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10 novembre 2023

Yann Thibaud

Inconsistance et insignifiance des propos et des conversations : voilà le navrant résultat, la funeste conséquence de l'application de la fallacieuse doctrine du non-jugement, pourtant si répandue et majoritairement célébrée, aujourd'hui, dans les milieux du développement personnel et de la prétendue ou supposée spiritualité.

Car, à force de vouloir absolument ne rien juger, ni critiquer, on ne peut plus rien dire d'intéressant ou de pertinent, et l'on se condamne alors à ne plus avancer que des idées convenues et ne dérangeant personne, un peu comme les médias mainstream, inconditionnellement au service et à la dévotion du pouvoir en place.

Le non-jugement ou la doctrine de la lâcheté, outil de censure et d'autocensure, une nouvelle bien-pensance.

8 novembre 2023

Yann Thibaud

Je suis assez surpris de voir des journalistes chevronnés, ayant au compteur des décennies d'activité, dont on pourrait supposer qu'ils ont acquis une certaine maturité, un vécu et une expérience conséquents, adopter des points de vue extrêmement simplistes, manifestement peu ou mal informés et clairement émotionnels, sur les événements et sujets de l'actualité du jour.
Un peu comme s'ils venaient de débarquer sur la planète terre et réagissaient de manière épidermique aux nouvelles du monde.
Je n'ignore pas, bien sûr, qu'ils reçoivent des consignes de leur direction et de leurs actionnaires, et que le maintien à leur poste dépend de leur soumission et obéissance aux desideratas du pouvoir.
Mais, pour la plupart d'entre eux, ils me semblent plutôt sincères et ne font que développer et dérouler systématiquement les principes et applications de leurs idéologies de référence.
Il faut dire qu'ils réalisent le peu enviable et pitoyable exploit de se tromper systématiquement sur l'ensemble des thèmes qu'ils abordent : ainsi se sont-ils successivement trompés, sans coup férir, avec fort peu de remords ou de prises de conscience, sur les Gilets jaunes, sur la crise sanitaire, sur l'Ukraine, sur les sanctions envers la Russie, et aujourd'hui ils continuent imperturbablement à se tromper magnifiquement sur le conflit israélo-palestinien !
Il faut croire que les gens qui les écoutent et qui les suivent, partagent leurs opinions, sans tenir grand compte des démentis timides et tardifs que ces commentateurs approximatifs sont bien amenés à effectuer, tôt ou tard, et qui deviennent désormais habituels.
D'erreur en erreur, d'illusion en illusion, eux aussi apprennent, à leur tour et à leur rythme, finissant un jour par comprendre à quel point le narratif officiel est absurde et contraire au réel.
Pour le dire autrement, j'ai le sentiment que nous vivons tous un processus d'apprentissage, aujourd'hui accéléré, consistant à être constamment déçus par nos autorités chéries et à réaliser peu à peu, devant le navrant écroulement et la terrible déliquescence de l'Occident, qu'il va peut-être falloir un jour se résoudre à penser par soi-même, en dehors des chemins tout tracés de l'ordre établi et des autorités reconnues.
Là est tout le paradoxe : plus nous sommes effarés et consternés par la décadence constante et la médiocrité confondante de nos chefs et autorités de référence, et plus nous nous éveillons à notre propre conscience, notre propre intelligence, notre propre sagesse et donc notre propre souveraineté.
Chemins hasardeux, chemins tortueux, chemins complexes et difficilement perceptibles, mais chemins puissants et extrêmement efficaces, du réveil inéluctable de l'humanité !

2 novembre 2023

Yann Thibaud

Est-il aujourd'hui possible de n'être ni systématiquement pro-israélien, ni systématiquement pro-palestinien, mais de s'efforcer d'adopter un point de vue nuancé, modéré, équilibré, étayé et sourcé, faisant la part des choses et des responsabilités de chaque partie au conflit ?
Autrement dit, est-il concevable, est-il autorisé, est-il admissible d'avoir sur la situation au Proche-Orient, un point de vue non-émotionnel, non-passionnel, non-idéologique, mais neutre, autant que possible objectif et, pourquoi pas, spirituel ?
C'est pourtant la seule manière possible, me semble-t-il, de résoudre cette situation bloquée, ce conflit endémique et récurrent, cette plaie ouverte, génératrice de tant d'injustices intolérables et de souffrances inutiles.
Ce lieu si central et stratégique, à cheval entre Orient et Occident, entre Nord et Sud, ne résume-t-il pas à lui seul l'ensemble des échecs répétitifs comme du potentiel méconnu et oublié de l'humanité tout entière ?
Aussi longtemps que la paix authentique et sincère, désirée, acceptée, reconnue et mise en œuvre par l'ensemble des actuels belligérants, ne sera pas rétablie dans cette région du monde, aussi longtemps que l'idéal de fraternité ne sera pas appliqué sur cette contrée foulée par le Christ et tant de prophètes, comment pourrons-nous établir sur la terre un monde harmonieux et véritablement désirable, auquel pourtant nous aspirons tous?
Tout se passe donc comme si la focalisation universelle et générale sur ce qui se passe en Israël comme en Palestine, était le moyen pour l'humanité de voir en direct et prendre en pleine figure le résultat de son actuelle incapacité au dialogue et à la résolution de ses multiples conflits, et tout se passe alors comme si là se trouvait la clé ultime de résolution de ceux-ci et d'avènement de la paix sur terre, si recherchée, si souhaitée, et depuis si longtemps, par nos cœurs fervents et nos esprits fertiles.
En vérité, je n'en sais pas davantage, mais j'ai le sentiment intuitif que nous nous trouvons à la veille, même si et précisément parce que tout semble aujourd'hui raté et perdu, de la guérison, de la mutation et de l'éveil de l'humanité comme de la planète, qui nous accueille avec tant de patience et de bonté.

30 octobre 2023

Yann Thibaud

Pendant des siècles, pendant des millénaires, l'humanité croyait naïvement tout ce qu'on lui racontait et se soumettait docilement aux traditions et à leur cortège inépuisable de dogmes et de croyances, plus ou moins justes, plus ou moins fantaisistes et fantasmatiques.
Ce qui conduisait à l'établissement de sociétés stables, rassurantes et sécurisantes, mais fondamentalement oppressives, étouffantes et totalitaires, toute contestation de leurs fondements comme de leurs assertions, tabous et injonctions se trouvant interdite, sévèrement réprimée et n'étant, la plupart du temps, ni envisageable, ni même concevable.
Mais aujourd'hui, grâce à internet et aux médias alternatifs, plus l'on nous ment, plus nous en prenons conscience, plus ou moins rapidement, et adoptons dès lors une distance critique à l'égard des autorités et de leurs messages manipulateurs, servant des intérêts privés bien davantage que le bien commun.
De sorte que, de manière douce, invisible et progressive, la sagesse, la conscience, l'intelligence et la sensibilité émergent et s'accroissent de plus en plus au sein et au cœur de l'humanité, rendant de plus en plus proches et flagrants le règne et le renouveau de l'esprit sur terre.
Ainsi se produit, ainsi se développe, chaque jour davantage, l'éveil inexorable et irrésistible de l'humanité !

22 octobre 2023

Yann Thibaud

L'humanité se partage aujourd'hui en deux : celles et ceux qui nous préparent consciencieusement un futur délirant et dystopique (progressistes, transhumanistes et autres wokistes) et celles et ceux (réacs, primitivistes et traditionalistes) qui imaginent que c'est en retournant dans le passé, qu'il régleront les problèmes d'aujourd'hui.
Pour sortir de l'impasse, des multiples impasses contemporaines, il nous faut clairement inventer autre chose, penser différemment, changer de paradigme, faire montre enfin de créativité civilisationnelle, c'est-à-dire ressusciter les ressources enfouies et ignorées de notre propre esprit, refonder le monde par une nouvelle spiritualité, une culture éveillée, une civilisation inédite, fruit et synthèse de toutes celles qui nous ont précédés.

13 octobre 2023

[Spiritualité]

Yann Thibaud

La véritable fonction de l'intuition n'est aucunement de trouver les chiffres du loto ou du tiercé (ce qui s'avérerait passablement difficile ou complexe).
La fonction de l'intuition est en réalité de nature spirituelle, car la voix de l'intuition n'est autre que celle de notre être profond, de notre nature essentielle ou, pour le dire clairement, de notre divinité intérieure.
En effet, que nous en soyons ou non conscient, notre identité véritable est grandiose et glorieuse, notre essence est divine, comme l'attestent les témoignages d'épisodes d'expansion de conscience, vécus par les mystiques de toutes les traditions, sur tous les continents.
Tous s'accordent ainsi à reconnaître qu'ils ont découvert, parfois à leur grande surprise, qu'ils n'étaient aucunement des êtres médiocres, stupides ou limités, mais tout simplement ce que l'on nomme Dieu ou, pour être précis, une parcelle, un aspect, une expression ou manifestation de tout ce qui est, du grand tout.
Et l'intuition, dès lors, est tout simplement la voix, l'émergence de cet être glorieux et prodigieux, omniscient et omnipotent, que nous sommes réellement, profondément et éternellement, tout en l'ignorant la plupart du temps.
Ainsi l'intuition est-elle un processus magique et sacré, qui nous permet d'être, fût-ce pour quelques instants, ce que nous sommes vraiment, alors même que nous nous trouvons plongés dans les affres de la confusion, de l'aliénation ou de l'illusion.
La voix de l'intuition, si ténue, douce et paisible, est donc à honorer, écouter et laisser s'enfler et s'amplifier, jusqu'à devenir l'essentiel de notre pensée, la manifestation sublime et précieuse de notre esprit éclairé, de notre sagesse oubliée, désormais retrouvée et de nouveau active et opérative.
Donner toute la place qu'elle mérite à la voix de l'intuition, au message de la sagesse intérieure, constitue donc un processus d'éveil, qui peut et devrait devenir une pratique quotidienne pour l'actuelle humanité, désemparée et soumise à toutes sortes de périls et d'interrogations.
Plutôt que de nous laisser aller au fracas des émotions exacerbées, comme nous le suggèrent constamment les médias, comme les idéologies trompeuses qui dirigent, encore et toujours, le monde et l'humanité, il nous est possible de faire prévaloir la voix du sentiment, la voix de l'intuition, la voix de notre sagesse méconnue.
Ce qui s'avère et s'avérera de plus en plus la seule issue et solution possible à la folie croissante de ce monde.
Ainsi, plus les êtres humains, écœurés par les mensonges et le tapis d'illusions variées, qui leur sont et leur furent servis depuis toujours, plus donc les êtres humains vont se mettre à l'écoute de leur sentiment personnel, de leur sagesse intuitive, plus ils vont bâtir, au lieu et place de ce monde grotesque et décadent, le monde brillant et harmonieux de leurs rêves, de leurs aspirations profondes, celui précisément qu'ils sont venus édifier, en application de mission divine et sacrée sur cette terre.
La réside, ainsi se produit, de jour en jour, l'éveil de l'humanité !

27 septembre 2023

Yann Thibaud

Lorsque j'écoute les médias mainstream, j'ai la nette impression d'être manipulé.
Et lorsque j'écoute les médias alternatifs sur Internet, je comprends le dessous des cartes et ce que l'on voulait me cacher.
Autrement dit, les premiers nous servent la version officielle, fondamentalement biaisée, la propagande du pouvoir, et les seconds nous permettent de connaître la vérité.
Chacun est donc libre de choisir à quelle source il désire s'abreuver, la bonne nouvelle étant que les médias mainstream perdent chaque jour des auditeurs, et les médias alternatifs en gagnent chaque jour.
J'y vois, pour ma part, le signe indéniable de l'éveil de l'humanité.

19 juin 2023

Yann Thibaud

Dieux déchus, oublieux et nostalgiques de notre glorieuse origine, nous sommes inlassablement portés par une intense et ardente quête de beauté, une irrépressible soif de transcendance, que les misérables simulacres de notre monde décadent ne peuvent évidemment satisfaire.
Aussi alternons-nous, au fil des multiples épisodes de notre voyage sur terre, entre ombre et lumière, bonheur et malheur, extase et désespérance.
Jusqu'à ce que, nous tournant vers nous-mêmes et entreprenant d'y découvrir l'ineffable mystère de notre véritable et éternelle nature et identité, nous finissions par expérimenter la paisible sérénité que procure le regard neutre, témoin objectif de toutes les péripéties de notre tragi-comique existence.
Cet éveil, tant individuel que collectif, s'avérant la clé et la porte de sortie de notre prison, la silencieuse délivrance de tant de souffrances obscures et inutiles.
Jour de gloire, jour de beauté que celui de la fin, définitive et méritoire, de l'illusion, de toutes les impasses et folies qui ont marqué, tristement et fatalement, l'histoire humaine.
Voilà où nous en sommes aujourd'hui, dans le déroulement de notre itinéraire de vie : allons-nous continuer à nous couler et nous complaire dans le lit du mensonge et du conditionnement, ou bien sommes-nous prêts à assumer notre brillante mission d'aventuriers cosmiques, engagés dans la bataille pour la sauvegarde et la résurrection d'un monde en perdition ?
Vivons-nous ainsi aujourd'hui la fin ou le renouveau de notre civilisation, si surprenante, imprévisible et paradoxale ?

20 mai 2023

Faire la paix, décidément, n'est plus à l'ordre du jour

Yann Thibaud

Alors que ce devrait être l'objectif de tout responsable politique sensé, conscient et responsable.
L'humanité, visiblement, n'a pas encore suffisamment et clairement compris que la guerre est une folie !
Je m'étonne ainsi qu'il y ait si peu de manifs pour la paix.
Et que la mode soit, encore et toujours, depuis plus d'un an, au déferlement des passions guerrières.
Quel parti politique demande l'établissement, de toute urgence, de négociations, le recours à la diplomatie, plutôt que d'entretenir sans fin le fracas des armes et les souffrances et destructions, effroyables et inacceptables, qui en résultent nécessairement ?
Combien de temps faudra-t-il à l'humanité pour se réveiller enfin, et cesser de diaboliser un peuple et de surestimer des dirigeants bellicistes ?
Il semble bien que le peuple humain éprouve le besoin de retomber, une fois encore, dans les mêmes ornières afin, il faut l'espérer, d'en sortir définitivement et de décider de bâtir dès aujourd'hui un monde pacifique et heureux.

12 mai 2023

Yann Thibaud

L'oligarchie contre le peuple : telle semble être la nouvelle configuration qui se présente à nous aujourd'hui et qui explique les divers événements auxquels nous nous trouvons désormais confrontés.
À vrai dire, cette situation n'est nullement nouvelle, puisque voilà des millénaires que le peuple est encadré, structuré et conditionné par les pouvoirs en place, qu'il s'agisse de ceux du monarque ou du prêtre, de la royauté ou de la religion.
Mais ce qui est nouveau, c'est que le peuple s'en rende compte, prenne conscience des diverses manipulations dont il est l'objet, se révolte et manifeste son désaccord, sa critique et sa réprobation à l'égard de ce même pouvoir.
Allons-nous, dès lors, vivre « l'ère des soulèvements », comme le prophétise le sociologue Michel Maffesoli, ou le propose l'avocat Juan Branco ?
Ou bien pouvons-nous espérer et mettre en œuvre une transition en douceur vers une autre société, plus juste et plus égalitaire, plus harmonieuse et plus équitable ?
Nul ne connaît le futur, mais il nous est possible d'y réfléchir et de considérer le choix de société qui se présente aujourd'hui devant nous.
Allons-nous ainsi vers la fin ou vers le renouveau de notre civilisation ?
Où nous sommes-nous donc collectivement trompés, au fil de l'évolution des idées et des mentalités, pour nous trouver maintenant devant le risque de la disparition de notre monde ?
Et comment allons-nous négocier le virage vers un autre monde possible, celui de nos rêves et aspirations profondes et véritables ?
En effet, c'est une nouvelle culture dont nous avons aujourd'hui urgemment et ardemment besoin, une nouvelle conception de la vie sur terre, qui réconcilie l'aspiration des Lumières à l'émancipation et au bonheur, avec la spiritualité éternelle, seule apte à redonner sens et finalité à l'existence humaine.

11 avril 2023

Yann Thibaud

La politique, qui devrait être l'art de la conciliation des points de vue, en vue de l'élaboration collective de solutions pertinentes et bénéfiques pour tous, est devenue, depuis si longtemps hélas, l'art de triompher de l'adversaire et de parvenir au pouvoir, par tous les moyens, directs ou détournés, en vue d'imposer son agenda, ses intérêts de classe et ses a priori idéologiques.
Un déploiement savant donc de stratégies guerrières, sophistiquées et manipulatrices, parfaitement indifférent aux blessures infligées, aux injustices commises et aux souffrances des peuples ainsi tyrannisés.
À quand une politique de l'éclairement des esprits, une politique du génie collectif, une politique de sagesse et de bonté, une politique du sentiment, au lieu et place de l'actuel déferlement de brutalité, de fermeture du cœur, d'obscurcissement du monde, d'iniquité et d'indignité ?
À quand un réveil, moral et spirituel, de l'humanité ?

7 avril 2023

Yann Thibaud

J'ai passé mon enfance en Normandie et en Bretagne, puis j'ai goûté aux délices de la vie parisienne, avant de découvrir, avec ravissement, les beautés et le climat si agréable du sud de la France, en Provence, au pays basque et finalement en Catalogne nord.
Dès l'adolescence, je me suis passionné pour les spiritualités orientales, qui ont forgé ma vision du monde : d'abord le bouddhisme tibétain, puis le bouddhisme zen japonais, le vedanta indien, le soufisme moyen-oriental, avec une prédilection personnelle pour le taoïsme chinois.
J'ai ensuite découvert, avant qu'il ne dégénère, le New Age étatsunisen, qui m'a beaucoup influencé.
Quelle est donc mon identité ?
Suis-je normand, breton, parisien, provençal, basque, catalan, asiatique ou bien étatsunien ?
Un peu tout cela évidemment, un mix, un amalgame, une personnalité composite, comme la plupart d'entre nous.
Voilà pourquoi je ne pourrai jamais me déclarer patriote ou nationaliste, ces appellations me semblant réductrices et, au final, inexactes, car ne décrivant pas et ne recouvrant pas la réalité, la complexité et la diversité de mes goûts, inclinations, attirances et centres d'intérêt.
Car nous ne sommes plus, comme il y a quelques siècles ou même décennies, au temps où nous restions, la vie durant, sur le même territoire, ne connaissant du monde qu'une portion extrêmement limitée.
La mondialisation culturelle et les voyages sont passés par là, nous ayant fait connaître tant d'autres cultures et traditions.
Et c'est là chose heureuse et bénéfique, qui nous a ouvert l'esprit et conduits à une vision planétaire de l'existence humaine, de ses enjeux, de son sens et de ses multiples et infinies possibilités d'épanouissement, d'enrichissement et d'accomplissement.
Si j'aime la France et suis fier d'être français, mon identité ne pourrait donc se restreindre à ce seul pays.
Ceci d'autant plus qu'au cours de mon adolescence, j'ai ressenti une profonde déception et un désaccord radical envers la civilisation occidentale, destructrice et arrogante, ignorant et méprisant superbement tant d'autres cultures, ayant cependant tant à lui apporter.
Je me souviens encore de la consternation que j'ai éprouvée, à l'université, en devant m'infliger la lecture de Kant et Hegel, ce qui m'a conduit à m'éloigner, pendant des décennies, de la philosophie occidentale.
Et c'est après un long voyage aux États-Unis, où j'ai découvert le sinistre envers du décor du rêve américain, que j'ai réalisé et compris la beauté, la subtilité, la finesse et la justesse de la culture et de l'esprit de mon pays d'origine.
Au final, c'est au terme d'une longue réflexion que j'ai enfin réalisé et compris le véritable sens, la véritable finalité de la civilisation occidentale, qui ne consiste pas à ressasser éternellement le culte de ses splendeur passées, mais à intégrer l'ensemble des autres cultures, et à en effectuer et élaborer une synthèse nouvelle, hardie, audacieuse, fertile et créative.
Beaucoup se déclarent aujourd'hui patriotes ou du camp national, voulant marquer, par là, leur refus de la mondialisation capitaliste et néolibérale et, plus encore, du totalitarisme et du transhumanisme, qui se profilent sinistrement à l'horizon. (...).
Mon opinion sur la question est que le critère pertinent, celui qui pourrait rassembler tous les êtres de bonne volonté, est la distinction entre société authentiquement démocratique et société totalitaire, de manière plus ou moins insidieuse et masquée.
Aussi, plutôt que de se déclarer nationaliste ou patriote, ce qui aujourd'hui n'a plus vraiment de sens ou de réalité, il me semblerait plus juste de se déclarer partisan d'un monde, où la volonté et la souveraineté du peuple serait réellement respectée et prise en compte.
Un tout autre monde donc, alternatif et écologique, authentiquement respectueux du vivant, comme de la liberté et de la diversité humaines, à imaginer et édifier ensemble !

5 avril 2023

Yann Thibaud

Non seulement la fin ne justifie pas les moyens, mais le choix des moyens révèle la valeur de la fin.
Ainsi les personnes qui recourent à la menace, à la pression et à la censure, qui veulent à tout prix empêcher de s'exprimer ceux qui ne pensent pas comme eux, les insultent, les diabolisent, les persécutent et leur font perdre leurs moyens d'existence, montrent par là leur totalitarisme et l'inanité de leurs idées et idéologies.
Et à l'inverse, les personnes qui font montre d'ouverture et de respect envers ceux qui ne partagent pas leurs idées, et qui se montrent prêts à dialoguer et à débattre, sereinement et courtoisement, avec tout le monde, démontrent par là la justesse de leurs valeurs et la pertinence de leurs prises de position.
On juge l'arbre à ses fruits, disait le Christ.
On reconnaît ainsi l'âme et l'esprit d'une personne ou d'un mouvement, à sa façon d'être et d'agir.

30 mars 2023

Spiritualité

Yann Thibaud

Peut-on parler de « spiritualité naturelle » ?
Existe-t-il, par conséquent, une « spiritualité artificielle » ?
En quoi consisteraient alors ces artifices ?
Et comment s'en libérer ou s'en émanciper ?
Les traditions religieuses et spirituelles proposent et parfois imposent, en effet, toutes sortes de règles, normes et conventions, prescrivant ce que l'être humain doit, selon elles, penser (dogmes et croyances), dire (prières et formules préétablies) et faire (rites, interdits et obligations).
On peut dès lors percevoir ces traditions comme de vastes et impressionnantes entreprises de formatage, de dressage ou même de domptage de l'humanité, ayant pour objectif revendiqué de combattre la nature humaine, considérée comme faible, faillible, impure, dangereuse et pécheresse.
Tout ceci avec, on peut en tout cas le supposer, les meilleures intentions du monde, et dans le but de transformer, amender et perfectionner cette même nature humaine.
Mais on peut aussi penser et observer que cette ardente offensive de combat contre soi ne donne pas d'excellents résultats, et génère bien plutôt le fanatisme, l'intolérance, le sectarisme, le dogmatisme et autres joyeusetés, résultant de cette conception guerrière de la spiritualité et de la possible transformation de l'être humain.
Aussi pourrait-on concevoir une autre approche de la spiritualité, plus douce, sans doute plus féminine et aussi plus scientifique, consistant non plus à vouloir dominer artificiellement et brutalement sa propre nature mais, tout au contraire, à l'explorer, la découvrir, la laisser s'exprimer et la laisser s'épanouir.
C'est là précisément ce que j'appelle spiritualité naturelle.
Cet itinéraire d'exploration de soi n'étant, du reste, nullement inconnu des spiritualités traditionnelles, mais concernant plutôt la mystique que la religion proprement dite.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'il a, de tout temps et dans toutes les cultures, existé des êtres ayant entrepris de se connaître et expérimenté l'éveil et la transcendance, en dehors du labyrinthe de la stricte, rigoureuse et minutieuse observance des multiples commandements cléricaux qui, de tout évidence, ne mène aucunement à l'éveil, tout simplement parce que la prison ne saurait être le chemin de la liberté !
Concrètement et pratiquement, la spiritualité naturelle consiste alors à donner de la valeur et prêter attention à ce qui se produit naturellement et spontanément en soi.
En résulte une autre approche et conception de la méditation, sans posture ni comportement imposé, sans concentration sur quoi que ce soit, sans contrôle et sans injonction ni discipline, sans chasser ses pensées, ses émotions ou ses désirs, méditation pour ainsi dire permanente, impliquant simplement d'être conscient du spectacle intérieur comme extérieur, du spectacle du monde comme du spectacle de soi.
Ce que l'on percevra alors sera que notre nature est multiple et changeante, faite tout autant de pulsions et réflexes émotionnels, mécaniques et répétitifs, que d'épisodes d'éveil et d'expansion de conscience, grandioses et gratifiants.
Et l'on découvrira également que si l'on renonce à se combattre et se contrôler, se mettent alors en place différents processus naturels et spontanés de guérison, d'harmonisation, de réalisation , d'éveil et d'accomplissement de soi.
Autrement dit, la nature est bien faite et donne d'excellents et savoureux fruits, dès lors que l'on cesse de la craindre et renonce à la contraindre !
Et c'est toute une nouvelle science de la conscience, un nouvel (et éternel) art d'être, une connaissance effective et opérative de l'éveil humain, qui se présenteront alors à nous, à partir du moment où nous déciderons de nous réconcilier avec la nature, non seulement au dehors, mais aussi et surtout à l'intérieur de nous-même.
Science holistique et spirituelle, et non plus matérialiste et réductrice.
Voilà pourquoi je pense que la spiritualité naturelle n'est rien d'autre que la spiritualité du futur, celle d'une humanité ayant mis fin à l'absurde et destructrice manie et habitude plurimillénaire du combat et de la guerre tous azimuts, générale et permanente, indigne et cruelle, puérile et inutile.

25 mars 2023

L'amour

Yann Thibaud

L'amour est le grand guérisseur, le grand réparateur, le grand régénérateur, autrement dit l'énergie divine ou spirituelle, qui donne la vie, apaise et féconde nos cœurs, éveille et fait grandir l'esprit.

L'amour est ainsi le grand mystère, la grande interrogation, qui angoisse et effraie l'être humain, mais aussi le stimule et le motive par-dessus tout.

L'amour est le miracle que nous attendons et espérons tous.

Toujours et partout en effet, nous recherchons, avons recherché et rechercherons l'amour, ce sentiment tendre et exaltant, cette ferveur qui nous habite et sans laquelle nous dépérissons cruellement.

Voilà pourquoi l'amour est le signe merveilleux et bienfaisant de la présence du sacré en nous-même.

Voilà pourquoi il ne peut être feint, singé, forcé ou simulé.

Voilà pourquoi il ne peut être qu'accueilli, accepté et honoré, lorsqu'il apparaît, émerge ou se présente, sous de multiples formes, revêtant de multiples visages et atours.

Sans l'amour, que vaudraient nos vies ?

Avec l'amour, elles prennent enfin forme, sens et consistance.

L'amour rend fou et il rend sage, pourvu qu'on en connaisse l'art et la manière.

Aussi l'amour est-il également le grand enseignant, le maître ultime, le subterfuge favori de nos existences paradoxales et enchanteresses.

Devenons donc des étudiants de l'amour, des favoris de l'amour, des amoureux de l'amour, car le monde qu'il crée ne peut être que beau !

24 mars 2023

Yann Thibaud

Il me semble que la principale caractéristique de notre actuel président, est son absence à peu près totale de pensée personnelle.
En effet, dès qu'il prend la parole, il ne fait que nous asséner une collection de clichés, de lieux communs, d'affirmations aussi creuses que péremptoires, que l'on croirait tout droit sorties d'un manuel bas de gamme de marketing ou de développement personnel.
Ce qui explique ses perpétuelles contradictions et reniements : il peut dire tout et son contraire, puisqu'il ne pense rien !
Son physique de gendre idéal se trouve ainsi doublé d'une mentalité de représentant de commerce des pires poncifs de l'idéologie officielle et standard, provenant directement des usines à concepts étatsuniennes.
Sa vacuité sidérale ne se trouvant compensée que par une farouche volonté d'affirmation personnelle et de domination systématique d'autrui.
Mais notre pays, notre cher et vieux pays, ne mérite-t-il pas autre chose que de servir de territoire de défoulement à la névrose d'un individu aussi médiocre et pitoyable ?
Il faut croire que non, il faut croire que nous devions en passer par là, pour enfin nous éveiller, nous réveiller du rêve français de l'attente d'un prétendu et hypothétique sauveur providentiel, du désir infantile qu'une autorité, qu'un père idéal vienne nous sauver et nous montrer le chemin à suivre impérativement.
C'est donc, comme le disait le grand Charles, parce que les français sont des veaux, des godillots, qu'ils sont confrontés à un tyran qui les traite comme tels.
Nous n'avons alors plus d'autre choix que de renoncer à être paternés ou maternés, par un monarque omniscient et omnipotent.
Le peuple français joue donc aujourd'hui son drame éternel, il se trouve en présence de sa problématique fondamentale : va-t-il continuer à dormir, bercé par de sournoises et hypnotiques illusions, ou bien va-t-il retrouver sa flamme romantique et révolutionnaire, redevenir le pays des Lumières et des droits de l'homme ?
(...)

20 mars 2023

Élites contre peuple

Yann Thibaud

Les élites occidentales sont aujourd'hui en guerre contre leurs peuples, puisqu'elles nomment populistes toutes celles et ceux qui souhaiteraient, précisément, faire entendre la voix de ces mêmes peuples, puisqu'elles taxent de complotisme, toutes celles et ceux qui voudraient révéler et dénoncer leurs agissements, passablement problématiques et contestables.
Les élites occidentales veulent le malheur de leurs peuples, qu'elles ont, sous de fallacieux prétextes, emprisonnés, obligés, en particulier pour leurs propres enfants, à porter un masque inutile, entravant leur respiration, et contraints, par le chantage, à ingérer des produits hautement aléatoires.
Les élites occidentales veulent la ruine de leurs peuples, en décrétant des sanctions absurdes à l'encontre de leur principal fournisseur énergétique, n'aboutissant qu'à détruire leurs propres économies, et en édictant des tarifs d'électricité exorbitants, contraignant à la fermeture de nombreux artisans.
Les élites occidentales veulent l'ignorance de leurs peuples, en recourant au mensonge et à la désinformation systématique, effectués par des médias et prétendus fact checkers, aux ordres et au service de la propagande du pouvoir.
Les élites occidentales sont aujourd'hui en guerre contre le monde entier, s'inventant des ennemis imaginaires, et s'efforçant d'entraîner leurs peuples dans leur agressivité et leur paranoïa.
Les élites occidentales n'ont ainsi, manifestement et indéniablement, cessé de trahir leurs propres principes, foulant au pied leurs propres idéaux, ceux des Lumières comme ceux du message du Christ.
De sorte que les élites occidentales sont aujourd'hui, totalement discréditées et délégitimées, aux yeux de leurs propres peuples, comme du reste du monde.
Jusqu'à quand ?
Et comment allons-nous sortir de l'impasse ?
Pour ma part, je ne crois aucunement aux vertus de la violence et de l'insurrection, l'histoire ayant abondamment montré que les révolutions accouchent de pires régimes encore, que ceux qui les ont précédés et suscités.
Mais je crois, en revanche, au réveil des peuples et aux forces de l'esprit qui, le moment venu, inspirent à ceux-ci, le désir d'un autre et nouveau futur.
Aussi, je rejoins André Malraux, en pensant que la révolution qui nous attend sera spirituelle, et engagera le peuple occidental vers une renaissance et un renouveau, redonnant à celui-ci son sens, sa direction et sa légitimité.

14 mars 2023

L'espoir d'une nouvelle humanité

Yann Thibaud

La décadence actuelle de l'Occident signe la fin des temps !
Le temps où celui-ci dominait le monde, et lui imposait son ordre et sa loi, son économicisme obsessionnel et sa prétendue démocratie, spectacle d'apparat, de façade et d'illusion.
Le temps du matérialisme triomphant, où l'humanité apprit à ne plus penser qu'à l'argent et aux diverses possessions qu'il permet, oubliant la grâce, la ferveur, le mystère et la beauté, se perdant dans les multiples farces et pièges, modernes ou post-modernes, de la médiocrité, du relativisme, de la perte de sens et de finalité d'une existence devenue inutile et parasitaire.
Le temps de l'accumulation indéfinie des droits, jusqu'à l'absurde, jusqu'à l'abject, autorisant tous les crimes et toutes les folies, au nom de la satisfaction illimitée des caprices d'une humanité, ayant perdu toute conscience de sa responsabilité et des conséquences de ses actes.
Le temps du mensonge et de l'hypocrisie, de la propagande et de la dissimulation systématique de la vérité.
Le temps du totalitarisme insidieux et pervers, épousant le masque des bons sentiments, des bonnes intentions, du politiquement correct et du spirituellement correct.
Mais cette décadence manifeste et flagrante signe également le début des temps !
Car, en nous explosant littéralement à la figure aujourd'hui, la dégénérescence de notre civilisation ne peut que nous amener au réveil, à la révolte et à la rébellion à l'égard de toutes les impasses dans lesquelles nous nous sommes collectivement fourvoyés depuis des années, depuis des décennies, depuis des siècles, depuis des millénaires.
La fin des temps est ainsi et aussi le commencement des temps.
Le temps du réveil, le temps du renouveau, de la renaissance et de la métamorphose de notre civilisation qui, décidément, ne veut pas mourir, mais se trouve désormais prête, au terme de sa lente et longue agonie, à changer, se modifier, se transformer et trouver enfin son véritable sens, sa destinée si étrange et si mystérieuse, son aboutissement incroyable, sa finalité insoupçonnée.
Le temps de l'émergence d'une véritable et authentique spiritualité, qui ne soit plus l'affaire des prêtres, des dogmes, des fastes et des rituels, mais du rapport intime que chacune, chacun entretient avec sa propre conscience et sa propre sagesse intuitive.
Le temps du respect, respect de la femme et du principe féminin, respect de l'enfant et de son innocence et ingénuité, respect de l'animal et de sa puissance libre, sauvage et indomptable, respect du végétal et de son désir de vivre sans poison, respect du minéral et de la planète qui nous accueille, avec tant de patience, de bonté, de sagesse, de grandeur et de prodigalité.
Le temps du partage, du don et de l'offrande, le temps du retour à l'égalité originelle des conditions, le temps de la cessation de l'abjecte et injustifiable injustice et discrimination des riches envers les pauvres, des puissants envers les gueux et les miséreux.
Le temps, enfin advenu, de l'éveil et de l'édification d'une nouvelle humanité, empreinte de savoir, de conscience, de sagesse et de miséricorde, apte à pardonner, apte à comprendre, apte à enseigner et ensemencer ce monde, une nouvelle humanité désormais réconciliée avec sa divinité et prête à l'incarner, la déployer et la manifester enfin !

Émancipation

Yann Thibaud

Tout le malheur du monde, des peuples comme des individus, provient de leur adhésion à des idéologies, quelles qu'elles soient, qui déterminent, de manière rigide et absolue, ce que les humains doivent penser, dire et faire, amenant par là ceux-ci à des conflits sans issue et sans fin, avec les croyants ou adhérents d'autres systèmes de référence et de pensée.
Tout le malheur du monde vient donc de l'incapacité, réelle ou supposée, des êtres humains à s'affranchir de leurs adhésions et appartenances idéologiques, pour penser réellement par eux-mêmes et déterminer librement leurs choix fondamentaux de vie.
La solution au malheur du monde ne peut donc provenir que de l'acte d'émancipation de ces mêmes idéologies oppressantes et aliénantes, incarcérant l'être humain et l'obligeant à n'être qu'un serviteur, un esclave et un exécutant soumis d'ordres et injonctions émanant de l'autorité, prétendument infaillible, à laquelle on lui fait croire qu'il est obligé de se soumettre.
L'éveil de l'humanité passe donc par la rébellion, la désobéissance et la cessation de la croyance, absurde et superstitieuse, en des dogmes arbitraires et illusoires.
Le problème étant que cette même rébellion contre l'autorité, se trouve généralement récupérée par d'autres autorités, guère plus crédibles et réjouissantes, édictant un nouveau système de pensée, une nouvelle idéologie, fréquemment encore plus oppressante, délirante et aliénante.
Le problème de fond des êtres humains étant donc cette difficulté à penser, vraiment, profondément, de manière libre et autonome.
Et la solution à leurs multiples problèmes et difficultés, résidant dans l'éveil et le développement de cette faculté de penser, si rare, semble-t-il, et clairement si précieuse.
Et comment développer l'esprit, si ce n'est en le mettant à l'épreuve, en créant une situation, où les êtres humains n'ont plus d'autre issue, d'autre possibilité, d'autre solution que de le faire enfin fonctionner, de manière puissante et accélérée ?
Telle est précisément la situation actuelle, et donc la clé de sa compréhension : les drames et crises sans fin auxquelles nous nous trouvons aujourd'hui confrontés, ainsi que l'absence de réponse crédible de nos autorités habituelles de référence, nous contraignant, sans aucun échappatoire possible, à penser puissamment et de manière accélérée !
Voilà pourquoi et de quelle manière l'humanité s'éveille aujourd'hui, et se prépare par là à créer enfin un nouveau monde, libre et libéré des pesantes murailles et du poids oppressant des idéologies d'un passé révolu !

8 mars 2023

Refonder notre civilisation

Yann Thibaud

Contrairement à Michel Onfray et Oswald Spengler, je ne crois pas à la fin inéluctable de la civilisation occidentale.
En effet celle-ci a survécu à l'effondrement de l'empire romain. Pourquoi ne survivrait-elle pas à l'effondrement de l'empire étatsunien ?
Car la décadence actuelle, indéniable et inacceptable, est essentiellement le fait de nos élites matérialistes, désorientées, corrompues et déliquescentes, et nous est imposée par elles, mais ne correspond nullement aux souhaits et aux désirs du peuple, qui aspire ardemment à un autre avenir, que celui qui est décidé, en son nom et à sa place, par les agences et instances européistes et mondialistes.
Ce monde froid, bureaucratique, technocratique, totalitaire, hypocrite et désespérant n'est en effet qu'une impasse sinistre, une erreur de parcours, un mauvais rêve, mais ne constitue aucunement la véritable aspiration, le véritable désir du peuple occidental, héritier de Socrate et du Christ, de Voltaire, de Rousseau, des surréalistes et de mai 68, dont le fameux slogan « sous les pavés, la plage » montre bien qu'il s'agissait avant tout d'une révolution libertaire et hédoniste, dont l'objectif était un monde beau et paradisiaque, et non un monde couvert d'usines et de dépotoirs.
Ainsi la civilisation occidentale ne va pas mourir, mais muter et changer de direction, en retrouvant son axe et sa finalité, qui est l'émancipation des chaînes de l'illusion, de la soumission, du fatalisme, de la tyrannie et de l'obscurantisme.
Et, puisque c'est le matérialisme qui a créé ce monde inhumain, il est nécessaire, pour le changer radicalement, de refonder notre civilisation et, pour cela, d'inventer et mettre en œuvre une nouvelle forme de spiritualité, rationnelle, hédoniste et émancipatrice, qui réconcilie logique et intuition, transcendance et rationalité, bonheur et conscience, sagesse et liberté !