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Affichage des articles dont le libellé est MÉDIAS / JOURNALISME DE CONNIVENCE. Afficher tous les articles
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12 octobre 2025

Gastel Etzwane

-11/10/2025- Il faut avoir la mémoire courte pour oublier que ceux qui s’arrachent aujourd’hui les cheveux devant le chaos politique sont souvent les mêmes qui, hier, nous sommaient de « faire ce qu’on voulait, mais de voter Macron ».
Souvenez-vous de ces unes unanimes : Libération, L’Obs, Les Inrocks… Le même refrain, la même panique morale : il fallait sauver la République, coûte que coûte. L’article d’Euractiv le rappelle : toute la classe politique, ou presque, avait signé le chèque en blanc.
Résultat ? Trois ans plus tard, la République qu’ils prétendaient sauver est à genoux. Le pays est fracturé, l’État disloqué, la parole publique discréditée, et la politique réduite à un théâtre d’ombres.
Alors oui, la responsabilité de ce naufrage ne pèse pas seulement sur celui qui gouverne sans majorité, mais aussi sur ceux qui l’ont remis là, par confort, par peur ou par lâcheté. Ceux qui, au nom du “barrage républicain”, ont préféré la servitude du moindre mal à la liberté de penser autrement.



Le pire, c’est qu’ils recommenceraient.

8 octobre 2025

Nos si coûteux Médias-Mensonges

H16

-8/10/2025- Il devient de plus en plus difficile de suivre les amusantes (ou effrayantes) histoires de la presse de grand chemin : la vérité du jour se révèle complètement bidon quelques temps plus tard.

Et s’il fallait jadis plusieurs mois pour que le bidonnage soit révélé, ce n’est plus vraiment le cas dernièrement où quelques heures suffisent parfois pour renvoyer les équipes de clowns journalistes et les bouffons politiques à leurs études.

Pour s’en convaincre, voici quelques éléments d’appréciation de l’ampleur des farces tragiques que la presse et nos dirigeants politiques nous assènent ces derniers mois.

Ainsi, le 15 novembre 2022, un missile frappe le village de Przewodów (à vos souhaits) en Pologne, près de la frontière ukrainienne. Immédiatement, nos fiers soldats de l’information montent à l’assaut : armés de leurs informations de première main, Le Monde ou Le Figaro (parmi les ribambelles de journaux du même acabit) nous expliquent que ce missile, évidemment russe, pourrait déclencher l’article 5 du traité de l’OTAN, avec guerre mondiale à la clef.

Tremblez, lecteurs, la guerre est à nos portes !

Manque de bol, le lendemain, les enquêtes préliminaires font rapidement basculer le récit vers la bévue bête. Le président polonais Andrzej Duda annonce en effet que le missile « provient probablement de la défense antiaérienne ukrainienne », soulignant qu’il s’agissait d’un « accident ». Caramba, c’est raté.

Les années suivantes, d’autres cas similaires se reproduisent : tout indique que, bien sûr, c’est les Russes et – ah, on me dit à l’oreillette qu’en fait il s’agit d’un tuyau de cheminée, etc.


Plus récemment, le 1er septembre dernier, la presse s’est tout aussi brillamment illustrée avec la découverte – effroi, horreur, scandale ! – que le GPS de l’avion transportant Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, aurait été brouillé alors qu’elle allait se poser à Plovdiv, en Bulgarie. La Commission européenne et la presse confirmeront, selon les rapports initiaux, que l’appareil aurait ainsi « tourné en rond pendant une heure » au-dessus de l’aéroport en raison d’une perte de signal GPS, forçant les pilotes à recourir à des « cartes papier » pour atterrir via le système ILS (radionavigation au sol).

Tremblez, lecteurs, les Russes nous brouillent l’écoute le GPS !

Manque de bol, le 10 septembre suivant et dans une médiatisation particulièrement feutrée, on apprend – au travers de l’Usine Nouvelle par exemple – en utilisant notamment les données publiques et disponibles via Flightradar24 qu’il n’y a eu absolument aucun brouillage.

Tout au long du vol, le signal GPS était de « bonne qualité » (valeur NIC de 8 indiquant une intégrité navigationnelle élevée, et NACP élevé pour la précision positionnelle), sans signe de jamming ou spoofing sur le transpondeur ADS-B. L’approche d’atterrissage n’a été prolongée que de quelques minutes (avec un retard total de 9 minutes, en partie dû à un décollage tardif d’une heure), sans cercle pendant une heure.

Bref, c’était du flan. Caramba, encore raté.


De la même façon, il est indispensable de passer quelques lignes sur les actes perpétrés sur les tuyaux de gaz de Nordstream 2, qui entraînèrent le 26 septembre 2022 une rupture des gazoducs et une quasi-rupture d’anévrisme des journalistes de la presse occidentale concluant tous, les yeux paniqués, qu’il s’agissait évidemment d’un acte de guerre russe, capable d’un auto-sabotage particulièrement audacieux rien que pour nous enquiquiner, les maroufles.

Manque de bol (oui, c’est une constante), ces dernières semaines apparaissent des articulets de la presse occidentales expliquant avec le plus grand sérieux l’arrestation de deux plongeurs ukrainiens soupçonnés d’avoir détruit ces gazoducs et qui sont actuellement réclamés par les Allemands.

Contre toute attente, les Russes étaient ukrainiens. Caramba, encore raté.


À la fin de ce mois de septembre, la presse frémit : plusieurs aéroports européens signalent des survols de drones suspects, provoquant des interruptions de vols et alimentant les craintes d’une campagne coordonnée… russe évidemment ! Dans la lignée d’autres incidents en mer Baltique ou en mer Noire, les autorités danoises, norvégiennes et polonaises évoquent explicitement une « possible » implication de Moscou. Notez bien le « possible » qui permet de camoufler toute incertitude : en pratique, ces allégations s’appuient sur un pattern d’incursions russes présumées, mais n’apportent en réalité aucune preuves concrète à ce stade.

Et manque de bol, les premières enquêtes sentent la déroute et la chaussure humide avec finalement l’arrestation de trois Allemands soupçonnés d’avoir fait voler des drones sur des zones sensibles. Au plus grand dam de nos politiciens et d’une presse tendue comme un ex-prisonnier après 10 ans d’abstinence, ce ne sont pas des Russes.

Caramba, encore raté.


Rassurez-vous : les Russes ne sont définitivement pas lavés de tout soupçon, car – heureusement ? – des drones sont retrouvés presque intacts pour certains, écrasés dans des champs ou sur des maisons locales. La presse en profite (avec un soupir de contentement ?) pour présenter les dommages à une maison dans le village de Wyryki, dans l’est du pays, où un toit a été détruit.

Manque de bol, ce qui était initialement présenté comme l’impact direct d’un drone russe, s’avère après une enquête de terrain être un missile polonais utilisé pour abattre l’un de ces drones.

Quant aux drones eux-mêmes, on s’étonne de leur portée significativement plus importante que prévue pour être venus de Russie et avoir ainsi traversé toute l’Ukraine et s’écraser bêtement en Pologne. L’autre explication – plus logique mais terriblement conspirationniste d’extrême-droite pro-Kremlin – voudrait que ces drones aient été lancés juste de l’autre côté de la frontière, depuis l’Ukraine, et seraient le rafistolage ukrainien de drones russes récupérés précédemment.

Impensable et surtout scandaleusement faux. Oubliez.

Du reste, les drones danois permettent de faire naître un nouvel embranchement dans le récit occidental : la Russie semble avoir fait le coup par l’intermédiaire d’un pétrolier « fantôme » duquel seraient partis les engins. La tension est donc à son comble quand, enfin, les autorités – maritimes et françaises, dans ce cas-ci – décident d’arraisonner le bateau fantôme. Au large de Saint-Nazaire, une page de l’histoire s’écrit, avec ces caractères d’imprimerie un peu baveux, typiques des meilleures histoires d’espionnage et de rebondissements inattendus.

Rebondissements qui ne tardent pas : tout compte fait, le commandant est Chinois, et si la cargaison est bien russe, elle est destinée a un acheteur indien mais il n’y a pas plus de drones que de beurre en broche et tout le monde est relâché. Le bateau repart en dodelinant doucement dans les vagues de l’Atlantique.

Caramba, encore raté.


Si vous avez noté comme un motif lancinant qui se répète, ce n’est pas complètement fortuit : il semble en effet qu’un schéma se reproduit avec obstination dans la presse occidentale. Dans un premier temps, quelque chose semble se produire qui pourrait s’apparenter à une provocation ou un motif de conflit, et, avec une gourmandise suspecte, les autorités déboulent pour asséner leurs allégations comme des vérités, relayées par des médias qui comptent sur l’effet « Trust Me Bro » pour blanchir leurs informations pourtant douteuses.


Et patatras, à chaque fois, les allégations sont largement tempérées, pastellisées voire contredites par les faits et les éléments – cette fois-ci sourcés – qui finissent par apparaître dans une presse qui, alors, ne fait plus du tout ses choux gras de ces nouvelles informations. L’existence d’une menace russe ne justifie en rien de raconter n’importe quoi, ce que font pourtant avec crânerie les médias actuels.

De façon claire, ces médias et ces autorités veulent absolument inscrire un message impératif (« tremblez, les Russes veulent nous attaquer ») qui permet de justifier leurs différentes opérations : instillation de la peur dans les esprits des citoyens afin de les manipuler à accepter tous les détournements et toutes les gabegies qu’ils mettent en place avec des levées de fonds gigantesques pour les marchands de canons, le tout avec une polarisation extrême des débats en présentant ceux qui osent – même avec des sources et des éléments solides – douter ou remettre en cause les discours dominants.

Le but est de plus en plus évident : il s’agit de garantir pour les actuels dirigeants politiques une voie de sortie, via la guerre ou la multiplication de crises. C’est non seulement grotesque, c’est aussi très dangereux.

« La seule chose exacte dans un journal, c’est la date » disait Coluche avec sa justesse populaire. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’actuellement.


https://h16free.com/2025/10/08/82144-nos-si-couteux-medias-mensonges

23 septembre 2025

Sarah Knafo

Ce matin, les comptes catastrophiques de France Télévisions sont mis à nu.

Il y a quelques jours à peine, en pleine polémique sur les complots de l’audiovisuel public avec le Parti socialiste, la présidente Delphine Ernotte osait se plaindre du manque de moyens et réclamait leur augmentation ! Grâce à la Cour des comptes et son rapport paru ce matin, nous apprenons de nouveaux scandales.

Rappelons que chaque année, l’État reverse à France Télévisions 2,6 milliards d’euros d'argent public, soit votre argent. Alors que nombre de ses concurrents privés font des bénéfices sans toucher d'argent public. Cela aurait déjà de quoi nous scandaliser… Mais vous n’avez encore rien vu.

1- Ces 7 dernières années, les dépenses de France Info TV ont quasiment doublé. On pourrait imaginer que l’audience et la qualité des programmes ont doublé en conséquence ? Eh non, c’est toujours moins de 1% des téléspectateurs en moyenne qui regardent France Info TV.

Chez France Télévisions, l’augmentation des budgets ne correspond donc ni à la qualité des programmes, ni à la satisfaction du public. Alors à quoi ? Au doublement du gaspillage, au seul profit des idéologues. Voulez-vous des preuves ?

2- Chez France TV, les salaires ne connaissent pas la crise : 15% des salariés gagnent... plus de 80 000 € par an et la Cour des comptes critique « des avantages en nature conséquents ». Nous y venons.

3- On est bien traité chez France Télévisions… et on est nombreux : 8 932 personnes à temps plein ! C’est 2,5 fois plus que chez TF1. Surtout, nos impôts payent plus de journalistes, animateurs et techniciens chez France TV que de chirurgiens dans les hôpitaux publics (5947 en 2024). En France, on meurt aux urgences, mais l’État investit toujours plus dans le divertissement et la propagande.

4- Les dépenses de taxis de tout ce monde explosent : elles s’élèvent à 3,8 millions d’euros, soit +80% entre 2019 et 2024, malgré le scandale qui avait déjà sali l’institution. Cela revient à plus de 10 000 euros de taxis par jour ! Ce n’est plus France Télé, c'est France Taxi !

5- Les frais dérapent : les coûts des réception ont été quasiment multipliés par 5 en seulement 2 ans (de 700 000 euros en 2022 à 3,2 millions en 2024). Au total, les frais de déplacements et de réceptions s'élèvent à plus de 46 millions en 2024, soit 126 000 € par jour. Ils achètent les petits fours les plus chers du monde ?

6- Le comité d'entreprises de France Télévisions a coûté 14 millions d'euros en 2024. Le rapport précise qu'il a "acquis un immeuble au Crotoy en 2022, en plus des résidences de vacances dont il est propriétaire et qu'il loue à Cannes et à Trouville." Chez France Télévisions, on est déficitaires, mais on trouve quand même de quoi se payer des résidences secondaires en bord de mer !

Vous l’avez compris : France Télévisions vit dans un monde où tout est possible parce que l’argent vient d’ailleurs : de vos poches. Vos poches qu’ils vident sans jamais dire merci. Il y a encore tant à dire sur le sujet. Le scandale de l’audiovisuel public ne fait que commencer. Je m’y attèle : à bientôt !

Marc Amblard
22/9/2025

22 septembre 2025

Il faut supprimer le service public d’audiovisuel

H16

-22/9/2025- En terme de propagande, les médias de service public n’ont qu’un seul réglage et il est maintenant au maximum. Quand au réglage pour l’information, il est malheureusement de plus en plus proche du minimum.

Ainsi, quelqu’un à la direction des services audiovisuels publics a par exemple fermement coincé la manette sur « Tout le temps » lorsqu’il s’est agi de traiter du sujet « taxe Zucman » et depuis, on se demande si des efforts sont faits, même symboliques, pour décoincer cette manette. Apparemment pas, tant on voit ce Zucman et ce sujet sur les chaînes du service public, goulûment relayées par les émanations privées (mais courroies de transmission du pouvoir) comme BFM et LCI.

Gabriel Zucman, c’est cet « économiste » dont les efforts sont commodément payés par la fondation OpenSociety de Soros – hasard pratique, dont le directeur de thèse était Piketty – coïncidence simple – et qui aide le Parti socialiste dans l’élaboration de ce que ses membres – au premier rang desquels Glucksman – appellent hardiment « programme économique » – mais tout ceci est purement fortuit, décidément.

Il propose de taxer non pas les revenus mais les patrimoines, y compris putatifs lorsqu’ils sont constitués par la valorisation boursière d’une startup en plein développement, explorant ainsi avec gourmandise une nouvelle forme de fiscalité créative dont tout indique pourtant qu’elle va fusiller durablement l’innovation et l’incitation économique dans le pays qui n’en a vraiment pas besoin.


D’un plateau à l’autre, de France Télévisions à France Info puis France Inter, le frétillant professeur semble avoir pris son bâton de pèlerin pour taxer les riches (aider les pauvres n’est jamais au programme). Et ça marche : rapidement, les journalistes, joyeusement embobinés, se pressent pour l’interroger ou faire de la retape pour ses élucubrations.

En l’espace de deux semaines, c’est une véritable Zucmania qui s’est emparée des journalistes du service public qui, les uns après les autres, tentent d’expliquer à quel point cette taxe est une idée géniale, facile à mettre en place et surtout, indolore (pensez donc, 2% du patrimoine, c’est si petit).

À tel point que lorsqu’un tweet facétieux et parodique a dressé une liste (exagérée) des apparitions de Zucman sur les plateaux radio et télé, cette liste fut reprise par les Grandes Gueules (RMC) puis Pascal Praud (CNews) et ce malgré des intitulés d’émissions parfois grotesques.

En fait, la réalité est devenue si caricaturale qu’une parodie ne choque plus personne, montrant à quel point les services publics sont devenus complètement partisans, sans plus aucune retenue, rejoignant leur caricature de façon crédible…


À l’opposé de ce traitement ultra-favorable du trentenaire rondouillard à la taxation compulsive, les mêmes médias jouent une tout autre partition lorsqu’il s’agit de revenir sur les notes de frais d’Anne Hidalgo dont on a récemment découvert l’opulence scandaleuse frôlant l’abus de bien public du mauvais côté de la tangente.

Si la presse s’est bien fendue de quelques articles expliquant la polémique et s’interrogeant sur les montants et les achats dispendieux enfilés avec gloutonnerie, la plupart des autres articles apparus depuis la première publication de Mediapart semblent présenter les choses sous un jour encore moins critique.


Outre les inévitables articles de « debunking » cherchant à minimiser toute cette polémique, on trouve sans mal d’autres articles expliquant comment et pourquoi la Maire de Paris ne va pas se laisser faire par cette véritable campagne de dénigrements calomnieux.

Pour le service public, une fois les bots russes (en maintenance ?) et le réchauffement climatique écartés, pas de doute, c’est un coup de l’extrême droite. En tout cas, c’est ce que laissait penser le chapô d’un article de France Info qui, une fois repéré, s’est empressé de camoufler ses penchants gauchistes.


Et malgré l’empilement de plus en plus ahurissant d’utilisations scandaleuses des fonds publics, la Maire de Paris voit se multiplier de nombreux soutiens, tous commodément à gauche de l’échiquier politique et – coïncidence – dans le monde des médias et de l’information. De Françoise Degois à De La Gontrie, on voit s’empiler les bonnes raisons d’oublier les frasques d’Hidalgo, alors que les mêmes n’étaient pas en reste pour dénoncer les costumes de Fillon (pourtant payés avec de l’argent privé, au contraire des 4 pantalons à 4 tailles différentes d’Hidalgo, achetés le même jour).

Le « Deux Poids, Deux Mesures » est ici aussi visible que la propagande de Zucman.




Enfin, pour l’affaire Cohen Legrand qui a démontré la collusion complète entre les deux loustics pourtant payés par le contribuable et le parti socialiste, c’est tout juste si on en parle encore : pour tout dire, depuis que Cohen a bien expliqué qu’il était inattaquable et blanc comme une colombe, plus personne n’ose revenir sur les révélations qui s’empilent pourtant et montrent que le service public n’est plus que l’officine de la gauche, depuis le parti socialiste jusqu’à LFI.

Les dernières révélations – timidement relayées sur X par une plateforme dont la censure française commence à se voir – qui remettent pourtant fondamentalement en cause les discours lénifiants et hypocrites de Cohen et Legrand ne sont plus du tout évoqués.

La collusion Cohen-Legrand avec le PS ? Évaporée !

Cette gradation dans les traitements (l’avalanche Zucman, le scandale Hidalgo en cours d’étouffement et la disparition totale de l’affaire Cohen-Legrand) illustre de façon éclatante le biais des services publics, complètement dévoués au pouvoir socialo-macroniste en place, et devient tellement grossier qu’il en fait fuir les cibles, les citoyens naïfs.

À ce sujet, les couinements hystériques de Delphine Ernotte, la PDG de France Télévisions (qui accuse CNews d’être d’extrême droite) ne sont pas autre chose que des cris de douleur devant le constat, abominable pour eux, que leur propagande n’est plus étanche et qu’un nombre croissant d’individus s’en échappe.

Or, une fois réveillés, ils ne reviendront pas : le service public de propagande les a perdus, et avec eux les éventuels soutiens aux politiques pourtant débiles qu’il tente d’asseoir. Cette attrition continue, de plus en plus visible.


https://h16free.com/2025/09/22/81986-il-faut-supprimer-le-service-public-daudiovisuel

21 septembre 2025

Gastel Etzwane

-21/9/2025- Matthieu Pigasse, milliardaire, producteur d’émissions pour France Télévisions, s’invite dans sa propre émission pour attaquer le RN, sans contradiction réelle et sans que les téléspectateurs sachent qu’il finance le plateau. Quelques jours plus tôt, à la Fête de l’Humanité, il prononçait un discours applaudi où il suggérait de façon à peine voilée d’interdire ou de museler les médias jugés « de droite » ou « dangereux ». Autrement dit : l’homme qui réclame moins de liberté pour les autres profite d’une liberté totale pour lui-même sur le service public.
Et tout cela, financé par vos impôts. Mediawan vend ses programmes à France Télévisions, qui les achète avec l’argent public. Résultat : un milliardaire diffuse son discours militant sur une antenne publique, se rémunère dessus et les Français paient la facture.
Ce cas résume un système : deux poids deux mesures constants. Surveillance féroce dès qu’une voix dissidente apparaît, silence dès qu’un acteur du système se livre à des conflits d’intérêts flagrants. On obtient une boucle parfaite : un espace public capturé, des fonds publics détournés vers un message unique, et un pluralisme réduit à la portion congrue.
Le service public devrait être un forum ouvert ; il devient la caisse de résonance d’un discours militant, verrouillé, financé par ceux-là mêmes qu’il endoctrine.

16 septembre 2025

Gérald d'Orbe
16/9/2025

Deux "T" à "piètre", c'est un de trop, non ?
 
Votre diatribe haineuse n'a rien d'un éditorial, ma p'tite dame, elle n'est rien d'autre que le récit d'un perroquet amoureux de son Jean-Luc machin.
Je ne vais pas tarder à cesser mon abonnement à ce canard dans lequel, comme disait Coluche, « y'a un truc vrai : la date… » !

15 septembre 2025

Les chiens de garde 2.0 : l’affaire Legrand/Cohen ou le service public au service de l’ultra-centre

Kuzmanovic Georges
15/9/2025

Il y a des scandales qui révèlent tout un système. L’affaire Legrand/Cohen est une déflagration politique et médiatique, pourtant elle n’a rien de surprenant. Le voile s’est simplement levé sur la réalité des choses. Ne sont surpris que les naïfs puisque les exemples de connivences entre médias et politiques sont légion. C’est la démonstration, brutale et limpide, de ce que Serge Halimi appelait déjà dans "Les Nouveaux chiens de garde" la fusion entre élites politiques, économiques et médiatiques au service d’un même ordre social.
Thomas Legrand / Patrick Cohen, prétendus chevaliers blancs du journalisme, jurent, la main sur le cœur, ne faire que servir « l’intérêt général ». À voir.
Certains les croyaient bardés de principes, la réalité est celles de l’entre-soi et des connivences politiques, et même de classe. Car enfin, de quoi s’agit-il ? Pas d’une conversation de comptoir, pas d’un café pris entre amis (même si Legrand voudrait nous le faire croire avec sa candeur de faux naïf), mais bien de deux journalistes du service public rendant des comptes à des élus, promettant de saboter la campagne d’une candidate, en l’occurrence celle de Madame Rachida Dati, et de favoriser l’élection d’un autre à la présidentielle de 2027, Raphaël Glucksmann pour ne pas le nommer.
La vérité crue est que cela est de la manipulation électorale, ou au moins une volonté de manipulation électorale – et sûrement pas la première, on se rappellera, par exemple leurs éditos enamourés envers le candidat Emmanuel Macron, « Jupiter », « Mozart de la finance », « révolutionnaire », etc. Il ne s’agit ni plus ni moins que de trahison du contrat moral entre service public et citoyens.
À ces critiques, la réaction de la caste médiatique a été fascinante : Mediapart crie au coup monté de l’extrême droite, Le Point se demande ingénument si « les journalistes n’auraient plus le droit d’avoir des conversations de bistrot », le HuffPost s’inquiète seulement de la « bronca opportuniste »… Tous rivalisent pour défendre les deux compères. Comme le disait déjà Serge Halimi dans Les Nouveaux chiens de garde : la presse dominante n’est jamais autant soudée que lorsqu’il s’agit de protéger ses propres privilèges.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une caste. Une bourgeoisie médiatique, bobo, européiste, atlantiste, économiquement néolibérale, mais qui aime à se donner des airs de gauche, mais seulement lorsqu’il s’agit de questions sociétales et qui a surtout l’immense pouvoir de décréter ce qui est le « Bien » et ce qui est le « Mal », sans jamais avoir à s’en justifier – du bushisme médiatique. Jean-Claude Michéa l’avait parfaitement vu : ce progressisme de façade masque mal une soumission totale au capitalisme mondialisé. Dans L’Empire du moindre mal ou Notre ennemi, le capital, il rappelle que l’alliance historique entre la gauche libérale-libertaire et le capitalisme néolibéral repose sur un accord tacite : laisser libre cours aux revendications sociétales (mariage, minorités, libertés individuelles) tout en sacralisant l’économie de marché et la libre circulation des capitaux. C’est exactement la matrice idéologique de Cohen, Legrand, Salamé et compagnie : se dire « de gauche » parce qu’on coche les cases progressistes, tout en soutenant la mondialisation et le néolibéralisme qui détruisent les classes populaires.

L'article complet est sur le portail de Fréquence Populaire Media ; c'est gratuit (il suffit de renseigner votre email) et ceux qui le veulent peuvent nous aider financièrement.
L'article sur Thomas Legrand et Patrick Cohen :

14 septembre 2025

Servir ou se servir ?

Stéphane Rozès

-14/9/2025- Défense sous forme de contre-attaque intenable. Revenons en aux faits.
Des journalistes de l’audiovisuel de service public, Thomas Legrand et Patrick Cohen, expliquent à deux responsables nationaux du PS comment, dans leurs médias, ils savonnent la planche de la candidature de Dati aux municipales de Paris et vont faire la promotion de Glucksmann à la présidentielle.
Pour mémoire, Jean-François Achilli fut licencié de France Info pour avoir échangé avec Bardella et, finalement, refusé d’être son intervieweur pour un livre.
Legrand et Cohen discréditent la profession de journaliste et participent à son image détestable de soumission idéologique et d’intérêt, d’arrogance et d’impunité.
Pire, ils affaiblissent terriblement l’audiovisuel de service public.
Pire encore, ses responsables n’ont ni la hauteur nécessaire ni le sens de l’intérêt général pour remettre les pendules à l’heure : ils couvrent les dysfonctionnements en recourant à des arguments idéologiques et non principiels.
Il est significatif de voir ceux qui font semblant de ne pas comprendre la noblesse et l’exigence du service public, en échange du confort qu’il procure aux journalistes, et ceux qui ont des principes à géométrie variable selon leurs préférences idéologiques.
Il est absolument anormal que l’audiovisuel du service public reflète à environ 75% les opinions de 25% des Français et que l’entre-soi journalistique, ne consultant ni les votes des Français, ni les études d’opinion, ne le voit pas et ne comprenne pas le problème.
Qui défendra l’audiovisuel de service public en cas d’alternance ? À partir de quels arguments solides ?
Ces responsables de l’audiovisuel du service public creusent sa tombe. Sidérant de ne pas le voir, de ne pas agir en conséquence.
(Un défenseur de l’audiovisuel du service public, ancien chroniqueur à France Inter, LCP-AN, Public Sénat et France Culture)

12 septembre 2025

INDÉCENCE DES INDIGNES

Gabriel Nerciat

-12/9/2025- On se souvient (peut-être) du scandale qu'avait suscité la parution du livre d'Emmanuel Todd sur (et contre) Charlie Hebdo à peine quelques mois après l'assassinat de sa rédaction par des sicaires islamistes affiliés à Al Qaïda.
J'ai encore dans les oreilles les accents outrés de Caroline Fourest, Philippe Val, Maurice Szafran, Joseph Macé-Scaron, Nonna Mayer, Claude Weill et autres Jean Quatremer (je ne sais plus lequel de ces grands esprits, au demeurant tous recyclés aujourd'hui dans l'apologie des crimes de guerre d'Israël, n'avait pas hésité à écrire que le livre de Todd faisait de lui un complice posthume des frères Kouachi).
À l'époque, même si j'étais très loin d'approuver la totalité de la critique de Todd (dont le pamphlet était quand même assez bien foutu et à plus d'un titre visionnaire), je trouvais que les grandes huiles de la gauche qui se veut républicaine et/ou libérale en prenaient malgré tout un peu trop à leur aise. Je crois même l'avoir écrit ici sur mon ancien compte FB.
Or, aujourd'hui, à l'exception de Macé-Scaron devenu figurant intermittent sur C-News, les mêmes ne cessent, dans les médias ou sur les réseaux sociaux, de conspuer la mémoire de Charlie Kirk en rappelant complaisamment telle ou telle de ses déclarations les plus controversées ou ses saillies les plus volontairement scandaleuses.
Tout en condamnant l'usage de la violence et le recours au meurtre politique, cela va sans dire.
Comme quoi, contrairement à ce que pensait feu Stéphane Hessel, il convient toujours de se méfier, instinctivement, des gens qui font profession de s'indigner.
On peut être à peu près sûr qu'ils protestent toujours contre les indécences et les ignominies qu'ils commettent eux-mêmes.

9 septembre 2025

Ambassade de Russie en France / Посольство России во Франции

Lettre ouverte de l’Ambassade de Russie en France à la rédaction et aux téléspectateurs de la chaîne BFMTV (9 septembre 2025)

L’Ambassade de Russie en France est indignée par la diffusion, le 7 septembre dernier, sur la chaîne BFMTV, du prétendu documentaire intitulé « Espions de Poutine, la nouvelle menace », qui n’est en réalité qu’une production diffamatoire et ouvertement anti-russe.
 
Nous sommes particulièrement préoccupés par les passages concernant l’Ambassade et d’autres institutions officielles russes en France. Les insinuations proférées sont de nature à mettre en danger la sécurité des représentations diplomatiques et de leur personnel.
 
De telles pratiques dépassent les limites de l’éthique journalistique et vont à l’encontre des principes essentiels d’une couverture responsable des affaires internationales.
 
Nous encourageons les téléspectateurs français à faire preuve de discernement et à ne pas succomber aux insinuations des auteurs de ce programme.

6 septembre 2025

Regis de Castelnau

Cohen et Legrand, comme des curés surpris au bordel


-6/9/2025- Ça alors ! Qu’est-ce qu’on apprend ? Comme des curés surpris au bordel, Patrick Cohen et Thomas Legrand viennent de se faire poisser par “L’incorrect” en train de prendre les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mener sur les ondes la campagne électorale pour la mairie de Paris. Si l’on comprend bien, ils en pincent pour Raphaël Glucksmann, vous savez l’agent américain actuellement marié à la nouvelle présentatrice du 20 heures sur le service public télévisé. Et ils vont donc continuer à défoncer Rachida Dati sa principale concurrente. Et d’ailleurs on dirait bien que ça fait un moment qu’ils l’ont mise dans leur collimateur. Dès qu’ils peuvent qu’est-ce qu’ils lui mettent !

– Mais qu’est-ce que tu racontes enfin ? Ces deux « journalistes » , comment qu’ils sont pas trop des modèles de probité que la presse internationale nous envie, eh bien ils seraient en fait des militants politiques au service d’un parti ?

Mais personne ne peut croire ça. Que Patrick Cohen ait l’air franc comme un âne qui recule ne constitue pas une preuve. Pas plus que la duplicité soit compatible avec la sottise qui s’exprime à chacune des interventions de Thomas Legrand. Celle-ci le met à l’abri des turpitudes que tu évoques. Non, non ces deux spécimens sont irréprochables comme la plupart des « journalistes » qui officient sur le service public. À l’image de l’ensemble de la presse mainstream.

– Je ne sais pas, mais j’ai un peu l’impression que tu es en train de te foutre de ma gueule. Mais tu ne devrais pas, parce qu’au-delà du nouvel étalage des turpitudes habituelles du système macrono-socialiste, qui ne peuvent surprendre personne, on est quand même en présence d’un joli scandale. Parce que les deux dévoyés en question, c’est nous qui les payons car ils officient sur le service public qu’ils dévoient Et que la dimension juridique et éventuellement judiciaire de cette histoire est quand même intéressante.

– Tu ne vas pas recommencer avec tes arguties juridiques. Tu sais très bien que l’ARCOM et les magistrats vont faire, comme d’habitude. C’est-à-dire rien.

– Tant pis je continue à taper sur le clou, peut-être qu’un jour on arrivera à l’enfoncer.

L’obligation du pluralisme dans l’audiovisuel public en France

C’est d’abord une obligation légale et constitutionnelle puisque l’art. 11 de la Déclaration de 1789, à valeur constitutionnelle et le Conseil constitutionnel considèrent le pluralisme des courants d’opinion comme une condition de la démocratie. La loi du 30 septembre 1986 (dite loi Léotard, modifiée plusieurs fois) impose aux sociétés de l’audiovisuel public de garantir « l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information ». L’Arcom veille à ce respect : il peut adresser des mises en demeure, et des sanctions. Mais surtout pour le cas qui nous occupe, les périodes électorales, l’Arcom fixe des règles précises de temps de parole et d’accès équitable des formations politiques.

Par ailleurs, les entreprises publiques de l’audiovisuel ont inscrit dans leur cahier des charges obligation d’assurer une information honnête, indépendante et pluraliste et celle d’égalité de traitement des partis politiques et des grands courants de pensée.

Quant aux journalistes du service public, et comme tous les journalistes, ils sont soumis à la Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011), qui impose véracité, impartialité, distinction claire entre faits et commentaires. Dans le service public, ces obligations sont encore plus strictes : neutralité et impartialité dans le traitement de l’information ; interdiction de manifester des opinions partisanes dans l’exercice de leur métier. Obligation de séparer clairement information et opinion : par exemple, dans un débat, un journaliste peut analyser, mais pas prendre parti. Alors certes, en tant que citoyens, ils ont la liberté d’expression mais cette liberté est encadrée par le devoir de réserve et l’image de neutralité associée au service public. Des propos militants ou partisans doivent entraîner des sanctions disciplinaires.

Chacun qui a vu Patrick Cohen et Thomas Legrand intervenir, sait bien que l’on a affaire à des militants qui piétinent leurs obligations de neutralité et l’impartialité malgré leur appartenance au service public. La vidéo dont la France entière vient de prendre connaissance démontre que leur comportement était directement lié à un engagement militant au profit d’un parti politique dans le cadre d’une campagne électorale. Tous les arguments et toutes les contorsions des intéressés et de ceux qui les soutiennent ne pourront en aucun cas masquer l’évidence du scandale professionnel.

Faire intervenir le service public dans une campagne électorale

Nous sommes dans l’année qui précède le scrutin municipal et nous venons d’apprendre que deux journalistes du service public recevaient les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mettre leurs médias au service de candidats. Non seulement cette contribution, certes occulte, est rigoureusement interdite, mais elle fait encourir l’application de sanctions pénales.

L’article L. 52-8 du code électoral est très clair : « Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués. »

L’article L. 113-1 du code électoral quant à lui : « Le fait de recevoir des dons ou avantages en violation des articles L. 52-7 et L. 52-8 est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. » Cela concerne évidemment le candidat qui reçoit les dons interdits, mais les donateurs peuvent être poursuivis sur la base de la « complicité », ce qui pourrait être le cas des quatre personnes présentes sur la vidéo.

Qui pourrait être également poursuivies pour des infractions spécifiques de financement illégal de campagne ou de financement illégal de parti politique (article 11-5 de la loi du 11 mars 1988, intégré au code électoral). Petit détail, les personnes morales pourraient également faire l’objet de poursuites (coucou France Info).

Jean-François Achilli, journaliste sur le service public avait envisagé de réaliser un livre d’entretiens avec Jordan Bardella, projet qui n’avait jamais été suivi d’effet. Pour cette intention Achilli a été prestement foutu dehors.

Les exploits de nos duettistes sont d’une autre gravité et peuvent être assortis de sanctions pénales. Ils devraient normalement prendre la porte.

Malheureusement dans la république bananière qu’est devenue la France, c’est même pas en rêve.

Olivier Delorme

-6/9/2025- Jean-François Achilli se fait virer comme un malpropre de France Info pour un projet, jamais engagé, de livre d'entretien avec Bardella.
Les officiers supérieurs de la Propagandastaffel Cohen et Legrand, qui déversent depuis des lustres leur partialité assaisonnée de moraline sur l'éthique du journalisme, dénoncent anathémisent, insultent tout ce qui ne bave pas comme eux, se font prendre les paluches plongées jusqu'au coude dans le pot de miel, en conciliabule avec deux hiérarques socialopes, pour savoir comment dézinguer Dati (que je n'aime pas, mais ce n'est pas le problème) et vendre la boîte de lessive euro-otanienne Glücksman... dont la rombière fait désormais le 20h de France 2.
C'est ce qu'on appelle le Service Public payé par nos impôts !
Schadenfreude, même si je ne me fais aucune illusion : ces deux professeurs de déontologie poursuivront leur carrière dans la fosse à purin médiatique où ils s'ébattent avec leurs semblables comme si de rien n'était. Et gare au prochain fasciste qu'ils pourront clouer au pilori !

3 septembre 2025

Yann Bizien

-2/9/2025- Voici une campagne de publicité (payée par nos impôts) pour promouvoir la nouvelle présentatrice (payée par nos impôts) du JT d'une chaîne publique (payée par nos impôts) que des millions de contribuables, asphyxiés par l'impôt, ne regardent plus.
Il y a partout des économies à faire, François Bayrou.
Mettons un terme à ce régime macroniste qui étouffe les contribuables et qui les prend pour des imbéciles

29 août 2025

Romain Vignest

-28/8/2025- Les médias de grand chemin français sont la propriété de quelques oligarques (Arnault, Niel, Drahi, Křetínský, Bolloré…).
Ils sont subventionnés par le gouvernement français (lui-même à la solde desdits), mais aussi par l’USAID (faux-nez de la CIA), et par quelques fondations philanthropiques, notamment la Gates foundation.
Ils sont épaulés par des agences de « fact-checking » formées et financées par des ONG américaines telles que la Gates Foundation, l’Open Society de Soros père et fils, la National Endowment for Democracy (notoirement contrôlée par la CIA), Luminate (appartenant au réseau du milliardaire Pierre Omidyar et dirigée par un ancien de CNN et de la Banque mondiale) etc., ainsi que par le Département d'État, en vertu du programme International Fact-Checking Network. À noter que ces ONG étant intimement liées au Parti démocrate, elles bénéficiaient elles-mêmes des subsides de l’USAID.
À propos de l’USAID rappelons qu'elle a injecté près d’un demi-milliard de dollars (472,6 millions $) dans l’ONG Internews Network (IN). Une organisation qui a collaboré avec 4 291 médias, produit 4 799 heures de diffusion en un an touchant jusqu’à 778 millions de personnes, et a “formé” plus de 9 000 journalistes (chiffres 2023). Il est à rappeler que IN a également soutenu la censure des réseaux sociaux.
On sait depuis plusieurs mois que l’AFP, source commune, et frelatée, de tous les médias français, bénéficiait du soutien de l’USAID. Il est bon de le rappeler.

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14 août 2025

Eber Haddad

-14/8/2025- Je suis bien content d’avoir résilié mon abonnement au « Point » il y a quelques mois. Violent coup de barre macroniste, à gauche et anti-américain. J’aurai ainsi résilié tous mes abonnements avec la presse francophone qui génère de la propagande au lieu d’informer. Quant à l’audiovisuel avec ses généraux de plateaux totalement dépassés et ses analystes qui ne voient la situation qu’à travers le prisme de leur haine pathologique de Trump et des États-Unis, ce n’est guère mieux. La médiocrité a vaincu.
En France et dans les pays francophones, Belgique particulièrement, on n’est plus informés du tout. La réalité est déformée et biaisée, la désinformation de rigueur et les mensonges par omissions systématiques. Quant au parti pris automatique ça ne vaut même pas la coup d’en parler. C’est probablement pour ça que toute la presse est subventionnée par le gouvernement en France afin de contrôler la manière de penser et le manque d’éthique des soi-disant journalistes.

26 juillet 2025

Kuzmanovic Georges

Propagande sur papier glacé

Deux ans avant les élections, le système nous présente son candidat pour les présidentielles.
Ici c'est Paris Match en service commandé : Salamé en sainte pour annoncer Glucksmann, son compagnon, comme sauveur.
L’édito est dégoulinant, les photos suintent l’entre-soi : tout est prêt pour vendre le packaging gagnant de la bourgeoisie morale et de "bien".
Mais qui peut encore croire à cette mascarade ? La presse people, ce n’est plus du divertissement : c’est la salle d’attente des futurs lauriers du pouvoir. Deux ans avant l’élection, on nous désigne déjà le couple présidentiel idéal – choisi, validé, marketé. Un storytelling de palace pour une démocratie de façade.
Glucksmann, produit tiède de la gauche mondaine, atlantiste, social-libéral, européiste, propulsé par le mécénat médiatique ; Salamé, omniprésente, omnisciente, omnibénie par le système – l’une met les mots, l’autre met le décor. Et Paris Match déroule le tapis rouge, façon agence de presse de l’Élysée parallèle. Pour que rien ne change.
Ce n’est plus une République, c’est une série Netflix mal écrite. Les électeurs ? Des figurants. Les journalistes ? Des communicants. Et les urnes ? Un détail du scénario pour plus "d'authenticité" démocratique.
Mais on fera dérailler ce scénario.

22 juillet 2025

Stéphane Rozès
22/7/2025

« Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 1940, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. [...]
En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit « Le Figaro », et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit « Le Monde ». Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m'entendez ! Le jour où « Le Figaro » et « l'Immonde » me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale ! »
(Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte dans « C'était de Gaulle »)

2 juillet 2025

QUELQUES ASTUCES MANIPULATOIRES

Jean-Claude Delhez

-2/7/2025- Toute lutte se gagne, d'une manière ou d'une autre, dans les cerveaux, là où se loge la volonté des individus. Là se joue la guerre pour le contrôle des esprits ; contrôle des esprits qui entraîne l'adhésion du peuple au pouvoir et à sa politique. Dans ce qui pourrait être le petit guide pratique de la propagande médiatique occidentale, voici quelques méthodes expliquées par l'exemple.
La réalité est complexe. Pour bien la faire comprendre au public, il faut la réduire à l'un ou l'autre élément simple. Cela sera d'autant plus parlant que la chose s'incarnera dans une personne, un être humain, dont le visage sera bien reconnaissable et suscitera d'emblée un sentiment puissant. Une collectivité, une notion théorique, des liens de causalité, c'est complexe, et ça n'a pas de visage. D'où l'intérêt de la personnification. Elle renforcera le message de diabolisation ou de dédiabolisation, selon ce que le média entend diffuser.
Prenons le cas du personnage de la photo de gauche. Quand il est question de son pays, les médias pourraient citer ledit pays, sa population, le parlement, le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères. En général, ils optent pour le président. En sorte de lui faire porter toute la responsabilité du message qu'ils diffusent. C'est l'équivalent de la tête de gondole des supermarchés. Cet homme, ils pourraient l'appeler le président russe ou Vladimir Poutine. Ils préfèrent dire Poutine. A la manière de la méthode pavlovienne, à force de répétitions, ils provoquent dans l'esprit de leurs auditeurs, à la seule écoute de ces seuls syllabes, le dégoût ou la haine. Preuve de l'efficacité de la manip : chacun dit rarement « La Russie » ou « Les Russes », mais plutôt « Poutine ».
Prenons le cas du personnage sur la photo de droite. Quand il est question de son pays, pour un motif militaire comme le précédent, en général, on ne le cite pas. Les médias disent Israël ou l'armée israélienne. Comme s'il n'y avait pas de lien entre eux. Ils ont même coutume d'employer la tournure passive : Gaza a été bombardée ; ou la tournure impersonnelle : On a tiré sur des civils. Dès lors, l'auteur n'est pas identifié, la responsabilité se dilue, disparaît. C'est le destin, la fatalité, la faute à pas de chance. Conclusion de celui qui entend ce discours : on ne peut rien y faire. C'est tout juste si on n'en arrive pas à : C'est Dieu qui l'a voulu. Alors que la conclusion est toute différente pour le premier cas, pour le personnage sur la photo de gauche. Elle donne le ressenti suivant : il faut tuer ce salaud.
A titre de comparaison factuelle, vous noterez que le second personnage porte la responsabilité de 50 à 100 civils tués volontairement chaque jour, alors qu'il s'agit de 2 ou 3 civils de temps à autre pour le premier ; et encore, pour le premier, ne fait-on jamais mention des victimes civiles de son propre pays. Ce qui donne une sorte de barème médiatique de la mort : il y a les morts qui n'existent pas, les morts de peu de valeur et les morts dramatiques. Une étude statistique intéressante consisterait à comparer l'espace médiatique accordé à une victime civile selon qu'elle meurt à Kiev ou à Gaza (pour ne rien dire de Téhéran ou d'une quelconque bourgade russe).
Quittons les hommes pour les moyens. Voyons la nationalité des armes. La Russie est l'un des rares pays à produire la quasi totalité de son arsenal. Malgré tout, la Russie s'est trouvé, à un moment donné, un appoint du côté de l'Iran et de la Corée. Vous ne pouvez manquer d'en avoir entendu parler, tant les médias ont tartiné sur le sujet, avec l'habituelle connotation péjorative. C'est le diable qui emploie les armes du diable. Cette gloutonnerie médiatique pour la nationalité des armes disparaît totalement dès qu'on change de pays. A l'inverse de la Russie, Israël ne produit qu'une minorité de son armement. Il y aurait donc matière à s'intéresser à l'origine de ces armes. Et pourtant, les médias ne veulent pas le savoir. Alors qu'il leur serait très facile de le faire puisque les livraisons d'armes partent de chez eux, de leur camp (Rheinmetall, Fabrique Nationale, etc.). Mais ce n'est pas de ça dont il faut parler. Il faut nourrir le cerveau du citoyen des munitions russes venues d'Iran ou de Corée, avec la connotation péjorative qui convient, tout en évitant surtout qu'il fasse le lien entre les civils qui tombent à Gaza et les contrats d'armement signés par les USA (surtout) ou l'Europe.
Je vous laisse sur une question philosophique : la balle de calibre 5,56mm OTAN est-elle plus démocratique que la balle de Kalachnikov ?

1 juillet 2025

ACHETER LES MÉDIAS, GAGNER L'ÉLECTION, S'ENRICHIR

Jean-Claude Delhez

-1/7/2025- Une idée qui traîne veut que la presse soit au service du pouvoir politique. Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ? À savoir que le pouvoir politique est au service des patrons de presse, c'est-à-dire de la haute bourgeoisie, de la minorité la plus riche de la société.
Posons deux faits avérés. Les inégalités de richesse ne cessent de se creuser depuis plusieurs décennies. Une infime minorité de la population détient une part notable des richesses. Une part qui ne cesse de croître. De l'intérêt de se demander quels sont les mécanismes qui conduisent à ces inégalités. Second fait avéré : un média, ce n'est pas forcément rentable. Les tirages de la presse écrite ne cessent de diminuer. Même un média audiovisuel ne gagne pas forcément de l'argent.
Partant de là, ébauchons la logique suivante. Des milliardaires achètent régulièrement des titres de presse, des télévisions, des sociétés d'édition, et constituent de puissants groupes médiatiques. Ces milliardaires entretiennent des relations de proximité avec la classe politique : avec un parti, avec des candidats, avec des élus... Ils utilisent leurs médias pour favoriser la classe politique qui leur est proche. Certains le font ostensiblement, d'autres de façon plus hypocrite, plus sournoise. Une fois cette classe politique au pouvoir, elle adopte des lois qui favorisent les plus riches. La boucle est bouclée. C'est le retour sur investissement des milliardaires, du 1% le plus riche, qui devient encore plus riche.
Faire élire un candidat demande de construire tout un univers mental à implanter parmi la population. Le recours à l'ennemi qui suscite l'angoisse est fréquent : un coup c'est l'étranger (les Russes, les Chinois...), un coup c'est l'ennemi de l'intérieur (l'extrême-droite, l'extrême-gauche, les immigrés, les chômeurs...). Et, face à cette menace, roulement de tambour : voici le nouveau champion vanté par les médias, tout neuf, tout propre, le politicien qu'il vous faut, celui qui, tel le robot ménager, répondra à tous vos besoins.
Les exemples sont légion. Berlusconi fut l'un des précurseurs, à la fin du siècle dernier. Il a poussé la logique à son terme en devenant lui-même le produit de ses télévisions, le politicien soutenu par ses médias. Avec le temps, on en arrive à ce que les médias fassent élire, par une majorité de citoyens modestes, ou de la classe moyenne, des représentants appartenant à la minorité la plus riche. Un Friedrich Merz, un Donald Trump, un Rishi Sunak sont des millionnaires. L'actuel gouvernement français est lui aussi riche en millionnaires. C'est ce qu'on nommait par le passé la ploutocratie, c'est-à-dire le pouvoir politique aux mains des plus riches. Plus besoin de les convaincre de voter des lois favorisant la haute bourgeoisie puisqu'ils en font eux-même partie.
Il faut bien comprendre que si les inégalités augmentent sans cesse depuis plusieurs décennies, c'est qu'il y a une raison à cela. C'est qu'il existe des mécanismes qui le permettent. Et ces mécanismes passent par la loi (favoriser les gros propriétaires fonciers, les héritiers, les actionnaires, l'évasion fiscale, etc.). De l'intérêt, pour qui veut en tirer profit, de contrôler les politiciens. Et donc, au préalable, de les faire élire grâce à l'action des médias. Pendant ce temps, on détourne l'attention du peuple en créant des ennemis qui lui font peur. Ce qui permet de faire disparaître des esprits les clivages de classes sociales, les rapports de domination économique, les causes socioéconomiques des problèmes qui touchent la société. Ainsi, celui qui est la victime de ces inégalités se retrouve à élire celui qui est à l'origine de son problème.