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Affichage des articles dont le libellé est MÉDIAS / JOURNALISME DE CONNIVENCE. Afficher tous les articles
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22 mai 2025

Stéphane Arguillère

-22/5/2025- Il faut surtout reconnaître qu'il y a un profond changement de nature du journalisme depuis au moins un quart de siècle, à telle enseigne qu'il serait plus sain d'inventer un nouveau terme que de garder l'ancien, les deux professions, l'ancienne et la nouvelle, n'ayant pas grand-chose en commun. Le néo ou post-journalisme a pour objet la construction de récits plausibles conformes aux orientations dominantes communes des pouvoirs en place, avec une petite marge de liberté pour la petite part non commune, enfin pour ce qui singularise certaines micro-factions au sein des pouvoirs en place. Ce post-journalisme a également pour vocation de récuser (plutôt discréditer que réfuter) les autres récits plus ou moins également plausibles mais déviant trop du récit souhaité. Le tout dans un climat caractérisé par une perte d'audience créant une situation de profonde dépendance financière (subventions, etc.) à l'égard de ces pouvoirs ainsi qu'un ajustement aux attentes du public résiduel vieillissant, craintivement attaché à un narratif suranné et ne correspondant plus en rien aux faits actuels, mais qui a besoin d'être bercé dans des illusions rassurantes (tout en restant disponible aux campagnes de terreur type COVID où ils sont appelés à jouer le rôle de délateurs, de demandeurs d'un pouvoir plus répressif, etc.). Je ne sais pas s'il faut attacher au grand âge de pas mal des derniers usagers de la presse l'absence de tout scrupule à l'égard de la contradiction – raconter une chose un jour, le contraire le lendemain, ou la présenter un jour comme centrale, l'oublier le lendemain – mais tout l'ensemble sue la sénilité et ne se comprend plus que comme le stade terminal d'une sorte d'escroquerie à la subvention.
Et c'est bien dommage, parce que, chacun n'ayant pas le temps de tout vérifier soi-même, on aimerait quand même être informés par des gens sérieux.

19 mai 2025

BIENVENUE DANS « FAHRENHEIT 451 »

Jean-Claude Delhez

-19/5/2025- Cette capture d'écran circule en ce moment. Elle montre un instant de télévision. On y apprend au téléspectateur comment reconnaître les espions russes autour de lui. C'est ainsi qu'on découvre que les personnes solitaires ou socialement marginalisées sont susceptibles de cacher des espions russes. La chaîne qui diffuse cela est LCI, filiale de TF1, qui appartient au groupe Bouygues.
Certains connaissent ce film de François Truffaut, « Fahrenheit 451 ». Il date de 1966 et il est interprété par l'Autrichien Oskar Werner et la Britannique Julie Christie. C'est l'adaptation d'une nouvelle de l'écrivain américain Ray Bradbury (1953).
L'oeuvre décrit une société imaginaire, construite sur le contrôle du savoir. Il n'existe qu'un canal d'information : une chaîne de télévision. Ses programmes récompensent ceux qui adoptent la pensée présentée comme dominante. Dans cette société, le livre n'existe pas. Ou du moins est-il interdit. Et le rôle des pompiers est inversé ; ils ont pour mission de trouver et brûler les livres qui seraient cachés chez des habitants. Ces habitants-là, une fois démasqués, sont considérés comme des déviants, des anti-sociaux à rééduquer. C'est non seulement le système qui le pense, mais aussi le reste de la population, celle qui ne lit pas et se contente d'une télévision décérébrante. Au point que l'épouse du personnage principal ira elle-même le dénoncer aux autorités. Les déviants prennent le maquis pour échapper au pouvoir. Là, ils apprennent des livres par cœur pour s'assurer que, même brûlés, leur contenu se perpétuera. Le titre de l'oeuvre renvoie à cette destruction : le livre se consume à une température de 451 degrés sur l'échelle de Fahrenheit.
Ce qui me frappe dans la situation actuelle, c'est cette connivence, parmi la quasi totalité des médias dits mainstream, pour diffuser un discours monolithique là où il y a des enjeux de pouvoir. C'est flagrant dans la couverture de l'affaire ukrainienne. Pour en arriver à ce discours uniforme, il leur faut écarter toute source contradictoire, toute approche normalement critique du sujet, et adopter la formulation ad hoc afin de bien faire passer le message convenu à leur public. Et celui qui n'avalerait pas le discours qui lui est servi est stigmatisé. Si c'est une personnalité publique, elle est exclue, autant que possible, des endroits où elle pourrait s'exprimer. Si c'est un citoyen lambda, on entache sa réputation, on lui attribue des liens infamants ou un esprit dérangé. Au point que son entourage pourrait être amené à s'en méfier, s'en éloigner. Ce que LCI nomme les solitaires et les socialement marginalisés (susceptibles de cacher des espions russes...). Ces déviants, comme dans Fahrenheit, se retrouvent pour échanger dans une sorte de société parallèle, qui est invisibilisée par les médias mainstream ; ainsi ces médias maintiennent-ils l'illusion de la vérité unique qui est la leur, et confortent-ils leur public dans la conviction qu'il est du bon côté de la morale, qu'il a bien appris sa leçon.

14 mai 2025

LES JOURNALISTES DE FRANCE 3 SE REBELLENT

Jean-Claude Delhez

-14/5/2025- Après les militaires il y a peu, voici les journalistes français qui mettent en cause le pouvoir. La Société des journalises de France 3 vient de publier un communiqué intitulé « Journalistes, reprenez la parole ! ». Il commence comme ceci : « Chez France Télévisions, en particulier à la rédaction nationale, la très grande majorité des journalistes a appris à se taire. Le plus souvent par crainte. Crainte de se faire mal voir en exprimant un désaccord. » Plus loin, il poursuit : « Nous revendiquons la liberté de débattre et d'interroger systématiquement. Ce débat qui n'existe plus à la rédaction nationale de France Télévisions ».
Le communiqué cite plusieurs cas précis de politique intérieure. Il demande si le silence au sujet de la réforme de l'audiovisuel public a pour but de ne pas déplaire à la ministre Dati ou à la présidente Ernotte. En politique internationale, il pointe la différence de traitement entre le conflit en Ukraine et celui à Gaza.
Sachant que la réaction des généraux avait conduit Macron à en envoyer deux à la retraite anticipée, la question qui se pose désormais est la suivante : quels journalistes de France 3 finiront aux chiens écrasés ou réduits à pointer au chômage ?

1 mai 2025

Vincent Verschoore
Ze Rhubarbe Blog
30/4/2025

Témoignage d'une journaliste d'investigation sur la mort du journalisme, au profit de la propagande, avec le Covid pour exemple

"Maintenant que même l'OMS a cessé de nous harceler avec son hit-parade insensé de tests positifs, une conclusion s'impose : ces trois ans de crise incarnent le requiem du journalisme. De sa mission de raconter une histoire après l'avoir vérifiée. De son devoir de comparer différentes sources. De son impératif de poser des questions dérangeantes à ceux qui gouvernent et à ceux qui profitent de la crise.
Le journalisme était le chien de garde de la démocratie. Il s’est transformé en caniche de salon – ou en chien-chien, comme l'a écrit Martina Pastorelli. Finie la curiosité pour l'ombre; disparue la nécessité de garder un esprit critique ; oubliée la mission de se tenir aux côtés de ceux qui ont moins de pouvoir. Les piliers de la profession ont été remplacés par des statistiques dénuées de contexte, des graphiques à lignes rouges anxiogènes et des phénomènes déroutants comme l'invention des «télévirologues»."

Rien de surprenant pour ceux qui, comme l'auteure Serena Tinari, suivent ces dossiers mais c'est effectivement une catastrophe pour la démocratie et le libre arbitre, qui tous deux dépendent de l'accès à une information véritable.
Une situation de domination par la désinformation que recherche la mouvance techno-totalitaire, en l'occurrence incarnée par les covidistes.

Article complet ici (cliquer sur l'image) 

9 mars 2025

CONSTRUIS TOI-MÊME TA PROPAGANDE

Jean-Claude Delhez

- 8/3/2025 - Tu es journaliste en herbe et tu veux réussir dans la vie ? Le pouvoir a besoin de toi ! Il va te falloir présenter une information en sorte que ton public comprenne bien qui sont les bons et qui sont les mauvais, indépendamment de la réalité. Cette compréhension doit être telle qu'elle te motive ensuite à accepter les politiques menées par le pouvoir et qu'elle évoque en toi une image positive de ce pouvoir, en sorte de le conforter là où il est.
Exemple : un bombardement dans l'est de l'Europe. Des bombardements, il y en a tout le temps. Le front fait 1.000 km, il est truffé d'artillerie, ça tombe comme à Gravelotte. Ce n'est pourtant pas le bon endroit à choisir. Là ce sont des militaires qui combattent, on s'attend à ce qu'ils soient bombardés. Il faut attendrir le public et l'indigner. C'est de victimes civiles dont tu as besoin. Alors, bien sûr, c'est infiniment plus rare que les victimes militaires. Mais il y en a quand même. Des projectiles tombent sur les villes de l'arrière ; c'est là qu'il faut aller. Pourquoi des projectiles sur les villes ? Parce qu'il y a des casernes, des arsenaux, des postes de commandement, des usines d'armement, des infrastructures en tous genres. Mais ça, il ne faut pas en parler. Il ne faut parler que des victimes civiles. Car, dans un bombardement, il arrive qu'un projectile rate sa cible, que la DCA le dévie ou qu'un tir de DCA retombe sur sa propre population. Mais ça, il ne faut pas le dire non plus. Il faut affirmer que l'ennemi cible volontairement les populations civiles. L'ennemi est un barbare, sinon ce ne serait pas l'ennemi.
Et là, il y a matière à faire un beau reportage avec un immeuble résidentiel qui brûle, des pompiers qui s'acharnent à l'éteindre, et des victimes. Il est toujours bien de recueillir le témoignage d'une femme en pleurs. Voilà qui dit bien au public qui sont les agresseurs et qui sont les victimes ; et voilà qui parle à l'émotion, provoque de l'empathie pour la victime et de l'indignation ou de la haine vis-à-vis de l'agresseur.
Attention, jeune scribouillard, ce reportage est à faire du côté de nos alliés. Car il tombe aussi des projectiles sur les villes de l'ennemi. Il y a aussi des victimes civiles. Il y a aussi des femmes qui pleurent. Ne te trompe pas de côté. Ceux-là, il ne faut surtout pas les montrer, sinon tu vas foutre tout en l'air. Les victimes doivent toujours être dans le camp des bons, et les agresseurs dans le camp des mauvais. Ne va pas éveiller le doute dans l'esprit de ton public, malheureux, tu vas ruiner ta carrière, tu finiras affecté à la rubrique des chiens écrasés dans un journal de province.
Pour te faire une idée pratique de ta mission, tu trouveras des exemples sur Euronews, dans la série des bombardements, à peu près chaque semaine depuis trois ans.
Le mois prochain, 2e leçon (un peu plus compliquée) : à partir d'un communiqué officiel de 30 lignes diffusé par l'ennemi, comment le ramener à 4 lignes, en découpant et recollant des morceaux dans un ordre choisi en sorte de lui faire dire ce que l'on souhaite.
Et surtout, surtout, ne pas oublier la consigne de base : Qui n'est pas avec nous est contre nous. Toute critique est forcément la propagande de l'ennemi. Son auteur est donc un ennemi de l'intérieur. Et comme l'ennemi de l'extérieur, c'est un barbare, un assassin de vieilles dames en pleurs. Ceux qui l'écoutent en sont complices Honte sur eux ! Maintenant, répète après moi : Il n'y a qu'un pouvoir, un chef, une pensée... ; un pouvoir, un chef, une pensée... »
(NB : Le texte d'illustration, ci-dessous, est d'Arno Klarsfeld, fils des chasseurs de nazis Serge et Beate Klarsfeld, et il s'adresse à une chaîne de télévision française qui peut être, au choix, LCI, Arte ou France 5, tant les menteurs sont légions dans les médias hexagonaux).

6 mars 2025

Nicolas Dupont-Aignan

Liberté de la presse en Macronie : 8 journaux, 8 unes identiques. Tous bien alignés derrière le chef. À ce niveau-là, même en Corée du Nord, ils sont jaloux…

5 mars 2025

Mystérieux censeur chez France « Culture »

Jean-Pierre Luminet

- 5/3/2025 - Chaque jour, une fois, parfois deux, la radio d’État fait sur son fil Facebook de « l’antitrumpisme primaire » bien dans l’air du temps dans notre Europe avachie et manipulée.
Ainsi le 1er mars c’était : « Un mois après son arrivée au pouvoir, Trump s’en est déjà pris aux immigrés, aux personnes trans, aux fonctionnaires, aux chercheurs… »
Ce à quoi je poste ce commentaire laconique :
« Le lavage de cerveau permanent organisé par France Culture est hallucinant. »
Je récolte 59 approbations et 8 grrr.
Un dénommé Jean Sarrat m’écrit : « Vous n’avez peut-être pas bien compris le message des textes proposés par France Culture ... L’important est de réfléchir ... Je pense donc je suis ... Allez, courage ! »
Ce à quoi je lui réponds « C’est ça, vous allez m’apprendre à penser. Renseignez-vous un peu avant d’écrire des âneries. En tout état de cause, si votre propre pensée est calquée sur celle de France Culture, personne ne peut plus rien pour vous ».
Une heure après, ma réponse est supprimée. Pas grave, de toute façon je n’aurais pas dû perdre mon temps à répondre à qui semble être un imbécile de première.
Un autre commentateur m’écrit, cette fois de façon plus ou moins légitime (à part l’emploi caricatural du dernier mot, signe d’un début de contamination médiamnique): « Vous pouvez développer ? Où sont vos arguments ? Des exemples ? On croirait entendre un complotiste... »
Je fais donc l’effort de lui répondre la chose suivante :
« Bien, puisque vous ne le voyez pas par vous-même, je vais vous aider. La présentation n'est pas fausse, elle est volontairement biaisée, ce qui est plus pervers.
• Trump s'en prend aux immigrés – il aurait fallu ajouter "entrés illégalement sur le territoire étasunien" ; on pourrait peut-être s'en inspirer pour ne pas continuer à transformer la France en pays du tiers-monde islamisé ?
• Il s'en prend aux personnes trans ? Non, il rappelle d'abord le b.a.-ba de la biologie, à savoir qu'il n'existe que deux genres, le masculin et le féminin, et que par conséquent il s'agit de ne pas transformer ce qui ne concerne qu'une ultra-minorité de personnes mal dans leur peau en règle sociétale ; il s'agit surtout de mettre un terme à l'ignoble exploitation financière par des médecins et chirurgiens corrompus du désarroi et des interrogations d'adolescents à une époque cruciale de leur vie, désarroi qui, dans 99,9% des cas et sans abomination chimique ou chirurgicale, se résout de façon naturelle.
• Il s'en prend aux fonctionnaires ? ... Ceux de l'État profond du parti nommé démocrate, ceux de la CIA et du FBI qui cachent leurs coups tordus depuis des décennies, ceux qui s'acharnent sur les Assange et autres Snowden qui veulent dévoiler leurs exactions, ceux qui ont financé les révoltes et l'instabilité partout dans le monde via l'USAID.
• Il s'en prend aux chercheurs ? Tiens, moi-même chercheur, je devrais être au moins sur ce point outré que l'on ose s'en prendre à la liberté de chercher et de penser ... Mais les chercheurs en question ici sont ceux qui sont stipendiés par l'industrie pharmaceutique et qui ont contribué à l'immense tromperie covidiste et vaccinale. Et tiens, dans notre bon pays macroniste, on ne s'en est pas pris aux chercheurs qui, justement, ne l'étaient pas, stipendiés ? J'arrête là, c’est perte de temps d'essayer d'ouvrir les yeux de ceux qui ne VEULENT pas voir. Bonne journée. »
Quelques heures plus tard, m’attendant à récolter quelques grrr de plus, je constate que ma réponse a disparu. Je décide de la remettre, cette fois non pas en réponse à un commentaire particulier, mais dans le fil général, en précisant « Intéressant de constater que ma réponse à la question "Qu'est ce qui est faux dans cette présentation ?" que sieur XX m'a posée suite à mon premier commentaire, a été purement et simplement éliminée, tant elle a dû déplaire. Je la remets ci-dessous, on va voir si elle survit à la vindicte. »
Eh bien elle n’a pas survécu. De nouveau éliminée sans autre forme de procès. Il y a deux ans j’avais déjà été censuré lors d’un entretien télévisé sur Arte lorsque, suite à une question que l’on me posait sur l’état du monde, j’avais sidéré les journalistes de plateau aux ordres en ironisant sur le « camp du bien ».
France « Culture » poursuit sans sourciller son entreprise de démolition trumpiste totalement partiale.
Le 2 mars : « Une démonstration de force brutale, un langage de domination. Trump et Vance n'ont pas cherché à négocier avec Zelensky, mais à l'écraser. Ils imposent un rapport de force sans compromis, où seule la puissance et les intérêts économiques américains semblent compter. »
Le 3 mars : « L’administration Trump redéfinit ce qu’il est "acceptable" de savoir… en supprimant tout ce qui dérange. Quand la recherche devient une cible politique, c’est la vérité qui vacille. »
Le 4 mars il y en a deux :
‘Tocqueville l’avait-il pressenti ? "Ce qui me répugne le plus en Amérique, ce n'est pas l'extrême liberté qui y règne, c’est le peu de garantie qu’on y trouve contre la tyrannie." Deux siècles plus tard, la démocratie vacille ».
et
« Donald Trump a brutalement suspendu l'aide militaire à l'Ukraine, cherchant à imposer un cessez-le-feu à Volodymyr Zelensky. Un revirement qui rapproche les États-Unis de la Russie, impensable il y a encore quelques années. »
En réalité ce qui était « impensable il y a encore quelques années », c’est que France Culture, alors chaîne d’idées intègres (où j’ai d’ailleurs maintes fois été invité à exprimer ma « non pensée ») allait devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une chaîne de propagande aux intervenants caricaturaux, martelant un bourrage de crâne du type « nous sommes le camp du bien, les autres sont des nazis ». Rejoignant ainsi les merdias serviles et obéissants que sont les RTL, BFMTV, LCI, France Infox, RTBF et tant d'autres, pour ne pas dire tous, chez qui les « fake-news » et autres informations biaisées sont omniprésentes.
Sur le Net, on a au moins le choix de s'informer à partir de sources différentes. Certes il faut chercher, trier, déceler la désinformation évidemment aussi présente ici et là. Mais à la fin, avec du travail et si l’on est équipé de quelques moyens intellectuels d’analyse et de synthèse, on peut se faire une opinion un peu plus équilibrée de ce qui se passe réellement dans le monde. Et qu’un idiot utile ne me sorte pas le coup usé jusqu'à la corde du « biais de confirmation ».

2 mars 2025

Kuzmanovic Georges

Adieu Marianne !

- 2/3/2025 - 18 journalistes, dont les figures les plus importantes, quittent l'hebdomadaire qui aura été pendant des années le vaisseau amiral de la gauche républicaine et souverainiste – c'est un déchirement.
Mais c'est ainsi, Daniel Kretinsky qui possède le média et Denis Olivennes, exécuteur de ses basses œuvres, veulent une autre ligne éditoriale : européiste, globaliste, néolibérale, néocons même et surtout bien obséquieuse envers Emmanuel Macron qui ne supporte pas la liberté de ton à son encontre.
Marianne devient conforme à une politique et une Union européenne pourtant en déroute.
Sic transit gloria mundi.
Ève Szeftel qui incarne le nouveau projet éditorial, marque avec l'interview de Bruno Tertrais et son éditorial la nouvelle ligne géopolitique du journal : alors que le monde change, Marianne plonge dans le néoconservatisme le plus rance. (...).

1 mars 2025

Idriss J. Aberkane

Donc c'est la fin de la guerre en Ukraine...

vidéo de 38min ↴

19 février 2025

Stéphane Rozès
19/2/2025

La décision du Conseil d’État de fermer C8 est une décision partisane

C8 est la première chaîne de la TNT. C’est ce que l’on appelle une chaîne populaire.
Personnellement, je ne regardais guère C8 et n’ai pas de sympathie pour Cyril Hanouna. Par ailleurs, je n’ai pas été invité sur CNews, également du groupe Bolloré, depuis des années.
Mais une chose importe plus que tout au monde : c’est la liberté d’expression.
C8 peut être sanctionnée pour des manquements, mais fermer C8, comme le font les régimes autoritaires et les dictatures, cela n’est pas possible.
Dans la vie de la Cité, seuls les principes doivent prévaloir, a fortiori dans les démocraties libérales. Le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel en sont les garants.
Le Conseil d’État a fait ici preuve de partialité idéologique, d’autant qu’il n’a pas eu, ainsi que l’ARCOM, la même sévérité à l’égard des manquements à l’impartialité de l’audiovisuel de service public.
Cette décision est un précédent dangereux. Il faut le dire. Ceux qui ne le feront pas ne seront guère crédibles quand ils parleront de liberté d’expression.
Les principes de la République et de la démocratie ne sont pas à géométrie variable. Ils se défendent intégralement.

USAID gelé : panique institutionnelle et médiatique totale

H16

- 19/2/2025 - Donald Trump et Elon Musk sont vraiment des gros vilains : en gelant aussi subitement la distribution des fonds d’USAID, ils vont – c’est certain – tuer des millions de gens. Et, ô surprise, ils mettent à la rue des douzaines d’ONG et de journalistes. Que c’est étonnant !


On s’en souvient, il y a quelques jours, on découvrait au travers des travaux menés actuellement par le Department Of Government Efficiency (DOGE) que l’USAID servait essentiellement à rediriger des sommes colossales du contribuable américain (on parle d’une centaine de milliards de dollars chaque année !) vers différentes organisations dont l’aspect « développement et aide internationale » semble à l’analyse de plus en plus accessoire.

Or, dans ces organisations pas si « non gouvernementales » que cela, on découvre que les fonds d’USAID – et, en parallèle, du Department of Defense, DoD – arrosaient (généreusement) la plupart des associations de presse, des organismes de formation de journalistes ou d’aide à la presse sur différentes zones chaudes. Associated Press, Reuters ont ainsi reçu de larges sommes du contribuable américain et pour des programmes dont la finalité ne fait aucun doute : Reuters a par exemple reçu directement de l’argent de la part du Pentagone pour des programmes de « tromperie sociale à grande échelle » (« large scale social deception »). L’Agence France-Presse (AFP) n’est évidemment pas en reste :


Un autre exemple, celui de l’ICFJ (International Center For Journalist) a été commenté sur les réseaux sociaux : de nombreuses donations de la part d’USAID ont ainsi largement abondé aux finances de ce qui aurait dû être une organisation non gouvernementale indépendante, et qui s’avère donc à y regarder de plus près être une organisation gouvernementale très dépendante de l’aide américaine.

Il va de soi qu’une fois ce fait connu, les tweets relatifs à USAID et l’ICFJ ont rapidement été effacés. On en retrouve d’intéressantes traces dans les caches de Google…


En France, cela se traduit par des fonds voyageant donc depuis l’Oncle Sam jusqu’à l’IJNet qui affiche son affiliation avec l’ICFJ. Les uns aident les autres qui aident les premiers en retour dans un délicieux ballet d’argent passant de poches en poches, rendant (à dessein) l’ensemble à peu près impossible à suivre.


De fil en aiguille, on comprend que l’ensemble de la caste médiatique occidentale est tenue, de près ou de loin, par cette cataracte de fonds américains qui se déversaient régulièrement, d’année en année et dont le bon versement était (commodément) conditionné à une certaine attitude et certaines opinions, progressivement de moins en moins compatibles avec la notion d’indépendance voire d’honnêteté.

Ce n’est pas une exagération : l’une des principales ONG ainsi arrosée par USAID et directement liée à des campagnes massives d’information et de coordination de journalistes dans le monde est Internews Network, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, mais qui a reçu jusqu’à présent près d’un demi-milliard de dollars (472 M$) et dont les services se sont étendus sur 4291 médias dans le monde, produisant en une année 4799 heures d’émissions touchant jusqu’à 778 millions de personnes. Internews Network a tout de même « formé » plus de 9000 journalistes (en 2023) dans une discrétion particulièrement remarquable.

On notera que cette organisation est enregistrée à une adresse en Californie dont les locaux sont montrés ci-dessous. Décidément, pour 500 millions, on n’a plus grand chose de nos jours.


De façon très intéressante, le gel brutal d’USAID et, par conséquence, l’arrêt des subventions aux officines médiatiques diverses et variées a immédiatement déclenché la panique dans toute la classe jacassante occidentale, et notamment européenne. À cette panique financière, il faut ajouter la panique existentielle qui s’empare des rédactions alors que leurs messages perdent rapidement de leur audience. Outre-Atlantique, les chaînes d’information jadis très regardées n’ont plus que des petites fractions de l’audience de podcasts alternatifs et très politiquement incorrects. En France, le lectorat des principaux organes de presse s’est effondré (Le Parisien se sépare de 29 journalistes par exemple), l’audience des principaux journaux et autres émissions d’information baisse continuellement.

Affolés, les médias du service public (France Téloches, Radio France etc…) lancent donc une « Alliance pour les faits » pour « lutter contre la désinformation » et enquêter sur les réseaux sociaux, espérant sans doute que ces recettes du passé permettront de revenir dans les grâces d’un public qu’ils continuent pourtant à insulter à chaque occasion.


Le contraste avec ce qui se passe aux États-Unis est frappant.

Ainsi, pendant que l’Europe construit une nouvelle mouture d’organes de censure plus ou moins « soft », et que ses institutions vont jusqu’à confirmer (ici par jurisprudence) qu’elle peut réclamer la suppression de certains contenus dans le monde entier y compris aux États-Unis, on observe que dans le même temps un nombre croissant d’entreprises privées ayant compris que le vent tournait se désolidarisent franchement des organes de censure (présentée comme « fact-checking ») à la Newsguard.

Pas de doute : la fermeture de l’arrosoir USAID a provoqué une onde de choc dont les classes jacassantes ont énormément de mal à se remettre. Aux États-Unis, le « Blob » de l’État profond gesticule dans tous les sens pour essayer d’arrêter les opérations du président américain à peine arrivé ; en Europe, le réseau médiatique, véritable organe de propagande de cet État profond américain, est en plein désarroi et, comme un poulet sans tête, multiplie les initiatives ridicules pour tenter de perdurer alors qu’il n’a plus ni financement ni raison d’être.

Ses jours sont comptés et compte-tenu du niveau insupportable de propagande que déversent actuellement les journaux français, il était plus que temps.


9 février 2025

Jean-Dominique Michel

Scandale USAID : la prostitution de la presse collabo se révèle au grand jour dans toute sa consternante hideur !

- 8/2/2025 - Tout ceci constitue en réalité un extraordinaire "vademecum" du totalitarisme, mode d'emploi.
Politiciens et experts véreux, médias collabos, bien-pensance bêlante, propagande et gouvernance perverse, la recette était assurément au point !
Sans aucune limite :
La Radio Télévision Suisse s'en est même prise à la mémoire de Fati Dehrder, l'un des journalistes les plus doués de sa génération, qui venait de se donner la mort en invoquant le management de cette désastreuse régie d'État, pour se laver les mains dans un vomitif "damage control"...
Ces gens sont nés avant la honte.

Cliquer sur l'image (vidéo de 18min 51s) ↴

28 janvier 2025

AuBonTouite présente les Serpillères d'Or 2025 du journalisme mainstream
Cliquer sur l'image ↴

20 janvier 2025

Alexis Poulin, court extrait de vidéo à propos de "X"

18 janvier 2025

5 janvier 2025

Kuzmanovic Georges
3/1/2025

Pourquoi certains médias et analystes disent à ce point n'importe quoi ?

"L'économie russe est bout de souffle", "La Russie est à court de missiles", "L'armée russe a perdu 600000 soldats", "Poutine est malade / va être remplacé", etc.
Trois années de contre-informations. Des propos souvent grotesques, sinon délirants et ne parlons même pas des omissions et mensonges concernant l'état de l'Ukraine ou l'économie de l'Europe...
À quoi bon cette forfaiture continue ?
De quoi est-ce le nom ?
Cela n'a évidement aucun effet sur le réel - ceux qui tiennent ces propos le savent bien.
Cela n'a pas non plus d'effet sur l'adversaire.
Le seul objectif est de désinformer et de maintenir nos populations, ou une partie de la population dans l'illusion en construisant une image alternative de la réalité.
Ça sert à préparer à des sacrifices financiers, à avaler les politiques atlantistes et antisociales, à faire peur et en même temps à rassurer faussement sur notre puissance.
Ça sert à promouvoir l'OTAN et le fédéralisme européen.
Ça sert à berner le citoyen et à l'endormir.
« Nous savons qu'ils mentent. Ils savent qu'ils mentent. Ils savent que nous savons qu'ils mentent. Nous savons qu'ils savent que nous savons qu'ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir. » (Soljenitsyne)

25 décembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : baratin

- 25/12/2024 - Le Wall Street Journal vient de publier un dossier effarant.
Depuis quatre ans les médias mainstream américains mentent. Une invraisemblable opération politique a placé à la Maison-Blanche un vieillard complètement sénile qui n’avait plus que quelques moments de lucidité par jour. Tout le monde démocrate le savait, mais tout le monde faisait semblant. La presse oligarchique a délibérément menti au peuple américain pendant quatre ans. Tous les gouvernements du monde, toutes les chancelleries le savaient, mais tout le monde faisait semblant.
En France tout le monde le savait aussi, et tout le monde faisait semblant. Durant ces quatre années, toute la presse mainstream a méthodiquement menti, tous les journalistes ont affabulé sans honte ni vergogne. Les Reichstadt, Mendès-France, Huchon, Pain et autres escrocs soi-disant fact checkeurs ont fait la même chose en ajoutant aux mensonges la dénonciation de ceux qui disaient la vérité.
Aujourd’hui les journalistes menteurs du service public que les Français payent, pleurnichent en se prétendant harcelés parce qu’on se fout de leur gueule (coucou Snégaroff, coucou Renaud Pila).
Alors, le WSJ, un des emblèmes de ce système médiatique en décomposition, essaie de sauver les meubles en avouant. Tout en continuant à mentir sur le reste.
C’est probablement trop tard. Espérons que ce soit pareil chez nous.

13 décembre 2024

DONALD TRUMP DÉSIGNÉ PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE 2024 PAR LE TIME MAGAZINE

Marc Amblard

- 13/12/2024 - Après avoir été complice d'une gauche autoritaire qui n'a eu de cesse de vouloir faire tomber leur opposant politique, après l'avoir traité de nouvel Hitler, après l'avoir abondamment dépeint comme un idiot, après l'avoir traîné dans leur fange médiatique, voici que les grands organes d'information (ou plutôt de désinformation) commencent à encenser le président Donald Trump.
Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Que les journalistes sont des lâches au service des puissants ?
Qu'ils ont peur des représailles après être allés trop loin et recherchent une forme de rédemption ?
Que les audiences de la presse et des chaînes TV sont en chute libre et qu'il faut changer d'idéologie ou périr ?
Allez savoir...
Les Français qui méprisent dans leur grande majorité le milliardaire américain vont-ils enfin comprendre qu'ils se sont laissé manipuler comme de piètres imbéciles, incapables de discerner le récit du réel ?

Jean-Pierre Luminet

- 13/12/2024 - Un long billet polémique, merci à qui le lira jusqu'au bout (et ne se répandra pas en insultes).

Les médias européens, et plus particulièrement français, restent plus que discrets sur le rapport officiel de la Chambre des Représentants américaine (557 pages) paru il y a quelques jours, traitant de la la pandémie de 2020-2021, de son origine et de sa gestion au niveau mondial.
Non seulement il est avéré que le virus résulte bel et bien de bricolages (pourtant interdits) sur les « gains de fonction » menés par l’agence EcoHealth Alliance Inc. ; non seulement il appert que la gestion de crise a été conduite par des agences qui n’avaient pas les fonctions ni les compétences appropriées et qui ont forcé des millions de personnes à des contraintes inadaptées et nocives (port obligatoire de masques y compris pour les enfants, confinements, passes sanitaires, interdictions diverses et variées dont beaucoup dignes d’Ubu, etc.) ; mais des milliers d’études scientifiques indépendantes (c’est-à-dire non dévoyées par Big Pharma) ont prouvé que les pseudo-vaccins n’ont empêché ni la propagation ni la transmission du virus.

Or que voit-on encore quatre ans plus tard ? Les autorités (en France, le ministère de la santé, l’assurance maladie, etc.) continuent à couiner pour inciter les individus à se faire injecter un produit qui n’est autre qu’une fraude criminelle, dont les effets secondaires (myocardites, thromboses, dépressions, crises d’angoisse, etc.) font, à moyen et long terme, bien plus de ravages que la pandémie elle-même, notamment chez les jeunes.

Notamment sur Facebook, on reçoit donc tous les jours des publicités des agences gouvernementales incitant à la vaccination, nous préparant psychologiquement à une prochaine pandémie et aux mesures de rétorsion programmées dans le cerveau de psychopathes.

Pourtant, dans la quasi-totalité des pays autres que la France, les analyses objectives ont démontré que les pays qui n’ont pas appliqué les mesures drastiques anti-covid (en réalité, des mesures de contrôle social, comme je l’ai écrit maintes fois dans mes billets de l’époque et développé dans mon "Journal idéoclaste" de 2023) ont eu un taux de mortalité plus faible – lequel est de toute façon resté très bas, voire inférieur à celui de certaines grippes saisonnières, et qui n’a touché pratiquement que les personnes déjà de santé précaire.

Or, comme pour réagir au rapport américain accablant pour les autoproclamées autorités sanitaires, en France l’Institut Pasteur (par qui est-il financé ?) est le seul à avoir réagi en sortant une « étude » (mot adoré des journalistes mainstream) prétendant exactement le contraire. Mais tous les gens un tant soit peu informés savent qu’en France (au moins), les statistiques ont été totalement biaisées en comptant « mortes du Covid » toutes les personnes mortes d’affections diverses (cancers, crises cardiaques, etc.) « pendant » ou « avec » le Covid, alors que ce dernier n’y était strictement pour rien. Manquant de la plus petite once d'honnêteté, les merdias français commandités ne songent plutôt qu’à taper sur l’infâme « complotiste » Robert J. Kennedy junior, qui promet de faire le ménage dans toute cette gadoue.

Pour moi, le plus affligeant est de voir défiler quasiment chaque jour (et cela use maintenant mon infinie patience depuis des années), sur le site Futura Sciences – « 1er média web dédié aux sciences », censé comme son nom l’indique délivrer des informations objectives, raison pour laquelle j’avais accepté d’en être l’un des parrains lors de sa création il y a une vingtaine d’années –, des titres racoleurs, systématiquement destinés à distiller la peur. Ainsi, dans la rubrique « Futura Santé », les « journalistes » (formés à quoi ?) bombardent leurs lecteurs de titres effroyables nous préparant au pire. Pour ne prendre que ceux des derniers jours :
« Un super choléra en marche : cette inquiétante nouvelle souche met la planète en alerte »
« Grippe aviaire : nous ne sommes qu’à une mutation d’une transmission entre les humains : le pire scénario »
« Covid-19 : le variant XEC va-t-il déclencher la prochaine grande vague mondiale ? »
« Une mystérieuse maladie sème la peur en RDC : déjà 79 victimes et des centaines de personnes infectées ! »
etc. etc.

Sans parler, en remontant plus loin dans le temps, de leurs centaines de titres accablant d’injures non argumentées tous les professionnels de santé non alignés sur la doxa sanitaire (Raoult bien sûr, leur principale tête de turc, Perronne, Montagnier, etc.), démolissant tous les travaux relatifs à l’efficacité de l’ivermectine et autres alternatives à Big Parma, promulgant les fausses études pro-système parues dans des revues scientifiques et se gardant bien d’en mentionner ultérieurement la tricherie lorsque que celle-ci a été avouée y compris par les revues qui les avaient publiées, etc. etc.

Je préfère m’abstenir de commenter leur position primairement anti-russe en toutes choses, assortie de titres tous plus débiles les uns que les autres (« combien de morts une bombe atomique russe ferait-elle en tombant sur Paris », etc.). Où est la science là-dedans ? Futura n’est plus qu’un organisme de propagande géopolitique à la solde du mondialisme anglo-saxon et de ses valets occidentaux, sous la férule européenne de l’immonde et corrompue von der Leyen.

Il en va de même avec les sujets traitant du climat : un discours orienté dans un seul sens, tout questionnement ou interrogation étant jugé climatosceptique sans autre forme de procès, donc d’extrême droite, complotiste, trumpiste, que sais-je encore.
Je reconnais quand même que certaines rubriques sont heureusement moins touchées que d'autres, notamment celles concernant les sciences de l’univers et la physique fondamentale. Même si les titres sont souvent trop racoleurs à mon goût, les contenus, essentiellement ceux rédigés par Laurent Sacco, sont de très grande qualité. Il est vrai qu’il est plus difficile d’idéologiser ces secteurs de la recherche scientifique.

Si vous pensez qu’en vieillissant je déraille et suis le seul à critiquer le dévoiement de Futura Sciences, voici un tout petit échantillon d’avis que l’on trouve sur le site « TrustPilot » – une avalanche de la plus mauvaise note, à savoir « une étoile », sur les 5 possibles :
* Journalisme purement racoleur, du style "putaclic", zéro pointé niveau scientifique.
* À plusieurs reprises le site déforme les news scientifiques afin de les rendre alarmistes.
* Si le problème avec ce "journal" ne portait que sur leurs titres racoleurs, on pourrait leur pardonner. Sauf que le contenu est à la hauteur de leur médiocrité. Souvent faux, erroné, sources non mentionnées, qui ressemble plus à un condensé de désinformation qu'à un média traitant de sujets de science.
* À l’origine, ce site était une vulgarisation scientifique sérieuse, factuelle, honnête. Depuis, Futura est devenu un site aux titres racoleurs, visant le sensationnel, aux rubriques volontairement alarmistes. Les données sont non étayées, invérifiables. Ceci noyé sous une pluie de fenêtres publicitaires. Quelle fausse image de la science !
* Futura devient à la science ce que TikTok est à l'information.
Etc.

Mon blog Luminesciences est hébergé depuis douze ans par Futura, ce dont au début je leur étais redevable (et réciproquement, mon blog ayant été leur ballon d’essai). Ma patience est maintenant à bout, il est temps que je m’arrête, ou que je déménage.