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25 septembre 2025

Jonathan Sturel
25/9/2025

Lorsqu'il ira en prison, est-ce que Nicolas Sarkozy sera isolé des autres détenus ou sera-t-il avec eux, au milieu d'eux ?
Si je demande, c'est pour savoir s'il pourra « relever le défi du métissage », y goûter un peu comme on y goûte, nous autres, à son métissage, à son vivre-ensemble, à sa mixité chérie.
Pour rappel, voilà textuellement ce qu'il disait le 17 décembre 2008 dans une intervention sur le thème « Égalité des chances et mixité » à Palaiseau dans l'Essonne :
« L'objectif, c'est de relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l'a toujours connu. Et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D'ailleurs c'est la consanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés, jamais le métissage. »
Ailleurs dans son discours, il déplore que l'administration et le fonctionnariat, que la société, que les entreprises, que les partis ne jouent pas assez le jeu de cette diversité qu'il s'engage à ériger en priorité absolue de son mandat. Il menace alors en ces termes :
« Mesdames et messieurs, c'est la dernière chance : si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore ! »
(Dans le verbatim officiel de son intervention, cette partie menaçante a été purement et simplement supprimée. Pourtant, Nicolas Sarkozy a bien prononcé ces mots comme en témoigne la vidéo de son discours.)
Dans ce discours complètement lunaire, il explique qu'il veut promouvoir la diversité mais pas sur des critères ethniques et confessionnels, mais réclame cependant que l'on puisse mesurer la proportion des Arabes et des Noirs dans l'administration, les médias, les entreprises, etc., afin, dit-il, de « pouvoir mesurer nos progrès dans ce domaine »...
Voilà qui est Nicolas Sarkozy, voilà son œuvre, en plus de tout le reste.
Plus qu'aucun autre avant lui, il a établi le culte républicain de la diversité, allant jusqu'à déclarer dans sa partie surréaliste sur la consanguinité que si la population française devait rester elle-même, elle finirait par périr, ... avant de lui intimer l'ordre de « relever le défi du métissage », c'est-à-dire exactement de se mélanger avec les Africains et les Arabes venus en masse chez nous pour nous sauver de nos gènes de Blancs consanguins.
Ce type infâme, cet ennemi total de notre pays et de notre peuple peut bien finir sa vie au fond d'une geôle de sa précieuse République métissée, cela ne m'arrachera jamais la moindre larme.
Au Diable !

Bruno Le Maire ou l’irresponsabilité politique

Kuzmanovic Georges
25/9/2025

Sept ans ministre de Macron, vingt-cinq ans au cœur de l’État : Bruno Le Maire feint de découvrir les méfaits de l’Union européenne. Une tartufferie de plus, symbole d’une caste politique jamais responsable, jamais coupable.


Il est des moments de la vie publique où le citoyen se demande s’il doit rire ou pleurer. Quand Bruno Le Maire, ministre de l’Économie depuis plus de sept ans et acteur de premier plan de la vie politique française depuis un quart de siècle, explique désormais que « l’Union européenne est responsable de la désindustrialisation de la France » et que « les technocrates de Bruxelles tuent l’Europe », le sentiment oscille entre la stupéfaction et la colère. Voilà donc celui qui a accompagné, justifié et promu les politiques européennes les plus destructrices depuis Maastricht qui, soudain, découvre les dégâts dont il est l’un des principaux architectes.

Voilà donc l’homme qui, depuis un quart de siècle, a occupé toutes les places clés de l’appareil d’État, l’homme qui a voté, justifié, appliqué et défendu tous les traités européens, qui découvre aujourd’hui les dégâts qu’il a lui-même semés. Tartufferie ? Hypocrisie ? Cynisme ? Sans doute les trois à la fois.

Vingt-cinq ans à défaire la souveraineté française

Bruno Le Maire n’est pas un météore politique, c’est un vieux routier du système. Directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, secrétaire d’État aux Affaires européennes, ministre de l’Agriculture sous Sarkozy, puis ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron depuis 2017 et pendant presque 8 ans, il est dans les arcanes du pouvoir depuis un quart de siècle au moins.

Et à chaque étape, il a participé à défaire la souveraineté de la France. Il a été de ceux qui ont enterré le vote du peuple en 2005, quand les Français ont rejeté massivement le traité constitutionnel européen, ressuscité sous la forme du traité de Lisbonne en 2008 et imposé par un Congrès réuni à Versailles. Il a été de ceux qui ont vanté les mérites de la dérégulation, du libre-échange, des délocalisations, du dumping fiscal et social en Europe. Il a été de ceux qui ont imposé le dogme de la mondialisation heureuse, en sacrifiant des pans entiers de notre économie sur l’autel de la « compétitivité ».

Alors, entendre aujourd’hui Bruno Le Maire se plaindre que « Bruxelles tue l’Europe », c’est un peu comme voir un pyromane se lamenter de voir brûler une maison qu'il a lui-même incendiée.

L’euro, cette camisole qui étrangle la France

Au cœur du problème se trouve bien sûr l’euro. Conçu à l’image du Deutsche Mark, cette monnaie unique est taillée sur mesure pour l’industrie exportatrice allemande. Pour Berlin, c’est une aubaine : elle bénéficie d’une devise parfaitement adaptée à sa puissance industrielle. Pour Paris, c’est un piège : la France se retrouve coincée avec une monnaie trop forte pour son appareil productif, et trop faible pour soutenir son pouvoir d’achat.

Résultat : pour tenter de compenser ce handicap, l’État français dépense chaque année au moins 150 milliards d’euros. CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), Crédits d’impôt, subventions, allègements de charges, primes à l’exportation… Autant de pansements budgétaires pour maintenir vaguement à flot une industrie qui suffoque sous le joug de l’euro.

Ce sont 150 milliards qui pourraient aller à l’école, à la santé, à la recherche, à la transition écologique, aux infrastructures. Mais non : ils servent à colmater les brèches d’un système monétaire absurde, voulu par nos élites, imposé aux peuples, et qui ronge année après année les bases de notre économie.

Une désindustrialisation qui n’a rien d’un accident

Ce n’est pas la fatalité qui a conduit à la désindustrialisation française, mais bien des choix politiques. Les élites françaises ont accepté les règles du jeu maastrichtien en toute connaissance de cause. Elles ont préféré vendre aux Français les vertus supposées de la « compétitivité », du « consommateur roi » et des « marchés ouverts », plutôt que de défendre l’indépendance économique et la souveraineté productive du pays.

Ainsi, au lieu de maintenir et moderniser notre appareil productif, on a organisé la fuite des usines à l’étranger. Au lieu de protéger notre avantage énergétique lié au nucléaire, on a accepté le système européen absurde de fixation des prix de l’électricité, conçu pour neutraliser l’avantage français et aligner nos coûts sur ceux de l’Allemagne. Au lieu d’investir dans des filières stratégiques, on a préféré signer des accords commerciaux ouvrant nos marchés à des produits fabriqués au bout du monde, au prix d’un désastre écologique et social, tout cela pour flatter les dogmes du libre-échange et du marché unique.

Et beaucoup en ont profité financièrement, et encore plus la classe sociale qu'ils ont servi, et en premier lieu, les ultra-riches, ceux dont la fortune a été multipliée par 5 en 10 ans.

Évolution du patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France de 1996 à 2024
- 1996 : le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes représentait ≈ 6,4 % du PIB (environ 80 Mds €).
- 2017 : des responsables politiques et médias reprennent un ordre de grandeur d’≈ 25 % du PIB (repère souvent cité pour illustrer la montée depuis 1996).

On a sacrifié Alstom sur l’autel de Bruxelles et pour amplifier la fortune de quelques milliardaires à qui, in fine, profite la perte de souveraineté dans tous les domaines. On a laissé partir nos raffineries, nos aciéries, nos fleurons de l’électronique, notre industrie chimique et une partie de l'industrie militaire. On a accepté que notre agriculture soit broyée par les accords de libre-échange et même de perdre notre souveraineté agricole. Et surtout, on a consenti à ce que notre avantage énergétique – le nucléaire – soit neutralisé par un système européen de fixation des prix pensé pour priver la France de son atout compétitif et par des lobbies (puissances étrangères surtout mais, aussi écologistes) qui ne veulent pas que la France soit doté d'une énergie souveraine.

L’Allemagne, elle, a joué sa partition : enchaînant les excédents commerciaux, imposant ses règles, profitant de la monnaie unique. La France, elle, a perdu des millions d’emplois et accumulé des déficits abyssaux.

Jamais responsables, jamais coupables

Et aujourd’hui, que fait Bruno Le Maire ? Il dénonce les technocrates de Bruxelles, comme si l’Union européenne était tombée du ciel, comme si lui et ses semblables n’avaient jamais signé, jamais voté, jamais défendu ces politiques. C’est la grande tradition des élites françaises : jamais responsables, jamais coupables.

Quand les déficits se creusent, c’est la faute des Français « trop dépensiers ». Quand l’emploi s’effondre, c’est la faute des travailleurs « pas assez productifs ». Quand les usines ferment, c’est la faute de la mondialisation « inévitable ». Et quand l’Union européenne, qu’ils ont eux-mêmes façonnée, révèle son vrai visage, c’est la faute aux « technocrates ».

« On ne joue pas impunément avec les peuples et leur his­toire. Toutes les chimères politiques sont appelées un jour ou l'autre à se briser sur les réalités historiques. » - Philippe Séguin, Discours du 5 mai 1992 à l'Assemblée nationale

Non, Monsieur Le Maire. Gouverner, ce n’est pas jouer les Ponce Pilate. Gouverner, ce n’est pas se laver les mains des choix que l’on a imposés.
Gouverner, c’est décider, assumer, rendre des comptes.
On ne gouverne pas impunément !

Le prix de la trahison démocratique

Il ne faut jamais oublier que les Français ont dit « non » en 2005. Ce « non » massif au traité constitutionnel européen a été piétiné trois ans plus tard par la ratification du traité de Lisbonne. Depuis ce coup de force, le divorce est consommé entre une élite politique qui gouverne contre son peuple et des citoyens qui n’ont plus confiance.

Le système maastrichtien a donc deux effets délétères : d’un côté, il appauvrit la France en la privant de ses leviers économiques ; de l’autre, il mine la démocratie en privant le peuple de sa souveraineté. Une double peine dont Bruno Le Maire et ses amis sont les premiers comptables.

Retrouver le sens de la responsabilité

La France ne pourra pas éternellement supporter ce double fardeau : une économie bridée par l’euro et un peuple trahi par ses élites. Il faudra tôt ou tard rompre avec ce système, retrouver une monnaie adaptée à nos intérêts, protéger nos industries, rétablir un État stratège capable d’investir dans l’avenir.

Mais surtout, il faudra réapprendre ce que signifie gouverner. Gouverner, ce n’est pas se cacher derrière Bruxelles, derrière les marchés, derrière l’OTAN ou la mondialisation. Gouverner, c’est décider pour son peuple, et devant son peuple. Gouverner, c’est accepter d’être jugé sur ses actes.

Bruno Le Maire n’est pas une exception. Il est le symbole d’une génération politique qui a choisi de dissoudre la souveraineté de la France dans le système maastrichtien, puis de se cacher derrière ses règles quand les choses tournent mal.
Bruno Le Maire incarne à la perfection cette génération de dirigeants qui ont troqué la souveraineté contre les lambris européens, et qui, aujourd’hui, osent pleurer sur les ruines qu’ils ont eux-mêmes causées. À lui, comme à toute la caste politique qui l’a accompagné, il faut rappeler une vérité simple, républicaine, que le général de Gaulle résumait d’une formule : « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ». Elle ne devrait pas non plus se faire à Bruxelles.

La France ne retrouvera ni son indépendance économique, ni sa dignité démocratique tant qu’elle sera prisonnière de cette logique mortifère. Le retour au principe de responsabilité est indispensable : des responsables politiques qui assument leurs choix, qui rendent des comptes, et qui cessent de rejeter sur le peuple ou sur Bruxelles les conséquences de leur propre idéologie.

Il ne s’agit pas seulement d’un débat économique ou institutionnel. Il s’agit de la survie d’une nation qui, si elle continue à se dissoudre dans l’irresponsabilité et la dépendance, finira par n’être plus qu’une périphérie de l’empire germano-américain, sans industrie, sans voix, et sans avenir.

13 septembre 2025

Yann Bizien

PLUS LA SITUATION INTÉRIEURE ÉCHAPPE AU CONTRÔLE D'EMMANUEL MACRON, PLUS IL EST OFFENSIF À L'EXTÉRIEUR

-13/9/2025- Sur les deux fronts, intérieur et extérieur, la politique de l'autruche est insupportable.
Notre élite politico-militaire, intellectuelle et bourgeoise, est en train de sacrifier la France et les Français sur ces deux fronts.
Elle nous enlève notre garantie de sécurité physique et culturelle en négligeant la menace intérieure et celle qui vient du sud.
Cette menace est clairement celle de la conquête violente et de la domination islamiste et du grand remplacement démographique et culturel.
À l'intérieur, nous risquons une guerre civile. Et cette élite regarde toujours ailleurs.
À l'extérieur, cette élite nous paupérise et nous entraîne dans un risque de guerre mondiale avec la "menace russe".
Le soutien financier et militaire nous coûte trop cher par rapport à notre situation budgétaire et économique. Une agence de notation vient d'ailleurs de déclasser la France.
Sur ces deux fronts, les solutions sont pourtant simples et connues des Français.
À l'intérieur, notre élite préfère la stratégie de la soumission, du renoncement, du pourrissement, de la faiblesse et, finalement, de la fatalité : nous sommes progressivement remplacés et dépossédés de la nation, de notre identité, de notre sécurité et de notre destin.
La solution, pourtant, existe. C'est celle du courage. Derrière Philippe de Villiers, au dessus de toutes les mêlées, elle est portée aujourd'hui par un seul parti politique dont la leader incontestable, à droite, est devenue Sarah Knafo. Il suffit de l'écouter honnêtement et sans préjugés pour admettre qu'elle a évidemment raison.
À l'extérieur, notre élite fait le pari de l'illusion stratégique du rapport de forces avec sa "coalition symbolique" des "volontaires" vidée de ses forces de jadis.
Ce "bluff stratégique" est un pari en trompe-l'œil. C'est une tactique mensongère.
Au lieu d'envisager un statut de neutralité de l'Ukraine et des rapports de partenariats économiques et commerciaux avec la Russie, pour diminuer le niveau de frustration de notre plus grand voisin, puissance nucléaire, notre élite bourgeoise et éduquée (elle se reconnaîtra), insiste dans la logique absurde, aveugle et dangereuse du rapport de forces et du risque évident d'une extension d'un conflit de très haute intensité et meurtrier auquel notre société surendettée, submergée, ensauvagée, fracturée, désindustrialisée, désarmée et extrêmement fragilisée ne pourrait pas survivre.
Il y a donc un nœud dur dans le processus de paix à l'est de notre continent. Et il y a un autre nœud dans le traitement de notre problème intérieur.
Le résultat, à ce stade, c'est le risque d'une guerre civile à l'intérieur et le risque d'une guerre mondiale à l'extérieur.
Ces deux nœuds sont l'œuvre de nos élites incapables de résoudre nos problèmes intérieurs et du monde. Trop d'orgueil, trop de narcissisme, trop d'ambitions personnelles, trop de tactiques politiciennes et électoralistes, trop de division, trop d'instabilité, pas assez de vision, de dignité, d'honneur, de courage, d'amour de la France et de respect du peuple.
J'agace et j'énerve cette élite européiste, multiculturaliste, politico-militaire, médiatique et intellectuelle, soumise à Bruxelles et aux banlieues, parce que j'affirme courageusement qu'elle se trompe gravement sur les deux fronts intérieur et extérieur.

29 août 2025

Yann Bizien

-29/8/2025- Les ministres et les secrétaires d'État du gouvernement Bayrou sont lancés dans une course contre la montre pour le sauvetage du Premier ministre.
Ils ont tous les mêmes "éléments de langage", comme Juliette Méadel, qui les répète avec un aplomb stupéfiant : il faut préserver la stabilité des institutions, faire confiance au Premier ministre et maintenir les mêmes au pouvoir.
La stabilité est le caractère de ce qui tend à demeurer dans le même état et dans un équilibre permanent.
Autrement dit, ce pouvoir préfère la continuité dans le chaos et refuse toute idée d'alternance et de rupture avec un passé qui nous a pourtant conduit à être les derniers de la classe.
Ce positionnement est intenable : on ne peut pas plaider pour la stabilité quand ce pays est plongé dans une instabilité réelle.
Ce pouvoir ment et trompe les Français.
Nous atteignons des records de faillites d'entreprises. Cela génère de la précarité et de la pauvreté. François Bayrou n'a pas découvert le surendettement de notre pays, comme sa submersion migratoire. François Fillon parlait déjà de la faillite de l'État en 2009, comme Jean-Marie Le Pen soulignait déjà les risques de l'immigration au début des années 80.
Nous avons une classe politique sans courage qui tergiverse, qui tourne en rond et qui ne règle pas les problèmes de ce pays.
Il faut rompre avec tous ceux qui ont confisqué le pouvoir, qui n'apportent aucune solution concrète et efficace à la France et aux Français et pour lesquels il n'y a plus aucune raison de faire confiance.
Kelly Scott
28/8/2025

Opposer les uns aux autres, essayer de faire porter le poids de LEUR dette abyssale sur NOS épaules !
Quel mépris, quel toupet, quelle indécence !
François Bayrou, si tu savais ce que tous ces gens que tu rêves de diviser comme le fait ton président : boomers, jeunes, vieux, très vieux, très jeunes pensent de toi !
Vivement le dégagisme, ne plus te voir et ne plus t’entendre, un soulagement pour le peuple.
Le jour où tu auras travaillé autant que certains de ces « boomers » que tu incrimines, tu pourras éventuellement la ramener, parasite !
Ce type ose déplorer : « Le confort des boomers » ?! Lui ? qui profite du système depuis des décennies, qui se goinfre sur le dos des Français depuis toujours, qui a un train de vie et des privilèges à vie et qui nous coûtent une blinde. Lui ! Ce blaireau inconsistant et inutile …
Un cauchemar ces gens-là, je peux vraiment plus les sacquer ! Vivement 2027.


15 juillet 2025

Régis de Castelnau
15/7/2025

Rubrique : conjugaison

J’interpelle,
tu interpelles,
il interpelle,
nous interpellons,
vous interpellez,
ils interpellent.

« Joli. Voilà une belle conjugaison. Pour interpeller vous avez l’air super forte.
Maintenant si vous conjuguiez le verbe renverser ? La Commission européenne corrompue et sa cheffe, la néonazie von der Leyen, par exemple ?
– Ah oui, mais non. Elle c’est ma copine, quand on se croise je lui fais des bisous. Moi si je suis élue et payée avec votre argent, c’est pour interpeller. C’est super important d’interpeller. Et puis c’est beaucoup de travail.
– En fait, vous vous foutez de notre gueule ?
– Oui, c’est ça… »

13 juillet 2025

Kuzmanovic Georges
13/7/2025

Sont élevés au rang d'officier de la Légion d'honneur :

• Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée et bras droit de Macron, soupçonné de corruption – mais au-dessus des lois, puisqu’il se permet de snober une convocation de l’Assemblée nationale comme on décline une invitation gênante. La République, c’est lui. La transparence, pour les autres.

• Bruno Le Maire, ministre de l’Économie pendant sept ans, copilote zélé du naufrage budgétaire avec une dette publique alourdie de plus de 1.200 milliards d’euros. Mais rassurez-vous, il n’est "ni responsable, ni coupable" – juste décoré. Aujourd’hui, il propose tout bonnement de ponctionner les économies des Français pour réparer les dégâts qu’il a contribué à causer. La récompense de l'incompétence élevée au rang de stratégie d'État.

Pendant ce temps, 17.000 patrons de PME ont mis la clef sous la porte, 20.000 agriculteurs ont été ruinés, et des centaines de milliers de Français ont rejoint les rangs du chômage ou de la précarité. Eux n’auront droit qu’à une chose : regarder, à la télévision, leurs bourreaux recevoir des médailles.
(Il y a d'autres perles de cet entre-soi nauséabond dans la liste des décorés.)
C'était un moment de la "République irréprochable".

2 juillet 2025

Soize Dencuff
1/7/2025

Comme le signale aubontouite_français : Andy Kerbrat est de retour à l'Assemblée.
Soit 15 jours d'exclusion et salaire divisé par 2 pendant 2 mois...

Les soignants suspendus 3 ans sans salaire, ni indemnité, ni chômage, pour refus de s'injecter une gigantesque merde apprécieront les "valeurs de la République"...

Inutile de vous dire que j'apprécie moi aussi. Il paraît qu'on va construire les "prisons darmanin" parce que celles en service débordent. Ben je pense que cela va être très utile pour embastiller tous nos élus voyous dont le nombre ne cesse de s'élever.

12 juin 2025

Joachim Le Floch-Imad / Le Figaro
10/6/2025

"« Depuis quatre mois, j’attends des réponses et je ne vois rien venir. Je m’occupe de la sépulture de mon fils et de notre famille. (…) Je patiente. Et je saurai qui s’est moqué de nous », écrivait, il y a deux semaines, la mère d’Élias, 14 ans, tué à coups de machette en plein Paris à la sortie de son entraînement de football. Nonobstant les événements des derniers jours, l’Élysée trouvait bon, en retour, de reprendre à son compte l’expression « faits divers ». Deux mots destinés à faire diversion. Deux mots incapables, pourtant, d’effacer la réalité des maux dont souffre une nation qui s’enorgueillissait jadis d’avoir, à travers la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, érigé la sûreté en « droit naturel et imprescriptible ».
Ce mardi matin, au moment où la mère d’Élias dénonçait courageusement à la télévision l’impuissance consentie du politique en matière sécuritaire, la France était le théâtre d’une énième tragédie. À l’entrée d’un collège à Nogent, en Haute-Marne, un élève de troisième poignardait à mort Mélanie, une assistante d’éducation et mère de famille de 31 ans. Une coïncidence qui raconte, une fois de plus, l’hyperviolence de certains mineurs et la noirceur profonde de « la crise de l’école », selon l’euphémisme consacré. Toutes les statistiques officielles montrent ainsi que les digues qui protégeaient l’école de la République de la barbarie ont cédé les unes après les autres, au détriment des plus vulnérables.
Une note de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère, publiée en mai, alertait sur la hausse de 114 % en trois ans du nombre d’incidents graves à l’école publique (+ 56 % dans le second degré). Un rapport sénatorial dénombre quant à lui 100.000 professeurs menacés ou agressés chaque année. Et l’on sait, grâce aux données publiées dans le cadre de l’enquête Pisa, que la part des élèves français qui disent avoir vu un couteau ou une arme à feu en circulation dans leur établissement représente le double de celle des États-Unis et le triple de celle du Mexique. Des chiffres alarmants, étroitement liés à la crise des vocations dans l’Éducation nationale (- 30 % d’inscriptions au Capes en 20 ans) et à l’explosion du taux de démission des professeurs (+ 567 % en dix ans).
Cette violence, face à laquelle les personnels éducatifs sont en première ligne, plonge bien sûr en partie ses racines dans les discours ministériels et les politiques publiques des dernières décennies. Dans la lignée des théories de « l’Éducation nouvelle », l’école s’est transformée en contre-société libertaire, l’élève a été mis « au centre » et la parole du maître a été reléguée au niveau de celle de l’influenceur. Comme si l’éducation n’avait pas pour buts premiers, via la transmission des savoirs, de civiliser la jeunesse, de lui apprendre la maîtrise de soi, de combattre l’abêtissement qui, en déstructurant l’esprit, fait le lit de la haine, du clanisme et de la jubilation à détruire, dont l’actualité nous apporte jour après jour des illustrations nouvelles. Aussi macabre que soit le symbole, on ne peut s’empêcher de relever que l’assistante d’éducation assassinée ce mardi l’a été devant un collège portant le nom de Françoise Dolto, figure de la religion des droits de l’enfant, de la déconstruction de l’autorité et de la méfiance à l’endroit des limites.
Répondre à la décivilisation à l’œuvre, un impératif qui n’est ni de gauche, ni du centre, ni de droite, implique néanmoins d’agir au-delà des seules politiques éducatives, l’école n’étant plus un sanctuaire mais un réceptacle, une caisse de résonance de la violence, des passions tristes et des forces centrifuges de la société. Les chiffres rappelés ci-dessus sont en effet indissociables des données plus larges du ministère de l’Intérieur : 1000 agressions par jour ; une multiplication par cinq des coups et blessures volontaires depuis 1996 ; des homicides et tentatives d’homicide au plus haut (+ 78 % en sept ans).
C’est à la lumière de ces problèmes vertigineux qu’il faut comprendre les maux auxquels notre école est en proie. Bien que l’institution soit un rempart face à la sauvagerie, elle ne peut à elle seule répondre à la déshumanisation du corps social : dégradation de la santé mentale des plus jeunes, inégalités socio-économiques, repli sur les cultures d’origine liés aux bouleversements démographiques, nihilisme, entrisme islamiste. Cela vaut d’autant plus aujourd’hui, alors que notre système éducatif voit se succéder à un rythme éclair des ministres dont le goût de la communication, les propositions de façade et l’appétence gestionnaire ne parviennent pas à dissimuler l’impuissance face aux vrais défis.
Si des mesures s’imposent pour protéger les personnels et rétablir l’ordre dans les établissements les plus difficiles, la lame de fond à combattre est d’une intensité telle qu’elle rend indispensable, au-delà des effets d’annonce et autres palliatifs, une politique globale définie et mise en œuvre conjointement par l’Élysée, Matignon, les principaux ministres et la technostructure. Le fait que l’assassinat de Mélanie ait eu lieu à l’occasion d’une fouille inopinée de sacs témoigne d’ailleurs bien de l’insuffisance des seules politiques sécuritaires de circonstance. La vidéosurveillance, les portiques de sécurité et autres règlements sur les armes blanches peuvent bien sûr faire l’objet de débats. Attention néanmoins à ne pas concevoir ces derniers comme un cautère sur une jambe de bois, comme des moyens bien commodes de tenter de traiter les conséquences tout en s’aveuglant sur leurs causes : la faillite de l’autorité de l’État, la faiblesse de la réponse pénale, le sentiment de toute-puissance qu’engendre l’impunité systémique, le manque de centres éducatifs fermés, l’immigration hors de contrôle, la démission des parents, la culture de l’immédiateté et du narcissisme, la fracturation de la France.
L’heure n’est pas à sécuriser l’enfer, mais à reconstruire une société malade puisque privée de pilote, de cap et d’espérance. L’histoire montre que la France sait rebâtir sur les ruines et se sortir des situations les plus critiques. Encore faut-il que ceux qui ont la charge de son destin aient le courage de servir réellement l’intérêt général, d’engager des décisions de rupture, de mettre en œuvre le nécessaire virage à 180 degrés. En prenons-nous le chemin ? À entendre la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, expliquer, au lendemain du rapport sur le frérisme, de la mort d’Élias et des violences en marge du match du PSG, qu’« on ne doit ni légiférer à chaud, ni dans l’émotion », il semblerait que le doute soit permis. Comme si le jour sans fin qu’ont le sentiment de vivre des dizaines de millions de Français devait, inexorablement, se prolonger."

14 avril 2025

LE MENU FRETIN DE LA POLITIQUE

Jean-Claude Delhez

-14/4/2025- L'un d'entre vous (qui me fournit en œufs et en littérature) m'a demandé de me pencher sur le cas d'une politicienne des trois frontières. Je suis une bonne pâte, je m'exécute (sinon, plus d'omelette...).
En ce moment, en France, il y a Rachida Dati et ses bijoux onéreux. Il y a Alexis Kohler et ses casseroles sonnantes et trébuchantes ; ou comment aller du secrétariat général de Macron à la direction de la Société générale, sans passer par la case « commission d'enquête du sénat ». En ce moment, en Belgique, il y a Didier Reynders, ancien commissaire d'Ursula von der Leyen, qui a trouvé le moyen original de s'enrichir à l'aide de billets de loterie. Il y a le premier ministre d'extrême-Flandre qui va verser une larme à Boutcha tout en trouvant bien sympathique ce Monsieur Netanyahou. Ce même premier ministre d'extrême-Flandre, qui a décidément le cœur sur le main, offre le milliard à Kiev pour autant que Kiev signe des contrats avec les sociétés privées de son plat pays : ou comment subventionner le privé avec les impôts des contribuables en se donnant un air de philanthrope.
Ceux-là, ce sont des épées, des cadors, des pointures, ce sont les requins de l'espèce, le haut de la chaîne alimentaire. Je vais simplement vous parler, à la demande de vox populi donc, du menu fretin, de la politicienne lambda, telle que chacun peut la croiser là où il vote, et comme il en existe tant. Celle-ci sévit aux trois frontières, là où Belgique, France et Luxembourg s'abordent, se rejoignent. Il y a là, côté belge, une ancienne cité industrielle, reconvertie malgré elle dans le trafic de drogues et les marchands de sommeil. Cette commune de près de 20.000 habitants est celle de Véronique Biordi. Première échevine (1ère adjointe, en France) il y a encore quelques mois, bourgmestre (maire) auparavant, conseillère provinciale encore plus tôt et même, brièvement députée, le temps d'un remplacement. Et l'on vient d'apprendre qu'un avenir encore plus fructueux l'attend désormais.
Véronique Biordi a longtemps formé un duo très italien avec le directeur général de la ville, Tomaso Antonacci : la politicienne qui papillonne de tous côtés et le fonctionnaire qui tire les ficelles dans la coulisse. Un duo incapable de gérer une ville, trouvant plutôt sa jouissance dans la manipulation du personnel municipal et les coups fourrés politiciens. Un duo rompu il y a quelques années, le DG étant allé sévir dans une autre commune, en tant que directeur financier (Florenville). Les deux personnages se sont retrouvés impliqués au fil des années dans plusieurs affaires dont la justice a eu à connaître.
Véronique Biordi a une conception personnelle de la chose publique. Elle appréhende le monde sous la forme des relations interpersonnelles, et la politique sous la forme du clientélisme. Elle appartient à ces politiciens qui ne font pas la distinction entre leur vie personnelle et leur mandat électoral. L'hôtel de ville, c'est chez elle. Les fonctionnaires, c'est en quelque sorte son personnel. Comme au temps des seigneurs et des valets. Ajoutons à cela que Véronique Biordi est caractérielle. Elle a régulièrement besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un et, dans ces moments-là, un fonctionnaire est bien utile. Sans compter qu'elle a ses têtes. Les fonctionnaires qui ont un parent dans un parti politique autre que le sien sont avertis qu'elle entend leur pourrir l'existence. Au point que les employés l'ont baptisée « Triste sire », du nom du serpent venimeux, dans le Robin des Bois de Walt Disney. Au point aussi qu'elle a fait fuir une grande partie du personnel municipal, qui est allé chercher du travail ailleurs, quand il ne tombait pas malade.
Dernièrement, suite à un changement d'alliance politique, Véronique Biordi a perdu son poste et le salaire qui l'accompagne. Qu'à cela ne tienne, le parti vient de la recaser ailleurs. Au terme d'une discrète tambouille dont il a le secret. Il l'a désignée, il y a quelques jours, pour prendre la présidence d'une intercommunale économique (Idelux). Question salaire, elle y gagne : 15.000 euros mensuels. Les compétences, elles, ne suivent pas. Elle n'avait déjà pas le niveau pour ses fonctions précédentes, elle l'a encore moins pour celle-ci. À sa décharge, il faut dire que ses collègues politiciens sont logés à la même enseigne. Aucun n'a inventé la poudre, ni le fil à couper le beurre. Ce n'est pas leur but. Le parti, c'est le moyen qu'ont trouvé les incompétents pour s'enrichir au détriment de la collectivité. Et ils appellent ça la démocratie. Alors qu'en fait, c'est juste du parasitisme.

18 février 2025

Régis de Castelnau
17/2/2025

Rubrique : fange

François Bayrou tout en reculant continue à mentir.
Après avoir dit qu’il ne savait rien, il concède qu’il savait un peu, mais pas beaucoup hein. Et des témoins (magistrat, gendarme) viennent confirmer qu’il ment encore une fois et qu’il savait tout.
Des crimes et des délits étaient commis dans un établissement scolaire situé dans la ville (dont il était le maire), la circonscription (dont il était le député), le département (qu’il présidait) et le pays (dont il était le ministre de l’Éducation). Cela a duré des années et concerné des dizaines et des dizaines d’enfants. Bien sûr que Bayrou ne pouvait pas ne pas savoir.
Il savait.
Et son silence obstiné durant toutes ces années devant ces horreurs, ne relève pas seulement de la lâcheté, mais de la complaisance et de la protection.
Plutôt que de s’émouvoir de ce scandale, ses amis politiques crient au complot politicien. En avançant que Jean-Luc Mélenchon a eu aussi des responsabilités ministérielles, en omettant de rappeler que lui n’était pas député-maire de Pau !
Et puis on a le service public de l’info qui fait parler une soi-disant experte qui affirme que c’est un complot politique parce que c’est ce que raconte Chatgpt…
Jusqu’à Arlette Chabot qui l’excuse avec cet argument putride : « même s’il savait, il ne pouvait rien faire ». Pardon ?
Face à des crimes un ministre, un député, un maire, un président de conseil général ne peut rien faire ? Il n’est pas tenu légalement de dénoncer les crimes dont il a connaissance pour en éviter la récidive ? Il n’est pas tenu légalement de prévenir le procureur ? Il ne peut pas saisir le préfet de ces informations ? Il ne peut pas user de son autorité pour intervenir directement et protéger les enfants ?
Bayrou est devenu premier ministre grâce à un chantage, et soutenu par tout le système Macron, il se défile pour rester accroché à son fauteuil. De bananière, la république tourne au cloaque fangeux.

29 janvier 2025

Gastel Etzwane

- 28/1/2025 - La grosse dinde se dit favorable à l’envoi de troupes de pays membres de l’Union européenne pour défendre le Groenland contre les méchants Américains. Décidément, nous n’avons plus que des ennemis, nous devons nous défendre contre les Russes, mais aussi contre les Américains. Cette dinde ne sait pas que par référendum en 1985, le Groenland a décidé de ne pas entrer dans l’Union européenne. Mais ce n’est qu’un détail face à la stupidité de cette proposition. Proposition qui a été relayée par le crâne d’œuf qui nous sert de ministre des affaires étrangères en France.

27 décembre 2024

Jean Mizrahi

- 26/12/2024 - Je suis d'accord avec cette journaliste, mais il lui manque une analyse de la raison de cette évolution et c'est là qu'est le problème.
Les Français en ont "ras-le-bol" de cette classe politique qui profite d'une Constitution finalement mal fichue pour faire joujou à la politique. Surtout des hauts fonctionnaires qui ont un filet de protection grâce à la grande mamelle publique. La seule chose qui intéresse nos "politichiens", c'est leur élection, leur réélection, les rémunérations supplémentaires qu'ils peuvent attraper ici ou là, les postes prestigieux : ministres bien sûr, mais surtout président, le graal de ces gens "qui ne pensent qu'à ça".
Avec ces gens, le destin de la France part à la poubelle, et cela se voit dans les chiffres : des déficits (financiers, commerciaux) abyssaux, un endettement qui explose, des services publics qui partent à la dérive, un retard technologique effrayant.

Ce sont DES FOSSOYEURS

Il faut changer tout ça, et le seul moyen est de changer de système politique, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. La tare primordiale de notre système politique est la prédominance des partis eu détriment du peuple. De Gaulle avait bien tenté de court-circuiter les partis avec le référendum, mais depuis 2005, quand les Français ont "mal voté", plus aucun président ne s'est avisé de consulter le peuple. Comme si le peuple était sale, bête et méchant. Les Suisses ont une autre approche et décident collectivement tous les mois ou presque. Résultat : un peuple qui se sent concerné par le destin commun. Peut-être décideront-ils bêtement à certaines occasions mais ce sera LEUR décision.
En France, ce ne sont qu'insultes et provocations, et cela n'a qu'une cause : du côté des politiciens, un spectacle de foire conçu pour manipuler les médias, et du côté du peuple, une frustration grandissante, le sentiment de voir les trains passer sans pouvoir les prendre.
De temps en temps, il est bon de rebattre les cartes, et il est devenu temps de le faire en France. Il faut CASSER ce système pervers qui promeut des hypocrites et des démagogues, et il faut (re)donner au peuple un poids dans les décisions, qu'elles plaisent ou pas à l'élite du pays. In fine, ma conviction est qu'en consultant fréquemment le peuple, on le rend adulte et responsable. C'est parce qu'on l'ignore qu'il peut le cas échéant se comporter en enfant gâté.
Qu'ils dégagent.

25 décembre 2024

Bayrou et l’armée des damnés…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

- 24/12/2024 - Bayrou a formé son gouvernement. Recyclage de vieilles gloires qui ont toutes échoué, et pour certaines qui ont été censurées il y a quelques semaines, ne cherchez pas de la nouveauté, un brin de changement en perspective. Bayrou confirme qu’il fera ce que les autres ont fait et sans doute en plus mal. Voilà donc l’homme providentiel avec son équipe. Il aurait pu avoir la décence d’éviter ceux qui venaient d’être sanctionnés, même pas ! Il n’aura pas eu cette élégance, ou ce tact. La récompense aux coquins est actée, cette république n’est plus que l’ombre du mérite, et dispense largesses et responsabilités à ceux qui se sont commis dans l’échec. Qu’attendre d’une Borne qui faillit connaître le sort de Barnier avec sa réforme des retraites, directement responsable de la débâcle financière actuelle puisque c’est elle qui a activé les 49.3 sur les derniers budgets de faillite qui sont l’objet d’enquêtes et de reproches acerbes d’une classe politique étonnamment naïve, ou férocement complice.

Rien, elle ne vaut pas mieux que Le Maire, à qui elle a permis de valider ces budgets qui nous ont conduits à l’abaissement de notre note par les agences, elles devrait d’ailleurs être baissée encore en début d’année. Que dire de Valls, incapable de se refaire une virginité en Espagne, il a repassé la frontière pour trouver un poste, adepte exalté du 49.3 lui aussi, il va faire une paire explosive avec Borne. Avec ces deux-là, nous atteignons les sommets de l’antiparlementarisme. S’il y en a un qui court après la gamelle c’est bien lui. Barrot, toujours à la diplomatie… il est vrai qu’avec les brillants résultats glanés en seulement 55 jours, il eut été incompréhensible qu’il ne fut pas reconduit, il n’a pas terminé son œuvre de destruction, l’image de la France n’est pas suffisamment écornée, il faut qu’il repasse une seconde couche. Quant aux autres… directement impliqués dans l’écroulement de la France à des moments différents, ils sont tous responsables et Bayrou veut nous faire croire que c’est avec cette équipe qu’il va faire des miracles. Borne l’a dit, elle ne renoncera jamais à ses privilèges de bourgeoise élue, n’attendez pas que des coupes budgétaires soient réalisées pour réduire les dépenses. Ce sera le même train de taxes et d’impôts, par Dieu il faut bien les nourrir ces misérables fossoyeurs qui se prennent pour des génies.

Sans imagination, hors-sol, Bayrou vient de nous confirmer qu’il est dépassé, ou qu’il le fait exprès. Sans majorité, condamné à faire avec ceux qui veulent bien risquer le peu d’honneur qu’ils ont, il ne pouvait reprendre que ces déclassés. On se demande ce que fiche Retailleau dans cette équipe de bras cassés. Persuadés qu’ils sont représentatifs d’une majorité qui n’existe plus que dans leur imagination et dont on cherche les forces, ils paradent avec une morgue qui ne les quitte plus, tant ils se sentent intouchables. Il n’y a même pas à attendre une action ou un acte, on les connaît tous, on sait ce qu’ils ont fait et nous leur devons la gabegie qu’ils nous demandent de rembourser en s’exonérant de la moindre responsabilité.

Au RPF nous exhortons les oppositions à censurer Bayrou sans attendre. L’incurie de ces personnes est connue, c’est une insulte au bon sens, un mépris que les Français ne peuvent plus endurer. On y voit la main de Macron qui persiste à croire qu’il a toujours la majorité et que ses gens à lui doivent faire comme s’ils l’avaient. Il appartient aux oppositions de faire tomber ces arrogants dès la première heure. Il y a une dignité du peuple qui ne saurait supporter un tel affront et qui doit censurer une fois de plus. Il est donc urgent de rappeler à toute cette clique que ses illusions ne suffisent pas à dégager une majorité et qu’il y a un minimum de respect à avoir quand on prétend gouverner. Macron ne doit plus croire qu’il peut faire comme si rien ne s’était passé. Il se murmure d’ailleurs que la macronie tremble à l’idée d’une nouvelle défaite qui selon des proches du président, emporterait tout et Macron avec. Il n’y a pas à hésiter, il faut se servir de cette opportunité séance tenante et forcer Macron à partir. Censurer cette équipe de perdants et le plus vite possible.


Le groupe Telegram du RPF :

20 décembre 2024

Bayrou sait-il compter ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 20/12/2024 - Bayrou consulte les chefs de partis pour constituer son gouvernement, sauf LFI et RN. Le centriste dispose de 36 députés et compte sur sa position pour dégager une majorité, en comptant rallier donc la droite et une partie de la gauche. Le pari est risqué, pour ne pas dire suicidaire. On voit mal les communistes, 17 députés, ne pas se liguer avec les LFI, 70 députés. Les 140 RN, avec Ciotti, n’auront que peu de mansuétude à l’égard du maire de Pau qui les ostracise une fois de plus. Que dire des écolos, 38 députés, qui ne devraient pas accorder une grande confiance à ce nouveau gouvernement, surtout si les noms qui circulent pour y entrer sont confirmés. Bertrand, Darmanin, Borne… on voit mal comment les 66 socialistes, pourraient défendre ces faux nouveaux venus et leur programme qui ne devrait pas être bien différent, en matière budgétaire au moins, du précédent… ce que nous écrivions précédemment au RPF. Le projet de budget Barnier risque bien d’être ressorti à la virgule près.

D’autant que Faure a déjà annoncé qu’il ne supporterait pas un gouvernement dont le premier ministre ne serait pas de gauche Que dire des 23 députés de LIOT qui ont fermement combattu le budget, objet de la motion… Quant aux 10 non-inscrits… Bref en faisant le compte et sans préjuger des dissidences fortes au sein même des soutiens de Bayrou, on est très loin d’une majorité assurée. Dans le meilleur des cas il serait à une voix de la censure et c’est le scénario le plus favorable. On se demande bien ce qui anime les esprits de ces gens-là, pour systématiquement penser que sans majorité ils peuvent gouverner et surtout en affichant aussi peu d’originalité dans le choix des futurs ministres. Prendre ceux qui sont à l’origine de la débâcle financière et les remettre aux commandes, c’est faire preuve d’une cécité dramatique, ou se moquer des Français. Ou encore, cela peut être une stratégie de Macron : griller les premiers ministres les uns derrière les autres pour gagner du temps. On ne voit pas trop où ça le mène mais on sait que son profil particulier le prédispose à des stratégies qui échappent au commun et à la logique.

La méthode même de Bayrou dévoile l’échec futur qu’il pousse devant lui. Ses premiers pas dans la fonction sont déjà émaillés d’erreurs, de fautes comportementales et dans la foulée, il s’apprêterait à nommer des personnalités détestées des Français. Seulement 36% sont satisfaits de sa prise de fonction, soit environ quinze points de moins que son prédécesseur… et malgré cela, il s’obstine. En réalité il n’y a pas lieu de s’étonner. Macron l’a choisi, peut-être un peu forcé, mais aussi parce que les deux hommes cultivent la même tendance au déni de réalité. Il n’a pas gagné les élections mais pense qu’il peut gouverner, tout comme Macron. Par trois fois son camp a subi une sévère défaite, à peine tempérée par quelques arrangements de dernière minute, notamment avec les LFI, mais il ne frémit pas. Il n’a pas de majorité et fait comme si ce n’était pas le cas. Il a perdu, mais pour lui, dans son monde parallèle ce n’est pas possible. Bayrou est de la même trempe. Il pense pouvoir sans sourciller rallier à sa cause les socialistes, en recherche d’une nouvelle virginité, la droite dite classique, qui ne sait plus où elle se situe, se dit dans l’opposition, mais sans vouloir s’opposer, tout en criant au loup de temps en temps.

En pleine déroute intellectuelle, sans ligne de conduite si ce n’est l’éculée front républicain, qui serait défini par certaines lignes rouges dont eux seuls en déterminent les positions au gré des événements, quitte à sombrer un peu plus et à perdre le peu d’électeurs qui leur reste. Englués dans leurs contradictions, ils n’ont d’autre recours que de faire comme Macron, vendre la peur d’un chaos si jamais ils ne sont plus au pouvoir, même en rampant, même estropiés, mais l’important c’est qu’ils y soient. Lamentable, tout comme les dernières révélations sur l’ambiance de fin de règne qui s’est installée dans ce qu’on appelle maintenant « la cage aux folles », peuplée donc d’incapables dévoyés qui ne se cachent même plus puisque toute la presse, même subventionnée, en parle… mais laissons les couler. Cette constance de n’écouter ni les résultats des urnes, ni de tirer une conclusion de la censure, dénote un vrai problème psychologique de la part du personnel politique de notre pays. Les plus impertinents nous dirons, mais alors c’est quoi la solution ? Économiquement, le RPF a proposé une ligne d’économies budgétaires et un changement de paradigme pour les finances publiques. L’autre option est que Macron quitte ses fonctions, et ce n’est pas la première fois que nous l’écrivons. Qu’une élection présidentielle anticipée ait lieu, et, que dans la foulée, le scrutin des législatives soit modifié, non pas avec une proportionnelle qui ne résoudra rien, mais en adoptant celui des Britanniques, uninominal, majoritaire, à un seul tour. L’avantage de ce dernier, c’est que les arrangements se font avant, et non entre les deux tours, pour réajuster les tendances, voire masquer la volonté des électeurs. On ne peut pas continuer sur cette lancée. Si les hommes du passé, responsables de la gabegie que nous connaissons, sont inaptes à trouver des solutions pour régler les problèmes qu’ils ont créés, il en va de même de nos institutions. Elles ne fonctionnent plus en l’état, et ne seront plus performantes dans le futur, Macron les a détricotées, rendues stériles. Il faut en changer, et commencer par le mode d’élection des députés. En attendant, il nous faut supporter le numéro de clown de Bayrou et son gouvernement attendu pour ce week-end… on craint le pire.

14 décembre 2024

UN SUPPLICE BÉARNAIS

Gabriel Nerciat

- 13/12/2024 - Chez un homme comme Bayrou, disciple veule et perverti des doctrines démocrates-chrétiennes de Jacques Maritain et du Sillon, à peu près tout est méprisable ou dérisoire, sauf une chose : ses mœurs de chef de clan féodal et, comme chez Mitterrand (qui d'ailleurs l'appréciait beaucoup), ses accès de cynisme absolu, d'autant plus dévastateurs qu'il se croit réellement élu par le Destin – ou, dit-on depuis longtemps, par la Sainte Vierge Marie en personne (elle lui aurait promis dans sa jeunesse un glorieux destin national au cours de je ne sais plus quel pèlerinage).
La façon dont il vient aujourd'hui d'humilier publiquement Emmanuel Macron est encore plus cruelle et irrémédiable que le coup de poignard dans le dos de Gabriel Attal lors de l'entre-deux-tours des législatives ou la manière dont Trump lui a manifesté son mépris (à lui et à Zelensky) au retour des cérémonies de Notre-Dame.
J'espère bien qu'il ne restera pas plus de trois ou quatre mois à Matignon, d'autant plus qu'on connait très bien le noir dessein qu'il trame depuis longtemps à l'encontre des institutions de la Ve République.
Mais au moins pour ce moment, qui octroie le coup de grâce définitif à l'homme funeste dont il a permis l'élection, qu'il soit chaleureusement et sincèrement remercié.

9 décembre 2024

LE GÉANT ET LES NAINS : UNE PHOTO QUI VAUT MILLE MOTS

Marc Amblard

- 9/12/2024 - Sur la gauche, un entrepreneur hors norme qui a créé entre autres : une firme automobile, mais également le plus grand réseau de satellites et une compagnie concevant les fusées les plus performantes au monde, qui a défié la censure d’État en rachetant Twitter cent fois sa valeur pour en faire un espace de liberté d’expression. Un vrai bâtisseur.
Sur la droite, des petits politiciens de carrière qui n’ont jamais mis un pied dans une entreprise hormis pour y être photographié avec un casque de chantier. Des nuisibles qui se gavent d’argent public, ont largement contribué à enfoncer la France dans une situation catastrophique et qui donnent des conférences bidons, le plus souvent, pour blanchir des commissions occultes. De vrais fossoyeurs.
Observez bien les visages, ils veulent tout dire.

25 novembre 2024

Le jeune Barrot… artiste surréaliste…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Depuis plusieurs années on se désole de la piètre qualité de nos dirigeants politiques. Le jeunisme qui a prévalu jusque-là devait assurer un renouvellement salutaire et nous conduire à découvrir de nouveaux génies, qui devaient nous emmener vers une ère de prospérité jamais rencontrée. On allait même se délecter de leurs analyses et façons de penser… le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a vu le changement, ça c’est indéniable. On nous a fait croire que l’énergie de la jeunesse pourrait remplacer l’expérience et en fait, ils n’ont ni expérience, ni énergie. L’originalité qui devait nous séduire n’a pas supporté le mur du réel. Dernier haut fait d’un de ces représentants, l’interview de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur Cnews. Interrogé sur la situation en Ukraine et la Russie, le ministre des Affaires étrangères qui semblent lui être effectivement très étrangères, adopte un regard d’acier et se perd dans son propre néant. Il s’est livré à une analyse des plus romanesques, pour rester courtois. Selon lui, La Russie est exsangue, un déficit abyssal conduirait le pays au bord de la faillite, la pénurie de main-d’œuvre le prouve et Poutine est obligé de demander l’aide aux Coréens pour soutenir le front. Il n’est quand même pas allé jusqu’à nous dire que les Ukrainiens volaient de succès en succès, mais on en n’était pas loin.

Une telle dissonance avec la réalité est effrayante. Il balaye d’un revers de main le classement récent du FMI qui place la Russie au 4ème rang devant le Japon et l’Allemagne, avec une croissance à plus de 3%. Poutine serait isolé, ce n’est pas l’image que le monde entier a pu avoir, suite au sommet des BRICS, mais Barrot ne veut pas en entendre parler, ou plutôt, il répète la leçon bien apprise. Pour ce qui concerne sa pénurie de main-d’œuvre elle est due au fait que son industrie tourne à plein régime et pas uniquement dans un effort de guerre. La Russie connaît le plein emploi, notion devenue ubuesque en Occident et en France en particulier, et c’est pour cette raison que ce pays manque de main d’œuvre. Le fameux déficit catastrophique, a été en réalité estimé à 1,7% du PIB. Se plairait-il à le comparer avec le nôtre, celui laissé par ses amis ?! Quant aux soldats coréens qui seraient nécessaires pour contenir un front visiblement en perdition, selon la pensée à peine voilée de notre ministre, non seulement aucune preuve ne vient étayer cette information, mais elle est ridicule. Plus de 300 000 volontaires ont été formés et attendent de rejoindre les quelque 400 000 soldats levés lors de la mobilisation partielle. Mais tous ces éléments notre ministre ne les connaît pas, ou ne veut pas en entendre parler et reste focalisé sur une vision grotesque des choses.

Et le voilà qui renchérit en n’excluant ni l’envoi de troupes françaises au sol, ni le ciblage de la Russie par des missiles français. Il a l’air d’ignorer que nous disposons d’à peu près deux jours de munitions en cas de guerre de haute intensité et que la Tsar-Bomba de Poutine pourrait liquider la France en un seul tir que nous n’avons pas vraiment les moyens d’intercepter. On se demande s’il est en roue libre ou s'il est télécommandé et par qui ? On ne saurait trop lui conseiller, à ce jeune quadragénaire de faire comme de Gaulle, d’être au devant de ses troupes, sur le terrain, il a encore l’âge d’un soldat. Ce fils de son père, Jacques Barrot, ministre, qui a usé ses fonds de pantalons sur les bancs du très sélect lycée Henri IV, avant de faire HEC, n’a pas dû rencontrer le réel trop souvent. Les plaines ukrainiennes boueuses sous le feu russe lui feraient une solide expérience du haut de laquelle il pourrait parler de guerre avec plus de justesse.

L’immaturité de l’analyse pose question et on imagine bien que ce n’est pas le seul domaine dans lequel cette perception sévit ; en économie, en matière budgétaire, monétaire, sociétale, partout nous sommes soumis à ce type de délires ou mensonges en forme d’idéologie préfabriquée et obligatoire. Est-il mauvais, mal conseillé, ou est-ce sciemment qu’il tient ce discours ? Notre pays est dirigé par un enfant capricieux, qui s’est entouré d’adolescents immatures. Les assertions de Barrot sur la fragilité de l’économie russe qui serait la conséquence des sanctions prises rappellent un certain Le Maire quand il comparait le PIB de l’Espagne à celui de la Russie, pour affirmer que son asphyxie était inévitable. On a tous pu constater le résultat, tous, sauf Barrot. Nous sommes donc contraints de supporter les décisions de ces « sardanapales » auto suffisants, arrogants et totalement déconnectés d’une réalité qu’ils refusent, même quand elle leur revient dans la figure.

L’inversion des valeurs est leur sport favori. Nous l’écrivions il y a quelques jours dans nos colonnes. Leurs propos sont en permanence coupés du réel, pour la bonne et simple raison que ce réel ne correspond pas à ce qu’ils voudraient qu’il soit. Ils flottent dans un monde qui n’existe que dans leur esprit perturbé, et malheureusement c’est la qualité essentielle qui est recherchée par Macron pour les choisir et leur donner des postes à responsabilités. Il est donc évident que ce cirque pathétique continuera tant que Macron sera à la tête de l’État. Le pire c’est que les journalistes n’osent même pas les reprendre sur des déclarations aussi farfelues et erronées que celles-ci. La peur d’offenser est devenue plus forte que l’outrage fait à l’intelligence du peuple, et à la vérité des faits. Nous ne parviendrons pas à inverser cette psychose qui a envahi les plateaux, tant que le bon sens sera écarté car jugé injuriant, dès lors qu’il sert à remettre la vérité à sa place. Mais est-ce possible dans un pays ou 90% de la presse est contrôlée par quelques milliardaires proches du pouvoir et qui en plus reçoivent de l’argent public pour diffuser la propagande et endormir la majorité de la population ? La réponse est non, et nous allons devoir supporter encore quelques temps des sorties aussi décalées que celle de ce ministre, sauf si ce gouvernement était renversé, mais là encore, rien n’est moins sûr.

11 novembre 2024

Nos dirigeants se foutent ouvertement de nous, à la télé, en direct et en différé

H16

11/11/2024 – La République prendrait-elle conscience que son avenir (sinon politique, au moins financier) est en jeu ? En tout cas, c’est ce qu’on peut charitablement croire en apprenant la convocation récente des ex-ministres Attal et Le Maire par une commission du Sénat afin de comprendre comment un trou de plus de 100 milliards d’euros a pu apparaître dans les comptes publics.

Cependant et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, cette convocation a tourné rapidement en un petit spectacle politico-politicien dans lequel les uns et les autres se sont contentés de se renvoyer la responsabilité : après une fine analyse des politiciens, des experts de plateau et des journalistes appelés à commenter la consternante déconfiture publique française, il apparaît que le dérapage public observé est un événement sans aucun responsable, qui tient plus de la catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain financier, plutôt qu’une série de décisions débiles prises par des incompétents sous coke persuadés de leur génie imputrescible.

Il faut absolument prendre quelques secondes pour regarder la vidéo ci-dessous et comprendre ce qui se passe actuellement dans les institutions républicaines pour prendre la mesure de la désinvolture absolue de nos dirigeants.


Bien sûr, on pourrait aisément épiloguer (comme le font les commentateurs en dessous du tweet original) pour savoir qui, de Attal ou de Husson, décroche la timbale de la nullité, celle de l’impertinence ou du manque de tenue dans ces salves de questions et d’attaques plus ou moins subtiles.

Cependant, c’est surtout l’aspect théâtral qui ressort de toute cette pitoyable opération.

Ni d’un côté, ni de l’autre de la table ne semble émerger l’idée qu’il y a non seulement un problème de finance grave mais que ce sont bien les deux côtés, tous les deux en politique depuis plusieurs années, qui sont responsables de l’effondrement financier de la République auquel on assiste actuellement et que c’est l’intégralité de l’appareil politique français, absolument incapable de tenir le moindre budget depuis 50 ans, qui a mené le pays dans le talus.

Au lieu de travailler à répondre aux questions essentielles à la marche du pays, à savoir essayer de comprendre pourquoi les recettes fiscales se sont effondrées, pourquoi les taxes ne rentrent pas assez, pourquoi les dépenses filent sans frein, les deux politicards se sautent à la gorge l’un de l’autre.

L’arrogance insupportable du gamin d’un côté contre les manœuvres politiciennes du sexagénaire de l’autre ne parviennent pas à faire oublier que ces personnages, et avec eux, toute la clique qui parasite le pays depuis plusieurs décennies, ont choisi de creuser les dépenses, de faire exploser la dette et de tabasser le pays de taxes et d’impôts comme jamais dans son Histoire et comme aucun autre pays dans le monde.

Car c’est bien Attal, ses prédécesseurs et son actuel successeur, ce sont bien Husson et ses collègues du Sénat, c’est clairement les députés actuels comme ceux des quinze ou seize législatures précédentes qui ont enfoncé le pays dans sa situation actuelle. Ce sont ces pignoufs qui entendent, sans le moindre doute, taxer un peu plus le pays le plus taxé du monde : ils espèrent ainsi redistribuer un peu plus dans le pays le plus redistributeur du monde et, pompon de l’affaire, entendent sans vergogne ajouter de la dette à un des pays les plus endettés du monde au prétexte que – tenez-vous bien – ce pays a aussi l’administration fiscale la plus efficace du monde pour aller chercher le pognon gratuit des autres là où il est !


Au bilan, l’État français n’a jamais autant écrabouillé son peuple sous le fardeau de son obèse impotence ; tout le monde s’en rend compte, tout le monde le sait, mais ces branle-musards entendent à la fois relancer le bastringue pour une année supplémentaire, et surtout se dédouaner complètement de toute responsabilité dans le constat d’échec des politiques menées jusqu’à présent.

En fait, alors que l’odeur de faillite est si forte qu’on la sent jusque dans cette vidéo et qu’on la voit grossir derrière les yeux pochés d’Attal, les chamailleries qu’elle nous offre illustrent la faillite complète de nos institutions, très manifestement aussi incapables de désigner les responsables – alors qu’ils sont pourtant évidents pour le peuple – qu’incapables de corriger les erreurs commises. En fait, le dialogue de sourd entre les deux politiciens démontre même à l’envi qu’ils sont persuadés (ou font semblant de l’être, ce qui est probablement pire) qu’aucune erreur n’a réellement été commise, ce qui tendrait à montrer que les institutions sont, ontologiquement, destinées à foutre tout le pays au talus dans la décontraction et l’absence totale de toute remise en question des dirigeants.

Tout ce que cette vidéo montre, c’est que ce ne sont pas des hommes qui cherchent à redresser une situation catastrophique, mais des domestiques qui se battent pour partir avec l’argenterie. Ce que ces pathétiques débats et ces chamailleries d’égo démontrent, c’est que la France n’est perçue que comme une grosse tirelire par les individus qui se sont hissés à sa tête, généralement par tromperie et par manigances.

Tout le jeu de l’immense bureaucratie mise en place, des administrations tentaculaires, des taxes de plus en plus illisibles est de faire croire à cette majorité de Français qui ne paient pas d’impôts directs qu’ils sont encore gagnants de ce système qui leur est pourtant largement défavorable à tous points de vue. Et quand aux autres Français qui, eux, ont compris la situation, ceux-là n’ont pas leur mot à dire, ni dans les médias, ni dans l’hémicycle. Ils ont été soigneusement tenus à l’écart.

Ils payent, pour tout, tout le temps, mais ne sont pas représentés. Or, mécaniquement et alors que les dépenses de l’État obèse persistent à grossir, leurs rangs grandissent chaque jour. Cela ne peut pas bien se terminer.

Le Titanic a heurté l’iceberg depuis un moment, les cales se remplissent d’eau. Cette vidéo ne montre pas l’équipage, tentant le tout pour le tout pour sauver le maximum de passagers, mais montre les couards de service qui se battent pour les canots de sauvetage en poussant tout le monde sur leur passage.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/11/79216-nos-dirigeants-se-foutent-ouvertement-de-nous-a-la-tele-en-direct-et-en-differe