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25 octobre 2025

Jean-Pierre Luminet

Censuré sur France Culture...


-25/10/2025- Certains d'entre vous ont peut-être écouté sur France Culture l'émission "Le Book Club : Dans la bibliothèque de Jean-Pierre Luminet" que j'avais enregistrée il y a une quinzaine à Paris et qui a été diffusée hier après-midi de 15h à 16h.
J'avais évidemment été heureux de faire cette émission me permettant de parler de ma passion pour la littérature, et surtout de lire des extraits de 5 livres majeurs que j'avais soigneusement sélectionnés. Le second d'entre eux était un fragment du "Discours du Grand Inquisiteur" extrait des Frères Karamazov de Dostoïesvski : une préfiguration hallucinante de la prise de contrôle des populations asservies par le pouvoir politique, qui inspira 70 ans plus tard le "Big Brother" de George Orwell dans son fameux roman 1984, et qui est hélas mise en œuvre aujourd'hui à grande échelle par l'idéologie mondialiste propagée par le World Economic Forum de Davos.
Justement, à la suite de ma lecture et après avoir dit que ce genre de texte "aidait à résister" à ce qui se passait actuellement dans le monde avec le lavage de cerveau organisé et l'infantilisation de la population, j'avais développé le sujet durant une bonne minute, disant notamment qu'on pourrait penser que Klaus Schwab (du WEF), avec son "Vous ne posséderez rien, donc vous serez heureux", s'était directement inspiré du discours du Grand Inquisiteur (ce à quoi l'animatrice, l'aimable Marie Richeux, avait remarqué en souriant que Mr Schwab n'avait probablement jamais lu Dostoïevski). Je parlai ensuite du lavage de cerveau organisé, de la manipulation des masses par la peur, de l'élimination des résistants. Je rappelai mes prises de position sur la question lors de la pandémie Covid, mon "Journal Idéoclaste" paru aux Editions du Chien qui passe, qui m'avait valu d'être traité de "complotiste" par le troupeau consentant, et je concluais en disant que durant toute ma vie de chercheur et de citoyen, je m'étais élevé par principe contre toute forme de "doxa" et de pensée dirigée.
Eh bien, toute cette séquence a été coupée ! Au détriment de la cohérence, puisque dix minutes plus tard, dans la séquence "Le dernier été de Paul Cézanne" de Philippe André, l'animatrice précisait "publié aux mêmes éditions du Chien que vous évoquiez tout à l'heure" (dans le passage coupé!).
Bref, j'ai été censuré car non conforme à ce qui peut et doit être dit sur les chaînes d'État. Exactement comme je l'avais été il y a quelques années par Arte dans l'émission 28', où tout le passage dans lequel j'ironisais sur le "Camp du Bien" autoproclamé et autres vérités dérangeantes pour les journalistes-paillasson, avait été coupé au montage...
Les quelques médias d'État (radio et télévision) qui m'invitent encore (mais de moins en moins, malgré ma "production" littéraire et scientifique croissante) n'admettent que mon image "lissée" d'astrophysicien amateur d'art, de littérature et de musique.

23 octobre 2025

L’Agence européennes des médicaments ordonne l’effacement de toutes les données sur les effets indésirables liés vaccins Covid.

Vidéo de 14 min 38 s ↴

14 octobre 2025

Pavel Durov

Telegram a envoyé ce message à tous ses utilisateurs en France concernant le contrôle du chat. Il est essentiel de connaître les noms de ceux qui tentent de nous priver de liberté :
Aujourd'hui, l'Union européenne a failli interdire le droit à la vie privée. Elle s'apprêtait à voter une loi obligeant les applications à analyser chaque message privé, transformant ainsi le téléphone de chacun en outil d'espionnage.
La France a été à l'origine de cette loi autoritaire. Les anciens et actuels ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau et Laurent Nuñez, l'ont soutenue. En mars dernier, ils ont déclaré que la police devrait avoir accès aux messages privés des citoyens français. Les Républicains et le groupe Renaissance de Macron ont voté en sa faveur.
De telles mesures sont censées « lutter contre la criminalité », mais leur véritable cible est le citoyen lambda. Elles n'arrêteraient pas les criminels ; ils pourraient simplement utiliser des VPN ou des sites web spécialisés pour se cacher. Les messages des fonctionnaires et de la police ne seraient pas non plus scannés, la loi les exemptant de toute surveillance. Seuls VOUS, simples citoyens, seriez exposés au risque de voir vos messages et photos privés compromis.
Aujourd'hui, nous avons défendu la vie privée : la prise de position soudaine de l'Allemagne a sauvé nos droits. Mais les libertés restent menacées. Alors que les dirigeants français réclament un accès total aux messages privés, les droits fondamentaux des Français – et de tous les Européens – restent menacés.
Monique Plaza
14/10/2025

Rumble, plateforme de partage de vidéos et fournisseur de services cloud, a annoncé aujourd'hui que sa plateforme était à nouveau entièrement accessible en France.
 
En 2022, un représentant du gouvernement français avait envoyé un courriel à Rumble pour exiger la suppression de certains contenus de la plateforme, sous peine de poursuites judiciaires. Plutôt que de censurer le contenu, Rumble avait bloqué l'accès à sa plateforme en France.

Le tribunal a jugé qu'un courriel d'un membre du gouvernement ne constituait pas une mesure exécutoire.
Rumble rétablit donc l'accès à sa plateforme vidéo en France.

Chris Pavlovski, fondateur et PDG de Rumble, a déclaré :
« La liberté l'emporte à nouveau, et nous sommes ravis que les Français puissent à nouveau accéder à la place publique Rumble, lieu d'échange d'idées libre et permanent. La France possède une riche histoire de lutte pour les libertés individuelles, qui s'inscrit parfaitement dans le contexte de Rumble, car nous sommes une plateforme qui privilégie la liberté dans toutes nos actions. Nous sommes impatients de tourner la page en France et d'entamer un nouveau chapitre ».

11 octobre 2025

Régis de Castelnau
11/10/2025

Rubrique : mots

Elle est folle cette Tondelier !
Elle ne connaît pas la liste des mots interdits ? Moi je me suis fait reprendre par Elizabeth Lévy, parce que j’avais osé parler de rafle quand une quinzaine de flics avaient débarqué dans une maison pleine à 6h du matin pour embarquer tout le monde. Je me suis platement excusé. Le mot « rafle » est strictement réservé.
C’est comme quand Mélenchon a dit à Braun Pivet qu’elle avait été « camper » à Tel-Aviv. Stop ! Toutes les déclinaisons du mot « camp », sont elles aussi réservées.
Pareil pour le terme « survivant ». Utilisé par un parlementaire pour qualifier Elisabeth Borne de « survivante politique » en ignorant (comme moi) ses origines familiales. Là aussi, « survivant », pas le droit !
Utiliser ces mots en dehors des autorisations est antisémite. Non mais !
Tout ceci est grotesque.
Et la Tondelier qui s’aplatit. Misère;

13 septembre 2025

Gérard Boyadjian

-13/9/2025- Charlie Kirk, Tucker Carlson, Candace Owens, Joe Rogan, Dave Smith, Ben Shapiro, etc... auraient tous été inquiétés en France...

Vidéo de 10 min 13 s ↴

22 août 2025

Contrôle du net : tous les prétextes sont bons pour vous faire taire

H16

-22/8/2025- Les dernières semaines offrent un véritable festival de nouvelles consternantes d’attaques portées contre les libertés fondamentales de vie privée et d’expression, ainsi qu’une volonté de faire complètement disparaître l’anonymat ou, plutôt, le pseudonymat sur internet.

En effet, de plus en plus de gouvernements occidentaux font passer ou sont en train de préparer des mesures visant à enlever toute possibilité de pseudonymat ou d’anonymat.

Le Royaume-Uni d’un Keir Starmer manifestement en roue libre est même à la pointe de ce mouvement avec son Online Safety Act : cette loi oblige les sites en lignes a demander à tout utilisateur de s’identifier, soit avec un selfie, soit en utilisant carrément une pièce d’identité. Au départ destiné essentiellement aux réseaux sociaux, la mesure s’est rapidement étendue à d’autres sites, comme par exemple Spotify – un site de musique en flux – et dont on voit mal en quoi l’identité précise des utilisateurs constitue une nécessité de service.

Ceci n’est malheureusement pas une lubie britannique : d’autres pays décident de faire de même. L’Australie instaure par exemple un procédé similaire pour un peu tout, y compris les moteurs de recherche.

Quant à l’Union européenne, elle n’est évidemment pas en reste : elle tente la copie (au moins dans l’esprit) du système britannique avec son Digital Services Act, tout en le combinant avec le fameux (fumeux ?) portefeuille digital, poussé par une Commission fort enthousiaste pour cette nouvelle identité numérique.

Dans ces différents cas, le prétexte utilisé est connu, et maintenant transparent d’avoir été si utilisé pour des petites fins politiques assez peu avouables : au motif de connaître l’âge des internautes, permettant ainsi de limiter l’accès des mineurs à certains sites coquins, dangereux ou séditieux, on va imposer une identité numérique qui va enfin permettre de traquer tout le monde (mineurs ou non).


Évidemment, contrôler l’identité ne suffit pas : au-delà de la navigation sur Internet, il serait dommage de passer à côté de la confidentialité des messageries privées comme WhatsApp, Facebook Messenger ou Snapchat. Dans le cadre de Chat Control, les plateformes gérant ces messageries privées seront bientôt obligées de mettre en place un système de surveillance qui permettra essentiellement aux autorités (dont les politiciens, ne nous leurrons pas) d’avoir accès aux conversations pourtant privées.

Ici, le prétexte ne sera pas (ou pas seulement) la protection des petits enfants : c’est l’autre scie du contre-terrorisme, édentée d’avoir été à ce point utilisée depuis plus de 20 ans, qui servira encore une fois pour pousser la fin des correspondances privées.

La pression est si forte que même la Suisse – jadis réputée pour son cadre très protecteur de la vie privée – pourrait aussi céder avec une proposition de loi obligeant les entreprises numériques à communiquer les connexions au gouvernement. Au passage, c’est cette proposition qui a poussé l’entreprise suisse Proton – spécialisée dans les services numériques confidentiels – à délocaliser une partie de ses services.


Dans ce tableau, rassurez-vous, la France n’est pas à la traîne. Mieux encore : l’actualité lui fournit d’autres prétextes pour pousser les mêmes agendas liberticides.

En effet, le 18 août dernier, les réseaux sociaux découvrent la mort de Jean Pormanove, un streamer assez connu mais qui semble avoir succombé aux tortures physiques et psychologiques de plusieurs autres streamers, le tout en direct et sur une plateforme déjà largement coutumière des faits de violences et de harcèlement à l’encontre de la victime.

Bien sûr, des alertes avaient précédemment été lancées, et l’ARCOM, normalement en charge de réguler les réseaux et d’éviter ce genre de débordements, avait été prévenue plusieurs fois sans juger bon d’intervenir, tout comme la ministre Clara Chappaz, elle aussi au courant bien avant le décès. Apparemment, les fromages républicains sont plus aptes à ferrailler contre des chaînes de télévision (C8 en étant un exemple typique) qu’exercer réellement leur mission, leur politisation ne faisant plus de doute qu’auprès des plus naïfs ou de ces politiciens hors sol encore persuadés qu’il faille absolument museler l’opposition.

Évidemment, les politiciens n’ont évidemment pas traîné à récupérer le scandale pour pousser l’idée – pourtant débile – que tout ceci justifie amplement le contrôle d’identité sur les réseaux. Ce n’est plus de la récupération, c’est du recyclage industriel de niveau olympique.

Et quand ce n’est pas une augmentation du flicage général, ce sont les inévitables pleurnicheries sur le manque de moyens, dont on peut pourtant affirmer qu’ils remplissent bien trop l’administration française qui, actuellement, manque plutôt cruellement de gens brillants, voire carrément une taxe comme le propose ce crétin de Gabriel Attal au milieu d’un torrent d’imbécilités consternantes.

Quant aux gesticulations actuelles de Chappaz (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) qui diligente l’ARCOM (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) pour enquêter sur cette sordide affaire, elles donnent une idée précise de la valeur de nos dirigeants et des institutions dont ils saupoudrent la République pour faire croire qu’ils servent à quelque chose.


On le comprend : que ce soit pour lutter « contre la pornographie », « la violence des jeux vidéos », « les dérives du streaming », « le terrorisme », tous les prétextes (même farfelus) seront utilisés pour imposer un contrôle de plus en plus serré de vos agissements sur internet.

Le but est bien de vous faire taire et s’il faut utiliser le cadavre encore chaud d’une victime de harcèlement, nos dirigeants ne reculeront pas.

Et peu importe que les moyens proposés ne permettent pas réellement de savoir qui se connecte vraiment (mineurs y compris), tout comme il semble assez peu important pour les politiciens de concentrer dans quelques entreprises des masses considérables de données numériques d’identité très sensibles, offrant une cible rêvée pour la cybercriminalité en mal de vol d’identités…

En pratique, le contrôle devra porter sur les utilisateurs peu informés, les non-spécialistes et les naïfs qui ne prendront pas le temps de chercher comment contourner ces contrôles de plus en plus envahissants : des techniques existent qui fonctionnent y compris dans des pays comme la Chine ou la Russie, malgré leur expérience poussée en matière de contrôle.

Citons par exemple les VPN (dont les méthodes d’usage sont décrites dans ce précédent billet) qui, même dans le cas où les gouvernements chercherait à interdire de tels outils, disposent parfois d’options ou de protocoles pour les rendre indétectable aux fournisseurs d’accès. Alternativement, le système Tor offre une autre méthode d’accès protégé des tentatives de censure gouvernementale.

Néanmoins, la direction est prise et rien ne semble vouloir calmer les ardeurs des politiciens occidentaux à censurer leurs opposants politiques.

L’internet, déjà fractionné, va continuer à séparer la masse populaire, mal informée et complètement sous le joug des États, de la minorité consciente du carcan qui se met en place. Pendant ce temps, la caste jacassante, éperdument liberticide, semble bien décidée à reprendre les éléments les plus loufoques de Demolition Man et les plus liberticides de Matrix.


https://h16free.com/2025/08/22/81758-controle-du-net-tous-les-pretextes-sont-bons-pour-vous-faire-taire

14 août 2025

Gabriel Nerciat
14/8/2025

ÉCRIT DEPUIS UN CACHOT

Un écrivain français pourrit dans les geôles d'Alger depuis des mois, et la diplomatie comme l'intelligentsia françaises s'en foutent radicalement.
Il est quand même parvenu à jeter une bouteille à la mer, et elle nous arrive sur les vagues portées par la Toile.
Relayons-la.


''Mes amis,
Si cette lettre vous parvient, c’est que malgré les murs, les verrous et la peur, il existe encore des brèches par lesquelles la vérité peut se faufiler. Je vous écris depuis une cellule où l’air se fait rare, où la lumière n’entre que pour rappeler aux prisonniers qu’ils sont toujours en vie, mais jamais libres.
Je ne suis ni le premier ni le dernier à subir l’arbitraire du régime algérien. Ici, la prison n’est pas un lieu exceptionnel réservé aux criminels, mais un outil banal de gouvernance. La dictature enferme comme on respire : sans effort, sans honte. On enferme les journalistes, les militants, les écrivains… et parfois même ceux qui n’ont rien dit, juste pour servir d’exemple.
Ma faute ? Avoir persisté à croire que les mots pouvaient sauver ce pays de ses propres démons. Avoir écrit que l’Algérie ne se résume pas à un drapeau et un hymne, mais qu’elle est d’abord un peuple qui mérite dignité et justice. Avoir refusé que l’histoire se répète, que la corruption et la violence continuent de tenir le haut du pavé.
Je souffre, oui. Mon corps me trahit, la maladie grignote mes forces, et le régime espère que je partirai en silence. Mais qu’ils se trompent ! Ma voix, même enchaînée, ne leur appartient pas. Si elle peut encore atteindre l’extérieur, c’est pour dire ceci : ne croyez pas à leur façade de respectabilité. Ce pouvoir n’est pas un État, c’est une machine à broyer.
À la France, je m’adresse sans détour. Vous avez été ma deuxième patrie, mon refuge intellectuel. Vous qui vous proclamez patrie des droits de l’homme, souvenez-vous que ces droits ne s’arrêtent pas aux rives de la Méditerranée. Les gouvernements passent, les diplomaties calculent, mais les principes, eux, doivent tenir bon. Ne baissez pas les bras, ne sacrifiez pas vos valeurs sur l’autel des intérêts économiques ou des alliances de circonstance.
Je ne demande pas ma liberté par charité, mais au nom de ce qui fonde toute société humaine : la justice. Si vous cédez aujourd’hui devant un régime qui se croit intouchable, demain, d’autres prisons se rempliront, d’autres voix s’éteindront.
Aux Algériens, mes frères et sœurs, je dis : tenez bon. La peur est une prison plus vaste que celle où je me trouve, et elle est plus difficile à briser. Mais je sais qu’un jour, le mur tombera. Les dictateurs finissent toujours par tomber.
Quant à moi, je continuerai à écrire, même si mes pages restent cachées sous ce matelas de prison. Car l’écriture, c’est la seule liberté qu’ils ne peuvent pas confisquer, et c’est par elle que nous survivrons.''
Boualem Sansal
Prison d’El-Harrach, Alger
Source : Maroc Hebdo

10 août 2025

Monique Plaza
10/8/2025

La liberté de la presse version UE

La loi de l’UE sur la liberté de la presse, officiellement appelée European Media Freedom Act (EMFA), est entrée en vigueur le 8 août 2025, visant à "protéger la liberté et le pluralisme des médias au sein de l’Union européenne". L’EMFA a été officiellement conçue pour "renforcer la liberté des médias, garantir leur indépendance et promouvoir un environnement médiatique pluraliste".
On a déjà pu mesurer l’attachement de l’UE à la liberté et au pluralisme de la presse quand elle a censuré toutes les chaînes d’information russes pour nous "protéger de la propagande et de la désinformation russes" et nous bourrer le crâne avec d’innombrables mensonges et fake news diffusés par les médias de connivence.
Deux jours à peine après l’entrée en vigueur de l'EMFA, YouTube a supprimé le compte YouTube de Diana Panchenko qui compte plus de 2 millions d'abonnés. Diana Panchenko est une journaliste et présentatrice de télévision ukrainienne, figurant parmi les 10 femmes les plus influentes du pays, qui critique Zekensky et a dû s’exiler après ses persécutions. Elle s’exprime sur X et sur YouTube.
Zelensky a demandé la suppression de son compte YouTube.
L’UE, qui "stand" avec l’Ukraine, c’est-à-dire avec Zelensky, s’est empressée de le satisfaire. Pour l’instant Diana Panchenko garde son compte X. Mais pour combien de temps ?
Les barbelés de l’UE sont de plus en plus serrés.
FREXIT urgent.

23 juillet 2025

Liberté d’expression : l’étau se resserre encore

H16

-23/7/2025- Enfin, les Français ont été entendus ! Et c’est par la voix de leur inestimable Président, Emmanuel Macron, que la nouvelle a été rendue publique dans une joie et une allégresse visible de toute la classe dirigeante française : la Commission européenne vient de confirmer la possibilité pour les États membres d’interdire les réseaux sociaux sous un certain âge ! Youpi !


Pas de doute, comme le dit l’actuel locataire de l’Élysée, c’est une véritable victoire pour ce qu’il présente être « la protection de nos enfants » (enfin, les nôtres, pas les siens puisqu’il n’en a pas – et ce n’est pas un hasard). Assurant dans la foulée que « la France sera au rendez-vous », Macron semble donc frétiller à l’idée qu’un contrôle strict va être mis en place sur internet (et, par voie de conséquence, sur les réseaux sociaux – ça tombe bien, non ?).

La nouvelle semble d’importance puisqu’avec Macron, c’est toute la médiocratie qui s’est réveillée en pleine frétillance : allumée comme un jukebox de bar-PMU des années 70, Cunégonde Valérie Hayer s’est fendu de l’un de ces tweets inénarrables dans lequel elle se réjouit donc de la prochaine interdiction des réseaux sociaux au moins de 15 ans poussée tant par la France de Macron qu’au niveau européen :


Passons bien vite sur l’aspect technique de cette interdiction dont on attend avec gourmandise la mise en place pratique. Entre l’usage évident, simple et déjà démocratisé d’un VPN qui rendra une bonne partie de ces mesures parfaitement caduques, il apparaît assez clair que n’importe quel gamin accèdera à internet au travers d’appareils qui seront, plus que probablement, enregistrés au nom de ses parents.

Il est dès lors évident que toute contrainte qui se voudrait efficace devra reposer sur les adultes, les parents ou tuteurs des enfants prétendument ciblés ici : ce seront ces adultes qui devront autoriser ou non l’accès, ce seront ces adultes qui seront rendus responsables en cas d’infraction – pensez « amendes » comme pour HADOPI jadis mais en plus complexe et plus futile – et ce seront ces adultes qui, très concrètement, subiront les emmerdements qui vont être mis en place pour faire mine de sauver les enfants des horreurs des intertubes.


L’idée que les problèmes observés – enfants qui accèdent à des ressources pour adultes sur internet, harcèlement en ligne, etc. – pourrait provenir d’un abandon de la responsabilité parentale au profit de l’État ne semble effleurer personne : d’une part, cela irait contre le discours dominant qui fait des enfants la propriété de l’État, du berceau au cercueil, pour en faire de bons citoyens formatés et obéissants. D’autre part, cela reviendrait à rappeler leur responsabilité aux parents, effort supplémentaire rarement compatible avec le besoin d’un électeur-contribuable mou et docile.

La suite est évidente : on va devoir pister les adultes !

On commence d’ailleurs à entrevoir les contours de ce qui va se mettre très concrètement en place : moyennant l’utilisation imposée et pas du tout intrusive d’une identité numérique délivrée par une instance de l’État – qui ne coûtera pas trop cher, rassurez-vous – les individus pourront (ou pas) accéder à certaines ressources sur internet.

Apparemment, un projet pilote incluant la France, l’Espagne, l’Italie, le Danemark et la Grèce va être lancé prochainement avant que son application à l’ensemble de l’Europe ne soit proposée pour fin 2026 et rassurez-vous, aucune fuite de données des tierces parties qui vérifieront les âges ou stockeront ces identités numériques n’aura jamais lieu : tout a été pensé et taillé comme la plupart des autres projets informatiques gérés par les États.

Bien sûr, cette étape ne sera pas la dernière puisqu’avec quelques technologies simples (VPN notamment), l’ensemble de ces barrières sera contourné rapidement. En toute bonne logique, l’Europe, cornaquée par la France, réclamera l’interdiction de ces outils.

La différence avec ce qui se passe en Chine, derrière le Great Firewall, ne sera alors même plus marginale mais ne déclenchera aucune prise de conscience : ceux qui ne veulent pas comprendre ne comprendront pas qu’il s’agit bel et bien de censurer les intertubes et notamment les réseaux sociaux, tant ces derniers permettent d’échapper au matraquage propagandiste des médias traditionnels.


Chaque mois qui passe est l’occasion pour les dirigeants actuels, notamment en France, d’ajouter de nouvelles contraintes à la liberté d’expression, et toutes vont dans le même sens : tout est fait pour enfin faire cesser l’expression d’opinion – notamment politiques – dissidentes.

La caste politique actuellement au pouvoir en Europe a compris qu’étiqueter leurs opposants avec des qualificatifs aussi infâmants que possibles (nazis, fascistes, racistes, extrémistes, complotistes, pro-Poutine et j’en passe) fonctionne de moins en moins bien : petit à petit, les peuples maltraités, insultés par leurs dirigeants, finissent par ne plus porter attention à ces stigmatisations qui ne marchent que par ostracisation notamment dans les médias traditionnels, qui, bien malheureusement pour la caste dirigeante, perdent leur pouvoir au profit d’internet et notamment des réseaux sociaux.

L’attaque de ces réseaux est donc logique, tout comme l’interdiction des partis qui se lèvent contre les narratifs officiels : judiciarisation politique contre Marine Le Pen en France, interdiction pure et simple ou détournée pour l’AfD en Allemagne, ostracisation d’Orban, … les exemples abondent.


L’Union européenne et la France sombrent dans la dictature. Oh, on n’y est pas encore évidemment, mais on s’y coule doucement, petit à petit comme on rentre dans une mer trop froide, un pied après l’autre, lentement, jusqu’aux genoux d’abord, puis plus haut jusqu’enfin au nombril où, à ce moment, on se décide à rentrer tout entier ; le pays n’en est peut-être qu’aux genoux, encore qu’avec la période COVID, il a largement mouillé les cuisses, pour ensuite se dire qu’après tout, il était encore trop tôt et reculer un peu.

Mais avec les dernières décisions et projets de lois de plus en plus consternants dont ces colonnes se faisaient l’écho récemment, avec ces dernières déclarations, avec ces dernières expérimentations, avec la pénalisation de l’enquête sur X – tellement réalisée à charge que la direction de la plateforme s’est fendue d’un communiqué à ce sujet – et cette volonté d’en finir avec des réseaux sociaux ouverts à tous sans le contrôle du Grand Frère État, comment ne pas voir la trajectoire prise ?

On se rassurera en se disant que la France est devenue la dictature la plus démocratique du monde.


https://h16free.com/2025/07/23/81429-liberte-dexpression-letau-se-resserre-encore

17 juillet 2025

Jean Mizrahi
17/7/2025

L'Europe orwelienne est là, devant nous.
Nous sommes libres de nous exprimer tant que nous ne contrevenons pas à la doxa.

16 juillet 2025

Gastel Etzwane

-15/7/2025- Ah, merci Emmanuel, on a enfin la confirmation officielle : vous ne décidez de rien. Il faut que la Commission européenne, institution non élue, vous donne la permission pour savoir ce qu’on peut faire chez nous. Une vraie souveraineté de carton-pâte, à l’image de votre présidence : soumise, déconnectée, décorative.
Et bien sûr, on retrouve vos lubies favorites : censurer, surveiller, contrôler. Sous prétexte de « protéger les enfants », vous préparez le terrain pour réduire encore un peu plus la liberté d’expression, et surtout la liberté d’informer. Car derrière le vernis protecteur, c’est toujours la même obsession autoritaire qui transparaît : filtrer ce que les citoyens peuvent voir, dire ou penser.

Regis de Castelnau
16/7/2025

Aurore Bergé garde-chiourme du mensonge


Nous avons appris la semaine dernière, la création par Aurore Bergé d’une « coalition » d’organismes privés associatifs que l’on peut légitimement qualifier d’officines pour se livrer à un travail de surveillance de la parole d’opposition qui se déploie sur les réseaux sociaux.

Le pouvoir politique minoritaire d’Emmanuel Macron dispose d’un monopole institutionnel de la parole publique. Ses différents agents relaient mécaniquement la parole présidentielle et ses mensonges. Comme vient de le faire par exemple, toute honte bue, le chef d’état-major des armées françaises lors d’une conférence de presse. Occasion pour lui de bafouer son devoir de réserve politique en reprenant tous les éléments de langage d’Emmanuel Macron et en les assortissant de mensonges grossiers.

Emmanuel Macron, fondé de pouvoir rappelons-le, des grands intérêts ploutocratiques qui sont les gouvernants réels de ce pays, dispose d’un système médiatique totalement dévoué, chargé de relayer et d’amplifier le mensonge. L’objectif étant d’installer dans l’opinion une perception de la réalité de la marche du monde complètement faussée. Le réel et la vérité, voilà les ennemis ! Et pour cela on ne lésine pas sur les moyens, tous les médias (audiovisuels et écrits) sont sous contrôle, animés par des « journalistes » dévoyés ou soumis. Tous les organes institutionnels de contrôle sont également verrouillés, notamment l’ARCOM, et le Conseil d’État.

Le problème, c’est qu’une parole d’opposition a émergé depuis quelques années au travers de l’intervention des citoyens sur les réseaux sociaux numériques. Ce qui au départ n’était que des « samizdat » confidentiels et l’expression difficile d’une parole dissidente a explosé. Et constitue désormais une source essentielle d’information pour les opinions publiques qui ne peuvent pas se résoudre aux mensonges dispensés par la parole officielle. L’existence de cette « contre-parole » terrorise les gens du pouvoir et ils n’ont de cesse que d’essayer de la bâillonner pour toujours. En multipliant les réglementations liberticides, en piétinant les principes constitutionnels qui proclament la liberté d’expression, en multipliant les procédures baillons, et en instrumentalisant la justice pour réprimer et intimider. Concernant les réglementations liberticides, plusieurs tentatives ont déjà eu lieu, et c’est à l’Union Européenne, spécialiste des mauvais coups, que l’on a délégué la responsabilité de définir le cadre du sale boulot.

La création de cette « coalition » par Aurore Bergé, autre agent chargé de la censure d’État après l’explosion en vol de la venimeuse Laetitia Avia, est clairement destinée à organiser la censure des réseaux sociaux. Il s’agit de la mise en place d’une sous-traitance à des officines privées d’une surveillance permettant de les sanctionner avant de les interdire. L’objectif est parfaitement clair : garder au pouvoir d’Emmanuel Macron le monopole de la parole publique en réprimant puis en supprimant toute parole d’opposition. Pour ce faire, on va confier ce rôle de flic à ces officines privées, probablement grassement payées pour cela. Comme on a pu le voir avec l’horrible précédent de l’affaire du « Fonds Marianne ».

C’est le troisième niveau du système médiatique Macron au service du mensonge : après le monopole de la parole institutionnelle, puis le relais par une presse aux ordres, on installe une surveillance des réseaux par des officines privées pour permettre leur censure.

J’ai été interrogé par le média TOCSIN sur la création de ce qui n’est rien d’autre qu’une police privée.

SUBSTACK

9 juillet 2025

Gastel Etzwane

-9/7/2025- Le gouvernement a décidé de confier à une coalition d’associations la mission de signaler en priorité les contenus jugés « haineux » sur les réseaux sociaux. Cette initiative sera financée par les impôts des Français, sans qu’on leur ait jamais demandé leur avis.
Seront ainsi rémunérés : le CRIF, la Licra, SOS Racisme, SOS Homophobie, le Planning familial, la Fédération des centres LGBTI+, Flag!, Respect Zone, Osez le féminisme, M’endors pas, le Mouvement du Nid et Addam.
Officiellement, il s’agit de lutter contre les propos antisémites, racistes, anti-musulmans, homophobes ou misogynes. Mais en réalité, ces structures, très engagées idéologiquement, auront surtout le pouvoir d’imposer leur propre vision du monde et de faire taire tout ce qui ne s’y conforme pas.
Car on le sait déjà : certaines idées, certains mots, certains discours seront visés… et d’autres, tolérés voire promus, tant qu’ils vont dans le sens d’une déconstruction sociale, identitaire ou historique.
Ce que ces associations vont défendre n’est pas neutre, et ne représente qu’une minorité très militante. C’est donc une censure sélective qui se prépare, habillée du masque de la vertu. Le pouvoir ne combat pas la haine : il combat ce que pensent beaucoup de Français.

6 juillet 2025

Gérard Boyadjian
6/7/2025

Notre histoire démontre une évidence qui s'impose à tous.
Les censeurs, les procureurs de la pensée, le tribunal politique et tous les petits "capos" et autres despotes autoritaires, s'habillent toujours de vertu pour châtier les esprits libres.
Le CRIF, à l'instar de toutes les officines communautaires (LICRA, LDH, MRAP, DILCRAH, etc...) est un instrument de pouvoir qui a pour objectif de faire condamner toute opinion contraire à son idéologie.
Dans un pays libre, démocratique, sain d'esprit, ouvert aux débats et à la contradiction... une telle entité nuisible à l'intérêt national aurait dû être écrasée et dissoute par le pouvoir politique.
Or ici, tout démontre aujourd'hui, que les politiques français se soumettent (pour ne pas dire s'agenouillent) devant cette structure qui ne représente nullement les intérêts français.
On évoque à juste titre les sujets stratégiques de sortie de l'UE, de l'OTAN, de l'Alliance... Néanmoins, au niveau national, la probité et l'indépendance politique des prochains dirigeants seront corroborés et actés par ceux qui oseront mettre un terme définitif à la censure institutionnelle orchestrée (en collusion frauduleuse avec le pouvoir judiciaire) par la sphère communautaire illégitime et gravement préjudiciable à l'esprit français.
La liberté d'opinion naît dans la contestation.
La liberté d'expression s'exerce dans la confrontation.
"L'esprit français" ne doit pas mourir.
Il doit rejaillir, renaître de ses cendres.

9 juin 2025

Kuzmanovic Georges
9/6/2025

Breaking news : nous aurions enfreint les sacro-saints codes de "nudité et sexualité" de YouTube...

En cause ? Un visuel de Marianne – poitrine à demi découverte – en train de défendre la République contre l’Union européenne et la tripartition. Sacrilège !
Résultat : la vidéo avec François Cocq est invisibilisée. La justice algorithmique américaine a encore frappé.
Travailler avec les normes américaines, c’est comme essayer de débattre philosophie avec un puritain sous Prozac.
Et vous, sérieusement... qui fantasme devant une allégorie de la République en lutte ? À part peut-être un censeur en manque d’adrénaline ?
Blague à part, c’est grave : ces normes venues d’outre-Atlantique ne sont pas les nôtres.
Cette pudibonderie pseudo-morale, habillée de bons sentiments, colonise notre imaginaire culturel. Elle installe insidieusement une vision du monde digne des télévangélistes : aseptisée, corsetée, infantilisante.
Bref, la République a un sein nu... et ça fait trembler la Silicon Valley. On touche le fond...



30 avril 2025

Ce n’est pas de la censure, c’est juste une calibration vigoureuse de la vérité

H16

-30/4/2025- l n’y a plus aucun doute, c’est sûr à présent : nous sommes attaqués de toutes parts ! La propagande, déchaînée, est maintenant déversée par pleins barils sur tous nos réseaux sociaux, et bientôt, plus personne ne comprendra rien à ce qui se passe dans le pays et en Europe, et ne saura faire la distinction entre les vraies informations propres et labellisées « sans complot » et les autres, produites sans arrêt par les complotistes, les antivax, les pro-Poutine et, surtout, les fascistes d’extrême-droite !

D’ailleurs, toute la presse bruisse de ce qui ne peut être qu’une évidence : une vaste opération est en cours depuis le début de l’année pour répandre la dissension dans les pays européens, semer le trouble dans les esprits pas suffisamment affûtés de nos concitoyens, voire – l’horreur – introduire le doute quant aux motivations réelles de nos dirigeants sur nos destinées.


Les faits sont là, indéniables (sous peine de sanctions) : l’opération Storm-1516 aurait ainsi déclenché la publication de 38 877 publications sur les réseaux sociaux (X, Facebook, Instagram…), générant plus de 55,8 millions de vues, qui reprenaient au moins cinq récits faux, entre décembre 2024 et mars 2025, selon l’organisation de presse Newsguard. Newsguard, le « leader mondial » – auto décrêté – pour « la fiabilité de l’information », c’est – rappelez-vous – cette vénérable institution pas du tout liée aux officines d’influence étrangère américaines, dont le « comité consultatif » est commodément rempli d’accointances du renseignement américain (dont Michael Hayden, ancien directeur de la CIA et ancien directeur de la NSA). Du solide, du crédible, de l’impartial, donc.

Et Newsguard est formel : payés par Poutine, des gens disent des trucs faux sur les intertubes, partout en Europe.

Il était donc logique que les autorités prennent les devants et se lancent dans une guerre sans merci contre ces intox, ces mensonges, cette propagande et ces fausses informations (ces « fèqueniouzes » comme on dit de nos jours). Partout, en Europe, cela n’a pas traîné et ces autorités ont pris la mesure de la tâche à accomplir. Sans plus tarder, elles sont même passées à l’action d’une façon décisive, allant même jusqu’à légiférer dans certains cas.

C’est ainsi qu’en Allemagne, un journaliste relayant une image (très manifestement fausse et satirique) d’une ministre tenant un panneau « Je hais la liberté d’expression » s’est vu poursuivi par la ministre et condamné, créant ainsi un intéressant paradoxe puisqu’à la fin, l’information du panneau devient vraie.

C’est ainsi qu’au Royaume-Uni, jamais en retard d’une idée lumineuse pour harceler les sujets britanniques, la police agit maintenant avec zèle pour prévenir les discours de haine, à commencer par ceux qui consisteraient à réclamer qu’on parle anglais en Angleterre (quel toupet !).


Cette intéressante position des forces de l’ordre britanniques n’est du reste pas en désaccord général avec le gouvernement national qui semble de plus en plus s’orienter vers une réintroduction progressive mais ferme des lois contre le blasphème, étant bien sûr entendu qu’il s’agit de blasphèmes envers l’Islam avant tout (les autres religions n’ayant apparemment pas leur mot à dire dans ce contexte).

Et pendant que le peuple britannique va découvrir une nouvelle façon de s’exprimer librement ou quasiment, l’Union Européenne ne restera pas sans rien faire.

En effet, pour Ursula von der Leyen, l’actuelle patronne de la Commission européenne, il apparaît clair qu’il faut mettre en place tout l’arsenal opérationnel et juridique pour favoriser la lutte contre la désinformation dès le plus jeune âge la naissance des intox, avec un « prébunking » qui serait au débunking ce que la vaccination est au traitement de la maladie contractée.

L’image est particulièrement bien choisie lorsqu’on se rappelle le succès de la dernière vaccination de masse qui, outre une sécurité sanitaire évidente, empêchait avec brio aussi bien de contracter la maladie que de la transmettre. Parions que l’Union Européenne trouvera dans ses petits papiers et ses prochaines législations les idées les plus pertinentes pour garantir qu’il en sera de la désinformation comme des méchants virus, dont on peut déjà voir les premières traductions avec le développement, lancé en fanfare par l’Union européenne de radio-télévision, de « Spotlight », authentique réseau de vérification des faits destiné à lutter contre la vilaine désinformation et qui va tout faire pour promouvoir avec courage et obstination une information fiable et de qualitay.

Ce réseau inclut d’ores et déjà 17 radios publiques et intègre le projet français « Alliance pour les faits » lancé en février, précédemment coordonné par la source de vérité fraîche Radio France, avec France Télévisions, l’autre source de réalité sans biais, ainsi que France Médias Monde, TV5 Monde et l’INA, fusionnant ainsi les deux initiatives. Si, en tant que contribuable européen, vous n’êtes pas déjà parcouru des frissons de plaisir de savoir qu’on va vous dorloter avec des informations ciselées au travers de toutes ces belles initiatives, je ne sais pas ce qu’il vous faut !


En effet et comme l’explique Florent Latrive, directeur adjoint de l’information de Radio France, « Les médias de service public ont la responsabilité unique d’être un havre de vérité dans un océan de fausses informations et d’incertitudes ». Le petit vent de censure calibration virile de la liberté d’expression qui s’installe un peu partout sur le Vieux-Continent doit donc bénéficier des efforts de Florent et de son équipe de Radio-PravdaFrance, pour la plus grande joie des citoyens européens qui sauront que les médias officiels débitent de la vérité calibrée, estampillée authentique par les plus hautes autorités dont la fiabilité aura été une constante et jamais mise en défaut ces dernières années.

Comme on le sait, le culot jusqu’à l’absurde, le fait de tout oser, c’est à ça qu’on reconnaît les experts et les journalistes officiels. C’est donc en toute logique que ces derniers s’agitent dans la foulée de ces dernières initiatives pour y ajouter la mise en place d’un observatoire contre les « fake news » médicales : apparemment, le domaine de la santé serait particulièrement sujet à voir apparaître ces abominables complots et autres fausses informations ! Il était donc amplement temps que les autorités s’en occupent, à commencer par le ministère en charge des questions de santé.

Il n’y a pas encore de ministère de l’information, mais gageons – devant ces nouvelles et le déversement d’intox toujours plus grossières – qu’on en prend le chemin.

En attendant qu’enfin, la vérité vraie soit correctement poinçonnée par le pouvoir légal et légitime, savourons la haute tenue des informations qui nous sont délivrées par les canaux officiels (comme ici par exemple, où l’on nous explique sans rire que non, le vice-président américain n’a pas tué le Pape).

Pas de doute : l’avenir européen et français est tout tracé, et la liberté d’expression ne s’est jamais mieux portée qu’aujourd’hui et ici.


https://h16free.com/2025/04/30/80733-ce-nest-pas-de-la-censure-cest-juste-une-calibration-vigoureuse-de-la-verite

27 mars 2025

Kuzmanovic Georges

-27/3/2025- Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison – lui qui a 80 ans.
C’est, de facto, une condamnation à mort.
C’est aussi un coup porté à la liberté d’expression.
Une honte absolue !
Le régime algérien se révèle si fragile que les murs du palais de Tebboune tremblent devant une simple plume.
Malgré l’indignation et la tristesse que suscite cette décision, le Comité International pour la Libération de Boualem Sansal poursuivra son combat pour sa libération.
Nous comptons sur la mobilisation de ses soutiens et sur l’intervention de la diplomatie française. La place d’un écrivain n’est pas en prison.
L’amélioration des relations franco-algériennes passera aussi par la libération de Boualem Sansal.
« Si la liberté a un sens, c’est bien le droit de dire aux autres ce qu’ils ne veulent pas entendre. »
Georges Orwell

5 mars 2025

Mystérieux censeur chez France « Culture »

Jean-Pierre Luminet

- 5/3/2025 - Chaque jour, une fois, parfois deux, la radio d’État fait sur son fil Facebook de « l’antitrumpisme primaire » bien dans l’air du temps dans notre Europe avachie et manipulée.
Ainsi le 1er mars c’était : « Un mois après son arrivée au pouvoir, Trump s’en est déjà pris aux immigrés, aux personnes trans, aux fonctionnaires, aux chercheurs… »
Ce à quoi je poste ce commentaire laconique :
« Le lavage de cerveau permanent organisé par France Culture est hallucinant. »
Je récolte 59 approbations et 8 grrr.
Un dénommé Jean Sarrat m’écrit : « Vous n’avez peut-être pas bien compris le message des textes proposés par France Culture ... L’important est de réfléchir ... Je pense donc je suis ... Allez, courage ! »
Ce à quoi je lui réponds « C’est ça, vous allez m’apprendre à penser. Renseignez-vous un peu avant d’écrire des âneries. En tout état de cause, si votre propre pensée est calquée sur celle de France Culture, personne ne peut plus rien pour vous ».
Une heure après, ma réponse est supprimée. Pas grave, de toute façon je n’aurais pas dû perdre mon temps à répondre à qui semble être un imbécile de première.
Un autre commentateur m’écrit, cette fois de façon plus ou moins légitime (à part l’emploi caricatural du dernier mot, signe d’un début de contamination médiamnique): « Vous pouvez développer ? Où sont vos arguments ? Des exemples ? On croirait entendre un complotiste... »
Je fais donc l’effort de lui répondre la chose suivante :
« Bien, puisque vous ne le voyez pas par vous-même, je vais vous aider. La présentation n'est pas fausse, elle est volontairement biaisée, ce qui est plus pervers.
• Trump s'en prend aux immigrés – il aurait fallu ajouter "entrés illégalement sur le territoire étasunien" ; on pourrait peut-être s'en inspirer pour ne pas continuer à transformer la France en pays du tiers-monde islamisé ?
• Il s'en prend aux personnes trans ? Non, il rappelle d'abord le b.a.-ba de la biologie, à savoir qu'il n'existe que deux genres, le masculin et le féminin, et que par conséquent il s'agit de ne pas transformer ce qui ne concerne qu'une ultra-minorité de personnes mal dans leur peau en règle sociétale ; il s'agit surtout de mettre un terme à l'ignoble exploitation financière par des médecins et chirurgiens corrompus du désarroi et des interrogations d'adolescents à une époque cruciale de leur vie, désarroi qui, dans 99,9% des cas et sans abomination chimique ou chirurgicale, se résout de façon naturelle.
• Il s'en prend aux fonctionnaires ? ... Ceux de l'État profond du parti nommé démocrate, ceux de la CIA et du FBI qui cachent leurs coups tordus depuis des décennies, ceux qui s'acharnent sur les Assange et autres Snowden qui veulent dévoiler leurs exactions, ceux qui ont financé les révoltes et l'instabilité partout dans le monde via l'USAID.
• Il s'en prend aux chercheurs ? Tiens, moi-même chercheur, je devrais être au moins sur ce point outré que l'on ose s'en prendre à la liberté de chercher et de penser ... Mais les chercheurs en question ici sont ceux qui sont stipendiés par l'industrie pharmaceutique et qui ont contribué à l'immense tromperie covidiste et vaccinale. Et tiens, dans notre bon pays macroniste, on ne s'en est pas pris aux chercheurs qui, justement, ne l'étaient pas, stipendiés ? J'arrête là, c’est perte de temps d'essayer d'ouvrir les yeux de ceux qui ne VEULENT pas voir. Bonne journée. »
Quelques heures plus tard, m’attendant à récolter quelques grrr de plus, je constate que ma réponse a disparu. Je décide de la remettre, cette fois non pas en réponse à un commentaire particulier, mais dans le fil général, en précisant « Intéressant de constater que ma réponse à la question "Qu'est ce qui est faux dans cette présentation ?" que sieur XX m'a posée suite à mon premier commentaire, a été purement et simplement éliminée, tant elle a dû déplaire. Je la remets ci-dessous, on va voir si elle survit à la vindicte. »
Eh bien elle n’a pas survécu. De nouveau éliminée sans autre forme de procès. Il y a deux ans j’avais déjà été censuré lors d’un entretien télévisé sur Arte lorsque, suite à une question que l’on me posait sur l’état du monde, j’avais sidéré les journalistes de plateau aux ordres en ironisant sur le « camp du bien ».
France « Culture » poursuit sans sourciller son entreprise de démolition trumpiste totalement partiale.
Le 2 mars : « Une démonstration de force brutale, un langage de domination. Trump et Vance n'ont pas cherché à négocier avec Zelensky, mais à l'écraser. Ils imposent un rapport de force sans compromis, où seule la puissance et les intérêts économiques américains semblent compter. »
Le 3 mars : « L’administration Trump redéfinit ce qu’il est "acceptable" de savoir… en supprimant tout ce qui dérange. Quand la recherche devient une cible politique, c’est la vérité qui vacille. »
Le 4 mars il y en a deux :
‘Tocqueville l’avait-il pressenti ? "Ce qui me répugne le plus en Amérique, ce n'est pas l'extrême liberté qui y règne, c’est le peu de garantie qu’on y trouve contre la tyrannie." Deux siècles plus tard, la démocratie vacille ».
et
« Donald Trump a brutalement suspendu l'aide militaire à l'Ukraine, cherchant à imposer un cessez-le-feu à Volodymyr Zelensky. Un revirement qui rapproche les États-Unis de la Russie, impensable il y a encore quelques années. »
En réalité ce qui était « impensable il y a encore quelques années », c’est que France Culture, alors chaîne d’idées intègres (où j’ai d’ailleurs maintes fois été invité à exprimer ma « non pensée ») allait devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une chaîne de propagande aux intervenants caricaturaux, martelant un bourrage de crâne du type « nous sommes le camp du bien, les autres sont des nazis ». Rejoignant ainsi les merdias serviles et obéissants que sont les RTL, BFMTV, LCI, France Infox, RTBF et tant d'autres, pour ne pas dire tous, chez qui les « fake-news » et autres informations biaisées sont omniprésentes.
Sur le Net, on a au moins le choix de s'informer à partir de sources différentes. Certes il faut chercher, trier, déceler la désinformation évidemment aussi présente ici et là. Mais à la fin, avec du travail et si l’on est équipé de quelques moyens intellectuels d’analyse et de synthèse, on peut se faire une opinion un peu plus équilibrée de ce qui se passe réellement dans le monde. Et qu’un idiot utile ne me sorte pas le coup usé jusqu'à la corde du « biais de confirmation ».