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26 décembre 2025

La sanction infligée au colonel Jacques Baud : un coup dur pour la démocratie

Johnny Metteko


-26/12/2025- Petit rappel, il est Suisse mais vit à Bruxelles, les sanctions à son encontre l'empêchent de tirer de l'argent, payer son loyer ou même quitter le pays.

« Mes comptes sont gelés et je n'ai pas le droit de voyager au sein de l'UE. Autrement dit, je ne peux pas rentrer dans mon pays… Je suis accusé de faire de la propagande pour la Russie et d'être responsable de la mise en œuvre de stratégies ou de désinformation imputables à la Russie. Ils ignorent même si la désinformation que je suis censé diffuser est bien destinée à la Russie… C'est un désastre pour la démocratie, et je pense que toute l'Europe l'a compris avec mon cas. D'ailleurs, mon cas a été évoqué au Parlement allemand, dans de nombreux autres parlements, et il a suscité des réactions dans presque tous les pays européens. Je crois que le seul pays qui n'a pas réagi, c'est le mien… Je pourrai acheter de la nourriture. Je recevrai une autorisation pour faire mes courses et payer mes factures, etc. Mais au fond, nous sommes revenus au Moyen Âge. »
Colonel Jacques Baud

Le lieutenant-colonel Daniel Davis présente l'affaire comme une contradiction flagrante avec les principes démocratiques occidentaux, s'interrogeant sur la manière dont un homme peut être ruiné et réduit au silence « dans cet Occident démocratique… où règne la liberté d'expression et tout le reste », sans avertissement, procès ni recours légal. Il souligne à plusieurs reprises l'ironie de la situation : l'UE – « qui n'est pas en guerre contre la Russie » et qui commerce toujours avec elle – a choisi de geler des avoirs et de restreindre la circulation simplement pour des opinions qui lui déplaisent, qualifiant cette action d'« antithèse même de la démocratie ».
Le colonel Jacques Baud relate les faits avec une précision chirurgicale. Il a appris la nouvelle par un article de presse ; la notification officielle n'est intervenue qu'à la publication de l'article. Depuis, « tous mes comptes bancaires sont gelés et je n'ai plus le droit de voyager au sein de l'UE ». L'accusation est celle de « propagande pour la Russie », plus précisément pour avoir prétendument propagé une théorie du complot selon laquelle l'Ukraine aurait provoqué l'invasion. Baud réfute catégoriquement cette accusation, affirmant qu'il n'a fait que citer l'avertissement d'un haut responsable ukrainien.
Il insiste sur sa démarche méthodique, digne d'un analyste du renseignement : refuser toutes les invitations des médias russes, privilégier les sources ukrainiennes et américaines et éviter soigneusement tout langage propagandiste. Pourtant, il relève le paradoxe central : « être aussi objectif que possible… est toujours perçu comme pro-russe. »
Tous deux soulignent que la sanction est politique, et non juridique. « Il n'y a pas de jugement. Il n'y a pas de tribunal », déclare Baud. « Je n'ai pas le droit de me défendre. » Les conséquences surréalistes achèvent de dresser le tableau. Il pourrait devoir demander une « dérogation humanitaire » rien que pour acheter de quoi se nourrir : « On est revenus au Moyen Âge », remarque-t-il. Un journaliste ayant vécu en Allemagne de l'Est lui a confié que sa situation était la même, « à une différence près… on prévenait les gens une semaine à l'avance. L'Union européenne est donc pire que l'Allemagne de l'Est. »

Thierry Breton banni des États-Unis : quand la censure européenne provoque le retour de bâton

Daniel Babel

-24/12/2025- L’Union européenne pensait pouvoir imposer son contrôle de l’information sans conséquence. Après l’amende infligée à X (Twitter) au nom de la lutte contre la désinformation, les États-Unis ont décidé de répondre en s’attaquant directement aux responsables européens de cette politique de censure.
Thierry Breton, ancien commissaire européen et figure centrale du Digital Services Act, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un affrontement géopolitique inédit, où la liberté d’expression devient un champ de bataille entre l’Europe, les États-Unis et des peuples de plus en plus défiants.
Cette vidéo analyse le retour de bâton provoqué par la censure européenne, les restrictions de visas américains, la perte de contrôle du narratif par les élites technocratiques, et l’émergence d’une crise de confiance profonde entre gouvernants et citoyens.
Sommes-nous entrés dans une guerre ouverte de l’information ? Et jusqu’où ira-t-on pour tenter de contrôler la parole ?

Cliquer sur l'image ↴
Radu Portocala

-26/12/2025- Depuis quelques jours nos gouvernants sont en émoi : leur ami et associé, le grand démocrate Thierry Breton, préposé de Macron à la censure européenne, a été interdit de voyage aux États-Unis. Les bien-pensants s’indignent et songent aux punitions qu’ils trouvent convenables et même nécessaires d’infliger aux Yankees fascistoïdes. Ils ont raison. Breton vaut bien une guerre !
Ce qui peut étonner, en revanche, est que le plagiat américain n’ait suscité aucune réaction. Car qu’ont-ils fait à Washington ? Sans aucune originalité, ils ont copié les mesures que l’Union européenne, sur proposition de la France, a prises contre Jacques Baud et Xavier Moreau, les ont adoucies un peu, voulant probablement leur donner un semblant d’originalité, et les ont retournées contre l’excellent Thierry Breton.
Ainsi, quand les progressistes de Paris et Bruxelles blâment la mesure prise par les Américains, ils blâment en égale mesure – ou symétriquement – la mesure prise par eux-mêmes. Ce qui fait la différence, est que les Américains sanctionnent Breton à cause de sa passion pour la censure, alors que la France, à travers l’Union européenne, a sanctionné Baud et Moreau à cause de leur liberté de parole. Une nuance que nos génies ne semblent pas être en mesure de percevoir.

25 décembre 2025

Gérard Boyadjian
24/12/2025

Ton cadeau est arrivé Thierry


Tu as passé la dernière décennie à vouloir nous museler !
Tu as tout fait pour créer la structure de répression supranationale !
Tu as voulu encenser la censure de simples citoyens critiques !
Tu as glorifié les médias alignés pour mieux vomir les lanceurs d'alerte !
Tu as servi la soupe à l'organisation d'un contrôle total et central de l'information.
Tu as systématiquement accusé tes contradicteurs de complotistes, pro-Poutine, pro-Trump, nian nian nian... Pour les disqualifier ou justifier leur étouffement.
Tu as volontairement prétendu instaurer ce petit tribunal politique de la pensée, en délimitant le champ de l'opinion acceptable, selon tes critères imposés.
Alors maintenant c'est ton tour CONNARD !
Jingle Bells, Jingle Bells, Jingle all the way... JOYEUX NOËL THIERRY !

16 décembre 2025

Monique Plaza
15/12/2025


Jean-Noël Barrot annonce que des sanctions vont être prises contre Xavier Moreau, présenté comme un « relais de la propagande du Kremlin en Europe ».
Xavier Moreau, ancien officier de l’armée de terre français, franco-russe, vit en Russie et analyse la guerre depuis la Russie. Il est évidemment un ennemi pour le pouvoir français qui a interdit pratiquement tous les médias russes et compte bien étendre sa censure à tous les médias alternatifs, blogueurs et abonnés des réseaux sociaux qui n’adhèrent pas à sa conception de "l’ennemi russe" contre lequel, rappelons-le, nous ne sommes pas en guerre !
Si la Russie ne nous menace pas, en revanche le pouvoir français et l’UE entravent de plus en plus notre liberté de pensée et d’expression, refusant tout pluralisme et toute voix dissidente.

15 décembre 2025

Radu Portocala
15/12/2025

La Décision 2024/2643 du 8 octobre 2024 prise par le Conseil de l’Union européenne « concernant des mesures restrictives eu égard aux activités déstabilisatrices menées par la Russie » institue un certain nombre de sanctions contre les personnes qui se rendent coupables d’avoir sur la politique russe et particulièrement sur la guerre un Ukraine des opinions différentes de celles que Bruxelles autorise.
Aujourd’hui, le Conseil a ajouté un certain nombre de noms à la liste publiée l’année dernière. Parmi ceux-ci figurent l’analyste suisse Jacques Baud et l’analyste franco-russe Xavier Moreau. Certains lecteurs de cette page connaissent sans doute leurs noms.
Les actes d’accusation, dans leur triste stupidité, ont, pour celui qui a vécu à l’Est, quelque chose de familier. Simplement parce que si, à la place de « Russie », nous écrivons « impérialisme américain », nous retrouvons les anathèmes que publiait dans les années cinquante n’importe quel journal du monde soviétique.
L’Union européenne pratique, donc, la régression dans le temps, le retour aux origines de certains de ses dignitaires – surtout baltes. Mais, ce qui est bien plus grave, l’Union européenne montre qu’elle ne supporte pas des opinions différentes de la sienne et qu’elle punit volontiers ceux qui s’y risquent. L’Union européenne, depuis quelque temps, a pour but d’instaurer la censure. Objectif médiocre, tout de même. Donc, elle se lance avec enthousiasme dans la censure punitive telle qu’elle a été pratiquée par les pires dictatures du siècle dernier : celle des soviets et celle des nazis.

8 décembre 2025

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

Les empêcheurs de faire la paix...


-8/12/2025- Il semblerait bien que l’UE, telle qu’elle est actuellement, irrite au plus haut point les USA et peut-être même d’autres grandes puissances. Les récentes déclarations de Trump lui-même ou de ses proches laissent penser qu’une guerre larvée est déclenchée contre notre entité supra nationale. Après avoir avancé la fin civilisationnelle du continent européen si rien n’est fait pour changer de cap, Trump vient d’annoncer qu’il n'autoriserait plus l'entrée dans son pays de ceux qui, de près ou de loin, seraient les acteurs d’une quelconque censure de la liberté d’expression. Visa refusé pour toute personne impliquée dans la répression d’opinions protégées par le premier amendement. Le message est clair et s’adresse principalement à l’Europe de Macron et d’Ursula von der Leyen. Les seuls représentants s’acharnant à bâillonner toute forme de pensée contraire à leur norme, et prétextant, dans une inversion devenue leur marque de fabrique, la défense de la démocratie, quand il ne s’agit que de préserver leur mainmise sur le pouvoir. L’ex-commissaire européen franco-sénégalais, Thierry Breton, ne devrait donc plus pouvoir mettre un pied aux US, compte tenu de ses dernières déclarations, notamment pour se féliciter de l’amende infligée par l’Europe à X, le réseau dirigé par Elon Musk. Breton ne manque pas d’air, lorsqu’il déclare « Nous sommes la démocratie qui respecte le plus la liberté de parole, peut-être beaucoup plus qu’aux États Unis. » Et de conclure par un hallucinant : « Pour nous la liberté d’expression est ce qu’il y a de plus important ». Eh oui, c’est pour cette raison qu’il la censure, logique.
Malgré cela, il faut rester calme et même courtois. Il est clair aussi que l’accent est mis sur la destruction de cette UE qui ne correspond plus aux standards de la nouvelle administration américaine, non pas que l’Oncle Sam veuille nous émanciper, il souhaite pouvoir nous contrôler plus facilement et ne pas être empêché par des trublions. Or Macron et von der Leyen sont des obstacles... leurs jours seraient-ils comptés ? Allez donc savoir, une chose est certaine, ils feront tout pour que des changements s’opèrent dans les capitales Berlin, Londres, Paris. Pour autant, s’ils ont pu commencer à faire alliance avec l’AFD en Allemagne, la prise de contrôle de Farrage en Grande-Bretagne a échoué. Ce dernier préférant rester libre et ne rien devoir aux US. Qui sera approché en France et qui succombera ? Faut-il se laisser tenter par cette offre ou décliner et profiter néanmoins du mouvement de bascule qui ne manquera pas de toucher notre pays ?
Il devient évident que les attaques portées à nos libertés et aux piliers de notre identité ne cesseront pas demain. Les sentinelles qui alertent sur les charges répétées contre les libertés ne peuvent plus se contenter de dénoncer, il va falloir, du moins pour certaines personnalités, s’engager frontalement, se découvrir et combattre. Macron rêve de labelliser l’information, même s’il s’échine à dire que c’est faux. Le projet n’est pas enterré, juste mis en sommeil. Il veut déjà savoir ce que vous faites de votre argent : à partir du 1er janvier il faudra déclarer tous les dons ou les ventes faites sur internet. Il est un des ardents défenseurs du chat-contrôle des messageries, plus rien ne doit être privé, plus rien ne doit échapper à l’œil de l’inquisition macronienne, toujours sous le couvert de la sécurité et de la lutte contre la pédopornographie. Cette fameuse sécurité, vertu insensée qui autorise tous les excès pour un pouvoir dictatorial. Une véritable surveillance étatique se met en place avec l’assentiment des députés et sénateurs, ce qui est révélateur de la valeur morale qu’ils portent à la liberté au sens le plus large. Ce qui est grave, comme le rappelait Philippe de Villiers, ce n’est pas de perdre une liberté, l’espoir ou la lutte pour la retrouver est possible. Non, ce qui est grave c’est de s’habituer à cette perte et de n’avoir plus la force, ou les ressources, pour s’en rendre compte. De se laisser mollement déposséder de toute souveraineté pour devenir des non-citoyens.
Trump est un homme d’affaires avant tout. S’il est pour lui essentiel que les USA restent la locomotive et garde sous sa coupe les États européens, il demeure un fervent défenseur de la liberté d’expression. Tout faire pour que la parole dissidente soit confisquée est pour lui insupportable. Ce qui l’est davantage, c’est de voir Macron saboter en permanence son travail de paix pour l’Ukraine. Il est encore à l’initiative pour torpiller les accords en convoquant dans l’urgence les principaux dirigeants de l’UE. Il avait déjà fait cela en début d’année, il se pourrait bien que ce soit là, l’acrobatie de trop. Poutine regarde cela de loin d’un air amusé. Sur le terrain il gagne et les semaines qui arrivent vont conforter les avancées, jusqu’à, si la tendance se poursuit, mettre en péril Odessa elle-même. Il sait que la victoire est de son côté et qu’elle dicte toujours les décisions. Macron n’a pas compris, ne veut pas comprendre. Il se réfugie dans le déni. Si Poutine s’en amuse, Trump s’en irrite. L’ami de loin pourrait bien devenir le pire ennemi et chercher la première occasion pour finir de fissurer un édifice qui ne tient plus que par l’illusion d’un pouvoir qui se veut fort, alors qu’il n’est que mensonge et violence. En attendant il est de plus en plus évident que les forces patriotes doivent s’allier et que l’homme capable de fédérer doit se lever ou du moins préparer activement le moment où il faudra dire : J’y vais.

2 décembre 2025

Radu Portocala


-2/12/2025- Dans la Roumanie socialiste, la censure portait le nom euphémistique de Direction générale de la presse et des imprimés. Tout ce qui devait arriver dans une imprimerie - même les étiquettes des boîtes d’allumettes - devait obtenir l’aval de cette institution. Les quotidiens, imprimés la nuit, devaient être soumis à la Direction et lus lettre par lettre. Les revues également. Les manuscrits des livres traînaient pendant des mois sur les bureaux des censeurs qui approuvaient ou non chaque page.
Cette approbation - le droit de vie accordé à un texte - se manifestait sous la forme d’un petit tampon insignifiant connu sous le nom de « visa T ». Pourquoi « T » je ne saurais dire. Elle était apposée, comme je l’ai dit, sur chaque page d’un manuscrit, et la page qui ne l’obtenait pas devait être soit éliminée, soit remplacée et soumise de nouveau au contrôle.
Trouver un exemplaire de « visa T » n’est pas chose aisée pour la simple raison que faire sortir d’une rédaction ou d’une imprimerie une page sur laquelle elle était apposée constituait une infraction particulièrement grave. Il se trouve, cependant, que j’ai quelques exemplaires de cette chose si précieuse (et j’ai raconté ici, il y a un moment, comment j’ai pu commettre cette horreur). Je publie donc un exemple de « visa T » à l’intention des confrères journalistes qui, peut-être, demain, devront obtenir un LABEL semblable avant de publier leur prose. Cela s’appellera, qui sait ?, « visa M. »…

MACRON OU LA TENTATION LIBERTICIDE DE L'IMPUISSANCE

Gabriel Nerciat

-2/12/2025- C'est le moment d'acheter des actions du groupe Vivendi-Bolloré, les amis. Le cours va monter en flèche.
Dès que Macron tente un coup, désormais, cela se retourne immédiatement contre lui, et les intérêts privés ou idéologiques qu'il veut favoriser. Est-il vraiment idiot, ou bien malade mental ?
Un chef d'Etat impuissant totalement isolé et massivement rejeté par la nation qu'il est censé représenter devient pathologiquement déviant dès lors qu'il aspire publiquement à mettre en place des mesures de contrôle et de censure de l'information ou de la pensée.
C'est encore plus grave, et bien moins risible, que ses fantasmes de guerre imaginaire fomentée par la Russie contre l'Europe ou la France.
En 1830, pour des intentions du même calibre, le régime de Charles X en tombé en trois jours (à l'époque, les libéraux défendaient la liberté de la presse et la liberté d'opinion ; il est vrai que ça n'a pas duré longtemps, comme on peut voir déjà chez Balzac).
Si le peuple français existait encore en tant que peuple, cela fait des mois déjà que des millions de personnes auraient dû tranquillement se rendre aux abords du Faubourg-Saint-Honoré, sans même dépaver les rues de la capitale, pour exiger le départ de ce souverain abusif sans pouvoir, sans majorité, sans honneur, sans retenue et sans légitimité.
Mais il n'est peut-être pas trop tard, après tout...

30 novembre 2025

Yann Bizien


-30/11/2025- La "fabrique du consentement des masses" sur l’idéologie progressiste nous a donc coûté 1 milliard d'euros en 2024 (coût réel de la communication des ministères et des services de l’État).
Il ne s’agit pas seulement du coût de la communication obligatoire du gouvernement.
Il s’agit aussi du coût de la propagande d’État, celle qui a pour but d’imposer une politique, de faire dominer une idéologie, de déployer des campagnes militantes, d’influencer et d’utiliser "le temps de cerveaux disponibles".
Dans ce coût, il y a évidemment celui qui est lié à l’achat d’espaces publicitaires.
Depuis 2017, les gouvernements nous ont abreuvé de propagande sanitaire, wokiste, multiculturaliste et belliciste.
Et depuis 2017, les dépenses de communication de l’exécutif ont explosé.
Emmanuel Macron entend contrôler l’information mais aussi les "médias dissidents" et le cerveau des Français. Il veut instaurer un juge de l’information pour mettre les médias encore indépendants au pas et pour museler l’expression des Français sur les réseaux sociaux (un référé fake news). Et il estime que le président de l’ARCOM ne serait pas à la hauteur de ses exigences de contrôle.
Pour le président français, la liberté d’expression est un problème. Il faut donc la contrôler, la censurer et, désormais, la juger (avec l’argent des Français).
Le pervers narcissique est en train de soviétiser toute notre société parce qu'il constate que tout lui échappe. Plus il perdra du pouvoir, de l’autorité et de la popularité, plus il sera agressif et tyrannique.

28 novembre 2025

ChatControl ou la vie privée Schrödinger : privée mais totalement ouverte à la surveillance

H16
28/11/2025

ChatControl, vous n’en vouliez pas ? Eh bien vous l’aurez quand même !


En effet, ce 26 novembre, les 27 pays de l’Union européenne ont adopté – fort discrètement – une position commune sur leur projet de règlement contre les abus sexuels sur les mineurs en ligne. Cependant et comme le rappelait un récent billet, sous ce vocable bien protecteur – on va sauver des enfants, voyons, comment pouvez-vous vous y opposer ? – se cache en réalité un redoutable moyen de censure : l’idée était ainsi au départ d’imposer un déchiffrement en amont et en aval des discussions privées pour permettre aux opérateurs d’y regarder de plus près si, à tout hasard, un « dérapage criminel » ne s’y trouverait pas caché.

Par « dérapage criminel », le législateur européen entendait ici des échanges pédopornographiques, qui constituent l’emballage cadeau le plus seyant pour faire passer l’énormité de la pilule (l’abandon du secret des correspondances et le flicage permanent des conversations par les autorités) auprès des citoyens. L’idée que ces moyens pouvait en effet être utilisés bien, bien au-delà de ce simple mandat notamment pour permettre de faire taire l’un ou l’autre individu, l’une ou l’autre association enquiquinante pour le pouvoir en place, n’aura échappé à personne.


Et malheureusement pour le législateur, l’opposition fut suffisamment forte et exprimée pour que, fin octobre, plusieurs pays se soient finalement prononcés contre les textes proposés en débats parlementaires. Patatras, ChatControl semblait bien mal parti.

Et c’est donc de façon parfaitement cynique que, tout en voulant interdire très officiellement le secret des échanges entre citoyens, le Conseil européen (dans le cadre du Coreper) s’est tenu au secret, loin des caméras et des débats publics de l’hémicycle pour adopter le mandat de négociation pour le règlement CSAM (le fameux « Chat Control ») : des efforts notables ont été déployés pour que la séance se tienne à huis clos, permettant aux ambassadeurs des États membres de valider le mandat de négociation sans discussion, évitant ainsi tout examen approfondi ou opposition visible.

Sous l’impulsion de la présidence danoise de l’Union, le texte adopté est maintenant présenté comme une version « édulcorée », aux arômes de vie privée de plus en plus artificiels. Mais c’est du flan, destiné à endormir la vigilance citoyenne.

Le seul compromis consiste à avoir abandonné – pour le moment – l’obligation d’une analyse systématique des contenus, et à ne les pousser que lorsque le prestataire de communication (la plateforme, concrètement) se trouve confrontée à un risque élevé d’une malversation au moment des téléversements (via une modération des « uploads »). Ici, les géants américains comme Meta ou Google ont dû sabrer le champagne puisqu’on leur demande de faire officiellement ce qu’ils faisaient déjà en douce : déjà largement adeptes de ces pratiques aux États-Unis, ils vont généraliser ces scans systématiques, simplement pour limiter un risque juridique devenu énorme, transformant nos échanges en futurs éléments incriminants.

Peu importe « incriminant sur quoi ». À partir du moment où l’instrument juridique existe, la destination peut être adaptée facilement : pédocriminel ou simple opposant politique, même combat.

Pire encore, le texte impose une vérification d’âge « fiable » pour identifier les mineurs, menaçant l’anonymat en ligne. Comme c’est commode : l’Union européenne a manifestement compris que pour « protéger les enfants », il convenait de neutraliser les adultes.


Eh oui : il va bientôt falloir montrer une pièce d’identité (ou un autre moyen tout aussi invasif) pour pouvoir ouvrir un compte e-mail. Terminée, la communication anonyme pour les lanceurs d’alerte, les journalistes ou les victimes d’abus.

Bien sûr, peu importe que la plupart des experts avertissent qu’il est impossible d’imposer cette vérification sans massivement collecter des données biométriques, avec tous les risques de fuite et d’exploitation qu’on peut imaginer (ou apercevoir dès aujourd’hui) : cela a été décidé, nos dirigeants réclament ces moyens pour fliquer les réseaux, ils sont donc mis en place sans attendre.

Cet assaut marqué contre notre vie privée ne vient bien évidemment pas de nulle part.

Il s’inscrit dans un mouvement d’ensemble qui n’échappe plus qu’aux naïfs les plus purs (« je n’ai rien à me reprocher, qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver ») et aux journalistes des médias de grand chemin dont le salaire dépend expressément de leur non-compréhension totale. Et ce mouvement d’ensemble comprend aussi les autres coups de boutoir menés en parallèle par… le Parlement européen qui vient d’adopter un rapport en session plénière préconisant d’interdire l’accès de ces réseaux aux moins de 16 ans.

Ainsi, le Parlement, usant du prétexte de contrer les « risques physiques et psychiques » encourus par les enfants et adolescents en ligne, préconise la mise en place de dérogation parentales spécifiques pour les adolescents de 13 à 16 ans, et l’accès possible à partir de 16 ans conditionné à des identifications d’âge fortes. En outre, tout ceci s’accompagne de proposition de nouvelles interdictions, comme la pratique du « pull to refresh » ou certains systèmes de récompense, avec bannissement des sites s’ils ne s’abstiennent plus de ces pratiques dans l’Union européenne

Si ce rapport est non contraignant – pour le moment – on ne peut s’empêcher de noter qu’une fois encore, les parents sont sobrement et calmement évacués de l’équation entre 0 et 13 ans, pour ne réapparaître que lorsque l’ado est déjà bien (dé)formé, notamment par les institutions qui lui sont passées dessus. Il ne faudrait pas que les parents soient mis en face de leur responsabilité d’éducation et d’encadrement de leurs enfants : on commence ainsi, et on se retrouve avec des citoyens responsables, conscients de leurs devoirs et surtout, assez indépendants de l’État, de ses institutions et de tous ces parasites qui en vivent.

Vous n’y pensez pas, malheureux ! Ce serait une menace contre la démocratie !


Tout comme serait une menace à la démocratie de laisser se discuter de façon publique un sujet technique et complexe. Des débats clairs, ouverts, avec des votes des représentants des citoyens ? Allons, c’est à l’évidence une menace à la démocratie. Tout comme serait une menace à la démocratie de ne pas miner la vie privée par des mesures d’affaiblissement du chiffrage et de la protection des conversations privées.

L’alibi de la protection des enfants continue de servir les plus sombres penchants de l’Union et des États membres derrière elle. Le continent européen, dirigé par un groupe de politiciens de plus en plus perdus démocratiquement, s’enfonce dans le totalitarisme le plus pur.

Pour information, voici la liste des Eurodéputés français clés qui siègent actuellement à la commission LIBE (Libertés civiles, justice et affaires intérieures) qui suivront les négociations (« trilogues ») sur le texte Chat Control :

Fabienne Keller – @fabienne_keller
Christophe Gomart – @Chris_Gomart
Raphael Glucksmann – @rglucks1
Murielle Laurent – @MurielleL69320
Mélissa Camara – @CAMARAMlissa2
Pierre-Romain Thionnet – @PR_Thionnet
Nicolas Bay – @NicolasBay_


https://h16free.com/2025/11/28/82711-chatcontrol-ou-la-vie-privee-schrodinger-privee-mais-totalement-ouverte-a-la-surveillance

17 novembre 2025

Liberté d’expression : l’Occident tenté par la censure ?

H16

-17/11/2025- Il y a deux conditions préalables pour introduire une sévère censure sur les réseaux sociaux. La première consiste à obtenir un support suffisant d’une partie importante de la population. La seconde condition nécessite l’introduction d’outils techniques qui permettent de rendre cette censure possible. Or, même si l’on aurait pu croire que l’Occident se poserait en gardien contre cette censure, c’est pourtant en son sein qu’on voit se développer ces deux conditions.

Pour la première condition, qui oblige donc à obtenir sinon l’assentiment au moins la passivité de la population à la mise en place de cette censure, les gouvernements ont sans doute trouvé LA méthode. Il s’agira essentiellement d’avancer petit à petit, en utilisant toujours le même schéma, qu’on répétera jusqu’à ce que les peuples, lassés, finissent par accepter.


On commencera par clamer haut et fort qu’une lutte pied à pied contre la criminalité, les trafics d’armes, de drogue ou d’êtres humains, nécessitent la mise en place de filtres, de surveillance et de moyens importants tout autour du citoyen qui, subitement, passe alors d’un justiciable présumé innocent à un présumé coupable chargé de justifier ses actes et prouver son innocuité.

Ces dernières années cependant, il n’a pas suffi de clamer que Bitcoin puis les cryptomonnaies, les réseaux sociaux, les outils informatiques étaient massivement utilisés par les criminels pour agir. Les opinions publiques, massivement opposées à des mesures de plus en plus intrusives, ont dû être manipulées de plus en plus violemment : chaque attentat « de déséquilibré », chaque voiture ou couteau « fous », les politiciens se sont empressés de trouver des raisons de réduire la liberté d’expression.

Avec le retour de Trump au pouvoir (un affreux populiste fasciste d’extrême-droite pro-Poutine antivax qui coche toutes les cases de la malpensance) et, pire encore, le rachat de Twitter par Musk pour le transformer en X, les choses se sont accélérées : quelques attentats ici ou là ne suffiront pas à faire basculer l’opinion publique, il va falloir invoquer les enfants.


Les pédocriminels utilisant des voitures réseaux sociaux, il est impératif de limiter l’usage de ces voitures réseaux sociaux en imposant des tombereaux de règles de plus en plus contraignantes. Et si cela ne suffit pas, on invoquera, en plus des pédocriminels, l’explosion de rumeurs infondées, d’informations fausses, d’allégations non sourcées, bref autant de raisons pour chercher à limiter l’accès aux réseaux sociaux.

Enfin, lorsque n’ont pas suffi la culpabilité par association, l’appel aux enfants et la présence d’infâmes fake-news, il a fallu passer à l’étape ultime : la menace à la démocratie dont tout le monde sait qu’elle se compose pour une part d’appel à la haine (sous toutes ses formes), d’une part d’extrême-droite et d’une part de contestation des dogmes (sur le réchauffement climatique, les vaccins, les bienfaits de l’immigration, j’en passe).


C’est donc sans grande surprise que, ces derniers jours, on voit se multiplier les appels, par une poignée déterminée de dirigeants occidentaux notamment en Europe, à une véritable censure bien ferme de ces vilains réseaux sociaux qui ont l’outrecuidance d’avoir des discours résolument contrariants, sous couvert d’une protection de la démocratie des méchants extrêmes et de l’étranger.

La mise en place, par la Commission européenne, d’un « bouclier démocratique européen » n’est rien d’autre que la concrétisation de ces gesticulations paniquées d’une classe jacassante complètement débordée par les peuples qui ne pensent pas comme elle.

La réaction – épidermique – des dirigeants (ici, européens, comme Thierry Breton) aux remarques – comme celle de Elon Musk notamment ici – donnent une bonne idée du niveau de paranoïa qui s’est installé dans leurs têtes : pour eux, une poignée d’illuminés veut mettre fin à la démocratie européenne en utilisant la liberté d’expression pour contrer leurs arguments, il faut donc limiter la liberté d’expression.

Et dans un magnifique ensemble, toutes les têtes dirigeantes suivent (ou presque).

Au Royaume-Uni, Kier Starmer semble s’être fait un devoir d’ajouter l’outrance à l’incompétence en multipliant les gesticulations visant à limiter la liberté d’expression des citoyens britanniques : Online Safety Act, volonté de limiter les VPN ou de faire fermer ces méchants moteurs d’intelligence artificielle qui ont le toupet de contrer avec des faits les affirmations ridicules poussées par les politiciens, arrestations de plus en plus arbitraires de citoyens pour des motifs toujours plus futiles, … La descente britannique aux enfers totalitaires ne semble pas trouver de fin.

En Espagne, c’est sans grande surprise le Parti Socialiste du cru qui pousse tant qu’il peut à la roue de la censure en utilisant tous les moyens cités précédemment, y compris – bien sûr ! – la menace à la démocratie.

Le flonflon des réjouissances européennes a même atteint la Corée du Sud qui, à son tour, utilise elle aussi exactement les mêmes arguments pour envisager une bonne louchée de censure.

Bien sûr, en France, c’est la totale : à mesure que les sondages enfoncent le chef de l’État dans des limbes d’impopularité épaisse autant que méritée, le petit personnage gesticule de plus en plus fort pour obtenir, lui aussi, une bonne censure de ces réseaux sociaux qui ne sont, décidément, pas tendres avec lui.


Prétextant une nécessité de reprendre la main sur les réseaux sociaux (il est vrai qu’il y passe, très régulièrement, pour une andouille pontifiante), le voilà qui souhaite imposer la suppression de contenus, jugés faux on ne sait pas trop comment. Il menace même de se retirer de ces réseaux, les fessées étant probablement devenues insupportables.

Malheureusement, censurer les réseaux ne lui redonnera pas une popularité qui lui échappe maintenant totalement (au point de se retrouver seul, un 11 novembre, sur des Champs Élysées vides)…


Il faut être particulièrement épais pour ne pas comprendre qu’il s’agit d’une action coordonnée, synchronisée : mêmes discours, mêmes arguments ou mêmes éléments de langage, mêmes objectifs affichés et mêmes moyens d’y arriver prescrits par ces dirigeants et personnalités politiques.

En Europe, au-delà du ridicule « bouclier », on sait qu’il s’agit d’instaurer un flicage massif au travers de Chat Control : repoussé en septembre, les instances européennes tentent de faire voter le texte ces prochaines semaines, dans lequel on trouve notamment la fin de tout anonymat sur internet et l’utilisation massive d’une identité numérique, sous prétexte – encore et toujours – de protéger la jeunesse.

Et sauf à inonder les parlementaires européens de protestations méritées (en utilisant cet outil par exemple), on comprend que ce deuxième volet de censure après le DSA – qui permet déjà de faire taire certaines dissidences – permettra de faire enfin taire suffisamment d’oppositions pour que devienne réalité le rêve humide d’une Europe Über Alles fédéraliste et totalitaire.

Bientôt, la censure pour tous ?


https://h16free.com/2025/11/17/82575-liberte-dexpression-loccident-tente-par-la-censure

10 novembre 2025

Affaire Gannat : caméra interdite au rayon migrants

H16
10/11/2025

La France aime la liberté mais elle a récemment décidé de se l’administrer en doses de plus en plus homéopathiques.

C’est en tout cas ce que laisse entrevoir l’expérience de Jean-Eudes Gannat : choisissant d’audacieusement se filmer le 5 novembre devant l’entrée d’un supermarché Leclerc à Segré, petite ville de 7000 âmes en Maine-et-Loire, il rapporte ce qu’il y trouve dans une vidéo de 24 secondes diffusée sur Tiktok, à savoir un paquet de migrants afghans. Dans son message, il note que les individus traînent sans rien faire.


⚠️ Attention : filmer un parking peut provoquer des effets judiciaires graves.

Cependant, à peine diffusée, sa vidéo sous-titrée assez peu subtilement « Marre de vivre avec les cousins de talibans au fin fond de nos campagnes » va déclencher une réaction ferme et rapide des autorités. Il aura fallu moins d’une journée pour que le procureur ouvre des poursuites contre l’ancien pilier du groupuscule identitaire « L’Alvarium » qui, après 24h de garde à vue, est donc mis en examen pour « incitation à la haine raciale » en vue d’une comparution immédiate.

Apparemment, pour ce genre de choses, le procureur sait être très rapide. Le reste de l’institution judiciaire n’est cependant pas tout à fait aussi performant et finalement, l’audience, initialement prévue le vendredi 7 novembre après-midi, a été renvoyée au 6 mai 2026. Pour faire bonne mesure, le dangereux vidéaste est mis sous contrôle judiciaire avec interdiction de réseaux sociaux pendant un mois. Plus incroyable, il lui est maintenant interdit de se rendre au Leclerc où il a filmé le groupe d’Afghans en question (le suspect pourrait récidiver en y filmant encore plus fort).

Pas de doute, la vidéo a fait mouche et pas seulement sur X ou Tiktok pour déclencher une telle réaction des autorités. Bien sûr, le fait que l’individu soit déjà connu des services de police n’est pas étranger à cette promptitude. On s’étonnera cependant que cette promptitude de réaction ne concerne que les Français consciencieusement étiquetés d’extrême droite, et nettement moins les individus lambda qui tentent de faire valoir leurs droits, depuis les propriétaires squattés jusqu’à ceux qui se font voler ou agresser et qui ont de plus en plus de mal à se faire entendre par les services compétents, ces derniers au pire classant rapidement l’affaire dans une main courante sans suite, au mieux débordés par les gardes à vue de citoyens gênants postant des vidéos Tiktok piquantes…


Dans ce dernier cas, il se trouvera toujours de belles âmes pour venir souligner le passé sulfureux de Jean-Eudes Gannat, ses prises de positions identitaires et résolument nationalistes, son militantisme au Front National ainsi que ses passages en justice (en oubliant qu’il a, à chaque fois, été relaxé). C’est pratique parce que cela permet de brosser le portrait de l’individu en évacuant copieusement deux aspects plus gênants de la récente affaires.

Le premier aspect, c’est bien évidemment ce qui sert d’arrière-plan à la vidéo qui a valu une longue garde à vue à Gannat et qui pose, crûment et frontalement, la question de la gestion de l’immigration en France. C’est clairement pour cette raison que le procureur s’est senti pousser un glaive vengeur au bout du bras séculier : afficher ainsi son agacement de voir des paquets de migrants désœuvrés est, pour ce magistrat, un crime de lèse République qui mérite la plus grande fermeté et les naïfs qui persistent à croire au motif de l’expression d’une haine raciale dans la vidéo méritent finalement la mise en place du « goulag soft » que nous observons actuellement en France.

D’autre part, cette vidéo montre surtout la faillite complète de l’État français à contrôler l’immigration – ce qui est insupportable pour le pouvoir actuel, tant cet absence de contrôle se traduit très concrètement par une augmentation de plus en plus dramatique des problèmes sociétaux. Cette vidéo illustre que face au flot de ressortissants extra-européens au statut rarement légal, l’unique solution mise en place par nos génies politiques aura consisté à arrêter la concentration de ces populations dans quelques grandes villes et, au contraire, à les saupoudrer un peu partout en France, avec additifs et édulcorants, en multipliant les « centres d’accueils ».

Montrer cette réalité, montrer que cette immigration-là n’est, à l’évidence, pas une « chance pour la France » mais constitue très clairement une charge croissante et de plus en plus difficile à assumer tant par les communes que par les citoyens, c’est infliger un camouflet à toute la classe jacassante qui prétend mordicus l’exact contraire depuis des lustres.

C’est intolérable ! Et ça justifie donc très bien d’embastiller le maroufle, parbleu !

Le second aspect, bien plus grave encore, c’est l’atteinte évidente à la liberté d’expression.

Depuis les années 2010, la France a multiplié les lois contre la « haine en ligne » (comme la loi Avia de 2020) en tentant de limiter à chaque fois un peu plus ce qui était tolérable.

Cependant, dans le cas de Gannat, décrire une scène quotidienne se requalifie difficilement en incitation à la haine. Les poursuites engagées contrastent assez mal avec le laxisme trop fréquent dont bénéficient des OQTF ou les largesses régulièrement octroyées à des multirécidivistes, voire à des terroristes condamnés (les conditions de détentions de Salah Abdeslam, actuellement d’actualité venant à l’esprit).

Ce contraste s’impose d’autant plus qu’il existe dans d’autres pays dont les dérives en matière de liberté d’expression font à présent réfléchir, comme au Royaume-Uni dont les autorités ont largement montré vouloir punir beaucoup plus sévèrement les citoyens derrière leurs claviers d’ordinateurs que les immigrants récents (légaux ou non) qui multiplient pour certains les actes criminels.


En somme, il apparaît que la justice française verse une fois de plus dans le plus consternant des « deux poids, deux mesures » et, pire, le fait pour tenter de museler l’expression de personnes – ici, un provincial – qui s’offusquent de dégradation de leur environnement de vie.

La promptitude parfaitement grotesque du procureur à instruire des plaintes – assez clairement non recevables – pour faire taire Jean-Eudes Gannat est en train de se retourner assez spectaculairement contre lui et contre l’institution de justice française en général, en donnant un retentissement assez singulier à ce qui aurait fait quelques milliers de vues tout au plus sur Tiktok sans la médiatisation accompagnant la réponse disproportionnée du procureur.

Gannat incarne ici le ras-le-bol d’une France rurale qui se sent oubliée par les élites parisiennes, et dont les voix sont systématiquement taxées de « haine » pour être réduites au silence. Pire : même en sachant que ce comportement est l’une des principales raisons de la montée de l’extrême droite en France, ces élites, ces institutions redoublent d’ardeur. Du reste, le silence de plomb de toute la classe politique sur cette affaire en dit plus long que tous les éditoriaux de journaux que plus personne ne lit.

Dans un pays de plus en plus polarisé à cause, justement, de ce gouffre qui sépare maintenant la classe jacassante et les élites du reste du peuple, cette affaire est un nouveau symptôme d’une dérive où la liberté d’expression est sacrifiée sur l’autel d’une sensibilité de Tartuffes.


https://h16free.com/2025/11/10/82512-affaire-gannat-camera-interdite-au-rayon-migrants

1 novembre 2025

Réseaux sociaux, censure et transparence

Jean Mizrahi

-30/10/2025- Emmanuel Macron s’agite à nouveau autour du thème des réseaux sociaux, qu’il accuse de « mettre en danger la démocratie ». Venant de lui, il y a une forte probabilité que rien ne se passe, Macron étant plus doué pour le verbe que pour l'action, mais cela mérite néanmoins quelques commentaires.
Tout d'abord, l’ironie est saisissante, venant d’un président qui a précisément refusé au peuple français tout recours au référendum sur des sujets majeurs. La démocratie, Macron s'en contrefiche. Il est donc difficile de ne pas voir, derrière ce soudain souci de « protéger la démocratie », une volonté plus ancienne : celle de maîtriser la parole publique.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui le seul espace où chacun peut encore s’exprimer librement, dialoguer, débattre et s’informer, mais aussi accéder à une information diversifiée, sans être sous le coup d'une censure de facto par les médias installés.
Ils ne sont pas exempts de manipulation ni d’excès, mais ils offrent une respiration démocratique là où les médias traditionnels se sont souvent refermés sur eux-mêmes. Dans un pays où le jeu politique dépend de plus en plus des grands médias, eux-mêmes dominés soit par l’État, soit par de puissants groupes privés, les réseaux permettent de contourner ces filtres. On y trouve des informations, des témoignages et des points de vue qu’aucune rédaction n’oserait publier. Le pouvoir présente ce désordre apparent comme un péril. Mais ce désordre, c’est la vie démocratique elle-même : la confrontation des idées, la diversité des opinions, parfois rugueuse, toujours nécessaire. Une démocratie qui prétend vouloir l’ordre dans la parole prépare en réalité le silence.
Ce n’est pas de nouvelles restrictions qu’il faut, mais l’application des lois existantes. Les appels à la haine, les propos racistes ou antisémites, les menaces de mort sont déjà interdits : encore faut-il que l’État fasse son travail. Or il ne le fait pas. Aujourd’hui, les injures les plus ignobles se multiplient sur les plateformes, et seules les affaires spectaculaires atteignent les tribunaux. Ce n’est pas un manque de cadre légal, mais un manque de volonté publique.
Le danger serait de confondre régulation et censure : sous couvert de moraliser les réseaux, on pourrait bientôt filtrer les opinions. Or, l’opinion dérangeante n’est pas une faute, c’est une composante de la liberté.
La véritable réponse n’est pas dans la censure, mais dans la transparence.
Je ne publie que sous mon nom, de façon transparente, et je suis personnellement la cible régulière d’insultes antisémites sur le réseau X (anciennement Twitter). Ces attaques viennent presque toujours de comptes anonymes. L’anonymat est devenu le masque de la lâcheté : il permet d’insulter sans assumer, d’agresser sans conséquence, de haïr sans nom.
Il faut y mettre fin.
La fin de l’anonymat n’aboutirait pas à moins de liberté, mais à plus de responsabilité. Elle rappellerait à chacun qu’écrire, c’est signer ; qu’une parole publique engage.
Savoir que son nom est visible n’empêche pas de penser ni d'écrire, mais oblige à penser avant d’écrire.
La peur du tribunal n’est pas le seul frein : il y a aussi la peur du jugement moral, la honte que suscite la bassesse lorsqu’elle n’est plus dissimulée. Beaucoup mesureraient leurs mots s’ils savaient qu’ils peuvent être reconnus par leurs collègues, leurs proches, leurs enfants. Cette forme élémentaire de pudeur civique ferait infiniment plus pour l’assainissement du débat public que n’importe quelle loi de censure.
Le pouvoir actuel instrumentalise les dérives réelles des réseaux pour justifier un contrôle croissant de la parole publique. En prétendant « protéger la démocratie », il cherche en réalité à en resserrer les limites. Mais dans une République adulte, la liberté d’expression ne doit pas être protégée contre elle-même : elle doit être assumée. La parole libre suppose deux vertus : le courage de parler et la dignité de répondre de ce qu’on dit. C’est à cette condition qu’elle demeure un acte civique, et non un défouloir.
Le danger ne vient pas des réseaux sociaux, mais de ceux qui veulent les rendre inoffensifs. Car une parole inoffensive n’est plus une parole libre.

28 octobre 2025

Gastel Etzwane

-28/10/2025- Lorsqu’un dirigeant à tendance autocratique, c’est-à-dire un chef qui décide seul, sans contre-pouvoir réel, et qui n’a jamais compris ce qu’impliquait la démocratie, tient ce genre de propos, il faut lire entre les lignes.
Derrière les formules convenues, le message est clair : Internet, espace de liberté et d’expression démocratique, représente une menace directe pour ceux qui détiennent le pouvoir.
Dès lors, le scénario se répète : organiser un “grand débat” de façade, comme après la crise des Gilets jaunes, pour donner l’illusion du dialogue ; puis mobiliser les relais médiatiques et les grands propriétaires de presse afin d’imposer l’idée qu’Internet serait devenu un danger public. Objectif final : préparer l’opinion à accepter un encadrement plus strict de la parole en ligne, au nom de la “responsabilité” et de la “sécurité démocratique”.
C’est un classique de la communication politique : la censure s’avance rarement sous son vrai nom, mais toujours sous celui de la vertu.

25 octobre 2025

Jean-Pierre Luminet

Censuré sur France Culture...


-25/10/2025- Certains d'entre vous ont peut-être écouté sur France Culture l'émission "Le Book Club : Dans la bibliothèque de Jean-Pierre Luminet" que j'avais enregistrée il y a une quinzaine à Paris et qui a été diffusée hier après-midi de 15h à 16h.
J'avais évidemment été heureux de faire cette émission me permettant de parler de ma passion pour la littérature, et surtout de lire des extraits de 5 livres majeurs que j'avais soigneusement sélectionnés. Le second d'entre eux était un fragment du "Discours du Grand Inquisiteur" extrait des Frères Karamazov de Dostoïesvski : une préfiguration hallucinante de la prise de contrôle des populations asservies par le pouvoir politique, qui inspira 70 ans plus tard le "Big Brother" de George Orwell dans son fameux roman 1984, et qui est hélas mise en œuvre aujourd'hui à grande échelle par l'idéologie mondialiste propagée par le World Economic Forum de Davos.
Justement, à la suite de ma lecture et après avoir dit que ce genre de texte "aidait à résister" à ce qui se passait actuellement dans le monde avec le lavage de cerveau organisé et l'infantilisation de la population, j'avais développé le sujet durant une bonne minute, disant notamment qu'on pourrait penser que Klaus Schwab (du WEF), avec son "Vous ne posséderez rien, donc vous serez heureux", s'était directement inspiré du discours du Grand Inquisiteur (ce à quoi l'animatrice, l'aimable Marie Richeux, avait remarqué en souriant que Mr Schwab n'avait probablement jamais lu Dostoïevski). Je parlai ensuite du lavage de cerveau organisé, de la manipulation des masses par la peur, de l'élimination des résistants. Je rappelai mes prises de position sur la question lors de la pandémie Covid, mon "Journal Idéoclaste" paru aux Editions du Chien qui passe, qui m'avait valu d'être traité de "complotiste" par le troupeau consentant, et je concluais en disant que durant toute ma vie de chercheur et de citoyen, je m'étais élevé par principe contre toute forme de "doxa" et de pensée dirigée.
Eh bien, toute cette séquence a été coupée ! Au détriment de la cohérence, puisque dix minutes plus tard, dans la séquence "Le dernier été de Paul Cézanne" de Philippe André, l'animatrice précisait "publié aux mêmes éditions du Chien que vous évoquiez tout à l'heure" (dans le passage coupé!).
Bref, j'ai été censuré car non conforme à ce qui peut et doit être dit sur les chaînes d'État. Exactement comme je l'avais été il y a quelques années par Arte dans l'émission 28', où tout le passage dans lequel j'ironisais sur le "Camp du Bien" autoproclamé et autres vérités dérangeantes pour les journalistes-paillasson, avait été coupé au montage...
Les quelques médias d'État (radio et télévision) qui m'invitent encore (mais de moins en moins, malgré ma "production" littéraire et scientifique croissante) n'admettent que mon image "lissée" d'astrophysicien amateur d'art, de littérature et de musique.

23 octobre 2025

L’Agence européennes des médicaments ordonne l’effacement de toutes les données sur les effets indésirables liés vaccins Covid.

Vidéo de 14 min 38 s ↴

14 octobre 2025

Pavel Durov

Telegram a envoyé ce message à tous ses utilisateurs en France concernant le contrôle du chat. Il est essentiel de connaître les noms de ceux qui tentent de nous priver de liberté :
Aujourd'hui, l'Union européenne a failli interdire le droit à la vie privée. Elle s'apprêtait à voter une loi obligeant les applications à analyser chaque message privé, transformant ainsi le téléphone de chacun en outil d'espionnage.
La France a été à l'origine de cette loi autoritaire. Les anciens et actuels ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau et Laurent Nuñez, l'ont soutenue. En mars dernier, ils ont déclaré que la police devrait avoir accès aux messages privés des citoyens français. Les Républicains et le groupe Renaissance de Macron ont voté en sa faveur.
De telles mesures sont censées « lutter contre la criminalité », mais leur véritable cible est le citoyen lambda. Elles n'arrêteraient pas les criminels ; ils pourraient simplement utiliser des VPN ou des sites web spécialisés pour se cacher. Les messages des fonctionnaires et de la police ne seraient pas non plus scannés, la loi les exemptant de toute surveillance. Seuls VOUS, simples citoyens, seriez exposés au risque de voir vos messages et photos privés compromis.
Aujourd'hui, nous avons défendu la vie privée : la prise de position soudaine de l'Allemagne a sauvé nos droits. Mais les libertés restent menacées. Alors que les dirigeants français réclament un accès total aux messages privés, les droits fondamentaux des Français – et de tous les Européens – restent menacés.
Monique Plaza
14/10/2025

Rumble, plateforme de partage de vidéos et fournisseur de services cloud, a annoncé aujourd'hui que sa plateforme était à nouveau entièrement accessible en France.
 
En 2022, un représentant du gouvernement français avait envoyé un courriel à Rumble pour exiger la suppression de certains contenus de la plateforme, sous peine de poursuites judiciaires. Plutôt que de censurer le contenu, Rumble avait bloqué l'accès à sa plateforme en France.

Le tribunal a jugé qu'un courriel d'un membre du gouvernement ne constituait pas une mesure exécutoire.
Rumble rétablit donc l'accès à sa plateforme vidéo en France.

Chris Pavlovski, fondateur et PDG de Rumble, a déclaré :
« La liberté l'emporte à nouveau, et nous sommes ravis que les Français puissent à nouveau accéder à la place publique Rumble, lieu d'échange d'idées libre et permanent. La France possède une riche histoire de lutte pour les libertés individuelles, qui s'inscrit parfaitement dans le contexte de Rumble, car nous sommes une plateforme qui privilégie la liberté dans toutes nos actions. Nous sommes impatients de tourner la page en France et d'entamer un nouveau chapitre ».

11 octobre 2025

Régis de Castelnau
11/10/2025

Rubrique : mots

Elle est folle cette Tondelier !
Elle ne connaît pas la liste des mots interdits ? Moi je me suis fait reprendre par Elizabeth Lévy, parce que j’avais osé parler de rafle quand une quinzaine de flics avaient débarqué dans une maison pleine à 6h du matin pour embarquer tout le monde. Je me suis platement excusé. Le mot « rafle » est strictement réservé.
C’est comme quand Mélenchon a dit à Braun Pivet qu’elle avait été « camper » à Tel-Aviv. Stop ! Toutes les déclinaisons du mot « camp », sont elles aussi réservées.
Pareil pour le terme « survivant ». Utilisé par un parlementaire pour qualifier Elisabeth Borne de « survivante politique » en ignorant (comme moi) ses origines familiales. Là aussi, « survivant », pas le droit !
Utiliser ces mots en dehors des autorisations est antisémite. Non mais !
Tout ceci est grotesque.
Et la Tondelier qui s’aplatit. Misère;