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24 octobre 2025

Pierre Duriot

Économie : une French Tech en trompe-l’œil


-23/10/2025- La France a rêvé avec sa French Tech s’imaginant pouvoir rivaliser avec les géants de la Silicon Valley. Ca fait treize ans que l’illusion dure et l’atterrissage est brutal pour les licornes françaises. La success story est purement médiatique et le modèle technologique souverain, national, indépendant, n’est pas là. Faute d’intelligence, d’investissement, la French Tech est un ramassis de start-up de seconde zone dépendantes des technologies étrangères, incapables de pondre un semblant de système informatique affranchi des tuteurs mondiaux. Pas de recherche fondamentale comme en Asie ou aux États-Unis, pas de nouveaux processeurs, de nouveaux algorithmes, de nouvelles technologies innovantes ou d’outil à carrure internationale… cette French Tech propose ce que tout le monde propose, est à la remorque des leaders, assemble des pièces de puzzles existants et emballe le tout dans un nouveau design, et quand on ouvre le colis, rien de neuf.
La France, dans ce domaine, comme dans pas mal d’autres domaines, ne crée pas de richesses, elle gère la richesse des autres et nos licornes ne sont pas technologiques, mais bureaucratiques, sous la coupe des Google, Amazon ou Microsoft qui restent maîtres des structures. Il n’y a pas de Google ou d’Amazon français, seulement des services français calqués sur Google et Amazon. Non seulement ces licornes n’ont rien produit de français, mais elles ne sont pas domiciliées en France, ni financées par des fonds français et réalisent leurs chiffres d’affaires hors de France, autant dire qu’on se pétrit de patriotisme à bon compte. Plutôt que de faire de la recherche et de produire du travail, la France a fait de la communication et pratique la méthode Coué. En réalité, nous sommes largués et ce n’est pas demain que l’armée française cessera de fonctionner sous Windows.
Crédits publics saupoudrés, programmes incomplets, absence de vision stratégique, programmation à court terme, pas de coordination entre la recherche publique et l’entrepreneuriat privé, pas de vrai pilote à la barre et le résultat est là, de l’argent gaspillé, pas ou peu de résultats concrets, pas d’innovation et un retard colossal sur les leaders mondiaux que nous n’avons désormais plus la capacité de suivre et encore moins de devancer. Plus d’ITER, de Concorde, d’Ariane ou d’avion innovant. Ce n’est pas forcément propre à la France, les Européens cherchent plus ou moins chacun de son côté, sans la moindre synergie, chacun ayant peur de se faire piquer le peu qu’il a et au final, cette Europe-là ne se fait pas, alors que l’Europe pourrait justement servir à ça. Alors qu’elle se fait pour le financement d’une guerre en Ukraine qui ne nous regarde pas, l’accueil de migrants qui n’a aucune justification économique, ou les voitures électriques qui sont un fiasco industriel.
L’époque où la France cherchait, trouvait et produisait est révolue. On cherche encore certes, on trouve moins, on ne finance plus, ou mal, on ne produit plus et surtout, on ne profite plus, quand en plus, ce ne sont pas les autres qui profitent de nos innovations. En cause, les gestions idéologiques, à court terme, les pilotages par des gens incompétents et politisés, le calendrier électoral imposé et des projets qui tentent de naviguer quasiment au jour le jour. Sans compter le coût du travail et la fiscalité, exorbitants.
Au RPF, nous avons produit une planification commençant par l’excellence scolaire, la réindustrialisation en s’appuyant sur les bassins industriels thématiques existants encore, leur coordination avec des établissements scolaires et les organismes de recherche, la mise en place de voies de communications, routière, ferroviaire, aérienne et informatique, assortis d’une baisse drastique du coût du travail, d’une autre baisse drastique de la bureaucratie et des normes… c’est bien le chemin inverse qui a été pris et quand les start-up américaines produisent des milliards de dollars de bénéfices et imposent leurs standards à toute la planète, les licornes françaises vivent de miettes de subventions publiques, sans jamais arriver à vraiment sortir la tête de l’eau.

13 octobre 2025

Pierre Duriot

En l’absence de « rupture », le RPF a des solutions

-13/10/2025- L’art habituel de prendre les Français pour des ânes, faire croire qu’il y aura une « rupture », reprendre les mêmes, y ajouter quelques « indépendants », qui sont déjà mouillés jusqu’au cou avec la Macronie et présenter la mixture comme une nouveauté alors qu’on a raclé le fond de la gamelle. Ils sont indécrottables et ne peuvent se résoudre à faire autrement, avec d’autres hommes, que ce qui nous a menés à la ruine. Fort heureusement, personne ne se laisse prendre au piège, même avec ces médias, toujours occupés à faire le service après-vente, qui nous mettent en avant leurs outsiders Edouard Geffray qui est en réalité un homme de l’appareil qui a conduit les résultats scolaires là où ils sont, dans les derniers du classement PISA, ou Laurent Nunez, cité lors des affaires avec Benalla. Comment on-t-ils pu penser que ça pouvait passer ?
Marine Le Pen s’est résolue à appliquer, enfin, la recette soufflée par le RPF : faire tomber les unes après les autres les créatures de Macron afin de le pousser soit à partir, soit à revenir devant les urnes. On ne voit pas d’ailleurs en quoi on devrait attendre de voir ce que ces faux nouveaux vont faire, ce sont les mêmes et ce qu’ils vont faire, on le sait déjà : la même chose.
Braun-Pivet attend impatiemment un gouvernement pour que les députés se « remettent au travail » et continuent à pondre des lois, des règles, qui s’ajoutent à celles déjà pléthoriques de l’Europe. Au RPF, nous sommes toujours force de proposition constructive et nous suggérons à nos députés, plusieurs types de travaux : examiner quels lois et règlements on peut supprimer. Voir de quels étages du millefeuilles administratif on peut se passer. Chercher les dépenses inutiles et fumeuses en direction de l’étranger et qu’on peut supprimer. Voir quelles niches fiscales on peut supprimer. Dénicher les agences gouvernementales qui ne servent à rien et les supprimer. S’atteler à trouver des moyens de lutter contre les fraudes sociales et fiscales. Recenser tous les gens qui n’ont rien à faire en France, ils sont environ un million et organiser leur départ sans possibilité de retour. Plancher sur un budget rationalisé en direction de « l’intérêt des Français », comme l’ajoutent ces derniers jours d’inénarrables politiciens professionnels, qui avouent, par ricochet, que justement, rien n’a été fait jusqu’à présent, dans l’intérêt des Français.
On leur reprécisera que depuis Pompidou, il faut « arrêter d’emmerder les Français », que personne n’a voté pour accueillir des millions d’Africains, que personne n’a voté pour l’arrêt des moteurs thermiques, que personne n’a voté pour payer plus cher son gasoil et son électricité, que personne n’a voté pour voir disparaître les services publics, que personne n’a voté pour qu’on enseigne la sexualité des adultes aux enfants de primaire et que tout cela serait parfaitement possible si la gestion se faisait justement dans « l’intérêt des Français ».


12 octobre 2025

« Nous sommes en guerre »… et en danger

Pierre Duriot

-12/10/2025- Nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises l’engagement illégal de l’armée française en Ukraine. La Constitution prévoyant un vote des députés avant toute forme d’engagement des armées nationales et même, tout don d’argent ou de matériel à vocation de guerre. Macron sans doute a décidé de cela tout seul, ou presque et non seulement les parlementaires n’ont pas eu leur mot à dire, mais ils n’ont pas non plus protesté, comme quoi ils avaient bien leur mot à dire. Il s’agit de l’article 35. A quoi les paye-t-on ? La France a pourtant des crises à gérer, politique, sociale, financière, mais Macron amplifie la participation du pays dans cette guerre qui ne nous regarde pas, qui concerne les Américains, les Russes et les Ukrainiens, en utilisant le prétexte d’une menace militaire russe contre l’Europe et plus précisément la France, ce qu’aucun analyste indépendant du pouvoir ne reconnaît.
Le président est passé à la vitesse supérieure et il n’est plus seulement question de livraison de missiles ou d’aide logistique. Des documents montrent des soldats français aux côtés de militaires ukrainiens avec leurs insignes tricolores. Macron a fait envoyer des équipements militaires, des drones et des canons Caesar, l’ensemble relevant bien de l’article 35 puisque factuellement, la France combat. Et donc Macron tomberait sous le coup de la haute trahison envers les institutions démocratiques françaises en vertu de ses décisions au service d’intérêts étrangers. Mais l’industrie française est aussi mise à contribution, avec un partenariat pour la production de drones en Ukraine, exploitant la main-d’œuvre locale plutôt que française, ce qui constitue un abandon de souveraineté industrielle. Mais la guerre ukrainienne sert aussi de banc d’essai réel pour les armes françaises, avec des retours d’expérience ukrainiens débouchant sur des améliorations des matériels.
On parle de la production de 4,5 millions de drones en 2025, soit largement au-delà de la simple aide logistique mais bien dans le cadre d’une économie de guerre, mise en route sans consultation parlementaire et encore moins populaire. Sauf que cela expose la population et le territoire national à des mesures de rétorsion militaire de la part de la Russie qui a infiniment les moyens de frapper la France précisément ou globalement. Poutine a d’ailleurs déclaré que les auteurs de destructions en profondeur en Russie, « seraient punis par des frappes de riposte, où qu’ils se trouvent, y compris à l’étranger », donc en France…
Notre position au RPF n’a pas varié d’un pouce depuis le début de ce conflit. La voie diplomatique doit être privilégiée et la France n’a pas à être à la table d’une négociation qui ne la regarde pas. La menace russe n’est pas crédible pour deux sous, depuis vingt ans que Poutine est au pouvoir s’il avait dû menacer la France, on s’en serait aperçu. Non seulement cela, mais des entreprises françaises avaient, avec son accord, largement développé leurs marchés en Russie. Et pour finir, les députés doivent exiger d’avoir des comptes financiers de tout ce qui a été engagé par la France et exiger également d’avoir la voix au chapitre en ce qui concerne l’engagement du pays. Et que diront les familles des soldats français morts là-bas, alors que rien n’autorisait qu’on les y envoie ?


8 octobre 2025

Pierre Duriot

Ces caciques qui atterrissent mollement...

-8/10/2025- Etonnant cette France... On laisse un type programmer la destruction d’un pays bimillénaire, un temps le phare intellectuel de la planète. Il vend Alstom, autorise la vente de fleurons industriels stratégiques, organise des prélèvements d’argent sans fin sur les ménages, ruine nos concitoyens. Pire, il participe au montage de toutes pièces d’une fausse pandémie, en profite pour expérimenter des coercitions sociales digne d’un régime totalitaire, promeut l’injection d’un produit inconnu, encore en cours d’expérimentation, dont on sait maintenant qu’il est toxique, monte, toujours avec les mêmes, la fable énergétique basée sur un carbone qui n’est pas polluant, qui n’a jamais été aussi peu présent dans l’atmosphère et qui n’est très majoritairement pas d’origine humaine, en profite pour donner notre argent en masse à des fabricants de moulins à vent inutiles, dangereux pour la stabilité du réseau et qui permettent de faire monter comme jamais le prix de l’électricité et de supprimer les voitures. Il organise ou laisse faire l’arrivée de millions de gens qui déstabilisent la vie française jusque dans les villages et ruinent un peu plus les finances publiques, tout en provoquant des drames et des angoisses nationales qui font qu’on ne peut plus rien organiser sans se barricader derrière des blocs de bétons et des herses. Il fait liquider l’hôpital, l’école, ce qui reste des services publics, met les finances en faillites et pour couronner le tout, nous emmène à marche forcée vers la guerre… et nos élus, censément représentants du peuple ne disent trop rien, ne s’opposent pas, avec des prétextes fallacieux du type « par qui le remplacer ». Et les voilà, les mêmes, dans un atterrissage un peu mou, tout de même, au bout de huit années d’infamies, à commencer à dire, du bout des lèvres, que oui, finalement, on pourrait peut-être le destituer… on voit bien que ces élus, ces journalistes et ces brillants éditorialistes vivent dans un autre monde que le nôtre. S’ils savaient ce qu’en pensent les Français, mais qu’il ne faut pas dire…

7 octobre 2025

Pierre Duriot

L’agenda de l’euro numérique en arrière plan

L’Union européenne s’apprête à introduire un euro numérique, c’est-à-dire une version centralisée et programmable de notre monnaie. Comme toujours le diable s’est habillé de manière respectable et parle de « moderniser » les paiements, un peu comme à une époque on a « modernisé » les services publics, c’est-à-dire, qu’on les a liquidés. En réalité, il va s’agir de la mise en place d’une surveillance monétaire généralisée, avec une monnaie programmable, donc contrôlable. En pratique, on va pouvoir « flécher » l’argent des citoyens. Ils vont devoir utiliser leur argent pour certains produits et pas d’autres, ou n’auront que des quantités d’achats programmés, comme pour les hydrocarbures par exemple. Politiquement, on pourra couper les comptes ou les crédits d’un opposant politique… un genre de dictature ultime, avec un outil dont ne disposaient pas les dictateurs du XXème siècle.
La Banque centrale européenne avoue même une échéance pour son euro numérique : 2027. Cela implique tout de même de nombreuses conditions, pour que la dictature du futur se mette en place : que toute la zone euro soit concernée et ce n’est pas forcément gagné. Comme pour toutes les mesures coercitives, cela se met en place doucement, à la manière de la grenouille dans l’eau chaude, avec une augmentation très progressive de la température, de manière à ce que la grenouille accepte de cuire sans sauter hors du bocal. Le pouvoir proposera des avantages fiscaux, des « droits » en trompe-l'œil pour ceux qui vont adhérer les premiers, un peu comme pendant le Covid, où seuls les vaccinés pouvaient aller au restaurant ou au spectacle. En réalité, cet euro numérique est un élément d’un système plus vaste visant à l’institutionnalisation d’un régime autocratique, sur le type de celui installé en Chine, sans élection donc et cela est parfaitement corrélé à la volonté actuelle de voir élus dans les pays d’Europe, des partisans de ce futur système, quitte à trafiquer des élections, ou à les annuler, comme cela est le cas en ce moment. Le tout, évidemment en montrant du doigt l’ingérence russe qui justifie l’ingérence européenne.
Et c’est sur ce tempo là qu’est calé Macron, mais il a perdu le rythme. Cette impasse politique actuelle arrive trop tôt, alors que tous les éléments d’une transition de régime ne sont pas encore prêts. Il y a encore une période pendant laquelle il va falloir faire croire que nous sommes toujours en démocratie, avant que la justification de l’installation d’une Europe numérique n’arrive, comme est arrivé un beau matin le « Nous sommes en guerre » qui a permis de confiner, de priver, de restreindre. Un genre de répétition générale avant le basculement définitif dans une période Covid perpétuelle et une nomination de premier ministre inutile, ce ne sera plus nécessaire, les nations auront disparu dans l’Europe et les pays européens n’auront plus de gouvernements propres… du moins l’espèrent-ils, notre président faisant partie du lot.
Il est assez peu probable que tout cela marche, les pays européens n’étant pas tous très volontaires pour rentrer dans ce genre d’engeance, mais que les promoteurs tentent le tout pour tout n’est pas surprenant. Autre indice, cette volonté affichée d’armée européenne, de crédits obligatoires destinés à l’armement et un commandement européen centralisé, expliquant que tous les pays doivent aller faire la guerre aux Russes, ça c’est du concret, d’ailleurs, les vols de drones multiples, sont bien une forme d’orchestration visant à faire comprendre toute la nécessité d’un front guerrier commun aux populations européennes… Pas sûr que tout le monde gobe aussi facilement. Et pendant que Macron nous amuse avec ses gouvernements fantoches, il fait avancer un autre agenda et quand nous nous réveillerons, un gouvernement national ne sera plus nécessaire, le pouvoir sera ailleurs et nous n’aurons plus qu’à plier ou à disparaître d’un simple coup de clic…


6 octobre 2025

Pierre Duriot

Nettoyer les écuries d’Augias

Une extrême gauche obnubilée par la promotion de l’islam et la question palestinienne, des écologistes cramponnés à la fable du carbone, rêvant de nous faire marcher à quatre pattes, une gauche qui ne représente plus personne, un centre mou de Macronistes, de Modem et d’Horizonistes qui ont tout raté et dont plus personne ne veut, une droite qui s’est compromise tant qu’elle a pu avec les précédents et une extrême droite, qui n’a d’extrême que le qualificatif dont l’affuble la presse de gauche et qui ne s’est jamais opposée vraiment à la dilution de la nation dans l’Europe et encore moins à Macron, dont elle a sauvé la tête en permanence avec des prétextes fallacieux. D’un bout à l’autre du monde politique, il n’y a que des gens en totale déconnexion d’avec leurs électeurs et plus largement d’avec la France qui travaille, du moins, celle qui travaille encore… Macron qui ne manque pas d’air, appelait à un « sursaut démocratique », le seul sursaut possible serait désormais de tous les balayer pour incompétence et intelligence avec des ennemis des nations, ceux de Bruxelles…

4 octobre 2025

Pierre Duriot

-4/10/2025- L’OTAN a volé au secours des Yougoslaves et a rasé Belgrade, elle est venue au secours des Libyens et a rasé Tripoli et ainsi de suite, mais voyez-vous, quand Poutine vient au secours des russophones du Donbass, ce n’est pas pareil. Le problème est que la plupart des dirigeants européens ont l’air d’envisager la guerre contre les Russes sans trop de gêne aux entournures, on se demande s’ils arrivent tous à se rendre compte de ce que serait une guerre nucléaire dans notre hémisphère nord, ou s’ils se sont déjà prévus, pour eux-mêmes, des bases de repli dans la douceur néo-zélandaise ? Il faut revenir à la table des négociations, sans la France, que ça ne regarde pas et dont le président passe son temps à jeter de l’huile sur le feu, sans Zelensky pour qui la guerre est l’occasion d’extorquer massivement de l’argent aux contribuables européens. Sans l’Europe plus généralement qui est le dindon de la farce et le financeur imbécile d’un conflit né de l’installation et de l’activité d’intérêts américains de la mandature démocrate…
Pierre Duriot

Le pangolin devenu drone...

-4/10/2025- Le pangolin chinois est devenu un drone russe. Il s’agissait, il y a cinq ans de nous obliger à nous injecter un produit inconnu, il s’agit aujourd’hui de nous convaincre de donner notre argent et nos enfants pour la guerre. Dans un cas comme dans l’autre, la menace est totalement imaginaire, mais l’orchestration est la même, avec les mêmes metteurs en scène, dont le nôtre, vous aurez remarqué, avec le même air si peu convainquant et le même slogan « Nous sommes en guerre »... soit il manque d’imagination, soit il nous prend à ce point pour des idiots qu’il ne se donne même pas la peine d’inventer autre chose. Les musiciens sont les mêmes aussi, dans les lucarnes, avec les mêmes mines graves de circonstance, les mêmes tonalités dans la voix et le même type de pseudo-spécialistes, médecins de plateaux, devenus généraux de plateaux. Combien sont-ils payés encore ceux là ? Le seul vrai problème que nous avons est que les gens sont encore en train d’y croire et d’ici trois ans, ceux qui regrettent de s’être faits vacciner pour les bonnes raisons que l’on connaît désormais, seront aussi ceux qui regretteront un fils ou un petit fils mort sur le front ukrainien, avec toujours cette habitude de ne pas y penser avant.

17 septembre 2025

Pierre Duriot
16/9/2025

Trop drôle avec ses Rafale...

Extraordinaire Macron, toujours aussi doué en matière militaire. Le voilà qui envoie trois Rafale en Pologne pour abattre d’éventuels drones russes. Trois avions de chasse, une dizaine de pilotes, le staff au sol et le matériel, soit au bas mot, 50 000 euros l’heure de vol, le tout pour chasser des drones iraniens de fabrication grossière à 20 000 balles l’unité. Ce qui s’appelle écraser une mouche avec une masse d’arme. Peu importe, ce qui compte, c’est la com… quoi qu’il en coûte, il nous fait le coup à chaque fois, sauf qu’on n’a plus d’argent. Et même, ironie du sort, ces fameux drones ne sont peut-être pas plus russes que les Russes qui avaient soi-disant fait sauter le gazoduc Nordstream. Ce ne serait pas la première fois que le Zelensky nous la met à l’envers et qui sait, c’est peut-être lui qui a envoyé ces drones, pour obliger l’Europe à se remobiliser, vu qu’il y a avait du relâchement et que les opinions publiques européennes ne suivent plus. Je t’achète un drone bas de gamme, je te le repeins aux couleurs russes, je l’envoie au-dessus de la Pologne et je braque les caméras dessus… scénario largement possible, au point où on en est.

11 septembre 2025

Têtes de cochons contre incendies d’églises...

Pierre Duriot

-11/9/2025- L’affaire des têtes de cochons devant des mosquées, défraie la chronique, fait parler le Ministre qui se perd en superlatifs pour dramatiser un très banal fait divers et le transformer en affaire d’État, avec la complicité habituelle de la presse qui en fait des tonnes. Les mosquées n’ont pas été touchées ou abîmées, que l’on sache ? Mais il s’agirait d’un blasphème, notion qui n’existe pas dans notre droit national, qui ne prend en compte que les atteintes aux biens ou aux personnes, ce qui n’est pas le cas ici. On voit donc un ministre de l’Intérieur prendre la parole pour évoquer une notion qui n’existe pas. Et donc, si l’on arrête le coupable, il va falloir tordre le droit et inventer un truc pour le condamner. Tout au plus, en théorie, il risque une simple amende pour abandon de détritus sur la voie publique. On se souvient qu’un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran, en juin dernier, devant une mosquée de Villeurbanne, alors que rien n’interdit de brûler un livre dans la loi française et que l’absence de propos racistes, xénophobes ou injurieux ne permettait pas la condamnation. À Paris, en 2016, une femme intégralement voilée, avait brûlé une Bible sur les quais de Seine. Pas d’infraction caractérisée pour le brûlage, mais une simple verbalisation pour port du voile intégral, sans rapport donc, avec le livre. Contraste saisissant qui montre à quel point le délit de blasphème n’est compté que pour le Coran, soit conformément à la charia.
À Guingamp, une statue de la Vierge à l’enfant a été incendiée en pleine messe, lundi 8 septembre 2025, dans la basilique Notre-Dame de Bon Secours. Là il y a atteinte aux biens et mise en danger des fidèles, ce qui n’a pas fait ciller l’œil du Ministre, celui-là comme les précédents très prompts à dramatiser un malheureux tag sur une mosquée, mais qui ne prennent jamais la parole, ou rarement, même quand une église brûle. Nos églises restent particulièrement vulnérables, selon un rapport du renseignement territorial et les atteintes directes aux lieux de culte chrétiens augmentent régulièrement, sans que cela n’émeuve le gouvernement. On leur rappelle que les incendies et tentatives d’incendie ont, eux, bondi de plus de 30 %. En 2024, près de 50 églises ont été touchées, contre 38 en 2023. Et quand on trouve des coupables, il s’agit très souvent de personne d’origine étrangère et d’une autre obédience que celle qui est historique en France. Ceci sans compter les multiples dégradations de portes, de statues, d’autels, très majoritaires dans celles commises sur les biens chrétiens, et pour lesquels les fidèles ne portent même plus plainte. La tendance est la même dans toute l’Europe et aussi, de manière spectaculaire, au Canada, où des églises brûlent, sans que les dirigeants des pays concernés, tous d’ascendance chrétienne, ne trouvent grand-chose à redire.
Les vols à l’intérieur des églises sont également en augmentation de 7 % en 2024. par rapport à l’année précédente. Les régions les plus touchées sont la Nouvelle-Aquitaine, l’Île-de-France, le Grand Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie, les régions justement les plus « multireligieuses », mais ce doit être un hasard. Plusieurs messes ont également été perturbées en 2024 et dans les Yvelines, un homme a crié « Allah Akbar » avant de monter sur l’autel et de se montrer de manière obscène à l’assemblée, ou des cérémonies sous protection policière, à Saint-Denis, avec force insultes aux fidèles. En 2024, un attentat projeté par un musulman radical, visant une église, a été déjoué. Les services de la DGSI avaient interpellé un adhérent à l’idéologie de Daech, qui préparait une attaque contre un édifice religieux. Tout cela ne fait pourtant jamais la une des journaux télévisés, ou bien peu…
Le renseignement territorial, bien conscient tout de même, à défaut du politique, recommande une « attention particulière » tout au long de l’année jubilaire 2025. « Les rassemblements et événements organisés par les paroisses et diocèses pourraient en effet constituer des cibles potentielles. Les autorités appellent à renforcer la sécurité autour des lieux de culte, tout en préservant leur vocation d’accueil et de prière », ont-ils communiqué. En résumé, la France a acté certaines composantes de la charia et n’hésite pas à tordre le droit national laïque pour le conformer à la charia et on se demande bien pourquoi. Si c’est par peur des musulmans, cela contredit le narratif de paix et d’amour qui sert d’élément de langage obligatoire depuis des décennies, contredit aussi la notion d’enrichissement culturel. Normalement, personne ne devrait avoir peur au point de se conformer et de collaborer à un système politico-religieux censé être une chance pour la France.


2 septembre 2025

Pierre Duriot

Va-t-il, peut-il... rester ?


-31/8/2025- C’est curieux, ce président qui rappelle à tout bout de champ qu’il a été élu « démocratiquement » et qu’il va rester. D’autant plus curieux qu’il est le premier à tenir ce genre de discours, comme si son élection était douteuse et qu’il faille repréciser qu’elle était bien démocratique. Il est vrai que ne pas obtenir de confortable majorité après avoir remporté brillamment une présidentielle avec 58 % des voix, ça laisse songeur. Mais l’homme a d’autres problèmes. Ses Premiers ministres sont dézingués les uns derrière les autres. Ils persistent à vouloir continuer à gaspiller quand tout le monde leur explique qu’il faudrait plutôt faire des économies. Ils persistent aussi à recycler de vieilles badernes, ou de jeunes premiers totalement ineptes, voire complètement ridicules, voire même grotesques, dont plus personne ne veut. Les bilans globaux sont calamiteux, sur tous les plans : les finances, les services publics, la sécurité, l’exercice de la démocratie… tous les murs porteurs de ce pays sont fissurés et si jamais l’heure de rendre des comptes sonne un jour, ça va être compliqué. Macron a beau expliquer qu’il a fallu payer, pour le Covid, pour la crise énergétique, pour l’Ukraine, que tout cela a coûté cher et qu’il a bien fallu s’endetter, ça ne prend pas. Toutes les crises derrière lesquelles il s’abrite sont, on le sait maintenant, des crises fabriquées de toutes pièces, artificielles, des coups montés en quelque sorte et sur cela aussi, il faudra qu’il rende des comptes et il n’est sans doute pas le seul. Sans oublier la crise des Gilets jaunes dont on s’aperçoit, à tête reposée, qu’elle a été gérée de manière totalement anti-démocratique, le mot est faible.
À l’international, même fiasco. Il veut reconnaître la Palestine, il se retrouve tout seul, ses collègues présidents des pays d’Europe ne le suivent pas. Il veut aller mettre une trempe à la Russie, Salvini lui conseille de partir devant. Malgré ses rodomontades ridicules, la France est le premier importateur de gaz russe, par des voies détournées évidemment, qui nous coûtent plus cher. Plus nous prenons de sanctions contre les Russes, plus leur économie est florissante. De manière générale, nous sommes fâchés avec à peu près tout le monde et notre influence à l'international se résume désormais à du discours et des mises en scène risibles.
Sur le plan personnel, ça ne va pas trop bien non plus. On l’a vu avec de gros muscles des bras et des avant-bras, sur une photo devenue d’anthologie, où il est grimaçant, à cogner sur un sac, avant de le revoir avec des muscles bien ordinaires, cet été à Brégançon. Un peu comme la poitrine de Brigitte qui change de taille en fonction des saisons et des tenues vestimentaires. Nous n’irons pas plus loin que ce qui est objectif parce que ça au moins, ça se voit bien sur les photos. Mais Candace Owens, la journaliste américaine, elle, va plus loin, mettant publiquement en doute l’origine de Brigitte et le couple Macron, pour qui prouver le genre de Brigitte serait pourtant très facile, persiste à vouloir utiliser des voies judiciaires complexes, se casse les dents en permanence et se retrouve chaque fois obligé de lâcher prise quand on en vient à la fourniture de preuves, à tel point qu’on se demande si l’Américaine n’a pas raison ?
Puis il y a l’affaire Alstom, jusqu’ici ça va, ça ne déborde pas trop, tous les gens ayant l’intention d’en parler avec des sources à l’appui ont aussi la bonne idée de se suicider avant de parler. Plus tout un tas de bévues accumulées, la vaisselle de l’Élysée, les dépenses de l’Élysée, Benalla, les nominations de copains à des postes clés, le limogeage de chefs d’état-major, la descente des Champs-Élysées, à saluer un public qui n’existe pas, plus tout ce qu’on ne sait encore pas… Résultat, une plongée sans précédent dans l’opinion publique, un avion de tourisme qui se balade avec la banderole "Macron Démission" et une idée de destitution précoce qui commence à faire son chemin. Oui, les fers au feu sont nombreux et ça n’a pas l’air d’aller en s’arrangeant, d’où la nécessité sans doute, d’avoir à répéter en permanence ce qui devrait aller de soi… comme pour se rassurer.

1 août 2025

Pierre Duriot

Zelensky dans l’incantatoire…

Zelensky appelle le monde à œuvrer pour un changement de régime en Russie. On se pince. Il n’a pas l’air de savoir que nous nous sommes ruinés pour lui venir en aide, lui, le président fantoche à la solde des Américains, installé grâce à McKinsey, pas réélu et donc plus tout à fait légitime ? Nous nous sommes ruinés, nous avons risqué la guerre mondiale, perdu nos armes, notre argent, nos économies, nos usines, fabriqué une dette monumentale, pour justement changer de régime en Russie et ça n’a pas marché. Il veut que l’on fasse quoi de plus ? On sent que là, il n’a plus rien à dire, qu’il est cuit et que le changement de régime, s’il devait advenir, serait pour l'Ukraine, et que l’homme qui a massacré les populations russophones du Donbass rende enfin des comptes, et sur les installations militaro-industrielles américaines installées sur son sol. Nous n’aurions pas dû nous en mêler, car nous n’étions concernés ni de près ni de loin, matraqués que nous étions par la « menace russe » sur l’Europe, accommodée à toutes les sauces, mais qui n’existe pas. Comme une clavette dans une transmission, ce Volodymyr, l’homme aux nouvelles multiples acquisitions immobilières, est aujourd’hui le seul obstacle à l’arrêt de la guerre.

23 juillet 2025

Pierre Duriot
23/7/2025

Dialogue presque imaginaire…

EM : Tu vois Thierry, ton discours sur la menace russe, c’était très bien, tout le monde y a cru.
TB : Vous rigolez président, personne n’y croit au contraire. La menace russe, pensez donc, Poutine est à 2000 kilomètres et il nous ferait la guerre pour nous prendre quoi ?
EM : On s’en fout de ça Thierry, ce qui compte, c’est la communication, il faut que tout le monde ait peur de Poutine et soit prêt à filer du fric pour acheter des armes aux Américains.
TB : Certes, mais moi, ça ne me fait pas rire, je ne compte par redire de telles conneries en public.
EM : Ben alors, je te vire, en payant grassement, je vais bien trouver un 5 étoiles pour raconter ce que je veux.

25 juin 2025

Pierre Duriot
24/6/2025

Je me marre...
La télé qui avait annoncé la mort de 6 millions de non-vaccinés, la disparition des Maldives, la défaite de Trump, la victoire de Zelensky, la mort de Poutine par cancer... vient d'annoncer que la Russie va attaquer l'Europe d'ici à 5 ans... on peut donc dormir tranquille...

22 juin 2025

Pierre Duriot
21/6/2025

Écologie : des élus atterrissent...


Sacrilège, l’Assemblée nationale française a voté un moratoire sur toute installation nouvelle d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, tout cela à cause des « fachos » Les Républicains, le Rassemblement National et autres Ciottistes. Résultat, pas de nouvelle demande d’autorisation de permis ou de raccordement ne pourra être déposée, ou instruite, tant qu’une étude objective et indépendante sur le mix énergétique optimal ne sera pas réalisée. Incroyable, on ne pourra plus défoncer le fond de la mer, ou recouvrir des terres agricoles de panneaux achetés en Chine et pas recyclables, sans un minimum de précaution. Incroyable encore, il y a des gens qui osent douter du narratif réchauffiste, sur lequel il n’y a pas le moindre consensus scientifique et pour lequel l’impact de l’activité humaine n’est réellement prouvé non plus, tout cela relevant très probablement du cerveau malade de quelques financiers idéologues ayant trouvé la fable du carbone pour pouvoir créer de toutes pièces force taxes et culpabiliser le quidam. On rappelle tout de même, sans grand risque de se tromper que la planète a connu des alternances de coups de chaud et de froid et bien plus de carbone dans l’atmosphère, avant même l’apparition de l’homme, là-dessus par contre, il y a consensus scientifique.
Le ministre Marc Ferracci juge cette décision “parfaitement irresponsable” et “dévastatrice”. Par contre, couler les millions de tonnes de béton armé dans la mer et les champs pour planter des éoliennes, ça n’est pas « dévastateur » ? Le rapporteur macroniste Antoine Armand évoque une “catastrophe économique et industrielle”. Parce que la catastrophe économique et industrielle, ce ne serait pas les sanctions destinées à mettre la Russie à genoux ? La gauche et l’extrême gauche parlent même de “sabotage délibéré” de l’intérêt national. L’intérêt national ne serait pas plutôt d’arrêter de défoncer le pays pour des énergies qui mettent le réseau électrique européen en péril, au risque de pannes majeures, comme en Espagne récemment ? La désormais célèbre Sandrine Rousseau explique que nous ne pourrons regarder nos enfants dans les yeux parce que nous mettons leur vie en danger… sans rire, comme en 2000, les Maldives qui auraient disparu en 2020 ? Comme les six millions de non-vaccinés qui devaient mourir dans l’année ? Comme ce même gouvernement qui expliquait pendant le Covid, que les enfants non vaccinés pouvaient faire mourir leurs grands-parents ?
Évidemment, tous les professionnels qui vivent grassement des subventions à la transition énergétique s’alarment. Vous vous rendez compte, il va falloir qu’ils se mettent à créer des produits rentables, comme n’importe quelle entreprise, au lieu de fourguer des trucs qui ne marchent pas contre de l’argent public. Et on ne va plus pouvoir imposer des moulins à vent aux maires des petites communes sans discussion avec les habitants ? Sacrilège, si maintenant en démocratie il faut se mettre à écouter les gens, où va-t-on ?
Il est heureux que des élus commencent à atterrir et à cesser de se faire berner par des dogmes relevant de l’art conceptuel, enrobés d’explications vaseuses, dont on vous dit que si vous ne trouvez pas cela génial, c’est que vous êtes complètement c…
Il ne faut pas tenter de contrer par la brimade les cycles naturels de la Terre, ce n’est pas possible, il faut s’y adapter. Il faut aussi revenir à une écologie raisonnée, c’est-à-dire, vivre sur une planète propre, travailler sur nos rejets polluants, pesticides, métaux lourds, agents chimiques, nano-particules, radiations et laisser tomber le carbone qui n’a jamais été un polluant.

6 juin 2025

Pierre Duriot
7/6/2025

Bayrou : comment maintenir l’inutile ?

Bayrou au pied du mur, doit tailler dans les finances, mais il a des ordres. Il doit coûte que coûte maintenir l’inutile, c’est-à-dire l’idéologie de destruction menée depuis le début des mandats de Macron. Il doit continuer à payer la transition « carbone », qui n’est qu’une fumisterie destinée à enrichir les entreprises privées du secteur. Il doit continuer à payer l’accueil débridé de « migrants », dont la plupart sont intégralement à la charge de l’État. Il doit continuer à entretenir les comités Théodule qui font le boulot des ministères mais où sont recasés des tas de copains. Il doit continuer à payer pour l’Europe, l’Ukraine, les pays africains, l’Algérie. Il doit continuer à payer la fraude sociale pour maintenir la « paix sociale ». Que reste-t-il alors ? Des ministères déjà exsangues : la justice, l’armée, l’éducation, l’intérieur, la santé, l’aménagement du territoire. Que peut-il faire alors : arrêter de payer les retraites et les maladies, mais même s’il le fait, ça ne suffira pas. Il doit arrêter de payer l'inutile, mais il a ordre de ne pas le faire, il est coincé et nous avec… Il fallait le faire sauter et faire sauter tous ses successeurs, de manière à ce que le macronisme s’arrête, pour pouvoir sauver ce qui peut encore l’être, ce que nous préconisons depuis six mois au RPF.

27 mai 2025

Pierre Duriot

À la fin, il reste quoi ?

Ses partisans nous expliquent que nous sommes toujours dans la critique, que ce n’est pas constructif, que ça met une mauvaise ambiance. Mais on a beau tout retourner dans tous les sens, tout regarder, se repasser tous les épisodes à froid, on ne voit pas ce qu’il a bien pu réussir, à quel moment il a pu nous faire honneur, à quel moment il a défendu la France et les Français, à quel moment son comportement, son attitude ont été représentatifs d’un État moderne, à quel moment ses décisions sont allées dans le sens de la grandeur et de cette élégance toute française que le monde nous enviait autrefois. Non, de bévues en boulettes, de ridicule en honte, de palpations vulgaires en annonces décousues, nous sommes arrivés très objectivement à des bilans calamiteux sur tous les sujets, tous les fronts, tous les compartiments de la politique intérieure comme extérieure. Il n’y a rien de positif, jamais, nulle part et on met bien au défi qui que ce soit de trouver un seul constat positif de ses huit années de règne pour la nation France.

26 mai 2025

Pierre Duriot
26/5/2025

Mais pourquoi cette guerre ne s’arrête-t-elle pas ?

Poutine, qui ne devait plus avoir de munitions, être mort de cancers, voici déjà deux ans et demi, a bombardé Kiev hier, ce qui fait dire à Trump qu’il est « fou ». Non heureusement, il ne l’est pas et s’il avait tant de munitions, alors que nous lui prêtions d’être démuni, il aurait pu prendre l’ensemble de l’Ukraine, ou du moins, bombarder plus durement la capitale, bien avant, faire sauter les ministères et les lieux de pouvoir, il ne l’a pas fait. Nos « spécialistes » se sont trompés sur ses réserves et sur sa capacité à les renouveler. Mais Trump a aussi sermonné Zelensky, expliquant que chaque fois qu’il ouvrait la bouche, il envenimait les choses, ce qui est parfaitement exact. Si cette guerre ne s’arrête pas, c’est que l’État profond met les bâtons dans les roues, à la fois à Trump et à Poutine et quand on parle de l’État profond, on regarde en direction de l’Europe, de Macron, de von der Leyen, qui ont tout intérêt à ce que cette guerre continue, pour imposer l’État d’urgence, la spoliation de nos économies, au prétexte d’effort de guerre et la dictature numérique, pour ne pas qu’on aille trop fouiller dans l’utilisation de cette fameuse « aide à l’Ukraine » en euros sonnants et trébuchants, dont on perd la trace par dizaines de milliards, mais qui ne sont pas perdus pour tout le monde. Et toute cette infamie passe crème grâce au boniment télévisé…