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11 décembre 2023

La souveraineté nationale liquidée sous peu

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


De l’espoir européen à la dictature des pseudos élites, il n’y avait finalement qu’un pas, franchi depuis le scandale désormais évident de l’épisode COVID et des vaccins aux effets indésirables, doux euphémisme et prolongé avec le dernier vote du parlement européen. Ce dernier concerne le transfert des ultimes domaines de souveraineté à l’État fédéral en construction, sans concertation des citoyens.

En catimini, loin des débats et des regards, les usurpateurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ont décidé d’abroger définitivement la notion de souveraineté et de mettre sous tutelle l’ensemble des États membres. Usant d’une rhétorique connue qui consiste à inverser la charge de la preuve, ou à détourner le sens des mots pour imposer l’inverse du discours affiché, ils ont osé présenter cet abandon comme un progrès. Ainsi, dans l’indifférence orchestrée par nos médias officiels, le parlement européen a adopté une proposition de résolution appelant la perte de pouvoir des États nations, au profit d’un super État centralisé, non élu. Cet État fédéral doit concentrer entre ses mains l’ensemble des compétences jusque là prérogatives des nations. Ce n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État, une atteinte à notre sécurité intérieure et à nos intérêts stratégiques et vitaux. Ceci a été possible grâce à la trahison des députés socialistes, communistes, du Modem, d’EÉLV et de Renaissance. Ils se sont tous unis pour abandonner la patrie et la vendre à une puissance étrangère, elle-même sous tutelle d’organismes privés de type mafieux.

Ce coup de force ne peut rester impuni et l’ensemble des patriotes, souverainistes, et défenseurs d’une France indépendante doivent refuser ce crime. De la même manière que les patriotes de tous les pays européens. Les Français ne sauraient être offerts en pâture sans réagir. Il est urgent de faire cesser ces agissements, qui se font en silence et dans le dos de chacun de nous. Une telle démarche ne peut s’affranchir d’une consultation nationale, étant donné qu’elle concerne la souveraineté nationale qui est par essence constitutionnelle et nommément détenue par le peuple. Aucune entité, aucun organisme ne peut s’approprier ce pouvoir, sans en être au préalable mandaté par le peuple. Si la norme européenne est censée être supérieure aux normes nationales, il n’a jamais été question qu’elle supplante le principe de souveraineté. La procédure est donc inapplicable en l’état sauf à commettre un nouveau crime contre notre nation avec la complicité de nos élus.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous appelons les membres du RN et des LR, seuls partis à s’être opposés lors de ce vote, à saisir le Conseil constitutionnel, tout en exigeant qu’un référendum soit proposé aux Français sur ce sujet. Nous comptons sur la fermeté de ces deux formations pour user de tout leur poids et influence et permettre aux Français de s’exprimer librement sur leur volonté, ou non, d’un tel transfert définitif et complet de la souveraineté de la France vers une structure supra-nationale. Pour arriver à ses fins, cette Europe, poussée en particulier par Macron, propose la candidature de Mario Draghi, l’Italien fédéraliste et ancien président de la Banque Centrale Européenne. Ancien de la banque d’affaire américaine Goldman-Sachs. Cette banque d’affaire a notamment aidé la Grèce à dissimuler son déficit public, via un procédé considéré comme relevant de l’inventivité comptable. Il était en charge également, du travail avec les gouvernements et les agences gouvernementales, du développement stratégique de la banque en Europe. Autant dire que le conflit d’intérêt et la soumission au secteur bancaire seront de la partie.

Nous appelons celles et ceux qui pensent que cette démarche est légitime à relayer cet appel auprès du grand public et des députés et sénateurs concernés. Le droit a été constamment bafoué et cette fois, les pays européens sont tous, tout bonnement appelés à disparaître, avec leur culture et leur histoire, dans un conglomérat, avant tout financier, mâtiné d’immigration afro-arabo-musulmane. Il importera, lors des prochaines élections européennes, d’élire des représentants soucieux de leur nationalité, capables de stopper ce processus délétère, ou à défaut, de le faire annuler.

26 novembre 2023

Europe : vers la fin de nos nations

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


L’Europe devient folle, se cabre et fonce vers une soviétisation totale de son mode de fonctionnement. Est-ce la peur du réveil des peuples qui se rendent compte, enfin, que cette organisation n’apporte ni la prospérité, ni la paix et encore moins la sécurité ? La première contestation qui secoue les États membres est la politique migratoire. Il est impossible à présent d’en cacher les abus et méfaits. Certes les médias subventionnés, notamment en France, persistent dans un angélisme qui ne convainc plus personne et tentent, avec les outils de propagandes habituels, de trouver normal que des migrants se sentant repoussés égorgent, ou poignardent des innocents, quand ces mêmes évangélisateurs ne vont pas jusqu’à nier l’origine des agresseurs, ou émettre un doute difficilement tenable. Comprenez qu’il leur est insupportable de devoir admettre que les agresseurs sont tous issus de l’immigration arabo-africaine. C’est dans un contexte de scandales sur les vaccins et leurs effets secondaires, de ruine économique suite aux sanctions russes, et d’un afflux de migrants dont l’intégration et l’assimilation sont chimériques, que le parlement s’est dépêché de faire voter le principe d’une réforme de ses institutions, qui aura pour conséquence, si elle devait aller jusqu’au bout, la fin des nations. Ce projet vise essentiellement à :

Transformer la commission en exécutif, avec la fin de la représentation d’un commissaire par pays. Soit, des commissaires aux ordres, d’on ne sait qui et choisis non démocratiquement pour leur adhésion à un principe européen déconnecté des peuples.

L’extension des prérogatives européennes à de nouveaux domaines, les derniers qui n’étaient pas sous sa coupe, comme l’éducation, la protection civile, les menaces sanitaires, l’industrie… En gros c’est l’ultime pan de ce qui restait de nos souverainetés qui serait transféré à des personnes non élues, inamovibles et dont les décisions seraient inattaquables. Les plus européens devront nous expliquer où se trouve la démocratie dans une telle structure ? Ce n’est assurément pas l’esprit des lois de Montesquieu qui souffle sur un tel projet, c’est même l’inverse. Plus aucun contre pouvoir, plus aucun droit des peuples, qui se verront imposer des choix, sans même être autorisés à les contester, pire aucun État ne pourra exercer son droit de veto, pour sauvegarder ses intérêts nationaux. On fait un pas de plus vers la dictature totale. Prétendre le contraire sans nous démontrer qu’une politique qui est décidée sans concertation ni débat, dans un coin, par des personnes non élues est démocratique, est injure à l’intelligence et au bon sens.

Un tel projet aurait dû être rejeté par nos représentants soucieux de préserver l’intégrité nationale, et de garantir une indépendance à notre nation. Il n’en n’a rien été, et seuls les LR et le RN ont voté contre. Saluons ce fait, les LR n’ont cette fois pas tremblé ni tergiversé et se sont comportés en dignes patriotes. Pour cette position ils doivent être remerciés.

Pour ce qui est des autres ce ne sont que des félons, voire des « collabos », au sens historique du terme. LFI, PS, EELV, MODEM et Renaissance, tous ont choisi de donner les pleins pouvoirs à une puissance extra nationale qui décidera de tout et contre laquelle aucun recours ne sera possible. La soviétisation de l’UE aura atteint son apogée, ce qui n’est pas surprenant de la part de cette caste ouvertement idolâtre du communisme le plus dur, basé sur le contrôle de tout et l’obéissance aveugle, la planification totale et l’uniformisation des vies par l’abandon et l’effacement de nos racines, au profit d’une construction artificielle. Ce n’est pas nouveau pour ces traîtres, adorateurs d’une gauche héritière des comportements de la collaboration. Ils n’aiment pas la France et la destruction des nations, jugées par ces esprits insanes comme source d’instabilité, doit être accélérée. En votant pour une telle réforme, ils donnent les clés à la disparition de notre nation en tant qu’entité historique composante d’un ensemble européen vieux de plus de 2000 ans d’histoire. Pour eux, faire table rase du passé, argument socialiste et communiste, est une chance. Ces gens haïssent la souveraineté et feront tout pour qu’elle disparaisse. Cela revient à mépriser le peuple, puisqu’il est censé la représenter, mais pour eux, tout ce qui peut aller contre leur seul avis, auto proclamé éclairé, est insupportable. Il est donc urgent de les arrêter et cela peut et doit se faire en juin 2024, en votant contre ces classes traîtresses à la nation. Aucune voix ne doit aller aux représentants PS, LFI, EELV, MODEM et Renaissance : ce sont des parjures.

Face à cette attaque qui n’a même pas la sournoise attention de se dissimuler derrière une fausse présentation, il devient impossible de continuer à prétendre que l’Europe nous veut du bien, ces deux formations (LR, RN) vont-elles enfin dénoncer le principe même de cette Europe, qui tend à la déconstruction de notre pays ? À l’heure où les nations s’affirment et entendent montrer leur souveraineté comme force incontournable dans le concert mondial, les gauchistes européens prennent une autre voie, celle de la soviétisation des institutions. On connaît la réussite de ce modèle et c’est celui qu’ont choisi nos élites pour assurer l’avenir. Voulez-vous vraiment qu’une poignée de personnes non élues, attachées à des lobbys étrangers, vous dirigent et décident de ce qui est bon pour vous sans que vous ne puissiez jamais contester leurs décisions ? Accepteriez vous que votre voisin vienne vous dire comment vivre chez vous ? Au RPF, nous choisissons la méthode gaulliste de la coopération entre États, qui a par exemple, donné le Concorde. Vouloir par contre, tout uniformiser, est une utopie dangereuse, l’URSS s’y est employée pendant 70 ans, on a vu le résultat. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’humanisme dont se réclame cette caste, n’est qu’un fallacieux argument pour détourner l’attention des effets pervers d’une telle ruine. Ils désirent créer une société nouvelle dans laquelle toute autonomie est supprimée, au profit d’une instance quasiment divine, qui s’impose à tous avec des lois sacrées. À quand une liste commune patriotique capable de contrarier les plans de cette gauche traîtresse, pendant qu’il y a encore des élections… Une chose est certaine, il faut les éjecter du Parlement européen, ils sont la menace pour notre identité et nos intérêts vitaux.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

24 novembre 2023

Une censure, comme une amnistie

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Un projet de loi visant à criminaliser ceux qui s’élèveront contre les prochains traitements et les vaccins, a été présenté au dernier conseil des ministres ; dans le même temps on apprend que l’OMS veut obtenir l’immunité, notamment pénale. Les bases d’une dictature mondiale exercée par des personnes non élues, pour sauvegarder des intérêts privés, très éloignés du bonheur des peuples, sont posées. Pendant ce temps l’augmentation de la mortalité des jeunes et moins jeunes, après vaccination du COVID, reste un tabou qu’il sera bientôt impossible d’évoquer sans être puni par la loi, comme le fait de rappeler, chiffre à l’appui, comme cela se fait dans d’autres pays, que la surmortalité est bel et bien en corrélation avec la vaccination. Il faut remettre cela en perspective. L’EMA, agence européenne qui a autorisé la commercialisation des vaccins Covid, vient de lâcher les gouvernements, en expliquant aux parlementaires qu’elle n’avait jamais dit que ce produit allait lutter contre les contaminations et avoir un effet quelconque sur le contrôle de l’épidémie. Voilà sans doute pourquoi, une nouvelle loi risque de devenir un outil de répression, pour rendre légale une propagande vaccinale qui n’était ni juste, ni justifiée. La loi ne préserve pas de l’arbitraire, ni de l’ignoble, elle peut même lui donner un statut licite et donc un visage moral. Les lois anti juives de 1940 étaient légalement incontestables, elles n’en demeuraient pas moins atroces et honteuses. Celles sur l’esclavagisme également. Quand le pouvoir législatif est laissé à la seule initiative d’un pouvoir autoritaire, qui tente de protéger ses amis, ou de se mettre soi-même à l’abri de poursuites, la démocratie n’existe plus. Le cadre n’est plus qu’un habillage destiné à faire croire que tout reste conforme aux institutions, elles-mêmes phagocytées et infiltrées pour rendre les verdicts que l’on attend d’elles.

Ce fut le cas du Conseil constitutionnel avec le pass vaccinal, que Fabius dénonça plus tard comme non conforme devant des journalistes. Que dire de cette image lors de la loi sur les retraites, où une armée de gendarmes mobiles s’interposait entre le peuple et le Conseil constitutionnel. Image symbolique d’un renversement des confiances et des intérêts, le dit Conseil censé protéger les intérêts du peuple, obligé de se barricader car tremblant de peur face à la colère de ceux qu’il devait protéger. Mais pour les gredins qui nous gouvernent, il est impératif qu’un formalisme juridique décore l’ensemble, quitte à travestir l’esprit au profit de la lettre. C’est bien ce qui s’est passé et continue de l’être avec les 49.3 à répétition. Tout est strictement fidèle à la source écrite mais très éloigné de l’esprit. Qui se soucie de ce dernier point ? Personne, puisque la loi est respectée. Le piège est là, il éclate avec ce projet. Ce n’est pas parce qu’une loi est votée qu’elle est juste. Un texte législatif ne contient pas en lui même les causes de la légitimité, il ne reflète que la volonté, parfois cachée, du pouvoir qui entend imposer, par la règle, une façon de faire, une obligation. Le danger est bien de croire qu’un État de droit nous protège de l’arbitraire, en réalité il ne le fait qu’à la condition que des contre-pouvoirs indépendants soient en place.

Macron s’est ingénié à neutraliser ces contre-pouvoirs pour en faire des chambres de validation, sans contrôle. Un conseil constitutionnel composé de personnes choisies et nommées par le pouvoir ne peut prétendre à l’autonomie ni à l’indépendance. D’autant que les membres n’ont aucune formation juridique. Une assemblée qui ne vote plus les lois et devient incapable de renverser un gouvernement inique, au seul motif qu’une poignée de députés (les LR) s’arc-boute sur ses privilèges et sauve Macron de la faillite, n’est plus une garantie de liberté ni de démocratie. Mais là encore l’artifice du texte est mis en avant, entre le possible textuellement et le réalisable, l’écart est tel que la résolution est inaccessible. Quand la façon de faire de la politique ne permet plus de garantir la confiance juridique à un peuple, il est urgent de réviser le texte et de chasser ceux qui ont révélé les failles, car à n’en pas douter, ils l’ont fait sciemment. Nous sommes parvenus à un tournant de notre République et aucun opposant ne soulève le problème. Cela n’est pas prêt d’arriver car beaucoup ont peur de contester le fonctionnement de notre constitution sous peine d’être considérés comme d’effroyables séditieux. Si nos pairs avaient eu ce raisonnement, il n’y aurait jamais eu la succession de républiques qui nous a amenés à la Vème. Réfléchir au sens des institutions ce n’est pas anti républicain ni séditieux, c’est s’interroger sur l’efficience d’un système et le corriger, ou le remplacer si les travers mis au jour sont évidents. Cette Constitution, amenée par de Gaulle, fonctionnait bien avec lui, qui n’aurait jamais utilisé le 49.3 à répétition, comme cela est fait aujourd’hui, pour la première fois.

Quand notre classe politique totalement amorphe va-t-elle se réveiller et retrouver les vertus du combat et de la contradiction ? Quand verrons-nous de façon constante et systématique l’intérêt du peuple pris en compte et non le ballet insupportable d’une clique tremblant à l’idée d’être mise à l’index pour avoir exprimé tout haut ce que la majorité pense tout bas, mais qui reste hérétique aux yeux de la caste au pouvoir ? La liberté est plus que jamais menacée dans notre pays, et on ne sent pas un élan profond pour la défendre. Il nous manque des Voltaire, des Diderot, des Montesquieu. Faut-il déplorer un manque de courage, ou une pauvreté de réflexion ? Tous sont terrorisés à l’idée d’exprimer une opinion contraire, incapables d’affirmer une réelle différence et préférant se noyer dans un conformisme faisant le jeu de la macronie et de ses alliés ? Cette loi, si elle devait passer confirmerait que l’héritage de Vichy n’est plus un mauvais fantasme, mais une triste réalité. Les politiques s’engageraient donc à une allégeance faisant penser à celle exigée et obtenue par Pétain et Laval, où les opposants se contenteraient de suivre les injonctions du prince. Nous attendons de tous, y compris des LR, qui se réclament du gaullisme, une réaction forte et sans ambiguïté. Les députés, une fois de plus, vont-ils sauver la mise d’une loi totalement inique et confinant à la dérive totalitaire ?

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

22 novembre 2023

Russie : l’application de ce qui ne marche pas…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


L’UE a décidé d’actionner son 12ème paquet de mesures contre la Russie, pour faire « effondrer son économie », comme le prophétisait Bruno Le Maire, devenu Nono la science. Cette fois ils entendent réduire à néant le marché du diamant russe. Après avoir désiré démanteler l’énergie, puis l’industrie, la monnaie, bref un peut tout, sans être parvenu à rien de concret et d’efficace, ils ont raclé les fonds de tiroir et ont trouvé le diamant. Autant dire que depuis la Belgique et les Pays-Bas, épicentres du commerce diamantaire, contrarié artificiellement, les affaires se déplaceront vers l’orient sans doute. C’est la logique en économie, l’équilibre se rétablit dès lors que les acteurs possèdent la capacité de contrer l’effet pervers et forcé d’une décision contre nature. C’est ce qui s’est produit à chaque fois qu’ils ont voulu affaiblir la Russie. Les aberrations se poursuivent et nous ne sommes plus à une contradiction près, d’autant que dans la foulée la commission européenne elle-même a relevé le taux prévisible de croissance du PIB de la Russie, de 0.9% estimés en début d’année, à 2%. Soit une erreur de ces grands experts de 122%. On ne peut que tomber en pâmoison devant une précision aussi chirurgicale.

Mais le ridicule ne les tue pas, la preuve, Breton, le censeur officiel de l’Europe, est venu nous expliquer, on se demande bien pourquoi d’ailleurs, que la production d’obus pour l’Ukraine allait s’accroître et que la capacité de l’Europe à honorer sa promesse de livrer un million d’obus serait assurée. Enfumage et fable, ce sont juste 300 000 munitions de 155 qui pourront être données, car il est impossible en l’état actuel à l’Europe d’augmenter les cadences. On pourrait s’interroger sur le pourquoi de ces mensonges à répétitions, ou pire, quel est le but de ces sanctions dont tout le monde constate à présent non seulement l’inutilité, mais en plus, la nocivité pour l’économie et le pouvoir d’achat des Européens. Sont-ils idiots, sombrement crétins, ou plus probablement totalement malades ? On pourrait imaginer qu’avant de se lancer dans une nouvelle mesure coercitive à l’encontre de la Russie, Joseph Borell et ses sbires aient analysé les effets des 11 premières, ce qui aurait dû les conduire à s’abstenir. Non, soit ils supposent que ça va finir par payer, un peu comme la contre-offensive, aujourd’hui actée comme un échec sanglant, soit ils sont obnubilés par la volonté d’avoir raison contre la réalité, et ils insistent. Ils le feront tant qu’ils ne tomberont pas, victime de leur folie, emportés par la vérité qu’il ne sera bientôt plus possible de cacher.

Que restera-t-il de l’Europe ? La Russie que ces caciques persistent à penser sous développée et faible est en fait un immense pays, industriellement fort, et poursuivant une modernisation et une capacité de production qui en fait déjà une grande puissance industrielle à l’instar de la Chine. Ce fait est volontairement écarté. Ces psychopathes sont toujours bloqués en 1990, au moment où l’URSS a explosé dévoilant au monde entier l’incurie de ses élites et de son système de production. Ce qui était vrai il y a 30 ans ne l’est plus, mais les von der Leyen, Breton, Macron et consorts ne le savent pas, ne veulent pas le croire, et c’est là le plus dangereux. Incapables de se nourrir des erreurs du passé, non seulement ils perpétuent celles qui nous condamnent à une déchéance certaine, mais en plus ils obèrent de fait toutes possibilités de redressement futur. Nous ne représentons plus rien au niveau industriel, plus grand-chose au plan monétaire, et sommes en passe d’être totalement dépassés démographiquement parlant. Ce n’est pas avec la politique d’immigration, dont on voit les méfaits tous les jours sur notre sol que nous allons redresser la barre. Il ne faudra pas compter non plus sur la fameuse décarbonation de l’industrie, assortie de taxes toutes néfastes pour la croissance, pour inquiéter la Chine, la Russie ou l’Inde.

Les décisions prises pour la voiture électrique par exemple ont de fait, démantelé l’un des ultimes fleurons industriels que nous possédions, comme pour l’Allemagne, tout en offrant le marché à la Chine qui produit 80% des batteries et a 10 ans d’avance sur les moteurs. Que restera-t-il une fois les dernières mesures absurdes actives ? Des cendres et des mensonges, comme ceux qui voulaient que la Russie au second jour des frappes massives sur l’Ukraine, soit à court de munitions, ou comme la fable selon laquelle ils se servaient des conducteurs des machines à laver pour fabriquer leurs missiles.

Non seulement nous sommes devenus des nains ne pouvant plus influencer quiconque, mais en plus nous avons perdu l’intelligence et l’art de la réflexion. Nos élites sont devenues stupides en plus d’être hautaines et méprisantes. Pendant ce temps, nous observons, médusés, nos propres oppositions qui entrent dans ce jeu de la surenchère, ignorant donc les leçons du passé, et se laissant abuser par une vision tronquée de la situation, se repliant derrière une doxa mortifère. Le courage n’est plus dans les rangs de nos partis, ils confondent cette vertu avec l’alignement de pensée qu’ils estiment moralement adéquat pour ne froisser personne, quitte à vendre leur âme au diable et au passage notre nation. Méticuleusement les mesures se succèdent qui enfoncent nos économies, détruisent nos secteurs industriels, avec une rigueur d’horloger, et quand cela n’est pas suffisant, les mêmes suivent absurdement les délires écolos. Diagnostics immobiliers pour tuer la branche de la construction et de la location, taxe carbone qui engendrera une non compétitivité pour nos productions compte tenu de la répercussion des coûts, ou de la disparition pure et simple de certaines fabrications, au profit d’achats à l’étranger, et enfin, afflux massif d’une population arabo-africaine pour déstabiliser nos sociétés et les rendre invivables. Et pendant ce temps, Macron utilise des 49.3 avec la bénédiction de Ciotti qui vient nous faire la danse du ventre et crier au loup, tout en fustigeant les rencontres de Saint-Denis, au lieu de faire tomber le gouvernement. L’absurde est donc partout.

Rassemblement du Peuple Français

10 novembre 2023

Le timbre complètement timbré

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Ce qu’il y a de réconfortant avec notre régime c’est que nous ne sommes jamais au bout d’une mauvaise surprise et quand la bourde n’est pas du fait de la macronie elle-même, on peut compter sur l’entourage pour rivaliser en bévues. Il y a tout de même des degrés, et là nous avons été servis une fois de plus. Le groupe La Poste a révélé son nouveau timbre à notre vénérable prince Macron II. En grande pompe, la maquette de la nouvelle Marianne a été dévoilée aux officiels. Le grandissime autocrate a validé la planche présentée sans même se rendre compte que la cocarde de Marianne était celle de la Grande-Bretagne, avec le petit rond rouge au milieu et non celle de la France, avec le petit rond bleu au milieu. Ce sont nos voisins qui doivent être contents de cette célébration, la perfide Albion mise à l’honneur, quelle révolution.

Rien ne nous sera donc épargné et la médiocrité, ainsi que l’inculture peuvent, à l’aune de cet événement, se détecter dans tous les rouages de notre république, de nos administrations, ou de nos entreprises publiques, comme l’est La Poste. Dans l’entourage du président personne n’a moufté, c’est déjà révélateur du niveau général de cette clique et chacun a entériné cette bénédiction et l’éloge du travail réalisé par le graphiste Olivier Balez, qui pour la circonstance porte assez mal son nom. Ce ne pouvait être Macron lui-même, dont l’ignorance générale est aujourd’hui connue de tous et ce ne sont pas les mauvais jeux de mots, ou les quelques citations qu’il parvient à glisser de-ci de-là, pour donner le change, qui modifieront cet état de fait. On peut se dire que finalement ce n’est pas si grave attendu que le timbre ne sera édité qu’en vert et blanc, pas de panique, en gros tout le monde se moque de l’ordre des couleurs, pourtant hérité de la Révolution et faisant partie de notre patrimoine.

Mais qu’est-ce donc que cela le patrimoine ? L’histoire, mais avec Macron il n’y a plus d’histoire, puisqu’il n’y a plus de territoire, vu ce qu’il entend faire de la Corse et sans doute de tous ceux qui auront l’envie de choisir le même chemin. Non, le pire, c’est qu’avant cet événement, il y a dû avoir une multitude de réunions au sein de La Poste pour valider ce projet. Personne dans le groupe n’a été en mesure de voir l’erreur, c’est dire le niveau de ceux qui président à l’avenir de cette feue grande administration, devenue, en quelques décennies, l’ombre d’elle-même. Affligeant constat. La médiocrité est donc partout, on la retrouve dans absolument tous les domaines. La politique n’échappe pas à la règle, c’est même elle qui donne le tempo, ce sont ces tristes sires qui ont en charge le destin du pays, qui conduisent les réformes, et lancent les grandes orientations. Le gouffre est abyssal et on se demande comment on pourra redresser la barre, tant l’ignorance touche les couches les plus hautes, celles censées être l’élite ?

Tout est à reprendre, puisque tout a sciemment été détruit. Souvenez-vous de ces slogans ravageurs sur la nécessité de moderniser les modèles de recrutement dans la fonction publique jugés has been. L’heure était à la simplification administrative, à la souplesse dans l’embauche. Fini les épreuves obsolètes de rédaction sur un sujet de culture générale, sur un thème juridique, ou d’économie. Non, il fallait s’adapter aux changements et coller au plus près de la réalité du monde. On mesure aujourd’hui le résultat. Les niveaux scolaires ont chuté alors que le nombre de diplômés ne cesse de grimper. Mais y déceler une quelconque corrélation serait mesquin, insultant même. Voir que ces « élites » incultes nous traînent ainsi dans la boue, se gonflent de prétention, nous donnent des leçons de vie ou de probité est insupportable. L’impéritie est devenue la règle, quiconque voudra s’en démarquer sera fustigé, cloué au pilori. Ils ont tellement fait table rase du passé, qu’il n’y a même plus de table. C’est à ce genre de détails que l’on mesure la déliquescence d’une société. Quand on banalise l’ignorance, qu’on l’affiche sans la dénoncer, sans s’excuser, on peut dire que l’élite ne remplit plus qu’une fonction de potiche, profitant du système. La décadence est totale. Ils sont, comme le disait Pagnol, non pas bons à rien, mais mauvais en tout. Pour l’école, engluée dans les problèmes sociaux et sexuels, la tâche est immense.

31 octobre 2023

L’Occident et la chute de Rome

Gilles La Carbona


30/10/2023 - On n’en finit plus de sombrer dans la mièvrerie la plus obsédante, recherchant par tous les moyens le consensus mou, le faux progressisme. Une volonté lancinante de s’ancrer dans le camp du bien, par opposition au fascisme, pointé par la morale pédante de cette gauche, qui ne veut même plus dire son nom. Couverte par la peur de nager à contre-courant, l’opposition se tait. Pire, elle acquiesce à toutes les saillies de Macron. Il en profite, lance au hasard un sujet convenu comme devant emporter l’adhésion initiale, sous peine d’être désigné à la vindicte non plus populaire, mais médiatique. Pendant ce temps, les priorités sont déclassées, l’attention déportée sur le futile, l’inutile.

Le déficit de la balance extérieur vient de battre un nouveau record, on apprend que 4000 médicaments vont manquer, dont l’antibiotique à l’amoxicilline et les produits à base de cortisone. Entre temps la taxe carbone va favoriser la désindustrialisation, comme nous l’écrivions dans nos colonnes. Pendant la fausse pandémie, la macronie nous avait promis de revoir l’approvisionnement des médicaments pour éviter les pénuries enregistrées pendant le confinement. Trois ans plus tard, la situation est pire. Il en est de même pour l’armée, où les chaînes de production ne peuvent se maintenir qu’en fonction des commandes externes, puisque la loi de programmation a, dans la réalité, fait chuter de 30% les fournitures de matériels neufs pour nos armées. Tout ce que touche Macron n’est que ruine et désolation. Pendant ce temps, on tombe en pâmoison devant la future loi devant intégrer l’IVG dans notre constitution. Mais pourquoi donc cet empressement, qui menace la possibilité de se faire avorter ? N’y voyez qu’une manipulation de plus, un moyen de redorer un blason terni par les revers nationaux, mais surtout internationaux, par l’accumulation de 49.3 désignant une gouvernance en forme de dictature constitutionnelle, acceptée notamment par les LR.

Comment ne pas adhérer à cette idée, que la bien-pensante gauche juge universelle ? Qui osera aller contre cette loi sans se faire taxer de fasciste, de rétrograde, donc de menace pour la démocratie ? Les sujets sont toujours les mêmes et les méthodes éculées n’ont pas changé d’un iota. Aller sur le terrain du consensus obligatoire avec un thème bateau et dézinguer tous ceux qui ne souscriront pas à cette soudaine priorité. Est-ce bien le rôle d’une constitution d’intégrer des mesures sociétales, quand cette dernière est incapable de permettre une alternance démocratique réelle, quand elle tolère de gouverner sans vote, quand elle oblige les futurs candidats à la présidentielle à chercher 500 signatures que les maires refusent de leur accorder ? Dans le même temps, nous avons Ciotti qui veut lancer une grande pétition sur l’immigration. Il imite son mentor Macron. Brasser du vent pour faire illusion, occuper le terrain avec des fadaises, c’est Gnafron qui gesticule derrière Guignol. Il nous prend lui aussi pour des idiots. Quel est le but de cette agitation puisque nos politiques, notamment migratoires, sont liées et décidées par l’Europe ?

Il le sait, et si ce n’est pas le cas, que fait-il encore à pérorer devant les micros ? Donc tout cela ne servira à rien tant qu’il n’aura pas choisi de s’affranchir de cette Europe néfaste. La France coule, s’effondre, sous les regards médusés et complices de cette classe politique dont on ne voit pas qui pourra en relever le niveau. Certes des esprits brillants s’expriment toujours, de Villepin, de Villiers, mais, soit ils ne sont plus officiellement dans le circuit et ne briguent aucun mandat, soit ils ne sont pas écoutés. Un médiocre ne s’entoure que de ses pairs, jamais il n’ira chercher meilleur que lui. Les médias ne savent que rabaisser ces esprits étincelants, seules armes dont ils disposent pour masquer leur médiocrité et leur inculture.

On se vautre dans l’immédiat, et on suit les grandes lignes tracées par les US, qu’importe que ce sillon soit mortifère et que nous nagions à contre-courant. Étant donné qu’il n’existe plus, en Europe, de vrais dirigeants, que ce sont tous des pantins soumis aux injonctions de Davos, il ne peut y avoir d’originalité, ni de bon sens. Ces qualités sont interdites, car elles manifesteraient une indépendance et une souveraineté insupportables aux mondialistes. De toute façon elles seraient interprétées comme une virilité déplacée : on nage dans l’émotionnel et on se laisse abuser par l’évidence des situations qui deviennent à ce point manichéennes qu’aucune contradiction n’est admise. On a transformé le monde en un segment binaire. Il y a le bien d’un côté, symbolisé par l’Occident, forcément progressiste et réformateur, porteur d’un âge d’or qu’il exprime par l’écologie destructrice de nos conforts basiques et de nos industries. Par le wokisme, qui se charge de détruire le socle de la famille, d’effacer les repères et par la gouvernance mondiale, exercée pour notre bien, par des organes ou des personnes non élues, mais détentrices des ressources financières.

En face il y a les méchants, ceux qui n’adhèrent pas aux dogmes des premiers. Le seul bémol, est que cette vérité universelle n’est plus représentée que par 20% de la population mondiale, et que le reste de la planète ne supporte plus l’arrogance des US ni la complicité de l’Europe. Mais les dirigeants de ce vieux monde en perdition sont encore capables d’entraîner la planète vers la guerre, unique chose qu’ils savent bien faire depuis des lustres. La paix n’est pour eux qu’un leurre agité avec soin pour faire croire qu’ils en sont les défenseurs et les représentants, alors que c’est exactement l’inverse. Surtout ils ne se rendent pas compte qu’ils sont désormais isolés, et en infériorité. Ils cheminent sur l’idée de leur puissance, sans admettre que cette dernière s’est écroulée en Ukraine, qu’elle est largement remise en cause également au Moyen-Orient, et qu’elle sombrera sans doute à terme, comme a sombré la Rome antique. La censure officialisée est devenue la marque de fabrique de ces tyrans, soulignant la fin des artifices, la révélation des vraies intentions. Derrière ces grimaces, les peuples se réveillent, les nations souveraines se lèvent, et notre piètre Occident, menteur, agressif, déconnecté de la réalité, chancelle. Ils sont seuls, mais hélas nous sommes au milieu. Qui nous sortira de cette ornière ?

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6 octobre 2023

Le grand écart intenable des LR

Gilles La Carbona


Revenons quelques instants sur les sénatoriales. Au soir du scrutin Retailleau annonçait la victoire des LR, ce qui est la réalité dans les faits, avec une perte de seulement six sénateurs. Nous avions noté ici même que cette baisse en pourcentage était de 9% ce qui, pour un renouvellement de la moitié des élus, était important. Les chiffres officiels sont tombés, c’est finalement douze sénateurs qui sont retournés à la maison. La chute n’a plus du tout la même importance, elle représente 18%. C’est énorme et c’est la conséquence des tergiversations et de la collaboration des LR avec Macron. Le brave Retailleau devrait faire profil bas et revoir ses prétentions. Mais il n’en sera rien, l’évidence saute aux yeux, le couple Retailleau/Ciotti est néfaste aux LR. Nous le disions déjà après la motion de censure loupée de la LIOT, où les LR s’étaient ligués pour sauver le gouvernement Borne, la tendance se confirme.

L’avenir, au rythme des compromissions renouvelées des LR, s’annonce encore plus dramatique pour ce parti, du moins ce qu’il en reste. L’aveuglement de ses caciques ne sert pas les plus éclairés, qui se laissent entraîner dans une débâcle prochaine. Pour tenter de retrouver une audience, à défaut d’une authentique crédibilité, voilà le sieur Ciotti qui veut faire des LR le parti de la baisse des impôts et de courir les plateaux pour nous vanter la valeur travail, lui qui n’a connu le monde du travail qu’à travers le prisme déformé d’attaché parlementaire, en clair, le donneur de leçon n’a jamais bossé. Décidément l’homme a trop côtoyé la macronie, il en a pris les travers et ne s’en rend même plus compte, il devient aussi détestable que son icône, sa seule apparition provoque une irritation.

Comment peut-il parler de baisse d’impôts, alors qu’il vient d’autoriser ce gouvernement à emprunter 284 milliards de plus en 2024 ? Comment compte-t-il rembourser cette dette supplémentaire ? Dire qu’il n’a aucune suite dans les idées devient un euphémisme. Il gesticule, il dit tout et son contraire, quand son culot ne le pousse pas à s’exprimer sur des choses qu’il ne connaît pas, comme le travail ? Sans consistance, ne sachant plus que copier à défaut d’innover, il entraîne son parti dans une chute qui ne semble plus être une simple vue de l’esprit, mais bel et bien une réalité, dont l’échéance, se rapproche. On se demandait dans ces colonnes, s’il était ouvertement cynique pour venir se plaindre d’un budget qu’il n’avait pas censuré, ou totalement décérébré… avec une telle sortie, la question a trouvé sa réponse. Les prochaines élections européennes seront-elles un test révélateur de la déconfiture d’un parti qui ne cesse de cumuler les antagonismes et contradictions ? Il semble qu’ils ne parviennent plus à coordonner leurs propres aspirations.

Entre une volonté de protéger Macron pour sauver leurs quelques places, et celle de s’afficher comme de farouches opposants, très fort en paroles, totalement absents au niveau des actes, le grand écart devient douloureux à maintenir, et surtout ridicule. L’impossible mariage de la carpe et du lapin, les LR n’ont, dans leur structure actuelle, strictement plus rien à nous apporter. Ils font du Macron en oubliant qu’eux ne sont pas au pouvoir et que leurs simagrées ne séduisent plus personne. Surtout, leur connivence dans la loi sur les retraites les suit, ils devront rendre des comptes. Ils viennent d’être sanctionnés par les grands électeurs qui par définition ne sont pas aussi sévères dans leur jugement que le peuple, c’est dire ce qu’ils risquent de subir… mais visiblement ils s’en moquent, ou sont incapables de se projeter. Cécité volontaire ou pas, la faillite du parti semble actée et ce n’est pas la victoire en trompe-l’œil des sénatoriales qui changera quelque chose.

Ce parti est composé de volontés disparates, et le salut des uns passera inévitablement par l’abandon de cet attelage de baudets en perdition, qui ne parvient plus à masquer les collusions évidentes qu’il entretient avec le pouvoir. Si cette connivence n’est l’œuvre que d’une poignée, les opposants qui ont voté la motion de la LIOT, seraient bien inspirés de quitter le navire avant de sombrer à leur tour dans le chaos. La confusion est trop avancée pour qu’une réelle distinction en épargne certains. Les électeurs ne retiendront qu’un sigle, LR, qu’une figure de proue, Ciotti. Rester acoquiné avec ce personnage c’est se préparer de sombres lendemains.

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4 octobre 2023

Delaurette, ou la fin de la science

Gilles La Carbona


Nous alertions nos lecteurs sur la future nouvelle loi « Gayssot » en préparation à l’initiative du député socialiste Delaurette, consistant à interdire tout débat contradictoire sur le climat. Selon lui, le consensus scientifique est tel, que toute opposition à la grande théorie du GIEC doit être déclarée hors-la-loi. On ne peut pas être moins scientifique dans la démarche. Nous l’écrivions, les 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel, qui ne pensent pas comme lui deviennent aux yeux de l’inquisiteur Delaurette, des hérétiques, ils devraient donc être embastillés ? À moins qu’il n’envisage de les placer en camp de rééducation, comme le suggère Schwab, dont il emprunte les préceptes et les méthodes, avec une similitude étrange.

La journaliste Judith Waintraub s’est également inquiétée, dans le Figaro Magazine, de l’avenir de la liberté de la presse. Bien entendu, le député socialiste Delaurette s’est ému de cette interrogation, s’indignant presque qu’on puisse lui faire ce procès, le vivant sans doute comme une terrible injustice. Il va plancher sur une loi pour faire taire ces dissidences-là peut-être ? Mais comment appelle-t-il cela, lui ? On le répète, une vérité qui a besoin du législateur pour s’affirmer porte en elle les germes de la suspicion. La dictature se parant toute seule de vertus, accuse les démocrates d’être des dictateurs.

Qu’est-ce qui peut bien le gêner dans le fait que des scientifiques comparent leurs résultats et n’aboutissent pas à la même conclusion ? Evoquer un consensus scientifique sur le climat est une aberration et ce socialiste le sait, mais il ment. Cet homme et ceux qui le suivent sont dangereux. Les obligations d’imposer, par la propagande, le narratif du climat, sont dans la presse déjà conséquentes. Radio France interdit dans sa charte de parler du climat autrement que selon les directives gouvernementales. Le bulletin météo télévisuel a même changé de nom pour s’appeler « journal météo climat », recolorant en rouge les cartes de températures dès qu’on dépasse 25 degrés, pour impressionner le public. Plus grave, les normes « environnementales » font augmenter le prix de la construction jusqu’à 60%. Toute cette armada de contraintes légales et journalistiques ne suffit pas à Delaurette, il veut bouter hors des réseaux tous ceux qui oseraient encore revenir sur l’exagération de l’urgence climatique, dont Bill Gates, lui-même, doute à présent. Ces enragés de la vérité absolue ne reculent devant rien pour nous contraindre à accepter une pensée qu’ils prétendent norme indiscutable. Une loi a-t-elle été nécessaire pour affirmer que 2+2 font 4 ? Dans ce cas pourquoi ne pas évoquer les fameux « platistes » et interdire cette aberration, qui est, elle, scientifiquement prouvée ?

Les pires pouvoirs peuvent toujours trouver une excuse « scientifique », pour crever des yeux ou gazer des groupes religieux. Delaurette, chantre de l’absolutisme, fer de lance de l’oppression obscurantiste, confondant science et évangiles, est de ceux-là et devrait écouter le discours du ministre du Burkina Faso à la tribune de l’ONU, pour y découvrir comment ses pseudos vérités sont perçues dans le monde réellement libre. Ni démocrate, ni objectif, mais dans l’enfermement des informations qui pourraient vous contraindre à penser autrement, il corsète la libre pensée pour pallier la faiblesse de ses arguments et de la fausseté de ses intentions. La vérité lui fait peur et il doit donc la maîtriser.

C’est justement cela qui chancelle à l’ONU et sur le reste de la planète : les théories universelles imposées par l’Occident et qui ne le sont pas. Une telle loi ne doit pas passer, nous attendons que l’ensemble de la presse dite libre et que nos députés fassent front pour annuler cette initiative digne de la Corée du Nord, mais certainement pas du pays de Voltaire, dont la philosophie était justement de lutter pour que tous puissent s’exprimer sur tous les sujets, même s’il ne partageait pas les mêmes idées. Selon la célèbre citation qui en réalité n’est pas de lui, mais qui lui va bien : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Notre parlement se reconnaîtra-t-il avec le philosophe des Lumières, ou avec le sombre Delaurette ? Pour ce qui est du RPF notre choix est clair, la liberté d’expression est un bien sacré et doit le rester. Ni entrave ni interdiction, la science doit s’exprimer de façon autonome sans avoir un pistolet sur la tempe.

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29 septembre 2023

Pourquoi ne la font-ils pas tomber ?

Gilles La Carbona


Et hop, un nouveau 49.3 se profile pour l’adoption du budget. Ça ne choque plus personne, surtout pas les députés de l’opposition, devenus experts en bidonnages en tous genres. Que plus aucun texte ne soit voté ne les chagrine pas. Ils ont l’occasion de faire tomber Borne, mais au dernier moment, comme toujours et même sans explication, ils se dispensent de voter une motion de censure. Leurs grandes déclarations de cet été, envolées, les appels de Dupont-Aignan, oubliés, les récentes mise en garde des LR au soir des sénatoriales, déjà du passé. Accrochés à leurs sièges et privilèges, ils s’apprêtent à laisser faire. Qu’importe que ce budget ne soit pas viable, qu’il aille contre l’intérêt de la nation, l’heure est à la passivité, comme depuis le début du mandat. Les LR, mais désormais le RN y vont de leur complicité, plus ou moins affichée.

Ils se nourrissent du mensonge d’un grand soir ou tous unis, ils feraient tomber le gouvernement Borne, mais ce n’est là qu’une illusion qu’ils distillent pour faire bien. Semblables dans la duplicité et la simulation, ils jouent. D’abord avec nos nerfs, puis avec notre espérance à penser qu’ils sont différents, mais là, les masques sont tombés. L’espoir est une fausse motivation, on sait à présent qu’ils ne bougeront jamais et Macron en est conscient depuis longtemps. Ce n’est même pas une question de budget, il suffit de regarder ce que devient la France, sous la politique macronienne, pour se convaincre que renverser ce gouvernement est une nécessité. À ce titre toute nouvelle motion de censure devrait faire l’unanimité. Macron est en train de désosser l’unité du territoire français, en offrant l’autonomie à la Corse, alors qu’elle est rattachée à la république par deux départements. Cette promesse électorale est en l’état contraire à la constitution, « la France est une république indivisible… ». Les départements ne peuvent, par leur statut, détenir une autonomie, il faut donc démanteler la structure administrative actuelle pour créer autre chose, et nos députés ne bronchent pas. Même si Sébastien Chenu, du RN, explique que le démantèlement de la France est sans doute un objectif inavoué du président.

Il n’y a pas que le seul sujet du budget à prendre en considération, mais RN, LR et toute la droite ferment les yeux, laissent faire, ils préfèrent s’abstenir. Les a-t-on élus pour s’abstenir ? Non. Pas plus qu’on ne les a mis là pour caresser Macron et son gouvernement dans le sens du poil. Pour comparer, ce serait un peu comme si le XV de France s’effaçait devant la Nouvelle-Zélande, ou bientôt l’Afrique du Sud, pour accepter la défaite au motif qu’ils sont devant nous depuis si longtemps qu’il serait injurieux de les évincer.

Nous évoquions une opposition de carton il y a peu, complice de Macron, en mettant l’accent sur la collusion des LR, c’était sans compter avec la nouvelle alliance, et là, curieusement le camp du bien n’a rien à redire sur l’attitude du RN, qui aux yeux des électeurs ne se grandit pas, bien au contraire.

Vu la situation économique et sociale, nous ne cessons de le répéter au RPF et d’autres avec nous, la réflexion ne devrait même pas porter sur le bien fondé de la motion, mais sur la simple nécessité de ne louper aucune des occasions de faire tomber le gouvernement Borne. Face à un tel ennemi, on ne fait pas preuve de bons sentiments, on frappe, tous les coups doivent être joués. Mais non, il n’y a que la gauche qui se montre vindicative et qui fait montre d’une constance, qu’on ne peut que saluer, d’user, dès qu’elle le peut, de l’initiative de renverser Borne. Nous avons tous compris que ce parlement n’a aucune envie de chasser ce gouvernement et qu’ils vont nous amuser encore de nombreux mois. Il est inutile de persister à soutenir les uns ou les autres, aucun ne mérite qu’on lui accorde sa confiance, il faut résolument se tourner vers ceux qui sont absents de l’hémicycle, ou peu représentés, comme Debout La France, les Patriotes, l’UPR, ou d’autres, qui voudront bien se déclarer favorables à l’unité d’action pour virer cette clique. Dans le doute, ce sont les seuls qui apparaissent comme de vrais opposants, tous les autres ne sont que des grimaciers, des hypocrites, qui biberonnent tranquillement.

Il est de plus en plus évident que la déconnexion entre les élus et le peuple est consommée, que le peuple français se retrouve à la fois esseulé et sans porte parole, trompé par ceux là même qui laissent se déliter une république qui leur a pourtant permis de siéger là où ils sont, dans un velours rouge, d’où l’on peut se permettre d’ignorer les fins de mois difficiles, l’inflation, l’insécurité et le délabrement des services publics. Nous sommes sans doute à une charnière de la vie du pays, à ne pas savoir ce qu’il adviendra de cette France, deux fois millénaire, dont le pronostic vital, comme le dit un général, est désormais engagé.

27 septembre 2023

Delaurette : brûler Galilée deux fois

Gilles La Carbona


26/9/2023 - 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel bientôt hors-la-loi, qui pourraient se retrouver en prison, selon le vœu de plusieurs députés français. Cachez cette science que je ne saurais voir. Pour cette compagnie d’élus, il n’y a pas à tergiverser avec les « climato-sceptiques », ils doivent être réduits à néant, emprisonnés, c’est là la conception de la science de ces élus, peu diplômés pour nombre d’entre eux. C’est aussi le vœu de Klaus Schwab, le non élu qui hurle à l’oreille des gouvernants, qui appelle les États à créer des camps de rééducation : le pauvre aurait eu un père nazi. Et nos gouvernants le suivent, obéissent sans se poser de questions, comme par le passé, quand on crevait les yeux des héliocentriques. Mais que disent ces 1609 hérétiques ? La déclaration rédigée par le Global climate intelligence group, plaide pour « une science du climat moins idéologique, tandis que les décisions politiques devraient être davantage basées sur les données scientifiques ». Ils poursuivent en affirmant que « les chercheurs doivent aborder de manière transparente les zones grises et les exagérations dans les projections climatiques, tandis que les politiciens devraient évaluer objectivement les coûts et les avantages potentiels de leur législation ». Selon ce rapport, « la science climatique a été dévoyée en une pseudo science sensationnaliste ».

Rappelons que les alarmistes nous ont, depuis 10 ans, gratifiés de déclarations effroyables. Al Gore en 2009 prédisait que « l’Arctique serait libre de glace d’ici 2018 ». Il n’en fut rien. La militante Greta Thunberg, dont les liens avec Soros ont été révélés à l’occasion d’une erreur de sa part, où un SMS indiquait ce qu’elle devait dire, avait tweeté en 2018, que « le changement climatique anéantirait toute l’humanité dans 5 ans ». Depuis le tweet a été retiré.

Leur rapport conclut sur la nocivité de la recherche de la neutralité carbone d’ici 2050, la jugeant irréalisable et dangereuse pour les économies mondiales. On ne peut pas dire que ces propos sont extrémistes, simplement mesurés, rappelant que la science ne saurait se cantonner à des oukases et à l’acceptation d’une seule vue des problèmes. C’est donc cela que réfutent nos élus, en proposant une loi pour éradiquer les « climato-sceptiques » des médias ? Pour eux la lutte contre le dérèglement climatique doit primer sur la liberté de la presse et même sur l’honnêteté scientifique. Stéphane Delaurette, artisan de la démarche, a regroupé tous les partis, sauf le RN, comme quoi l’idéologie est bien le fil conducteur. Le socialiste vert va même jusqu’à dire que le consensus scientifique ne peut pas être remis en cause. Les intégristes écolos ne reculent devant rien, de quel consensus parle-t-il ?

Que fait-il des 1609 chercheurs et des deux prix Nobel, qui ont eu le courage de se réunir et d’afficher une autre vision du climat ? Sans doute qu’il entend les emprisonner, méthode très stalinienne, et prônée par le WEF ? Sans contradiction point de débat scientifique, mais sa démarche emprunte à la science seulement l’alibi de la légitimité. Ce n’est qu’une excuse pour imposer une idéologie qu’il veut absolue et générale, quand elle n’apparaît que bancale et partisane. Curieux, quand on s’intéresse à cette fausse science qu’est le climat : c’est bien là le fond du problème, modéliser un avenir avec des composantes changeantes et aléatoires. Tout l’inverse d’une vraie science, si deux et deux font quatre, prévoir ce que sera le climat dans 10 ans reste problématique. Au-delà de ce constat, comment peut-on décemment voter une loi qui aurait pour effet de condamner une opinion, même fausse ? Bill Gates lui-même, grand argentier du truc, émet de sérieux doutes sur ses propres prophéties, ce 21 septembre et revient sur le catastrophisme affiché il y a deux ans. Faudra-t-il le faire taire lui aussi, qui finance pourtant le « camp décrété du bien » et dont s’inspire M. Delaurette ?

Nous ne cessons de le répéter au RPF, si la théorie est erronée elle se délitera d’elle-même, il n’est pas nécessaire qu’une loi vienne aider à démontrer son erreur. Pierre Nidal-Naquet faisait remarquer à l’époque de la loi Gayssot, qu’en prétendant imposer une vérité historique, la loi laissait entendre que cette vérité était douteuse puisqu’elle avait besoin du législateur pour être protégée, alors qu’elle nécessitait seulement, en la circonstance, que les historiens l’établissent. Il en va de même ici, si les scientifiques, et il faut comprendre l’ensemble des scientifiques, non ceux qui vont dans le sens de M. Delaurette, ne sont pas d’accord sur les évolutions envisagées du climat, une loi pour obliger à penser que c’est là l’unique vérité, ne sera qu’une escroquerie supplémentaire. Que vaut la liberté de penser pour un socialiste vert ? Rien, ils n’ont pas été instruits avec ces idées, pour eux il faut décréter ce qui est vrai, ce qui est bon, et s’y tenir sous peine de finir en camp de redressement. L’idéologie prime sur la réflexion et l’esprit. Bon nombre de députés qui ont rejoint ce dangereux personnage seraient bien inspirés de se retirer, avant qu’il ne soit trop tard. Que vaut un pays qui refuse le débat d’idées au motif qu’il peut remettre en cause le modèle envisagé ? Décréter tout seul qu’il est le porte-parole de la vérité, n’est ni plus ni moins que condamner une seconde fois Galilée.

Ce projet de loi est du même acabit, il s’appuie sur les mêmes fondements, à savoir exclure ce qui déplaît à la politique exigée par Davos et son gourou, au mépris de la réserve scientifique nécessaire. Une vision exclusive et partisane ne peut conduire qu’à des excès. Il est trop facile d’affirmer un consensus quand on écarte les voix dissonantes, au seul prétexte qu’il est dangereux pour la suite du plan, qu’elles s’expriment. On nous rejoue le coup de la science qui vantait des vaccins efficaces à 95 %, avant de concéder qu’ils n’évitaient que les « formes graves »… et encore pourrait-on dire maintenant, puisque le silence radio est devenu de mise.

Si Delaurette et ses amis refusent le débat scientifique, cela ne peut être que suspect, c’est un procès à charge, ou la défense n’a pas le droit de s’exprimer : du stalinisme pur et dur. Il est impossible qu’une semblable loi entre en application, sauf à vouloir rentrer dans l’obscurantisme le plus infâme, à retrouver les réflexes du Moyen Âge. L’Occident, par de telles attitudes, s’enfonce un peu plus dans la décadence et s’isole du reste du monde. L’Europe seule se prête à cette folie ruineuse et fonce vers le déclassement, entraînée par quelques vieillards en quête de pouvoir éternel. Le monde n’est pas devenu fou, c’est seulement le groupuscule promoteur d’une « nouvelle vision occidentale » qui déraille.

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25 septembre 2023

L’impérieuse nécessité d’une censure parlementaire

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Dupont Aignan sonne la charge. Le voilà qui reprend l’idée que les motions de censures doivent être votées par l’ensemble des députés de l’opposition sans chercher une quelconque unité de pensée. C’est bien ce que nous martelons au RPF depuis des mois. Voter une motion avec la NUPES ou le RN ne signifie pas que l’on adopte leur programme. C’est la simple concordance des buts, faire tomber un gouvernement à la dérive. Peu importe qui la dépose, il y a une symétrie dans la lutte, un accord tacite qui doit se faire, sinon la colère et la révolte ne sont que du vent. S’abstenir au prétexte qu’on ne veut pas mélanger ses voix avec certains c’est faire croire que l’on peut obtenir la chute de Borne tout seul, ce qui est faux, puisque personne n’a la majorité absolue.

Se laisser abuser par la convention de langage, qui veut que voter avec le RN, ce soit se rapprocher de ce parti, est une culpabilisation bien pratique pour la macronie, fondée sur une escroquerie intellectuelle. Jusque là, cette opposition de style a fonctionné, notamment chez les LR et NUPES, qui ont refusé de s’associer aux initiatives RN quand ces derniers ont déposé des motions de censure. La NUPES est même allée jusqu’à refuser de voter la demande référendaire sur les retraites du RN, alors que les textes de deux demandes étaient absolument identiques. Ce n’est plus du dogme ou de l’idéologie, c’est de la bêtise pure, une absurdité sans nom. Cet argument fallacieux exploité jusqu’ici, revient à s’opposer systématiquement à ce que ce parti peut dire ou penser, sans discernement, postulant que tout ce qui vient de lui est nécessairement faux, où entaché d’une indignité morale et politique.

L’autre argument fallacieux, consiste à se demander tout haut, « par qui le remplacer ». Là n’est pas la question. En période de dictature informationnelle, tous les opposants sont étouffés dans l’œuf, mais une fois la tête tombée, les candidats se déclareront. On n’a jamais vu un siège de dirigeant rester vide ou sans postulant. Quant à faire pire que Macron, on en est souvent à se demander si c’est possible.

La bonne morale n’est cependant pas le privilège d’un camp. En quoi serait-il plus honorable de voter avec la macronie qu’avec un autre parti dûment élu au suffrage universel ? Le LR Pradié y va aussi de son couplet, conscient de la nécessité de voter les motions de censure. Mon Dieu, enfin un qui ouvre les yeux dans ce camp. Bien isolé c’est vrai, mais l’idée fait son chemin. On ne peut pas critiquer le gouvernement et permettre son maintien au pouvoir à chaque vote. Les LR ont perdu leur crédibilité en tenant ce double langage et Monsieur Pradié l’a finalement compris. Parviendra-t-il à convaincre le reste de la troupe, ou sera-t-il rattrapé par la patrouille, menacé d’exclusion comme c’est la coutume, totalement illégale, car en violation avec l’interdiction du mandat impératif. Ciotti et Retaillaud se rangeront-ils à son avis, ou resteront-ils sur leur ligne, trop préoccupés à gérer leur carrière et à se faire rouler dans la farine à chaque fois, en lieu et place de s’intéresser à la nation, et surtout à la volonté exprimée par le peuple qui souffre et qu’ils n’entendent plus ?

Le vote d’une motion est le plus sur moyen de se débarrasser de tous ces incompétents, d’en finir avec la désastreuse politique, sociale, économique, diplomatique. Renvoyer Macron à sa solitude, lui imposer une cohabitation pour l’écarter des affaires. Dans la foulée, Dupont-Aignan propose de se pencher sur la destitution. Là, le cas est plus délicat, mais pour autant il n’est pas complètement désespéré. Il faut d’abord trouver 58 députés ou sénateurs pour lancer la procédure, ensuite, les deux assemblées devront voter aux deux tiers la poursuite du processus. C’est ce point qui freine les intentions. La partie est loin d’être gagnée, cependant Dupont-Aignan pense qu’à la faveur d’un mouvement populaire ample, né à la suite de cette action, les indécis des deux chambres pourraient réviser leur position et voter en faveur de la destitution de Macron. Le pari est osé, n’en demeure pas moins que l’initiative aurait le mérite de lancer un débat, et de montrer que le cher président n’est pas en bonne posture et l’opinion publique, les médias, et la presse étrangère, ne manqueraient pas de devoir couvrir l’événement, ce qui affaiblirait un peu plus la macronie. De là à envisager une démission du prince empereur, il n’y a pas qu’un pas, mais allez donc savoir, quand l’ego est touché, les réactions ne sont plus rationnelles.

Les idées font leur chemin, la première semble la plus réaliste, et il faut se concentrer sur elle. Virer Borne, et qui sait, avoir des législatives anticipées, en souhaitant que l’opposition fasse un raz de marée, laissant alors la place à une destitution… Le temps presse, les députés de l’opposition doivent faire front pour balayer ce gouvernement, qui s’apprête à passer en force un budget qui ne répondra pas aux exigences de l’intérêt de notre nation.

19 septembre 2023

Les stigmates de la dérive sectaire

Gilles La Carbona

[...] L’action de Renaissance ressemble de plus en plus à une dérive sectaire et les oppositions laissent ce parti libre de ses mouvements. Tout cela dans le cadre du projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique, dit SREN. Quand la réalité fait peur, la seule question que l’on doit se poser est pourquoi ? On ne censure que ce qui gêne, pas ce qui est faux. Le premier pourvoyeur de fausses nouvelles est l’État lui-même, on le voit dans ces informations distillées pendant la crise Covid, avérées fausses maintenant, dans le traficotage des chiffres de la délinquance, des profils des délinquants, dans la falsification des chiffres de l’économie et du chômage, dans les informations sur la guerre en Ukraine… Nous ne pouvons plus lui faire confiance : interdiction de la plateforme Rumble, de RT France, surveillance des réseaux sociaux, tentative d’interdiction de France Soir, interdiction des casseroles, interdiction de circulation quand le prince se déplace, etc… On est loin du principe qui voulait que la liberté fût la règle et l’interdiction l’exception. On ne le répétera jamais assez, au RPF nous sommes pour une presse libre et pluraliste, non subventionnée et ne doivent être censurés que les appels au crime.

À force de dire que l’exaspération monte et que des signes inquiétants agitent la société sans que nos oppositions amorphes ne daignent en prendre la mesure, la catastrophe que nous vivons n’aura que deux issues : soit l’écroulement de la société et l’acceptation de ce servage moderne, soit l’insurrection violente qui ne distinguera plus le bon grain de l’ivraie. Ces deux options sont délétères et on peut espérer un futur élan populaire dans les élections européennes toutes proches qui se profilent, avec un rejet massif de cette Europe actuelle qui permettrait aux députés européens, qui en ont le pouvoir, de renverser l’actuelle commission, auteur d’une bonne partie des mensonges. Reste à savoir si cette élection sera honnête. 17/9/2023

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16 septembre 2023

L’opposition qu’on ne comprend plus

Gilles La Carbona


Élisabeth Borne a fait les comptes, elle devra utiliser le 49.3, l’article fétiche de la macronie, 17 fois cet automne pour faire accepter son budget. Elle sait déjà qu’il ne fera pas l’unanimité, mais à quoi bon s’embarrasser avec ce genre de détail et tenter de sortir une copie qui fasse adhésion quand il suffit de dégainer l’article magique pour que tout passe.

Y aura-t-il un quelconque débat ? On pourrait pratiquement s’en affranchir tant l’Assemblée nationale ne sert plus à rien, puisque les oppositions, qui fanfaronnent en dehors de l’hémicycle, se retrouvent paralysées, usant d’arguties pour éviter de voter une motion de censure. Le communiste Roussel en remet une couche, appelant à occuper les préfectures et demandant au gouvernement de partir s’il est impuissant. Excellente formule, mais il aura 17 fois l’occasion de le virer, ce gouvernement qui nous conduit à la ruine, on ne peut pas dire qu’il manquera d’opportunité. Qu’en fera-t-il, lui et tous ces aboyeurs de foire ? Au bout de combien de motions tombera-t-il ? Les paris sont ouverts… Ne vous précipitez pas à pronostiquer une défaite du gouvernement, tout devrait bien se passer pour lui, comme d’habitude. Nos oppositions sont de risibles fantoches qui n’amusent plus personne. En tête, les LR, dont la présidence de Ciotti serait contestée en interne, tant le personnage s’est compromis avec Macron, au point de rendre son appartenance à l’opposition « ambiguë », quand elle se montre en réalité totalement absente.

Sans la trahison des LR face à la motion de la LIOT, nous n’en serions pas là. Ils sont les principaux artisans de la situation actuelle, en ayant été les promoteurs de la méthode Macron, à savoir : on ne vote pas les motions de censure. La course aux maroquins les a gangrenés, et les promesses d’alcôves du prince se sont révélées n’être que tromperies et manipulations, dans lesquelles Ciotti est tombé comme un débutant. Quant à la gauche, LFI en tête, le constat n’est guère plus enviable. L’individualisme des postures sert la macronie, elle le sait et s’en délecte.

La démocratie, ce mot est de plus en plus difficile à écrire, tant la macronie l’a galvaudé, et l’opposition va encore y perdre des plumes. Nous le répétons à longueur d’articles au RPF, ce gouvernement ne tient qu’avec cet article 49.3 et une armée de policiers dévoués. Que le parlement ait été bâillonné grâce au 49.3 ne semble finalement pas déranger outre mesure les députés. Il faut dire qu’ils sont grassement payés, qu’ils votent ou pas les lois. Qui n’aimerait pas être à leur place ? Se la couler douce, de temps en temps aboyer, et le plus clair du temps, ne rien faire, n'être même pas présent. Le gouvernement doit jubiler, il va pouvoir démontrer une fois de plus la collusion des partis avec la macronie et leur veulerie. Témoignage incessant de la décadence de notre vie politique, où la colère n’est que posture, mode et agitation sans lendemain. Une fois le budget adopté sans vote, nous verrons les chefs de partis venir pleurnicher ou déverser leur indignation sur les plateaux télés, et nous assurer qu’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour contrer le gouvernement, mais voilà… ils ont échoué, parce que comprenez-vous, ils ne pouvaient pas mêler leurs voix avec celles du RN, l’éternelle excuse, sous peine de perdre leur âme, qu’ils n’ont déjà plus… Eh oui, il vaut mieux laisser les Français dans les serres du tyran, ils auront ainsi de nouvelles occasions de briller dans des joutes stériles, au grand théâtre de la république, ou les acteurs, mauvais, sont payés avec notre argent. Pathétiques représentants qui oublient que ce sont tous les Français qui subissent l’inflation et la violence de la politique macronienne. Les Français sont unis dans la souffrance et le malheur, mais désunis dans le combat contre Macron, par la faute des chefs de partis et d’une idéologie mortifère ne conduisant qu’à la débâcle permanente. L’intention juge nos actions disait Montaigne, il semblerait que celle de refuser l’alliance de toutes les oppositions pour renverser ce gouvernement rende leur action vaine et donc inutile. Quand ils auront compris cela, ils auront fait un grand pas, mais ce n’est hélas pas pour demain, tant ils sont obtus. Si l’objectif est de virer Borne, il y a urgence à s’allier, si au contraire le dessein est de simplement durer et capitaliser sur la misère des Français, c’est bien l’actuelle attitude de la séparation qui convient. Une opposition qui s’oppose en priorité à elle-même. Il fallait tout le « génie » français pour trouver la formule et l’appliquer. Réponse à la prochaine motion de censure…

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15 septembre 2023

Les siffleurs au goulag ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

On s’étonne toujours de voir la macronie vent debout dès que son champion est hué, sifflé, bref lorsque le peuple manifeste bruyamment son aversion pour le personnage. La critique n’est acceptable que si elle vient d’eux, dans l’autre sens elle devient un crime. Ce refus de la réalité témoigne à lui seul de la nature absolutiste de ce parti et de ses représentants. Le seul projet de Macron s’est d’inventer une vérité qui une fois émise ne peut souffrir aucune contestation. Sa pensée se fait dogmatique et à ce titre qui s’y oppose fait œuvre de blasphème. Macron n’aime pas le vrai et refuse de s’y soumettre, quitte à s’enfermer dans le déni. Où se trouvent les composants de démocratie et de république dans une telle attitude ?

Les macronistes usent pourtant de ces éléments de langage pour s’évertuer à nous convaincre que leur modèle social et leur pratique du pouvoir n’est pas autocratique, ni despotique. Bien entendu ils ne peuvent admettre la critique, s’y opposent fermement, tout en persistant dans l’autoritarisme. L’imaginaire collectif est encore encombré de l’idée qu’une dictature est faite d’uniformes et de défilés militaires. Sauf qu’aujourd’hui elle s’est transformée, grâce à l’informatique et aux médias de masse. Tout comme la délinquance des cols blancs, la dictature a pris le visage d’une démocratie, en y empruntant ses bases. L’hypocrisie de la non-reconnaissance de ce qu’est devenu notre régime va avec le développement du mensonge permanent comme mode de gouvernance. On ment sur les chiffres du chômage, sur ceux des hospitalisations, sur l’immigration, sur les viols quotidiens, sur l’état de notre économie, sur la popularité du président, etc. On ment parce que le réel contredit le récit décrété et déclaré comme vrai. Il effraie, et quand il n’est plus possible de l’écarter comme l’autre soir au Stade de France, on le fustige, on veut l’interdire.

Remarquez, c’est bien ce qu’il avait fait au mois de mai, en vidant les Champs-Élysées pour défiler dans une avenue déserte en saluant des arbres. Est-ce là le comportement d’un démocrate ? Est-ce l’attitude normale dans une « saine démocratie » ? Quel autre pays peut se targuer d’user de ce stratagème pour éviter de rencontrer une foule hostile, si ce n’est une dictature ? Ils s’offusquent que l’on puisse à ce point manifester son mécontentement opposant le côté sacré de la fonction, tout en ignorant qu’elle n’est rien sans la pratique de celui qui l’occupe. En rester à ce postulat de respect de la fonction, obligerait alors à respecter tous les dictateurs de l’histoire de la planète. Aurait-on dû respecter la fonction d’Hitler ou de Staline ? Comme aimait à le souligner Marc Aurèle : une pensée qui ne peut se vérifier dans l’excès est déficiente. L’homme n’est pas intouchable, et sa fonction ne l’autorise pas à s’absoudre d’une évidente morale et éthique, ce que ne semble pas avoir admis Macron. Comte-Sponville disait que la morale se devait d’être lucide pour soi-même et respectueuse envers les autres. Toutes nuances absentent chez Macron et se affidés.

Fallait-il vider le stade pour permettre au prince de s’afficher dans les meilleures conditions ? Il récolte ce qu’il a semé, et se troubler devant cette évidence est faire preuve d’obscurantisme. Trouver blasphématoire le mécontentement populaire exprimé, c’est confondre politique et religion. L’une accepte la contradiction et la critique, l’autre ne souffre que croyance aveugle et adoration sans faille. La souveraineté n’est que l’exercice de la volonté générale, et si cette dernière est de manifester son mécontentement devant les caméras du monde, n’en déplaise aux détracteurs, c’est encore de la souveraineté qui s’exprime.

Encore une fois, la macronie ne cherche pas des arguments pour faire taire les sifflets. Elle reste dans l’illusion qu’elle est le bien. Il faut donc faire taire, puisqu’une démonstration sérieuse et étayée est impossible. Il faut dénigrer, rabaisser, puisque convaincre est hors de portée. Rendre muet le peuple est possible, c’est bien à cela que le pouvoir sert, non ?! Il serait fascinant médicalement parlant d’étudier les profils de ces intervenants, voulant à tout prix que Macron soit aimé, ou à tout prendre, qu’il soit impossible de manifester publiquement son désaccord avec celui qui contourne à chaque grande occasion le parlement.

Pas ou peu de réactions chez nos journalistes, ou chefs de partis. Pourquoi ? La terreur serait-elle devenue la règle, forçant les observateurs à se taire, effrayés à l’idée de subir une répression féroce, ou d’être désignés comme de dangereux séditieux ? Mais non, tout cela n’est pas suffisamment grave pour parler de dictature. Vous voyez bien, le président n’a pas fait déporter séance tenante l’ensemble des siffleurs du stade vers le goulag le plus proche, comme quoi, la situation n’est pas si désespérée que cela. Pour mémoire, de Gaulle a rendu son tablier face à une très courte majorité de mécontents. 14/9/2023

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1 septembre 2023

Le Maire en jusqu’au-boutiste aveugle

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Entre colère et désolation nos cœurs balancent. Bruno Le Maire toujours lui, s’est encore illustré lors de la rencontre avec les entrepreneurs de France organisée par le MEDEF. On pensait avoir touché le fond de l’incompétence, mais il n’en finit pas de repousser ses propres limites. Il s’est tout d’abord distingué en citant James Bond. Le champion de la littérature érotique ne s’est pas privé de nous rappeler ses hautes références cinématographiques, mais si ce n’était que cela. Son message principal fut de déclarer qu’il voulait faire de l’Union européenne un grand continent économique, capable de concurrencer la Chine et les États Unis, rien que ça… Il pense que nous serons un modèle économique décarboné. Qu’il soit satisfait, pour être décarboné nous le sommes, puisque nous n’avons plus d’industrie, qu’elle ne représente pas plus de 10% de notre PIB soit le niveau d’un pays sous-développé. Quelqu’un pourrait-il le prévenir que l’économie allemande s’effondre, que les entrepreneurs quittent le pays pour s’installer, entre autres, au Mexique, parce que l’énergie y est bien moins coûteuse.

Avec quoi compte-t-il être un concurrent sérieux ? Un tel niveau de bêtise et d’incompétence mériterait, dans une entreprise normale, le licenciement pour faute grave, mais quand on est le ministre de la Russie à genoux, on reste, mieux, on est reconduit. Est-il informé de la montée en puissance des BRICS, qui pèsent désormais plus que le G7 ? Est-ce avec un taux de prélèvement de plus de 45%, le plus élevé d’Europe, qu’il espère pouvoir s’imposer face à la Chine et même à la Russie, qu’il n’ose pas citer. Décidément, chaque fois qu’il hasarde quelque chose, c’est l’inverse qui arrive. Pendant qu’il délire dans son coin avec son industrie fantôme décarbonée, qu’il laisse le prix de l’électricité exploser, en acceptant que les allemands en fixent le prix, au lieu de défendre les intérêts nationaux, tandis que les faillites battent des records, lui s’inquiète du taux du CO2 et pense que les autres nations vont s’engouffrer dans ce sillon mortuaire. Non, nous ne produisons plus rien, il ne semble pas au courant et persiste à fantasmer tout seul.

Nous sommes ridiculisés partout dans le monde, reconnaissons qu’avec de telles sorties, ils ne chôment pas pour entretenir cette condition. Hors du temps et du réel, il reste obsédé par la réduction du carbone, qui rappelons le, n’est pas un polluant, pendant que les autres nations réussissent à se développer, à créer des richesses qu’ils nous vendent, et progressent à pas de géants dans les domaines de pointe, nous laissant à la traîne. Affligeante vision du monde et de l’économie, incapable de voir les méfaits des sanctions contre la Russie, et du gouffre qui s’est ouvert, ignorant par volonté ou par goût, l’état non seulement de notre économie, mais aussi celui de l’Allemagne, dernier bastion industriel de l’Europe. En fait nous n’avons rien compris, il a une arme secrète et le commissaire européen Michel nous l’a révélé très récemment. Ils veulent inclure de nouveaux pays : la Macédoine du Nord, l’Albanie, la Moldavie, le Monténégro, la Serbie et quelques autres, effectivement du très lourd en matière de puissance industrielle. Si avec eux on ne parvient pas à damer le pion à la Chine et aux US, c’est à désespérer de tout non ? Quand on sait qu’il va falloir encore leur déverser des milliards pour les développer, on persiste à se demander comment il compte s’y prendre pour faire de l’Europe cet Eldorado de l’économie mondiale. En réalité sa déclaration n’est que l’écho désuet du discours qui prévalait il y a 30 ans pour nous vanter les mérites d’une Europe qui devait nous apporter la prospérité et la sécurité. Chassé du continent africain et de ses richesses, absent d’Asie et d’Amérique latine, empêtré dans l’idéologie écolo-woke, la France de Bruno Le Maire est seule et son Europe n’est plus que le théâtre antique dans lequel se déroule un drame que le Ministre refuse de voir. Il s’accroche tel un naufragé à ce rêve qu’il persiste à vendre et qui se révèle être un cauchemar. En attendant c’est lui qui veille sur l’économie et on en apprécie tous les jours un peu plus les effets. Mais quand l’opposition va-t-elle se liguer pour éjecter cette bande de fossoyeurs ?

Au RPF, nous tablerions sur des mesures de sauvegarde nationale, comme la sortie du tarif réglementé de l’électricité, ou la primauté aux produits nationaux, avec comme exemple, la volaille française, que Macron vient de liquider au bénéfice de l’Ukraine. Sur la réindustrialisation, sur des clauses de maintien des entreprises stratégiques de pointe, la mise en place de nouveaux réseaux, ferroviaires, informatiques, aéronautiques. Et s’il le faut, sur la réintroduction d’une monnaie nationale pour les échanges intérieurs. En 30 ans d’Europe forcenée, nous ne sommes arrivés ni à la paix, ni à la prospérité, le constat est accablant. Il ne faut pas plus d’Europe, il faut arrêter les frais et se détourner de cette voie ruineuse.

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31 août 2023

Le boniment présidentiel ne marche plus

Gilles La Carbona


Macron n’en finit pas de chercher une reconnaissance, ou une porte de sortie. Il tente par tous les moyens de se réinventer mais en utilisant toujours la même méthode : la palabre. Dans sa quête permanente de grandeur et de gratitude éternelle, l’homme se perd, s’enlise, et obtient le contraire de ce qu’il souhaite.

Il y a d’abord eu son grand débat. On a découvert Macron truqueur, imitant Castro dans des monologues au verbiage prétentieux et creux, durant des heures. Les résultats de cette grande consultation avec son égo ont fait un flop. Puis il a réitéré avec son CNR, reprenant le célèbre acronyme gaullien et remplaçant le R de Résistance par Refondation, pour tenter de rallier l’ensemble de la classe politique à son « projet », dont on cherche encore les lignes directrices pour le bien de la France : nouvel échec cuisant.

Mais il insiste, il n’a que cela en tête, se montrer, faire parler de lui, il veut qu’on l’aime autant qu’il s’aime lui-même, tout en insultant et méprisant ceux qui le critiquent, ou qui s’opposent vraiment. Ainsi il relance une « initiative politique d’ampleur ». L’immodeste personnage ne recule devant aucune boursouflure sémantique pour attirer le chaland. À l’origine il ne désirait pas inviter le RN ni la NUPE, c’est du moins ce qui se murmurait dans les couloirs du pouvoir : info ou intox allez donc savoir. Finalement c’est la LIOT qui n’est pas conviée. Le grand démocrate souffrirait-il d’une rancœur tenace contre ceux qui ont failli faire tomber son gouvernement ? Comment apprécier l’événement qui se veut national, donc fondateur, si certains sont écartés ? On se prendrait à soupçonner une ruse. On ne peut pas dire qu’une initiative qui commence avec la censure d’un groupe parlementaire soit de bon augure. C’est même l’inverse, souligner ainsi une constante brouille grandit la scission qui existe entre lui et le reste des Français. Il se présente non comme le président de tous, ce qu’il devrait incarner, mais comme l’homme de certains, de moins en moins nombreux d’ailleurs. Et pour les autres, il leur est demandé de venir seul, sans conseiller et de laisser les portables à l’entrée, on se croirait au Politburo. Qu’a-t-il de si secret à révéler pour craindre des fuites ? Comment créer une dynamique de consensus en pratiquant l’omerta ? Décidément les méthodes d’autocrate se banalisent.

En réalité c’est une mascarade de plus, un enfumage destiné à amener de façon presque forcée, l’ensemble de la classe politique à confirmer ses choix. Bref c’est le moyen pour lui de trouver une légitimité qu’il n’a plus depuis longtemps. Si seulement il pouvait utiliser son article fétiche, le 49.3 pour faire approuver son initiative, comme le monde serait merveilleux. La démagogie de la démarche s’amplifie avec des avant-propos qui vont même jusqu’à nous faire croire que cela pourrait déboucher sur des référendums. Qui avalera encore cela ? Macron hait les référendums. L’occasion lui a été donnée d’en faire un avec les retraites, il s’en est bien gardé. Il pourrait même en lancer un sur sa loi immigration. Mais ne rêvez pas, il ne se risquera pas à consulter les gueux que nous sommes sur une question essentielle. Qu’avions-nous à attendre de cette nouvelle comédie ? Rien. Les oppositions auraient été bien inspirées de se tenir loin de cette tartuferie. Y aller c’est déjà accepter le jeu de dupe de Macron. Elles ont fait le choix d’y aller, elles ont toutes vu un président « hors-sol », « déconnecté », « plus en phase avec les Français ». Au moins, pour une fois, elles sont d’accord.

Les LR s’imaginent encore être écoutés et donc peser sur les décisions, alors qu’ils ne sont que les seconds couteaux destinées à faciliter la macronie dans sa destruction programmée de la France. Macron ne discute pas, il gouverne à coups de matraques, de 49.3 et ne mérite pas que l’on s’assoie à sa table. Ses idées sont disqualifiées avant même d’être exprimées. Ses collusions avec les cabinets-conseils étrangers sont avérées, l’ensemble de ses ministres est compromis dans des affaires louches : il n’y a plus rien à espérer et, à quelque chose malheur est bon, les oppositions ont eu l’air de s’en rendre compte. Véran, parlant de rencontre « historique », rien moins, propose déjà de palabrer encore : pour quoi faire ? Y aller, c’était se pétrir d’illusions, y retourner serait trahir le peuple. Le boniment n’a pas marché et ne marchera plus. Une forme de descente aux enfers a peut-être commencé, il va falloir enfin faire bloc systématiquement et mettre en échec toute forme de nuisance de la part de cette « bête » gouvernementale désormais blessée. 31/8/2023

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