Kuzmanovic Georges
-26/7/2025- La France est dans un état catastrophique : les comptes publics sont dans le rouge, les déficits explosent. Heureusement – ironie amère – que nous sommes gouvernés par le "Mozart de la finance". Emmanuel Macron nous a sûrement "protégés" d’une crise plus grave encore…
Boutade mise à part, ce Président incarne une combinaison toxique : incompétence crasse, accélération de la désindustrialisation et néolibéralisme extrémiste.
Il affaiblit méthodiquement l’État, liquide les services publics, et sert les intérêts de ses amis de la haute finance, BlackRock en tête, qui rêve de mettre la main sur notre système de retraite et notre Sécurité sociale.
À l’automne, un nouveau budget devra être voté. Mais celui-ci est quasiment irréalisable, tant le bilan des gouvernements Macron successifs est désastreux. Et quel moment plus opportun pour imposer une thérapie de choc ? L'austérité revient en force, sabordant l’un des piliers de la République française : la solidarité incarnée par la Sécurité sociale.
Pour compenser leur nullité en matière de gestion des deniers publics, ces technocrates ont décidé de faire des économies, mais pas sur les dividendes des multinationales, pas sur les oligarques fiscaux, pas sur les aides aux grandes entreprises... Non. Ils vont ponctionner encore davantage les classes moyennes et populaires, déjà essorées.
Dans cette logique brutale, la ministre de la Santé Catherine Vautrin a dévoilé les contours de la prochaine purge sociale : 5,5 milliards d’euros d’économies sur la santé. Détail des mesures prévues :
Les mesures de la purge sociale
• Doublement des franchises médicales : le plafond annuel passe de 50 à 100 € par assuré, soit une ponction supplémentaire directe sur les plus modestes. Cela revient à faire payer les malades pour le droit d’être soignés.
• Révision du statut d’affection de longue durée (ALD) : sortie du dispositif pour les patients jugés "stabilisés", fin du remboursement à 100 % pour des traitements périphériques. Résultat? Des malades qui devront payer davantage ou renoncer aux soins.
Limitation des arrêts maladie
• En ville : un premier arrêt ne pourra pas dépasser 15 jours, sauf après hospitalisation.
• À terme : la prise en charge des arrêts maladie de moins de 7 jours pourrait être transférée aux employeurs.
Autres pistes d’austérité à l’étude
• Allongement du délai de carence de 3 à 7 jours
• Réduction de la durée maximale d’indemnisation
• Suppression des arrêts courts indemnisés.
Une casse sociale organisée !
Ces mesures auront des effets concrets et violents :
• Des malades iront travailler pour ne pas perdre de salaire, propageant virus, épuisement et maladies non soignées.
• Les plus précaires renonceront à consulter ou à acheter leurs médicaments.
• Les inégalités d’accès à la santé vont exploser : les plus riches continueront à se soigner dans le privé ; les autres paieront ou souffriront.
• C’est la rupture du principe d’égalité républicaine. La Sécurité sociale n’est plus un bien commun mais une charge à liquider.
Les imbéciles qui nous gouvernent appliquent des méthodes qui ont déjà échoué, partout !
Ils sont incapables de penser hors des cadres de leur pensée formatée selon les power point de McKinsey : le pouvoir d'achat des Français va encore se réduire – pour certains ce sera carrément leur pouvoir de vivre qui sera réduit – et cela va accélérer la contraction de l'économie.
Ce que la France va subir ressemble fortement à ce qu’a vécu la Grèce en 2015 sous la coupe de la troïka : une austérité brutale, inefficace, meurtrière. Là-bas, les jeunes sont partis, les hôpitaux sont en ruine, l’espérance de vie a reculé. Mais les riches n’ont jamais été aussi riches.
Une riposte est nécessaire !
Nous ne pouvons pas accepter cela !
Ce gouvernement, par ses décisions injustes et violentes, fracture le contrat social et fait exploser le consentement à l’impôt.
Une révolte fiscale gronde. Elle portera un nom : le mouvement du 10 septembre. Il sera légitime.
Peut-être que, dans son carnet personnel, Jupiter écrira "Rien" ce jour-là, comme Louis XVI l’avait fait le 14 juillet. Mais la colère monte.
Un séisme social se prépare.