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19 novembre 2024

Maintenant, c’est vous les médias

H16

18/11/2024 – Décidément, la campagne et l’élection de Donald Trump auront servi de « révélateur » et ainsi montré que le journalisme occidental, dans son acception historique, n’est plus que l’ombre de lui-même et a largement fait place à une véritable presse de propagande, dont les messages sont devenus de plus en plus délirants et outranciers à mesure qu’elle perdait de son pouvoir de persuasion du public.

Au cours des 10 dernières années, elle a ainsi largement diffusé des informations complètement fausses (les exemples du dossier Russiagate ou de l’ordinateur portable de Hunter Biden étant les plus frappants).


(NB : l’image ci-dessus est toujours censurée sur Facebook, au passage)

Elle a amplement usé du détournement de contexte de phrases prononcées par Trump pour lui faire dire le contraire de ce qu’il avait dit : on se rappelle encore des « very fine people » qui devait être, selon elle, le qualificatif employé par Trump pour désigner les suprémacistes blanc – ce que même Snopes fut obligé, finalement, de qualifier de fausse information. Plus récemment, il s’agissait de l’évocation d’un peloton d’exécution pour Liz Cheney, une élue américaine ; le prononcé complet permet d’affirmer que le détournement de contexte malveillant de la part de la presse ne fait aucun doute.

Estimant sans doute avoir une influence suffisante pour justifier ses pires manipulations, la presse occidentale a donc multiplié les sondages biaisés (comme ici ou ), les opinions ultra-favorables à la démocrate, nourrissant le récit d’une Kamala Harris en avance sur Donald Trump, tout en minimisant les thèmes de campagnes particulièrement porteurs du républicain, sur l’inflation ou l’économie en berne, sur les problèmes d’immigration, sur les coûts de la guerre en Ukraine ou l’impact des théories du genre ou du DEI dans les universités ou les entreprises américaines

Ce qu’on a observé pour la campagne américaine, véritable point d’orgue de méthodes de plus en plus grossières de censure, de propagande ou d’ostracisation par l’emploi massif de sophisme par association, on l’a aussi observé un peu partout sur les différents réseaux sociaux largement acquis aux mêmes courants de pensées, comme LinkedIn, Reddit, Facebook, Instagram et d’autres.

Logiquement, eux aussi ont connu des vents de censure massive ou de biais grossier pour favoriser les discours officiels, comme en 2020 typiquement.


En France, cela se traduit par une chasse systématique à tous les discours hors des clous de la bien-pensance. Il suffit de se replacer sur la période de 2020 à 2022 pour bien illustrer ce phénomène avec tous ceux qui ont été « déplateformés », harcelés ou carrément poursuivis (sinon physiquement, au moins en justice) pour avoir osé dire – par exemple – que les vaccins ne servaient à rien car n’empêchaient ni la maladie ni sa transmission, qu’ils provoquaient des effets secondaires graves, que les mesures gouvernementales mises en place (depuis le pass jusqu’aux auto-attestations vexatoires en passant par les assis/debout au restaurant) n’avaient ni queue ni tête.

Sur la période actuelle, on retrouve les mêmes comportements de filtrage de l’information, de propagande ou de censure lorsqu’il s’agit des critiques, surtout lorsqu’elles sont argumentées, de l’hystérie climatoréchauffiste et des mesures gouvernementales écologiques qui – encore une fois – n’ont ni queue ni tête…

Cependant, force est de constater que, depuis 2022, le réseau social Twitter, racheté par Elon Musk et devenu X, n’opère plus sous les mêmes prédicats.

Sur ce réseau, les articles de la presse de grand chemin y sont systématiquement commentés, et lorsqu’ils laissent un peu trop voir leur nature de propagande ou leur volonté d’orienter politiquement l’opinion, ils y subissent des tempêtes de remarques négatives, voire des ratios violents.


Cependant, malgré l’intégralité de l’appareil médiatique contre lui, Trump a donc été élu. Ceci a bien entendu immédiatement constitué un drame pour la classe politique occidentale, mais surtout pour sa classe médiatique qui n’a pas compris ni pourquoi ses techniques propagandistes n’ont pas fonctionné, ni comment remédier à cet échec.

Elle continue donc avec un emballement maintenant hystérique, en multipliant les articles en décalage croissant non seulement avec la réalité des faits, mais aussi avec une partie grandissante de son lectorat. Sur les quelques réseaux sociaux où la parole est relativement libre, la réponse de ce lectorat ne se fait pas attendre et les médias se font pilonner dans les commentaires, par leurs (ex-)lecteurs, se prennent donc des « ratios » à chaque post.

Pire : X permet à présent aux utilisateurs d’ajouter des « notes de communauté » qui permettent de recontextualiser les âneries que ces médias pondent frénétiquement, à l’instar des BFM, Le Parisien ou Libération (pour ne citer qu’eux) qui accumulent les sorties de route journalistiques pour tenter, sans succès, d’augmenter leur audience en chute libre.


Sans surprise, quelques médias ont déjà jeté l’éponge : déclarant la plateforme « toxique », les voilà qui s’en vont dans de dramatiques publications, se « déplateformant » d’eux-mêmes, dans l’indifférence (dans le meilleur des cas) ou dans les risées des utilisateurs blasés de ces techniques grotesques.

Dernièrement, ce furent The Guardian (journal britannique) et La Vanguardia (espagnol) qui décidèrent de jouer leur « drama-queen » en claquant théâtralement la porte de X… Peine perdue : l’annonce de leur départ déclenche quelques moqueries.

Il ne fait aucun doute, à en juger par les mouvements de bras de plus en plus vigoureux que ces médias font dans tous les sens, qu’ils sont parfaitement au courant que leur audience diminue et qu’elle n’est plus constituée que de cette tranche de population qui diminue, à savoir les personnes âgées qui n’ont pas l’habitude d’aller chercher leurs informations ailleurs.

Le souci principal de cette dernière tranche de population est qu’elle tend à disparaître : la disparition complète de leur audience semble inéluctable.


La prise de conscience, lente mais à laquelle même les plus purs produits franco-franchouilles n’échappent pas, amène d’ailleurs les principales chaînes médiatiques américaines à dégraisser dans leurs rangs.

MSNBC, qui avait finement décidé (comme quasiment tous les autres) de charger la barque de Trump dans ses éditoriaux, voit ses audiences chuter de 40 à 60%, y compris chez les Démocrates (leur coeur de cible) qui ont compris s’être fait baratiner tout le long de la campagne. Les licenciements arrivent donc, inexorablement (CNN, LA Times, Paramount, etc).

Pendant ce temps, le boycott du réseau de Musk, mis en place par certaines entreprises pour tenter de faire plier le fantasque milliardaire, a tourné court : se rendant compte que le discours dominant n’était pas du tout celui porté par les médias, mais plutôt celui disponible sur les plateformes comme X, des sociétés comme IBM, Disney, Comcast, Discovery ou Warner Bros reprennent leurs partenariats publicitaires.

Ces derniers comprennent, comme les utilisateurs de ces plateformes, qui fait l’information. Et ce ne sont plus les médias traditionnels.


https://h16free.com/2024/11/18/79278-maintenant-cest-vous-les-medias

28 octobre 2024

Ces collisions d’actualité qui montrent ce que les médias veulent cacher

H16

28/10/2024 - L’actualité est pleine de faits divers d’intérêt très variable. Cependant, en rapprocher certains permet de fournir, en creux, des informations que les médias se gardent bien de trouver et pire encore, d’analyser.

Ainsi, par exemple, on découvre dans l’abominable presse populiste de droite qui grignote du chaton qu’en Essonne, les urgences médicales concernent parfois les médecins urgentistes eux-mêmes : certains patients, mécontents des prestations fournies – pourtant à vil prix – finissent par en venir aux mains. Reconnaissons l’aspect pratique : les sutures peuvent être pratiquées directement sur place et font gagner un temps précieux aux pompiers et ambulanciers qui n’ont pas besoin de se déplacer.


Ceux qui voudront lire l’histoire complète le pourront ici sur X.com, le point important étant qu’en fin de compte, l’agresseur de médecin ne fera pas une minute de prison pour des actes ayant entraîné 15 jours d’arrêt de travail.

Parallèlement, on apprend dans la presse propre sur elle que Nicolas Bedos, le comédien-réalisateur, vient d’être condamné à de la prison, ferme cette fois, pour des actes que la morale réprouve (on parle de bisous dans le cou et de tripotages furtifs).

Dans ce dernier cas, on pourrait raisonnablement imaginer que la célébrité du condamné, sa qualité d’homme blanc cis de plus de 40 ans et son patrimoine personnel probablement pas ridicule n’ont pas complètement joué en sa faveur. La Justice française est passée et elle a montré ici une solide fermeté, bien en ligne avec ce qu’on attend d’elle dans notre ère post-MeToo-BalanceTonPorc.

Cependant, le contraste avec le précédent fait divers, où le coupable repart libre une fois la (modeste) amende payée (en lieu et place d’une amende qui, pour ces faits, pourrait monter à 45.000 €) amène a croire que la Justice, dans le cas Bedos, semble faire beaucoup plus de signalement de vertu que le nécessaire signalement de justice qu’on attendrait d’elle.

Or, plus on regarde les faits divers, et plus s’impose cette impression de signalement de vertu en lieu et place d’une justice réellement équitable. Or, pour les justiciables que nous sommes tous, c’est fort dommageable : la justice est en effet comme la Sainte Vierge, il faut la voir de temps en temps pour continuer à y croire. Cela manque cruellement de nos jours :


En pratique, on ne peut s’empêcher de noter la différence de traitement de l’information entre la presse et certains réseaux sociaux.

La première fait un tri, arbitraire, sur l’information qu’il convient de montrer ou pas et choisit ou non de mettre en avant telle ou telle actualité. Le cas récent du doliprane est parlant : sans l’appui gourmand de la presse, le changement de propriétaire serait passé inaperçu mais le battage médiatique, délibérément choisi par cette presse, a transformé l’opération en grotesquerie et une surenchère politique rapidement coûteuse pour le contribuable français.

On ne remerciera jamais assez politiciens et journalistes dans cette opération.

Inversement, la même presse peut choisir de taire complètement certains événements et elle s’y emploie avec application dès lors que les sujets sont jugés inadaptés aux lignes éditoriales officielles. Est-il utile de revenir sur les nombreux cas d’affaires immondes que seule l’audience des réseaux sociaux aura permis de monter en exergue puis d’imposer comme sujet dans la presse ?

Et ici, c’est bien cet aspect qui prime : la presse choisit une vision de la société et le lecteur doit s’en accommoder. Qu’il ait choisi de payer pour cette presse ou non, cela importe peu : les subventions publiques gomment complètement cet aspect. La presse choisit une histoire, une tendance, des angles de vue, fait preuve de myopie pour certains sujets, utilise un microscope pour d’autres et les consommateurs (forcés ou non) de cette information doivent subir sans broncher.

Du côté des réseaux sociaux, cette sauce ne prend pas. Soit le discours dissident est ouvertement banni (et cela se voit, s’entend, se mesure même), soit il est admis et immédiatement, les collisions d’actualité se produisent quotidiennement, comme les exemples fournis plus haut.

Et alors, le « Deux Poids, Deux Mesures » des pouvoirs publics, de la presse elle-même, apparaît alors, flagrant, partout où l’on regarde.


Dans ce microcosme informationnel, chacun peut choisir sa myopie, son microscope, mais personne ne peut ignorer les sujets des autres puisqu’ils sont aussi exposés que les siens. Certes, sur ces réseaux, il y a des biais partout, mais ils ne sont, par nature, pas tous dans le même sens et, de biais en biais, ils finissent par s’équilibrer ou au moins ne pas cacher des tendances qui sont, elles, systématiquement « oubliées » par la presse.

Et dans les biais, les aberrations, les choses qui sautent aux yeux, ce sont les affaires de justice et de police qui se voient le plus actuellement.

C’est probablement pour cela que jamais la presse ne fait le rapprochement entre les condamnations des uns à des peines ridicules, alors que d’autres, pour des faits similaires ou beaucoup moins graves, écopent d’une sévérité patente. Or, c’est la juxtaposition de faits divers, que seuls permettent les médias libres (à commencer par les réseaux sociaux, même s’ils sont plus ou moins censurés), qui permet de mesurer l’un des paramètres les plus importants d’une société, à savoir la précision et l’équité de sa Justice.

Et lorsqu’on fait ce travail en France, on se rend compte que cette équité n’existe plus, que la précision de la Justice n’est plus utilisée pour permettre une application raisonnable de cette dernière à tous les cas particuliers, mais bien qu’elle est pratiquée pour l’orienter dans un sens arbitraire, désiré par certains en fonction d’impératifs politique et, pire, idéologiques, dans lesquels ceux qui ne font pas partie du Camp du Bien seront lourdement sanctionnés lorsque les militants et les prêtres de ce très Saint Camp seront, eux, épargnés par les charges les plus dures et bénéficient de toute la clémence qui sied à leur Ordre.

De façon ironique, plus les observateurs rassemblent et diffusent ce genre de collisions d’actualité, plus le système traditionnel (les médias, les politiciens et ici la Justice puisqu’elle est concernée) se cabre et veut absolument les censurer, leur interdire la parole et empêcher ces comparaisons de se produire ou ces informations de filtrer.

À mesure que les individus conversent entre eux, échangent des informations qui renvoient à la face du système toute son iniquité, ce dernier devient de plus en plus violent et… de plus en plus injuste, l’enfermant dans un cercle vicieux.


14 août 2024

Bruxelles désavoue Thierry Breton et ses menaces contre Twitter

Patrice Gibertie


Le Commissaire candidat pour une seconde mandature, Thierry Breton, soutenu par ses quelques groupies macronistes, se fait rabrouer par la Commission : Bruxelles a accusé son commissaire au marché intérieur de se faire voyou en envoyant une lettre à Elon Musk menaçant de punir si le contenu publié sur le site de médias sociaux X était jugé exposer les citoyens de l'UE au risque de "dommages graves". La censure ou la propagande du camp dit du bien, doit arrêter de se cacher derrière le règlement #DSAhttps://ft.com/content/09cf4713-7199-4e47-a373-ed5de61c2afa
13/8/2024

https://pgibertie.com/2024/08/13/bruxelles-desavoue-thierry-breton-et-ses-menaces-contre-twitter/

25 octobre 2023

Alexis Haupt

Le 27 octobre, des complosophistes professionnels proposent de faire la grève contre Twitter, lequel est un réel contre-pouvoir face au médiavers.
Je propose pour ma part autre chose : que chacun publie ce jour-là un de leurs mensonges ou un de leurs plus beaux complosophismes.

19 août 2023

De Twitter à X, liberté ou prison dorée ?

Axel Messaire
pour FranceSoir - 14 août 2023

Elon Musk lors du salon VivaTech à Paris, le vendredi 16 juin 2023
F. Froger / Z9, pour France-Soir

TRIBUNE/BIG TECH – L’année dernière, Elon Musk a racheté Twitter en portant fièrement l’étendard d’une liberté d’expression absolue. Quelques mois plus tard, après avoir changé l’oiseau bleu en X, il ajoute à cela la possibilité d’y faire de l’argent. C’est à la fois alléchant, inquiétant et loin d’être terminé…

"Twitter", ça veut dire gazouillis en anglais. Gazouiller, c’est le langage des oiseaux, ou celui des bébés.

Avant qu’Elon Musk en fasse son jouet, le réseau était déjà réputé pour son rapport direct à l’actualité, ses débats enflammés et ses experts autoproclamés. Maintenant que l’oiseau bleu est devenu X et que les barreaux de sa cage ont disparu, c’est encore plus vrai. À tort ou à raison, mais toujours à fond, tout le monde s’y exprime et prend position. Sur des sujets souvent brûlants, les idées se forgent en deux temps trois mouvements et ces certitudes nouvelles donnent lieu à des conflits verbaux acharnés, la plupart du temps démesurés. Le décor est posé.

Que peut-on y gagner ?

Qu’est-ce qui fait plus d’audience que le conflit ? Et, qu’est-ce qui fait plus d’argent que l’audience ? Pour compléter le triptyque, il manquait l’ingrédient "argent". C’est bien ce qu’Elon Musk a ajouté sur X, grâce aux abonnements payants d’une part et à la rémunération des créateurs de contenu populaires d’autre part.

D’abord, pour 11 euros par mois ou 115 euros par an, l’abonnement "Twitter Blue" permet d’obtenir le petit macaron bleu à côté de son pseudo. En tant que compte "certifié", vous débloquez ainsi des fonctionnalités telles que l’édition des tweets ou l’image de profil NFT. Surtout, vous augmentez automatiquement votre visibilité et rendez possible la "monétisation". À partir de là, il vous suffit de comptabiliser cinq millions de vues par mois pendant les trois derniers mois, soit 15 millions au total, pour recevoir une rémunération de la part de l’entreprise. Cette dernière est alors calculée en fonction du nombre de publicités que les autres utilisateurs auront vues dans l’espace commentaires de vos tweets. Elle oscille entre une dizaine et quelques milliers d’euros.

Autrement dit, pour espérer faire ne serait-ce qu’un peu d’argent avec X, il faut :

• Payer tous les mois pour être "certifié" ;
• Avoir suffisamment d’audience pour générer cinq millions de vues par mois (ce n’est pas si évident) ;
• Être sûr que vos tweets génèrent des commentaires en plus d’être vus, car c’est en naviguant dans ces derniers que les internautes verront les publicités.

C’est à la fois atteignable et difficilement rentable.

Du pain et des jeux

L’important, c'est d’espérer, et de participer. Alors que les créateurs de contenu pour qui ça fonctionne commencent à rendre publique leur rémunération, que ce soit pour rigoler ou pour se vanter, d’autres les envient et se mettent à y croire.

Tout un chacun veut avoir sa chance, et cela donne naissance à une multitude de comptes sans autre objectif que de faire de l’audience et créer des débats. Divertissement, politique, actualités ou encore photos érotiques, tout est bon à essayer.

Si Twitter n’était déjà pas reconnu pour la finesse des analyses qu’on pouvait y trouver, mais plutôt pour ses débats endiablés, X sera probablement encore plus chaotique et addictif. Chacun voudra son bout de viande et publiera ce qu’il faut pour l’obtenir.

C’est bien connu, quand un peuple n’a plus de réelle préoccupation, il n’a besoin que de pain et de jeux pour survivre. En fournissant à qui veut des conflits illimités et permanents, ainsi qu’un espoir de gagner un peu d’argent, X pourrait bien devenir l’empereur des réseaux sociaux.

D’autant que le projet d’Elon Musk ne fait que commencer, puisque cette application est pensée pour dévorer toutes les autres.

L’inconnu et imprévisible X

Comme l’a fait WeChat en Chine, X a pour objectif de devenir une "super application", une "everything app" qui permettrait de se divertir, de réaliser des paiements en ligne, de prendre rendez-vous avec tel ou tel professionnel… "Il n’y a pas d’équivalent WeChat en dehors de la Chine. Vous vivez essentiellement sur WeChat en Chine. Si nous pouvons recréer cela avec Twitter, ce sera un grand succès", assurait Musk en juin 2022.

Si c’est encore un peu flou, X a déjà commencé à grignoter ses concurrents dans le domaine des communications et réseaux sociaux : en améliorant son système de messagerie directe, il fait de l’ombre à WhatsApp ; avec ses abonnements, il s’attaque aux plateformes de création de contenu payantes telles qu’OnlyFans ; avec les "lives" vidéos, il concurrence Twitch et YouTube…

À l’avenir, il y a fort à parier que Twitter aura son système de "stories" ou de "shorts" pour aller chercher les utilisateurs de TikTok, Instagram et consorts.

Puis, l’application passera un tout autre niveau en intégrant directement son système de paiement et de transactions financières. "X est l'état futur de l'interactivité illimitée - centrée sur l'audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/la banque - créant un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités", expliquait Linda Yaccarino, la nouvelle PDG de l’entreprise.

Alors que l’oiseau bleu est déjà un lointain souvenir, X est-elle vraiment une promesse de liberté, ou au contraire une future prison dorée ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/de-twitter-x-liberte-ou-prison-doree