H16
18/11/2024 – Décidément, la campagne et l’élection de Donald Trump auront servi de « révélateur » et ainsi montré que le journalisme occidental, dans son acception historique, n’est plus que l’ombre de lui-même et a largement fait place à une véritable presse de propagande, dont les messages sont devenus de plus en plus délirants et outranciers à mesure qu’elle perdait de son pouvoir de persuasion du public.
Au cours des 10 dernières années, elle a ainsi largement diffusé des informations complètement fausses (les exemples du dossier Russiagate ou de l’ordinateur portable de Hunter Biden étant les plus frappants).
(NB : l’image ci-dessus est toujours censurée sur Facebook, au passage)
Elle a amplement usé du détournement de contexte de phrases prononcées par Trump pour lui faire dire le contraire de ce qu’il avait dit : on se rappelle encore des « very fine people » qui devait être, selon elle, le qualificatif employé par Trump pour désigner les suprémacistes blanc – ce que même Snopes fut obligé, finalement, de qualifier de fausse information. Plus récemment, il s’agissait de l’évocation d’un peloton d’exécution pour Liz Cheney, une élue américaine ; le prononcé complet permet d’affirmer que le détournement de contexte malveillant de la part de la presse ne fait aucun doute.
Estimant sans doute avoir une influence suffisante pour justifier ses pires manipulations, la presse occidentale a donc multiplié les sondages biaisés (comme ici ou là), les opinions ultra-favorables à la démocrate, nourrissant le récit d’une Kamala Harris en avance sur Donald Trump, tout en minimisant les thèmes de campagnes particulièrement porteurs du républicain, sur l’inflation ou l’économie en berne, sur les problèmes d’immigration, sur les coûts de la guerre en Ukraine ou l’impact des théories du genre ou du DEI dans les universités ou les entreprises américaines…
Ce qu’on a observé pour la campagne américaine, véritable point d’orgue de méthodes de plus en plus grossières de censure, de propagande ou d’ostracisation par l’emploi massif de sophisme par association, on l’a aussi observé un peu partout sur les différents réseaux sociaux largement acquis aux mêmes courants de pensées, comme LinkedIn, Reddit, Facebook, Instagram et d’autres.
Logiquement, eux aussi ont connu des vents de censure massive ou de biais grossier pour favoriser les discours officiels, comme en 2020 typiquement.
En France, cela se traduit par une chasse systématique à tous les discours hors des clous de la bien-pensance. Il suffit de se replacer sur la période de 2020 à 2022 pour bien illustrer ce phénomène avec tous ceux qui ont été « déplateformés », harcelés ou carrément poursuivis (sinon physiquement, au moins en justice) pour avoir osé dire – par exemple – que les vaccins ne servaient à rien car n’empêchaient ni la maladie ni sa transmission, qu’ils provoquaient des effets secondaires graves, que les mesures gouvernementales mises en place (depuis le pass jusqu’aux auto-attestations vexatoires en passant par les assis/debout au restaurant) n’avaient ni queue ni tête.
Sur la période actuelle, on retrouve les mêmes comportements de filtrage de l’information, de propagande ou de censure lorsqu’il s’agit des critiques, surtout lorsqu’elles sont argumentées, de l’hystérie climatoréchauffiste et des mesures gouvernementales écologiques qui – encore une fois – n’ont ni queue ni tête…
Cependant, force est de constater que, depuis 2022, le réseau social Twitter, racheté par Elon Musk et devenu X, n’opère plus sous les mêmes prédicats.
Sur ce réseau, les articles de la presse de grand chemin y sont systématiquement commentés, et lorsqu’ils laissent un peu trop voir leur nature de propagande ou leur volonté d’orienter politiquement l’opinion, ils y subissent des tempêtes de remarques négatives, voire des ratios violents.
Cependant, malgré l’intégralité de l’appareil médiatique contre lui, Trump a donc été élu. Ceci a bien entendu immédiatement constitué un drame pour la classe politique occidentale, mais surtout pour sa classe médiatique qui n’a pas compris ni pourquoi ses techniques propagandistes n’ont pas fonctionné, ni comment remédier à cet échec.
Elle continue donc avec un emballement maintenant hystérique, en multipliant les articles en décalage croissant non seulement avec la réalité des faits, mais aussi avec une partie grandissante de son lectorat. Sur les quelques réseaux sociaux où la parole est relativement libre, la réponse de ce lectorat ne se fait pas attendre et les médias se font pilonner dans les commentaires, par leurs (ex-)lecteurs, se prennent donc des « ratios » à chaque post.
Pire : X permet à présent aux utilisateurs d’ajouter des « notes de communauté » qui permettent de recontextualiser les âneries que ces médias pondent frénétiquement, à l’instar des BFM, Le Parisien ou Libération (pour ne citer qu’eux) qui accumulent les sorties de route journalistiques pour tenter, sans succès, d’augmenter leur audience en chute libre.
Sans surprise, quelques médias ont déjà jeté l’éponge : déclarant la plateforme « toxique », les voilà qui s’en vont dans de dramatiques publications, se « déplateformant » d’eux-mêmes, dans l’indifférence (dans le meilleur des cas) ou dans les risées des utilisateurs blasés de ces techniques grotesques.
Dernièrement, ce furent The Guardian (journal britannique) et La Vanguardia (espagnol) qui décidèrent de jouer leur « drama-queen » en claquant théâtralement la porte de X… Peine perdue : l’annonce de leur départ déclenche quelques moqueries.
Il ne fait aucun doute, à en juger par les mouvements de bras de plus en plus vigoureux que ces médias font dans tous les sens, qu’ils sont parfaitement au courant que leur audience diminue et qu’elle n’est plus constituée que de cette tranche de population qui diminue, à savoir les personnes âgées qui n’ont pas l’habitude d’aller chercher leurs informations ailleurs.
Le souci principal de cette dernière tranche de population est qu’elle tend à disparaître : la disparition complète de leur audience semble inéluctable.
La prise de conscience, lente mais à laquelle même les plus purs produits franco-franchouilles n’échappent pas, amène d’ailleurs les principales chaînes médiatiques américaines à dégraisser dans leurs rangs.
MSNBC, qui avait finement décidé (comme quasiment tous les autres) de charger la barque de Trump dans ses éditoriaux, voit ses audiences chuter de 40 à 60%, y compris chez les Démocrates (leur coeur de cible) qui ont compris s’être fait baratiner tout le long de la campagne. Les licenciements arrivent donc, inexorablement (CNN, LA Times, Paramount, etc).
Pendant ce temps, le boycott du réseau de Musk, mis en place par certaines entreprises pour tenter de faire plier le fantasque milliardaire, a tourné court : se rendant compte que le discours dominant n’était pas du tout celui porté par les médias, mais plutôt celui disponible sur les plateformes comme X, des sociétés comme IBM, Disney, Comcast, Discovery ou Warner Bros reprennent leurs partenariats publicitaires.
Ces derniers comprennent, comme les utilisateurs de ces plateformes, qui fait l’information. Et ce ne sont plus les médias traditionnels.