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11 novembre 2025

Pierre-Yves Rougeyron

L'ILLUSION RN : L'Union européenne, cet ennemi que le parti esquive

Le président du Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron, critique la stratégie du Rassemblement National (RN) après l'adoption d'une proposition de résolution visant à dénoncer l'Accord Franco-Algérien de 1968. Ce vote ne serait-il qu'un succès d'estrade et une illusion ? Il évite le vrai problème : le droit communautaire européen. Une esquive de la question européenne désormais fréquente chez un RN miné en interne par le duel des personnes entourant Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Cliquer sur l'image (vidéo de 33 min 45 s) ↴

1 novembre 2025

Anne Mansouret

-31/10/2025- Votre danse du ventre devant les islamistes a assez duré, Monsieur le Président de la République. De ridicule… cela devient indécent.
- Ce n’est pas ainsi que l’on se fait respecter (surtout) des arabes et des musulmans. Sans doute avez-vous séché les relations internationales à l’ENA.
- Ce n’est pas en faisant de la personne du Président français la risée du Maghreb que vous défendrez les intérêts de la France dans le monde.
- Et ce n’est pas en tripotant ce vieil étron de Tebboune que vous obtiendrez la libération de nos compatriotes Boualem Sansal et Christophe Gleizes, ignominieusement emprisonnés par le pouvoir algérien.

31 octobre 2025

Gastel Etzwane

L’accord franco-algérien de 1968 : un héritage d’une autre ère, devenu instrument d’asymétrie

-31/10/2025- Lorsque la France et l’Algérie signent, le 27 décembre 1968, l’accord relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens, le contexte est tout autre.
Six ans après l’indépendance, les deux pays cherchent à apaiser une relation encore brûlante. L’Algérie, alors jeune État, a besoin de devises et de stabilité ; la France, en pleine expansion industrielle, manque cruellement de main-d’œuvre.
L’accord vient sceller un compromis : les Algériens pourront venir travailler et vivre en France selon des conditions assouplies ; en échange, l’Algérie maintiendra des liens économiques et humains privilégiés avec son ancien partenaire colonial.
Ce texte, signé à une époque de croissance et de foi dans le progrès, entérine un régime d’exception : les ressortissants algériens obtiennent un statut dérogatoire au droit commun des étrangers, plus favorable que celui accordé à toute autre nationalité hors Union européenne.
Le « certificat de résidence » algérien, la facilité du regroupement familial, ou la quasi-automatisation de certains titres de séjour, s’inscrivaient dans une logique d’ouverture.
Mais cette logique date d’un temps où la France produisait encore, où les usines embauchaient et où l’État pouvait se permettre la générosité diplomatique.

De la coopération au déséquilibre

Un demi-siècle plus tard, le contexte s’est inversé.
La France s’est désindustrialisée, son chômage structurel s’est enraciné, ses finances publiques s’épuisent.
Dans ce paysage social et économique dégradé, le maintien d’un privilège migratoire hérité de 1968 apparaît à contre-courant de toute rationalité politique et économique.
Mais au-delà de l’économie, c’est le déséquilibre diplomatique qui frappe.
L’Algérie, loin de considérer cet accord comme un pilier d’amitié, s’en sert souvent comme levier politique.
Les autorités algériennes refusent régulièrement de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants en situation irrégulière, tandis que la France continue d’appliquer scrupuleusement les avantages prévus pour les Algériens présents sur son sol.
Ce manque de réciprocité confère à l’accord un caractère asymétrique : ce qui fut conçu comme un pont entre deux nations s’est mué en rapport de dépendance unilatérale.

Un pouvoir algérien distant et offensif

À cela s’ajoute un facteur plus politique : la posture de plus en plus hostile et méprisante du pouvoir algérien à l’égard de la France.
Le régime algérien, qui instrumentalise régulièrement la mémoire coloniale à des fins intérieures, s’est affirmé comme un acteur défiant, multipliant les provocations symboliques et les gestes de défi diplomatique.
Il tire avantage d’une faiblesse chronique du pouvoir français, souvent tétanisé dès qu’il s’agit de l’Algérie, par crainte d’être accusé de néo-colonialisme ou d’ingérence.
Cette vulnérabilité diplomatique donne au pouvoir algérien un ascendant politique : il sait qu’il peut maintenir une posture de fermeté, voire d’arrogance, sans risquer de rétorsion réelle.
L’accord de 1968 devient alors l’un des symboles de cette relation déséquilibrée, où la France, paralysée par sa propre culpabilité historique, conserve un régime de faveur que l’Algérie n’honore plus.

Pourquoi il est temps d’y mettre fin

Aujourd’hui, l’accord de 1968 est à la fois un anachronisme juridique et un aveu d’impuissance.
Il perpétue une hiérarchie artificielle entre les étrangers, entretient une complexité administrative inutile et, surtout, prolonge une dépendance diplomatique dont la France sort affaiblie.
Le dénoncer ne reviendrait pas à humilier l’Algérie, mais à rétablir une forme d’égalité et de clarté.
Dans un contexte où la France doit redresser son économie, restaurer son autorité et affirmer sa souveraineté, il n’y a plus de place pour des privilèges unilatéraux hérités d’un autre siècle.
La relation franco-algérienne mérite d’être repensée sur des bases saines : respect mutuel, réciprocité, et alignement sur le droit commun.
En somme, cet accord n’est plus un signe d’amitié, mais le vestige d’une dépendance mal digérée.
Il fut utile à une époque, il est devenu une gêne.
Et tant que la France n’aura pas le courage d’y mettre fin, elle continuera d’entretenir l’illusion d’un partenariat équilibré avec un pouvoir algérien qui, dans les faits, profite depuis longtemps de sa complaisance et de son inertie.


30 septembre 2025

Sarah Knafo
30/9/2025

On découvre encore +1000 visas aux étudiants algériens cette année !
L'Algérie nous coûte 9 milliards d’euros chaque année. J'ai établi la facture et elle augmente encore !
Sébastien Lecornu, vous cherchez des économies : supprimez tous les avantages à ce pays hostile.

14 août 2025

Gabriel Nerciat
14/8/2025

ÉCRIT DEPUIS UN CACHOT

Un écrivain français pourrit dans les geôles d'Alger depuis des mois, et la diplomatie comme l'intelligentsia françaises s'en foutent radicalement.
Il est quand même parvenu à jeter une bouteille à la mer, et elle nous arrive sur les vagues portées par la Toile.
Relayons-la.


''Mes amis,
Si cette lettre vous parvient, c’est que malgré les murs, les verrous et la peur, il existe encore des brèches par lesquelles la vérité peut se faufiler. Je vous écris depuis une cellule où l’air se fait rare, où la lumière n’entre que pour rappeler aux prisonniers qu’ils sont toujours en vie, mais jamais libres.
Je ne suis ni le premier ni le dernier à subir l’arbitraire du régime algérien. Ici, la prison n’est pas un lieu exceptionnel réservé aux criminels, mais un outil banal de gouvernance. La dictature enferme comme on respire : sans effort, sans honte. On enferme les journalistes, les militants, les écrivains… et parfois même ceux qui n’ont rien dit, juste pour servir d’exemple.
Ma faute ? Avoir persisté à croire que les mots pouvaient sauver ce pays de ses propres démons. Avoir écrit que l’Algérie ne se résume pas à un drapeau et un hymne, mais qu’elle est d’abord un peuple qui mérite dignité et justice. Avoir refusé que l’histoire se répète, que la corruption et la violence continuent de tenir le haut du pavé.
Je souffre, oui. Mon corps me trahit, la maladie grignote mes forces, et le régime espère que je partirai en silence. Mais qu’ils se trompent ! Ma voix, même enchaînée, ne leur appartient pas. Si elle peut encore atteindre l’extérieur, c’est pour dire ceci : ne croyez pas à leur façade de respectabilité. Ce pouvoir n’est pas un État, c’est une machine à broyer.
À la France, je m’adresse sans détour. Vous avez été ma deuxième patrie, mon refuge intellectuel. Vous qui vous proclamez patrie des droits de l’homme, souvenez-vous que ces droits ne s’arrêtent pas aux rives de la Méditerranée. Les gouvernements passent, les diplomaties calculent, mais les principes, eux, doivent tenir bon. Ne baissez pas les bras, ne sacrifiez pas vos valeurs sur l’autel des intérêts économiques ou des alliances de circonstance.
Je ne demande pas ma liberté par charité, mais au nom de ce qui fonde toute société humaine : la justice. Si vous cédez aujourd’hui devant un régime qui se croit intouchable, demain, d’autres prisons se rempliront, d’autres voix s’éteindront.
Aux Algériens, mes frères et sœurs, je dis : tenez bon. La peur est une prison plus vaste que celle où je me trouve, et elle est plus difficile à briser. Mais je sais qu’un jour, le mur tombera. Les dictateurs finissent toujours par tomber.
Quant à moi, je continuerai à écrire, même si mes pages restent cachées sous ce matelas de prison. Car l’écriture, c’est la seule liberté qu’ils ne peuvent pas confisquer, et c’est par elle que nous survivrons.''
Boualem Sansal
Prison d’El-Harrach, Alger
Source : Maroc Hebdo

4 juillet 2025

Monique Plaza
4/7/2025

C’est d’autant plus effarant que Boualem est français, écrit en français et qu’il se retrouve sous le coup d’un jugement, d’une accusation et d’une sanction algériennes totalement aberrantes pour avoir simplement exprimé son opinion.
Il est l’otage d’un conflit entre l’Algérie et la France, au péril de sa vie.

21 mars 2025

Yann Bizien

- 20/3/2025 - Le parquet du tribunal de Dar El Beida, près d'Alger, a requis dix ans de réclusion à l'encontre de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, accusé d'atteinte à l'intégrité territoriale, â la sûreté de l'Etat et à l'unité nationale de l'Algérie.
C'est la condamnation à mort déguisée et lente d'un écrivain de 75 ans atteint d'un cancer et détenu arbitrairement depuis 124 jours.
La vie d’un innocent soucieux de vérité et de liberté est en jeu.
La sécurité des Français est également en jeu à cause d'Algériens dangereux, présents sur notre sol et sous OQTF.
L’honneur de la France méprisé par un régime autoritaire est aussi en jeu.
Mais Emmanuel Macron se couche et se soumet.
Boualem Sansal croupit dans les geôles du régime algérien pour avoir osé penser autrement.
C'est son seul « crime ». Il est imaginaire.
Exigeons sa libération immédiate auprès d'Emmanuel Macron qui doit mouiller immédiatement sa chemise et dénoncer "en même temps" les accords de 1968 !
Courage, monsieur le président ! Pas de complaisance coupable avec le régime algérien ! Défendez fermement notre compatriote !
La France des droits de l'homme, c'est tout de suite !
Ne laissons pas le silence et l'inaction être complices de cette injustice infamante.