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2 juillet 2025

ALERTE STRATÉGIQUE

Kuzmanovic Georges
2/7/2025

Sans préavis, les États-Unis suspendent la livraison de missiles antiaériens et de munitions de haute précision à l’Ukraine.
Décision brutale, à effet immédiat, y compris sur les cargaisons déjà en transit, qui sont rapatriées (sources : Politico, New York Times).
Que révèle cette décision ?
• Les stocks américains de missiles et d’intercepteurs sont à un niveau bas critique.
• L'industrie de défense américaine ne parvient pas à compenser l’épuisement des réserves.
• La "guerre de 12 jours" a fortement entamé les capacités israéliennes, notamment en antimissiles – comme nous l’analysions sur Fréquence Populaire Media avec Jacques Sapir.
• La crise entre l’Iran, Israël et les États-Unis reste ouverte : Washington, sans surprise, arbitre en faveur de Tel-Aviv plutôt que de Kiev.
• L’armée ukrainienne, déjà en difficulté face à l'offensive estivale russe, encaisse un coup stratégique sévère.
• Cette décision confirme un fait désormais difficile à ignorer : en matière de production d’armements et de munitions, les États-Unis et l’OTAN sont dépassés – non seulement par la Russie et la Chine, mais aussi par l’Iran. Le rattrapage, s’il est possible, sera long et incertain dans un contexte de crise économique persistante en Occident.
• Compte tenu des déficits publics graves dans la plupart des pays occidentaux, réarmer devra se faire au détriment du social et de l'Etat providence comme le montre d'ailleurs clairement le budget que vient de passer Donald Trump... et toujours à l'immense bénéfice de l'oligarchie financière et du complexe militaro-industriel.
• C'est un exemple idéal-typique de là où nous ont menés 40 années de doxa néolibérale : affaiblissement de l'État qui est mis au service de l'accroissement de la puissance de l'oligarchie, transfert de richesse du public vers le privé.
• Le projet néoconservateur, après 30 années d'expérience, est un désastre dont la conséquence paradoxale aura été d'avoir durablement affaibli l'Occident alors que l'objectif initial était d'en assurer l'hégémonie sous la direction des États-Unis.
Zelensky peut méditer (encore une fois) la célèbre citaton de Kissinger "Être un ennemi des États-Unis est risqué. Être leur allié est souvent fatal".
Sic transit gloria mundi.

28 juin 2025

Kuzmanovic Georges
28/6/2025

Ursula 1ère von der Leyen, impératrice autoproclamée de l’Union européenne, poursuit sa croisade néolibérale, au mépris des peuples et des réalités économiques.

Elle « souhaite »  – sans en avoir la compétence, mais qu’importe quand on se croit souveraine – lancer une alternative à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avec quelques pays d’Asie et des Amériques.

L’OMC est à l’agonie ? Très bien, aggravons les dégâts avec encore plus de libre-échange dérégulé !
Ce néolibéralisme forcené, ce culte du marché sans entraves, a méthodiquement démantelé les États, désindustrialisé l’Europe, affaibli les protections sociales et ruiné les souverainetés nationales. Et pourtant, ils continuent. Toujours plus loin, toujours plus vite, vers le mur.

L’Union européenne ressemble chaque jour un peu plus à l’URSS finissante : un système sclérosé, dirigé par une caste technocratique non élue, coupée du réel, arc-boutée sur des dogmes périmés et incapable de remise en question.

Il est temps de dire : STOP.
Stop à cette fuite en avant. Stop à la soumission aux lobbies. Stop à cette Europe qui détruit au lieu de protéger.

21 juin 2025

Le gouvernement israélien d’extrême droite panique et choisit l’escalade

Kuzmanovic Georges

-20/6/2025- Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exigé "l’évacuation massive de la population de Téhéran".
15 millions de personnes. Une demande totalement irréaliste et irresponsable.
Katz a également annoncé une intensification des frappes contre des cibles iraniennes, visant désormais "les symboles et la structure du pouvoir du régime iranien".
L’opération israélienne prend, selon lui, une tournure stratégique, allant "au-delà du simple cadre des représailles".
Représailles de quoi, au juste ?
C’est Israël qui a attaqué unilatéralement l’Iran – une attaque illégale, survenue en plein processus de négociation sur le nucléaire.
Rappel : cette attaque visait les installations nucléaires iraniennes.
Alors que viennent faire ici les civils de Téhéran ou les "symboles du pouvoir" ? Y aurait-il de l’uranium dans les ministères ou les habitations ?
Et comment imagine-t-on un "changement de régime" si toute la population est censée fuir la capitale ? Un régime sans population ?
La réalité, c’est que l’opération israélienne contre les installations nucléaires a échoué. Et que face à cet échec, le gouvernement Netanyahu/Katz choisit l’escalade, avec des menaces explicites contre des infrastructures civiles et gouvernementales.
Qui est Israël Katz ?
Katz est l’un des faucons les plus radicaux du gouvernement israélien. Il défend une vision annexionniste de la Cisjordanie :
- il soutient la poursuite de la colonisation,
- veut étendre la souveraineté israélienne à toute la région,
- et prône la rupture totale avec l’Autorité palestinienne.
Il rejette catégoriquement toute solution à deux États, déclarant que "la création d’un État palestinien est inacceptable" au nom des "droits historiques d’Israël sur cette terre".
En mai 2025, il a sèchement répondu à l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une reconnaissance d’un État palestinien :
"Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier – et nous construirons l’État juif-israélien sur le terrain. Le papier finira dans la poubelle de l’Histoire, et l’État d’Israël prospérera."
Un diplomate exemplaire, sans doute…
Cette fuite en avant idéologique et militaire pourrait bien conduire à la destruction d’Israël lui-même – une perspective que Katz semble juger impensable.
Mais c’est précisément ce soutien inconditionnel des États-Unis à la politique israélienne qui nourrit ce type de postures délirantes, et avec elles, des escalades d’une dangerosité extrême pour l’ensemble de la région – et du monde.

Incohérence stratégique totale

Kuzmanovic Georges

Conflit Israël-Iran

Les dirigeants de l’Union européenne appellent à des négociations immédiates, alors que les combats font encore rage.
L’Iran refuse et pose une condition : un cessez-le-feu d’abord.

Conflit Russie-Ukraine

Cette fois, les mêmes dirigeants exigent… un cessez-le-feu comme préalable à toute discussion.
Autrement dit, l’inverse exact de ce qu’ils proposent ailleurs.

Ce que cela révèle :
• Macron, von der Leyen, Starmer, Merz, Kallas n'ont aucune cohérence. Ni sur les principes, ni sur la méthode. La ligne européenne change selon l’ennemi ou l’alliance du moment. Et ça se voit.
• Dans le cas Israël-Iran, les Européens ont objectivement raison : les négociations se font généralement pendant les combats, pas après.
Si c'est après, c'est qu'un des camps a dû concédé une capitulation sans conditions.
• C’est exactement ce qu’il s’est passé pour mettre fin à la guerre du Vietnam : les Accords de Paris ont été négociés en pleine guerre, pendant... 4 ans !
• Exiger un cessez-le-feu avant de négocier, c’est le signal clair d’un rapport de force défavorable.

Conclusion :
• L’Iran est en difficulté face à Israël.
• L’Ukraine, elle, est en net recul face à la Russie.
• Et... il est URGENT dans ces deux conflits d'organiser des négociations poussées avant que cela ne dérape en conflit mondial !

19 juin 2025

Kuzmanovic Georges
19/6/2025

Un missile iranien a frappé et partiellement endommagé l’hôpital Soroka de Beer Sheva. Il y a de nombreuses victimes civiles.
C’est un crime de guerre.
Tout comme les attaques répétées sur les hôpitaux palestiniens.
Sur les 36 hôpitaux existants à Gaza en octobre 2023, seuls 17 restent partiellement fonctionnels en juin 2025.
19 hôpitaux sont totalement hors service – soit détruits, soit gravement endommagés.
Selon l’OMS, entre le 7 octobre 2023 et septembre 2024, 492 attaques ont ciblé des établissements de santé à Gaza. Depuis, la situation est si critique qu’elle n’est même plus comptabilisée.
85 % des centres de santé de la bande de Gaza sont affectés.
Le système hospitalier est en état d’effondrement total, avec des conséquences humaines dramatiques : soins interrompus, maternités à l’arrêt, patients privés de dialyse, de chimiothérapie ou de chirurgie urgente – aggravé par les pénuries de carburant, de médicaments, d’eau et d’électricité.
Après l’attaque de Beer Sheva, Netanyahu s’est empressé de visiter l’hôpital et a promis de « faire payer un lourd tribut aux tyrans de Téhéran »…
Mais alors, quel prix les Gazaouis devraient-ils faire payer au gouvernement d’extrême droite israélien, responsable de la destruction systématique de leur système de santé ?
Netanyahu s'offusque, mais il récolte les conséquences d'une guerre qu’il a lui-même déclenchée et dont le prix fort est payé principalement par des civils israéliens et iraniens.
L’hôpital Soroka n’aurait jamais dû être visé.
Et pas plus que les hôpitaux Al-Shifa, Al-Nasser ou Kamal Adwan à Gaza.
Le droit humanitaire n’a pas de géométrie variable. Les hôpitaux sont des lieux protégés, quels que soient le pays ou le drapeau. Ceux qui les ciblent sont des criminels – qu’ils soient à Téhéran, Tel-Aviv ou ailleurs.

16 juin 2025

Kuzmanovic Georges

-16/6/2025- Ursula von der Leyen, c’est ce médecin de l’ère médiévale qui, face à n’importe quel mal, prescrit toujours la même chose : une bonne saignée.
Et recommencer encore et encore, surtout quand ça ne marche pas.
Au G7 2025, sans surprise, elle propose… d’intensifier les sanctions contre la Russie pour, tenez-vous bien, "obtenir un cessez-le-feu en Ukraine".
Le timing est du pur génie : cela intervient juste après que le vrai patron du sommet, Donald Trump – car le G7 n’est plus un directoire mondial, mais le club docile du bloc occidental sous tutelle américaine – ait susurré des mots doux à l’égard de Poutine
Madame von der Leyen reste fidèle à elle-même : hors-sol, rigide, déconnectée.
Ursula, c'est un vieux disque rayé qui grésille au rythme de son aveuglement stratégique.

14 juin 2025

Kuzmanovic Georges
14/6/2025

Les États-Unis ne sont pas les "leaders du monde libre" : ce sont les champions de la guerre permanente.

Les néoconservateurs ont obtenu une victoire totale à Washington.
Les maigres espoirs que certains avaient placés dans l’élection de Donald Trump ont été balayés.
Nous faisons face à un risque réel de guerre mondiale, pour la seule raison que les néocons américains sont animés par un désir fou et obsessionnel d’un monde unipolaire dominé par les États-Unis.
Désormais, après la récente déclaration de Trump, aucune négociation ni diplomatie ne semble possible avec les États-Unis, et donc avec l’Occident qu’ils dirigent. Plus aucun pays ne peut faire confiance à ce bloc. Tout risque donc de se régler par la force.
Dans ce contexte, deux hypothèses s’imposent concernant Emmanuel Macron :
Soit il ne comprend rien à la situation actuelle, soit il obéit docilement à Washington et aux néoconservateurs qui y règnent, tel un bon petit soldat de l’atlantisme.
La France n’a aucune raison de participer à la défense d’Israël.
C’est Israël qui a franchi deux lignes rouges :
- Attaquer un pays souverain sans pouvoir invoquer la légitime défense.
- Viser des installations nucléaires.
Par ailleurs, aucun accord de défense ne nous lie militairement à Israël.
En devenant cobelligérants, nous entrerions dans un conflit impliquant ou susceptible d’impliquer plusieurs puissances nucléaires : les États-Unis, Israël, demain peut-être l’Iran, et potentiellement la Russie.
Il est irresponsable de la part du Président de la République de parler de guerre avec la désinvolture d’un noctambule choisissant sa prochaine boîte de nuit.
La participation à une guerre est une décision grave. Comme en Ukraine, elle ne peut être le fait d’un seul homme. Une éventuelle participation à une guerre aux côtés d’Israël contre l’Iran doit, au minimum, être discutée au Parlement – comme l’impose l’article 35 de la Constitution.
Nous devons, par tous les moyens, même avec les modestes leviers dont dispose chaque citoyen, freiner les va-t-en-guerre et œuvrer à la paix.
La situation mondiale est bien plus grave que lors de la crise des missiles de Cuba.
Ce n’est pas un jeu, contrairement à ce que semble croire le sénateur Lindsay Graham : l’humanité est au bord de l’abîme.

9 juin 2025

Kuzmanovic Georges
9/6/2025

Breaking news : nous aurions enfreint les sacro-saints codes de "nudité et sexualité" de YouTube...

En cause ? Un visuel de Marianne – poitrine à demi découverte – en train de défendre la République contre l’Union européenne et la tripartition. Sacrilège !
Résultat : la vidéo avec François Cocq est invisibilisée. La justice algorithmique américaine a encore frappé.
Travailler avec les normes américaines, c’est comme essayer de débattre philosophie avec un puritain sous Prozac.
Et vous, sérieusement... qui fantasme devant une allégorie de la République en lutte ? À part peut-être un censeur en manque d’adrénaline ?
Blague à part, c’est grave : ces normes venues d’outre-Atlantique ne sont pas les nôtres.
Cette pudibonderie pseudo-morale, habillée de bons sentiments, colonise notre imaginaire culturel. Elle installe insidieusement une vision du monde digne des télévangélistes : aseptisée, corsetée, infantilisante.
Bref, la République a un sein nu... et ça fait trembler la Silicon Valley. On touche le fond...



5 juin 2025

Scandale explosif à l’OTAN

Kuzmanovic Georges
4/6/2025

Notre nouveau format OpérationTransparence démarre fort avec un sujet que tous les médias refusent d’aborder :
- Des centaines de millions d’euros de corruption au sein de la NSPA,
- Une direction américaine qui étouffe les enquêtes,
- Des lanceurs d’alerte réprimés,
- Un silence médiatique total… jusqu’à maintenant.
- Ils font tout pour faire disparaître cette affaire.
- Cette vidéo pourrait être censurée à tout moment.
- Ne tardez pas, c'est ici : https://youtu.be/C574bOHF9iU
- À partager avant qu’ils ne l’effacent.

29 mai 2025

Kuzmanovic Georges
28/5/2025

Océania, Eurasia, Estasia… on y est : c’est littéralement 1984 de George Orwell.

Dans une nouvelle éructation géopolitique, Trump propose ni plus ni moins que de partager le monde en trois zones d’influence entre les États-Unis, la Chine et la Russie.
Dans cette vision anachronique, chaque grande puissance contrôlerait sa propre portion du globe, à la manière des empires du XIXe siècle, avec leur logique coloniale et leur mépris des peuples.
Mais Trump – et plus largement l’élite américaine – ne comprend visiblement pas ce qu’est un monde multipolaire : un monde où chaque pays conserve sa souveraineté, tisse des relations bilatérales libres, sans menaces de sanctions, de blocus ou d’ingérences armées.
Et puis au diable l'Inde, le Brésil et les grands pays d'Afrique...
Les États-Unis sont incapables de sortir de leur réflexe hégémonique, et restent aveugles à la dynamique des BRICS, qui repose sur une coopération respectueuse des États et des cultures et un règlement en amont des problèmes de sécurité.
De manière plus large, l’Occident traverse un naufrage intellectuel en matière de pensée géopolitique.
Le démon de la domination est difficile à extirper.

21 mai 2025

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Yaïr Golan – général de l’armée israélienne, héros de guerre, blessé face au Hezbollah, vétéran des deux intifada, président du parti Démocrates (opposition) et "sioniste de gauche" – lâche une bombe en direct sur la radio publique Kan Reshet Bet :
"Israël est en train de devenir un État paria, comme l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Un État rationnel ne mène pas la guerre contre des civils, ne tue pas des bébés pour le plaisir, et ne fait pas de l’expulsion d’un peuple un objectif politique."
Ses propos sont un séisme politique. Ce n’est pas un militant, ce n’est pas un pacifiste naïf – c’est un général, un homme de guerre, un patriote, qui dénonce ouvertement la dérive criminelle de son propre gouvernement.
C’est le cri d’alarme d’un soldat qui aime son pays, mais refuse de le voir sombrer dans la barbarie. Et il n’est pas seul : une partie croissante de la société israélienne – civils, soldats, familles de victimes – ne veut plus être complice d’un nettoyage ethnique génocidaire à Gaza.
Le monde ne peut plus détourner le regard. Il faut reconnaître l’État de Palestine, garantir son existence, et isoler les extrémistes qui transforment Israël en machine à tuer et en cauchemar pour les siens comme pour les autres.
Le temps des demi-mesures est terminé.
Place à la justice.
Place à l’humanité.

AU "NON" DE LA FRANCE

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Appel à toutes celles et ceux qui croient encore en la France !
Le 29 mai, rendez-vous aux Universités de Printemps de République souveraine pour célébrer ensemble un moment historique : le 20ème anniversaire du NON au traité constitutionnel européen !
En 2005, plus de 54% des Français ont dit NON à la dilution de notre souveraineté dans un magma technocratique européen. Ce référendum, acte pur de démocratie populaire, a été piétiné par des dirigeants qui depuis bradent la souveraineté nationale et ignorent la voix du peuple.
Mais le peuple n’oublie pas. Et le peuple se relève.
Le 29 mai, nous nous réunissons pour commémorer ce grand NON, pour débattre, comprendre, s’organiser… et reprendre le combat pour une France libre, souveraine et démocratique.
Au programme : des intervenants de haut vol, des esprits libres et engagés : Emmanuel Todd, Marcel Gauchet, Jacques Sapir, Zoé Konstantopoulou, Henri Guaino, Stéphane Rozès, François Cocq, Benjamin Morel, Joachim Murat, Jack Nikonoff, et moi-même, Georges Kuzmanovic. Et d'autres noms à venir !
Le lien vers la billetterie pour s'inscrire :
https://my.weezevent.com/au-non-de-la-france
Venez nombreux : pour débattre, pour échanger, pour boire le verre de la fraternité, et surtout pour dire haut et fort que le NON est toujours vivant !

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

2 mai 2025

Kuzmanovic Georges
2/5/2025

Communiqué de presse du Comité de soutien Boualem Sansal

Fortes inquiétudes au sujet de la protection de Boualem Sansal.
Depuis plusieurs jours, des informations sérieuses et concordantes font état des risques pesant sur la sécurité de Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie et ce depuis le 16 novembre dernier. Les conflits internes au pouvoir algérien ne seraient pas sans lien avec cette mise en danger de notre compatriote.
Notre préoccupation est vive et incite à la plus grande vigilance face à une situation suffisamment alarmante pour que notre Comité de soutien demande solennellement aux autorités françaises d'obtenir auprès de leurs homologues algériens toutes les garanties requises quant à la protection de la vie de notre concitoyen.
Nous appelons par ailleurs le Président Tebboune à libérer sans délai ni condition Boualem Sansal et à assurer son rapatriement sanitaire en France.

15 avril 2025

Kuzmanovic Georges
15/4/2025

Budget 2026 : mission (quasi) impossible !

Le budget 2025 était déjà difficile à boucler… mais celui de 2026 s'annonce carrément irréalisable.

⇨ À cause des coupes budgétaires massives qui s'annoncent, rendues inévitables par la gestion calamiteuse – sinon frauduleuse – des finances publiques par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire depuis 2017. Ces coupes frapperont d'abord les services publics.
⇨ À cause de la volonté d’augmenter démesurément le budget de la défense, en vue d’une guerre fantasmée contre la Russie, qui n’aura pas lieu.
⇨ À cause de la crise économique et sociale déjà bien installée.
⇨ À cause des politiques néolibérales, des absurdités des critères de Maastricht, et des transferts de souveraineté à Bruxelles.
⇨ À cause de la désindustrialisation, accélérée par les politiques protectionnistes de Biden et Trump, et par l’absurde système européen de fixation des prix de l’énergie.

Et pourtant, Patrick Martin-Grenier, professeur à Sciences Po et formateur de nos "élites", nous explique qu’il ne faut surtout PAS toucher aux retraites.
Pas un euro, même pour les plus aisés. Sacrilège !
Mais de qui parle-t-on exactement ?
Des retraités les plus favorisés : ceux qui ont profité à plein du système, se sont enrichis comme aucune génération avant eux, ont peu cotisé (dans une époque où les retraités étaient peu nombreux et mouraient plus jeunes), et qui ont massivement voté pour toutes les dérives néolibérales, libre-échangistes et européistes.
Ceux-là, après avoir contribué à la destruction des services publics et à la perte de souveraineté nationale, exigent aujourd’hui que les actifs – surtout les jeunes – se sacrifient pour qu’eux puissent continuer à faire du yoga à Marbella, après un petit saut dans leur résidence secondaire ou un séjour au soleil au Maroc.
Oui, bien sûr, tous les retraités ne sont pas des nantis. Des millions vivent avec de faibles pensions ou un minimum vieillesse. Je ne parle pas de ceux-là qui souffrent.
Mais ici, il est question de ceux qui ont pu accumuler un patrimoine immobilier, des actions, des assurances vie, des placements. On ne peut pas sacrifier un pays et sa jeunesse pour préserver leurs rentes.
Le drame des sociétés dites "démocratiques", c’est qu’avec la faible natalité, les plus âgés deviennent majoritaires dans les urnes – et imposent leurs choix générationnels. Ils ont désormais la masse critique pour faire élire à l’infini tous les Macron possibles et imaginables.
Mais n’oublions jamais une chose :
Un vieux riche ne fait pas la révolution.
À 70 ans, personne ne prendra les armes pour défendre son assurance vie ou limiter une moins-value sur ses placements.
En revanche, des jeunes, des actifs désespérés…
Eux, oui, ils peuvent tout faire.

13 avril 2025

C’est quoi, les Russes ?

Kuzmanovic Georges

-13/4/2025- On me pose souvent cette question depuis le début du conflit en Ukraine (en 2014), et plus encore depuis que des crétins ignorants des bases de la géopolitique m’ont qualifié de "pro-russe".
D’abord, je ne suis pas "pro-russe". Tout au plus – et clairement – russophile. Je suis également un géopoliticien de l’école réaliste. Il vaut toujours mieux le rappeler.
« C’est quoi, les Russes ? », ou « Que sont les Russes ? », m’a-t-on demandé de bien des manières : parfois sur un ton agacé, parfois admiratif, mais le plus souvent révélant une ignorance crasse – dont seuls l’école et les médias sont responsables. Car ces derniers dépeignent trop souvent la Russie comme un ennemi ontologique.
Ma réponse varie selon le contexte : parfois un exposé historique, parfois géopolitique, parfois culturel. La Russie est l’une des dix, sinon des cinq plus grandes civilisations au monde en termes d’apports scientifiques, artistiques et culturels au patrimoine commun de l’humanité. Beaucoup l’ignorent, certains l’oublient volontairement, et d’autres encore l’occultent en pleine connaissance de cause.
Mais cela ne suffit pas. Cela ne répond pas à l’essence de la question : « C’est quoi, les Russes ? »
En vérité, seuls les récits et les contes peuvent y répondre.
En voici un – court, mais, je crois, significatif.
La photographie ci-dessous, prise en 1938, montre les enfants d’une famille modeste du village de Klouchino, dans la région de Smolensk, en URSS. De gauche à droite : Valentin, Boris (le plus jeune), Zoya, et, assis sur une chaise, Youri. Leur père est charpentier, leur mère laitière. Tous deux travaillent dans la ferme collective d’un kolkhoze.
En 1941, leur village – comme toute cette partie de la Russie jusqu’aux abords de Moscou – est occupé par les nazis.
Pour s’amuser, un soldat allemand tente de pendre le petit Boris à un arbre. Sa mère le sauve in extremis, profitant du moment où le soldat s’absente pour aller chercher son appareil photo, désireux d’immortaliser la scène.
Zoya, la grande sœur, est grièvement blessée par un autre soldat allemand qui la frappe avec une faux.
Le père est capturé alors qu’il sabote un moulin. Battu à mort, il survit mais reste invalide.
En 1942, Valentin et Zoya sont enlevés par les Allemands et envoyés dans un camp de travail forcé en Pologne. Fait rare : tous deux parviennent à s’en échapper séparément, et finissent par rejoindre l’Armée rouge.
Le reste de la famille survit tant bien que mal, dans un univers de destruction généralisée : pillages, meurtres, extermination des "sous-hommes" – Juifs, Slaves, Tziganes –, viols, famine…
La fin de la guerre, bien que synonyme de soulagement, ne marque pas la fin des épreuves : 28 millions de morts soviétiques, des villes rasées, des campagnes dévastées, des millions de blessés et d’invalides. Les hommes manquent. Les enfants qui ne naîtront jamais. Le bétail a été abattu à 99 %, et les choses les plus élémentaires – des chaussures, des vêtements – font défaut. L’URSS est une puissance victorieuse, fière, mais exsangue.
Et pourtant…
À peine seize ans plus tard, le 12 avril 1961, Gagarine devient le premier être humain à voyager dans l’espace.
C’est lui, Youri, le petit garçon assis sur le tabouret, sur cette photo.
Depuis l’espace, il déclare :
« Je salue la fraternité des hommes, le monde des arts… et Anna Magnani. »
À ceux qui se demandent : c’est ça, les Russes.
La géopolitique, les relations entre États, exigent une compréhension intime de ce que sont les peuples. Cette connaissance se perd. Emmanuel Macron a accéléré un processus – déjà entamé – de destruction du corps diplomatique français, jadis le deuxième du monde en 2017. Par ricochet, il a aussi affaibli la position géopolitique de la France.
La petite histoire de Youri et de sa famille éclaire des traits fondamentaux du peuple russe : une résilience hors du commun, une volonté farouche de résister et de survivre en tant que Nation, une énorme abnégation dans le travail et la capacité à se projeter dans l'avenir par les sciences et la technique.
L’ignorance et l’arrogance d’une Ursula von der Leyen ou d’un Bruno Le Maire – qui croyait pouvoir "mettre l’économie russe à genoux" – en disent long. Plus stupide encore est le projet néoconservateur de morceler la Russie en plusieurs entités (projet repris par Kaya Kallas, actuelle cheffe de la diplomatie de l’UE), objectif poursuivi sous couvert de l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine.
Avant, même les adversaires de l'URSS, les George Kennan, les Henry Kissinger, pour ne citer que les principaux, avaient une connaissance intime, quasi amoureuse, de la langue, de la culture, de la civilisation russe. On ne combat pas un adversaire qu'on ne comprend pas. L'affronter avec l'horoscope triomphant en bandoulière ne peut conduire qu'au désastre – ce qui pend aujourd'hui au nez de l'Union européenne.
Inspirons-nous de la sagesse de Youri Gagarine.
Bien que sa famille – comme son peuple – ait enduré des horreurs indicibles, il y a 64 ans, en revenant sur Terre, Gagarine déclarait :
« En regardant la Terre de loin, on réalise qu’elle est trop petite pour les conflits… et juste assez grande pour la coopération. »

8 avril 2025

Kuzmanovic Georges
8/4/2025

    Impunité au sommet de l'État : Alexis Kohler refuse de témoigner devant la commission d’enquête du Sénat ! Pacte de corruption ?
    Rappel : en février, Kohler avait déjà refusé de se présenter devant la commission des finances de l'Assemblée nationale concernant le dérapage des finances publiques.
    Rappel : l'ordonnance du 17 novembre 1958 prévoit que toute personne qui ne comparaît pas, ou refuse de déposer ou de prêter serment devant une commission d’enquête, est passible de deux ans d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende !
    Il est temps de vérifier la réalité de « l'indépendance de la justice », sachant qu'Alexis Kohler est, depuis plus de dix ans, le premier collaborateur d’Emmanuel Macron (au ministère de l'Économie, puis comme secrétaire général de l’Élysée), qu’il sait tout et gouverne de facto avec lui.
    Quelque chose me dit que nous allons assister à un enterrement judiciaire en grandes pompes – comme lorsque Kohler a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire liée à ses liens familiaux avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC).
    En juin 2023, les investigations ont été clôturées, et M. Kohler a "contesté tout délit", affirmant n’avoir tiré aucun avantage de sa situation.
    Depuis, la justice indépendante a fort peu sévi...

27 mars 2025

Kuzmanovic Georges

-27/3/2025- Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison – lui qui a 80 ans.
C’est, de facto, une condamnation à mort.
C’est aussi un coup porté à la liberté d’expression.
Une honte absolue !
Le régime algérien se révèle si fragile que les murs du palais de Tebboune tremblent devant une simple plume.
Malgré l’indignation et la tristesse que suscite cette décision, le Comité International pour la Libération de Boualem Sansal poursuivra son combat pour sa libération.
Nous comptons sur la mobilisation de ses soutiens et sur l’intervention de la diplomatie française. La place d’un écrivain n’est pas en prison.
L’amélioration des relations franco-algériennes passera aussi par la libération de Boualem Sansal.
« Si la liberté a un sens, c’est bien le droit de dire aux autres ce qu’ils ne veulent pas entendre. »
Georges Orwell

13 mars 2025

Kuzmanovic Georges

- 13/3/2025 - L'Assemblée nationale a donc voté une résolution (et non une loi) pour saisir les avoirs russes afin de financer l'effort de guerre de l'Ukraine. On parle de 210 milliards d'euros.
C'est d'une stupidité sans limites et un danger pour la France et la zone euro.
1. C'est illégal au regard du droit international.
On pourrait dire "passons", nous n'en sommes plus à ça près...
2. Cela rompt la confiance de tous les pays qui détiennent des réserves en euros, achètent de la dette souveraine (française en l'occurrence) ou investissent en France : ils ne peuvent plus faire confiance à la France ni à l'Europe. Demain, ils pourraient être menacés à leur tour et donc déplaceront leurs fonds et leurs investissements là où ils ne risquent pas de se les faire confisquer.
J’alerte sur ce point spécifique : ce serait une catastrophe colossale, dont on n'explique pas assez les conséquences aux Français et que nombre de nos politiciens ne semblent pas comprendre.
3. En 2021, avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les investissements directs de l'UE en Russie étaient estimés à environ 311 milliards d'euros, selon la Banque centrale européenne.
Depuis 2008, près de 75 % des investissements directs étrangers (IDE) en Russie provenaient de l'UE, principalement d'Allemagne et de France (qui était le premier employeur privé étranger).
Cela signifie que la Russie peut saisir des biens européens, et en l’occurrence français, pour compenser les pertes qu'elle pourrait subir.
Ajoutons à cela un fait que nos dirigeants évitent d’ébruiter : l'UE a payé plus en gaz et en pétrole russes depuis l'embargo qu'elle n'a financé l'Ukraine – une absurdité sans nom...
4. La saisie de ces milliards ne change rien au problème de fond : le manque de production industrielle militaire maintenant dans l'UE. Lancer des liasses de billets contre des casques ne sert à rien.
Par ailleurs, il a été clairement posé à l'Assemblée nationale que cela ne peut pas servir à l'achat d'armes pour l'Ukraine au regard du droit international, mais seulement à sa reconstruction.
Oui mais voilà... Le dégel des avoirs russes et leur restitution (avec les intérêts) font partie des clauses de paix exigées par la Russie, laquelle... est en train de gagner cette guerre.
La plus grande partie des destructions se trouve dans les villes, villages, usines et terres désormais contrôlés par la Russie. Dès lors, si les avoirs russes sont saisis, seront-ils renvoyés à la Russie pour reconstruire les zones détruites qu'elle aura conquises ? Ironiquement, le Kremlin a déclaré qu'il serait d'accord avec cela.
Cela en dit long sur le fantasme géopolitique dans lequel baignent Bruxelles et la plupart des dirigeants européens, persuadés que la Russie va restituer à l’Ukraine les territoires qu’elle occupe.
C’est l’incapacité de voir quel camp gagne la guerre et d’adopter une attitude pragmatique en conséquence.
5. Toute cette agitation stérile des pays de l'UE ne fait que compromettre les chances d’un arrêt des combats.
Les Russes, en effet, n’accepteront aucun terme américain s’ils ne sont pas certains d’un alignement total des pays de l’UE sur Washington.
Enfin, n’étant plus souverains en rien, ce vote ne sert pas à grand-chose puisque, in fine... la saisie ou non des avoirs russes dépendra des juges belges.
Zéro souveraineté et pouvoir des juges sur le politique : voilà ce qu’est, entre autres, l’UE.
Précision, la résolution a été adoptée par une courte majorité de de 288 voix pour et 54 contre (LFI et député communistes ont voté contre), le RN s'est abstenu.

7 mars 2025

Kuzmanovic Georges

- 6/3/2025 - À peine élu en 2017, Emmanuel Macron, qui n'avait aucune vision géostratégique pour la France (et qui n'en a toujours pas), piquait une colère de petit garçon gâté parce que le chef d'état-major des Armées, le général de Villiers, indiquait que des coupes budgétaires supplémentaires dans le budget de la Défense allaient fragiliser la France.
Le général de Villiers fut forcé à la démission.
Quand certains, comme moi, prêchaient dans le désert un retour au service national obligatoire d'au moins un an, avec une composante militaire (200 000 jeunes sur les 800 000 d'une classe d'âge), hommes comme femmes, nous étions moqués et brocardés comme passéistes, y compris par la macronie.
Presque huit ans plus tard, Jupiter découvre que le monde est dangereux, que l'OTAN ne vaut pas tripette et qu’il faut donc réarmer la France et faire des questions de défense une préoccupation pour tous les citoyens.
"On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème", disait Einstein.
Sa réflexion s'applique ici parfaitement.
Emmanuel Macron est l'incarnation paroxystique de ces "élites" françaises nouvelles, complètement ignorantes des intérêts de la Nation, soucieuses de bâtir une Europe néolibérale ayant plus de pouvoir que leur propre pays ("la souveraineté européenne"), extrêmement atlantistes au point d'accepter la forme la plus déplorable de vassalisation aux États-Unis, bradant tous les fleurons industriels stratégiques de la France et incapables de comprendre même la nécessité d'une planification de long terme en matière de défense et d'industrie indépendantes (ne parlons pas de la mettre en œuvre).
Reconquérir notre indépendance, rebâtir les moyens de notre défense autonome et d’action dans le monde implique de changer de classe politique et de paradigme de pensée dans l’action politique.
Avec Macron et tous ceux comme lui, on n'avancera jamais. On en restera à de la communication, à des effets de manche, au sculptage de l'air chaud.
Rappelons-nous son précédent "Nous sommes en guerre" (c'était le Covid, quelle blague quand on y repense). Rappelons-nous ses postures volontaristes, ses leçons, ses "décisions"... Et puis ?
Et puis rien !
L'hôpital public est en dégradation accélérée, nous ne produisons toujours pas nos médicaments, qui sont d'ailleurs de plus en plus en pénurie, les EPRUS ou leur équivalent ne sont pas réinstallés... RIEN !
Qu'une nouvelle crise sanitaire grave survienne, et ce sera la débandade, encore pire que la précédente.
Emmanuel Macron et sa clique sont l'une des principales causes de l'affaiblissement de notre pays.
Concernant les questions de défense, il faut :
- Accepter une "pause stratégique" de cinq ans afin de se réorganiser.
- Définir la position géostratégique de la France dans le monde et mettre les moyens en adéquation avec cette vision.
Pour faire simple, c'est la vision gaullienne d'une France stratégiquement indépendante et jouant un rôle pivot dans les destinées du monde.
- Élever le budget de la défense à 3 % du PIB.
- Faire disparaître l'OTAN, ou à défaut en sortir, puis proposer un cadre d'alliances avec certains pays européens.
- Initier une conférence internationale pour redéfinir une architecture de sécurité en Europe incluant la Russie.
- Lancer une vaste conférence internationale sur la réduction des armements nucléaires, une sorte de traité START étendu à tous les pays détenteurs de l'arme nucléaire.
- Réorganiser l'industrie de défense de manière à ce que :
1. Elle soit nationale.
2. Ses productions soient strictement conformes aux besoins de NOS armées, la vente à l'étranger étant un objectif secondaire.
3. Les armes produites soient 100 % françaises dans leurs composantes ou tendent à l'être. Lorsqu'elles ne le sont pas, refuser toute dépendance à des composants issus de pays imposant des contraintes stratégiques (comme le font les États-Unis avec les armes que nous leur achetons).
4. La production ne soit pas à flux tendu et que soient constituées des réserves, tout en maintenant des capacités de production dormantes, activables en cas de besoin (guerre).
5. Une attention particulière soit portée aux capacités de notre flotte, compte tenu de l'étendue de notre surface maritime (première au monde) et des ressources que nous devons protéger.
- Réinstaurer un service national obligatoire d'au moins un an, mixte, et à composante militaire.
- Mettre en place une armée de réservistes volontaires sous la forme d'une garde nationale.