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14 juin 2025

Kuzmanovic Georges
14/6/2025

Les États-Unis ne sont pas les "leaders du monde libre" : ce sont les champions de la guerre permanente.

Les néoconservateurs ont obtenu une victoire totale à Washington.
Les maigres espoirs que certains avaient placés dans l’élection de Donald Trump ont été balayés.
Nous faisons face à un risque réel de guerre mondiale, pour la seule raison que les néocons américains sont animés par un désir fou et obsessionnel d’un monde unipolaire dominé par les États-Unis.
Désormais, après la récente déclaration de Trump, aucune négociation ni diplomatie ne semble possible avec les États-Unis, et donc avec l’Occident qu’ils dirigent. Plus aucun pays ne peut faire confiance à ce bloc. Tout risque donc de se régler par la force.
Dans ce contexte, deux hypothèses s’imposent concernant Emmanuel Macron :
Soit il ne comprend rien à la situation actuelle, soit il obéit docilement à Washington et aux néoconservateurs qui y règnent, tel un bon petit soldat de l’atlantisme.
La France n’a aucune raison de participer à la défense d’Israël.
C’est Israël qui a franchi deux lignes rouges :
- Attaquer un pays souverain sans pouvoir invoquer la légitime défense.
- Viser des installations nucléaires.
Par ailleurs, aucun accord de défense ne nous lie militairement à Israël.
En devenant cobelligérants, nous entrerions dans un conflit impliquant ou susceptible d’impliquer plusieurs puissances nucléaires : les États-Unis, Israël, demain peut-être l’Iran, et potentiellement la Russie.
Il est irresponsable de la part du Président de la République de parler de guerre avec la désinvolture d’un noctambule choisissant sa prochaine boîte de nuit.
La participation à une guerre est une décision grave. Comme en Ukraine, elle ne peut être le fait d’un seul homme. Une éventuelle participation à une guerre aux côtés d’Israël contre l’Iran doit, au minimum, être discutée au Parlement – comme l’impose l’article 35 de la Constitution.
Nous devons, par tous les moyens, même avec les modestes leviers dont dispose chaque citoyen, freiner les va-t-en-guerre et œuvrer à la paix.
La situation mondiale est bien plus grave que lors de la crise des missiles de Cuba.
Ce n’est pas un jeu, contrairement à ce que semble croire le sénateur Lindsay Graham : l’humanité est au bord de l’abîme.

9 juin 2025

Kuzmanovic Georges
9/6/2025

Breaking news : nous aurions enfreint les sacro-saints codes de "nudité et sexualité" de YouTube...

En cause ? Un visuel de Marianne – poitrine à demi découverte – en train de défendre la République contre l’Union européenne et la tripartition. Sacrilège !
Résultat : la vidéo avec François Cocq est invisibilisée. La justice algorithmique américaine a encore frappé.
Travailler avec les normes américaines, c’est comme essayer de débattre philosophie avec un puritain sous Prozac.
Et vous, sérieusement... qui fantasme devant une allégorie de la République en lutte ? À part peut-être un censeur en manque d’adrénaline ?
Blague à part, c’est grave : ces normes venues d’outre-Atlantique ne sont pas les nôtres.
Cette pudibonderie pseudo-morale, habillée de bons sentiments, colonise notre imaginaire culturel. Elle installe insidieusement une vision du monde digne des télévangélistes : aseptisée, corsetée, infantilisante.
Bref, la République a un sein nu... et ça fait trembler la Silicon Valley. On touche le fond...



5 juin 2025

Scandale explosif à l’OTAN

Kuzmanovic Georges
4/6/2025

Notre nouveau format OpérationTransparence démarre fort avec un sujet que tous les médias refusent d’aborder :
- Des centaines de millions d’euros de corruption au sein de la NSPA,
- Une direction américaine qui étouffe les enquêtes,
- Des lanceurs d’alerte réprimés,
- Un silence médiatique total… jusqu’à maintenant.
- Ils font tout pour faire disparaître cette affaire.
- Cette vidéo pourrait être censurée à tout moment.
- Ne tardez pas, c'est ici : https://youtu.be/C574bOHF9iU
- À partager avant qu’ils ne l’effacent.

29 mai 2025

Kuzmanovic Georges
28/5/2025

Océania, Eurasia, Estasia… on y est : c’est littéralement 1984 de George Orwell.

Dans une nouvelle éructation géopolitique, Trump propose ni plus ni moins que de partager le monde en trois zones d’influence entre les États-Unis, la Chine et la Russie.
Dans cette vision anachronique, chaque grande puissance contrôlerait sa propre portion du globe, à la manière des empires du XIXe siècle, avec leur logique coloniale et leur mépris des peuples.
Mais Trump – et plus largement l’élite américaine – ne comprend visiblement pas ce qu’est un monde multipolaire : un monde où chaque pays conserve sa souveraineté, tisse des relations bilatérales libres, sans menaces de sanctions, de blocus ou d’ingérences armées.
Et puis au diable l'Inde, le Brésil et les grands pays d'Afrique...
Les États-Unis sont incapables de sortir de leur réflexe hégémonique, et restent aveugles à la dynamique des BRICS, qui repose sur une coopération respectueuse des États et des cultures et un règlement en amont des problèmes de sécurité.
De manière plus large, l’Occident traverse un naufrage intellectuel en matière de pensée géopolitique.
Le démon de la domination est difficile à extirper.

21 mai 2025

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Yaïr Golan – général de l’armée israélienne, héros de guerre, blessé face au Hezbollah, vétéran des deux intifada, président du parti Démocrates (opposition) et "sioniste de gauche" – lâche une bombe en direct sur la radio publique Kan Reshet Bet :
"Israël est en train de devenir un État paria, comme l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Un État rationnel ne mène pas la guerre contre des civils, ne tue pas des bébés pour le plaisir, et ne fait pas de l’expulsion d’un peuple un objectif politique."
Ses propos sont un séisme politique. Ce n’est pas un militant, ce n’est pas un pacifiste naïf – c’est un général, un homme de guerre, un patriote, qui dénonce ouvertement la dérive criminelle de son propre gouvernement.
C’est le cri d’alarme d’un soldat qui aime son pays, mais refuse de le voir sombrer dans la barbarie. Et il n’est pas seul : une partie croissante de la société israélienne – civils, soldats, familles de victimes – ne veut plus être complice d’un nettoyage ethnique génocidaire à Gaza.
Le monde ne peut plus détourner le regard. Il faut reconnaître l’État de Palestine, garantir son existence, et isoler les extrémistes qui transforment Israël en machine à tuer et en cauchemar pour les siens comme pour les autres.
Le temps des demi-mesures est terminé.
Place à la justice.
Place à l’humanité.

AU "NON" DE LA FRANCE

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Appel à toutes celles et ceux qui croient encore en la France !
Le 29 mai, rendez-vous aux Universités de Printemps de République souveraine pour célébrer ensemble un moment historique : le 20ème anniversaire du NON au traité constitutionnel européen !
En 2005, plus de 54% des Français ont dit NON à la dilution de notre souveraineté dans un magma technocratique européen. Ce référendum, acte pur de démocratie populaire, a été piétiné par des dirigeants qui depuis bradent la souveraineté nationale et ignorent la voix du peuple.
Mais le peuple n’oublie pas. Et le peuple se relève.
Le 29 mai, nous nous réunissons pour commémorer ce grand NON, pour débattre, comprendre, s’organiser… et reprendre le combat pour une France libre, souveraine et démocratique.
Au programme : des intervenants de haut vol, des esprits libres et engagés : Emmanuel Todd, Marcel Gauchet, Jacques Sapir, Zoé Konstantopoulou, Henri Guaino, Stéphane Rozès, François Cocq, Benjamin Morel, Joachim Murat, Jack Nikonoff, et moi-même, Georges Kuzmanovic. Et d'autres noms à venir !
Le lien vers la billetterie pour s'inscrire :
https://my.weezevent.com/au-non-de-la-france
Venez nombreux : pour débattre, pour échanger, pour boire le verre de la fraternité, et surtout pour dire haut et fort que le NON est toujours vivant !

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

2 mai 2025

Kuzmanovic Georges
2/5/2025

Communiqué de presse du Comité de soutien Boualem Sansal

Fortes inquiétudes au sujet de la protection de Boualem Sansal.
Depuis plusieurs jours, des informations sérieuses et concordantes font état des risques pesant sur la sécurité de Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie et ce depuis le 16 novembre dernier. Les conflits internes au pouvoir algérien ne seraient pas sans lien avec cette mise en danger de notre compatriote.
Notre préoccupation est vive et incite à la plus grande vigilance face à une situation suffisamment alarmante pour que notre Comité de soutien demande solennellement aux autorités françaises d'obtenir auprès de leurs homologues algériens toutes les garanties requises quant à la protection de la vie de notre concitoyen.
Nous appelons par ailleurs le Président Tebboune à libérer sans délai ni condition Boualem Sansal et à assurer son rapatriement sanitaire en France.

15 avril 2025

Kuzmanovic Georges
15/4/2025

Budget 2026 : mission (quasi) impossible !

Le budget 2025 était déjà difficile à boucler… mais celui de 2026 s'annonce carrément irréalisable.

⇨ À cause des coupes budgétaires massives qui s'annoncent, rendues inévitables par la gestion calamiteuse – sinon frauduleuse – des finances publiques par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire depuis 2017. Ces coupes frapperont d'abord les services publics.
⇨ À cause de la volonté d’augmenter démesurément le budget de la défense, en vue d’une guerre fantasmée contre la Russie, qui n’aura pas lieu.
⇨ À cause de la crise économique et sociale déjà bien installée.
⇨ À cause des politiques néolibérales, des absurdités des critères de Maastricht, et des transferts de souveraineté à Bruxelles.
⇨ À cause de la désindustrialisation, accélérée par les politiques protectionnistes de Biden et Trump, et par l’absurde système européen de fixation des prix de l’énergie.

Et pourtant, Patrick Martin-Grenier, professeur à Sciences Po et formateur de nos "élites", nous explique qu’il ne faut surtout PAS toucher aux retraites.
Pas un euro, même pour les plus aisés. Sacrilège !
Mais de qui parle-t-on exactement ?
Des retraités les plus favorisés : ceux qui ont profité à plein du système, se sont enrichis comme aucune génération avant eux, ont peu cotisé (dans une époque où les retraités étaient peu nombreux et mouraient plus jeunes), et qui ont massivement voté pour toutes les dérives néolibérales, libre-échangistes et européistes.
Ceux-là, après avoir contribué à la destruction des services publics et à la perte de souveraineté nationale, exigent aujourd’hui que les actifs – surtout les jeunes – se sacrifient pour qu’eux puissent continuer à faire du yoga à Marbella, après un petit saut dans leur résidence secondaire ou un séjour au soleil au Maroc.
Oui, bien sûr, tous les retraités ne sont pas des nantis. Des millions vivent avec de faibles pensions ou un minimum vieillesse. Je ne parle pas de ceux-là qui souffrent.
Mais ici, il est question de ceux qui ont pu accumuler un patrimoine immobilier, des actions, des assurances vie, des placements. On ne peut pas sacrifier un pays et sa jeunesse pour préserver leurs rentes.
Le drame des sociétés dites "démocratiques", c’est qu’avec la faible natalité, les plus âgés deviennent majoritaires dans les urnes – et imposent leurs choix générationnels. Ils ont désormais la masse critique pour faire élire à l’infini tous les Macron possibles et imaginables.
Mais n’oublions jamais une chose :
Un vieux riche ne fait pas la révolution.
À 70 ans, personne ne prendra les armes pour défendre son assurance vie ou limiter une moins-value sur ses placements.
En revanche, des jeunes, des actifs désespérés…
Eux, oui, ils peuvent tout faire.

13 avril 2025

C’est quoi, les Russes ?

Kuzmanovic Georges

-13/4/2025- On me pose souvent cette question depuis le début du conflit en Ukraine (en 2014), et plus encore depuis que des crétins ignorants des bases de la géopolitique m’ont qualifié de "pro-russe".
D’abord, je ne suis pas "pro-russe". Tout au plus – et clairement – russophile. Je suis également un géopoliticien de l’école réaliste. Il vaut toujours mieux le rappeler.
« C’est quoi, les Russes ? », ou « Que sont les Russes ? », m’a-t-on demandé de bien des manières : parfois sur un ton agacé, parfois admiratif, mais le plus souvent révélant une ignorance crasse – dont seuls l’école et les médias sont responsables. Car ces derniers dépeignent trop souvent la Russie comme un ennemi ontologique.
Ma réponse varie selon le contexte : parfois un exposé historique, parfois géopolitique, parfois culturel. La Russie est l’une des dix, sinon des cinq plus grandes civilisations au monde en termes d’apports scientifiques, artistiques et culturels au patrimoine commun de l’humanité. Beaucoup l’ignorent, certains l’oublient volontairement, et d’autres encore l’occultent en pleine connaissance de cause.
Mais cela ne suffit pas. Cela ne répond pas à l’essence de la question : « C’est quoi, les Russes ? »
En vérité, seuls les récits et les contes peuvent y répondre.
En voici un – court, mais, je crois, significatif.
La photographie ci-dessous, prise en 1938, montre les enfants d’une famille modeste du village de Klouchino, dans la région de Smolensk, en URSS. De gauche à droite : Valentin, Boris (le plus jeune), Zoya, et, assis sur une chaise, Youri. Leur père est charpentier, leur mère laitière. Tous deux travaillent dans la ferme collective d’un kolkhoze.
En 1941, leur village – comme toute cette partie de la Russie jusqu’aux abords de Moscou – est occupé par les nazis.
Pour s’amuser, un soldat allemand tente de pendre le petit Boris à un arbre. Sa mère le sauve in extremis, profitant du moment où le soldat s’absente pour aller chercher son appareil photo, désireux d’immortaliser la scène.
Zoya, la grande sœur, est grièvement blessée par un autre soldat allemand qui la frappe avec une faux.
Le père est capturé alors qu’il sabote un moulin. Battu à mort, il survit mais reste invalide.
En 1942, Valentin et Zoya sont enlevés par les Allemands et envoyés dans un camp de travail forcé en Pologne. Fait rare : tous deux parviennent à s’en échapper séparément, et finissent par rejoindre l’Armée rouge.
Le reste de la famille survit tant bien que mal, dans un univers de destruction généralisée : pillages, meurtres, extermination des "sous-hommes" – Juifs, Slaves, Tziganes –, viols, famine…
La fin de la guerre, bien que synonyme de soulagement, ne marque pas la fin des épreuves : 28 millions de morts soviétiques, des villes rasées, des campagnes dévastées, des millions de blessés et d’invalides. Les hommes manquent. Les enfants qui ne naîtront jamais. Le bétail a été abattu à 99 %, et les choses les plus élémentaires – des chaussures, des vêtements – font défaut. L’URSS est une puissance victorieuse, fière, mais exsangue.
Et pourtant…
À peine seize ans plus tard, le 12 avril 1961, Gagarine devient le premier être humain à voyager dans l’espace.
C’est lui, Youri, le petit garçon assis sur le tabouret, sur cette photo.
Depuis l’espace, il déclare :
« Je salue la fraternité des hommes, le monde des arts… et Anna Magnani. »
À ceux qui se demandent : c’est ça, les Russes.
La géopolitique, les relations entre États, exigent une compréhension intime de ce que sont les peuples. Cette connaissance se perd. Emmanuel Macron a accéléré un processus – déjà entamé – de destruction du corps diplomatique français, jadis le deuxième du monde en 2017. Par ricochet, il a aussi affaibli la position géopolitique de la France.
La petite histoire de Youri et de sa famille éclaire des traits fondamentaux du peuple russe : une résilience hors du commun, une volonté farouche de résister et de survivre en tant que Nation, une énorme abnégation dans le travail et la capacité à se projeter dans l'avenir par les sciences et la technique.
L’ignorance et l’arrogance d’une Ursula von der Leyen ou d’un Bruno Le Maire – qui croyait pouvoir "mettre l’économie russe à genoux" – en disent long. Plus stupide encore est le projet néoconservateur de morceler la Russie en plusieurs entités (projet repris par Kaya Kallas, actuelle cheffe de la diplomatie de l’UE), objectif poursuivi sous couvert de l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine.
Avant, même les adversaires de l'URSS, les George Kennan, les Henry Kissinger, pour ne citer que les principaux, avaient une connaissance intime, quasi amoureuse, de la langue, de la culture, de la civilisation russe. On ne combat pas un adversaire qu'on ne comprend pas. L'affronter avec l'horoscope triomphant en bandoulière ne peut conduire qu'au désastre – ce qui pend aujourd'hui au nez de l'Union européenne.
Inspirons-nous de la sagesse de Youri Gagarine.
Bien que sa famille – comme son peuple – ait enduré des horreurs indicibles, il y a 64 ans, en revenant sur Terre, Gagarine déclarait :
« En regardant la Terre de loin, on réalise qu’elle est trop petite pour les conflits… et juste assez grande pour la coopération. »

8 avril 2025

Kuzmanovic Georges
8/4/2025

    Impunité au sommet de l'État : Alexis Kohler refuse de témoigner devant la commission d’enquête du Sénat ! Pacte de corruption ?
    Rappel : en février, Kohler avait déjà refusé de se présenter devant la commission des finances de l'Assemblée nationale concernant le dérapage des finances publiques.
    Rappel : l'ordonnance du 17 novembre 1958 prévoit que toute personne qui ne comparaît pas, ou refuse de déposer ou de prêter serment devant une commission d’enquête, est passible de deux ans d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende !
    Il est temps de vérifier la réalité de « l'indépendance de la justice », sachant qu'Alexis Kohler est, depuis plus de dix ans, le premier collaborateur d’Emmanuel Macron (au ministère de l'Économie, puis comme secrétaire général de l’Élysée), qu’il sait tout et gouverne de facto avec lui.
    Quelque chose me dit que nous allons assister à un enterrement judiciaire en grandes pompes – comme lorsque Kohler a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire liée à ses liens familiaux avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC).
    En juin 2023, les investigations ont été clôturées, et M. Kohler a "contesté tout délit", affirmant n’avoir tiré aucun avantage de sa situation.
    Depuis, la justice indépendante a fort peu sévi...

27 mars 2025

Kuzmanovic Georges

-27/3/2025- Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison – lui qui a 80 ans.
C’est, de facto, une condamnation à mort.
C’est aussi un coup porté à la liberté d’expression.
Une honte absolue !
Le régime algérien se révèle si fragile que les murs du palais de Tebboune tremblent devant une simple plume.
Malgré l’indignation et la tristesse que suscite cette décision, le Comité International pour la Libération de Boualem Sansal poursuivra son combat pour sa libération.
Nous comptons sur la mobilisation de ses soutiens et sur l’intervention de la diplomatie française. La place d’un écrivain n’est pas en prison.
L’amélioration des relations franco-algériennes passera aussi par la libération de Boualem Sansal.
« Si la liberté a un sens, c’est bien le droit de dire aux autres ce qu’ils ne veulent pas entendre. »
Georges Orwell

13 mars 2025

Kuzmanovic Georges

- 13/3/2025 - L'Assemblée nationale a donc voté une résolution (et non une loi) pour saisir les avoirs russes afin de financer l'effort de guerre de l'Ukraine. On parle de 210 milliards d'euros.
C'est d'une stupidité sans limites et un danger pour la France et la zone euro.
1. C'est illégal au regard du droit international.
On pourrait dire "passons", nous n'en sommes plus à ça près...
2. Cela rompt la confiance de tous les pays qui détiennent des réserves en euros, achètent de la dette souveraine (française en l'occurrence) ou investissent en France : ils ne peuvent plus faire confiance à la France ni à l'Europe. Demain, ils pourraient être menacés à leur tour et donc déplaceront leurs fonds et leurs investissements là où ils ne risquent pas de se les faire confisquer.
J’alerte sur ce point spécifique : ce serait une catastrophe colossale, dont on n'explique pas assez les conséquences aux Français et que nombre de nos politiciens ne semblent pas comprendre.
3. En 2021, avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les investissements directs de l'UE en Russie étaient estimés à environ 311 milliards d'euros, selon la Banque centrale européenne.
Depuis 2008, près de 75 % des investissements directs étrangers (IDE) en Russie provenaient de l'UE, principalement d'Allemagne et de France (qui était le premier employeur privé étranger).
Cela signifie que la Russie peut saisir des biens européens, et en l’occurrence français, pour compenser les pertes qu'elle pourrait subir.
Ajoutons à cela un fait que nos dirigeants évitent d’ébruiter : l'UE a payé plus en gaz et en pétrole russes depuis l'embargo qu'elle n'a financé l'Ukraine – une absurdité sans nom...
4. La saisie de ces milliards ne change rien au problème de fond : le manque de production industrielle militaire maintenant dans l'UE. Lancer des liasses de billets contre des casques ne sert à rien.
Par ailleurs, il a été clairement posé à l'Assemblée nationale que cela ne peut pas servir à l'achat d'armes pour l'Ukraine au regard du droit international, mais seulement à sa reconstruction.
Oui mais voilà... Le dégel des avoirs russes et leur restitution (avec les intérêts) font partie des clauses de paix exigées par la Russie, laquelle... est en train de gagner cette guerre.
La plus grande partie des destructions se trouve dans les villes, villages, usines et terres désormais contrôlés par la Russie. Dès lors, si les avoirs russes sont saisis, seront-ils renvoyés à la Russie pour reconstruire les zones détruites qu'elle aura conquises ? Ironiquement, le Kremlin a déclaré qu'il serait d'accord avec cela.
Cela en dit long sur le fantasme géopolitique dans lequel baignent Bruxelles et la plupart des dirigeants européens, persuadés que la Russie va restituer à l’Ukraine les territoires qu’elle occupe.
C’est l’incapacité de voir quel camp gagne la guerre et d’adopter une attitude pragmatique en conséquence.
5. Toute cette agitation stérile des pays de l'UE ne fait que compromettre les chances d’un arrêt des combats.
Les Russes, en effet, n’accepteront aucun terme américain s’ils ne sont pas certains d’un alignement total des pays de l’UE sur Washington.
Enfin, n’étant plus souverains en rien, ce vote ne sert pas à grand-chose puisque, in fine... la saisie ou non des avoirs russes dépendra des juges belges.
Zéro souveraineté et pouvoir des juges sur le politique : voilà ce qu’est, entre autres, l’UE.
Précision, la résolution a été adoptée par une courte majorité de de 288 voix pour et 54 contre (LFI et député communistes ont voté contre), le RN s'est abstenu.

7 mars 2025

Kuzmanovic Georges

- 6/3/2025 - À peine élu en 2017, Emmanuel Macron, qui n'avait aucune vision géostratégique pour la France (et qui n'en a toujours pas), piquait une colère de petit garçon gâté parce que le chef d'état-major des Armées, le général de Villiers, indiquait que des coupes budgétaires supplémentaires dans le budget de la Défense allaient fragiliser la France.
Le général de Villiers fut forcé à la démission.
Quand certains, comme moi, prêchaient dans le désert un retour au service national obligatoire d'au moins un an, avec une composante militaire (200 000 jeunes sur les 800 000 d'une classe d'âge), hommes comme femmes, nous étions moqués et brocardés comme passéistes, y compris par la macronie.
Presque huit ans plus tard, Jupiter découvre que le monde est dangereux, que l'OTAN ne vaut pas tripette et qu’il faut donc réarmer la France et faire des questions de défense une préoccupation pour tous les citoyens.
"On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème", disait Einstein.
Sa réflexion s'applique ici parfaitement.
Emmanuel Macron est l'incarnation paroxystique de ces "élites" françaises nouvelles, complètement ignorantes des intérêts de la Nation, soucieuses de bâtir une Europe néolibérale ayant plus de pouvoir que leur propre pays ("la souveraineté européenne"), extrêmement atlantistes au point d'accepter la forme la plus déplorable de vassalisation aux États-Unis, bradant tous les fleurons industriels stratégiques de la France et incapables de comprendre même la nécessité d'une planification de long terme en matière de défense et d'industrie indépendantes (ne parlons pas de la mettre en œuvre).
Reconquérir notre indépendance, rebâtir les moyens de notre défense autonome et d’action dans le monde implique de changer de classe politique et de paradigme de pensée dans l’action politique.
Avec Macron et tous ceux comme lui, on n'avancera jamais. On en restera à de la communication, à des effets de manche, au sculptage de l'air chaud.
Rappelons-nous son précédent "Nous sommes en guerre" (c'était le Covid, quelle blague quand on y repense). Rappelons-nous ses postures volontaristes, ses leçons, ses "décisions"... Et puis ?
Et puis rien !
L'hôpital public est en dégradation accélérée, nous ne produisons toujours pas nos médicaments, qui sont d'ailleurs de plus en plus en pénurie, les EPRUS ou leur équivalent ne sont pas réinstallés... RIEN !
Qu'une nouvelle crise sanitaire grave survienne, et ce sera la débandade, encore pire que la précédente.
Emmanuel Macron et sa clique sont l'une des principales causes de l'affaiblissement de notre pays.
Concernant les questions de défense, il faut :
- Accepter une "pause stratégique" de cinq ans afin de se réorganiser.
- Définir la position géostratégique de la France dans le monde et mettre les moyens en adéquation avec cette vision.
Pour faire simple, c'est la vision gaullienne d'une France stratégiquement indépendante et jouant un rôle pivot dans les destinées du monde.
- Élever le budget de la défense à 3 % du PIB.
- Faire disparaître l'OTAN, ou à défaut en sortir, puis proposer un cadre d'alliances avec certains pays européens.
- Initier une conférence internationale pour redéfinir une architecture de sécurité en Europe incluant la Russie.
- Lancer une vaste conférence internationale sur la réduction des armements nucléaires, une sorte de traité START étendu à tous les pays détenteurs de l'arme nucléaire.
- Réorganiser l'industrie de défense de manière à ce que :
1. Elle soit nationale.
2. Ses productions soient strictement conformes aux besoins de NOS armées, la vente à l'étranger étant un objectif secondaire.
3. Les armes produites soient 100 % françaises dans leurs composantes ou tendent à l'être. Lorsqu'elles ne le sont pas, refuser toute dépendance à des composants issus de pays imposant des contraintes stratégiques (comme le font les États-Unis avec les armes que nous leur achetons).
4. La production ne soit pas à flux tendu et que soient constituées des réserves, tout en maintenant des capacités de production dormantes, activables en cas de besoin (guerre).
5. Une attention particulière soit portée aux capacités de notre flotte, compte tenu de l'étendue de notre surface maritime (première au monde) et des ressources que nous devons protéger.
- Réinstaurer un service national obligatoire d'au moins un an, mixte, et à composante militaire.
- Mettre en place une armée de réservistes volontaires sous la forme d'une garde nationale.

2 mars 2025

Kuzmanovic Georges

Adieu Marianne !

- 2/3/2025 - 18 journalistes, dont les figures les plus importantes, quittent l'hebdomadaire qui aura été pendant des années le vaisseau amiral de la gauche républicaine et souverainiste – c'est un déchirement.
Mais c'est ainsi, Daniel Kretinsky qui possède le média et Denis Olivennes, exécuteur de ses basses œuvres, veulent une autre ligne éditoriale : européiste, globaliste, néolibérale, néocons même et surtout bien obséquieuse envers Emmanuel Macron qui ne supporte pas la liberté de ton à son encontre.
Marianne devient conforme à une politique et une Union européenne pourtant en déroute.
Sic transit gloria mundi.
Ève Szeftel qui incarne le nouveau projet éditorial, marque avec l'interview de Bruno Tertrais et son éditorial la nouvelle ligne géopolitique du journal : alors que le monde change, Marianne plonge dans le néoconservatisme le plus rance. (...).

25 février 2025

Conférence de presse Macron - Trump : Rien.

Kuzmanovic Georges

- 25/2/2025 - Avec ce voyage à Washington, Emmanuel Macron démontre une nouvelle fois son incompétence dans le domaine des relations internationales et place la France dans une position humiliante.
À Paris, Emmanuel Macron communique – si l’on peut qualifier de communication ses pitreries sur les réseaux sociaux – et proclame urbi et orbi : « Je vais dire à Donald Trump : tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n’est pas toi, ce n’est pas ta marque de fabrique. »
Comme l’écrit Stéphane Rozès : « La capacité du président Macron à dire à Washington l’inverse de ce qu’il affirmait auparavant en France et en Europe est impressionnante. On passe de “On ne négocie pas avec Poutine” à “On négocie avec Poutine à ses conditions”. »
C’est pathétique et surtout révélateur de l’incapacité d’Emmanuel Macron, comme de la plupart des leaders européens actuels, à tenir un raisonnement réaliste en géopolitique. Ils s’enferment dans un raisonnement néocon « idéaliste », désormais obsolète.
Évidemment, Emmanuel Macron n’a obtenu aucune garantie américaine de soutien à un éventuel déploiement de troupes européennes en Ukraine. À Riyad, la Russie a clairement exprimé que cela serait inacceptable. Trump, quant à lui, a surtout répondu à des questions de politique intérieure.
Pire encore, le même jour que sa visite à Washington, dans la matinée, quelques heures avant la conférence de presse, les États-Unis ont imposé un texte au Conseil de sécurité de l’ONU, voté avec la Russie et la Chine, stipulant qu’il fallait trouver un chemin vers la paix en Ukraine, sans toutefois tenir la Russie responsable du conflit ou exiger qu’elle restitue les territoires annexés – car telle est la réalité géopolitique du moment.
Plus humiliant encore, tous les amendements proposés par les quatre membres de l’UE siégeant au Conseil de sécurité (France, Slovénie, Grèce, Danemark) ainsi que par le Royaume-Uni ont été rejetés. La résolution a été adoptée par 10 voix pour, et surtout aucune contre. Alors que les Européens avaient bataillé pour obtenir des résolutions favorables à l’Ukraine et condamnant la Russie à l’Assemblée générale de l’ONU, ils se sont simplement couchés au Conseil de sécurité ! La France, comme le Royaume-Uni, aurait pu utiliser son droit de veto, mais ils n’ont rien fait, s’abstenant lâchement. En réalité, ils se sont alignés sur Trump.
La conférence de presse entre Trump et Macron n’était dès lors qu’une farce ridicule, un passage obligé et un peu gênant.
D’un côté, une hystérie communicationnelle ; de l’autre, une vassalité sans limite. Quand il s’agit de jouer les matamores, de jurer sur tous les dieux qu’on combattra la Russie (jusqu’au dernier Ukrainien), il y a foule. Mais quand il faut aligner les actes sur les déclarations, il n’y a plus personne. C’est un rare cas de tartufferie qui rabaisse la France, car tous les pays en sont témoins : la parole de la France, du Royaume-Uni et de l’Union européenne ne représente rien ! Et c’est cela, la réalité brutale de la géopolitique mondiale, comme l’a d’ailleurs déclaré avec mépris Vladimir Poutine dans sa dernière interview.
Face à cette réalité, les globalistes, les européistes et les néocons s’égosillent et sculptent de l’air chaud.
On n’a jamais vu autant de tribunes et d’émissions sur la prochaine invasion de l’Europe par la Russie – oubliant que la Russie est aussi en Europe et que, dans le même temps, ils se moquent de son armée, réduite à démonter les puces électroniques des machines à laver, à manquer de munitions ou à s’en remettre aux chameaux et aux ânes.
Ils appellent à un sursaut, à une armée européenne, certains finissant par s’inquiéter eux-mêmes à force de prononcer des inepties. Demain, ce sera la « souveraineté européenne », le « rebond européen », « l’armée européenne » et, pour les plus lucides et machiavéliques, la fédéralisation accélérée de l’Union européenne, sans même consulter ses peuples.
C’est une grande et ridicule agitation. Pourtant, il ne reste plus aux néoconservateurs, aux va-t-en-guerre et aux amis des ultranationalistes ukrainiens qu’à se rallier piteusement au suzerain américain.
Tant de morts et de destructions en Ukraine pour un résultat aussi pitoyable devraient réduire l’hubris des dirigeants européens à néant – mais il n’en est rien, ils continuent à faire les paons.
Donald Trump a donné une leçon à Emmanuel Macron, et il en donnera une autre à Keir Starmer, le Premier ministre britannique : les décisions et actions entreprises par l’administration Trump, notamment le rétablissement des relations diplomatiques avec la Russie, sont dues à l’échec du projet mégalomaniaque des néocons de saborder la Russie en menant une guerre par procuration en Ukraine.
Les néoconservateurs, qui façonnent le monde depuis 1991, sont les seuls responsables, ainsi que leurs vassaux occidentaux.
Trump est brutalement réaliste et doit faire face à deux réalités : la défaite de l’Ukraine et de l’OTAN sur le champ de bataille, et le renforcement de l’alliance russo-chinoise, qui constitue le cauchemar géopolitique américain, tel que formulé par Henry Kissinger, au point de menacer l’hégémonie du dollar dans l’économie mondiale.
La réalité de la victoire russe dans la guerre en Ukraine implique que le vainqueur dicte ses conditions : l’Ukraine sera dépecée (peut-être même au profit de la Pologne, de la Hongrie, de la Moldavie et de la Roumanie), et ce qu’il en restera sera un État fantoche failli, maintenu à bout de bras, comme l’est le Kosovo par l’UE.
Les États-Unis n’ont aucun levier ; ils s’adaptent donc à la réalité multipolaire du monde. Les Européens, eux, s’agitent, et Trump les fera payer.
Les récents événements nous donnent une leçon, amère mais nécessaire : en géopolitique, il faut être réaliste et indépendant. Il faut faire table rase des quarante dernières années et de l’approche idéologique des relations internationales qui l’accompagne.
Nous, Français, ne devons plus nous laisser entraîner dans des aventures internationales catastrophiques, embobinés par des idéologues qui nous ont servi à grand renfort de moraline, de « valeurs », de « droits de l’homme », de « bien » et de bons sentiments, les objectifs des néoconservateurs : l’hégémonie américaine sur le monde.
Le monde a changé. Il est multipolaire. La France doit retrouver son indépendance totale, en commencer par s’extraire des filets de l’Union européenne, de l’OTAN, des volontés de Washington et se préoccuper, d’abord, de ses intérêts. Bref, il faut retrouver une géopolitique gaullienne.

10 février 2025

Kuzmanovic Georges
10/2/2025

Selon Ursula von der Leyen, "il est peut-être temps que l'Europe se prenne en main pour assurer sa défense".

Du coup...
⇨ Il faut sortir de l'OTAN puisque c'est une organisation étasunienne qui vise à vassaliser l'Europe.
⇨ Il faut dénoncer les traités européens puisque concernant les questions de défense ils ne parlent que d'OTAN et de soumission aux USA.
⇨ Il faut acheter des Rafales et plus des F35 (allo l'Allemagne !).
⇨ Cesser de signer des contrats en catimini avec Big Pharma (allo Ursula !).
⇨ Cesser de vendre nos entreprises stratégiques aux États-Unis (allo Macron !).
⇨ Arrêter de soutenir Kiev puisque la guerre en Ukraine est une guerre d'extension de l'OTAN suite à un coup d'État organisé en 2014 par les agences CIA/USAID/NED.
⇨ Cesser d'acheter du GNL américain trop cher et reprendre les relations commerciales avec la Russie.
⇨ Dénoncer les États-Unis dans la destruction de NordStream et demander qu'ils payent la réparation et compensent les pertes.
⇨ Interdire à tous les médias et journalistes financés par les USA le droit d'exercer.
⇨ Fermer et interdire tous les think tank américains - American fundation, German Marshall Fund, Atlantic Council, etc., et passer au peigne fin les agissements de ceux qui en ont été membres, en particulier les politiciens (attention gros, gros travail en perspective).
Etc.
Bref, il faudrait recouvrer notre souveraineté dans tous les domaines. Non ?
Ces tartuffes vont surtout se noyer dans leurs contradictions.
"On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré" (Albert Einstein).
La solution c'est de dégager le personnel politique corrompu, dissoudre l'OTAN et l'UE et tout repenser dans l'intérêt de la France et de son peuple, et ensuite des Européens.

25 janvier 2025

Kuzmanovic Georges

Trump suspend officiellement l'aide militaire à l'Ukraine !

L'annonce est faite par son Ministre des Affaires étrangères, Marco Rubio (Source : Politico).
"Le secrétaire d'État Marco Rubio a publié vendredi de nouvelles directives suspendant les dépenses de la plupart des aides étrangères existantes pendant 90 jours. L'ordre, qui a choqué les responsables du département d'État, semble s'appliquer au financement de l'aide militaire à l'Ukraine."
https://www.politico.com/.../state-department-foreign-aid...

L'Ukraine dont l'économie est totalement en faillite, où la corruption est massive, comme les désertions, et dont l'armée est au bord de l'effondrement n'avait pas besoin de ça – si la mise en œuvre est réelle, 90 jours sans aide militaire américaine la condamne à une défaite plus rapide que prévue et plus ample.
Eh oui, contrairement à ce que disent les idiots utiles des plateaux télés, l'Ukraine sans soutien américain ne pouvait pas tenir plus de 6 mois.
L'Union européenne n'a pas les moyens militaires pour relayer les USA, malgré les postures guerrières en France, Allemagne et Royaume-Uni.
Trump fait des menaces faibles et sans conséquences contre la Russie, mais sur un ton de matamore – de toute façon, il ne peut pas faire grand chose d'autre, la Russie gagne la guerre et son économie est solide.
Par contre, d'un trait de plume de son Ministre Rubio, il lâche l'Ukraine.
Je n'aimerais pas être un soldat ukrainien sur le front ; le moral doit être très bas.
"Être un ennemi des États-Unis est dangereux, mais être un ami est fatal" (Henry Kissinger).
Mais attendons, sur la guerre Russie-Ukraine Trump déclare tout et son contraire toutes les deux heures.

23 janvier 2025

Kuzmanovic Georges

Davos 2025 : Trump déclare la guerre économique au monde

Cliquer sur l'image (vidéo de 11min 58s) ↴

Le Forum économique de Davos, qui se tient du 20 au 24 janvier 2025, attire des hommes d’affaires influents, en particulier des patrons de multinationales. Une intervention était particulièrement attendue, celle de Donald Trump.

L'attaque de Donald Trump contre l'économie mondiale

Depuis Washington, en visio, Trump a livré une charge sans précédent contre les autres économies, déclarant littéralement une guerre commerciale. Sa position est claire : "America First", et il l’applique sans réserve. Il a invité les entrepreneurs du monde entier à s’installer aux États-Unis, leur offrant des impôts parmi les plus bas, en échange de la production locale. En revanche, ceux qui choisissent de ne pas fabriquer en Amérique se verront imposer des droits de douane élevés.

Trump cible particulièrement l’Union européenne, la qualifiant de "plutôt inamicale" envers les États-Unis. Il a aussi critiqué l'administration Biden, l’accusant de lui transmettre un pays en plein chaos économique, marqué par une criminalité galopante, une immigration incontrôlée et une inflation catastrophique.

Propositions de Trump

Lors de son discours, Trump a fait plusieurs annonces :
Il veut transformer les États-Unis en la première nation mondiale en matière de cryptomonnaies et d’intelligence artificielle. Il a promis une réduction massive des impôts, en particulier pour la classe ouvrière et la classe moyenne. Il a proposé une "urgence énergétique nationale" et a critiqué vivement le "Green New Deal". Trump a exprimé son souhait de relancer l’industrie américaine, notamment en matière d’hydrocarbures.

Hostilité envers l'Union Européenne

Trump a clairement exprimé son hostilité envers l’Union européenne, la considérant comme injuste et inamicale. Ses actions sont pourtant déjà bien visibles : les États-Unis vendent du GNL trois fois plus cher que le gaz russe, sabordent l’économie européenne, aspirent son industrie (BMW, Volkswagen, BASF), et forcent l’achat de matériel de guerre américain. Même la destruction de NordStream semble ne pas être suffisante pour Washington, qui réclame davantage de tributs de ses vassaux européens.

Mark Rutte et l’OTAN

Mark Rutte, Secrétaire Général de l’OTAN, a déclaré que l’Europe devrait financer les armes américaines destinées à l’Ukraine et prendre plus en charge les dépenses liées à ce conflit. Cette situation met en lumière la subordination de l’Europe aux États-Unis et pose la question : les Européens continueront-ils à être atlantistes et à soutenir une Europe fédérale dirigée par un agent américain, Ursula von der Leyen ?

Intervention d'Ursula von der Leyen à Davos

À Davos, Ursula von der Leyen a tenté de se faire entendre en menaçant la Chine et les États-Unis. Cependant, son discours est largement ignoré par Trump et Xi Jinping. L’Union européenne, avec des prix de l’énergie plus élevés que ceux de la Chine ou des États-Unis, se dirige vers une désindustrialisation accélérée en raison de son abandon des ressources énergétiques russes. De plus, Bruxelles reste inféodée à Washington et ne dispose pas des moyens institutionnels ou économiques pour s’opposer efficacement aux États-Unis.

L’OPEP et le prix du pétrole

Trump a également fait une demande surprenante aux pays de l’OPEP, en particulier l’Arabie Saoudite, de réduire le prix du pétrole. Selon lui, cette réduction pourrait contribuer à arrêter la guerre en Ukraine. Toutefois, Trump semble oublier que les États-Unis et l’UE ont déjà exigé cette même réduction, mais l’OPEP+ (y compris la Russie et la Chine) avait augmenté les coupes de production, ce qui a conduit à une hausse des prix du pétrole.

Une situation explosive qui échappe à toute lecture simpliste, entre conflits géopolitiques et économiques.

21 janvier 2025

Kuzmanovic Georges

Emmanuel Macron est pathétique

- 21/1/2025 - Il appelle l’Europe à "se réveiller" face à l’arrivée au pouvoir de DonaldTrump.
L'UE doit, selon lui, renforcer ses capacités de défense et réduire sa dépendance à l'égard des États-Unis.
Ce serait "l’opportunité pour un réveil stratégique européen".
Mais voilà, l'UE, justement, EST une organisation bâtie de A à Z pour être inféodée militairement, économiquement et politiquement aux États-Unis.
Ses dirigeants sont quasiment tous, comme Macron, passés par des officines américaines et sont pieds et poings liés par leur passé au service des USA.
Par ailleurs, il n'y a aucun consensus européen au plan géopolitique. Macron ne s'est-il pas rendu compte, en 7 ans de présidence, que l'est de l'UE et l'Allemagne obéissent directement à Washington ?
Trump méprise Macron, comme toute l'Europe ou presque.
Et malgré sa posture communicationnelle, Macron obéira au premier coup de sifflet trumpiste.
Bref c'est pathétique.
Pauvre France.