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Affichage des articles dont le libellé est racaille. Afficher tous les articles
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6 juin 2025

Valérie Boivin

-6/6/2025- Ce que le psychothérapeute ne dit pas, mais qui crève les yeux à qui connaît un peu la clinique de l’enfance et de l’adolescence, c’est que la plupart de ces jeunes n’ont pas été aimés (je ne veux absolument pas dire que j'excuse leur comportement). NI CONSTRUITS dans le respect DE LA LIMITE ET DE L'AUTORITÉ. Ils évoluent dans ce que l’on appelle en psychanalyse la toute-puissance infantile, un état psychique archaïque où le désir ne rencontre jamais de cadre, jamais de non, jamais de tiers.
Souvent, l’image du père est absente dès le début. Le père a pu fuir ses responsabilités, être évincé par une mère toute-puissante, ou encore être là sans l’être, sans jamais incarner une figure d’appui, de Loi, de limite. Parfois, c’est la mère elle-même qui laisse sa propre mère (la grand-mère) prendre le rôle parental, créant une confusion des places qui empêche toute structuration psychique claire.
Dans ces cas-là, l’enfant ne rencontre pas de barrière symbolique. Il n’y a pas d’interdit fondateur. Il n’y a pas de tiers pour lui dire : « ça suffit », ou « tu n’es pas tout ». Et dans ce vide, l’adolescent grandit sans foi ni loi, avec une colère sourde qu’il retourne contre la société toute entière.
À l’adolescence, cette carence devient explosive. L’enfant entre dans la tempête œdipienne sans carte ni boussole. Il ne sait pas où sont les limites, ni même qu’elles existent. Alors il agit, il teste, il brûle, il casse. Il met en scène la toute-puissance qu’on n’a jamais su contrer symboliquement.
Le Dr Berger, qui travaille avec ces adolescents, parle d’enfants incapables de jouer, incapables de « faire semblant ». Ils n’ont pas de jeu symbolique, seulement des actes : voler, détruire, frapper. Ce ne sont pas des actes politiques, ce sont des jeux réels de ceux qui n’ont jamais appris à penser, ni à transformer leur agressivité en parole.
Et ce n’est pas seulement un déficit culturel ou social : c’est un effondrement psychique.
Ces adolescents sont incapables de rêver, de se projeter, de symboliser. Ils ne reconnaissent pas les émotions sur les visages, ne savent pas lire l’autre. L’empathie est absente car l’Autre ne leur a jamais été présenté comme un sujet – juste comme un obstacle ou un ennemi.
Leurs journées sont vides. Ils s’ennuient. Et dans cet ennui, l’acte vient combler le vide : casser, brûler, transgresser. Non pas pour revendiquer, mais pour exister.
Et c’est là le drame : faute de pensée, vient la violence. Faute de cadre, vient l’explosion. Faute d’amour, vient la haine.
Ce n’est pas une question de morale, ni même uniquement de politique : c’est une catastrophe éducative, affective, transgénérationnelle. On a voulu tout déconstruire, et l’on découvre aujourd’hui ce que devient une partie de la jeunesse sans construction.

2 juin 2025

PARIS EN FEU : LES IMAGES QUE LES MÉDIAS NE MONTRENT PAS

Après la victoire du PSG, les rues de Paris ont rapidement basculé dans le chaos

Cliquer sur l'image (vidéo de 21 min) ↴

12 mai 2025

Un dernier quintile de plus en plus dangereux

H16

-12/5/2025- C’est bien connu : sécuriser les champs Élysées, c’est vraiment compliqué. Une foule qui s’y rendrait de façon totalement inopinée deviendrait vite absolument ingérable, à moins de porter un gilet jaune auquel cas, la sécurisation des lieux ne serait finalement qu’une pure question de logistique et de nombre de balles disponibles dans les flashballs.

Or, le 7 mai dernier, un match de foot totalement improvisé a permis au Paris Saint-Germain de se qualifier – assez inopinément – pour la finale de la Ligue des Champions. Cette grande surprise a, semble-t-il, quelque peu pris les forces de l’ordre parisiennes au dépourvu. Diantre, des gens qui font du foot et qui gagnent, qui fêtent, voilà qui rend le travail plus complexe ! Fichtre, voilà que des groupes de frétillants amateurs de foot se sont déversés dans les rues du 8e arrondissement de la capitale pour y fêter dignement la victoire !


Ici, par « dignement », on veut bien entendu signifier que des hordes de racailles sans rapport avec l’événement ont utilisé ce prétexte pour venir casser, piller, brûler et détruire dans la bonne ambiance générale qui sied à ce genre de razzias une partie de la capitale française, sous les yeux médusés de pas mal de Français, de touristes et des autorités qui semblent encore une fois étonnamment absentes.

Le bilan continue d’être dressé, pas trop près des micros et des caméras : ainsi, pressé par une foule de plus en plus agressive, un chauffeur VTC a tenté de s’extraire de ce qui s’apparente, sur les vidéos assez largement disponibles de l’incident, à un véritable déferlement de violence sur son véhicule. Cette extraction s’est terminée avec plusieurs blessés. De son côté, le chauffeur estime devoir porter plainte – le fait que sa voiture ait été minutieusement détruite et qu’il soit encore en vie tenant d’un miracle.

Ainsi, on a pu noter quelques intéressants exercices balistiques de ces groupes festifs dont on se demande vraiment si leur but n’était pas de déclencher des incendies dans les appartements ainsi visés.


Et bien sûr, des magasins ont été pillés – eh oui, apparemment, fêter le foot permet aussi ce genre de petits débordements – et 47 personnes ont même été interpellées qui seront, rassurez-vous, promptement relâchées par une justice jamais en mal d’une excellente excuse, d’un vice de procédure ou d’une application créative de la loi pour éviter de gonfler nos prisons de ces histrions un peu remuants.

Comme on pouvait s’y attendre, la réaction des autorités – ministre de l’intérieur en tête – est bien sûr tout à fait à la hauteur : les uns et les autres s’écrient que c’est scandaleux, qu’on a même eu à faire à des fous furieux, et on va voir ce qu’on va voir, on va en parler facilement quelques jours et on passera bien vite à autre chose.

Pour une fois, Retailleau n’aura pas besoin de déclarer qu’il se rend sur place sans attendre, puisqu’il y est déjà (ou quasiment) : youpi, joli gain de temps et une facture carbone allégée pour le ministre de l’intérieur ! La suite logique est attendue avec impatience : la distribution de flyers, la mise en place d’un numéro vert et d’une cellule de soutien psychologique s’imposent pour ces événements même si, reconnaissons-le, on pouvait s’attendre à ce genre de débordements.


Eh oui : tout indique – mais si, cherchez un peu dans les archives ! – que ce n’est pas la première fois que ceci arrive. D’ailleurs, compte-tenu des (nombreux) précédents, que se passera-t-il si le PSG emporte la finale ?

Probablement la même chose.

Car oui, même si tout est prévisible, aucun moyen n’est réellement mis en face pour commencer à traiter ce qui devient un problème de plus en plus grave.

Normalement, dans une société fonctionnelle, celle que connaissait par exemple la France il y a encore 40 ans, tout est mis en œuvre pour « gérer le dernier quintile », c’est-à-dire les 20% des individus qui, d’une honnêteté douteuse, se trouvent assez régulièrement dans des histoires louches, dans des violences, dans des affaires criminelles ou délictueuses.

Et une société fonctionnelle met en place les codes de loi, les forces de l’ordre pour gérer ce dernier quintile. C’est pour celui-ci que sont établis les contrats, les garanties, l’immense cohorte de paperasserie qui entoure d’un cocon protecteur une masse croissante d’interaction sociale de notre vie de tous les jours. C’est pour se couvrir de ce quintile agité que les banques, les assurances mettent en place leurs procédures, les scores de crédit. C’est pour cette partie de la population qu’une société établit des principes (éducatifs, sociétaux) comme l’ostracisation par exemple afin de garantir une certaine cohérence d’ensemble.

C’est parce que ce quintile malhonnête et parfois dangereux fait régulièrement parler de lui que les contrôles administratifs et policiers existent, que certains aspects architecturaux des villes sont mis en place (lumière la nuit, mobilier urbain spécifique, largeur des avenues, etc), que nos portes ont des verrous, nos voitures des alarmes et nos comptes bancaires des « facteurs à double authentification »…

Le problème est que la société française est de moins en moins fonctionnelle.

D’une part, le dernier quintile est de plus en plus dangereux et les quatre autres quintiles sont de moins en moins bien protégés. D’autre part, il apparaît – comme le démontrent les récents événements de Paris – que non seulement, le dernier quintile est dangereux, mais qu’à celui-ci – qui restait gérable par les méthodes habituelles de police, de justice et de contrôle social – s’est progressivement puis rapidement ajouté un autre quintile qui n’est pas seulement dangereux, mais qui est devenu puissamment ingérables par choix politique, électoral même, par idéologie, par lâcheté, par mièvrerie et qui est même ouvertement et systématiquement hostile aux autres quintiles.

À la fin, on se retrouve avec non plus un quintile problématique, mais deux, avec lesquels les 60% de population restante doivent composer de façon de plus en plus complexe.


Or ceci n’est pas neutre, cela a même un coût exorbitant.

C’est une des raisons de l’endettement croissant du pays : tous ces contrôles, toutes ces précautions coûtent « un pognon de dingue ». C’est aussi la raison de la perte de la société de confiance dont les plus de 40 ans peuvent sans problème se souvenir, cette société qui comprenait qu’elle pouvait avoir en son sein des éléments problématiques, mais qui, sachant les gérer, ne rendait pas la vie inextricable pour tous les autres.

Ce coût sur les individus, cela se traduit par une myriade de contraintes : le temps de trajet supplémentaire pour aller travailler, car on habite un quartier plutôt qu’un autre, c’est dû à ce quintile ingérable. Le fait de choisir (ou d’essayer) cette école, ce collège et ce lycée plutôt qu’un autre pour ses enfants, c’est pour éviter de côtoyer ce quintile ingérable de trop près. Le fait de ne pas aller à certains endroits, à certains moments (par exemple, se balader dans le 8e à Paris le soir d’un match de foot majeur), c’est aussi pour éviter la confrontation avec ce quintile ingérable.

En transformant une partie de la population en quintile ingérable, une partie de la société (la classe jacassante, essentiellement) a décidé d’abandonner la confiance en estimant que la société de défiance et de surveillance lui était peut-être profitable, soit parce qu’elle permet de faire perdurer le mensonge que la République peut tout gérer (ou faire semblant de gérer), soit parce qu’elle autorise un contrôle toujours plus grand sur les quintiles les plus dociles, soit – vraisemblablement – par un mélange de ces deux raisons.

Ce que les débordements consternants de Paris, le 7 mai dernier, ont encore une fois démontré, c’est que cette société de surveillance, basée sur une utopie d’un vivrensemble chimérique, n’aboutit qu’à la pire des contraintes, celle d’imposer aux quintiles qui veulent créer une société le quintile qui la rejette de plus en plus violemment.

Et l’aspect purement idéologique de cette contrainte ne laisse pas présager de l’application d’une solution à court terme.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/05/12/80869-un-dernier-quintile-de-plus-en-plus-dangereux

7 mai 2025

Grâce aux efforts de tous, le chaos s’installe gentiment

H16

-7/5/2025- Au moins la France peut-elle s’enorgueillir d’avoir, outre des paysages magnifiques, une situation sociale très… fluide, qui évolue de plus en plus vite. Ce qui est un événement hallucinant un mois donné devient un fait divers cocasse le mois suivant et passe dans la routine le mois d’après.

Tenez, prenez par exemple cette amusante histoire du déplacement forcé d’une école primaire à cause de trafics de drogue un peu trop frétillants autour d’elle : il y a un mois de cela, début avril, les parents d’élèves votaient courageusement pour que l’établissement de Saint-Ouen déménage loin de sa localisation actuelle, cette dernière étant devenue – fortuitement il semblerait, à lire les médias et les autorités – un point majeur de deal de drogue.

Au début du mois d’avril, certains citoyens – un peu vifs et pas encore affranchis des us et coutumes français – pouvaient s’étonner que les autorités locales choisissent cette solution en lieu et place d’un nettoyage musclé de la racaille environnante. Mais avec l’expérience et le temps qui passe, le mois suivant, ces mêmes citoyens trouveront certainement cette réorganisation scolaire relativement normale.

Il suffit en effet de parcourir la presse locale ou régionale pour découvrir ces petites pépites qui forment la substantifique moelle du Vivrensemble dont nos fines élites nous rebattent les oreilles à longueur de journées.


Et si l’on se souvient récemment des festivités contre les prisons françaises dont tout indique à présent qu’il s’agissait essentiellement d’une opération de marketing musclée de la part des gangs marseillais de trafic de drogue, on découvre que les festivités s’étendent jusqu’à Montpellier où des narcotrafiquants ont mis un contrat sur la tête du maire et président socialiste de la métropole, Michaël Delafosse. Apparemment, le fait que notre homme ait décidé de muscler les contrôles dans les stupéfiantes boutiques de ces braves commerçants joue quelque peu dans ce rebondissement montpellierain : les trafiquants du Sud sont taquins et n’aiment pas trop que les autorités leur soufflent sur la nuque, que voulez-vous.

Du reste, ce qui est vrai à Montpellier et à Saint-Ouen semble tout aussi à Bagnols-sur-Cèze ou des lycéens et leur professeur de sport ont été calmement menacés de mort pendant leur cours de sport par des vendeurs de drogue installés pas trop loin : les enquiquinants élèves faisaient trop de bruit à proximité de leur point de deal. Réfugiés dans les vestiaires, ils ont été obligés d’y attendre les forces de l’ordre afin de pouvoir sortir et rejoindre leur lycée.

Bref, la France de nos villes et de nos campagnes apprend petit à petit à vivre en harmonie avec les gangs de racailles, les trafiquants de drogue, les go-fasts, les mariages aussi ethniques que colorés et musicalement ambiancés, et les animations pyrotechniques de plus en plus inventives, comme dernièrement, à Vigneux-Sur-Seine, où une aire de jeux pour enfants construite pour un montant de 90 000 euros a été inaugurée par un petit incendie multiculturel, fraternel et cohésif.

Cette nouvelle ambiance, dont les prémisses remontent bien évidemment à plusieurs décennies, semble maintenant se répandre et s’affirmer un peu partout en France. Jadis cantonnée aux riants quartiers sensibles et émotifs, l’ambiance gagne du terrain dans nos petites villes, nos campagnes, nos villages mêmes.


On pourrait y voir un miracle de l’intégration (même si le sens de cette intégration n’est probablement pas celui imaginé par les tenants de ce concept à son introduction, dans les années 70 et 80), et on pourrait aussi déceler une réussite directe et indirecte de nos magnifiques médias, publics et privés, dont la présentation des informations, toujours délicieusement tronquée et partiale, aura largement contribué à cet effet.

Ainsi, en prenant assez systématiquement la défense des racailles – notamment par une euphémisation olympique des faits ou des oublis répétés et souvent cruciaux de contextes aggravants – ces médias ont directement permis à ce climat général de se répandre.

De la même façon, on retrouve ce désir de baratiner l’individu chez la plupart des politiciens qui font assaut d’inventivité pour camoufler une réalité de plus en plus corrosive. L’extrême gauche est bien sûr en tête dans la course au camouflage (comme ici par exemple), mais tout le spectre politique est atteint du même mal qui nourrit directement et indirectement le refus de l’autorité, de l’usage raisonné et compétent de la force et malheureusement, la disparition complète de toute droite articulée, cortiquée et vertébrée laisse le champ libre aux atermoiements contre les forces de l’ordre.

Enfin, le tableau ne serait pas complet sans rappeler le travail exemplaire et permanent de la magistrature : même si elle n’est pas entièrement acquise au chaos, la minorité (?) qui s’en délecte suffit amplement à garantir qu’il finira par s’installer partout d’autant plus facilement que le laxisme est maintenant devenu une véritable institution. Les exemples abondent et le dernier en date – dans lequel un patron de salon de coiffure d’Aubervilliers, qui vendait de tout y compris des armes de guerre en toute décontraction et illégalité, et n’a été condamné qu’à de la prison avec sursis – ferait presque rire si l’on oublie que ces armes sont maintenant couramment utilisées un peu partout en France pour ambiancer les soirées et les transactions mafieuses.


Bref, il apparaît de plus en plus clairement que les forces de l’ordre sont complètement dépassées en France, que ça ne semble inquiéter personne en haut lieu, que les médias s’en foutent, que les politiciens en font leur beurre et que les magistrats s’en accommodent. Or, s’il est évident que la police et la gendarmerie sont d’abord des instruments de pouvoir de l’État (ceci expliquant la répression sanglante des Gilets Jaunes par exemple), ce dernier doit, en contrepartie de ce pouvoir, garantir que ces forces seront aussi utilisées pour garantir l’ordre auprès des civils.

Ces derniers acceptent le joug étatique tant que, au moins en moyenne, c’est le cas. Cependant, dès que ce n’est plus le cas, l’ordre disparaît effectivement et les civils doivent alors s’organiser, ce qui commence à arriver de façon de plus en plus fréquente, sans même parler des « opportunités business » qui éclosent (comme ici et, à l’opposé du spectre, comme là) dans ce genre de situation délétère.

Au bilan, grâce aux efforts de tous, experts de plateaux et journalistes, politiciens, magistrats et état d’esprit déconnecté de la bourgeoisie dirigeante, le chaos s’installe gentiment dans le pays. Bien sûr, tant que ce dernier n’atteint pas les beaux quartiers, l’élite croit comprendre et agir comme il le faut, au moins pour ses propres intérêts.

Cependant, inévitablement et comme à chaque fois dans l’Histoire, lorsque le chaos les atteindra, il sera trop tard pour eux comme pour tout le monde.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/05/07/80833-grace-aux-efforts-de-tous-le-chaos-sinstalle-gentiment

1 avril 2025

Yann Bizien

-31/3/2025- Ils ne sont pas à bonne distance de nos frontières. Ce ne sont pas des Russes.
Non.
Ça se passe sur notre territoire. C'est bien en France. Ils attaquent nos forces de sécurité intérieure de façon ostentatoire et visible. Nos policiers doivent reculer. Ils savent que leur réaction sera scrutée et jugée et qu'ils n'ont pas franchement le soutien politique et les moyens juridiques pour faire face à la racaille qui avance et qui profite des faiblesses et de l'impuissance de "l'État de droit" qui ne s'adapte toujours pas assez vite face à ce fléau du laxisme, de l'impunité et de la violence qui se répand dans tout le pays.
Ce que l'on voit ici est notre plus grande menace. Elle est concrète. Ce n'est pas une fiction, ni une hypothèse.
C'est un autre État, sauvage, décivilisé, communautarisé, qui rejette nos lois, l'autorité, l'ordre et la fermeté.

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14 février 2025

On n’est jamais si mal servi que par l’État

H16

- 14/2/2025 - Accumulation de faits sordides dans l’actualité ? Écart de plus en plus grand entre la réalité palpable et les beaux discours politiques ? Ras-le-bol d’être pris pour un jambon ? Trop de vitamines dans les jus de fruits ? La raison profonde échappe pour le moment à l’analyse, mais il semble bien qu’un nombre croissant de Français commencent à comprendre qu’on les entube férocement sur base pluriquotidienne.

C’est en tout cas ce qui commence à apparaître à la lecture de certains commentaires sur les réseaux sociaux.

Oh, pas tous les réseaux – loin s’en faut – et pas tous les commentaires, bien évidemment. Sur LinkedIn ou équivalent, le règne d’un politiquement correct bodybuildé, à la niaiserie quasi-teigneuse, garantit qu’aucune interaction ne dérapera dans l’observation factuelle du réel. L’écart avec le réseau de Musk est cependant palpable : les langues s’y délient plus facilement peut-être et, ces derniers jours, quelques grumeaux de réalité sont remontés à la surface par des internautes lambda, des Monsieur et Madame Normal, qui se contentent de commenter ce qu’ils voient.


Or, ce qu’ils voient n’est plus tout à fait aussi compatible avec la République du Bisounoursland qu’on nous vend jusqu’à présent. Bien sûr, les découvertes de ces M. et Mme Normal ne surprendront pas les lecteurs habitués de ces colonnes. Elles marquent cependant un net changement qui indiquerait peut-être la prise de conscience par une frange croissante de la population que non, décidément non, le pays n’a pas pris la bonne direction et que cela s’aggrave, de plus en plus vite.

Ainsi, le réel n’est plus aussi propre que ce qu’il a été un jour, ni qu’interpeller le vivrensemble suffise pour que les choses reviennent à la normale. En fait, c’est même le contraire : en appeler à des règles fort minimale de bienséance et de vie en société peut provoquer des réactions allant de violentes à carrément dangereuses. Cliquez sur l’image pour aller lire tout le fil, c’est édifiant.


Ainsi, observer, aux premières loges, ce qui se passe dans certains services hospitaliers permet de bien se rendre compte du véritable pillage en bonne et due forme qui se trame sous les yeux de ceux qui veulent bien regarder, sans que personne ne semble capable de s’y opposer ni même que personne n’y trouve à redire, ce qui finit malgré tout par faire tiquer M. Normal qui voit passer des factures de plus en plus salées. Là encore, on ira lire le fil dans son détail qui permet de bien apprécier les millions d’euros engouffrés pour des personnes qui n’y auraient absolument pas droit si le bon sens existait encore dans le pays.


Ainsi, supporter directement et chaque jour la violence et l’insécurité, sans voir d’amélioration, et confronter cette réalité avec les beaux discours totalement déconnectés d’une frange de population idéaliste et bien à l’abri, cela finit par saper le moral de Mme Normal qui en vient à se demander si elle ne va pas fuir plutôt que remettre en question ses belles idées (progressistes, forcément).


Non, vraiment, le réel n’est pas tendre pour tous M et Mme Normal qui, il n’y a pas si longtemps, adoubaient de leur vote et de leur énergie cette gauche dont tout indique qu’elle s’est bien moquée d’eux, au point qu’à présent, M. Normal commence à ressentir du mépris à son égard…


Saperlipopette, tout se déroule comme si certains avaient réellement cru les promesses des politiciens, avaient cru les « faits » relayés par une presse dont tout montre à présent qu’elle est complètement vendue à des intérêts divers, mais certainement pas français, avaient cru les beaux discours des experts et autres sociologues de plateaux qui ont tout compris de la société et savent que les problèmes ne proviennent que des fascistes complotistes de l’extrême-droite anti-vax pro-Poutine.


Dès lors, comment s’étonner que certains veuillent reprendre les choses en main devant cette réalité qui refuse de plier aux injonctions progressistes et dont l’État semble ne plus du tout s’occuper ?

Comment s’étonner qu’on trouve de plus en plus de cas de cambriolés traquer eux-mêmes les cambrioleurs ? Après tout, compter sur la police revient à compter pour du beurre et tout le monde le sait.

Comment s’étonner que des habitants doivent assurer eux-mêmes le nettoyage de leur quartier des dealers de drogue qui s’y installent, la police semblant – là encore, c’est ballot – impuissante à régler la question, et ce alors que, pourtant, les impôts et taxes continuent à pleuvoir toujours plus drus ?

En pratique, toutes les observations remontent le même constat : l’État part en quenouille à son niveau le plus fondamental, le régalien.

Ce dernier n’est plus assuré : une sécurité déliquescente, des abus partout, tout le temps et cette incivilité galopante, cette violence larvée prête à se transformer en agression directe à la moindre occasion…


En face de cet ensauvagement croissant (la pauvre Louise, 11 ans, ne pourra plus attester du contraire), on devrait réfléchir au coût de 50.000 places supplémentaires de prison avec la ferme intention de s’en servir. Ce coût serait ensuite à mettre en rapport avec, justement, celui de l’évaporation de la société de confiance, ou le coût, pour la société civile, de devoir faire soi-même la police, avec toutes les dérives possibles (elles-mêmes produisant des coûts dangereusement élevés). Ce serait à mettre en rapport avec le coût des incivilités, des destructions de biens, de services et de personnes, et par toujours les mêmes fouteurs de merde. Ce serait à mettre en face du coût des enquêtes, des procédures judiciaires, des récidives multiples que ces fouteurs de merde entraînent régulièrement.

À ces coûts directs, il faudrait aussi ajouter celui, indirect, du coût sur la santé (mentale, physique) des victimes, et aussi, le coût incommensurable du stress permanent de ceux qui sont confrontés à ces énergumènes toujours trop libres, tous les jours.

En pratique, toute société est normalement élaborée pour gérer les 5% de sa population qui commettent la plupart des crimes et délits. Par exemple, les verrous aux portes, les alarmes des voitures, les vérifications partout, tout le temps, proviennent de ces 5% qui choisissent l’incivilité, la nuisance voire les délits ou carrément le crime plutôt que le comportement civil et courtois, ou simplement l’honnêteté. Or, c’est parce qu’on refuse à présent de gérer ces 5%, qu’on refuse la prison et l’écartement des éléments ingérables hors de la société civile que cette dernière s’apparente de plus en plus à un parcours de survie, à une lutte de tous contre tous.

À présent, imaginez ce que serait la France si ces individus ingérables étaient correctement tenus à l’écart, les OQTF appliquées, les frontières filtraient les 36% de malades psychiatriques qu’on trouve dans les flux migratoires. Imaginez.

Imaginez les transports en commun, probablement bondés aux heures de pointe mais calmes, relativement propres, sans frotteurs, sans poivrots, sans racailles, sans pickpocket. Imaginez des urgences hospitalières sans débordements, sans cet atmosphère permanente de cour des miracles. Imaginez.

Imaginez les rues tranquilles le soir après 22h, imaginez les matchs de foot qui se terminent autrement qu’en affrontements, ou les bals de village, les sorties de boîtes de nuit autrement qu’avec l’arrivée des ambulances pour récupérer des victimes lardées de coups de couteau. Imaginez des enfants qui rentrent de l’école sans se faire poignarder dans un buisson.

L’effort d’imagination n’est pas bien grand : c’est la France des campagnes et de la Province des années 60.

Depuis, cette France a été échangée (de plus en plus vite) pour une autre, construite de toute pièce sur une idéologie hors-sol.

Cet échange en valait-il le coût ? Un nombre croissant de Français comprennent qu’ils se sont fait avoir.


https://h16free.com/2025/02/14/80139-on-nest-jamais-si-mal-servi-que-par-letat