Translate

Affichage des articles dont le libellé est crédit social. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est crédit social. Afficher tous les articles

30 avril 2025

Alexis Haupt

Je le répète, la "société de tacite répression", telle que le crédit social chinois ou la "société pharmaco-punitive", privilégie le chantage, les contraintes et les restrictions plus ou moins gênantes plutôt que des sanctions franches. Certes, tout autoritarisme est toujours « tacite » dans le sens où aucun tyran ni dictateur n’annonce à son peuple qu’il vit dans un régime autoritaire. Néanmoins, la société dont je parle, de par ses sanctions vicieuses, sournoises, « souples », mais non moins réelles, pratique un autoritarisme plus tacite que les autres. Ce genre de société est très dangereux. Grâce à ses contours flous, elle a plus de chances de perdurer qu’un régime autoritaire traditionnel : la révolution est retardée, le peuple reste apathique dans sa majorité.
Dans ce type de société, la lassitude collective aboutit à une accoutumance aux anormalités et aux dérives liberticides. Le risque est que les gens finissent vite par la considérer comme une société tout à fait normale, pire, qu’ils finissent par la considérer comme la meilleure qui soit. Eh oui, si les peuples s’habituent à la tyrannie, comme l’avait remarqué La Boétie, alors quand il s’agit de "répressions tacites", dissimulées et couvertes par un récit, ils s’en accommoderont aisément. C’est l’évidence même !
Après tout, lecteur, si on a réussi à faire croire aux peuples que le meilleur régime politique pour eux était celui qui consistait à se choisir des maîtres, on réussira à leur faire croire que la "société numérico-répressive", ou le crédit social chinois, est la meilleure qui soit. Eh oui, la dictature parfaite ne serait-elle pas « une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient même pas à s’évader », « un système d’esclavage où les esclaves auraient l’amour de leur servitude » ?

12 mars 2025

Ze Rhubarbe Blog

Dans la course effrénée à la dictature de l'EuroSoviet, la BCE de Christine Lagarde cravache sur son projet de Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC, ou CBDC en anglais), cet euro numérique visant à remplacer l'euro traditionnel (cash ou digital) par un système reliant directement l'utilisateur à la banque centrale via des "jetons" identifiables et paramétrables par la BC, donc par le pouvoir. Cible : octobre 2025. Demain.

Les MNBC sont efficaces en termes de transactions, mais surtout en termes de contrôle et de coercition. Tout comme pour le système chinois de crédit social, l'Etat pourra décider de ce que vous pouvez faire de votre argent et, si vous n'êtes pas sage, pas vacciné, pas d'accord avec les va-t-en guerre, vous serez bloqué.

Toute la petite mais vitale économie du black sera également supprimée, et c'est sans doute là où les gens vont vraiment se rendre compte de l'abomination de la chose, mais la disparition du cash ne sera sans doute pas immédiate, le temps de laisse la grenouille cuire à point.

Pourquoi aller si vite, alors que la société est déjà en plein chamboulement? L'abandon par Trump d'un projet similaire aux USA y est sans doute pour qqchose, mais la combinaison de corruption, de déni de démocratie et de démence russophobe des Bolcheviks européens risquant à un moment donné de faire lever les foules, ils auront besoin de tout l'arsenal coercitif, dont le contrôle des moyens de paiement.

On imagine bien que la puissance de l'IA actuelle va fortement augmenter la puissance de contrôle et de surveillance associée à l'euro numérique, lui permettant d'atteindre un haut degré de sophistication dystopique bien plus rapidement que prévu au lancement du projet, voici plus de cinq ans.

La nature totalitaire de l'EuroSoviet transparaît dans les propos de Lagarde, qui demande aux institutions (Commission, Conseil et Parlement) d'accélérer les procédures de validation administratives et juridiques, afin d'être prêt en octobre. Elle ne demande pas à ces institutions d'examiner ni de se prononcer sur le fond de la chose, non, elle s'en fout, tout comme von der Leyen. Et encore moins d'en référer à la population, mon Dieu, vous n'y pensez pas !



29 juillet 2023

L’euro numérique : outil d’asservissement des populations européennes

Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) depuis le 2 juillet 2019, s’est fait piéger par les Russes Vovan et Lexus qui se sont fait passer pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Un des passages de l’interview les plus intéressants est celui sur l’euro numérique.

Christine Lagarde avoue face caméra que l’objectif de l’euro numérique est de permettre un meilleur contrôle des populations. Elle cite l’exemple du plafond qui sera rabaissé à 300 euros contre la limite actuelle de 1000 euros pour les paiements en espèces sous justification de lutte contre le terrorisme.

Christine Lagarde confirme également qu’avec l’euro numérique, il sera difficile, voire impossible de commercer avec des pays non amicaux comme la Chine, l’Iran et la Russie. Un État de la zone monétaire, par exemple, l’Allemagne, qui souhaiterait changer de politique énergétique et acheter du gaz à la Russie ne le pourrait pas avec l’euro numérique.

30 juin 2023

Alexis Haupt

J’ai dit que la sécurité pouvait être utilisée comme prétexte pour installer une société de contrôle par le numérique, voire un État policier. En effet, quand l’insécurité devient trop présente dans une société, elle peut entraîner l’avènement d’un État policier que les citoyens réclameront d’eux-mêmes et qu’ils verront comme le signe d’un État fort. Et j’ose affirmer que dans un pays où la justice est trop laxiste, où les peines sont d’une douceur incompréhensible pour ceux qui agressent, tuent, violent etc., on peut se demander s'il n'y aurait pas une volonté de laisser exploser l'insécurité afin que l’instauration d’un État policier soit vu comme une chose allant de soi, mieux, afin que le peuple l'exige lui-même.
De la société pharmaco-punitive au crédit social.

24 juin 2023

Crédit social chinois

Marc Amblard

Chine : pour utiliser un distributeur de boissons, il est nécessaire de scanner son visage et le paiement se fait directement sur le compte bancaire via la reconnaissance biométrique.
Un détail : il est obligatoire d'avoir un score de crédit social de 350 points ou plus, sinon la porte ne s'ouvrira pas.
Ce principe vaut pour plusieurs aspects de la vie quotidienne : transports en commun, location d'un appartement, chambre d'hôtel, accès aux grandes surfaces...
Gare à vous donc si vous participez à des manifestations interdites ou encore si vous répandez des propos malvenus sur les réseaux sociaux.
Ce système sera encore plus invasif après la mise en place de la monnaie digitale puisque le compte bancaire de chacun sera sous le contrôle exclusif de la banque centrale, donc du gouvernement.
Heureusement, cela n'arrivera jamais en Europe...

17 novembre 2022

Crédit social à la chinoise

Sébastien Le Belzic

Ma femme a du crédit | Documentaire LCP

Une société entièrement placée sous surveillance. Des caméras dans les rues, une pour deux habitants. Des applications sur le téléphone portable qui vous tracent à chacun de vos déplacements et enregistrent tout de vos habitudes de consommation. Voilà le quotidien de Lulu et de ses compatriotes, confrontés à cette technologie qui juge leur vie chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Lulu est la femme de Sébastien Le Belzic. Journaliste installé à Pékin depuis 2007, il a décidé de filmer son quotidien pour comprendre en quoi cette révolution technologique et sociale impacte la vie de son épouse. 4/2/2022

https://www.youtube.com/watch?v=Jt2HA7jfzj8