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23 novembre 2025

Yann Bizien

-23/11/2025- Si Donald Trump arrivait par miracle à aboutir sur un processus de paix entre l’Ukraine et la Russie, alors, ce serait toute la stratégie masquée du quarteron de dirigeants européens qui s’effondrerait, ce serait la honte et l’humiliation d’une défaite qui frapperaient von der Leyen, Emmanuel Macron, Jean-Noël Barrot, Sébastien Lecornu, Keir Starmer et Friedrich Merz, c’est des plans de réarmement qui seraient remis en question chez les industriels européens, c’est des états-majors qui pourraient planifier autre chose qu’une guerre, c’est la course vers l’Europe fédérale qui serait freinée, c’est les experts de plateaux qui se retrouveraient au chômage, c’est des journalistes qui se retrouveraient dépourvus, c’est la rédaction de LCI qui devrait se remettre en question, c’est des bellicistes qui seraient contraints de se calmer, ce sont nos enfants qui pourraient envisager un avenir plus serein, ce serait de l’argent en plus pour les Français, de la pauvreté en moins, de la prospérité en plus, ce serait une voie ouverte à des élections présidentielles en Ukraine (avec la chute de Zelensky qu’il faudrait recaser) et en France, en 2027, c’est l’avenir personnel d’Emmanuel Macron qui s’assombrirait.
C’est du sang qui s’arrêterait de couler.
C’est des usines à cercueils qui fermeraient.
Ça fait beaucoup. Probablement trop.
Tout indique que nos dirigeants européens ne veulent pas d’un plan de paix américain à l’est de notre continent puisqu'ils n’ont plus que la guerre comme projet.
Je ne plaisante pas.

21 novembre 2025

François Asselineau

Le ravi du village

-21/11/2025- En annonçant aux maires – avec un grand sourire aux lèvres ! – qu'ils devaient accoutumer leurs administrés à l'idée d'envoyer leurs enfants se faire tuer pour Zelensky, le Général Mandon a déclenché un incendie national que sa ministre de tutelle – la pauvre Vautrin qui confond Zelensky et Wolinski – a tenté maladroitement d'éteindre aujourd’hui.
Cette déclaration ahurissante accrédite la rumeur selon laquelle ce Général de bureau, qui n'a pas fait la moindre guerre, n'est qu'un rond-de-cuir assez niais et affreusement sous-dimensionné pour le poste suprême de chef d'état-major des armées.
Et il se dit que si Macron l'a catapulté du rang de simple colonel à celui de général d'armée, puis chef d'état-major en seulement 7 ans (juin 2018-septembre 2025), ce serait précisément parce que c'est un ravi du village qu'il peut utiliser au choix comme une marionnette, un souffre-douleur ou un paillasson.
De fait, la vocation de Mandon semble bien d'être un larbin, incapable de faire de l'ombre à Macron, ni même de simplement freiner ses déclarations va-t-en guerre contre la Russie qui relèvent indiscutablement de la psychiatrie.

20 novembre 2025

Gastel Etzwane
19/11/2025

D’un côté, l’Ukraine.
Encore une affaire de corruption, et ce n’est même plus une surprise. On a arrêté de compter depuis longtemps. Avant 2022, personne ne voulait voir : c’était déjà le paradis de l’argent sale, des oligarques et des valises de billets. Depuis, c’est pire : les scandales pleuvent, toujours plus gros, toujours plus proches du sommet. Le bras droit de Zelensky, les ministres, les généraux… tout le monde se sert. Des dizaines de milliards partis d’Europe et des États-Unis, volatilisés dans les poches de types en costard-cravate ou en treillis qui n’ont de patriotique que le drapeau sur la photo. On ne parle même plus de l’idéologie nauséabonde qui va avec, on a passé ce stade.
Les Français, eux, ils en ont assez. Assez de payer pour ça. Assez d’entendre parler de ce pays tous les jours comme si c’était notre guerre. On a la dette, les taxes, les factures qui explosent, et zéro projet, zéro vision ici. Alors non, merci.
De l’autre côté, on a le spectacle pathétique du chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, un homme qui doit ses étoiles à l’onction macronienne et qui, rien qu’à le regarder, donne l’impression qu’un courant d’air le mettrait à terre. Ce sourire figé, cette absence totale de charisme, cette voix qui ne porte rien… Et c’est lui qui vient nous expliquer qu’il faut « accepter de perdre nos enfants » pour aller faire la guerre à la Russie ? Sérieusement ?
La Russie ne nous a jamais attaqués. Jamais menacés. De Gaulle voulait au contraire tendre la main à Moscou, parce que c’est notre voisin continental, le plus grand pays d’Europe, une puissance avec laquelle on peut parler. Et aujourd’hui on devrait envoyer nos fils mourir pour quoi ? Pour défendre un régime corrompu à Kiev ? Pour faire plaisir à des technocrates bruxellois et à un président français en fin de course ?
Non. Ça suffit.
Rendez les étoiles, mon général. Regardez-vous dans une glace. Et laissez les Français tranquilles.
On veut la paix. On veut vivre. On ne veut plus payer ni mourir pour vos guerres par procuration.
C’est fini.


Monique Plaza
20/11/2025

Les réactions de bon sens se succèdent après le discours délirant de Mandon

Ségolène Royal : « Non Monsieur le chef d’état-major des armées, la France n’acceptera pas de perdre ses enfants au profit d’un pouvoir en dérive qui, comme l’écrivait Machiavel est tenté de "déclencher une guerre pour éviter des troubles intérieurs, et qui finit toujours par accélérer sa propre perte". Ou encore : "le peuple peut toujours être contraint à obéir à tout, il suffit de lui faire peur, de lui dire qu’il est attaqué et de dénoncer les pacifistes comme anti-patriotes". Et même de les exécuter comme ce fut le cas pour Jean Jaurès. "Pour maintenir un peuple dans l’obéissance inventez-lui un ennemi." Eh bien non.
Alors de deux choses l’une, face à ces déclarations délirantes, qui vont renforcer l’anxiété des jeunes déjà au plus bas, déstabiliser l’économie française, ridiculiser la France : soit Emmanuel Macron (qui s’est dit, rappelons-nous, fervent lecteur de Machiavel) est au courant et a validé ce texte et dès lors il doit s’expliquer ; soit ce n’est pas le cas et le Chef d’état-major doit être démissionné. Le rôle de la France, membre du Conseil de Sécurité de l’Onu, c’est d’agir pour la Paix en Ukraine en obtenant une force internationale de stabilisation comme l’a fait Trump pour Gaza.
Et le pire c’est que nous sommes quelques jours après le 11 novembre, fin de la terrible boucherie de la guerre de 14/18 dont tous les historiens relèvent les causes dérisoires, et l’excitation d’un quarteron de va-t-en guerre qui ont envoyé des millions de paysans et d’ouvriers arrachés à leurs villages, se faire massacrer. Cette guerre qui, mal conclue à Versailles par un Clémenceau aveuglé par l’intransigeance mais qui croyait bien faire, a directement conduit à la montée d’Hitler, à la Shoah, et à la seconde effroyable guerre de 40.
Sachons tirer les leçons de l’histoire.
Stop au virilisme toxique qui n’est que la compensation de l’effondrement d’un pouvoir à la dérive inquiétante. L’Assemblée nationale doit exiger un débat et ne pas laisser un quarteron de va-t-en guerre détruire le moral et la morale de la Nation pour sauver un pouvoir déconsidéré et détesté. »
Yann Bizien

-19/5/2025- À ceux qui espèrent une confrontation militaire de la France contre la Russie, à ceux qui traitent les autres de capitulards, à ceux qui organisent le conditionnement des esprits et qui usent de la dialectique stratégique pour "défendre l’Ukraine" face à la Russie :
Courage, allez y !
Le général Fabien Mandon croit-il sincèrement que les maires de France iront répéter localement son message aux parents sur la nécessité d’être prêts à perdre leurs enfants "pour l’Ukraine" ?
Quelle déconnexion ! Les maires ont d’autres préoccupations à l’approche du scrutin municipal !
Que ceux qui croient défendre la France en allant se battre aux confins de l'Europe y aillent.
Que ceux qui prétendent que l’Ukraine serait "notre bouclier contre la menace d’invasion russe" cessent d’instrumentaliser ce pays dans une guerre par procuration. Qu’ils cessent de subventionner le régime corrompu de Kiev. Qu’ils aillent personnellement au combat sur le front de cette guerre, à commencer par Raphaël Glucksmann.
Ceux-là changeront vite d'avis, s'ils en auront le temps !
Le devoir des Français consiste avant tout à protéger la France et ses intérêts. Leur devoir n’est pas de mourir pour l’Ukraine qui n’est pas membre de l’OTAN, ni de l’UE. Et leur devoir n’est certainement pas de mourir pour la cause construite par Emmanuel Macron et von der Leyen.
Emmanuel Macron et von der Leyen se sont tellement engagés personnellement dans l’escalade militaire contre la Russie, pour leur orgueil et pour leurs ambitions, qu’ils semblent ne plus pouvoir reculer.
Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, Jean-Noël Barrot, Catherine Vautrin et Fabien Mandon sont assurés de ne jamais sentir la poudre, de ne pas recevoir des éclats d'obus dans une tranchée et de ne pas mourir sous un drone "pour l’Ukraine".
Mais ils veulent sacrifier nos enfants dans une guerre qui n’est pas la nôtre et qui est suicidaire contre la Russie.
Ce sont des fous sanguinaires prêts à tout pour conserver le pouvoir. Il n’y a aucune logique à être en guerre prochainement contre la Russie qui n’est pas disposée à attaquer la France puissance nucléaire. Car la France comme la Russie sont dotées de la dissuasion nucléaire et sont assurées d'une destruction mutuelle totale ou quasi totale en cas de confrontation militaire directe.
Le danger immédiat pour nos enfants, c’est la menace concrète de l’intérieur, l’insécurité quotidienne, l’explosion de la violence, le grand remplacement civilisationnel et l’islamisation engagée de notre société.
Le discours d’Emmanuel Macron, de Jean-Noël Barrot, de Catherine Vautrin et du général Fabien Mandon ne s’inscrit pas dans la lucidité stratégique mais dans un délire belliciste dangereux.
La réalité, c’est que la France surendettée, submergée, fracturée et déclassée n’a absolument pas les moyens de mener une guerre de très haute intensité, encore moins contre une puissance nucléaire comme la Russie qui n’attend qu’une seule chose : la fin de la progression de l’OTAN vers l’est.
Et la réalité, aussi, est que les bellicistes n’ont pas l’opinion avec eux.
Emmanuel Macron a choisi le général Fabien Mandon pour sa fidélité, pour le servir dans sa logique de fuite en avant, de communication, de gesticulation guerrière et de posture viriliste déconnectée de nos capacités.
Nous avons besoin de chefs ancrés dans le réel, pas de va-t-en-guerre hors-sol qui jouent avec la vie des enfants des autres dans des discours suicidaires.
La France est incapable d’assumer ce que ces individus réclament. Ils n’ouvrent pas assez les yeux pour s’en rendre compte.
Les Français veulent leur sécurité intérieure, ils veulent la paix et la prospérité avec la Russie, pas la guerre voulue par Emmanuel Macron et von der Leyen.

6 novembre 2025

Théo Francken, un docteur Folamour néonazi ?

Georges Kuzmanovic
6/11/2025
Georges Kuzmanovic

Quand un ministre aux attaches néonazies se permet de menacer Moscou, ce n’est plus un « dérapage » : c’est une alerte rouge pour l’Europe. Francken, nostalgique assumé du VNV, parle aujourd’hui au nom de l’armée belge. Ses propos bellicistes révèlent une dérive brune qui gangrène les institutions.

Théo Francken, ministre de la Défense de Belgique (depuis février 2025, dans le gouvernement fédéral dirigé par Bart De Wever), mais également proche de groupes d'extrême droite, voire carrément néonazis, illustre la dérive stratégique et la confusion idéologique qui saisit nombre de dirigeants européens et interroge les « valeurs européennes » que l'Union européenne (UE) se glorifie de défendre en Ukraine.
Dans une interview récente du 30 octobre dans les médias Huomo et De Morgen, Théo Franken, très martial, n'a pas hésité à déclarer « nous raserons Moscou ». Aucune mesure, aucune diplomatie, mais de la communication hystérique et dangereuse, dans la continuation des propos insensés de la très belliciste Kaya Kallas, ministre des Affaires étrangères de l'UE – qui n'hésite pas à dire publiquement qu'il faut vaincre la Russie et la briser en quinze États différents, ce qui est très exactement le vieux projet néocon et qui n'est évidemment pas de nature à trouver un chemin vers la paix.

Théo Franken, ministre ou nostalgique du fascisme ?

Le parcours et l'idéologie profonde qui meuvent Théo Franken sont plus que douteux et ses propos marquent une dérive morale.

Morale, car il ne s'agit pas là d'un mot trop haut d'un politique qui s'emporte ou d'une boutade belge : Francken n’est pas un novice du scandale.
Figure emblématique de la N-VA ( Nieuw-Vlaamse Alliantie – parti nationaliste Flamand), il a connu une carrière politique flirtant non seulement avec l'extrême droite, mais avec les nostalgique du 3ème Reich allemand.

Le 14 octobre 2014, trois jours seulement après sa nomination comme secrétaire d’État dans le gouvernement Michel I, Theo Francken se retrouve au centre d’une tempête politique. L’opposition lui reproche d’avoir participé, avec le N-VA Ben Weyts (alors ministre flamand de la Mobilité et membre de son parti), au 90ᵉ anniversaire de Bob Maes. Ce dernier n’est pas un simple vétéran : sympathisant nazi, collaborateur et ancien membre du parti pro-hitlérien VNV (Vlaams Nationaal Verbond) durant la Seconde Guerre mondiale, il a ensuite fondé en 1950 le Vlaamse Militanten Orde (VMO), milice privée d’extrême droite interdite en 1983. Héritier direct des organisations collaborationnistes flamandes de l’entre-deux-guerres, le VMO incarne une continuité idéologique brune que la présence de deux ministres lors de cette célébration rend particulièrement choquante. Face au scandale, plusieurs partis exigent la démission de Francken et de Weyts.
Il n'en fut rien et Francken ne s'en excusa jamais.

Une nouvelle révélation ravive la polémique. On découvre, après cette première « gaffe », l'implication de Théo Francken dans l’organisation, en 2007, de réunions pour un groupe baptisé « VNV » – référence explicite au Vlaams Nationaal Verbond, formation ayant collaboré avec le régime nazi. Il y a quelques années encore, n'importe où en Europe, un tel passé aurait valu une opprobre générale et une démission – il n'en est rien de nos jours.

Sudpresse publie alors plusieurs courriels où Francken tient des propos à la fois menaçants et homophobes : il y écrit que ceux qui dévoileraient ces réunions néonazies secrètes « recevraient une balle » (sic!) ou seraient condamnés à « passer une nuit avec Christian Dutoit », homosexuel flamand bien connu – amis de la poésie bonjour. Ces messages ne laissent aucun doute sur l'idéologie profonde du ministre Fancken.

Figure de la ligne dure au sein de la N-VA, Theo Francken est souvent accusé de reprendre à son compte les thèmes du Vlaams Belang. Au point que ce dernier, parti d’extrême droite, lui a attribué un surnom révélateur : « Xerox », pour souligner qu’il ne ferait que copier ses positions.

Que l’homme chargé aujourd’hui des clés d’une armée ait un parcours politique entaché de liens et de rendez-vous peu compatibles avec les principes démocratiques – participation à l’anniversaire d’un sympathisant nazi ancien membre du VNV en 2014, organisation supposée de réunions flirtant avec des références au VNV – n’est pas un détail anecdotique. C’est grave et c'est un signal d’alarme.

La dissuasion nucléaire n’est pas une métaphore

En dehors du fait qu'on peut se demander par quels moyens magiques la Belgique pourrait raser Moscou, vu que ce pays ne dispose pas d'armes nucléaires, il s'agit là de propos non seulement maladroits, mais dangereux. Théo Franken, sûrement saisi par l'hubris du moment qui frappe les dirigeant européens, semble oublier qu'il parle là de la Russie, qui, elle, dispose de milliers d'armes nucléaires et des meilleurs vecteurs au monde, en particulier les missiles hypersoniques.
« Moscou rasée » a pour corolaire que toutes les villes d'Europe seront rasées.

Dire « nous raserons Moscou » quand on est ministre de la Défense d’un pays membre de l’UE, c’est irresponsable au sens le plus littéral. Nous parlons d’États nucléaires et d’un équilibre fragile. La rhétorique belliciste et jubilatoire, qui fantasme l’annihilation d’une métropole, n’est pas de la bravade stratégique ; elle est la marque d’un esprit qui a perdu de vue la réalité géopolitique élémentaire : une confrontation directe entre puissances nucléaires ne peut avoir d’issue autre qu’une catastrophe planétaire. Que des responsables publics s’y adonnent publiquement – ou s’entourent de nostalgies historiques qui renvoient à l’ombre du fascisme – est inacceptable. La politique doit tempérer la fureur, pas l’alimenter.

L’autre face de la même folie est la conversion du discours « anti-Poutine » en un délire stratégiquement suicidaire. On lit et on entend des propositions qui, sous couvert d’affronter l’agresseur, évoquent la « désintégration contrôlée » de la Russie, sa « division » en myriades de petits États – une proposition que des dirigeants du cercle atlantiste, y compris la dirigeante estonienne Kaja Kallas, n’ont pas totalement écartée lorsqu’ils ont évoqué l’idée que la Russie ne doive pas rester telle quelle après la période de guerre – comme si l'Ukraine et l'OTAN allaient gagner, ce qui en soi est une hallucination sévère par rapport au réel.
Un tel programme ressemble aux pires scénarios néoconservateurs : imposer la balkanisation d’une puissance continentale. C’est une folie stratégique et morale – et, c'est une folie pour laquelle l’Europe n’est pas équipée, sauf dans la tête de quelques esprits déséquilibrés.

Pourquoi ? Parce que diviser un État-continent, en particulier une puissance nucléaire, n’est pas une manœuvre diplomatique anodine. Imaginons dans un scénario de pure fiction absolument improbable que cela marche : la Russie est défaite et on la découpe en petits morceaux. Ce serait semer les graines d’innombrables conflits futurs, d’instabilités régionales chroniques et d’une prolifération de zones grises où des acteurs non étatiques et des puissances extérieures pourront prospérer. C’est aussi jouer avec un équilibre composé d’arsenaux militaires nucléaires ou classiques et d’alliances qu’aucun décideur sain ne devrait considérer comme une variable d’ajustement pour le prestige national ou pour le gain électoral.
Le vrai courage politique consiste à protéger la population – la sienne comme celle de l’autre – contre des options qui mènent à l’anéantissement.

Einstein l’avait déjà formulé avec génie et sobriété : « Je ne sais pas avec quelles armes la Troisième Guerre mondiale sera menée, mais la Quatrième Guerre mondiale le sera avec des bâtons et des pierres. »

Le premier devoir des dirigeants politiques à l'ère nucléaire est de préserver leur pays, et par extension l'humanité de l’apocalypse.
La responsabilité des dirigeants est donc de freiner l’inconscient collectif plutôt que de l’attiser.

Une dérive européenne

Mais la faute n’est pas que personnelle. Elle est collective. Il est légitime, sain et nécessaire de questionner les « valeurs européennes » lorsqu’un ministre d’un État membre peut se réclamer d’un nationalisme flirtant avec l’extrême droite, voire le nazisme, tout en tenant des propos qui mènent l’Europe vers les abysses.
On peut se demander si les fantasmes de Théo Francken, emprunt des tragédies de la deuxième guerre mondiale, à savoir la destruction de la Russie sont compatibles avec les valeurs que nous brandissons. « Démocratie, dignité humaine, rejet du totalitarisme » ne sont pas des slogans décoratifs : elles exigent cohérence et sanctions.
Peut-on encore prétendre être le bastion des droits humains si l’on tolère, à la tête des institutions, des personnalités qui fraternisent avec des héritages collaborationnistes et qui, en paroles, accompagnent la montée des tensions vers l’irréversible ? Non. Cela oblige à des choix clairs : mise à l’écart des nostalgiques, enquêtes sur les complicités idéologiques, et un effort réel de dénazification des élites politiques.

Ne nous méprenons pas : dénoncer la rhétorique de Francken et la surenchère stratégique n’est pas confondre la critique de la politique de dissuasion ou du soutien à l’Ukraine avec une posture pro-Poutine. Il est possible de soutenir la souveraineté ukrainienne – chacun est libre de ses convictions – d’aider les victimes et de condamner les agressions sans tomber dans la logique qui veut « anéantir » l’adversaire. La différence entre un démocrate et un va-t-en-guerre est simple : l’un agit pour limiter les souffrances humaines, l’autre propose la guerre et l’éradication comme politique d’État.

Enfin, la dimension idéologique est cruciale. Quand des hommes politiques roulent des mécaniques en s’abreuvant à des symboles ou à des réseaux qui sentent le passé le plus sombre de l’Europe, ils ne trahissent pas seulement la mémoire : ils trahissent l’avenir. Le néonazisme n’est pas une opinion respectable à intégrer dans le débat ; c’est une menace. Qu’un responsable public catalogue, minimise ou normalise ces attaches devrait suffire à le disqualifier. L’argument de la « ligne dure » sur l’immigration, la sécurité ou le commerce extérieur ne justifie pas la complaisance envers l’idéologie fasciste.

La Belgique, l’Europe, l’OTAN et l’Union doivent donc opérer trois choix clairs et urgents :
1. traiter conformément à la loi et à la déontologie toute preuve de connexions extrémistes néonazie chez des responsables publics ;
2. imposer une discipline rhétorique et institutionnelle – les ministres parlent au nom de leurs peuples, pas de leurs rancœurs personnelles ;
3. replacer la stratégie européenne dans le cadre le plus strict de prévention d’un conflit généralisé, en priorisant la diplomatie, le contrôle des armements et des mécanismes sérieux de désescalade.

Il ne s’agit pas d’un excès de prudence mais d’un impératif de survie. La planète ne peut pas être le champ d’expérimentation des frasques rhétoriques ou des vengeances idéologiques. Quand un ministre évoque la destruction d’une capitale, quand d’autres appellent à la dislocation d’États, la démocratie ne peut pas s’en remettre à la tempérance spontanée de l'Autre : elle doit agir, rappeler les limites, et rappeler que « valeurs européennes » n’est pas une formule vide mais un contrat – entre nations, entre générations – qui interdit l’inhumanité et la folie.

La politique sérieuse commence là où la bravade s’arrête. Si nous voulons encore parler de l’Europe comme d’un espace de civilisation, alors il faut être implacable envers ceux qui souhaitent sa dérive : néonazis, va-t-en-guerre et idéologues belligérants. Les mettre hors d’état de nuire n’est ni une censure ni un excès : c’est la condition minimale pour la paix.

Théo Francken, Ministre de la défense de Belgique - © BELGA

30 octobre 2025

Pierre Duriot
30/10/2025

Ukraine : cette fois-ci, nos soldats partent au front...


Cela a commencé avec de l’argent et des armes, le tout en expliquant que « non », on n’est pas des cobelligérants, sans penser une seule seconde que c’était à la Russie d’évaluer si nous étions cobelligérants ou pas dans cette guerre qui ne nous regardait ni de près, ni de loin. L’Ukraine n’est ni dans l’Europe, ni dans l’OTAN, Zelensky est la créature des démocrates américains et les USA sont là-bas pour de très sombres raisons, probablement inavouables. La Russie ne menace pas la France, elle ne menace d’ailleurs même pas l’existence de l’Ukraine, elle s’est contentée d’un petit bout de terre, occupé par des russophones…
Mais non, le ton martial monte chez Macron et la presse nous gratifie d’images d’étreintes à la fois ambiguës et ridicules entre chefs d’États, entre Macron et Zelensky. Et on continue, canons Caesar, Mirage F1, dizaines de milliards… on n’est toujours pas cobelligérant ? Mais non, on monte encore d’un cran et on envoie des « conseillers », des « techniciens », des « formateurs », mais attention, ce ne sont pas des combattants, donc on n’est toujours pas cobelligérant. Le tout sans l’aval du Parlement qui n’est pas consulté, qui ne dit rien, ni les uns ni les autres. Sans l’aval du Conseil constitutionnel, qui aurait dû rappeler que faire entrer le pays en guerre ne peut se faire sans l’aval du Parlement. Il ne le fait pas. Et pour faire bonne mesure, la France participe à deux dizaines de trains de sanctions dont les effets ont été de nous ruiner et de renforcer la Russie, militairement et économiquement.
Donc Macron tout seul donne des ordres, envoie des armes, des milliards et des hommes, qui d’ailleurs se sont parfois fait tuer et tout le monde obtempère. Le chef d’État-Major est réticent ? Pas de problème, on change le chef d’État-Major. Et cette fois-ci, on enverrait des hommes, des combattants, près de deux mille paraît-il, qui seraient en partance, avec armes et bagages, toujours sans l’aval de personne, avec un président sans majorité, à une dizaine de pour cent dans les sondages et qui continue à pouvoir ne faire que ce qu’il veut. Impensable. On envoie aussi le nouveau missile Aster à deux millions d'euros pièce, une bagatelle qui correspond au forfait journalier hospitalier de 42 500 malades, ou à 100 euros de plus sur la pension retraite de 20 000 retraités pauvres pendant un mois. Mais pour Zelensky, il continue à y avoir de l’argent du contribuable alors que tout le monde sait qu’une partie de cet argent est détourné.
Il se murmure que ça regimbe chez les généraux et les colonels, que ça regimbe même majoritairement, mais ça obéit quand même, vaille que vaille. Les parlementaires ? Aux abonnés absents. Et là par contre, on est cobelligérant, avec tous les risques que cela comporte… un missile russe sur un site stratégique français. Faudra-t-il qu’un missile hypersonique russe liquide une chaîne d’assemblage Dassault pour qu’on se réveille ? La France possède moins de 300 têtes nucléaires, la Russie 5500. D’autres Européens vont-ils nous emboîter le pas ? Rien n’est moins sûr. Tout le monde semble avoir compris que la confrontation directe avec la Russie présente de très gros risques, sauf la France, ou alors Macron tient à ce que la France essuie des représailles sanglantes. On voit un peu pourquoi, il activerait l’article 16 et s’installerait comme dictateur à vie.
Au RPF, nous avions toujours privilégié cette idée que cette guerre n’est pas la nôtre et que nous ne devrions pas nous en mêler. Et si d’aventure, nous le faisions, cela doit se cantonner à la stricte voie diplomatique. Financièrement et militairement, nous n’avons pas les moyens de quoi que ce soit. L’inexplicable est que tous ceux qui devraient avoir leur mot à dire, ne disent rien et ne protestent pas.

23 octobre 2025

Gabriel Nerciat
23/10/2025

NOTRE AMIE LA GUERRE

La guerre avec la Russie, dernière chance des forces libérales-européistes chancelantes et du pouvoir macronien aux abois.
Face à ce déluge de conneries importées par les néo-conservateurs polonais et les détestables nains baltes, l'inertie des forces d'opposition nationales (à commencer par le RN) finit par devenir franchement préoccupante.
Les derniers courtisans, civils ou galonnés du régime, eux, se perdent dans une médiocrité de moins en moins scintillante.
Heureusement que Sarkozy, Hollande et Macron ont détruit la crédibilité de l'armée française en moins de vingt ans. Sinon, on serait vraiment en droit de redouter le pire.

12 octobre 2025

« Nous sommes en guerre »… et en danger

Pierre Duriot

-12/10/2025- Nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises l’engagement illégal de l’armée française en Ukraine. La Constitution prévoyant un vote des députés avant toute forme d’engagement des armées nationales et même, tout don d’argent ou de matériel à vocation de guerre. Macron sans doute a décidé de cela tout seul, ou presque et non seulement les parlementaires n’ont pas eu leur mot à dire, mais ils n’ont pas non plus protesté, comme quoi ils avaient bien leur mot à dire. Il s’agit de l’article 35. A quoi les paye-t-on ? La France a pourtant des crises à gérer, politique, sociale, financière, mais Macron amplifie la participation du pays dans cette guerre qui ne nous regarde pas, qui concerne les Américains, les Russes et les Ukrainiens, en utilisant le prétexte d’une menace militaire russe contre l’Europe et plus précisément la France, ce qu’aucun analyste indépendant du pouvoir ne reconnaît.
Le président est passé à la vitesse supérieure et il n’est plus seulement question de livraison de missiles ou d’aide logistique. Des documents montrent des soldats français aux côtés de militaires ukrainiens avec leurs insignes tricolores. Macron a fait envoyer des équipements militaires, des drones et des canons Caesar, l’ensemble relevant bien de l’article 35 puisque factuellement, la France combat. Et donc Macron tomberait sous le coup de la haute trahison envers les institutions démocratiques françaises en vertu de ses décisions au service d’intérêts étrangers. Mais l’industrie française est aussi mise à contribution, avec un partenariat pour la production de drones en Ukraine, exploitant la main-d’œuvre locale plutôt que française, ce qui constitue un abandon de souveraineté industrielle. Mais la guerre ukrainienne sert aussi de banc d’essai réel pour les armes françaises, avec des retours d’expérience ukrainiens débouchant sur des améliorations des matériels.
On parle de la production de 4,5 millions de drones en 2025, soit largement au-delà de la simple aide logistique mais bien dans le cadre d’une économie de guerre, mise en route sans consultation parlementaire et encore moins populaire. Sauf que cela expose la population et le territoire national à des mesures de rétorsion militaire de la part de la Russie qui a infiniment les moyens de frapper la France précisément ou globalement. Poutine a d’ailleurs déclaré que les auteurs de destructions en profondeur en Russie, « seraient punis par des frappes de riposte, où qu’ils se trouvent, y compris à l’étranger », donc en France…
Notre position au RPF n’a pas varié d’un pouce depuis le début de ce conflit. La voie diplomatique doit être privilégiée et la France n’a pas à être à la table d’une négociation qui ne la regarde pas. La menace russe n’est pas crédible pour deux sous, depuis vingt ans que Poutine est au pouvoir s’il avait dû menacer la France, on s’en serait aperçu. Non seulement cela, mais des entreprises françaises avaient, avec son accord, largement développé leurs marchés en Russie. Et pour finir, les députés doivent exiger d’avoir des comptes financiers de tout ce qui a été engagé par la France et exiger également d’avoir la voix au chapitre en ce qui concerne l’engagement du pays. Et que diront les familles des soldats français morts là-bas, alors que rien n’autorisait qu’on les y envoie ?


4 octobre 2025

Pierre Duriot

Le pangolin devenu drone...

-4/10/2025- Le pangolin chinois est devenu un drone russe. Il s’agissait, il y a cinq ans de nous obliger à nous injecter un produit inconnu, il s’agit aujourd’hui de nous convaincre de donner notre argent et nos enfants pour la guerre. Dans un cas comme dans l’autre, la menace est totalement imaginaire, mais l’orchestration est la même, avec les mêmes metteurs en scène, dont le nôtre, vous aurez remarqué, avec le même air si peu convainquant et le même slogan « Nous sommes en guerre »... soit il manque d’imagination, soit il nous prend à ce point pour des idiots qu’il ne se donne même pas la peine d’inventer autre chose. Les musiciens sont les mêmes aussi, dans les lucarnes, avec les mêmes mines graves de circonstance, les mêmes tonalités dans la voix et le même type de pseudo-spécialistes, médecins de plateaux, devenus généraux de plateaux. Combien sont-ils payés encore ceux là ? Le seul vrai problème que nous avons est que les gens sont encore en train d’y croire et d’ici trois ans, ceux qui regrettent de s’être faits vacciner pour les bonnes raisons que l’on connaît désormais, seront aussi ceux qui regretteront un fils ou un petit fils mort sur le front ukrainien, avec toujours cette habitude de ne pas y penser avant.

3 octobre 2025

Régis de Castelnau
3/10/2025

Rubrique : code de la route

Mais sortez le clown ! Par pitié, sortez le clown !
La planète entière se tape une gigantesque barre de rire. Notre kéké national vient de se vautrer dans les grandes largeurs. Il a fait arraisonner un pétrolier dans les eaux internationales, ce qui déjà, est un acte de piraterie en droit maritime. Accompli par un commando militaire, rien que ça. Pas une vedette de garde-côte qui aurait parfaitement fait l’affaire, non, des militaires cagoulés et armés jusqu’aux dents. Pour montrer comment que notre kéké à nous c’est pas un sacré guerrier. Tremble Poutine. Nono le neuneu te l’a déjà dit, on va effondrer ton économie. Avant de déployer les célèbres trouposols à ta frontière.
Avec zèle, la magistrature s’est précipitée au coup de sifflet du patron pour prestement embastiller l’équipage et le commandant chinois à Saint-Nazaire. Manque de pot, les pandores n’ont rien trouvé sur le bateau, ni Oreshnik, ni Kinzhal, ni kalachnikov, pas même un petit drone. Alors piteusement, il a fallu relâcher tout ce petit monde et pour ne pas avoir l’air trop con, on a décidé de quand même « poursuivre » le capitaine pour « refus d’obtempérer » (interdiction absolue de rire). Ben oui, le capitaine n’a pas immédiatement obéi aux militaires qui l’arraisonnaient. Ben c’est vrai quoi, des pirates surarmés et cagoulés intervenant illégalement dans les eaux internationales vous disent de vous arrêter, et vous n’obéissez pas immédiatement ? Mais c’est ignoble cette violation de l’article L1331-1 du code de la route français, quasiment un crime de guerre. Si les capitaines de marine marchande chinois ne respectent pas le code de la route français dans les eaux internationales alors qu’ils sont attaqués par des pirates, c’est la fin de « l’ordre international fondé sur les règles ».
Nouvelle preuve que le ridicule ne tue pas, Macron est en bonne santé. Les militaires et les magistrats aussi. Et au passage la France de nouveau humiliée, est la risée du monde. Et avec ce type c’est tous les jours, depuis huit ans absolument tous les jours.
Est-ce que ce cauchemar va finir par prendre fin ?

1 octobre 2025

Monique Plaza

-1/10/2025- Opération concertée de propagande intensive pour préparer les esprits à une potentielle confrontation militaire directe avec la Fédération de Russie.
Sur LCI (appartenant au groupe Bouygues) le Chef d’état-major de l’Armée de Terre indique que nous devons « être prêts dès ce soir » à la guerre de haute intensité et ajoute : « il y a un adversaire qui est à nos portes et qui nous teste, qui a un intérêt objectif à affaiblir l’Alliance en créant des distorsions d’appréciation ».
Cette confrontation n’aurait pas lieu directement sur le sol français mais sur le sol ou dans l’espace d’un pays européen et de l’OTAN, par exemple l’Estonie où des centaines de soldats français sont déjà déployés.
En cas d’agression d’un pays de l’OTAN et de l’UE, l’article 5 de l’Alliance pourrait s’appliquer mais également l’article 42-7 du Traité de l’Union européenne où les États se doivent assistance par tous les moyens en cas d’agression.
Le ministre démissionnaire de la Défense, Barrot, a publié hier une vidéo intitulée « Nous sommes prêts à réagir pour défendre chaque centimètre carré de l’OTAN et de l’Union européenne ».
Comme l’Ukraine n’est membre ni de l’UE ni de l’OTAN, les faiseurs de guerre, briefés en permanence par le camé de Kiev, inventent une fable selon laquelle l’ogre Poutine se prépare à dévorer des anciens pays de l’URSS. Trump, qui s’est retourné contre Poutine, et ne cesse de dire tout et son contraire, contribue à cet enfumage, son unique intérêt étant de vendre des armes à l’UE qui les enverra à Zelensky sans risquer la vie d’un soldat américain.
Pour les personnes qui s’informent uniquement par la télévision, et ne vont pas consulter des médias alternatifs et des réseaux sociaux, ce matraquage insensé risque hélas de marcher.

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17 septembre 2025

Pierre Duriot
16/9/2025

Trop drôle avec ses Rafale...

Extraordinaire Macron, toujours aussi doué en matière militaire. Le voilà qui envoie trois Rafale en Pologne pour abattre d’éventuels drones russes. Trois avions de chasse, une dizaine de pilotes, le staff au sol et le matériel, soit au bas mot, 50 000 euros l’heure de vol, le tout pour chasser des drones iraniens de fabrication grossière à 20 000 balles l’unité. Ce qui s’appelle écraser une mouche avec une masse d’arme. Peu importe, ce qui compte, c’est la com… quoi qu’il en coûte, il nous fait le coup à chaque fois, sauf qu’on n’a plus d’argent. Et même, ironie du sort, ces fameux drones ne sont peut-être pas plus russes que les Russes qui avaient soi-disant fait sauter le gazoduc Nordstream. Ce ne serait pas la première fois que le Zelensky nous la met à l’envers et qui sait, c’est peut-être lui qui a envoyé ces drones, pour obliger l’Europe à se remobiliser, vu qu’il y a avait du relâchement et que les opinions publiques européennes ne suivent plus. Je t’achète un drone bas de gamme, je te le repeins aux couleurs russes, je l’envoie au-dessus de la Pologne et je braque les caméras dessus… scénario largement possible, au point où on en est.

14 septembre 2025

Yann Bizien

-13/9/2025- Zelensky publie un nouveau communiqué très alarmiste ce soir. Depuis plus de trois ans, il cherche à entraîner toute l'Europe dans une guerre qui n'est pas la nôtre.
Nous sommes tous les jours au bord d'une guerre pouvant s'étendre sur tout notre continent.
La "coalition des volontaires" menace toujours plus la Russie qui devient toujours plus agressive : c'est une "logique de guerre", pas de paix.
Depuis des mois j'affirme qu'il s'agit d'une mauvaise stratégie, que la Russie ne cédera jamais et que la France n'est pas du tout prête à entrer en conflit direct avec notre plus grand voisin, même avec quelques alliés européens qui sont eux aussi, dans la même situation que nous : de la dette, de la désindustrialisation, des centaines de milliers de clandestins, de la violence intérieure, une menace islamiste forte et un pouvoir fragilisé.
Halte au feu.

7 septembre 2025

Gilles Casanova

-7/9/2025- Si Olivier Faure est premier ministre il annonce sur TF1 :
« Nous devons envoyer des troupes maintenant pour contrôler l'espace aérien. »
Il sera immédiatement en état de guerre avec la Russie.
Et il dirige un Parti qui se réclame de Jean Jaurès, quelle trahison !

Gilles Casanova

-7/9/2025- La Russie explique qu’une cause de la guerre est la présence de troupes de l’OTAN infiltrées sur le territoire ukrainien.
Macron propose donc pour garantir la paix de placer des troupes de l’OTAN en nombre sur le territoire ukrainien.
Il est clair que pour cela il faudrait détruire la Russie.
Macron voudrait bien, mais la vie c’est plus dur que les rêves adolescents !
[Et le pauvre Olivier Faure lui emboîte le pas, quelle pitié…]

Yann Bizien

-7/9/2025- Voici ce que déclare Emmanuel Macron sur son compte Twitter/X après la dernière attaque massive de la Russie sur l'Ukraine, qui a notamment endommagé des bâtiments du régime corrompu de Kiev.
Je cite un extrait de sa communication :
 
« La Russie a de nouveau fait pleuvoir des centaines de drones et une dizaine de missiles dans la nuit sur l'Ukraine, en frappant de manière indiscriminée, y compris des zones résidentielles et le siège du gouvernement. »

Vous comprendrez pourquoi je conteste et refuse le déploiement de nos soldats sur le sol ukrainien. Ils seront la cible des forces russes.
Emmanuel Macron et, derrière lui, tous les bellicistes, sont devenus fous.
Il y a d'autres options pour la paix que la projection de troupes euro atlantistes dans le bourbier ukrainien.
Cessez votre comédie narcissique, orgueilleuse, dangereuse et suicidaire.
Mon patriotisme s'arrête à nos frontières !

Monique Plaza
7/9/2025

Fabien Mandon, général d’armée aérienne de 55 ans, ancien pilote de chasse, est devenu chef d’état-major des armées en septembre 2025, succédant au général Thierry Burkhard.

Il a plus de 100 missions de guerre à son actif, notamment en Centrafrique, au Tchad, et à Douchanbé (Tadjikistan) pour des opérations en Afghanistan. Il a déclaré dans L’Express : « En Afghanistan, j’ai tué. Et je sais qui j’ai tué. Des talibans. J’ai une âme de combattant ».
Depuis 2017, Mandon s’est rapproché des sphères politiques : adjoint au chef d’état-major particulier du président (CEMP). Chef du cabinet militaire de la ministre des Armées Florence Parly (2020-2022), puis de Sébastien Lecornu. Au CEMP (mai 2023-août 2025), il est devenu le conseiller militaire le plus proche d’Emmanuel Macron, avec un rôle clé dans la dissuasion nucléaire et les conseils de défense. Il dirige désormais toutes les opérations militaires françaises, coordonne les armées (terre, air, mer), et conseille le gouvernement sur la guerre en Ukraine.
Surnommé le « gendre idéal » ou « faux Bisounours », il sait parler aux médias et imposer ses vues, comme lorsqu’il a envoyé une note confidentielle sur l’Ukraine en janvier 2025 sans prévenir Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique de Macron, provoquant une mini-crise à l’Élysée. En janvier 2025, Macron poussait pour une « coalition des volontaires » (réunion du 27 mars 2025), et Mandon, en tant que CEMP, alignait probablement la note sur cette stratégie. Elle privilégiait une perspective militaire sur une approche diplomatique, suggérant sans doute une escalade militaire. Mandon avait volontairement exclu Bonne de la boucle, ce qui renforce l’idée d’une note imposant une vision militaire dominante.
Un homme ambitieux et dangereux, choisi par Macron et le système pour imposer l’escalade militaire.



6 septembre 2025

Gilles La Carbona
5/9/2025

Sa guerre… ? Il n’y arrivera pas.

Macron veut sa guerre et il fait tout pour y parvenir. Derrière les gesticulations qui le secouent à intervalles réguliers, sans produire autre chose que du vent, il reste la menace réelle d’un dérapage dont il serait capable. Car l’homme est maintenant seul, et donc potentiellement encore plus dangereux. Que penser des déclarations faites avec son grand ami Zelensky sur l’envoi, une fois la paix signée, détail à ne pas négliger, de troupes en Ukraine ? Rien. D’abord parce que la réponse russe a été immédiate, c’est niet ! Ensuite parce que la grande cohésion européenne doit quand même faire face aux refus italien, et espagnol, à la réticence allemande. Ça commence à faire beaucoup non ? Sans compter les pays européens de l’Est, proches du front et pas très enthousiastes. La Russie n’acceptera qu’une chose, que l’Ukraine vaincue soit démilitarisée, ceci impliquera donc qu’aucune troupe étrangère ne stationne sur son sol.
Dans la foulée, la schizophrénie des sanctions a repris les deux hommes. C’est à se demander s'ils ne vivent pas dans une bulle, ou une faille temporelle. Dix-neuf paquets n’ont pas eu raison de la puissance russe, et ils auraient soudainement trouvé l’ultime, la plus efficace ! On croit rêver devant autant d’absurdité. La seule chose qui pourrait forcer le respect, si ce n’était pas le comble de la bêtise, c’est cette constance à rester sur cette ligne qui n’a prouvé qu’une chose, son inefficacité. Mais non, on insiste, c’est dire la vision stratégique qu’ils ont et surtout la pertinence des solutions qu’ils proposent. Ils raisonnent toujours comme si nous étions en 1950, des vieux dans des corps de jeunes : surprenant ! Ils sont nus, seuls et impuissants, mais refusent d’avouer qu’ils ont perdu. La réalité est inacceptable, donc ils la nient et se persuadent qu’un énième paquet de sanctions permettra de faire ce que dix-neuf n’ont pas réussi. C’est un peu comme les armes magiques. À chaque fois elles devaient renverser les situations sur le front. Il y a eu les chars Leopard, on allait voir ce qu’on allait voir… on a vu en effet. Les Russes avaient promis le même sort qu'à ceux du III Reich dans la célèbre bataille de Koursk en 1943, ils ont tenu parole. Ensuite il y a eu les F16, mais le front inexorablement recule au profit des Russes. La consigne en Occident demeure ferme, ne pas en parler, rejeter cette réalité, trouver des faux semblants pour minimiser l’avancée russe, et la situation de plus en plus critique des troupes ukrainiennes. Finalement ils avancent mais pas si vite, pas de percées flamboyantes, donc ça ne compte pas. Voilà ce que nous vendent les éditorialistes subventionnés.
Et pourtant l’Ukraine s’effondre, doucement, inexorablement, et plus la chute est longue à venir plus elle sera totale. Mais les stratèges européens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont imaginé depuis le début un scénario dans lequel la Russie allait être économiquement asphyxiée et militairement défaite. C’est exactement l’inverse qui se produit. Chaque jour de nouveaux mensonges sont diffusés pour tenter de faire croire, non plus que l’Ukraine va gagner – sans l’avouer, ils n’ont plus les moyens de prétendre à un renversement de la situation –, mais que l’Europe va jouer un rôle important dans le traitement du conflit. La paix finira par arriver et elle se réglera sans eux. Ils se sont disqualifiés en confondant diplomatie et deal de quartier, où les menaces et les insultes ont pris le pas sur le dialogue et la géostratégie. La finesse des raisonnements est absente des rangs européens, et ça se voit. Macron a besoin de cette guerre pour faire croire à sa puissance, à son leadership européen et accessoirement effacer ses ardoises en les noyant dans la guerre... il en va de sa survie politique qui est mal engagée.
Contraint de dissoudre l’Assemblée nationale si Bayrou tombe le 8 septembre, sa position sera ébranlée à l’international, elle est déjà fortement inconfortable, d’autant que ses amis semblent le lâcher. Sarkozy en tête qui annonce déjà la couleur avec de futures alliances avec le RN. Mais Macron n’écoute personne, ne voit rien, il suit une feuille de route qui va d’échec en échec avec la violence du désespoir qui anime parfois les fins de règne… fait-il cela tout seul ou a-t-il des commanditaires ?
Autre erreur, celle d’avoir confisqué les avoirs russes et de s’en être servi, en le disant, pour armer l’Ukraine. Quel message donne-t-on au reste du monde en agissant de la sorte ? Tout simplement que laisser son argent en Europe est dangereux et qu’il vaut mieux investir ailleurs. Les Russes ne se sont pas pour autant affolés. Ils ont simplement dit qu’ils compenseraient ces pertes en prenant des terres… Ne sont-ils pas en train de nous dire qu’Odessa tombera dans l’escarcelle, privant l’Ukraine d’une façade maritime faisant de ce pays une nation sans intérêt économique. De plus ils ont suffisamment d’avoirs, notamment en livres sterling pour s’amuser aussi ! La raison a fui depuis trop longtemps le camp autoproclamé du bien, il n’y a guère que Meloni qui peut encore être écoutée par les grands de ce monde. Tous les autres se sont comportés comme des chefs de clan en lieu et place d’hommes d’État. En France, il reste à savoir ce que feront les parlementaires si Macron, furieux de voir Bayrou défait, décide seul pour l’Ukraine histoire de punir les Français de ne pas avoir été assez fous pour l’aduler et lui vouer un culte de la personnalité qu’il s’est ingénié à construire sans en avoir ni le talent ni l’envergure.