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28 avril 2025

Yann Bizien

-28/4/2025- Accroître la pression sur la Russie, avec quoi ? Avec un seul porte-avions rentré au port base avant hier, en bout de potentiel ?
Emmanuel Macron est frustré car il n'est pas au cœur du processus de négociations pour la paix. Il est rejeté à la périphérie de ce processus.
Alors il s'agite pour exister, pour apparaître dans la galerie des grands et pour espérer retirer tous les dividendes politiques d'un processus de paix.
Nous l'avons constaté samedi matin lorsqu'il a voulu s'afficher sur la photo aux côtés de Donald Trump et de Zelensky.
Emmanuel Macron n'a plus assez de crédibilité pour négocier directement avec le régime russe. Trop belliciste, trop partisan, pas assez neutre. Il joue donc la comédie. Il se montre. Il multiplie les déclarations martiales sans effet. Il touche Zelensky. Il le prend dans ses bras. Il lui promet monts et merveilles, aux frais des contribuables. Et il organise des sommets coûteux et inutiles.
Nous ne sommes pas dupes. Je rappelle que les grands de ce monde savent que le président Français a moins de 30% d'opinion favorable, qu'il n'a aucune majorité pour diriger ce pays, qu'il a nommé par défaut un gouvernement hybride, paralysé et sous la menace permanente d'une censure, que notre Assemblée nationale est éclatée, que l'État est en faillite, que les plans sociaux et les liquidations se multiplient et que notre société se déchire dans un face à face engagé.
Les grands de ce monde savent qu'Emmanuel Macron n'a plus les moyens de la puissance pour exécuter ce qu'il dit.
Les grands de ce monde peuvent dormir tranquilles. L'agitateur parle dans le vide de l'impuissance.

24 avril 2025

Contre les Russes, Macron bientôt tout nu ?

Régis de Castelnau


-23/4/2025- Au fond, en Occident personne n’a intérêt à la survie de l’Ukraine en tant qu’État. Rappelons que les pays de l’OTAN ont transféré entre 300 et 400 milliards (dollars et euros) de leurs fonds publics à ce pays qui affiche deux caractéristiques : tout d’abord l’État est dirigé par des groupes néonazis qui ont mis la main sur toutes les structures et notamment l’armée. (Il faut lire l’article du Berliner Zeitung à ce sujet). Ensuite c’est un État mafieux corrompu jusqu’à l’os, ce qui implique qu’il n’y aura jamais un quelconque remboursement. Et ce d’autant qu’aucun véritable processus de suivi de ces énormes apports n’a été mis en place. Personne ne sait, les Américains eux-mêmes le reconnaissent, où sont passés ces fonds. Il n’y en a désormais aucune trace ! Sans parler du considérable matériel fourni, mais aussi disparu, soit en fumée sur le champ de bataille où les Russes ont vaporisé tous les fameux « game changers », soit dans des trafics inavouables. Malgré cela, Zelinsky continue à mendier, et l’Union Européenne est prête à faire fonctionner la planche à billets et à lui renvoyer 200 nouveaux milliards !

Ainsi, si la guerre prenait fin, entre le matériel et les fonds disparus, la dette du pays s’élèvera de 5 à 6 fois son PIB. Et si une Ukraine, même croupion, survivait, il faudrait que les dirigeants occidentaux expliquent à leurs peuples où sont partis ces fonds et ce qui a justifié ce monstrueux hold-up de fonds publics. Les États-Unis ont la solution : « c’était la guerre de Biden, et les démocrates sont responsables de la catastrophe ». Ils partiront de Kiev, comme de Saïgon, de Bagdad, de Kaboul… Et laisseront le bâton merdeux aux dirigeants européens. Lesquels, aussi stupides et incompétents soient-ils, savent que l’UE est au bord de la dislocation, et que le seul moyen de la préserver, ou plutôt de tenter de sauver leur peau, est de provoquer la Russie et de la pousser à la guerre. Désespérés, apeurés par l’idée de devoir rendre des comptes sur la catastrophe, ils veulent surtout que la guerre continue. La situation économique des principaux pays de l’UE est désastreuse, amenant certains au bord de la faillite, comme la France, le Royaume-Uni, voire aussi l’Allemagne. Et la seule chose qu’ils peuvent faire pour essayer d’unir tout le monde, c’est de déverser une propagande obscène, à base de glapissements bellicistes.

Il n’y a qu’une seule raison à cette stratégie folle : détourner l’attention de leurs responsabilités écrasantes et éviter d’affronter la colère des peuples qui finira bien par arriver. Déjà, dans l’UE les divisions s’affichent. Le pitre de l’Élysée, jamais en retard d’une rodomontade et relayé par le zombie halluciné du Quai d’Orsay, se gargarise d’une « coalition de réassurance ». Mais de quoi parle-t-il ? Combien y participent ? Actuellement trois, France, Grande-Bretagne et Danemark. Les Allemands font pour l’instant bande à part, leur nouveau chancelier, probablement le pire depuis Adolf Hitler, multiplie les déclarations martiales qui montrent qu’il meurt d’envie de refaire Barbarossa. Heureusement, on peut penser qu’il existe dans son pays quelques esprits prévoyants qui ne souhaitent pas, les moujiks ayant de la mémoire, voir l’Allemagne transformée en plaque de verre. L’Otan sans les Américains n’est qu’une coquille.

Et comme par ailleurs lorsque Trump tapera du point sur la table, Starmer se couchera immédiatement, la France a toutes les chances de voir son kéké national tout seul et tout nu.

Grotesque comme d’habitude.

21 avril 2025

Yann Bizien

-21/4/2025- Une "coalition des volontés" est en train de se former sous la double impulsion politique d'Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et militaire avec les chefs d'état-major des armées français et anglais.
C'est une coalition anti russe, anti Trump, pro Zelensky, pro OTAN et pro Europe. Elle ne représente pas toute l'Europe. Elle est franco-britannique.
Elle a déjà réalisé sa mission d'évaluation à Kiev autour de Zelensky. On aperçoit sur deux photos ci-dessous les CEMA français et anglais auprès du président ukrainien non réélu.
Elle a même reçu la bénédiction du Roi Charles III.
Cette coalition prétend vouloir la paix à l'est de notre continent, mais uniquement sous ses conditions : le réarmement coûteux de l'Ukraine, son admission dans l'UE, son intégration dans l'OTAN et le renoncement de la Russie aux territoires conquis dans la dureté d'une guerre qui a fait plus d'un million de morts et blessés en trois ans et qui tue encore 2500 soldats par semaine.
Le niveau politique de cette "coalition des volontés" entend également projeter des troupes franco-britanniques en Ukraine, pays en guerre contre une grande puissance nucléaire.
De son côté, le Chancelier Friedrich Merz envisage pour sa part la livraison de missiles de croisière Taurus au régime de Kiev, pour attaquer le territoire russe, sachant qu'ils ne peuvent être lancés et guidés que par du personnel militaire et des moyens allemands (*).
Nous voyons bien ici la logique militaire et de continuité de la guerre qui se met en place en Europe, dans l'entre-soi de dirigeants bellicistes, derrière les rideaux du pouvoir, contre notre plus grand voisin, alors que la paix, pourtant, est possible.
Que font les oppositions dans ce pays ? Que fait le RN, qui prétend toujours être le premier parti de France ? Ils sont tous incapables d'enrayer cette escalade militaire et la montée aux extrêmes dans le brouillard de la guerre.
Ne me demandez pas d'avoir peur de la Russie et de cautionner cette logique européenne qui sabote tout le processus de paix voulu par Donald Trump. Le régime russe se moque bien d'ailleurs de la Grande Bretagne et de la France considérablement affaiblies, qui n'ont plus les leviers de puissance des anciens empires, et qui n'ont plus que la communication et la peur comme moyen.
Je ne redoute en définitive que deux choses : la menace conquérante qui est déjà à l'œuvre depuis des années sur notre sol national, contre laquelle le pouvoir ne lutte pas, ainsi que l'orgueil de nos dirigeants européens.





16 avril 2025

Valérie Boivin

-6/4/2025- Face aux dernières annonces militaires, je partage ici mes réflexions et surtout les interrogations que beaucoup d’entre nous ressentent en ce moment…
Ce n’est pas notre guerre.
Le Chef d’état-major des armées françaises s’est rendu à Kyiv, aux côtés de son homologue britannique, pour rencontrer le président Zelensky et les responsables militaires ukrainiens.
Trois objectifs ont été annoncés :
1. Maintenir un soutien militaire solide à l’Ukraine pour continuer le combat.
2. Préparer la reconstruction et la transformation de l’armée ukrainienne sur le long terme.
3. Discuter d’une coalition internationale, France et Royaume-Uni en tête, pour soutenir l’Ukraine, notamment après un cessez-le-feu.
Officiellement, il s’agit de garantir une paix durable en Europe.
Mais beaucoup de Français s’interrogent : jusqu’où irons-nous ?
Il faut être lucide : ce choix n’est pas celui de la majorité des citoyens. C’est un choix politique, porté par Emmanuel Macron et par une partie des dirigeants européens – mais pas par tous.
Et surtout, ce n’est pas la volonté du peuple français, qui dans sa grande majorité ne veut pas d’une escalade militaire.
Que l’Europe se protège, oui. Qu’elle renforce sa sécurité face aux menaces extérieures, oui. Mais s’engager plus avant dans ce conflit, au point d’envisager l’envoi de troupes, beaucoup s’y opposent fermement.
Cette inquiétude est partagée, profonde, et légitime.
Parce que derrière les discours diplomatiques et les grandes déclarations, ce sont des vies qui sont en jeu. Des familles, des militaires, des citoyens inquiets pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.
Restons vigilants. Car ce qui se joue dépasse largement le cadre de l’Ukraine, et concerne directement la paix et la sécurité de tous les Européens.

Gilles Casanova

-16/4/2025- Friedrich Merz, nouveau Chancelier allemand tient un discours belliciste alors que le Parlement de Berlin vient de voter 1 000 milliards pour le réarmement de l'Allemagne.

15 avril 2025

L'ALLEMAGNE ET SES SOUS-HOMMES

Gabriel Nerciat

-15/4/2025- Mais d'où sort donc cet abruti à face d'asperge, Banquier Chancelier comme Macron est Banquier Président, petit-fils émérite d'un dignitaire nazi de Westphalie, dont le premier acte public, alors même que l'économie de son pays s'effondre sous l'effet des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou, consiste à défier d'un même geste Poutine et Trump en incitant Kiev à user de missiles longue portée Taurus pour détruire le pont de Kertch en Crimée (acte de nature purement terroriste, au passage, et sans aucune utilité stratégique, comme on le sait depuis au moins trois ans que l'armée ukrainienne essaie en vain de s'y coller) ?
L'Europe occidentale, masse amorphe de nations sénescentes désarmées, organisatrices de leur propre colonisation migratoire, se croit visiblement capable de fantasmer une deuxième jeunesse en prolongeant sans aucune perspective d'issue crédible une guerre sanglante et contraire à ses intérêts les plus évidents, rien que pour faire croire qu'elle a encore des dents capables de mordre des fraises et mues par un cerveau opérationnel.
Alexandre Douguine a raison : l'héritier libéral des nazis est devenu un inconsistant sous-homme, uniquement mû par le rêve de conquêtes impériales parodiques qu'il n'a même plus les moyens de financer.
Gageons que le même chancelier dégénéré sera le premier à faire pression sur son amie Ursula pour accélérer la conclusion des accords de libre-échange avec l'Amérique latine et repousser toute tentation de tarifs protectionnistes à l'encontre de la Chine.
Encore une fois, que ce soit à Paris, Berlin, Londres ou Madrid, il convient hélas de constater qu'il n'y a pour nous plus guère d'espoir : il faudrait vraiment soulever des montagnes pour qu'un vent nouveau apporte enfin des âmes et des idées nouvelles au coeur de l'ancien empire carolingien.
Tout juste peut-on rêver que Trump invite Merz prochainement dans son golf de Mar-a-Lago en Floride, pour lui asséner, à sa manière délicate et rapide, une jolie balle blanche nichée bien au centre béant de son postérieur étroit (25% de taxes sur toutes les voitures allemandes importées).
Oui, je sais, c'est peut-être vulgaire, mais c'est nettement plus facile à atteindre que le pont de Kertch en Crimée.

10 avril 2025

Nicole Gout

En pleine montée des tensions sur le vieux continent, l'ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, a envoyé un message clair et peu amical aux dirigeants européens.

Dans une interview accordée à la chaîne britannique GBNews, Bannon a ouvertement déclaré : Ne comptez pas sur nous si vous décidez d'entrer en conflit ouvert avec Moscou. Le vocabulaire n'était pas diplomatique, mais le message était on ne peut plus clair.

« Nous surveillons la situation », a déclaré M. Bannon, "mais si vous décidez de vous engager dans un affrontement avec la Russie, allez-y. Nous nous souvenons encore de Stalingrad et de Koursk".

Et il ne l'a pas dit comme une menace, mais comme un rappel - l'histoire a la fâcheuse habitude de se répéter, et les capitales européennes semblent avoir oublié les leçons du siècle dernier.

Ses critiques se sont concentrées sur le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui parle de plus en plus ouvertement de l'envoi éventuel de 30 000 soldats à l'Est.

Bannon ne cache pas son scepticisme : « Il veut agir comme le nouveau Churchill, tout en ne voyant pas que Londres brûle sous le poids de ses propres problèmes financiers. » La question est de savoir si quelqu'un dans l'UE réfléchit à l'emplacement des frontières, tant économiques que politiques.

Derrière les mots de Bannon, aussi durs soient-ils, se cache une préoccupation plus large. L'Europe semble divisée, épuisée par de multiples crises - énergétiques, économiques, politiques. Dans le même temps, certains dirigeants semblent vouloir se lancer dans une nouvelle aventure, quel qu'en soit le prix. Et sans plan précis.

À Washington, les messages ressemblent de plus en plus à ceci : "Faites ce que vous savez faire, mais ne comptez pas sur les baïonnettes américaines cette fois-ci". Et ce message est beaucoup plus fort qu'il n'y paraît.

Dans ce contexte, la vraie question est peut-être la suivante : l'Europe veut-elle vraiment répéter Stalingrad, ou serait-il plus sage de se tourner vers l'histoire, cette fois pour en tirer des leçons ?



29 mars 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : vent

-29/3/2025- Aïe aïe aïe, voilà t’y pas que le Danemark qui s’apprêtait à déclarer la guerre à la Russie est attaqué sur ses arrières. La première ministre danoise quasiment aussi russophobe excitée que la troïka néonazie (VDL, Kallas, Baerbock) est bien embêtée. Alors elle a demandé à Macron, (vous savez notre kéké à nous qu’on a), ce qu’elle pouvait faire.
« Qu’à cela ne tienne a-t-il répondu, j’ai une recette imparable : on va faire une « coalition des volontaires », avec Andorre, Gibraltar, San Marin, le Liechtenstein et Monaco. On va organiser des réunions toutes les semaines dans des palaces, et on va acheter des ventilateurs géants pour brasser du vent. Important le brassage. Puis on va menacer d’envoyer des trouposols commandées par le général Yakovlev. Ça marche super bien, vous allez voir c’est imparable. Déjà qu’on a plaqué Poutine au sol, alors je vous dis pas le Donald.
– Vous êtes sûr ?
– Vous n’êtes pas convaincue. J’ai pourtant fait mes preuves. »

28 mars 2025

FAUTEURS DE GUERRE, MAIS À CRÉDIT

Gabriel Nerciat

-28/3/2025- Plus les sommets européens, OTAN-1 ou franco-britanniques se succèdent, et plus il apparaît de plus en plus évident qu'ils n'ont qu'un seul but : non pas tellement aider l'Ukraine à poursuivre son effort de guerre (c'est parfaitement hors de nos moyens, étant donné l'état économique présent de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie et même de l'Allemagne, ainsi que des moyens militaires et satellitaires nuls ou dérisoires dont nous disposons), mais avant tout torpiller les négociations de paix entreprises par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Car il est évident pour tout le monde que la Russie n'acceptera aucune forme de trêve, a fortiori d'accord d'armistice avec Kiev, si l'une ou l'autre s'annoncent comme des préalables à une future occupation de l'Ukraine centrale par des troupes militaires de l'OTAN (il ne faut jamais se lasser de répéter que l'impérialisme aujourd'hui est à Bruxelles, siège de l'UE et de l'OTAN, bien plus qu'à Moscou, qui dans le Donbass ne fait rien d'autre que récupérer son bien, comme la France à Strasbourg et à Metz en 1919).
Cette seule perspective, que Macron et Starmer promettent sans avoir d'ailleurs les capacités de la mettre en oeuvre, suffit à rendre impossible l'élaboration de tout futur traité de paix ainsi que toute nouvelle architecture de sécurité en Europe (ce que Poutine n'a cessé de proposer aux Européens depuis les accords de Minsk, et même depuis le conflit géorgien de 2008).
Contrairement à ce qu'on entend dire partout, Donald Trump, quels que soient par ailleurs ses défauts ou sa précipitation, est beaucoup plus réaliste et même beaucoup plus conscient des besoins réels de l'Europe que l'essentiel des chefs de gouvernement européens.
Lesquels, furieux d'être mis devant leurs responsabilités par le suzerain agacé d'outre-Atlantique, continuent à fantasmer une improbable invasion russe de la Pologne et de l'Allemagne pour justifier une politique aussi irrationnelle que risquée (voire, chez Macron, purement cynique : il veut créer une défense militaire européenne intégrée en lieu et place de l'OTAN, en offrant contre rien la protection de la dissuasion nucléaire française à Berlin, Varsovie ou Vilnius en remplacement du parapluie américain).
Plus malin que ne le croient les demi-habiles européistes, Trump sait très bien que cette guerre, provoquée par les administrations néo-conservatrices de Washington, Varsovie et l'insupportable protectorat kiévien, nuit aux intérêts de l'Occident bien plus qu'elle ne les sert. Il sait aussi, sûrement, qui a armé le bras du tueur qui a tenté de le liquider pendant qu'il jouait au golf en Floride avant l'élection présidentielle américaine.
Dès lors, comme il l'a toujours dit, il voudrait aujourd'hui mettre fin au conflit, alors que pour les partisans européistes de l'atlantisme agonisant ce dernier est devenu comme une ultime rente de survie.
Je ne crois pas qu'un Macron ou un Merz (Starmer, lui, a l'air assez passablement arrogant et abruti) soient suffisamment idiots pour s'illusionner sur les chances d'une future victoire de Kiev sur Moscou.
Mais ils ont besoin que l'Ukraine se vide, pendant encore un an ou deux, de ses hommes et de son sang pour maintenir en vie le projet délirant et utopique qui les meut.
Ce ne sont même pas des profiteurs de guerre, car ils n'en tireront rien.
C'est bien pire que cela : ils sont devenus des fauteurs de guerre à crédit, des usuriers de la mise à mort de l'Ukraine.
Et les peuples européens le seront aussi, s'ils approuvent et encouragent les projets meurtriers qu'ils mettent en scène depuis deux mois sous les lampions.

27 mars 2025

Radu Portocala

-27/3/2025- Macron a enfin réussi à avoir son club, le « Coalition of the Willing ». Certes, il n’en est que le gérant, le beau rôle, celui de guide spirituel, de stratège, de chef moral a été réservé au bien-aimé homme kaki. Notre bon président peut maintenant, à sa guise, organiser des sauteries, déblatérer à loisir, flatter son ego, tripoter ses invités. Dommage seulement que, pour être plus explicite, il n’a pas appelé ça « Club des politiciens ratés grands amateurs de guerre ».
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est le double but de cette effervescence : remettre Poutine à sa place et saboter les initiatives de Trump. On peut comprendre que Poutine se fiche de la frénésie de ces personnes, puisqu’il les considère comme quantité négligeable. Il est, en revanche, assez étonnant que Trump n’ait aucune réaction face à cette rébellion dont la première conséquence est de donner à l’homme kaki une furieuse envie de tourner le dos à l’Amérique et de poursuivre la guerre.
Trump peut donc continuer à discuter avec Poutine et à vouloir la paix. Macron est d’un autre avis. Il veut, lui, détruire la Russie ou, au moins, la mettre dans une espèce de longue léthargie. À cet effet, il donne libre cours à sa réunionnite. Il parle, comme toujours, pour ne rien dire. Il brasse de l’air. Il montre sa triste inutilité et la grande torpeur dans laquelle est tombée la France. Il est, en réalité, comme un maître d’hôtel qui ne se sent pas bien si la maison dans laquelle il sert ne vit pas dans une permanente agitation.
Pierre Duriot
27/3/2025

On achève bien les Français...

C’est difficile, quand on veut la guerre, de faire croire qu’on est pour la paix. Il faut user de rhétorique. « Cette paix n’est pas acceptable ». « C’est Poutine qui veut la guerre »… Accuser les autres et continuer à donner des armes et de l’argent, alors que d’autres travaillent activement à un processus de paix. Mais pourquoi voudrait-il la guerre ? Elle lui permet de continuer à ruiner la France, ce qui est sa mission première, si on regarde objectivement ses actions depuis dix ans. Elle lui permettra, une fois la France ruinée, d’expliquer que ce n’est pas sa faute, que c’était la guerre. Exactement comme il a expliqué que la ruine du Covid, ce n’était pas sa faute, c’était celle du confinement. Sauf qu’il ne fallait pas confiner, puisque ça ne servait à rien, au niveau sanitaire, pas plus qu’il ne fallait livrer des armes, puisqu’elles n’ont factuellement, rien changé au cours de la guerre. C’est difficile, quand on poursuit des desseins destructeurs et sataniques, d’apparaître comme un ange sur qui le sort s’acharne et qui fait tout ce qu’il peut pour nous sauver, alors qu’il nous coule. Il est ce « sauveteur » qui nous jette une bouée de plomb peinte en rouge et blanc, pour faire plus vrai, avec un regard de compassion et la presse aux ordres nous montre à la fois la fausse bouée et le faux sourire, afin de nous expliquer qu’il travaille à notre salut, alors qu’il tente désespérément de nous achever…

25 mars 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : au galop

Chassez le naturel…
Ils sont indécrottables. Voilà que ce Fritz veut refaire Barbarossa. Et, comme d’habitude, en se torchant avec les traités (celui de Moscou de 1990). Tu me diras, cette fois-ci au moins il est aimable, il prévient.
Eh criminel tu n’as pas compris qu’Ivan a une mémoire de mammouth laineux sibérien ? Et que la dernière fois il a pas trop aimé.
Alors si tu bouges une oreille, comme le dit Emmanuel Todd, ton pays sera transformé en jolie plaque de verre.
Le mec, son pays a mis le monde à feu et à sang, provoqué la mort de 60 millions de personnes, tué 25 millions de soviétiques et exterminé 6 millions de juifs, et il la ramène. On rêve.
Quelqu’un pour faire taire cet imbécile irresponsable ?

Frédéric Aigouy

- 24/3/2025 - Coalition des volontaires - « Tout cela n'est que du théâtre politique » : l’armée britannique ramène brutalement Starmer (et Macron) sur terre.
Si en France la grande muette suit aussi docilement que la presse le chefaillon de guerre, la situation est loin d’être aussi simple outre-Manche pour le Premier ministre britannique :
« Starmer s'est emballé en parlant de troupes sur le terrain avant même de savoir de quoi il parlait », lâche sans retenir ses coups une source militaire haut placée dans le Telegraph.
Présentée en grande pompe et acclamée par la presse de propagande, l’idée est ainsi très loin d’avoir convaincu en coulisse.
« Que doit faire une force internationale de 10.000 hommes basée dans l'ouest du pays, à plus de 400 km de la ligne de front ? Elle ne peut même pas se protéger elle-même », souligne un autre haut placé dans les colonnes du quotidien.
« Quelle est la mission ? Quelle est sa légitimité ? Quelles sont les règles d'engagement ? Comment est-elle commandée, approvisionnée et logée ? Combien de temps est-elle là et pourquoi ? Personne ne le sait. »
Rappelant l’opposition catégorique de Moscou et Washington sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, ces sources militaires jugent le projet non seulement prématuré, mais surtout politiquement motivé.
Autrement dit, les deux dirigeants qui s’agitent frénétiquement pour tenter d’exister ne sont pris au sérieux par personne.
Pas de quoi arrêter la fuite en avant d'Emmanuel Macron, qui organise jeudi prochain un nouveau sommet à Paris sur le sujet... pour lequel la liste des invités n'est pas encore connue.
Et qui doit, selon le président français, servir « à identifier de manière plus spécifique, plus précise, ce à quoi sont prêts les pays qui veulent aider l'Ukraine ».
En clair, il continue de brasser du vent pendant que Washington et Moscou travaillent à la paix.

18 mars 2025

Yann Bizien

- 18/3/2025 - Emmanuel Macron a très mal pris la fuite de cette information qui amplifie le phénomène de crainte et de peur qu'il a lui-même généré dans tout le pays.
Aujourd'hui, alors que Donald Trump travaille à la paix à l'est de notre continent, le chef de l'État pousse au réarmement de l'Ukraine et à la planification de la projection de troupes européennes dans ce pays contre la volonté de Vladimir Poutine. Emmanuel Macron fait comme si cette guerre n'avait pas eu lieu, comme s'il n'y avait pas de perdant, pas de vainqueur et pas de négociations en cours.
Déconnecté des réalités, à contretemps, il parasite tout le processus comme s'il ne voulait pas vraiment de la paix.
Le narcissisme du chef de l'État est en train d'atteindre son apogée.
Nota : Vladimir Poutine ne veut pas de troupes européennes donc de l'OTAN, en Ukraine. Rappelons qu'il s'agit de la cause principale de cette guerre.

10 mars 2025

Dessin de Kak

Rien de tel qu’une bonne guerre !

H16

- 10/3/2025 - Panique chez les dirigeants européens : Trump arrête tout support financier et matériel à l’Ukraine. Finies les petites sauteries payées par l’Oncle Sam, il va falloir s’organiser « entre nous » ! Cornaqués par un Macron et une von Der Leyen surexcités, ils choisissent alors habilement de reprendre le flambeau dépensier.

Sans mal, cela commence avec une surenchère dans les montants évoqués.

Depuis 2022, l’Union européenne et ses États membres ont multiplié les mesures en faveur de l’Ukraine : 135 milliards d’euros d’aide, facilités de crédit via une enveloppe de 50 milliards d’euros, et un prêt supplémentaire de 35 milliards d’euros validé en octobre 2024.


Las. Tout cela semblait un peu chiche.

Ursula von Der Leyen a donc dévoilé le 4 mars dernier un plan visant à mobiliser 800 milliards d’euros sur cinq ans. Cela fait la bagatelle de 160 milliards annuel ; pour rappel, le budget annuel de l’Union tourne autour de 170 milliards.

Ce nouveau plan vise à renforcer la défense européenne et soutenir l’Ukraine et inclut 150 milliards d’euros sous forme de prêts bonifiés aux États membres, une réorientation des fonds de cohésion (392 milliards d’euros pour 2021-2027) vers des projets de défense et s’accompagne d’une flexibilisation des règles budgétaires (exclusion temporaire des dépenses de défense du calcul des déficits) d’autant bienvenue que certains pays pataugent dans les déficits. Enfin, signalons la « mobilisation accrue du secteur privé » qui se fera par l’intervention de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui garantit rien qu’à l’évocation de son nom l’utilisation pertinente et pas du tout connivente de ces gros bouillons joufflus d’argent public.

Bien évidemment, cette surenchère financière se double d’une surenchère médiatique avec propagande grossière.

Les médias traditionnels profitent de leur pouvoir décroissant avant que l’attrition naturelle de leur cœur de cible vieillissant ne les pousse à l’insignifiance et cela donne lieu à des titrailles mêlant parfums de Corée du Nord à des bruits de succion forcenés :


Apparemment, la presse note avec justesse que Macron pousse les gens à se rassembler spontanément mais oublie de préciser que c’est pour l’injurier et réclamer sa démission.

Hardie, elle imagine même dans notre pénible locataire élyséen un véritable leader européen, au moment même où les négociations de paix se déroulent entre Russes et Américains, les Européens en ayant été soigneusement écartés.

Eh oui : grâce à une presse servile, Macron fait la démonstration d’une vacuité phénoménale et s’auto-proclame chef d’un groupe qui n’est pas invité à parler.

Enfin, il serait difficile de passer à côté de la surenchère de la psychologie de la peur, méthode largement utilisée en 2020 pour forcer les foules au conformisme total.

Outre la distribution d’anathème sur les odieux individus (forcément pro-Poutine) qui réclament un peu de recul avant de s’emballer, le Président et sa cohorte d’imbéciles gouvernementaux se sont lancés dans l’habituelle gesticulation guerrière pour nous convaincre de tout et son contraire.

Selon eux, le Kremlin est suffisamment fort pour chatouiller les portes de Paris, mais il est aussi épuisé par trois ans de conflit mené grâce à la récupération d’électroménager, de chameaux et d’ânes ou de forces nord-coréennes.

Il faut DONC absolument lancer un emprunt national auprès des Français. Oui, le lien de cause à conséquence est ténu, mais c’est sans importance puisque tout est question de marketing : on appellera ça « l’emprunt anti-Russes », il sera un chouilla obligatoire et on dira que l’État le remboursera s’il le peut, mais il ne le pourra pas et ce ne sera pas du tout un vol pur et simple et tout le monde sera content.


Ces surenchères ne doivent rien au hasard : elles reprennent point par point le « Manuel Covid » employé en 2020. Ici, on passe simplement du coronavirus au méchanvirusse.

Les médias, les experts de plateau et les sondages sont utilisés pour gonfler les menaces hors de toute proportion.

On attise ensuite des divisions au sein de la population (vieux/jeunes, riches/pauvres, citadins/campagnards, étrangers/autochtones) afin d’isoler les individus et d’ostraciser la dissidence. En poussant à percevoir la société comme une lutte permanente de tous contre tous, on empêche la formation d’un corps social unifié contre les décideurs.

Enfin, on stigmatise l’opposition de façon aussi crue et simpliste que possible : ne pas être ouvertement pour les Ukrainiens signifie sans nuance être secrètement pour Poutine, leur refuser des finances et du matériel revient à souhaiter sans nuance l’annihilation de l’Ukraine. Et par l’utilisation de glissements sémantiques sordides, accepter finances et matériel revient bien vite à accepter l’envoi de troupes, puis d’appelés.

Ici, l’idée est de faire peur aux petits hommes-soja, aux consensuels, aux conformistes. Ceux qui ont accepté les confinements, les auto-attestations puis les piqûres-miracles n’ont pas de raison de ne pas accepter le reste. On peut menacer d’envoyer au front, avec une heureuse alternative : seuls les soumis restent au bercail, et comme pour le réchauffement climatique qui passera à la trappe (les tanks ne pouvant être électriques), ils devront juste payer des taxes pour échapper à la guerre.


Car oui, tout se résume essentiellement à une sordide histoire de gros sous : Macron et les autres dirigeants européens rêvent à la fois de mobiliser de vastes sommes de pognon gratuit du public dont un pourcentage retombera heureusement dans leurs poches bien privées, et à la fois d’utiliser cette peur de la guerre et cet « élan communautaire » (aussi artificiel soit-il) pour pousser une fédéralisation de l’Union par son armée, une Europe de la Défense, ce vieux projet qui remonte quasiment à sa création mais qui a toujours échoué, les prérogatives nationales l’emportant toujours.

Cette fédéralisation est trop pratique pour être oubliée : elle permet de se passer, enfin, de l’encombrante démocratie. Celle-ci sera mimée, vaguement, par l’organe croupion de l’Union exactement destiné à ça, le Parlement européen, pendant que les non-élus continueront leurs projets sans s’embarrasser des peuples.

Cependant, la crise pandémique de 2020 n’a pas été sans effets. Outre des finances (françaises et européennes) épuisées, beaucoup ont pris conscience des mensonges déployés à cette époque. Depuis, les dirigeants ont largement démontré leur duplicité et leur incompétence. Retenter la même musique devant le même public pourrait ne pas marcher comme prévu.


https://h16free.com/2025/03/10/80402-rien-de-tel-quune-bonne-guerre
Radu Portocala

- 5/3/2025 - Quand on veut se donner de l’importance, ça peut coûter très cher. Et ce n’est pas seulement Macron qui est dans ce cas, mais la plupart de ses pairs européens.
Je note que du temps de l’Union soviétique, personne n’a tenu un tel discours à la fois alarmiste et agressif. Quelqu’un ne sachant rien de ce qu’il se passe pourrait imaginer, en l’écoutant, que les chars russes sont à 10 kilomètres de Paris.
Et puis, quand on a Merkel et Hollande qui disent publiquement et clairement que les accords de Minsk n’ont pas été conclus pour être respectés, mais pour que l’Ukraine ait le temps de s’armer en vue d’une attaque contre la Russie, comment peut-on dire que c’est la Russie qui les a violés ? Comment veut-il, en racontant de talles énormités, qu’il ait une quelconque crédibilité internationale ?

9 mars 2025

Derniers remugles de la dictature européenne

Anne-Sophie Chazaud

- 10/3/2025 - Les temps que nous vivons se caractérisent par une sorte de contraction événementielle dans laquelle la dimension temporelle semble s'accélérer ou se remplir, une densité inédite ainsi que des convulsions qui peuvent être effrayantes ou enthousiasmantes selon le regard qu'on leur porte.
Il s'agit des convulsions d'agonie du Vieux Monde ainsi que des convulsions de naissance du Nouveau, qui se croisent sous nos yeux et semblent aller dans tous les sens, alors que leur analyse lucide est relativement claire (et pour ma part me réjouit).
Depuis la révolution conservatrice et populaire historique voulue par le peuple américain, le spectacle du naufrage pathétique et suicidaire de l'Union Européenne et tout particulièrement de la France, – en raison de la psychologie tordue de la Macronie, d'un niveau extrêmement préoccupant de corruption des institutions républicaines mais également de torpeur du peuple lui-même, manifestement accoutumé telle la grenouille dans la marmite d'eau de plus en plus chaude et qui finit ébouillantée sans réagir, à se faire confisquer méticuleusement tout son être –, ce spectacle donc n'en finit plus de s'exhiber de manière tout à fait répugnante.
Le show de supermarché offert par la Macronie et ses alliés est à ce titre l'une des choses les plus hideuses et repoussantes qu'il ait jamais été donné de voir : des personnages insignifiants, médiocres, stupides, souvent incultes, physiquement incapables et moralement défaillants appellent à la guerre avec autant de légèreté que des bonimenteurs de Grands Boulevards vendant un décapsuleur magique ou un pèle-légumes, sachant que le cas échéant, si guerre réelle il y avait, les conseilleurs ne sont évidemment comme d'habitude pas les payeurs et ceux qui causent ne sont pas ceux qui font : de même qu'ils ont grassement nourri le monde entier avec l'argent des autres (raison pour laquelle ils haïssent le DOGE Musk qui siffle la fin de la récré et nettoie les écuries d'Augias), ils envisagent sans difficulté d'aller défendre les frontières d'autres pays (quand ils ont délibérément détruit celles de leur propre pays) avec le sang des enfants des autres : "quoi qu'il en coûte" du sang des enfants qu'ils n'ont pas ou qu'ils se sont gardé d'éduquer de manière à en faire des soldats valeureux. Pour cela, ils comptent naturellement sur le sang des patriotes sur lesquels ils auront passé des décennies à cracher en les traitant de fascistes et en les empêchant de défendre leur propre pays.
Ils ont méticuleusement dépecé la France, ils ont méthodiquement bradé toutes les ressources économiques du pays, privées et publiques, ils ont absolument tout détruit, ils ont laissé ce pays se transformer en narco-État où des gangs règnent sur une bonne partie du territoire avec leur complicité objective, ils ont tiers-mondisé la France, ils l'ont ruinée, ils ont détruit TOUT ce qui fonctionnait, plus aucun service public ne peut fonctionner correctement en raison de leur nullité tandis que leur instinct de prédation les a également conduits à ruiner le secteur concurrentiel national qu'ils ont vendu à la découpe selon leurs intérêts douteux.
Et à présent, tels des poulets sans tête depuis la déroute de la momie Biden (incarnant à merveille la décomposition de l'État profond US), ils découvrent de nouveaux mots, comme "souveraineté", comme "nation", comme "patriotisme", et ils essaient de faire accroire aux masses captives de médias propagandistes et dégénérés que le danger n'est pas ce qu'ils ont causé et que subissent les gens jour après jour, l'insécurité endémique, la ruine, la paupérisation, la faillite et la corruption, non, le danger ce sont les conflits limitrophes entre slaves pour lesquels ils n'auraient pas le moindre scrupule à envoyer mourir nos jeunes patriotes, (enfin, ceux qui n'auraient pas été préalablement embastillés pour mal-pensance idéologique ou plantés et égorgés par des couteaux ou des machettes allogènes...).
L'Union Européenne, dans ce paysage convulsionnaire, est parvenue au stade ultime de sa dégénérescence totalitaire. Celle que nous annonçons et dénonçons sans relâche depuis des années et qui en constitue l'essence-même (puisqu'il semble qu'à ses yeux seul le régime de Kiev ait droit aux honneurs du patriotisme et du combat souverainiste).
L'Union européenne est actuellement une sorte de métastase de l'État profond (elle en était jusqu'alors une émanation).
Cette chose dictatoriale et totalitaire annule les élections et entrave la démocratie ainsi que les libertés lorsque les peuples européens ne se plient pas à sa folie corrompue.
Elle tord les mots, les détourne, les inverse, elle appelle liberté la servitude, elle appelle souveraineté la soumission, elle appelle guerre la paix, elle soutient des islamistes qu'elle qualifie d'inclusifs en Syrie et ment sur ses responsabilités dans les massacres perpétrés par ces islamistes qu'elle a armés, elle s'invente des ennemis parce qu'elle n'a pas d'essence propre autre que mensongère, -tout comme les USA néo-cons arguaient de l'existence d'armes de destruction massive en Irak-, elle invente à présent une pseudo-menace russe sur l'Europe qui n'est autre en réalité que le spectacle du champ de ruines en lequel elle a transformé les peuples européens. Tel le pervers narcissique, l'Union Européenne et tout particulièrement son bras macronien ne sait plus tien faire d'autre qu'accuser le monde entier de ses propres turpitudes. Elle hait les Chinois, elle hait les Russes, elle hait les Américains, elle méprise les Indiens. Le mensonge, la perversion, la corruption, la drogue, la dégénérescence morale et physique, la haine profonde de ce qui fait l'essence-même des peuples européens, voilà de quoi l'Union européenne est le nom.
À ce titre, ce qui se passe aujourd'hui en Roumanie représente un moment de bascule capitale : soit le peuple roumain, soutenu par tous les patriotes européens, parvient à faire enfin plier la dictature européiste, laquelle vient purement et simplement d'opérer un coup d'État contre le peuple roumain pour des motifs fantasmagoriques (et la répression sera terrible, nous le savons déjà), soit la dictature va prendre des proportions et un essor nouveaux pour aussi longtemps que durera la fin de vie de la métastase qu'elle incarne.
Dans tous les cas, il est évident qu'elle finira par crever, comme toutes les dictatures, la question étant de savoir dans combien de temps.
L'Europe et ses peuples sont à un tournant. Soit ils vont pouvoir embrasser la formidable révolution mondiale en cours, et reprendre leur destin en main, soit ils vont s'enfoncer pour quelques temps encore et plus durement dans une agonie interminable où les porteurs de cette dégénérescence useront de TOUS les moyens pour se survivre à eux-mêmes (politiquement).