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30 octobre 2025

Pierre Duriot
30/10/2025

Ukraine : cette fois-ci, nos soldats partent au front...


Cela a commencé avec de l’argent et des armes, le tout en expliquant que « non », on n’est pas des cobelligérants, sans penser une seule seconde que c’était à la Russie d’évaluer si nous étions cobelligérants ou pas dans cette guerre qui ne nous regardait ni de près, ni de loin. L’Ukraine n’est ni dans l’Europe, ni dans l’OTAN, Zelensky est la créature des démocrates américains et les USA sont là-bas pour de très sombres raisons, probablement inavouables. La Russie ne menace pas la France, elle ne menace d’ailleurs même pas l’existence de l’Ukraine, elle s’est contentée d’un petit bout de terre, occupé par des russophones…
Mais non, le ton martial monte chez Macron et la presse nous gratifie d’images d’étreintes à la fois ambiguës et ridicules entre chefs d’États, entre Macron et Zelensky. Et on continue, canons Caesar, Mirage F1, dizaines de milliards… on n’est toujours pas cobelligérant ? Mais non, on monte encore d’un cran et on envoie des « conseillers », des « techniciens », des « formateurs », mais attention, ce ne sont pas des combattants, donc on n’est toujours pas cobelligérant. Le tout sans l’aval du Parlement qui n’est pas consulté, qui ne dit rien, ni les uns ni les autres. Sans l’aval du Conseil constitutionnel, qui aurait dû rappeler que faire entrer le pays en guerre ne peut se faire sans l’aval du Parlement. Il ne le fait pas. Et pour faire bonne mesure, la France participe à deux dizaines de trains de sanctions dont les effets ont été de nous ruiner et de renforcer la Russie, militairement et économiquement.
Donc Macron tout seul donne des ordres, envoie des armes, des milliards et des hommes, qui d’ailleurs se sont parfois fait tuer et tout le monde obtempère. Le chef d’État-Major est réticent ? Pas de problème, on change le chef d’État-Major. Et cette fois-ci, on enverrait des hommes, des combattants, près de deux mille paraît-il, qui seraient en partance, avec armes et bagages, toujours sans l’aval de personne, avec un président sans majorité, à une dizaine de pour cent dans les sondages et qui continue à pouvoir ne faire que ce qu’il veut. Impensable. On envoie aussi le nouveau missile Aster à deux millions d'euros pièce, une bagatelle qui correspond au forfait journalier hospitalier de 42 500 malades, ou à 100 euros de plus sur la pension retraite de 20 000 retraités pauvres pendant un mois. Mais pour Zelensky, il continue à y avoir de l’argent du contribuable alors que tout le monde sait qu’une partie de cet argent est détourné.
Il se murmure que ça regimbe chez les généraux et les colonels, que ça regimbe même majoritairement, mais ça obéit quand même, vaille que vaille. Les parlementaires ? Aux abonnés absents. Et là par contre, on est cobelligérant, avec tous les risques que cela comporte… un missile russe sur un site stratégique français. Faudra-t-il qu’un missile hypersonique russe liquide une chaîne d’assemblage Dassault pour qu’on se réveille ? La France possède moins de 300 têtes nucléaires, la Russie 5500. D’autres Européens vont-ils nous emboîter le pas ? Rien n’est moins sûr. Tout le monde semble avoir compris que la confrontation directe avec la Russie présente de très gros risques, sauf la France, ou alors Macron tient à ce que la France essuie des représailles sanglantes. On voit un peu pourquoi, il activerait l’article 16 et s’installerait comme dictateur à vie.
Au RPF, nous avions toujours privilégié cette idée que cette guerre n’est pas la nôtre et que nous ne devrions pas nous en mêler. Et si d’aventure, nous le faisions, cela doit se cantonner à la stricte voie diplomatique. Financièrement et militairement, nous n’avons pas les moyens de quoi que ce soit. L’inexplicable est que tous ceux qui devraient avoir leur mot à dire, ne disent rien et ne protestent pas.

23 octobre 2025

Gabriel Nerciat
23/10/2025

NOTRE AMIE LA GUERRE

La guerre avec la Russie, dernière chance des forces libérales-européistes chancelantes et du pouvoir macronien aux abois.
Face à ce déluge de conneries importées par les néo-conservateurs polonais et les détestables nains baltes, l'inertie des forces d'opposition nationales (à commencer par le RN) finit par devenir franchement préoccupante.
Les derniers courtisans, civils ou galonnés du régime, eux, se perdent dans une médiocrité de moins en moins scintillante.
Heureusement que Sarkozy, Hollande et Macron ont détruit la crédibilité de l'armée française en moins de vingt ans. Sinon, on serait vraiment en droit de redouter le pire.

12 octobre 2025

« Nous sommes en guerre »… et en danger

Pierre Duriot

-12/10/2025- Nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises l’engagement illégal de l’armée française en Ukraine. La Constitution prévoyant un vote des députés avant toute forme d’engagement des armées nationales et même, tout don d’argent ou de matériel à vocation de guerre. Macron sans doute a décidé de cela tout seul, ou presque et non seulement les parlementaires n’ont pas eu leur mot à dire, mais ils n’ont pas non plus protesté, comme quoi ils avaient bien leur mot à dire. Il s’agit de l’article 35. A quoi les paye-t-on ? La France a pourtant des crises à gérer, politique, sociale, financière, mais Macron amplifie la participation du pays dans cette guerre qui ne nous regarde pas, qui concerne les Américains, les Russes et les Ukrainiens, en utilisant le prétexte d’une menace militaire russe contre l’Europe et plus précisément la France, ce qu’aucun analyste indépendant du pouvoir ne reconnaît.
Le président est passé à la vitesse supérieure et il n’est plus seulement question de livraison de missiles ou d’aide logistique. Des documents montrent des soldats français aux côtés de militaires ukrainiens avec leurs insignes tricolores. Macron a fait envoyer des équipements militaires, des drones et des canons Caesar, l’ensemble relevant bien de l’article 35 puisque factuellement, la France combat. Et donc Macron tomberait sous le coup de la haute trahison envers les institutions démocratiques françaises en vertu de ses décisions au service d’intérêts étrangers. Mais l’industrie française est aussi mise à contribution, avec un partenariat pour la production de drones en Ukraine, exploitant la main-d’œuvre locale plutôt que française, ce qui constitue un abandon de souveraineté industrielle. Mais la guerre ukrainienne sert aussi de banc d’essai réel pour les armes françaises, avec des retours d’expérience ukrainiens débouchant sur des améliorations des matériels.
On parle de la production de 4,5 millions de drones en 2025, soit largement au-delà de la simple aide logistique mais bien dans le cadre d’une économie de guerre, mise en route sans consultation parlementaire et encore moins populaire. Sauf que cela expose la population et le territoire national à des mesures de rétorsion militaire de la part de la Russie qui a infiniment les moyens de frapper la France précisément ou globalement. Poutine a d’ailleurs déclaré que les auteurs de destructions en profondeur en Russie, « seraient punis par des frappes de riposte, où qu’ils se trouvent, y compris à l’étranger », donc en France…
Notre position au RPF n’a pas varié d’un pouce depuis le début de ce conflit. La voie diplomatique doit être privilégiée et la France n’a pas à être à la table d’une négociation qui ne la regarde pas. La menace russe n’est pas crédible pour deux sous, depuis vingt ans que Poutine est au pouvoir s’il avait dû menacer la France, on s’en serait aperçu. Non seulement cela, mais des entreprises françaises avaient, avec son accord, largement développé leurs marchés en Russie. Et pour finir, les députés doivent exiger d’avoir des comptes financiers de tout ce qui a été engagé par la France et exiger également d’avoir la voix au chapitre en ce qui concerne l’engagement du pays. Et que diront les familles des soldats français morts là-bas, alors que rien n’autorisait qu’on les y envoie ?


4 octobre 2025

Pierre Duriot

Le pangolin devenu drone...

-4/10/2025- Le pangolin chinois est devenu un drone russe. Il s’agissait, il y a cinq ans de nous obliger à nous injecter un produit inconnu, il s’agit aujourd’hui de nous convaincre de donner notre argent et nos enfants pour la guerre. Dans un cas comme dans l’autre, la menace est totalement imaginaire, mais l’orchestration est la même, avec les mêmes metteurs en scène, dont le nôtre, vous aurez remarqué, avec le même air si peu convainquant et le même slogan « Nous sommes en guerre »... soit il manque d’imagination, soit il nous prend à ce point pour des idiots qu’il ne se donne même pas la peine d’inventer autre chose. Les musiciens sont les mêmes aussi, dans les lucarnes, avec les mêmes mines graves de circonstance, les mêmes tonalités dans la voix et le même type de pseudo-spécialistes, médecins de plateaux, devenus généraux de plateaux. Combien sont-ils payés encore ceux là ? Le seul vrai problème que nous avons est que les gens sont encore en train d’y croire et d’ici trois ans, ceux qui regrettent de s’être faits vacciner pour les bonnes raisons que l’on connaît désormais, seront aussi ceux qui regretteront un fils ou un petit fils mort sur le front ukrainien, avec toujours cette habitude de ne pas y penser avant.

3 octobre 2025

Régis de Castelnau
3/10/2025

Rubrique : code de la route

Mais sortez le clown ! Par pitié, sortez le clown !
La planète entière se tape une gigantesque barre de rire. Notre kéké national vient de se vautrer dans les grandes largeurs. Il a fait arraisonner un pétrolier dans les eaux internationales, ce qui déjà, est un acte de piraterie en droit maritime. Accompli par un commando militaire, rien que ça. Pas une vedette de garde-côte qui aurait parfaitement fait l’affaire, non, des militaires cagoulés et armés jusqu’aux dents. Pour montrer comment que notre kéké à nous c’est pas un sacré guerrier. Tremble Poutine. Nono le neuneu te l’a déjà dit, on va effondrer ton économie. Avant de déployer les célèbres trouposols à ta frontière.
Avec zèle, la magistrature s’est précipitée au coup de sifflet du patron pour prestement embastiller l’équipage et le commandant chinois à Saint-Nazaire. Manque de pot, les pandores n’ont rien trouvé sur le bateau, ni Oreshnik, ni Kinzhal, ni kalachnikov, pas même un petit drone. Alors piteusement, il a fallu relâcher tout ce petit monde et pour ne pas avoir l’air trop con, on a décidé de quand même « poursuivre » le capitaine pour « refus d’obtempérer » (interdiction absolue de rire). Ben oui, le capitaine n’a pas immédiatement obéi aux militaires qui l’arraisonnaient. Ben c’est vrai quoi, des pirates surarmés et cagoulés intervenant illégalement dans les eaux internationales vous disent de vous arrêter, et vous n’obéissez pas immédiatement ? Mais c’est ignoble cette violation de l’article L1331-1 du code de la route français, quasiment un crime de guerre. Si les capitaines de marine marchande chinois ne respectent pas le code de la route français dans les eaux internationales alors qu’ils sont attaqués par des pirates, c’est la fin de « l’ordre international fondé sur les règles ».
Nouvelle preuve que le ridicule ne tue pas, Macron est en bonne santé. Les militaires et les magistrats aussi. Et au passage la France de nouveau humiliée, est la risée du monde. Et avec ce type c’est tous les jours, depuis huit ans absolument tous les jours.
Est-ce que ce cauchemar va finir par prendre fin ?

1 octobre 2025

Monique Plaza

-1/10/2025- Opération concertée de propagande intensive pour préparer les esprits à une potentielle confrontation militaire directe avec la Fédération de Russie.
Sur LCI (appartenant au groupe Bouygues) le Chef d’état-major de l’Armée de Terre indique que nous devons « être prêts dès ce soir » à la guerre de haute intensité et ajoute : « il y a un adversaire qui est à nos portes et qui nous teste, qui a un intérêt objectif à affaiblir l’Alliance en créant des distorsions d’appréciation ».
Cette confrontation n’aurait pas lieu directement sur le sol français mais sur le sol ou dans l’espace d’un pays européen et de l’OTAN, par exemple l’Estonie où des centaines de soldats français sont déjà déployés.
En cas d’agression d’un pays de l’OTAN et de l’UE, l’article 5 de l’Alliance pourrait s’appliquer mais également l’article 42-7 du Traité de l’Union européenne où les États se doivent assistance par tous les moyens en cas d’agression.
Le ministre démissionnaire de la Défense, Barrot, a publié hier une vidéo intitulée « Nous sommes prêts à réagir pour défendre chaque centimètre carré de l’OTAN et de l’Union européenne ».
Comme l’Ukraine n’est membre ni de l’UE ni de l’OTAN, les faiseurs de guerre, briefés en permanence par le camé de Kiev, inventent une fable selon laquelle l’ogre Poutine se prépare à dévorer des anciens pays de l’URSS. Trump, qui s’est retourné contre Poutine, et ne cesse de dire tout et son contraire, contribue à cet enfumage, son unique intérêt étant de vendre des armes à l’UE qui les enverra à Zelensky sans risquer la vie d’un soldat américain.
Pour les personnes qui s’informent uniquement par la télévision, et ne vont pas consulter des médias alternatifs et des réseaux sociaux, ce matraquage insensé risque hélas de marcher.

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17 septembre 2025

Pierre Duriot
16/9/2025

Trop drôle avec ses Rafale...

Extraordinaire Macron, toujours aussi doué en matière militaire. Le voilà qui envoie trois Rafale en Pologne pour abattre d’éventuels drones russes. Trois avions de chasse, une dizaine de pilotes, le staff au sol et le matériel, soit au bas mot, 50 000 euros l’heure de vol, le tout pour chasser des drones iraniens de fabrication grossière à 20 000 balles l’unité. Ce qui s’appelle écraser une mouche avec une masse d’arme. Peu importe, ce qui compte, c’est la com… quoi qu’il en coûte, il nous fait le coup à chaque fois, sauf qu’on n’a plus d’argent. Et même, ironie du sort, ces fameux drones ne sont peut-être pas plus russes que les Russes qui avaient soi-disant fait sauter le gazoduc Nordstream. Ce ne serait pas la première fois que le Zelensky nous la met à l’envers et qui sait, c’est peut-être lui qui a envoyé ces drones, pour obliger l’Europe à se remobiliser, vu qu’il y a avait du relâchement et que les opinions publiques européennes ne suivent plus. Je t’achète un drone bas de gamme, je te le repeins aux couleurs russes, je l’envoie au-dessus de la Pologne et je braque les caméras dessus… scénario largement possible, au point où on en est.

14 septembre 2025

Yann Bizien

-13/9/2025- Zelensky publie un nouveau communiqué très alarmiste ce soir. Depuis plus de trois ans, il cherche à entraîner toute l'Europe dans une guerre qui n'est pas la nôtre.
Nous sommes tous les jours au bord d'une guerre pouvant s'étendre sur tout notre continent.
La "coalition des volontaires" menace toujours plus la Russie qui devient toujours plus agressive : c'est une "logique de guerre", pas de paix.
Depuis des mois j'affirme qu'il s'agit d'une mauvaise stratégie, que la Russie ne cédera jamais et que la France n'est pas du tout prête à entrer en conflit direct avec notre plus grand voisin, même avec quelques alliés européens qui sont eux aussi, dans la même situation que nous : de la dette, de la désindustrialisation, des centaines de milliers de clandestins, de la violence intérieure, une menace islamiste forte et un pouvoir fragilisé.
Halte au feu.

7 septembre 2025

Gilles Casanova

-7/9/2025- Si Olivier Faure est premier ministre il annonce sur TF1 :
« Nous devons envoyer des troupes maintenant pour contrôler l'espace aérien. »
Il sera immédiatement en état de guerre avec la Russie.
Et il dirige un Parti qui se réclame de Jean Jaurès, quelle trahison !

Gilles Casanova

-7/9/2025- La Russie explique qu’une cause de la guerre est la présence de troupes de l’OTAN infiltrées sur le territoire ukrainien.
Macron propose donc pour garantir la paix de placer des troupes de l’OTAN en nombre sur le territoire ukrainien.
Il est clair que pour cela il faudrait détruire la Russie.
Macron voudrait bien, mais la vie c’est plus dur que les rêves adolescents !
[Et le pauvre Olivier Faure lui emboîte le pas, quelle pitié…]

Yann Bizien

-7/9/2025- Voici ce que déclare Emmanuel Macron sur son compte Twitter/X après la dernière attaque massive de la Russie sur l'Ukraine, qui a notamment endommagé des bâtiments du régime corrompu de Kiev.
Je cite un extrait de sa communication :
 
« La Russie a de nouveau fait pleuvoir des centaines de drones et une dizaine de missiles dans la nuit sur l'Ukraine, en frappant de manière indiscriminée, y compris des zones résidentielles et le siège du gouvernement. »

Vous comprendrez pourquoi je conteste et refuse le déploiement de nos soldats sur le sol ukrainien. Ils seront la cible des forces russes.
Emmanuel Macron et, derrière lui, tous les bellicistes, sont devenus fous.
Il y a d'autres options pour la paix que la projection de troupes euro atlantistes dans le bourbier ukrainien.
Cessez votre comédie narcissique, orgueilleuse, dangereuse et suicidaire.
Mon patriotisme s'arrête à nos frontières !

Monique Plaza
7/9/2025

Fabien Mandon, général d’armée aérienne de 55 ans, ancien pilote de chasse, est devenu chef d’état-major des armées en septembre 2025, succédant au général Thierry Burkhard.

Il a plus de 100 missions de guerre à son actif, notamment en Centrafrique, au Tchad, et à Douchanbé (Tadjikistan) pour des opérations en Afghanistan. Il a déclaré dans L’Express : « En Afghanistan, j’ai tué. Et je sais qui j’ai tué. Des talibans. J’ai une âme de combattant ».
Depuis 2017, Mandon s’est rapproché des sphères politiques : adjoint au chef d’état-major particulier du président (CEMP). Chef du cabinet militaire de la ministre des Armées Florence Parly (2020-2022), puis de Sébastien Lecornu. Au CEMP (mai 2023-août 2025), il est devenu le conseiller militaire le plus proche d’Emmanuel Macron, avec un rôle clé dans la dissuasion nucléaire et les conseils de défense. Il dirige désormais toutes les opérations militaires françaises, coordonne les armées (terre, air, mer), et conseille le gouvernement sur la guerre en Ukraine.
Surnommé le « gendre idéal » ou « faux Bisounours », il sait parler aux médias et imposer ses vues, comme lorsqu’il a envoyé une note confidentielle sur l’Ukraine en janvier 2025 sans prévenir Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique de Macron, provoquant une mini-crise à l’Élysée. En janvier 2025, Macron poussait pour une « coalition des volontaires » (réunion du 27 mars 2025), et Mandon, en tant que CEMP, alignait probablement la note sur cette stratégie. Elle privilégiait une perspective militaire sur une approche diplomatique, suggérant sans doute une escalade militaire. Mandon avait volontairement exclu Bonne de la boucle, ce qui renforce l’idée d’une note imposant une vision militaire dominante.
Un homme ambitieux et dangereux, choisi par Macron et le système pour imposer l’escalade militaire.



6 septembre 2025

Gilles La Carbona
5/9/2025

Sa guerre… ? Il n’y arrivera pas.

Macron veut sa guerre et il fait tout pour y parvenir. Derrière les gesticulations qui le secouent à intervalles réguliers, sans produire autre chose que du vent, il reste la menace réelle d’un dérapage dont il serait capable. Car l’homme est maintenant seul, et donc potentiellement encore plus dangereux. Que penser des déclarations faites avec son grand ami Zelensky sur l’envoi, une fois la paix signée, détail à ne pas négliger, de troupes en Ukraine ? Rien. D’abord parce que la réponse russe a été immédiate, c’est niet ! Ensuite parce que la grande cohésion européenne doit quand même faire face aux refus italien, et espagnol, à la réticence allemande. Ça commence à faire beaucoup non ? Sans compter les pays européens de l’Est, proches du front et pas très enthousiastes. La Russie n’acceptera qu’une chose, que l’Ukraine vaincue soit démilitarisée, ceci impliquera donc qu’aucune troupe étrangère ne stationne sur son sol.
Dans la foulée, la schizophrénie des sanctions a repris les deux hommes. C’est à se demander s'ils ne vivent pas dans une bulle, ou une faille temporelle. Dix-neuf paquets n’ont pas eu raison de la puissance russe, et ils auraient soudainement trouvé l’ultime, la plus efficace ! On croit rêver devant autant d’absurdité. La seule chose qui pourrait forcer le respect, si ce n’était pas le comble de la bêtise, c’est cette constance à rester sur cette ligne qui n’a prouvé qu’une chose, son inefficacité. Mais non, on insiste, c’est dire la vision stratégique qu’ils ont et surtout la pertinence des solutions qu’ils proposent. Ils raisonnent toujours comme si nous étions en 1950, des vieux dans des corps de jeunes : surprenant ! Ils sont nus, seuls et impuissants, mais refusent d’avouer qu’ils ont perdu. La réalité est inacceptable, donc ils la nient et se persuadent qu’un énième paquet de sanctions permettra de faire ce que dix-neuf n’ont pas réussi. C’est un peu comme les armes magiques. À chaque fois elles devaient renverser les situations sur le front. Il y a eu les chars Leopard, on allait voir ce qu’on allait voir… on a vu en effet. Les Russes avaient promis le même sort qu'à ceux du III Reich dans la célèbre bataille de Koursk en 1943, ils ont tenu parole. Ensuite il y a eu les F16, mais le front inexorablement recule au profit des Russes. La consigne en Occident demeure ferme, ne pas en parler, rejeter cette réalité, trouver des faux semblants pour minimiser l’avancée russe, et la situation de plus en plus critique des troupes ukrainiennes. Finalement ils avancent mais pas si vite, pas de percées flamboyantes, donc ça ne compte pas. Voilà ce que nous vendent les éditorialistes subventionnés.
Et pourtant l’Ukraine s’effondre, doucement, inexorablement, et plus la chute est longue à venir plus elle sera totale. Mais les stratèges européens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont imaginé depuis le début un scénario dans lequel la Russie allait être économiquement asphyxiée et militairement défaite. C’est exactement l’inverse qui se produit. Chaque jour de nouveaux mensonges sont diffusés pour tenter de faire croire, non plus que l’Ukraine va gagner – sans l’avouer, ils n’ont plus les moyens de prétendre à un renversement de la situation –, mais que l’Europe va jouer un rôle important dans le traitement du conflit. La paix finira par arriver et elle se réglera sans eux. Ils se sont disqualifiés en confondant diplomatie et deal de quartier, où les menaces et les insultes ont pris le pas sur le dialogue et la géostratégie. La finesse des raisonnements est absente des rangs européens, et ça se voit. Macron a besoin de cette guerre pour faire croire à sa puissance, à son leadership européen et accessoirement effacer ses ardoises en les noyant dans la guerre... il en va de sa survie politique qui est mal engagée.
Contraint de dissoudre l’Assemblée nationale si Bayrou tombe le 8 septembre, sa position sera ébranlée à l’international, elle est déjà fortement inconfortable, d’autant que ses amis semblent le lâcher. Sarkozy en tête qui annonce déjà la couleur avec de futures alliances avec le RN. Mais Macron n’écoute personne, ne voit rien, il suit une feuille de route qui va d’échec en échec avec la violence du désespoir qui anime parfois les fins de règne… fait-il cela tout seul ou a-t-il des commanditaires ?
Autre erreur, celle d’avoir confisqué les avoirs russes et de s’en être servi, en le disant, pour armer l’Ukraine. Quel message donne-t-on au reste du monde en agissant de la sorte ? Tout simplement que laisser son argent en Europe est dangereux et qu’il vaut mieux investir ailleurs. Les Russes ne se sont pas pour autant affolés. Ils ont simplement dit qu’ils compenseraient ces pertes en prenant des terres… Ne sont-ils pas en train de nous dire qu’Odessa tombera dans l’escarcelle, privant l’Ukraine d’une façade maritime faisant de ce pays une nation sans intérêt économique. De plus ils ont suffisamment d’avoirs, notamment en livres sterling pour s’amuser aussi ! La raison a fui depuis trop longtemps le camp autoproclamé du bien, il n’y a guère que Meloni qui peut encore être écoutée par les grands de ce monde. Tous les autres se sont comportés comme des chefs de clan en lieu et place d’hommes d’État. En France, il reste à savoir ce que feront les parlementaires si Macron, furieux de voir Bayrou défait, décide seul pour l’Ukraine histoire de punir les Français de ne pas avoir été assez fous pour l’aduler et lui vouer un culte de la personnalité qu’il s’est ingénié à construire sans en avoir ni le talent ni l’envergure.


5 septembre 2025

Régis de Castelnau
5/9/2025

Rubrique : Séraphin Lampion

La « coalition des chihuahuas » a donc demandé à Macron d’aller japper dans le poste pour nous expliquer comment le trio s’était transformé en meute. 26 roquets ensemble dis donc !
« Vous allez voir ce que vous allez voir. On va aller faire de la réassurance en mettant en place des trouposols sur le territoire ukrainien. Mais attention, les trouposols on va les mettre par terre, sur l’eau et en l’air, non mais ! On n’a pas les soldats, pas les armes, pas le matos, on n’a plus les moyens de les produire, plus de pognon pour les acheter, mais c’est pas grave parce qu’on est super fort en « réassurance ». Meilleurs que Séraphin Lampion, vous savez celui des « Assurances Mondass ». Parce qu’en fait on a eu une super idée. Comme les Russes ont déclenché la guerre pour ne pas avoir l’OTAN à leur frontière, eh bien, après le cessez-le-feu qu’ils ont dit – un cessez-le-feu, c’était même pas en rêve avant un traité de paix prévoyant la neutralité de l'Ukraine –, on va leur recoller les trouposols de l’OTAN sur le terrain pour assurer la paix. Ça les moujiks, comment qu’ils vont pas être trop surpris par cette manœuvre tactique de grand style. Meilleurs que Sun Tzu, Clausewitz et Jomini réunis. »

3 septembre 2025

Accueillir 100 000 blessés de quoi ?

Gilles La Carbona

-2/9/2025- Sur ordre de Macron, paraît-il, les hôpitaux sont sommés de se préparer à recevoir des milliers de blessés de guerre. L’info a été relayée plusieurs fois et ne paraît pas être une fausse nouvelle. Soit, mais on a le droit de rester dubitatif tant ces dernières années les lits ont été supprimés et au plus fort de la crise Covid, la capacité d’accueil s’est révélée très insuffisante. Même s’il y a eu une intox fabuleuse sur le volume des hospitalisations Covid qui se sont révélées, après coup, situées autour de 2 à 5 % de l’activité générale. Depuis, la situation s’est continuellement détériorée. Les désirs du pouvoir semblent une fois de plus relever du fantasme, plus que de la réalité. Macron pense que les services hospitaliers vont être en mesure d’accueillir des milliers de blessés, le chiffre de cent mille a même été évoqué, ce qui ressemble aux cinq cent mille morts qui étaient attendus pour le Covid et qui heureusement n’eurent pas lieu, ou aux millions d’arbres qu’il allait planter, ou au Liban qu’il allait sauver, ou à tout un tas de trucs qui ont disparu de l’actualité, faute de réalisation. Pour autant, ce qu’il faut retenir de la nouvelle, c’est une fois de plus la volonté de faire peur, d’affoler la population, mais cette fois dans un but bien précis.
Celui de justifier de ses préparatifs et de la menace russe pour peut-être déclencher l’article 16, celui des pleins pouvoirs. D’abord recueillir autant de blessés si loin du front semble une idiotie, sauf à prétendre que la guerre serait sur notre territoire. Ou alors, la France se propose d’être une base arrière et d’accueillir les blessés des autres, sur un front situé plus à l’est. Techniquement nous l’avons déjà dit, il est matériellement impossible que la Russie envoie des troupes pour occuper simultanément l’Allemagne, la Roumanie, la Pologne et donc la France. S’il s’agit d’une attaque nucléaire, l’affaire est tout autre, mais là ce ne sont pas cent mille blessés qu’il y aura c’est au moins dix fois plus et il n’y aura plus d’hôpitaux. Soyons sérieux, ces scénarios sont absurdes… enfin, ils le seraient si à la tête des principales nations européennes nous n’avions pas des fous qui, devant la catastrophe économique et sociale qui se déploie sous leurs yeux, n’avaient d’autre solution que d’embraser le continent européen pour en finir une bonne fois pour toutes et effacer leurs ardoises. Leur seule issue est la guerre totale, dont ils ne sortiront pas vainqueur, mais pour eux c’est toujours mieux que de devoir affronter le jugement des peuples, ou peut être des tribunaux, pour certaines affaires.
Qu’importe si rien ne subsiste après eux, ils seront à l’abri, très loin. Le danger est bien là, dans cette fuite en avant, ce désir mortifère de masquer leurs échecs dans une guerre qui verra l’Europe se faire désintégrer. La situation en France est préoccupante et l’est aussi pour le reste de l’Europe, non pas face à la menace russe, mais face à l’islam conquérant qui s’exprime partout par la violence. La chute de Bayrou, préméditée ou pas, pourrait déboucher sur la volonté du chef de l’État de récupérer les pleins pouvoirs et d’assouvir sa soif de mort, de guerre, de destruction. On murmure que l’armée regimberait, certes, mais les officiers prennent-ils la mesure de l’escalade qui pourrait survenir après l’activation de l’article 16 ? Face à cette menace, qui n’est peut-être qu’absurde gesticulation une fois de plus, les parlementaires français seront très vite confrontés à la question de la destitution de Macron. Selon la suite qui sera donnée à la chute probable de Bayrou, ils devront aller vite pour décider de la destinée qu’ils entendent offrir aux Français. Soit les protéger et virer Macron, et ainsi apaiser non seulement notre nation mais aussi le reste du monde, soit approuver qu’un homme seul scelle dans le sang et les larmes le sort des nôtres et d’une partie du continent européen.
Persister à ne pas envisager la destitution de Macron en supposant que la situation suffise à le faire démissionner, est une erreur. Il l’a dit, il ne partira pas de lui-même, il faut se rappeler qu’il a un profil psychologique très particulier. Accepter de le laisser maître du jeu c’est acquiescer au projet fou d’entrer en guerre avec la Russie, dont on sait qu’elle restera invincible, avec un arsenal nucléaire dont nous n’avons pas le dixième et qu’elle se redressera toujours plus vite que nous, puisqu’elle n’a même pas plié un genou depuis trois ans. Macron n’a plus de solutions démocratiques. Dissoudre ne lui apportera pas une majorité, c’est pourtant ce qu’il devrait faire. Mais il peut aussi se moquer de cette défiance et décider de nommer dans l’urgence un autre premier ministre, toujours macroniste et qui tombera dans la foulée. Il ne lui restera plus que deux options, soit déclencher l’article 16, soit faire un référendum en mettant son mandat en jeu. Connaissant le personnage, jamais il ne se remettra en question. Son credo est : j’ai été élu démocratiquement, peu importe ce qui se passe depuis, il y est, il y reste. Les parlementaires devraient pourtant écouter le peuple, et ce dernier s’exprime depuis quelques jours par le biais d’une pétition officielle sur le site de l’Assemblée nationale, qui en quelques jours, a atteint plus de 130 000 signatures, pour voir Macron destitué. Ils doivent être vigilant et songer à le sortir constitutionnellement, faute de quoi, ils seront responsables de la suite qui, si elle est conforme aux délires de l’homme, sera un drame pour notre nation. L’heure des choix personnels s’efface devant ceux de la survie de notre nation, les députés et sénateurs en ont-ils conscience ?


Von der Leyen se prend-elle pour une Führerin ?

Kuzmanovic Georges
3/9/2025

Celle qui agit comme si elle était présidente d’une Union européenne fédérale – structure qui n’existe pas – a déclaré au Financial Times qu’il existait « une feuille de route claire pour le déploiement de troupes européennes en Ukraine » (sic !).

Von der Leyen joue tout simplement avec le feu de la guerre, sur le dos des Européens et surtout des Ukrainiens, qu’elle semble prête à sacrifier jusqu’au dernier pour servir ses ambitions politiques.

1. Une déclaration hors de tout cadre légal

Ce type de prise de position est absolument en dehors du champ de compétence de la Commission européenne et de l’UE en général, même si les européistes rêvent d’étendre les pouvoirs de Bruxelles aux questions de défense.

2. Berlin recadre, Paris se tait

C’est le gouvernement allemand – élu, lui – dont von der Leyen fut une ministre de la Défense calamiteuse et soupçonnée de corruption, qui lui a sèchement rappelé qu’il ne s’agissait pas de son rôle.
Mais le gouvernement français, pourtant directement concerné par les conséquences de telles déclarations, reste muet. Pourquoi ce silence, alors que la France, seule puissance nucléaire de l’UE et seule force stratégique autonome en Europe face à la Russie, est la plus exposée ?

3. Une armée européenne qui n’existe pas

Il n’existe pas d’« armée européenne ». Il n’y a encore que des armées nationales, dont l’engagement relève des États et de leurs peuple souverain.
Par conséquent, parler de « troupes européennes » est une pure fiction politique.
En réalité, chaque déclaration inconsidérée de Bruxelles met directement en danger la France et son peuple.

4. Le chœur des va-t-en-guerre

Cette sortie s’inscrit dans le vacarme belliciste orchestré par Macron, Starmer, Merz et d’autres dirigeants européens qui évoquent tour à tour un « déploiement de forces militaires européennes » ou des « garanties de sécurité pour l’Ukraine après la guerre ». Même Meloni propose une sorte d’article 5 bis de l’OTAN pour Kiev – aux mêmes conséquences, mais sans l’OTAN.
C’est du grand n’importe quoi.

5. Moscou profite de l’erreur et avance

Qu’on l’apprécie ou qu’on la déteste, la Russie est entrée en guerre sur deux points précis : pas d’Ukraine dans l’OTAN et pas de troupes occidentales en Ukraine. Les déclarations de von der Leyen et des autres ne font que garantir la poursuite du conflit, la prolongation des destructions et l’épuisement de l’Ukraine.
Militairement, la Russie progresse. Selon les sondages, près des deux tiers des Ukrainiens souhaitent une issue négociée au conflit, mais leurs élites sont prisonnières de l’agenda occidental.
Et la Russie dispose de 6 000 têtes nucléaires.
On ne peut pas vaincre la Russie sans conséquences graves pour tous (pas plus que la France ou toute autre puissance nucléaire), c’est la base du concept de dissuasion nucléaire qui semble être sorti du champ de réflexion de nos « élites ».

Au Kremlin, cette agitation occidentale est vue comme une aubaine. L’armée ukrainienne est lentement mais sûrement détruite. Lors de sa dernière (et rare) conférence de presse, le chef d’état-major russe, le général Gerasimov, avait même une carte derrière lui montrant clairement l’intégration potentielle de l’oblast d’Odessa à la Fédération de Russie.
De facto, la Russie a gagné la guerre en Ukraine, qu’on le déplore n’y change rien – c’est la réalité brutale que Washington a maintenant parfaitement intégrée dans son repositionnement stratégique et qui a été clairement exprimée à Anchorage lors du sommet Trump-Poutine et avec l’échec de la politique des tarifs douaniers et sanctions secondaires pour les pays qui commercent avec la Russie.
Plus le temps passera, plus la défaite sera importante et il en va ainsi depuis les négociations russo-ukrainiennes d’Istanbul de mars-avril 2022, plombées par les pays de l’OTAN qui espéraient alors une victoire économique sur la Russie.
La continuation de la guerre voulue par les européistes garantit aux durs et aux nationalistes de Russie que leur pays prendra tout l’est de l’Ukraine jusqu’au Dniepr (donc Kharkov, Soumy, Poltava, Zaporijia, l’est de Kiev, etc.) et pourquoi pas la Transnistrie en Moldavie ?
Économiquement, la Russie tient le choc, renforce sa souveraineté et s’insère dans le nouvel ordre multipolaire qui se construit avec la Chine. Les sommets des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai montrent que Moscou n’est pas isolée, bien au contraire. C’est l’Union européenne qui est de plus en plus l’acteur géopolitique frappé d’isolement.

6. L’aveuglement stratégique de l’UE et impasse européenne

Que cherchent donc von der Leyen, Merz, Macron et Starmer ? On pourrait croire à la folie, mais il est plus probable qu’ils fassent le pari – totalement irréaliste – que la prolongation de la guerre provoquera un effondrement économique de la Russie et, par ricochet, du régime de Poutine. C’est moins une stratégie qu’un fantasme ou une prière.
En attendant, c’est l’Europe qui s’enfonce dans la crise économique et sociale.

Face à cela, nos dirigeants européens, incapables de remettre en cause la forme obsolète de la construction communautaire, leurs choix économiques et industriels désastreux des trente dernières années et leur vassalisation aux États-Unis, n’ont d’autre issue que la fuite en avant guerrière.
C’est la marque des dirigeants faibles : lorsqu’ils ont échoué en tout, ils entraînent leurs peuples dans l’aventure militaire pour masquer leur faillite politique.

À nous de leur rappeler qu’on ne gouverne pas impunément et qu’ils sont responsables, en premier lieu, du désastre économique et géopolitique européen – dès lors ce personnel politique, et avec lui ses projets mortifères et obsolètes, doit être changé avant qu’il ne soit trop tard.


23 août 2025

Tchamé Dawa
22/8/2025

Zelensky a rencontré aujourd'hui le Secrétaire Général de l'OTAN à Kiev et publié une vidéo (https://x.com/ZelenskyyUa/status/1958867964444176643) qu'il commente ainsi :

"Aujourd'hui, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, est en Ukraine. Lors de notre réunion, nous avons discuté en priorité des prochaines mesures communes que nous pouvons prendre pour renforcer la sécurité de l'Ukraine et de toute l'Europe et pour rapprocher la fin réelle de la guerre.
Il s'agit avant tout de notre diplomatie, des garanties de sécurité et des armes pour nos soldats. Le programme PURL, qui permet l'achat d'armes américaines grâce au financement de nos partenaires, est déjà opérationnel. Nous avons déjà reçu 1,5 milliard de dollars des pays européens. C'est considérable. Je suis reconnaissant à tous nos partenaires. Nous nous efforçons de collecter davantage.
Nous apprécions grandement le soutien de @SecGenNATO.
Merci de votre disponibilité."

Évidemment, ce dont parle Zelensky depuis des mois et encore aujourd'hui est inacceptable pour les Russes et il le sait. Il sait aussi que les Russes avancent volontairement à "petits pas" pour épuiser l'Ukraine et que rien ne peut actuellement les arrêter. Il sait que l'Ukraine tout entière pourrait y passer si la guerre continuait. Il sait bien sûr qu'aucune armée européenne n'est capable de mener une guerre contre la Russie et qu'une telle guerre ne durerait que quelques jours ou quelques semaines et surtout, qu'elle conduirait à la confrontation directe de plusieurs puissances nucléaires dont la France. Il sait que ce risque est immense et que l'écrasement inévitable des forces européennes induirait probablement deux alternatives : l'entrée en guerre des USA ou bien l'usage de l'arme nucléaire par la France et/ou l'Angleterre (avec l'aval des USA). Car il est inimaginable de laisser l'UE tomber sous la coupe de la Russie/BRICS.
Tout ce que sait Zelensky, nos dirigeants européens le savent. Et pourtant, on voit se dessiner la catastrophe future, qui commence avec le retrait total des USA. Trump a fait ce qu'il a pu mais il ne peut pas empêcher les Européens d'aller à la guerre s'ils le souhaitent et il n'a aucun intérêt à le faire. Les USA (Biden) sont parvenus à briser toute possibilité d'alliance entre l'UE et la Russie, il vient d'obtenir la garantie d'achat de matériel militaire américain par les européens (5% du PIB européen, excusez du peu), il a fait signer à l'UE un accord qui nous plombe pour des décennies et il a donné l'image, la semaine dernière, d'un dirigeant qui se battait pour la paix, qui mouillait le maillot ! Cerise sur le gâteau: il satisfait son opinion publique en ne finançant plus la guerre en Europe.
Les USA ayant déserté, on se retrouve avec une Europe économiquement dévastée et exsangue (endettée, étranglée par les accords internationaux et au bord de l'explosion sociale), dont les opinions publiques sont majoritairement lassées du conflit ukrainien, à l'exception bien évidemment de quelques fanatisés ou lobotomisés par la propagande de l'UE. Les populations ont globalement pris note de la victoire militaire russe et de la pièce de théâtre que nous jouent les dirigeants belliqueux de l'UE. De plus, dans toute l'Europe, pour ne pas dire dans le monde entier, les peuples manifestent pour Gaza contre leur gouvernement et sont sévèrement réprimés, physiquement et judiciairement. Ils se découvrent ainsi en regardant chez leurs voisins, une communauté de malheur et d'oppression, et pour l'occasion, une communauté de combat fondée sur une humanité commune et sur un rejet puissant de l'injustice et des abus de pouvoir. Les difficultés économiques, en particulier en Angleterre, en Allemagne et en France, ajoutent encore à cette colère protéiforme des peuples et à cette communauté de destin, qui semble orienter l'Europe vers des soulèvements ou des guerres civiles.
Cela aussi, nos dirigeants le savent. Et la seule chose qui pourrait stopper cette colère montante et généralisée, c'est la guerre. Macron, Starmer et Merz, en particulier, savent que rien ne vaut la guerre pour stopper les révolutions et perdurer au pouvoir sans l'aval des peuples, comme le fait Zelensky à l'heure actuelle. Cerise sur le gâteau, la guerre, ça permet aussi de dépeupler et le temps qu'elle dure, de se permettre absolument tout.
Ces hommes qui nous gouvernent, dont on sait qu'ils n'ont pas levé le petit doigt pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant palestinien, qui n'ont jamais eu le moindre courage pour intervenir ou faire respecter le droit international, sont les pires ordures, les pires cyniques et mafieux auxquels nous n'ayons jamais eu affaire. Cela rend la situation actuelle très inquiétante et les révolutions populaires terriblement urgentes.
D'autant plus que Lavrov, qui voit venir tout ça (le déploiement de militaires européens en Ukraine) gros comme une maison, a prévenu aujourd'hui: « J'espère que ceux qui envisagent de tels plans comprennent quelles en seront les conséquences. »
Le prochain déplacement diplomatique de Vladimirovitch n'est pas pour tout de suite...
Non, décidément, je ne suis pas optimiste. Pas abattu non plus.

COMME DIT MATTEO

Gabriel Nerciat

-23/8/2025- Alors que Marine Le Pen est en vacances, Bardella chez la manucure, Mélenchon à la récup des colères populistes et Retailleau en Martinique où il regarde la mer, c'est en Italie, visiblement, que réside le dernier opposant sérieux à la Macronie.
D'une phrase, il a clos la risible comédie que le Banquier Président a initiée à l'occasion de son dernier voyage aberrant de servilité à la Maison-Blanche.
En effet, qu'il y aille, en Ukraine, Macron, et qu'il y reste.
C'est son maintien à l'Élysée qui demeure la cause essentielle du bourbier dans lequel la France va devoir patauger jusqu'au printemps 2027.
Matteo devrait demander la nationalité française ; on pourrait vaguement espérer quelque chose.

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