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30 octobre 2025

Quand l’État transforme votre voiture en prison sur roues

H16

-27/10/2025- Au contraire de l’avalanche de taxes que nos frétillants parlementaires entendent nous faire tomber dessus, on a assez peu entendu parler de quelques importantes modifications concernant le permis de conduire et le contrôle technique automobile.

C’est dommage, ces modifications sont tout sauf anodines.

Ainsi, le premier janvier prochain, le contrôle technique va se durcir : au-delà de l’inévitable renforcement des normes anti-pollution (qui ne sert assez concrètement à rien de nos jours), notons que ce contrôle va imposer aux centres de vérifier que le véhicule ne fait pas l’objet d’un rappel constructeur. Si c’est le cas, le véhicule sera bon pour une contre-visite.


En somme, on transforme le contrôle technique en officier de liaison du service après-vente.

Or, si l’on peut admettre intéressant d’utiliser ce contrôle pour assurer une certaine sécurité des véhicules sur le principe général, on comprend qu’il ne s’agit que d’un principe. En réalité, cette sécurité dépend surtout du conducteur (la première cause d’accident étant avant tout la vitesse inadaptée à la circulation), la bonne tenue du véhicule n’entrant que dans une part modeste des accidents en général. Du reste, c’est l’amélioration constante des véhicules et notamment leur sécurité passive et active qui a permis une vraie décroissance des accidents routiers et non les (forts modestes) améliorations environnementales – notamment les radars dont la présence n’a, en pratique, absolument pas modifié la trajectoire globale des statistiques routières.

Plus gênant, ce contrôle sera l’occasion de collecter des données (nom, adresse, téléphone, email et donc marque et modèle du véhicule), collecte qui va venir alimenter de nouvelles bases de données qui seront aussi bien protégées que d’habitude : il est toujours rassurant de savoir qu’on va pouvoir trouver une véritable liste de pièces pas encore détachées ou certains modèles spécifiques, avec le nom des propriétaires et leurs adresses, prête à l’emploi. Voilà qui va grandement simplifier le rapprochement entre les modèles les plus luxueux et leurs propriétaires pour un futur cambriolage voire un petit car-jacking artisanal comme notre douce France sait les développer actuellement. À défaut d’État fort, on prépare l’open-bar des appétits mal intentionnés.


Parallèlement, c’est le permis de conduire qui va subir dans les prochaines années la plus forte évolution : récemment adoptée au Parlement européen, la réforme de ce permis instaure des règles plus strictes pour le renouvellement des permis, des exigences accrues pour leur obtention et favorise évidemment la fuite le partage d’informations entre États, pour éviter que les auteurs d’infractions routières graves à l’étranger échappent aux sanctions.

Elle met surtout en place une durée de validité de 15 ans maximum pour les permis voitures et motos, qui peut être ramenée à 10 ans si ce permis sert de pièce d’identité. Enfin, la durée de validité pourra être réduite pour les conducteurs de plus de 65 ans : avec un raisonnement assez vaseux, l’idée est d’éviter que des personnes âgées aux réflexes émoussés ne puissent plus prendre leur voiture, et ce même si toutes les statistiques montrent que le principal des accidents ne provient pas de cette population.

On attend avec gourmandise l’application du même raisonnement sur les accidents domestiques comme les chutes d’escalier qui font, eux, des ravages chez les personnes âgées ; le « Permis de prendre les escaliers » a de beaux jours devant lui.


Cependant, comme pour le contrôle technique, on retrouve là encore les lubies de la collecte d’information (et de leur échange entre États membres) – qui ne fuiteront jamais, ne vous inquiétez pas – et surtout de « dématérialisation » : grâce à un permis totalement numérique, le législateur peut rapidement imposer que le moteur de la voiture vérifie effectivement que tout est en règle pour démarrer. Plus de permis ? Plus de démarrage de votre voiture.

On ne s’étonnera dès lors pas du tout de l’engouement des voitures d’occasion : plus simples à gérer, avec des frais réduits, une voiture un peu âgée garantit qu’elle n’aura pas d’ordinateur de bord capable de couper le sifflet au conducteur.

On le voit ici avec ces deux éléments : nos élites auto-proclamées ont décidé de transformer la voiture, par trop émancipatrice, en véritable objet de luxe.

Tout est fait pour rendre consciencieusement ces engins extrêmement coûteux, aussi pénibles que possible à gérer au jour le jour – multiplication des alarmes pour faute d’attention, dépassement de vitesse limite, rappels constants, etc. – et dont les caractéristiques techniques sont progressivement rendues de moins en moins attirantes.

L’actuel massacre de la filière automobile en France et en Allemagne, qui aurait pu être le résultat malheureux de politiques débiles, prend alors tout son sens et impose de se demander s’il ne s’agit pas d’un dessein planifié de longue date : eh oui, cela ne sert à rien de produire des véhicules par millions alors qu’on cherche, assez visiblement, à limiter les déplacements des populations, contraindre les options des citoyens et surtout rendre l’objet même aussi dépassé que coûteux.

Ainsi, rendre les contrôles techniques plus stricts garantit que les voitures d’occasion seront, à terme, toutes refoulées, obligeant les automobilistes à changer leur véhicule pour l’un de ceux qui – cela tombe bien – tiendra bien compte de toutes les nouvelles règles dont celles imposant une surveillance permanente et le verrouillage à distance. La suite (la ville de 15 minutes dans laquelle votre véhicule ne pourra pas aller bien loin) est alors triviale une fois que tout le monde dispose de son petit pot de yaourt électrique intégralement piloté et surveillé par les autorités…


Petit bonus dans les crânes d’œuf parlementaires : pour ces derniers, cela devrait pousser les ventes de voitures neuves qui en ont bien besoin actuellement, sans comprendre que cela ne fait qu’ajouter un clou dans le cercueil de l’automobile européenne. Eh oui, remplacer une voiture d’occasion de 3 000 € par une neuve à 25 000 € n’est pas à la portée de tout le monde.

Plus vraisemblablement, à mesure que l’élite folle tente, sous l’indépassable couvert de sécurité, de rogner toutes les libertés les plus élémentaires des citoyens, ces derniers vont s’organiser pour rouler sans contrôle ni permis. Il est donc d’ores et déjà garanti que l’objectif de contrôle et de sécurité sera complètement raté.


https://h16free.com/2025/10/27/82040-quand-letat-transforme-votre-voiture-en-prison-sur-roues

14 octobre 2025

Pavel Durov

Telegram a envoyé ce message à tous ses utilisateurs en France concernant le contrôle du chat. Il est essentiel de connaître les noms de ceux qui tentent de nous priver de liberté :
Aujourd'hui, l'Union européenne a failli interdire le droit à la vie privée. Elle s'apprêtait à voter une loi obligeant les applications à analyser chaque message privé, transformant ainsi le téléphone de chacun en outil d'espionnage.
La France a été à l'origine de cette loi autoritaire. Les anciens et actuels ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau et Laurent Nuñez, l'ont soutenue. En mars dernier, ils ont déclaré que la police devrait avoir accès aux messages privés des citoyens français. Les Républicains et le groupe Renaissance de Macron ont voté en sa faveur.
De telles mesures sont censées « lutter contre la criminalité », mais leur véritable cible est le citoyen lambda. Elles n'arrêteraient pas les criminels ; ils pourraient simplement utiliser des VPN ou des sites web spécialisés pour se cacher. Les messages des fonctionnaires et de la police ne seraient pas non plus scannés, la loi les exemptant de toute surveillance. Seuls VOUS, simples citoyens, seriez exposés au risque de voir vos messages et photos privés compromis.
Aujourd'hui, nous avons défendu la vie privée : la prise de position soudaine de l'Allemagne a sauvé nos droits. Mais les libertés restent menacées. Alors que les dirigeants français réclament un accès total aux messages privés, les droits fondamentaux des Français – et de tous les Européens – restent menacés.

22 août 2025

Contrôle du net : tous les prétextes sont bons pour vous faire taire

H16

-22/8/2025- Les dernières semaines offrent un véritable festival de nouvelles consternantes d’attaques portées contre les libertés fondamentales de vie privée et d’expression, ainsi qu’une volonté de faire complètement disparaître l’anonymat ou, plutôt, le pseudonymat sur internet.

En effet, de plus en plus de gouvernements occidentaux font passer ou sont en train de préparer des mesures visant à enlever toute possibilité de pseudonymat ou d’anonymat.

Le Royaume-Uni d’un Keir Starmer manifestement en roue libre est même à la pointe de ce mouvement avec son Online Safety Act : cette loi oblige les sites en lignes a demander à tout utilisateur de s’identifier, soit avec un selfie, soit en utilisant carrément une pièce d’identité. Au départ destiné essentiellement aux réseaux sociaux, la mesure s’est rapidement étendue à d’autres sites, comme par exemple Spotify – un site de musique en flux – et dont on voit mal en quoi l’identité précise des utilisateurs constitue une nécessité de service.

Ceci n’est malheureusement pas une lubie britannique : d’autres pays décident de faire de même. L’Australie instaure par exemple un procédé similaire pour un peu tout, y compris les moteurs de recherche.

Quant à l’Union européenne, elle n’est évidemment pas en reste : elle tente la copie (au moins dans l’esprit) du système britannique avec son Digital Services Act, tout en le combinant avec le fameux (fumeux ?) portefeuille digital, poussé par une Commission fort enthousiaste pour cette nouvelle identité numérique.

Dans ces différents cas, le prétexte utilisé est connu, et maintenant transparent d’avoir été si utilisé pour des petites fins politiques assez peu avouables : au motif de connaître l’âge des internautes, permettant ainsi de limiter l’accès des mineurs à certains sites coquins, dangereux ou séditieux, on va imposer une identité numérique qui va enfin permettre de traquer tout le monde (mineurs ou non).


Évidemment, contrôler l’identité ne suffit pas : au-delà de la navigation sur Internet, il serait dommage de passer à côté de la confidentialité des messageries privées comme WhatsApp, Facebook Messenger ou Snapchat. Dans le cadre de Chat Control, les plateformes gérant ces messageries privées seront bientôt obligées de mettre en place un système de surveillance qui permettra essentiellement aux autorités (dont les politiciens, ne nous leurrons pas) d’avoir accès aux conversations pourtant privées.

Ici, le prétexte ne sera pas (ou pas seulement) la protection des petits enfants : c’est l’autre scie du contre-terrorisme, édentée d’avoir été à ce point utilisée depuis plus de 20 ans, qui servira encore une fois pour pousser la fin des correspondances privées.

La pression est si forte que même la Suisse – jadis réputée pour son cadre très protecteur de la vie privée – pourrait aussi céder avec une proposition de loi obligeant les entreprises numériques à communiquer les connexions au gouvernement. Au passage, c’est cette proposition qui a poussé l’entreprise suisse Proton – spécialisée dans les services numériques confidentiels – à délocaliser une partie de ses services.


Dans ce tableau, rassurez-vous, la France n’est pas à la traîne. Mieux encore : l’actualité lui fournit d’autres prétextes pour pousser les mêmes agendas liberticides.

En effet, le 18 août dernier, les réseaux sociaux découvrent la mort de Jean Pormanove, un streamer assez connu mais qui semble avoir succombé aux tortures physiques et psychologiques de plusieurs autres streamers, le tout en direct et sur une plateforme déjà largement coutumière des faits de violences et de harcèlement à l’encontre de la victime.

Bien sûr, des alertes avaient précédemment été lancées, et l’ARCOM, normalement en charge de réguler les réseaux et d’éviter ce genre de débordements, avait été prévenue plusieurs fois sans juger bon d’intervenir, tout comme la ministre Clara Chappaz, elle aussi au courant bien avant le décès. Apparemment, les fromages républicains sont plus aptes à ferrailler contre des chaînes de télévision (C8 en étant un exemple typique) qu’exercer réellement leur mission, leur politisation ne faisant plus de doute qu’auprès des plus naïfs ou de ces politiciens hors sol encore persuadés qu’il faille absolument museler l’opposition.

Évidemment, les politiciens n’ont évidemment pas traîné à récupérer le scandale pour pousser l’idée – pourtant débile – que tout ceci justifie amplement le contrôle d’identité sur les réseaux. Ce n’est plus de la récupération, c’est du recyclage industriel de niveau olympique.

Et quand ce n’est pas une augmentation du flicage général, ce sont les inévitables pleurnicheries sur le manque de moyens, dont on peut pourtant affirmer qu’ils remplissent bien trop l’administration française qui, actuellement, manque plutôt cruellement de gens brillants, voire carrément une taxe comme le propose ce crétin de Gabriel Attal au milieu d’un torrent d’imbécilités consternantes.

Quant aux gesticulations actuelles de Chappaz (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) qui diligente l’ARCOM (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) pour enquêter sur cette sordide affaire, elles donnent une idée précise de la valeur de nos dirigeants et des institutions dont ils saupoudrent la République pour faire croire qu’ils servent à quelque chose.


On le comprend : que ce soit pour lutter « contre la pornographie », « la violence des jeux vidéos », « les dérives du streaming », « le terrorisme », tous les prétextes (même farfelus) seront utilisés pour imposer un contrôle de plus en plus serré de vos agissements sur internet.

Le but est bien de vous faire taire et s’il faut utiliser le cadavre encore chaud d’une victime de harcèlement, nos dirigeants ne reculeront pas.

Et peu importe que les moyens proposés ne permettent pas réellement de savoir qui se connecte vraiment (mineurs y compris), tout comme il semble assez peu important pour les politiciens de concentrer dans quelques entreprises des masses considérables de données numériques d’identité très sensibles, offrant une cible rêvée pour la cybercriminalité en mal de vol d’identités…

En pratique, le contrôle devra porter sur les utilisateurs peu informés, les non-spécialistes et les naïfs qui ne prendront pas le temps de chercher comment contourner ces contrôles de plus en plus envahissants : des techniques existent qui fonctionnent y compris dans des pays comme la Chine ou la Russie, malgré leur expérience poussée en matière de contrôle.

Citons par exemple les VPN (dont les méthodes d’usage sont décrites dans ce précédent billet) qui, même dans le cas où les gouvernements chercherait à interdire de tels outils, disposent parfois d’options ou de protocoles pour les rendre indétectable aux fournisseurs d’accès. Alternativement, le système Tor offre une autre méthode d’accès protégé des tentatives de censure gouvernementale.

Néanmoins, la direction est prise et rien ne semble vouloir calmer les ardeurs des politiciens occidentaux à censurer leurs opposants politiques.

L’internet, déjà fractionné, va continuer à séparer la masse populaire, mal informée et complètement sous le joug des États, de la minorité consciente du carcan qui se met en place. Pendant ce temps, la caste jacassante, éperdument liberticide, semble bien décidée à reprendre les éléments les plus loufoques de Demolition Man et les plus liberticides de Matrix.


https://h16free.com/2025/08/22/81758-controle-du-net-tous-les-pretextes-sont-bons-pour-vous-faire-taire

22 février 2025

Alexandre Jardin et Daniel Guichard lancent une opération nationale contre les ZFE

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