Translate

Affichage des articles dont le libellé est Knafo Sarah. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Knafo Sarah. Afficher tous les articles

30 août 2025

Sarah Knafo

-30/8/2025- Bonjour Ersilia Soudais, vous faites bien de demander : il n'y a pas de question bête !
Je n'ai pas proposé de supprimer « le chômage et les chômeurs », mais l'agence France Travail. Ce n'est peut-être pas évident pour vous de voir la différence, mais je vais vous y aider : l'indemnisation du chômage représente 45 milliards d'euros par an. De son côté, l'activité de France Travail, qui donne des résultats catastrophiques, représente 4,3 milliards de coût de fonctionnement, que je propose d’économiser. Conseil pour la suite : vérifiez les ordres de grandeur. C'est toujours utile et ça évite de dire des énormités.
N'hésitez pas si vous avez d'autres questions !

28 août 2025

Sarah Knafo
28/8/2025

Madame la Ministre,
Merci pour ce charabia sentimental. Maintenant, je vais vous répondre point par point.
1) Commençons par ce qui fera rire tous nos concitoyens : « la politique de la ville lutte contre l’insécurité, la déscolarisation, la saleté et le trafic de drogue. »
Alors, là, chapeau ! Vous venez imprudemment de dresser la liste de tous les domaines dans lesquels vous avez lamentablement échoué. Vous êtes ce cambrioleur qui laisse sa carte de visite sur les lieux de son crime. Depuis 1981, le trafic a explosé, la saleté a explosé, l’insécurité a explosé, la déscolarisation et l’analphabétisation ont explosé. Pourtant, les crédits de votre politique de la Ville ont, eux aussi, explosé. 117 milliards d’euros depuis 2010.
Un exemple : depuis 2014, 150 millions d’euros ont été injectés dans la réhabilitation du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, un quartier de 2 300 personnes à peine (soit 65 000 euros par habitant !). Pour comparer, c’est la même somme qui fut promise par Gabriel Attal à la totalité des agriculteurs après leur légitime révolte. Et finalement ? Le quartier de la Monnaie est celui dont furent issus les assassins de Thomas…
2) Votre budget, parlons-en. Vous évoquez à dessein un chiffre de « 609 millions de crédits » à peine. Je dois vous avouer que je suis très étonnée : vous semblez n'avoir jamais lu le document de politique transversale (annexe loi de finances 2025) qui liste tous les crédits fléchés vers « les quartiers urbains défavorisés ». Vous êtes pourtant Ministre de la Ville… Ce document vous aurait appris que nous payons non seulement 549 millions pour le P147, mais encore 550 millions pour les infrastructures de transport, 573 millions pour l'accès et le retour à l'emploi, etc. etc. Le tout listé sur trois pages entières de crédits payés par notre argent, nous conduisant bien à 7,871 milliards d'euros par an pour la politique de la Ville. Donc soit vous ne lisez pas vos propres documents budgétaires, soit vous mentez à nos concitoyens. Dans tous les cas, grâce à vous, Juliette Méadel, ils découvrent qu’en sélectionnant une seule ligne comptable floue, les politiciens essaient toujours de leur mentir sur l’emploi véritable de leur argent. La vérité, c’est que la politique de la ville nous a coûté a minima 117 milliards d’euros de 2010 à 2023 d'après l’IFRAP, que ces crédits sont en augmentation constante, d’après la Cour des comptes, avec des résultats critiqués par l’ensemble de la classe politique.
Permettez-moi aussi de signaler un petit problème de logique dans votre raisonnement : si la politique de la ville coûtait vraiment 609 millions, et qu’en la supprimant, 6 millions de citoyens seraient « condamnés », cela signifierait qu’aujourd’hui, ils sont « sauvés » par 101,5 € chacun par an ? Soit la défaillance en mathématiques d’une ministre est alarmante, soit sa mauvaise foi est scandaleuse.
3) Les habitants de ces quartiers ne sont aucunement abandonnés, ils sont chouchoutés, choyés par l’Etat. Ils bénéficient d’avantages fiscaux, d’aides à l’embauche, de priorités diverses et variées, de contrats aidés, d’accès facilités aux prêts et aux financements publics, de subventions en tous genres, de programmes de formation spécifiques, d’un taux de logement social record, de milliards investis dans la rénovation urbaine, d’un meilleur accès à l’école et à la santé que les départements ruraux, d’installations culturelles flambant neuves, qui finissent parfois détruites en quelques mois, et j’en passe.
4) Pour ma part, je ne propose pas d’abandonner ces quartiers, je viens moi-même de Seine-Saint-Denis, je propose simplement de les traiter comme le reste de la France : nous avons une politique scolaire nationale, une politique de santé nationale, une politique de sécurité nationale. Pas d’exception, pas de privilèges. On replace la banlieue dans le droit commun. La République est censée être universelle : mêmes droits, mêmes devoirs, mêmes politiques pour tous. La politique de la ville crée l’inverse : un régime d’exception, une discrimination positive assumée, et des habitants qui n’ont aucun devoir, mais tous les droits. Cela ne peut pas fonctionner.
5) Madame la Ministre, si nous avons dépensé des milliards en pure perte et que la situation de ces quartiers ne cesse de se dégrader, c’est qu’il faut changer de logiciel. Même si vous êtes socialiste, vous devez comprendre que dépenser toujours plus ne sera jamais un gage de succès. Il faut donc opter pour une nouvelle politique, s’attaquant aux causes (l'immigration), davantage qu'aux effets. Qui a fait de nos quartiers populaires des zones de non-droit ? Votre socialisme. Qui a plongé le pays dans un marasme dont il désespère de sortir un jour ? Votre socialisme. C’est-à-dire vous, madame la ministre. Vous êtes personnellement comptable de toutes les erreurs, les fautes, les mensonges, commis par votre formation depuis quarante ans.
Vous m’accusez d’ignorance, de dogmatisme, de stigmatisation. Votre logorrhée n'a aucune prise : le réel est le réel, les faits sont les faits, et le peuple constate, et il note les noms de ceux qui l’ont trompé. Vous étiez inconnue au bataillon. Vous vous rêvez désormais célèbre.
Voilà les réflexions que vous auriez si vous pensiez vraiment à l’avenir de ces quartiers. Il semble, au contraire, que tout ce qui sort de votre bouche n’a qu’un but : protéger votre poste que vous allez perdre quand même dans dix jours.

16 août 2025

Sarah Knafo

-16/8/2025- De plus en plus de Juifs quittent la France. Quelle tristesse de voir ceux qui aiment l'Europe la quitter, quand tant de gens qui la détestent y arrivent chaque année. Mon discours au Parlement européen.

Cliquer sur l'image ↴

25 juillet 2025

Sarah Knafo

Reconnaître un État palestinien aujourd’hui, est-ce la solution ?

-25/7/2025- Mettons de côté un instant le triste symbole, où moins de deux ans après les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, il se voit offrir la reconnaissance d’un État par un grand pays comme le nôtre. Étudions les conséquences de ce choix.
Un État, c’est un territoire, une autorité politique, une armée. Aujourd’hui, sur quel territoire se situerait cet État palestinien ? Avec quelle armée, sous quel commandement et sous quelle autorité politique ?
Regardons la réalité en face : la population de Gaza a élu le Hamas. En 2024, selon le Palestinian Center for Policy and Survey Research, 60 % des Palestiniens soutenaient encore cette organisation djihadiste, malgré les destructions, malgré le 7 octobre et malgré la guerre.
Il ne s’agit pas d’assimiler définitivement tout un peuple à un groupe terroriste, car un jour sans doute, la population palestinienne s’émancipera de ses bourreaux. Il s’agit de constater qu’au moment où nous parlons, le Hamas s’est enraciné dans une part massive du corps social. Et si vous doutez encore, regardez les félicitations immédiates du Hamas à Emmanuel Macron : ils savent d’avance qu’ils seront les premiers bénéficiaires. Puis demandez-vous pourquoi les pays arabes voisins refusent d’accueillir les réfugiés de Gaza. L’Égypte a été catégorique : pas question d’ouvrir sa frontière. Avec plus d’un Gazaoui sur deux qui soutient le Hamas, l’Egypte, qui a déjà fort à faire avec la menace des Frères musulmans, n’a aucune envie de déstabiliser son équilibre national. Au même moment, en France, des juges nous obligent à accorder à chaque habitant de Gaza l’asile chez nous.
Alors, quel est le problème à offrir aujourd’hui un État qui tombera certainement aux mains du Hamas ? Le problème, c’est que le Hamas ne rêve pas d’écoles, d’infrastructures et de prospérité pour sa population. Un État palestinien ne réglera donc aucun des problèmes humanitaires. Non, le Hamas rêve de raser Israël. C’est écrit noir sur blanc dans sa charte. Article 7 : « Le Hamas aspire à la réalisation de la promesse d’Allah, peu importe le temps que cela prendra. Le Prophète a dit : « L’Heure du Jugement n’adviendra pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les Juifs en les tuant, au point que le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, et que les pierres et les arbres diront : Ô musulman, ô serviteur d’Allah, un Juif est derrière moi, viens et tue-le. ». L’article 8 donne le slogan du Hamas : « Le Coran est sa Constitution. Le Djihad est son chemin, et la mort pour Allah est le plus noble de ses souhaits. »
On est loin de la Constitution d’un Etat moderne soucieux de son peuple ! Quelle base de négociation peut-on bâtir là-dessus ? Quel plan de paix peut tenir face à une telle volonté d’anéantissement ? Emmanuel Macron peut-il ignorer tout cela ?
À terme, on ne peut que rêver d’une solution à deux États, où la paix est établie et où chacun peut se concentrer sur le bien-être de sa population et son propre développement. Qui pourrait souhaiter une guerre éternelle avec ses voisins ? Mais il est des moments où des solutions idéales sur le papier sont impraticables dans la vraie vie.
Emmanuel Macron ne fait donc que s’agenouiller devant une illusion diplomatique. Il le fait sans doute par calcul, par cynisme, par narcissisme. Quelles que soient ses raisons, on ne fait pas la paix avec un mouvement qui a pour objectif votre disparition. On ne fonde pas un État sur le sang des innocents. Et on ne récompense pas le djihad par un siège à l’ONU.

15 juillet 2025

Sarah Knafo
15/7/2025

François Bayrou annonce qu’il va augmenter les impôts et supprimer deux jours fériés.

Résultat ? C’est vous qui passez à la caisse. Il vous demande de faire l’effort qu’il ne fait pas, ou si peu.
Nous revenons à la « corvée » de l’Ancien Régime, quand les paysans devaient travailler quelques jours par an, gratuitement, pour leur Seigneur. Nous, c’est déjà la moitié de l’année que nous travaillons gratuitement pour l’État ! Cela fera deux jours de plus, à travailler pour financer les humoristes de France Inter, les subventions aux associations d’extrême gauche et l’aide au développement au Sénégal.
Il est temps de changer de modèle économique. Il est temps de dépenser moins, pour taxer moins, pour gagner plus. Ce n’est pas François Bayrou qui le fera.

Cliquer sur l'image ↴

6 juillet 2025

Sarah Knafo

Kundera. L'une de mes plus belles rencontres.

Cliquer sur l'image ↴

2 juin 2025

Sarah Knafo

-19/5/2025- Dans un pays normal, quand un voyou sort une arme, le policier sort la sienne.
Ici, nos policiers ont une peur panique de la procédure qui suivra.
Ils se disent que le criminel sera libéré dans l'heure, alors qu'eux dormiront en garde à vue. Cela les met en danger de mort.

4 mai 2025

Yann Bizien

-4/5/2025- Il faut écouter cette interview de Sarah Knafo sur France inter / France info ce matin. Elle y révèle habilement les leviers de la grande arnaque, de l'hypocrisie et de la lâcheté du système politico-médiatique et progressiste. C'est un système anti France, anti chrétien, qui donne toujours la priorité et l'avantage aux étrangers, au détriment des Français, dépossédés.
C'est une interview de référence pour les Français patriotes, conservateurs et souverainistes, une masterclass absolue d'éloquence, une performance politique exemplaire et un chef d'œuvre de combativité intellectuelle.
Sarah Knafo y est éblouissante d'intelligence, de culture, de talent, de bon sens et de pugnacité. Forte de ses convictions, de son pragmatisme et de son réalisme, elle met en grande difficulté ses interlocutrices de plateau, toujours prêtes à la censurer, qui doivent toutes voter à gauche et à l'extrême gauche.
Quand on écoute cette jeune femme, on entend autre chose que les éléments de langage convenus des cadres du Rassemblement national.
Je suis un électeur exigeant, juste, qui sait reconnaître la valeur de l'effort, les mérites, l'excellence et les résultats. Je reconnais à Sarah Knafo tout son mérite et tout son talent, comme pour Marion Maréchal.
Ce sont deux jeunes femmes indomptables, courageuses et besogneuses qui doivent tourner la page d'un passé amer pour se concentrer sur la nécessité d'entrer dès que possible dans un vrai gouvernement de droite. Elles doivent confirmer ce talent politique et faire leurs preuves au sein du pouvoir exécutif, face aux terribles réalités qui ravagent ce pays.
Chaque chose en son temps. Ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est la France, au bord de la débâcle, pas les ambitions personnelles, ni la dispersion de nos talents.

Cliquer sur l'image (vidéo de 55 min) ↴

2 mai 2025

Sarah Knafo
Députée européenne

Pourquoi une minute de silence pour Nahel ou Aboubakar, mais pas pour Lola, Elias, Jerémie ou Thomas ?
L'assassinat d'un innocent mérite toujours qu'on lui rende hommage. Il y a environ 1000 homicides par an en France. Pourquoi choisir celui-là ?

Cliquer sur l'image ↴