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17 novembre 2025

Yann Bizien
17/11/2025

Ils sont où les 135 milliards d’€uros que réclame aujourd'hui von der Leyen aux dirigeants des pays membres de l’UE "pour satisfaire les besoins " d’un pays en guerre qui n’est même pas membre de cette Union ?
Pourquoi cette injonction venant de Bruxelles, qui porte une atteinte violente à la souveraineté des peuples européens qui n’ont aucune possibilité de s’opposer aux dépenses exorbitantes de guerre de technocrates qui ne veulent certainement pas la paix ?
Pourquoi ce silence et cet immobilisme de nos parlementaires, de nos médias et du président de la Cour des Comptes qui connaît normalement mieux que personne l’état de faillite de notre pays ?
Notre dette publique atteint un nouveau record insupportable de 3 416 milliards d’€uros. Le problème majeur du gouvernement, c’est donc la dépense publique. Jusqu'où vont-ils tirer sur la corde des impôts et taxes ? De l’épargne des Français ? Des prêts hasardeux ? Du creusement de la dette ? Des contributions bilatérales ? Des avoirs russes ?
Font-ils le pari fou et suicidaire que la Russie pourrait craquer et s'effondrer avant nous ?
Et nous, peuples européens, qu'attendons-nous pour nous opposer à tous ces délires de dépenses de guerre ?
Depuis Bruxelles, Madame "TOMBOLA" impose sa volonté fédérale et fixe ses objectifs à des États membres de l'UE qui ont perdu leur souveraineté ! Car c’est un fait accompli et observable dans les pratiques quotidiennes : Madame von der Leyen se comporte comme la présidente de la Fédération des États européens sans en avoir le mandat et les pouvoirs !
Stop à toutes ces dérives anti démocratiques !

16 novembre 2025


Yann Bizien

-16/11/2025- La Commission européenne a versé hier à l’Ukraine la dixième tranche de son assistance macrofinancière, d'un montant de 4,1 milliards d'euros.
Ce versement s'accompagne d'un autre, de plus de 1,8 milliard d'euros, au titre du "mécanisme de consolidation des administrations publiques de l'Ukraine".
Hier, Zelensky a donc reçu un chèque d’un montant de 5,9 milliards d'euros. La Commission européenne justifie cet effort imposé aux contribuables européens pour réaffirmer son rôle de "principal et fidèle donateur" de l'Ukraine.
Cette opération porte le total des prêts accordés cette année (2025) à l’Ukraine à 18,1 milliards d'euros.
Le soutien total de l'UE à l'Ukraine dépasse désormais 187 milliards d'euros depuis le début de cette guerre.
Imaginez un instant ce que les États membres de l’UE auraient pu faire avec tout cet argent de leurs contribuables.
Nos dirigeants brûlent notre argent dans la guerre et l’immigration. Ils n’ont plus d’autres projets.
C’est évidemment un scandale, que les oppositions sont incapables de stopper.

15 novembre 2025

Denis Collin

-7/11/2025- Shein vend de la m... sans se préoccuper des normes. Les hyper vendent des lentilles canadiennes récoltées aux herbicides. C'est le CETA. Grâce au Mercosur nous allons pouvoir manger plus de viande et de volailles industrielles et ingurgiter de nouvelles molécules. Les céréales ukrainiennes et les poulets du roi du poulet vont pouvoir achever la ruine de la paysannerie française. Tout cela est organisé par l'UE, avec la bénédiction de nos "gouvernants" nationaux. L'urgence est de SORTIR de l'UE. Mais des grands partis représentés à l'Assemblée, aucun ne veut sortir. Tous sont des euroïnomanes, de LFI au RN inclus. Donc, il faudrait un référendum qui permettrait au peuple de se prononcer. Mais comme l'a dit l'ivrogne luxembourgeois, la démocratie ne peut pas aller contre les traités. Le nœud de tous les problèmes est là.

14 novembre 2025

Gastel Etzwane

-14/11/2025- Ce qui frappe d’abord, c’est que cette hausse de la contribution française à l’UE n’est même plus un véritable choix politique : l’Assemblée nationale ne fait qu’entériner des montants qui lui sont pratiquement imposés par les règles européennes. La France n’a qu’une marge infime ; l’essentiel relève de mécanismes automatiques. En clair : nous payons, et nous n’avons quasiment plus la main.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes.
La France va verser près de 29 milliards d’euros en 2026. Il y a quelques années encore, en 2017, on était autour de 18 milliards. Si la trajectoire se poursuit, on dépassera les 30 milliards avant 2027. Autrement dit : une augmentation de plus de 70 % en dix ans. Qui peut raisonnablement appeler cela un effort « maîtrisé » ?
En retour, la France reçoit environ 16 à 17 milliards d’euros par an sous forme de fonds européens : aides agricoles, projets régionaux, recherche, cohésion, etc. C’est loin de compenser ce qu’elle verse. Et ces fonds sont souvent conditionnés, cofinancés, soumis à des programmes rigides. Ce ne sont pas des “cadeaux”, encore moins un remboursement.
On nous explique traditionnellement que l’avantage de l’UE compense cette différence grâce au « marché unique », au « poids diplomatique européen » ou à « la cohésion territoriale ».
Mais soyons sérieux :
- le marché unique a surtout mis la France en concurrence frontale, sans protection, au détriment de secteurs entiers, en particulier l’agriculture ;
- le poids diplomatique européen est devenu quasiment nul : l’UE n’influence plus aucune grande décision internationale ;
- la cohésion, enfin, est un slogan technocratique : tout le monde voit bien que l’Allemagne tire l’essentiel des avantages structurels.
la France verse toujours davantage, reçoit proportionnellement de moins en moins, et les prétendus bénéfices censés équilibrer tout cela sont faibles, contestables ou largement illusoires.
C’est ce déséquilibre, désormais structurel, qui finit par devenir difficile à justifier aux yeux d’un pays à qui l’on demande en permanence de “faire des efforts”.

10 novembre 2025

Gastel Etzwane
9/11/2025

L’inquiétante naissance du “Ministère européen de la Vérité”

Il est possible d’établir un parallèle littéraire, glaçant et extrêmement éclairant.
Dans 1984, l’architecture totalitaire repose sur deux piliers indissociables :
1/ le Ministère de la Vérité, qui ne produit pas la vérité mais la fabrique, la réécrit, la retraduit, et finit par abolir le réel lui-même.
2/ la désignation permanente d’un ennemi extérieur, dont l’identité peut changer du jour au lendemain, sans que la population ait le droit de s’interroger, puisque l’oubli organisé et la réécriture permanente ont supprimé la continuité de mémoire.
Le mécanisme de domination est là : on tient la population par la peur, et par la destruction de la stabilité de l’information.
Dans l’annonce de la Commission européenne, il y a évidemment une différence de forme politique (nous ne sommes pas dans un régime totalitaire littéral), mais la logique structurelle est analogue :
- on désigne de manière centralisée un ennemi informationnel unique (aujourd’hui : la Russie comme menace principale, la Chine comme menace secondaire potentielle)
- on institue un centre unique qui a vocation à définir ce qui est acceptable ou non comme information, au nom de la “résilience démocratique”
- et on retire progressivement à la société civile, au pluralisme, au débat, le droit de produire eux-mêmes les clefs de distinction entre le vrai, le faux, le doute légitime, l’interprétation, la contestation politique.
C’est exactement le terrain sur lequel 1984 nous met en garde.
Lorsque le pouvoir politique se saisit de la définition même de ce que serait “la vérité correcte”, et qu’il érige un organisme central chargé de filtrer, classifier, sélectionner, neutraliser les discours “déviants” ou “dangereux”, on entre dans une mécanique où ce n’est plus uniquement l’information qui est protégée : c’est la norme elle-même de ce qu’il est permis de penser qui se trouve encadrée.
Et dans le roman d’Orwell, l’ennemi peut changer en une nuit.
Eurasia devient l’allié du jour, Eastasia devient l’ennemi absolu, et la population modifie son indignation instantanément, parce que la mémoire vient d’être réécrite dans les archives.
Ce parallèle n’est pas exagéré sur le plan philosophique.
Il dit cela : dès que l’on institutionnalise un organisme chargé de dire ce qui est une “bonne” information, et que le système politique se réserve le pouvoir de désigner l’ennemi extérieur du moment, on ouvre la porte aux dérives mêmes que la littérature dystopique du XXe siècle avait décrites avec une précision visionnaire.
Et c’est cela qui est en jeu dans cette annonce européenne.
Dans un continent qui a perdu son industrie, son poids géopolitique, son énergie, sa richesse réelle, il ne reste plus à l’Union européenne que la fabrication d’un récit, et l’ambition de l’imposer à ses propres peuples comme unique horizon acceptable de pensée.

4 novembre 2025

Gastel Etzwane

- 4/11/2025 - Voici une nouvelle démonstration, éclatante et implacable, de la nature réelle de l’Union européenne : elle ne protège pas les nations, elle les expose, elle les fragilise, elle les appauvrit, et elle sanctionne même ceux qui osent tenter de défendre leurs intérêts vitaux. Rien n’est plus clair que ce qui vient de se produire avec la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie : trois États européens qui prennent une décision politique élémentaire, rationnelle, légitime, protéger leurs agriculteurs, et Bruxelles réagit non pas en dialoguant, non pas en comprenant, mais en menaçant de sanctions.
Ces trois pays s’opposent à l’invasion de produits agricoles ukrainiens à bas prix, lesquels déstabilisent leurs marchés intérieurs déjà sous tension, ruinent les producteurs locaux, et détruisent la souveraineté alimentaire, qui est le fondement même d’une puissance réelle. C’est exactement ce que doit faire un État digne de ce nom : protéger son agriculture avant tout, protéger ceux qui nourrissent le peuple, protéger ses producteurs avant d’enrichir des acteurs extérieurs.
Et que fait l’Union européenne ? Elle exige l’ouverture totale, elle impose le risque, et elle veut punir ceux qui résistent. Cette logique est parfaitement cohérente avec sa trajectoire historique récente : l’Union européenne n’a jamais été construite pour renforcer les nations, mais pour les dissoudre dans un marché unique où la norme, la libre circulation et le dogme idéologique priment sur la réalité nationale et sur la souveraineté économique.
Ces trois pays, eux, prouvent qu’il existe encore en Europe des gouvernants capables d’agir en hommes d’État, capables de dire non, capables de défendre leur peuple. Ils n’ont pas accepté la soumission automatique. Ils n’ont pas accepté de sacrifier leurs agriculteurs.
Et si la France était encore souveraine, si elle était encore dirigée par des responsables politiques conscients du réel et non par des exécutants d’appareils supranationaux, elle ferait exactement la même chose. Car un pays qui ne protège pas son agriculture commence par perdre sa souveraineté alimentaire, puis sa souveraineté économique, puis sa souveraineté politique. Et il finit par disparaître.


31 octobre 2025

Gastel Etzwane

-30/10/2025- L’article de la Berliner Zeitung consacré à l’affaire dite du Pfizergate met en lumière un symptôme profond du fonctionnement de l’Union européenne : l’impunité croissante de ses plus hauts responsables, combinée à des mécanismes de dissuasion quasi silencieux envers ceux qui tentent de demander des comptes.
Frédéric Baldan, lobbyiste belge accrédité à Bruxelles, a déposé en 2023 une plainte pénale contre Ursula von der Leyen, l’accusant d’abus de fonction, de destruction de documents publics et de corruption dans le cadre de la négociation directe, par SMS, du contrat colossal passé entre la Commission européenne et Pfizer pendant la crise du Covid-19. Peu après ce dépôt de plainte, ses comptes bancaires personnels et professionnels ont été fermés sans explication, y compris celui de son jeune enfant. L’article s’interroge sur la coïncidence troublante entre son action judiciaire et ces mesures bancaires, qui ressemblent à une forme de sanction déguisée, voire à une intimidation administrative destinée à décourager toute velléité d’enquête indépendante.
Le silence des institutions européennes, le mutisme des banques concernées et l’absence de réaction politique traduisent un climat d’omerta : lorsqu’un citoyen ou un professionnel ose mettre en cause un haut responsable, le système répond non par la transparence mais par la marginalisation. Le Pfizergate, dans sa dimension symbolique, ne concerne donc plus seulement un contrat opaque ou des SMS manquants : il illustre la déconnexion totale entre pouvoir européen et responsabilité démocratique, où les plus hauts dirigeants semblent protégés par une couche d’immunité politique, médiatique et financière. En filigrane, l’affaire Baldan apparaît comme un avertissement adressé à tous ceux qui oseraient contester l’autorité de cette élite administrative : l’Europe institutionnelle dévoile son véritable visage, celui d’un pouvoir autoritaire.


22 octobre 2025

Baumgarten Yves

-19/10/2025- Seguin, si on fait abstraction évidemment de sa position de politicien "bourgeois", avait lors du débat de 1992 une hauteur de vue, une compréhension de la signification profonde de la construction européenne ("1992 c'est l'anti 1789", formule puissante), de son caractère profondément attaché à la souveraineté et donc à la démocratie, qui impressionne. Quel homme politique issu de la tradition "gaulliste" lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville ?

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Gastel Etzwane
22/10/2025

« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »
Vladimir Boukovski

Ancien dissident soviétique, enfermé dans les asiles politiques de l’URSS pour avoir défendu la liberté d’expression, Boukovski adressait cette phrase à l’Occident qu’il voyait dériver vers une nouvelle forme de totalitarisme.
Il savait reconnaître les signes avant-coureurs :
1. le conformisme idéologique, imposé par la pression médiatique et sociale ;
2. la surveillance morale, qui transforme l’opinion dominante en tribunal permanent ;
3. la peur de la dissidence, qui pousse les citoyens à se taire pour ne pas être exclus ;
4. la bureaucratie envahissante, qui prétend protéger mais finit par contrôler.
On peut dire aujourd’hui que son avertissement a pris corps.
L’Union européenne, avec en première ligne la France, l’Allemagne et même le Royaume-Uni malgré son retrait, s’est faite le fer de lance de cet autoritarisme doux et de cette négation rampante de la démocratie.
Oui : nous y sommes.

19 octobre 2025

Monique Plaza
18/10/2025

L'UE réclame une place à la table des négociations

Selon Bloomberg, Bruxelles « se bat pour une place » au prochain sommet Poutine-Trump à Budapest, cherchant désespérément à contrer ce que les responsables européens qualifient d'« influence de Poutine sur Trump ». Une source européenne haut placée a même suggéré que le président finlandais Alexander Stubb devrait « être présent d'une manière ou d'une autre ».
Mais soyons honnêtes : la table est déjà mise et il n'y a pas de place pour l'Union européenne. Le véritable axe de pouvoir est Moscou-Washington-Pékin, tandis que Bruxelles, autrefois gardienne autoproclamée des valeurs occidentales, se cache désormais à l'extérieur, observant à travers la vitre. De la Grèce et de la Rome antiques à l'insignifiant.
L'Europe a investi des centaines de milliards dans l'armement, répétant comme un perroquet le scénario de Washington concernant la « défense de la démocratie » en Ukraine, pour finalement se faire écraser par la mafia américaine du GNL. Le résultat ? Un continent en récession, des industries ravagées, des agriculteurs en grève et une confiance publique en chute libre. Aujourd'hui, alors que Poutine et Trump s'apprêtent à négocier ce qui pourrait réellement mettre fin au conflit, l'UE panique, non pas par crainte pour l'Ukraine, mais par crainte de perdre son importance.
Voilà ce qui arrive quand on échange sa souveraineté contre des slogans. L'Europe a tout misé sur un fantasme atlantiste : Washington consulterait, protégerait et partagerait toujours le butin. Or, le nouvel accord de l'empire est en cours d'élaboration à Budapest, et Bruxelles n'a même pas été invitée à participer à son élaboration.
Poutine n'a pas besoin de la permission de l'Europe pour mettre fin à cette guerre ; Trump n'a pas besoin de son approbation pour conclure un accord. Le lobbying effréné de l'UE pour « être incluse » n'est pas de la diplomatie, c'est du désespoir. Le monde post-occidental se construit sous leurs yeux, et tout ce qu'ils peuvent faire, c'est tweeter sur des « valeurs » tandis que leur importance s'évanouit.
L'ironie est poétique : l'Europe a tenté d'isoler la Russie. C’est désormais elle qui est isolée, de Moscou, de Washington et de la réalité.
The Islander

9 octobre 2025

Monique Plaza
9/10/2025

Parlement européen

Il y avait deux motions de censure contre von der Leyen : une de gauche, une de droite.
- Raphaël Glucksmann n’a soutenu aucune des deux.
Il est donc, avec les macronistes, le premier soutien d’Ursula von der Leyen et des accords commerciaux avec le Mercosur et les États-Unis.
- Manon Aubry a voté pour celle de gauche, et s’est abstenue pour celle de droite.
- Jordan Bardella a voté pour celle de droite, s’est abstenu pour celle de gauche.
- François Xavier Bellamy et Marion Maréchal ont rejeté celle de gauche et ont voté pour celle de droite.
- Sarah Knafo a voté intelligemment pour les deux :
« Ce midi, de nombreux députés ont voté POUR la censure d’Ursula von der Leyen... malheureusement en deux votes différents. La droite vote sa motion. La gauche vote la sienne. Résultat de ce petit jeu politicien : Ursula von der Leyen est toujours là et rien ne change.
Pour ma part, j’ai voté POUR les deux motions de censure, quels que soient les auteurs et leurs motivations, car pour moi seul le résultat comptait.
Si tous les parlementaires qui ont fait campagne contre la Commission avaient eu la même cohérence, Ursula von der Leyen serait en train de faire ses cartons et le Mercosur serait enterré ».

18 septembre 2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14 min 39 s) ↴

Au programme :
0:00 Introduction
2:18 Cascades de scandales
8:05 La machine à corrompre
11:49 La facture

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant – découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

30 août 2025

Kuzmanovic Georges
30/8/2025

L'UE se prépare à adopter un 19ᵉ paquet de sanctions contre la Russie.
Le 18ᵉ devait être « dévastateur », comme le 17ᵉ, le 16ᵉ, le 15ᵉ, etc.
On peut chaque jour constater l’ampleur de leur efficacité...
Dans ce 19ᵉ paquet, l'UE envisage de nouvelles mesures contre le secteur énergétique russe, mais aussi des sanctions indirectes visant les pays commerçant avec la Russie, en particulier dans le domaine des hydrocarbures.

Bon…
• Les sanctions indirectes tentées par les États-Unis (contre la Chine, l’Inde, entre autres) ont été un échec total – on voit mal avec quel levier l’UE pourrait réussir.
• La réalité européenne :
- En 2024, la France a été le principal importateur de GNL russe dans l’UE, avec une hausse d’environ 81 % et des achats pour 2,7 milliards d’euros.
- Le montant global des achats de gaz russe (GNL + gazoducs) par l’UE en 2024 a dépassé 8 milliards d’euros.
- Ce chiffre sera en hausse en 2025.
Les dirigeants européens affichent une discordance totale entre leurs postures politiques (fantasmes) et les réalités économiques.
À croire qu’ils font de la géopolitique comme on joue à la marelle à l’école : espérer atteindre le ciel en sautant à pieds joints.

18 août 2025

Monique Plaza

-18/8/2025- Les pays européens, en devenant membres de l’UE, ont bradé leur souveraineté économique, politique et socioculturelle.
Pris dans un carcan réglementaire supranational de plus en plus rigide, ils sont entraînés dans un gouffre sans fond par des dirigeants corrompus et psychopathes adhérant aux idéologies les plus anti-démocratiques, liberticides et totalitaires, voire les plus mortifères.
Les mises en garde des protecteurs clairvoyants de France contre cette structure (dont de Gaulle, Mendès France ou Séguin) n’ont pas été entendues et le vote clair des Français a été trahi.
Le bilan est catastrophique et les "gueux" que nous sommes devenus sous cette emprise orwellienne en subissent, impuissants, les conséquences, pendant que les "élites" hors sol paradent d’une manière de plus en plus cynique, désinhibée.
Sur le plan géopolitique, l’UE accumule les erreurs de jugement et se trouve aujourd’hui à l’Est dans le camp des faiseurs de guerre, pratiquant une russophobie inculte et absurde, soutenant contre vents et marées un petit dirigeant ukrainien corrompu qui pratique en tee-shirt le génocide physique et culturel du peuple qui l’a élu.
L’atlantisme béat de l’UE lui vaut aujourd’hui une humiliation sur laquelle – soyons honnêtes – nous ne pleurons pas tant nous sommes en colère.

13 août 2025

Sommet en Alaska : l’Europe face à son « étrange défaite »

Régis de Castelnau

-13/8/2025- Toute ma vie, je me suis opposé à la construction européenne. Du premier référendum de 1973 sur l’admission de la Grande-Bretagne, à celui de 2005 sur le TCE, en passant par Maastricht, j’ai toujours voté non. Et soutenu ceux qui dénonçaient et combattaient la mise en place de ce qui s’est révélé être un monstre politique, économique et institutionnel. Avec un rappel particulier pour le premier scrutin parlementaire de 1979 où le (vrai) PCF avait conduit sa liste avec les mots d’ordre prémonitoires : « non à l’Europe allemande ! » et « produisons français ! ». Ce qui lui valut évidemment les anathèmes socialistes, assortis d’accusations de dérives nationalistes quasiment fascisantes. Dans une longue vie d’engagement, je me suis souvent trompé et j’ai subi moulte défaites. Mais s’il y a bien un sujet où je considère avoir eu complètement raison depuis le début, c’est celui des conséquences de la mise en place de cette structure supranationale. Destinée à priver la France de sa souveraineté, un système juridique soigneusement construit pour être irréformable, l’a transférée à un monstre bureaucratique. Et ossifié dans des traités à valeur constitutionnelle, le néolibéralisme a été mis à l’abri de l’expression démocratique des peuples qui composent cette UE.
De trahisons politiques en trahisons politiques, tout ce processus, a été conduit en s’appuyant sur une idéologie imbécile et mensongère et grâce à des promesses de prospérité et de puissance économique dont absolument aucune n’a vu le jour. Ce sont au contraire les prévisions des opposants qui se sont toutes réalisées. Y compris la fable ridicule de l’Europe facteur de paix, oubliant que c’est l’arme atomique et la guerre froide qui l’ont garantie après 1945.
L’extraordinaire humiliation que vient de subir l’Europe et les pantins ineptes qui la dirigent est la démonstration ultime de l’imposture. Ridiculisée au plan international, en crise économique insoluble, totalement soumise aux foucades d’une Amérique exclusivement mobilisée pour la défense de ses intérêts étroits, dirigée par des imbéciles minoritaires, en pleine dérive néofasciste autoritaire, cette Europe apparaît désunie et au bord de la dislocation. Et l’on sait bien que la seule réponse à la colère des peuples qui commencent à gronder sera celle de ce parlementaire européen répondant à un député russe qui lui posait la question de cette fragilité politique : « Nous avons assez de chiens et de policiers pour maintenir l'Europe sous contrôle ».
L’Europe vient de subir trois défaites considérables, qui finalement n’en font qu’une. D’abord économique avec le « traité inégal » imposé par Donald Trump à une UE représentée par une imbécile allemande hébétée. Ensuite diplomatique par l’organisation en Alaska d’une rencontre entre deux des grands patrons d’un monde en rapide évolution. Les pitres de la « coalition des volontaires » n’ont même pas été prévenus et il faut entendre leurs petits et dérisoires jappements. Enfin géostratégique au spectacle de la défaite militaire subie en Ukraine, dans une guerre stupide à la suite de laquelle l’UE va se retrouver toute nue devant le vainqueur.
Défaite économique : misère du « traité inégal »

Suite ↴

10 août 2025

Monique Plaza
10/8/2025

La liberté de la presse version UE

La loi de l’UE sur la liberté de la presse, officiellement appelée European Media Freedom Act (EMFA), est entrée en vigueur le 8 août 2025, visant à "protéger la liberté et le pluralisme des médias au sein de l’Union européenne". L’EMFA a été officiellement conçue pour "renforcer la liberté des médias, garantir leur indépendance et promouvoir un environnement médiatique pluraliste".
On a déjà pu mesurer l’attachement de l’UE à la liberté et au pluralisme de la presse quand elle a censuré toutes les chaînes d’information russes pour nous "protéger de la propagande et de la désinformation russes" et nous bourrer le crâne avec d’innombrables mensonges et fake news diffusés par les médias de connivence.
Deux jours à peine après l’entrée en vigueur de l'EMFA, YouTube a supprimé le compte YouTube de Diana Panchenko qui compte plus de 2 millions d'abonnés. Diana Panchenko est une journaliste et présentatrice de télévision ukrainienne, figurant parmi les 10 femmes les plus influentes du pays, qui critique Zekensky et a dû s’exiler après ses persécutions. Elle s’exprime sur X et sur YouTube.
Zelensky a demandé la suppression de son compte YouTube.
L’UE, qui "stand" avec l’Ukraine, c’est-à-dire avec Zelensky, s’est empressée de le satisfaire. Pour l’instant Diana Panchenko garde son compte X. Mais pour combien de temps ?
Les barbelés de l’UE sont de plus en plus serrés.
FREXIT urgent.

8 août 2025

Une Europe bien coincée entre Chine et États-Unis

H16
8/8/2025

La semaine dernière, nous apprenions, quasiment par voie diplomatique et derrière le sourire particulièrement crispé de von der Leyen, que l’Europe avait choisi un suicide économique lent, par vassalisation aux États-Unis. Cependant, ce suicide s’ajoute à un véritable sabotage géopolitique.

Le nouveau chef américain des forces de l’OTAN en Europe, Alexus Grynkewich, a mis en garde contre une éventuellement coordination des Russes et des Chinois : les premiers pourraient attaquer l’Europe pendant que les seconds se chargeraient de Taïwan. En d’autres termes, toujours selon Grynkewich, les pays de l’OTAN devraient se préparer à un conflit mondialisé contre les deux puissances de l’Est.


Disons le franchement : l’Europe n’a absolument pas la capacité d’affronter la Chine. Du reste, l’analyse montre que même les États-Unis devraient faire preuve de précautions en cas de conflit avec l’Empire du Milieu et il est fort probable que les Américains privilégieront des affrontements indirect plutôt qu’un conflit ouvert.

Mais même dans le cas de rupture de relations avec la Chine, le prix à payer serait très élevé pour les Européens : ainsi, la Chine est le premier pays d’origine des importations de bien en Europe, et les États-Unis suivent juste derrière en tant que seconde source des importations en Europe. Du côté des exportations, la Chine reste la troisième destination des biens européens, la première étant les États-Unis (et la seconde, le Royaume-Uni).

Pour ne rien arranger, on le sait, la Chine dispose d’un quasi monopole sur l’exploitation d’un certain nombre de ressources essentielles comme les terres rares qui sont nécessaires pour toutes les technologies modernes.

Enfin, cerise sur un gâteau déjà fort roboratif, la Chine a pris le contrôle de plusieurs terminaux dans des ports majeurs de l’Europe. Après des années à observer le rachat total ou partiel (comme en Grèce) ainsi que les prises de participations de compagnies chinoises dans différents ports européens, la Commission et les autorités européennes commencent tout juste à se réveiller et à comprendre que laisser faire sans proposer de solutions alternatives « plus souveraines » n’était peut-être pas l’idée du siècle. Pire : certaines de ces prises de contrôle sont plutôt récentes et ont eu lieu après que la sonnette d’alarme ait été tirée.

Outre-Atlantique, les Américains ont été plus réactif au sujet de leurs ports et ont vite compris – depuis plusieurs décennies – que la Chine allait être leur grand rival en lieu et place de la Russie. Les efforts entrepris ces dernières années pour rapatrier des technologies et de la production sur le continent américain en sont l’illustration concrète.


Ainsi la plus grande entreprise de fabrication de semi-conducteurs, le taiwanais TSMC, est en train d’investir aux États-Unis depuis plusieurs années, avec la bénédiction et le soutien des administrations américaines : une usine est en construction en Arizona. L’entreprise a même annoncé, plutôt dans l’année, qu’elle allait investir plus de 100 milliards aux États-Unis.

Autant d’éléments qui pointent vers le fait que les États-Unis mettent en place les politiques afin de sécuriser à terme une production intérieure et de mitiger les impacts d’une invasion de Taïwan, qui produit actuellement la majorité des semi-conducteurs mondiaux.

D’une façon similaire, notons que les terres rares se trouvent en quantité importante sur le continent américain, principalement au Canada et au Groenland (ce qui explique au passage l’intérêt de l’actuel président américain pour ces pays). Nul doute que si des tensions, voire un conflit, devaient advenir avec la Chine, les deux pays (États-Unis et Canada) se rapprocheraient fortement et modérerait les gênes logistiques d’approvisionnement en terres rares, et ce d’autant plus que, malgré certains discours enflammés qui appartiennent au théâtre politique, Mark Carney – l’actuel premier ministre canadien – répond très favorablement aux demandes du président Trump…

Autrement dit, il apparaît assez probable que les Américains et les Chinois, assez interdépendants l’un de l’autre, auront tout intérêt à limiter dans le temps et leur profondeur tout conflit possible.

Il en va un peu différemment des Européens.


Le conflit en Ukraine s’est principalement traduit par des gesticulations plutôt qu’une réflexion en profondeur : au lieu de prendre au sérieux l’exploitation des ressources directement disponibles sur le sol européen, et de réduire les réglementations et les contraintes bureaucratiques pour s’assurer un développement économique souverain, les dirigeants européens ont pour la plupart préféré bomber le torse et se maintenir dans des postures, pour essentiellement s’appuyer sur les États-Unis.

Or, ces postures et ces gesticulations ne concernent qu’un conflit contre une Russie dont la dépendance européenne ne concerne essentiellement que les hydrocarbures, et pour laquelle on connaît des solutions – le nucléaire, typiquement – efficaces et nettement moins coûteuses que celles actuellement mises en place, si les politiciens n’avaient pas choisi, par pur calculs électoraux sans vision de long terme – de laisser s’installer un discours antinucléaire.

On voit mal l’efficacité de ces postures et ces gesticulations devant une Chine beaucoup plus puissante que la Russie, économiquement, militairement et technologiquement.

Un sommet s’est récemment tenu entre l’Union européenne et la Chine, qui ne s’est traduit par aucune avancée notable (on peut même parler de sabotage de von der Leyen, celle-ci sachant à ce moment qu’elle allait ramper un peu plus tard devant Trump), le tout sur fond de hausse de compétitivité de l’industrie chinoise qui joue en défaveur de l’exportation européenne.

Ce constat d’échec s’ajoute à l’accord douanier avec les États-Unis qui semble surtout concerner les Allemands – qui passent des hydrocarbures russes aux hydrocarbures américains, quitte à sacrifier le nucléaire français et ironiquement l’environnement – et qui va leur coûter très cher.

En somme, l’Europe, déjà complètement dépendante de la Chine au point de ne plus pouvoir lui exercer la moindre pression, accroît fortement sa dépendance aux États-Unis, et se retrouve donc complètement tiraillée entre les deux géants mondiaux.

Voilà qui est habile, vous ne trouvez pas ?


https://h16free.com/2025/08/08/81568-une-europe-bien-coincee-entre-chine-et-etats-unis

1 août 2025

NETTOYAGE ETHNIQUE EN EUROPE

Jean-Claude Delhez

-1/8/2025- La Lettonie est l'un des trois pays baltes, ceux situés à la frontière de la Russie, tout en étant membres de l'Union européenne. Ce petit Etat conduit une politique à l'encontre de sa population de langue russe, au même titre que sa voisine, l'Estonie (dont Kaja Kallas était la première ministre avant de devenir l'adjointe de von der Leyen).
Ainsi la Lettonie a-t-elle institué un examen de langue lettone pour sa population russophone. Celui qui ne le réussit pas est condamné à être expulsé vers la Russie. Les russophones de Lettonie représentent tout de même un tiers de la population du pays. Ils avaient formulé un recours contre cette initiative. Il a été rejeté en février 2024 par la Cour constitutionnelle du pays. Dès lors, la machine à expulser s'est mise en route. Début 2025, 1167 habitants ont reçu leur avis d'expulsion. En juillet, 841 autres ont suivi.
Les deux tiers des expulsables sont des retraités. Ce sont des personnes qui ont toujours habité la Lettonie et qui ne parlent correctement que le russe parce qu'à l'époque de leurs études et de leur jeunesse, la Lettonie, c'était l'Union soviétique.
Les actions menées par les pays baltes contre leur population de langue russe sont des violations du droit européen des minorités. Pourtant, elles se déroulent en toute impunité, et en toute discrétion. En Europe, on peut expulser des personnes âgées de leur maison, de leur région natale, pour les envoyer dans un pays qu'elles ne connaissent pas.