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Affichage des articles dont le libellé est UNION EUROPEENNE (UE). Afficher tous les articles
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22 octobre 2025

Baumgarten Yves

-19/10/2025- Seguin, si on fait abstraction évidemment de sa position de politicien "bourgeois", avait lors du débat de 1992 une hauteur de vue, une compréhension de la signification profonde de la construction européenne ("1992 c'est l'anti 1789", formule puissante), de son caractère profondément attaché à la souveraineté et donc à la démocratie, qui impressionne. Quel homme politique issu de la tradition "gaulliste" lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville ?

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Gastel Etzwane
22/10/2025

« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »
Vladimir Boukovski

Ancien dissident soviétique, enfermé dans les asiles politiques de l’URSS pour avoir défendu la liberté d’expression, Boukovski adressait cette phrase à l’Occident qu’il voyait dériver vers une nouvelle forme de totalitarisme.
Il savait reconnaître les signes avant-coureurs :
1. le conformisme idéologique, imposé par la pression médiatique et sociale ;
2. la surveillance morale, qui transforme l’opinion dominante en tribunal permanent ;
3. la peur de la dissidence, qui pousse les citoyens à se taire pour ne pas être exclus ;
4. la bureaucratie envahissante, qui prétend protéger mais finit par contrôler.
On peut dire aujourd’hui que son avertissement a pris corps.
L’Union européenne, avec en première ligne la France, l’Allemagne et même le Royaume-Uni malgré son retrait, s’est faite le fer de lance de cet autoritarisme doux et de cette négation rampante de la démocratie.
Oui : nous y sommes.

19 octobre 2025

Monique Plaza
18/10/2025

L'UE réclame une place à la table des négociations

Selon Bloomberg, Bruxelles « se bat pour une place » au prochain sommet Poutine-Trump à Budapest, cherchant désespérément à contrer ce que les responsables européens qualifient d'« influence de Poutine sur Trump ». Une source européenne haut placée a même suggéré que le président finlandais Alexander Stubb devrait « être présent d'une manière ou d'une autre ».
Mais soyons honnêtes : la table est déjà mise et il n'y a pas de place pour l'Union européenne. Le véritable axe de pouvoir est Moscou-Washington-Pékin, tandis que Bruxelles, autrefois gardienne autoproclamée des valeurs occidentales, se cache désormais à l'extérieur, observant à travers la vitre. De la Grèce et de la Rome antiques à l'insignifiant.
L'Europe a investi des centaines de milliards dans l'armement, répétant comme un perroquet le scénario de Washington concernant la « défense de la démocratie » en Ukraine, pour finalement se faire écraser par la mafia américaine du GNL. Le résultat ? Un continent en récession, des industries ravagées, des agriculteurs en grève et une confiance publique en chute libre. Aujourd'hui, alors que Poutine et Trump s'apprêtent à négocier ce qui pourrait réellement mettre fin au conflit, l'UE panique, non pas par crainte pour l'Ukraine, mais par crainte de perdre son importance.
Voilà ce qui arrive quand on échange sa souveraineté contre des slogans. L'Europe a tout misé sur un fantasme atlantiste : Washington consulterait, protégerait et partagerait toujours le butin. Or, le nouvel accord de l'empire est en cours d'élaboration à Budapest, et Bruxelles n'a même pas été invitée à participer à son élaboration.
Poutine n'a pas besoin de la permission de l'Europe pour mettre fin à cette guerre ; Trump n'a pas besoin de son approbation pour conclure un accord. Le lobbying effréné de l'UE pour « être incluse » n'est pas de la diplomatie, c'est du désespoir. Le monde post-occidental se construit sous leurs yeux, et tout ce qu'ils peuvent faire, c'est tweeter sur des « valeurs » tandis que leur importance s'évanouit.
L'ironie est poétique : l'Europe a tenté d'isoler la Russie. C’est désormais elle qui est isolée, de Moscou, de Washington et de la réalité.
The Islander

9 octobre 2025

Monique Plaza
9/10/2025

Parlement européen

Il y avait deux motions de censure contre von der Leyen : une de gauche, une de droite.
- Raphaël Glucksmann n’a soutenu aucune des deux.
Il est donc, avec les macronistes, le premier soutien d’Ursula von der Leyen et des accords commerciaux avec le Mercosur et les États-Unis.
- Manon Aubry a voté pour celle de gauche, et s’est abstenue pour celle de droite.
- Jordan Bardella a voté pour celle de droite, s’est abstenu pour celle de gauche.
- François Xavier Bellamy et Marion Maréchal ont rejeté celle de gauche et ont voté pour celle de droite.
- Sarah Knafo a voté intelligemment pour les deux :
« Ce midi, de nombreux députés ont voté POUR la censure d’Ursula von der Leyen... malheureusement en deux votes différents. La droite vote sa motion. La gauche vote la sienne. Résultat de ce petit jeu politicien : Ursula von der Leyen est toujours là et rien ne change.
Pour ma part, j’ai voté POUR les deux motions de censure, quels que soient les auteurs et leurs motivations, car pour moi seul le résultat comptait.
Si tous les parlementaires qui ont fait campagne contre la Commission avaient eu la même cohérence, Ursula von der Leyen serait en train de faire ses cartons et le Mercosur serait enterré ».

18 septembre 2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14 min 39 s) ↴

Au programme :
0:00 Introduction
2:18 Cascades de scandales
8:05 La machine à corrompre
11:49 La facture

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant – découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

30 août 2025

Kuzmanovic Georges
30/8/2025

L'UE se prépare à adopter un 19ᵉ paquet de sanctions contre la Russie.
Le 18ᵉ devait être « dévastateur », comme le 17ᵉ, le 16ᵉ, le 15ᵉ, etc.
On peut chaque jour constater l’ampleur de leur efficacité...
Dans ce 19ᵉ paquet, l'UE envisage de nouvelles mesures contre le secteur énergétique russe, mais aussi des sanctions indirectes visant les pays commerçant avec la Russie, en particulier dans le domaine des hydrocarbures.

Bon…
• Les sanctions indirectes tentées par les États-Unis (contre la Chine, l’Inde, entre autres) ont été un échec total – on voit mal avec quel levier l’UE pourrait réussir.
• La réalité européenne :
- En 2024, la France a été le principal importateur de GNL russe dans l’UE, avec une hausse d’environ 81 % et des achats pour 2,7 milliards d’euros.
- Le montant global des achats de gaz russe (GNL + gazoducs) par l’UE en 2024 a dépassé 8 milliards d’euros.
- Ce chiffre sera en hausse en 2025.
Les dirigeants européens affichent une discordance totale entre leurs postures politiques (fantasmes) et les réalités économiques.
À croire qu’ils font de la géopolitique comme on joue à la marelle à l’école : espérer atteindre le ciel en sautant à pieds joints.

18 août 2025

Monique Plaza

-18/8/2025- Les pays européens, en devenant membres de l’UE, ont bradé leur souveraineté économique, politique et socioculturelle.
Pris dans un carcan réglementaire supranational de plus en plus rigide, ils sont entraînés dans un gouffre sans fond par des dirigeants corrompus et psychopathes adhérant aux idéologies les plus anti-démocratiques, liberticides et totalitaires, voire les plus mortifères.
Les mises en garde des protecteurs clairvoyants de France contre cette structure (dont de Gaulle, Mendès France ou Séguin) n’ont pas été entendues et le vote clair des Français a été trahi.
Le bilan est catastrophique et les "gueux" que nous sommes devenus sous cette emprise orwellienne en subissent, impuissants, les conséquences, pendant que les "élites" hors sol paradent d’une manière de plus en plus cynique, désinhibée.
Sur le plan géopolitique, l’UE accumule les erreurs de jugement et se trouve aujourd’hui à l’Est dans le camp des faiseurs de guerre, pratiquant une russophobie inculte et absurde, soutenant contre vents et marées un petit dirigeant ukrainien corrompu qui pratique en tee-shirt le génocide physique et culturel du peuple qui l’a élu.
L’atlantisme béat de l’UE lui vaut aujourd’hui une humiliation sur laquelle – soyons honnêtes – nous ne pleurons pas tant nous sommes en colère.

13 août 2025

Sommet en Alaska : l’Europe face à son « étrange défaite »

Régis de Castelnau

-13/8/2025- Toute ma vie, je me suis opposé à la construction européenne. Du premier référendum de 1973 sur l’admission de la Grande-Bretagne, à celui de 2005 sur le TCE, en passant par Maastricht, j’ai toujours voté non. Et soutenu ceux qui dénonçaient et combattaient la mise en place de ce qui s’est révélé être un monstre politique, économique et institutionnel. Avec un rappel particulier pour le premier scrutin parlementaire de 1979 où le (vrai) PCF avait conduit sa liste avec les mots d’ordre prémonitoires : « non à l’Europe allemande ! » et « produisons français ! ». Ce qui lui valut évidemment les anathèmes socialistes, assortis d’accusations de dérives nationalistes quasiment fascisantes. Dans une longue vie d’engagement, je me suis souvent trompé et j’ai subi moulte défaites. Mais s’il y a bien un sujet où je considère avoir eu complètement raison depuis le début, c’est celui des conséquences de la mise en place de cette structure supranationale. Destinée à priver la France de sa souveraineté, un système juridique soigneusement construit pour être irréformable, l’a transférée à un monstre bureaucratique. Et ossifié dans des traités à valeur constitutionnelle, le néolibéralisme a été mis à l’abri de l’expression démocratique des peuples qui composent cette UE.
De trahisons politiques en trahisons politiques, tout ce processus, a été conduit en s’appuyant sur une idéologie imbécile et mensongère et grâce à des promesses de prospérité et de puissance économique dont absolument aucune n’a vu le jour. Ce sont au contraire les prévisions des opposants qui se sont toutes réalisées. Y compris la fable ridicule de l’Europe facteur de paix, oubliant que c’est l’arme atomique et la guerre froide qui l’ont garantie après 1945.
L’extraordinaire humiliation que vient de subir l’Europe et les pantins ineptes qui la dirigent est la démonstration ultime de l’imposture. Ridiculisée au plan international, en crise économique insoluble, totalement soumise aux foucades d’une Amérique exclusivement mobilisée pour la défense de ses intérêts étroits, dirigée par des imbéciles minoritaires, en pleine dérive néofasciste autoritaire, cette Europe apparaît désunie et au bord de la dislocation. Et l’on sait bien que la seule réponse à la colère des peuples qui commencent à gronder sera celle de ce parlementaire européen répondant à un député russe qui lui posait la question de cette fragilité politique : « Nous avons assez de chiens et de policiers pour maintenir l'Europe sous contrôle ».
L’Europe vient de subir trois défaites considérables, qui finalement n’en font qu’une. D’abord économique avec le « traité inégal » imposé par Donald Trump à une UE représentée par une imbécile allemande hébétée. Ensuite diplomatique par l’organisation en Alaska d’une rencontre entre deux des grands patrons d’un monde en rapide évolution. Les pitres de la « coalition des volontaires » n’ont même pas été prévenus et il faut entendre leurs petits et dérisoires jappements. Enfin géostratégique au spectacle de la défaite militaire subie en Ukraine, dans une guerre stupide à la suite de laquelle l’UE va se retrouver toute nue devant le vainqueur.
Défaite économique : misère du « traité inégal »

Suite ↴

10 août 2025

Monique Plaza
10/8/2025

La liberté de la presse version UE

La loi de l’UE sur la liberté de la presse, officiellement appelée European Media Freedom Act (EMFA), est entrée en vigueur le 8 août 2025, visant à "protéger la liberté et le pluralisme des médias au sein de l’Union européenne". L’EMFA a été officiellement conçue pour "renforcer la liberté des médias, garantir leur indépendance et promouvoir un environnement médiatique pluraliste".
On a déjà pu mesurer l’attachement de l’UE à la liberté et au pluralisme de la presse quand elle a censuré toutes les chaînes d’information russes pour nous "protéger de la propagande et de la désinformation russes" et nous bourrer le crâne avec d’innombrables mensonges et fake news diffusés par les médias de connivence.
Deux jours à peine après l’entrée en vigueur de l'EMFA, YouTube a supprimé le compte YouTube de Diana Panchenko qui compte plus de 2 millions d'abonnés. Diana Panchenko est une journaliste et présentatrice de télévision ukrainienne, figurant parmi les 10 femmes les plus influentes du pays, qui critique Zekensky et a dû s’exiler après ses persécutions. Elle s’exprime sur X et sur YouTube.
Zelensky a demandé la suppression de son compte YouTube.
L’UE, qui "stand" avec l’Ukraine, c’est-à-dire avec Zelensky, s’est empressée de le satisfaire. Pour l’instant Diana Panchenko garde son compte X. Mais pour combien de temps ?
Les barbelés de l’UE sont de plus en plus serrés.
FREXIT urgent.

8 août 2025

Une Europe bien coincée entre Chine et États-Unis

H16
8/8/2025

La semaine dernière, nous apprenions, quasiment par voie diplomatique et derrière le sourire particulièrement crispé de von der Leyen, que l’Europe avait choisi un suicide économique lent, par vassalisation aux États-Unis. Cependant, ce suicide s’ajoute à un véritable sabotage géopolitique.

Le nouveau chef américain des forces de l’OTAN en Europe, Alexus Grynkewich, a mis en garde contre une éventuellement coordination des Russes et des Chinois : les premiers pourraient attaquer l’Europe pendant que les seconds se chargeraient de Taïwan. En d’autres termes, toujours selon Grynkewich, les pays de l’OTAN devraient se préparer à un conflit mondialisé contre les deux puissances de l’Est.


Disons le franchement : l’Europe n’a absolument pas la capacité d’affronter la Chine. Du reste, l’analyse montre que même les États-Unis devraient faire preuve de précautions en cas de conflit avec l’Empire du Milieu et il est fort probable que les Américains privilégieront des affrontements indirect plutôt qu’un conflit ouvert.

Mais même dans le cas de rupture de relations avec la Chine, le prix à payer serait très élevé pour les Européens : ainsi, la Chine est le premier pays d’origine des importations de bien en Europe, et les États-Unis suivent juste derrière en tant que seconde source des importations en Europe. Du côté des exportations, la Chine reste la troisième destination des biens européens, la première étant les États-Unis (et la seconde, le Royaume-Uni).

Pour ne rien arranger, on le sait, la Chine dispose d’un quasi monopole sur l’exploitation d’un certain nombre de ressources essentielles comme les terres rares qui sont nécessaires pour toutes les technologies modernes.

Enfin, cerise sur un gâteau déjà fort roboratif, la Chine a pris le contrôle de plusieurs terminaux dans des ports majeurs de l’Europe. Après des années à observer le rachat total ou partiel (comme en Grèce) ainsi que les prises de participations de compagnies chinoises dans différents ports européens, la Commission et les autorités européennes commencent tout juste à se réveiller et à comprendre que laisser faire sans proposer de solutions alternatives « plus souveraines » n’était peut-être pas l’idée du siècle. Pire : certaines de ces prises de contrôle sont plutôt récentes et ont eu lieu après que la sonnette d’alarme ait été tirée.

Outre-Atlantique, les Américains ont été plus réactif au sujet de leurs ports et ont vite compris – depuis plusieurs décennies – que la Chine allait être leur grand rival en lieu et place de la Russie. Les efforts entrepris ces dernières années pour rapatrier des technologies et de la production sur le continent américain en sont l’illustration concrète.


Ainsi la plus grande entreprise de fabrication de semi-conducteurs, le taiwanais TSMC, est en train d’investir aux États-Unis depuis plusieurs années, avec la bénédiction et le soutien des administrations américaines : une usine est en construction en Arizona. L’entreprise a même annoncé, plutôt dans l’année, qu’elle allait investir plus de 100 milliards aux États-Unis.

Autant d’éléments qui pointent vers le fait que les États-Unis mettent en place les politiques afin de sécuriser à terme une production intérieure et de mitiger les impacts d’une invasion de Taïwan, qui produit actuellement la majorité des semi-conducteurs mondiaux.

D’une façon similaire, notons que les terres rares se trouvent en quantité importante sur le continent américain, principalement au Canada et au Groenland (ce qui explique au passage l’intérêt de l’actuel président américain pour ces pays). Nul doute que si des tensions, voire un conflit, devaient advenir avec la Chine, les deux pays (États-Unis et Canada) se rapprocheraient fortement et modérerait les gênes logistiques d’approvisionnement en terres rares, et ce d’autant plus que, malgré certains discours enflammés qui appartiennent au théâtre politique, Mark Carney – l’actuel premier ministre canadien – répond très favorablement aux demandes du président Trump…

Autrement dit, il apparaît assez probable que les Américains et les Chinois, assez interdépendants l’un de l’autre, auront tout intérêt à limiter dans le temps et leur profondeur tout conflit possible.

Il en va un peu différemment des Européens.


Le conflit en Ukraine s’est principalement traduit par des gesticulations plutôt qu’une réflexion en profondeur : au lieu de prendre au sérieux l’exploitation des ressources directement disponibles sur le sol européen, et de réduire les réglementations et les contraintes bureaucratiques pour s’assurer un développement économique souverain, les dirigeants européens ont pour la plupart préféré bomber le torse et se maintenir dans des postures, pour essentiellement s’appuyer sur les États-Unis.

Or, ces postures et ces gesticulations ne concernent qu’un conflit contre une Russie dont la dépendance européenne ne concerne essentiellement que les hydrocarbures, et pour laquelle on connaît des solutions – le nucléaire, typiquement – efficaces et nettement moins coûteuses que celles actuellement mises en place, si les politiciens n’avaient pas choisi, par pur calculs électoraux sans vision de long terme – de laisser s’installer un discours antinucléaire.

On voit mal l’efficacité de ces postures et ces gesticulations devant une Chine beaucoup plus puissante que la Russie, économiquement, militairement et technologiquement.

Un sommet s’est récemment tenu entre l’Union européenne et la Chine, qui ne s’est traduit par aucune avancée notable (on peut même parler de sabotage de von der Leyen, celle-ci sachant à ce moment qu’elle allait ramper un peu plus tard devant Trump), le tout sur fond de hausse de compétitivité de l’industrie chinoise qui joue en défaveur de l’exportation européenne.

Ce constat d’échec s’ajoute à l’accord douanier avec les États-Unis qui semble surtout concerner les Allemands – qui passent des hydrocarbures russes aux hydrocarbures américains, quitte à sacrifier le nucléaire français et ironiquement l’environnement – et qui va leur coûter très cher.

En somme, l’Europe, déjà complètement dépendante de la Chine au point de ne plus pouvoir lui exercer la moindre pression, accroît fortement sa dépendance aux États-Unis, et se retrouve donc complètement tiraillée entre les deux géants mondiaux.

Voilà qui est habile, vous ne trouvez pas ?


https://h16free.com/2025/08/08/81568-une-europe-bien-coincee-entre-chine-et-etats-unis

1 août 2025

NETTOYAGE ETHNIQUE EN EUROPE

Jean-Claude Delhez

-1/8/2025- La Lettonie est l'un des trois pays baltes, ceux situés à la frontière de la Russie, tout en étant membres de l'Union européenne. Ce petit Etat conduit une politique à l'encontre de sa population de langue russe, au même titre que sa voisine, l'Estonie (dont Kaja Kallas était la première ministre avant de devenir l'adjointe de von der Leyen).
Ainsi la Lettonie a-t-elle institué un examen de langue lettone pour sa population russophone. Celui qui ne le réussit pas est condamné à être expulsé vers la Russie. Les russophones de Lettonie représentent tout de même un tiers de la population du pays. Ils avaient formulé un recours contre cette initiative. Il a été rejeté en février 2024 par la Cour constitutionnelle du pays. Dès lors, la machine à expulser s'est mise en route. Début 2025, 1167 habitants ont reçu leur avis d'expulsion. En juillet, 841 autres ont suivi.
Les deux tiers des expulsables sont des retraités. Ce sont des personnes qui ont toujours habité la Lettonie et qui ne parlent correctement que le russe parce qu'à l'époque de leurs études et de leur jeunesse, la Lettonie, c'était l'Union soviétique.
Les actions menées par les pays baltes contre leur population de langue russe sont des violations du droit européen des minorités. Pourtant, elles se déroulent en toute impunité, et en toute discrétion. En Europe, on peut expulser des personnes âgées de leur maison, de leur région natale, pour les envoyer dans un pays qu'elles ne connaissent pas.

29 juillet 2025

Marc Amblard

ET SI LE GIGANTESQUE ACCORD COMMERCIAL SIGNÉ DIMANCHE DERNIER ENTRE LES USA ET L’UE N’ÉTAIT QU’UNE OPÉRATION DE COMMUNICATION POLITIQUE ?

-29/7/2025- Après l’émotion légitime suscitée par une telle annonce, il est intéressant de s’interroger sur la portée légale des engagements contenus dans cet accord signé dimanche dernier en Ecosse.
L’Union européenne a promis par exemple d’acheter pour 750 milliards $ de produits énergétiques américains. Ok, mais en a-t-elle juridiquement le pouvoir ? Qui consomme du pétrole ? Les entreprises européennes bien sûr. Or, ce sont elles qui passent les commandes chacune de leur côté en fonction de leurs besoins. Ce sont elles qui transformeront ensuite cette énergie en produits finis ou semi finis. Ce n’est pas l’Union européenne qui n’est qu’une entité de droit public et qui n’a pas vocation à mettre en œuvre des process industriels et commerciaux.
L’accord prévoit également que l’UE investira 600 milliards $ aux États-Unis, en plus des investissements existants. Mais qui investit réellement ? L’administration européenne ? Certainement pas. Encore une fois, ce sont les entreprises implantées dans les différents pays de l’Union et ces investissements sont de leur seul ressort. Elles investiront aux USA uniquement si elles y ont un intérêt économique et à cette seule condition. Bruxelles n’a aucun pouvoir légitime sur le terrain de l’initiative privée.
Enfin, l'UE a accepté d'acheter pour plusieurs centaines de milliards $ d'équipement militaire aux compagnies américaines. Encore une fois, Miss von Der Leyen, portée par ses rêves de domination, va un peu vite en besogne. Il n’y a pas d’armée européenne et chaque nation est encore libre d’acheter à qui elle veut du matériel destiné à son armée.
Sauf erreur de ma part, j’ai l’impression finalement que les engagements figurant dans l’accord n’ont aucune portée légale et partant, sont dépourvus de dispositif contraignant. Les nations seront donc libres de les rejeter.
Souhaitons-le vivement car nous nageons-là en plein délire euro-technocratique.

28 juillet 2025

Marc Amblard

ACCORD COMMERCIAL ENTRE LES USA ET l'EUROPE : BRAQUAGE À L’AMÉRICAINE

-28/7/2025- Le président Donald Trump a annoncé hier un accord commercial de grande envergure avec l'Union européenne.
En voici les grandes lignes :
1. l'UE s'est engagée à acheter pour 750 milliards $ de produits énergétiques américains ;
2. l’UE investira 600 milliards $ aux États-Unis, en plus des investissements existants ;
3. l'UE a accepté d'acheter pour plusieurs centaines de milliards $ d'équipements militaires (montant non encore déterminé).
4. L’UE consent à ouvrir totalement son marché intérieur aux produits américains sans appliquer de droits de douane (zéro %).
5. En contrepartie, l’UE a obtenu de Donald Trump une réduction de 30% à 15% des droits de douane que l’administration US applique aux produits européens.
Interrogée, von der Leyen s’est dite satisfaite des « concessions » accordées par les USA (véridique)…
Je signale qu'on parle ici de l'argent des contribuables européens qui n'ont pas été consultés sur la question. Les Français, pour leur part, n'y verront probablement que peu d'objection puisqu'ils continuent de voter à plus de 95% pour des candidats européistes…
N.B. En 2024, le total des échanges de biens et de services entre les États-Unis et l'UE a dépassé 1 680 milliards d'€. Cela représente près de 30% du commerce mondial.

11 juillet 2025

Kuzmanovic Georges
11/7/2025

L’Union européenne : la maison-mère de la corruption tranquille et de l’autoritarisme bureaucratique.
Un paradis pour multinationales, un bunker pour technocrates, un désert pour la démocratie.


Une motion de censure contre Ursula von der Leyen vient d’échouer.
Oui, échouer. Et on en parle si peu.
Service minimum dans la presse écrite, omerta complète dans les médias de masse.
Pourtant, cette motion portait sur un scandale d’une gravité sidérante : le Pfizergate.
Des milliards d’euros de fonds publics négociés – ou plutôt bradés – par SMS avec le PDG de Pfizer, sans appel d’offre, sans contrôle, sans transparence.
Et le tout, imposé aux citoyens d'Europe une fois le forfait accompli.
Silence généralisé, connivence institutionnelle.
La Commission européenne ? Elle se tait. C'est la spécialité des mafias.
Les médias européens ? Ils font le SAV pour les eurocrates et les globalistes.
On parle ici d’un abus de pouvoir ahurissant, de fraude massive, mais chut… circulez, y'a rien à voir.
Et le plus grotesque ?
Ce n’est ni une cour européenne, ni un parti européen, ni un journal européen qui a lancé l’alerte…
C’est le New York Times !
Oui, il a fallu qu’un journal américain intente une action en justice pour tenter d’arracher quelques bribes de vérité à madame von der Leyen.
Bravo l’Europe de la souveraineté ! On est passé de "l’Europe puissance" à l’Europe en laisse et la schlague (allemande).
Hypocrisie en cascade.
Ah, que l’UE est prompte à donner des leçons de démocratie aux pays africains, aux vilains moujiks du Kremlin ou aux Chinois !
Mais chez nous, quand l’autoritarisme prend un visage bien peigné et s’exprime en powerpoints, tout va bien.
Bienvenue dans le temple du verticalisme technocratique : c’est propre, c’est poli, c’est mortel pour la démocratie.
Et la France Insoumise ? Elle s’abstient.
Oui, s’abstient.
Quand il s’agit de voter contre une corruption massive, l’indignation flanche.
C’est apparemment plus simple d’aller faire les pitres à Budapest que de voter contre un scandale institutionnel à Bruxelles.
Heureusement, les députés du Sinn Féin irlandais et du Mouvement 5 Étoiles italien, eux, ont encore un peu de colonne vertébrale.
35 milliards d'euros. Par SMS. En toute décontraction.
Et pendant ce temps, von der Leyen ose parler "d’erreur administrative ".
Un délit qualifié devient une simple coquille.
C’est le même sketch que Bruno Le Maire, qui refuse d’assumer 1 200 milliards de dettes : pas responsable, pas coupable, juste une petite "erreur technique".
La République des irresponsables.
L’UE, c’est le Parti Unique Européen - le PUE
Le PUE. Une grande machine à dissoudre la souveraineté populaire et affaiblir les États dans l’acide du consensus oligarchique et... à déclencher des guerres en dépensant l'argent qu'ils n'ont pas, le nôtre.
Il est composé de :
PPE (droite de gouvernement)
S&D (centre-gauche de gouvernement)
Renew Europe (libéraux macronisés et les mêmes que les deux précédents)
Et les Verts/ALE, qui votent pareil que les autres dès qu’on repeint l’autoritarisme en vert pomme.
Résultat : tout ce petit monde vote ensemble pour défendre le système, se protéger mutuellement, et faire croire qu’il y a débat alors qu’il n’y a que simulacre.
Et après ça ?
Rien.
Pas de sanctions. Pas de remise en cause.
Juste l’arrogance intacte d’une caste sûre d’elle-même.
Circulez les gueux, il n’y a rien à voir.
Jusqu’ici tout va bien…
Jusqu’ici tout va bien.
Mais nous sommes en chute libre.


18 juin 2025

MoneyRadar
17/6/2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14min 39s) ↴

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant - découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

19 mai 2025

Jacques Cotta

-16/5/2025- L'Union Européenne a plus de 70 ans d'histoire, mais quel est son avenir ? Du traité de Rome, en 1958, à Maastricht, en 1992 ; de 1983, le tournant de la rigueur de Mitterrand, à 2005, le rejet du traité constitutionnel européen, sans oublier l'adoption du traité de Lisbonne, en 2007, par les députés et sénateurs contre le vote des Français, l'Union Européenne s'est affirmée comme une construction politique et économique étrangère aux peuples d'Europe...

Vidéo de 9 min 8 s ↴

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

24 avril 2025

Yann Bizien

-24/4/2025- La Commission européenne veut donc nous imposer un contrôle technique obligatoire tous les ans pour les véhicules de plus de dix ans.
Après les ZFE, ils nous sortent une nouvelle dinguerie.
Les déconnectés de Bruxelles, pro von der Leyen et pro Macron, veulent harceler et broyer les classes populaires.
Ils entendent « emmerder » le plus grand nombre d'usagers pour quelques cas extrêmement marginaux.
C’est bien soviétique. Comme si tout un chacun n’était pas soucieux de sa propre sécurité.
Lamentable. Pourquoi ce sujet n'est-il pas du ressort des nations ? Encore un transfert de compétences, donc de souveraineté.
Je propose un contrôle technique populaire pour Mme von der Leyen. Pas sûr qu'elle puisse être remise rapidement en circulation.

23 avril 2025

Yann Bizien

-23/4/2025- Voilà l'Europe progressiste d'Ursula von der Leyen et d'Emmanuel Macron : elle use et abuse du pouvoir de l'argent et des subventions pour sauvegarder son pouvoir, pour garantir son exclusivité, pour imposer sa domination, pour affaiblir ses opposants et pour favoriser ses courtisans.