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12 décembre 2025

EUROPE, LA GRANDE TRANSFORMATION

Gabriel Nerciat

-12/12/2025- Pendant des décennies, les européistes, après Jean Monnet et François Mitterrand, n'ont cessé de répéter sur tous les tons : "L'Europe, c'est la paix", corollaire de : "Les nations, c'est la guerre."
En 2005 (il y a donc pile vingt ans), c'était encore ce motif qui agitait principalement les débats entre partisans et adversaires du traité constitutionnel soumis par l'UE à la ratification des peuples.
Et même, encore plus récemment, lors des élections européennes de 2019, par exemple, on se souvient peut-être des grandes envolées lyriques d'une Nathalie Loiseau et d'un Raphaël Glucksmann pour célébrer l'impossibilité de voir la guerre revenir en Europe, grâce au traité de Maastricht et à celui de Lisbonne (on ne voyait pas trop le rapport, mais eux sûrement si).
À l'époque, le mot même de "puissance" était considéré comme un gros mot, presque aussi pornographique que celui d'identité nationale (les anthropologues les plus indulgents, comme Régis Meyran, au mieux n'y voyaient que la permanence d'un mythe). Vouloir la puissance, c'était conspirer contre l'Humanité.
Avec la guerre en Ukraine, tout a changé, de façon extrêmement rapide et radicale. Sans même qu'on s'en rende vraiment compte.
Désormais, il n'y a pas de jour sans qu'un dirigeant européiste ou atlantiste ne nous fasse savoir, comme hier le grotesque Mark Rutte (dont les grands-parents hollandais n'ont jamais rien connu des tranchées), qu'il faut s'attendre à une nouvelle guerre de 1914 fomentée cette fois par l'UE en voie d'unification supranationale contre la Russie, nouvel empire des steppes barbare.
L'UE, donc, c'est la guerre, et, pour ne rien faire à moitié, la guerre mondiale.
Dont acte.
Je ne sais pas si les européistes réalisent très bien ce que cet aggiornamento mélodramatique implique pour la construction européenne et pour eux.
Marine Le Pen et Jordan Bardella, comme Alice Weidel ou Nigel Farage, eux finalement n'ont plus grand-chose à faire.
Il leur suffit d'attendre en disant : "Avec nous, vous n'aurez pas de guerre avec Moscou, vous retrouverez des frontières nationales, et vous cesserez de payer 24 milliards d'euros par an au Moloch de Bruxelles".
On ne dira jamais assez à quel point le national-populisme et le souverainisme illibéral auront été redevables de la délirante foi supranationale des élites libérales européistes en mal de messianisme progressiste.
À moins, bien sûr, que nos chers libéraux casqués, jamais à cours d'une métamorphose inattendue, se fassent enfin schmittiens, et désignent publiquement comme ennemis (de la démocratie et du genre humain) tous ceux qui ne seraient pas prêts à la grande mobilisation générale pour libérer l'Ukraine et le monde de l'emprise fasciste (forcément fasciste, dirait Marguerite Duras) de Vladimir Poutine.
Il a l'air tellement malin, Mark Rutte, qu'il semble y penser déjà.

10 décembre 2025

USA : Bye Bye Bruxelles

H16

-10/12/2025- Décidément, les relations entre les États-Unis et l’Union européenne ne sont pas des meilleures et ces derniers jours ont vu de nouveaux développements poivrés : tout se déroule exactement comme si Bruxelles et les dirigeants européens faisaient absolument tout pour s’attirer les foudres de Washington et de l’administration Trump.

Ainsi, le 5 décembre dernier, la Maison-Blanche publiait sa nouvelle stratégie de sécurité nationale dans laquelle elle met en avant les grandes orientations de la politique internationale des États-Unis, en matière de sécurité et de défense.


Comme dans la plupart de ces documents, les États-Unis exposent ici différentes stratégies en fonction de la zone géographique mondiale. Dans ce document d’une trentaine de pages, l’Europe en occupe ainsi un triplet.

Sans surprise, la publication de cette nouvelle politique a été accueillie très fraîchement par la plupart des médias tant français en particulier qu’européens en général, notamment allemands. Pour ces derniers, pas de doute, c’est bien d’hostilité qu’il s’agit : la stratégie américaine de l’administration Trump pour l’Europe est effectivement tout le contraire de ce que les dirigeants européens désirent. Et si le document rappelle bien que le lien entre les États-Unis et l’Europe est très important, il porte cependant un regard très critique sur la situation actuelle de l’Europe.

Ainsi, les Américains veulent tout d’abord un rétablissement le plus rapide possible de relations stables et apaisées entre l’Europe et la Russie, et s’opposent aussi à une extension de l’OTAN. Compte-tenu des crispations européennes actuelles sur la question, on comprend l’agitation des dirigeants européens à l’évocation de ces points.

L’administration Trump exprime aussi clairement le souhait de promouvoir les mouvements politiques souverainistes, i.e. qui s’opposent à la tendance actuelle de l’Union européenne, décrite en préambule et sans fard comme une destruction civilisationnelle, le document mentionnant notamment la censure, la répression de l’opposition et la perte des identités nationales.

Détail intéressant : si l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Irlande sont bien cités, la France n’apparaît nulle part dans le document.


Les États-Unis souhaitent aussi consolider leur lien avec les pays du Centre, de l’Est et du Sud de l’Europe, ce qu’on peut probablement décoder comme étant l’Italie et essentiellement les pays rentrés récemment dans l’Union, comme la Pologne. Là encore, la France est complètement ignorée.

Cette politique n’est pas nouvelle. Les Américains continuent ici une politique générale de « soft power » (une influence diplomatique et culturelle) en Europe qu’ils tiennent depuis des décennies, tout en recentrant à présent leur attention sur l’Europe centrale. Cependant, là où il ne s’agissait que d’un sous-entendu compris mais pas officiel dans les chancelleries, et là où les valeurs étaient clairement progressistes, l’administration Trump l’explicite clairement tout en prônant des valeurs de droite conservatrice et identitaire.

C’est probablement ce qui entraîne le rejet le plus viscéral des dirigeants européens.

La publication de cette stratégie n’est cependant le seul élément de tension entre les deux côtés de l’Atlantique ; l’autre élément est sans doute l’absence du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à la dernière réunion de l’OTAN, chose qui ne s’était plus produite depuis 1999.

Ceci s’ajoute à de récents rapports selon lesquels le Pentagone aurait coupé ses contacts avec l’armée allemande qui était pourtant l’un de ces principaux relais en Europe…

Bref, tout porte à croire que les différends entre Washington et les chancelleries européennes sur le dossier russo-ukrainien sont en train d’agacer l’administration Trump, qui accepte de moins en moins les rejets des plans de paix du président américain par les dirigeants européens. Cependant, le rapport de force est clairement en faveur des États-Unis, tant au niveau politique, financier que militaire, et on ne voit pas comment les Européens pourraient vraiment inverser la donne. Et alors que le plus gros de la logistique de l’OTAN est en effet assurée par les Américains, l’administration en cours cherche à s’en retirer – au moins en partie – si l’Europe ne prend pas en charge sa défense…


Paniqués, agacés et/ou inconscients de ce rapport de force et de la direction prise, l’Union européenne a essentiellement réagi en collant une amende mémorable à X, le réseau social dirigé par Elon Musk. Ceci n’a pas manqué de faire réagir un nombre conséquent d’internautes, de journalistes et, surtout, l’administration américaine dont Marco Rubio qui a ainsi déclaré que cette amende constituait « une attaque contre les plates-formes américaines et les citoyens américains ».

Des représailles américaines sont donc à prévoir.

Il apparaît probable que les États-Unis vont chercher à limiter leurs interactions avec des organisations internationales comme l’Union européenne ou l’OTAN pour se recentrer sur des relations bilatérales avec des pays clés, en l’espèce des pays comme la Pologne, la Hongrie, voire la République Tchèque dont l’opinion publique est favorable aux États-Unis et qui possèdent des mouvements nationalistes puissants. On peut aussi s’attendre à des accords commerciaux entre les États-Unis et les pays baltes qui ont justement beaucoup investi dans leur propre défense.

Dans ce cadre, l’Europe de l’Ouest pourrait être mise sur la touche : politiques de défense jugées trop faibles, hostilité marquée à la politique de Washington, autant de raisons qui expliquent par exemple que Trump a ainsi un temps considéré retirer des troupes américaines d’Allemagne pour les placer en Hongrie.

Ces éléments laissent entrevoir un accroissement des divisions au sein de l’Union, tant ils s’opposent à l’idée française (et de certains pays d’Europe de l’Ouest) d’une autonomie européenne. Cette division sera d’autant plus facilement utilisée par les États-Unis que la plupart des pays d’Europe de l’Ouest ont une dette importante et des budgets avec une marge de manœuvre réduite, rendant très difficile à atteindre les objectifs de financement d’une défense propre voulus par Washington.


L’OTAN y résistera-t-il ? Le doute s’installe, les États-Unis pouvant par exemple décider de plutôt conclure des ententes bilatérales de défense avec des pays précis plutôt que dans le cadre de l’ancienne alliance (cette dernière nécessitant d’avoir l’accord de l’ensemble des membres).

Ce qui se joue aujourd’hui entre Washington et Bruxelles n’est pas une simple querelle transatlantique, mais la fin d’un cycle stratégique ouvert à la fin de la Guerre froide. En réorientant explicitement sa doctrine vers l’Europe centrale et en assumant une lecture identitaire des rapports internationaux, l’administration américaine ne cherche plus seulement à « gérer » l’Union européenne mais à travailler à sa reconfigurer comme espace politique fragmenté, en privilégiant des États capables d’offrir un alignement immédiat plutôt qu’un partenariat global. Washington opère un basculement du multilatéralisme institutionnel (OTAN, UE) vers un bilatéralisme idéologique et transactionnel, entraînant l’Europe vers une balkanisation des politiques de défense, chaque État négociant bilatéralement sa sécurité.

Et c’est logique : pour les États-Unis, le coût de l’opérateur « Union européenne », lent, divisé, beaucoup trop normatif, dépasse à présent les bénéfices qu’il peut en tirer.

Ce n’est pas seulement la place de l’Europe dans le monde qui est en jeu, mais la nature même de l’Europe comme acteur stratégique. Et pour l’instant, ce sont les États-Unis et non l’Union qui déterminent les nouvelles lignes de fracture.

https://h16free.com/2025/12/10/82829-usa-bye-bye-bruxelles

2 décembre 2025

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Bardella : sa curieuse allégeance à l’Europe de VDL

Bardella ne jure finalement que par l’Europe dont il avoue son attachement et sa soumission. Voilà le vrai visage de cet homme dont le discours sonne creux et renvoie l’écho du vide. Dans une interview sur CNews le chef du RN nous explique, à propos de l’Europe, qu’il est en train de changer les choses de l’intérieur, et qu’à ce titre il ne veut pas « quitter la table des négociations ». Il y est d’ailleurs très peu et brille surtout, à Bruxelles, par son absence. Il nous ressort l’éculé argument de la transformation de l’UE depuis l’intérieur et se gausse d'hypothétiques victoires. Les exemples qu’il prend ne sont rien d’autre que des décisions individuelles de pays qui imposent leur souveraineté et certainement pas d’un fléchissement des directives européennes. Il avoue que s’il arrive au pouvoir, sa première visite sera d’aller à Bruxelles ! On est loin des discours de Marine Le Pen qui fustigeait cette allégeance quand il s’agissait des présidents fraîchement élus ! Lui aussi ira fléchir un genou et courber l'échine pour obtenir l’adoubement de cette structure supra-nationale, car il dit, ce qui aujourd’hui est malheureusement vrai, que l’avenir de notre liberté se décide là-bas ! Rien ne le choque donc et il accepte cette dépendance ?!
Pas au RPF, notre souveraineté ne se brade pas et n’a pas à se déterminer ailleurs qu’à l’intérieur de nos frontières. Non, Monsieur Bardella, ce n’est pas en allant chercher vos ordres à Bruxelles que vous protégerez les intérêts de la France. En agissant ainsi il admet de facto que nous ne sommes plus rien et que d’autres doivent nous donner la permission d’exister. Et si dans son esprit embrouillé, c’est par là qu’il entend redonner sa liberté à la France et à d’autres nations, il doit avoir l’humilité de penser d’abord à son pays sans vouloir attacher à notre destin celui des autres membres. Il devient de plus en plus clair que le RN, n’a plus de national que le nom. Les changements, dont il prétend être porteur peuvent se faire plus rapidement en coupant le lien néfaste qui nous lie à cette UE. Inutile de passer par des mécanismes alambiqués pour imposer notre volonté, notre souveraineté. Partir et décider seul, c’est visiblement ce que le RN est incapable d’envisager, c’est aussi la posture de tous ceux qui ne croient plus dans la capacité de la France de marcher seule sans qu’on lui tienne la main. Et pour ceux qui pensent encore que le Frexit serait une ruine pour notre pays, qu’ils songent d’abord que nous sommes le second contributeur et que sans nous l’UE n’est plus viable. Si demain la commission ne peut plus compter sur les 27 milliards que nous lui donnons, si nous sortons du marché de l’électricité, si nous rompons avec la politique agricole qui ruine nos paysans, pensez-vous que l’UE pourra continuer à imposer ses normes, en s’appuyant justement sur la faiblesse de nos dirigeants pour servir les intérêts d’autres pays ? Croyez-vous que l’Allemagne ou l’Italie combleront le trou dans la trésorerie ?
En revanche, en admettant notre obligation de passer par un intermédiaire pour garder une façade d’indépendance, nous faisons le jeu des puissants qui tirent les ficelles. Bardella a donc acté sa soumission, et ce n’est pas avec lui que les choses changeront. Il veut moins de normes, c’est très simple, on part et on les supprime, inutile de palabrer et de monter des dossiers. Il souhaite un contrôle plus strict de nos frontières, une fois notre liberté retrouvée nous n’aurons plus besoin de l’autorisation d’untel pour les gérer à notre convenance. Mais pour cela il faut non seulement du cran mais aussi une certaine idée de la France, visiblement Bardella n’a pas cette vision. Le trop jeune chef de parti n’aura connu que L’Europe et a été élevé dans la croyance que nous n’étions plus capables de nous assumer, que nous étions seuls, isolés et faibles. Qu’il nous fallait nous raccrocher à l’UE pour exister et que sans elle nous étions morts.
Piètre image de notre pays, méconnaissance de son histoire et de ses capacités. Au lieu de faire confiance aux autres pour nous sortir de l’impasse de cette Europe-là, il serait souhaitable de croire en nos forces et vertus. En l’état actuel des choses, Bardella et le RN ne seront sans doute que le choix par défaut pour non pas changer de régime, mais simplement de tête. Il nous faut impérativement une autre voie, un autre courant de pensée, un homme capable de raisonner autrement qu’en étant le valet de la Commission européenne. Un homme à la stature de président et non en représentant d’un syndic. Dans l’interview il dit que nous gagnons, peut-il nous faire la liste de ce qui a été obtenu en positif pour les Français ? Les agriculteurs seront-ils sauvés du Mercosur et de l’accord récemment signé avec l’Inde ? Non ! Notre espace sera-t-il protégé contre l’invasion migratoire ? Non. Nos industries seront-elles préservées des normes absurdes et réglementations imposées par Bruxelles, non, etc... Bardella veut remplacer les contraintes actuelles de l’UE en simplifiant, quelle naïveté, s’il avait un tantinet travaillé vraiment, il saurait qu’à chaque fois qu’un plan de simplification a été lancé dans une grande entreprise cela s’est traduit par une complexification des procédures, et des étapes supplémentaires, alibi pour créer des services et des armées d’improductifs, simplement là pour veiller à l’application de nouvelles règles. Oui mais voilà, Bardella n’a jamais travaillé, il est dans son monde virtuel, auréolé de tableaux Excel et de PowerPoint, là où tout est lisse, ou tout fonctionne en théorie, loin, trop loin de la pratique. Pour 2027 il nous faut un autre candidat pour représenter le camp de la France, une voix qui connaît l’histoire de notre pays, sa culture, ses finesses, sa beauté. Il est clair que cette voix-là n’est pas celle de Bardella.

1 décembre 2025

Gilles Casanova

Un couple « c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul. »
Sacha Guitry

25 novembre 2025

Maria Zakharova
24/11/2025


Après une réunion avec les dirigeants des pays de l'UE, Ursula von der Leyen a énoncé les conditions posées par l'UE pour parvenir à la paix en Ukraine.
« Premièrement, les frontières ne peuvent être modifiées par la force. »
Ursula ne pouvait s'empêcher de penser au Kosovo. C'est l'Occident qui a proclamé et mis en œuvre de force le redécoupage unilatéral des frontières de la Serbie contre la volonté du peuple serbe.
« Deuxièmement, l'Ukraine, en tant qu'État souverain, ne peut limiter ses forces armées, ce qui rendrait le pays vulnérable < ... > et compromettrait ainsi la sécurité européenne. »
Autrement dit, Ursula refuse à un État souverain la possibilité de décider de ses forces armées ?
Par exemple, le traité 2+4 de 1990 réglementait le développement de la Bundeswehr, et les forces armées de la République fédérale d'Allemagne devaient être réduites de 500 000 à 370 000 personnes en quatre ans. L'Allemagne a confirmé sa renonciation antérieure à la production, à la possession et à l'élimination des armes de destruction massive.
En tant que citoyenne allemande, elle devrait connaître au moins l'histoire de son pays.
« Troisièmement, le rôle central de l'UE dans la garantie de la paix en Ukraine doit être pleinement pris en compte. »
Et depuis quand l'Union européenne garantit-elle la paix en Ukraine ? C'est une question importante, car il est nécessaire de fixer la date du début des hallucinations à Bruxelles. Et, si possible, de leur demander de préciser qui en est responsable et pour quels motifs.
« L'Ukraine doit avoir la liberté et le droit souverain de choisir son propre destin. Elle a choisi un destin européen. »
C'est tout simplement absurde. Nous nous souvenons tous très bien comment le président ukrainien légitimement élu, Viktor Ianoukovitch, a déclaré que le pays qu'il dirigeait alors légitimement suspendait l'accord d'intégration européenne, car « l'économie et la législation ukrainiennes n'étaient pas prêtes pour une association avec l'Union européenne ». Au même moment, l'Occident déclenchait un nouveau Maïdan, qui a conduit au coup d'État anticonstitutionnel de 2014 et, finalement, à l'instauration d'un régime néonazi à Kiev sous la direction d'une minorité internationale. Le même régime qui, à Bankova, interdit la langue russe et perpètre ouvertement des attentats terroristes, « jusqu'au dernier Ukrainien », exécute les ordres de Bruxelles. Il faut bien comprendre que c'est là le « destin européen ». La boucle est bouclée.
https://t.me/s/MariaVladimirovnaZakharova
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17 novembre 2025

Yann Bizien
17/11/2025

Ils sont où les 135 milliards d’€uros que réclame aujourd'hui von der Leyen aux dirigeants des pays membres de l’UE "pour satisfaire les besoins " d’un pays en guerre qui n’est même pas membre de cette Union ?
Pourquoi cette injonction venant de Bruxelles, qui porte une atteinte violente à la souveraineté des peuples européens qui n’ont aucune possibilité de s’opposer aux dépenses exorbitantes de guerre de technocrates qui ne veulent certainement pas la paix ?
Pourquoi ce silence et cet immobilisme de nos parlementaires, de nos médias et du président de la Cour des Comptes qui connaît normalement mieux que personne l’état de faillite de notre pays ?
Notre dette publique atteint un nouveau record insupportable de 3 416 milliards d’€uros. Le problème majeur du gouvernement, c’est donc la dépense publique. Jusqu'où vont-ils tirer sur la corde des impôts et taxes ? De l’épargne des Français ? Des prêts hasardeux ? Du creusement de la dette ? Des contributions bilatérales ? Des avoirs russes ?
Font-ils le pari fou et suicidaire que la Russie pourrait craquer et s'effondrer avant nous ?
Et nous, peuples européens, qu'attendons-nous pour nous opposer à tous ces délires de dépenses de guerre ?
Depuis Bruxelles, Madame "TOMBOLA" impose sa volonté fédérale et fixe ses objectifs à des États membres de l'UE qui ont perdu leur souveraineté ! Car c’est un fait accompli et observable dans les pratiques quotidiennes : Madame von der Leyen se comporte comme la présidente de la Fédération des États européens sans en avoir le mandat et les pouvoirs !
Stop à toutes ces dérives anti démocratiques !

16 novembre 2025


Yann Bizien

-16/11/2025- La Commission européenne a versé hier à l’Ukraine la dixième tranche de son assistance macrofinancière, d'un montant de 4,1 milliards d'euros.
Ce versement s'accompagne d'un autre, de plus de 1,8 milliard d'euros, au titre du "mécanisme de consolidation des administrations publiques de l'Ukraine".
Hier, Zelensky a donc reçu un chèque d’un montant de 5,9 milliards d'euros. La Commission européenne justifie cet effort imposé aux contribuables européens pour réaffirmer son rôle de "principal et fidèle donateur" de l'Ukraine.
Cette opération porte le total des prêts accordés cette année (2025) à l’Ukraine à 18,1 milliards d'euros.
Le soutien total de l'UE à l'Ukraine dépasse désormais 187 milliards d'euros depuis le début de cette guerre.
Imaginez un instant ce que les États membres de l’UE auraient pu faire avec tout cet argent de leurs contribuables.
Nos dirigeants brûlent notre argent dans la guerre et l’immigration. Ils n’ont plus d’autres projets.
C’est évidemment un scandale, que les oppositions sont incapables de stopper.

15 novembre 2025

Denis Collin

-7/11/2025- Shein vend de la m... sans se préoccuper des normes. Les hyper vendent des lentilles canadiennes récoltées aux herbicides. C'est le CETA. Grâce au Mercosur nous allons pouvoir manger plus de viande et de volailles industrielles et ingurgiter de nouvelles molécules. Les céréales ukrainiennes et les poulets du roi du poulet vont pouvoir achever la ruine de la paysannerie française. Tout cela est organisé par l'UE, avec la bénédiction de nos "gouvernants" nationaux. L'urgence est de SORTIR de l'UE. Mais des grands partis représentés à l'Assemblée, aucun ne veut sortir. Tous sont des euroïnomanes, de LFI au RN inclus. Donc, il faudrait un référendum qui permettrait au peuple de se prononcer. Mais comme l'a dit l'ivrogne luxembourgeois, la démocratie ne peut pas aller contre les traités. Le nœud de tous les problèmes est là.

14 novembre 2025

Gastel Etzwane

-14/11/2025- Ce qui frappe d’abord, c’est que cette hausse de la contribution française à l’UE n’est même plus un véritable choix politique : l’Assemblée nationale ne fait qu’entériner des montants qui lui sont pratiquement imposés par les règles européennes. La France n’a qu’une marge infime ; l’essentiel relève de mécanismes automatiques. En clair : nous payons, et nous n’avons quasiment plus la main.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes.
La France va verser près de 29 milliards d’euros en 2026. Il y a quelques années encore, en 2017, on était autour de 18 milliards. Si la trajectoire se poursuit, on dépassera les 30 milliards avant 2027. Autrement dit : une augmentation de plus de 70 % en dix ans. Qui peut raisonnablement appeler cela un effort « maîtrisé » ?
En retour, la France reçoit environ 16 à 17 milliards d’euros par an sous forme de fonds européens : aides agricoles, projets régionaux, recherche, cohésion, etc. C’est loin de compenser ce qu’elle verse. Et ces fonds sont souvent conditionnés, cofinancés, soumis à des programmes rigides. Ce ne sont pas des “cadeaux”, encore moins un remboursement.
On nous explique traditionnellement que l’avantage de l’UE compense cette différence grâce au « marché unique », au « poids diplomatique européen » ou à « la cohésion territoriale ».
Mais soyons sérieux :
- le marché unique a surtout mis la France en concurrence frontale, sans protection, au détriment de secteurs entiers, en particulier l’agriculture ;
- le poids diplomatique européen est devenu quasiment nul : l’UE n’influence plus aucune grande décision internationale ;
- la cohésion, enfin, est un slogan technocratique : tout le monde voit bien que l’Allemagne tire l’essentiel des avantages structurels.
la France verse toujours davantage, reçoit proportionnellement de moins en moins, et les prétendus bénéfices censés équilibrer tout cela sont faibles, contestables ou largement illusoires.
C’est ce déséquilibre, désormais structurel, qui finit par devenir difficile à justifier aux yeux d’un pays à qui l’on demande en permanence de “faire des efforts”.

10 novembre 2025

Gastel Etzwane
9/11/2025

L’inquiétante naissance du “Ministère européen de la Vérité”

Il est possible d’établir un parallèle littéraire, glaçant et extrêmement éclairant.
Dans 1984, l’architecture totalitaire repose sur deux piliers indissociables :
1/ le Ministère de la Vérité, qui ne produit pas la vérité mais la fabrique, la réécrit, la retraduit, et finit par abolir le réel lui-même.
2/ la désignation permanente d’un ennemi extérieur, dont l’identité peut changer du jour au lendemain, sans que la population ait le droit de s’interroger, puisque l’oubli organisé et la réécriture permanente ont supprimé la continuité de mémoire.
Le mécanisme de domination est là : on tient la population par la peur, et par la destruction de la stabilité de l’information.
Dans l’annonce de la Commission européenne, il y a évidemment une différence de forme politique (nous ne sommes pas dans un régime totalitaire littéral), mais la logique structurelle est analogue :
- on désigne de manière centralisée un ennemi informationnel unique (aujourd’hui : la Russie comme menace principale, la Chine comme menace secondaire potentielle)
- on institue un centre unique qui a vocation à définir ce qui est acceptable ou non comme information, au nom de la “résilience démocratique”
- et on retire progressivement à la société civile, au pluralisme, au débat, le droit de produire eux-mêmes les clefs de distinction entre le vrai, le faux, le doute légitime, l’interprétation, la contestation politique.
C’est exactement le terrain sur lequel 1984 nous met en garde.
Lorsque le pouvoir politique se saisit de la définition même de ce que serait “la vérité correcte”, et qu’il érige un organisme central chargé de filtrer, classifier, sélectionner, neutraliser les discours “déviants” ou “dangereux”, on entre dans une mécanique où ce n’est plus uniquement l’information qui est protégée : c’est la norme elle-même de ce qu’il est permis de penser qui se trouve encadrée.
Et dans le roman d’Orwell, l’ennemi peut changer en une nuit.
Eurasia devient l’allié du jour, Eastasia devient l’ennemi absolu, et la population modifie son indignation instantanément, parce que la mémoire vient d’être réécrite dans les archives.
Ce parallèle n’est pas exagéré sur le plan philosophique.
Il dit cela : dès que l’on institutionnalise un organisme chargé de dire ce qui est une “bonne” information, et que le système politique se réserve le pouvoir de désigner l’ennemi extérieur du moment, on ouvre la porte aux dérives mêmes que la littérature dystopique du XXe siècle avait décrites avec une précision visionnaire.
Et c’est cela qui est en jeu dans cette annonce européenne.
Dans un continent qui a perdu son industrie, son poids géopolitique, son énergie, sa richesse réelle, il ne reste plus à l’Union européenne que la fabrication d’un récit, et l’ambition de l’imposer à ses propres peuples comme unique horizon acceptable de pensée.

4 novembre 2025

Gastel Etzwane

- 4/11/2025 - Voici une nouvelle démonstration, éclatante et implacable, de la nature réelle de l’Union européenne : elle ne protège pas les nations, elle les expose, elle les fragilise, elle les appauvrit, et elle sanctionne même ceux qui osent tenter de défendre leurs intérêts vitaux. Rien n’est plus clair que ce qui vient de se produire avec la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie : trois États européens qui prennent une décision politique élémentaire, rationnelle, légitime, protéger leurs agriculteurs, et Bruxelles réagit non pas en dialoguant, non pas en comprenant, mais en menaçant de sanctions.
Ces trois pays s’opposent à l’invasion de produits agricoles ukrainiens à bas prix, lesquels déstabilisent leurs marchés intérieurs déjà sous tension, ruinent les producteurs locaux, et détruisent la souveraineté alimentaire, qui est le fondement même d’une puissance réelle. C’est exactement ce que doit faire un État digne de ce nom : protéger son agriculture avant tout, protéger ceux qui nourrissent le peuple, protéger ses producteurs avant d’enrichir des acteurs extérieurs.
Et que fait l’Union européenne ? Elle exige l’ouverture totale, elle impose le risque, et elle veut punir ceux qui résistent. Cette logique est parfaitement cohérente avec sa trajectoire historique récente : l’Union européenne n’a jamais été construite pour renforcer les nations, mais pour les dissoudre dans un marché unique où la norme, la libre circulation et le dogme idéologique priment sur la réalité nationale et sur la souveraineté économique.
Ces trois pays, eux, prouvent qu’il existe encore en Europe des gouvernants capables d’agir en hommes d’État, capables de dire non, capables de défendre leur peuple. Ils n’ont pas accepté la soumission automatique. Ils n’ont pas accepté de sacrifier leurs agriculteurs.
Et si la France était encore souveraine, si elle était encore dirigée par des responsables politiques conscients du réel et non par des exécutants d’appareils supranationaux, elle ferait exactement la même chose. Car un pays qui ne protège pas son agriculture commence par perdre sa souveraineté alimentaire, puis sa souveraineté économique, puis sa souveraineté politique. Et il finit par disparaître.


31 octobre 2025

Gastel Etzwane

-30/10/2025- L’article de la Berliner Zeitung consacré à l’affaire dite du Pfizergate met en lumière un symptôme profond du fonctionnement de l’Union européenne : l’impunité croissante de ses plus hauts responsables, combinée à des mécanismes de dissuasion quasi silencieux envers ceux qui tentent de demander des comptes.
Frédéric Baldan, lobbyiste belge accrédité à Bruxelles, a déposé en 2023 une plainte pénale contre Ursula von der Leyen, l’accusant d’abus de fonction, de destruction de documents publics et de corruption dans le cadre de la négociation directe, par SMS, du contrat colossal passé entre la Commission européenne et Pfizer pendant la crise du Covid-19. Peu après ce dépôt de plainte, ses comptes bancaires personnels et professionnels ont été fermés sans explication, y compris celui de son jeune enfant. L’article s’interroge sur la coïncidence troublante entre son action judiciaire et ces mesures bancaires, qui ressemblent à une forme de sanction déguisée, voire à une intimidation administrative destinée à décourager toute velléité d’enquête indépendante.
Le silence des institutions européennes, le mutisme des banques concernées et l’absence de réaction politique traduisent un climat d’omerta : lorsqu’un citoyen ou un professionnel ose mettre en cause un haut responsable, le système répond non par la transparence mais par la marginalisation. Le Pfizergate, dans sa dimension symbolique, ne concerne donc plus seulement un contrat opaque ou des SMS manquants : il illustre la déconnexion totale entre pouvoir européen et responsabilité démocratique, où les plus hauts dirigeants semblent protégés par une couche d’immunité politique, médiatique et financière. En filigrane, l’affaire Baldan apparaît comme un avertissement adressé à tous ceux qui oseraient contester l’autorité de cette élite administrative : l’Europe institutionnelle dévoile son véritable visage, celui d’un pouvoir autoritaire.


22 octobre 2025

Baumgarten Yves

-19/10/2025- Seguin, si on fait abstraction évidemment de sa position de politicien "bourgeois", avait lors du débat de 1992 une hauteur de vue, une compréhension de la signification profonde de la construction européenne ("1992 c'est l'anti 1789", formule puissante), de son caractère profondément attaché à la souveraineté et donc à la démocratie, qui impressionne. Quel homme politique issu de la tradition "gaulliste" lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville ?

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Gastel Etzwane
22/10/2025

« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »
Vladimir Boukovski

Ancien dissident soviétique, enfermé dans les asiles politiques de l’URSS pour avoir défendu la liberté d’expression, Boukovski adressait cette phrase à l’Occident qu’il voyait dériver vers une nouvelle forme de totalitarisme.
Il savait reconnaître les signes avant-coureurs :
1. le conformisme idéologique, imposé par la pression médiatique et sociale ;
2. la surveillance morale, qui transforme l’opinion dominante en tribunal permanent ;
3. la peur de la dissidence, qui pousse les citoyens à se taire pour ne pas être exclus ;
4. la bureaucratie envahissante, qui prétend protéger mais finit par contrôler.
On peut dire aujourd’hui que son avertissement a pris corps.
L’Union européenne, avec en première ligne la France, l’Allemagne et même le Royaume-Uni malgré son retrait, s’est faite le fer de lance de cet autoritarisme doux et de cette négation rampante de la démocratie.
Oui : nous y sommes.

19 octobre 2025

Monique Plaza
18/10/2025

L'UE réclame une place à la table des négociations

Selon Bloomberg, Bruxelles « se bat pour une place » au prochain sommet Poutine-Trump à Budapest, cherchant désespérément à contrer ce que les responsables européens qualifient d'« influence de Poutine sur Trump ». Une source européenne haut placée a même suggéré que le président finlandais Alexander Stubb devrait « être présent d'une manière ou d'une autre ».
Mais soyons honnêtes : la table est déjà mise et il n'y a pas de place pour l'Union européenne. Le véritable axe de pouvoir est Moscou-Washington-Pékin, tandis que Bruxelles, autrefois gardienne autoproclamée des valeurs occidentales, se cache désormais à l'extérieur, observant à travers la vitre. De la Grèce et de la Rome antiques à l'insignifiant.
L'Europe a investi des centaines de milliards dans l'armement, répétant comme un perroquet le scénario de Washington concernant la « défense de la démocratie » en Ukraine, pour finalement se faire écraser par la mafia américaine du GNL. Le résultat ? Un continent en récession, des industries ravagées, des agriculteurs en grève et une confiance publique en chute libre. Aujourd'hui, alors que Poutine et Trump s'apprêtent à négocier ce qui pourrait réellement mettre fin au conflit, l'UE panique, non pas par crainte pour l'Ukraine, mais par crainte de perdre son importance.
Voilà ce qui arrive quand on échange sa souveraineté contre des slogans. L'Europe a tout misé sur un fantasme atlantiste : Washington consulterait, protégerait et partagerait toujours le butin. Or, le nouvel accord de l'empire est en cours d'élaboration à Budapest, et Bruxelles n'a même pas été invitée à participer à son élaboration.
Poutine n'a pas besoin de la permission de l'Europe pour mettre fin à cette guerre ; Trump n'a pas besoin de son approbation pour conclure un accord. Le lobbying effréné de l'UE pour « être incluse » n'est pas de la diplomatie, c'est du désespoir. Le monde post-occidental se construit sous leurs yeux, et tout ce qu'ils peuvent faire, c'est tweeter sur des « valeurs » tandis que leur importance s'évanouit.
L'ironie est poétique : l'Europe a tenté d'isoler la Russie. C’est désormais elle qui est isolée, de Moscou, de Washington et de la réalité.
The Islander

9 octobre 2025

Monique Plaza
9/10/2025

Parlement européen

Il y avait deux motions de censure contre von der Leyen : une de gauche, une de droite.
- Raphaël Glucksmann n’a soutenu aucune des deux.
Il est donc, avec les macronistes, le premier soutien d’Ursula von der Leyen et des accords commerciaux avec le Mercosur et les États-Unis.
- Manon Aubry a voté pour celle de gauche, et s’est abstenue pour celle de droite.
- Jordan Bardella a voté pour celle de droite, s’est abstenu pour celle de gauche.
- François Xavier Bellamy et Marion Maréchal ont rejeté celle de gauche et ont voté pour celle de droite.
- Sarah Knafo a voté intelligemment pour les deux :
« Ce midi, de nombreux députés ont voté POUR la censure d’Ursula von der Leyen... malheureusement en deux votes différents. La droite vote sa motion. La gauche vote la sienne. Résultat de ce petit jeu politicien : Ursula von der Leyen est toujours là et rien ne change.
Pour ma part, j’ai voté POUR les deux motions de censure, quels que soient les auteurs et leurs motivations, car pour moi seul le résultat comptait.
Si tous les parlementaires qui ont fait campagne contre la Commission avaient eu la même cohérence, Ursula von der Leyen serait en train de faire ses cartons et le Mercosur serait enterré ».

18 septembre 2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14 min 39 s) ↴

Au programme :
0:00 Introduction
2:18 Cascades de scandales
8:05 La machine à corrompre
11:49 La facture

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant – découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.