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13 août 2025

Sommet en Alaska : l’Europe face à son « étrange défaite »

Régis de Castelnau

-13/8/2025- Toute ma vie, je me suis opposé à la construction européenne. Du premier référendum de 1973 sur l’admission de la Grande-Bretagne, à celui de 2005 sur le TCE, en passant par Maastricht, j’ai toujours voté non. Et soutenu ceux qui dénonçaient et combattaient la mise en place de ce qui s’est révélé être un monstre politique, économique et institutionnel. Avec un rappel particulier pour le premier scrutin parlementaire de 1979 où le (vrai) PCF avait conduit sa liste avec les mots d’ordre prémonitoires : « non à l’Europe allemande ! » et « produisons français ! ». Ce qui lui valut évidemment les anathèmes socialistes, assortis d’accusations de dérives nationalistes quasiment fascisantes. Dans une longue vie d’engagement, je me suis souvent trompé et j’ai subi moulte défaites. Mais s’il y a bien un sujet où je considère avoir eu complètement raison depuis le début, c’est celui des conséquences de la mise en place de cette structure supranationale. Destinée à priver la France de sa souveraineté, un système juridique soigneusement construit pour être irréformable, l’a transférée à un monstre bureaucratique. Et ossifié dans des traités à valeur constitutionnelle, le néolibéralisme a été mis à l’abri de l’expression démocratique des peuples qui composent cette UE.
De trahisons politiques en trahisons politiques, tout ce processus, a été conduit en s’appuyant sur une idéologie imbécile et mensongère et grâce à des promesses de prospérité et de puissance économique dont absolument aucune n’a vu le jour. Ce sont au contraire les prévisions des opposants qui se sont toutes réalisées. Y compris la fable ridicule de l’Europe facteur de paix, oubliant que c’est l’arme atomique et la guerre froide qui l’ont garantie après 1945.
L’extraordinaire humiliation que vient de subir l’Europe et les pantins ineptes qui la dirigent est la démonstration ultime de l’imposture. Ridiculisée au plan international, en crise économique insoluble, totalement soumise aux foucades d’une Amérique exclusivement mobilisée pour la défense de ses intérêts étroits, dirigée par des imbéciles minoritaires, en pleine dérive néofasciste autoritaire, cette Europe apparaît désunie et au bord de la dislocation. Et l’on sait bien que la seule réponse à la colère des peuples qui commencent à gronder sera celle de ce parlementaire européen répondant à un député russe qui lui posait la question de cette fragilité politique : « Nous avons assez de chiens et de policiers pour maintenir l'Europe sous contrôle ».
L’Europe vient de subir trois défaites considérables, qui finalement n’en font qu’une. D’abord économique avec le « traité inégal » imposé par Donald Trump à une UE représentée par une imbécile allemande hébétée. Ensuite diplomatique par l’organisation en Alaska d’une rencontre entre deux des grands patrons d’un monde en rapide évolution. Les pitres de la « coalition des volontaires » n’ont même pas été prévenus et il faut entendre leurs petits et dérisoires jappements. Enfin géostratégique au spectacle de la défaite militaire subie en Ukraine, dans une guerre stupide à la suite de laquelle l’UE va se retrouver toute nue devant le vainqueur.
Défaite économique : misère du « traité inégal »

Suite ↴

10 août 2025

Monique Plaza
10/8/2025

La liberté de la presse version UE

La loi de l’UE sur la liberté de la presse, officiellement appelée European Media Freedom Act (EMFA), est entrée en vigueur le 8 août 2025, visant à "protéger la liberté et le pluralisme des médias au sein de l’Union européenne". L’EMFA a été officiellement conçue pour "renforcer la liberté des médias, garantir leur indépendance et promouvoir un environnement médiatique pluraliste".
On a déjà pu mesurer l’attachement de l’UE à la liberté et au pluralisme de la presse quand elle a censuré toutes les chaînes d’information russes pour nous "protéger de la propagande et de la désinformation russes" et nous bourrer le crâne avec d’innombrables mensonges et fake news diffusés par les médias de connivence.
Deux jours à peine après l’entrée en vigueur de l'EMFA, YouTube a supprimé le compte YouTube de Diana Panchenko qui compte plus de 2 millions d'abonnés. Diana Panchenko est une journaliste et présentatrice de télévision ukrainienne, figurant parmi les 10 femmes les plus influentes du pays, qui critique Zekensky et a dû s’exiler après ses persécutions. Elle s’exprime sur X et sur YouTube.
Zelensky a demandé la suppression de son compte YouTube.
L’UE, qui "stand" avec l’Ukraine, c’est-à-dire avec Zelensky, s’est empressée de le satisfaire. Pour l’instant Diana Panchenko garde son compte X. Mais pour combien de temps ?
Les barbelés de l’UE sont de plus en plus serrés.
FREXIT urgent.

8 août 2025

Une Europe bien coincée entre Chine et États-Unis

H16
8/8/2025

La semaine dernière, nous apprenions, quasiment par voie diplomatique et derrière le sourire particulièrement crispé de von der Leyen, que l’Europe avait choisi un suicide économique lent, par vassalisation aux États-Unis. Cependant, ce suicide s’ajoute à un véritable sabotage géopolitique.

Le nouveau chef américain des forces de l’OTAN en Europe, Alexus Grynkewich, a mis en garde contre une éventuellement coordination des Russes et des Chinois : les premiers pourraient attaquer l’Europe pendant que les seconds se chargeraient de Taïwan. En d’autres termes, toujours selon Grynkewich, les pays de l’OTAN devraient se préparer à un conflit mondialisé contre les deux puissances de l’Est.


Disons le franchement : l’Europe n’a absolument pas la capacité d’affronter la Chine. Du reste, l’analyse montre que même les États-Unis devraient faire preuve de précautions en cas de conflit avec l’Empire du Milieu et il est fort probable que les Américains privilégieront des affrontements indirect plutôt qu’un conflit ouvert.

Mais même dans le cas de rupture de relations avec la Chine, le prix à payer serait très élevé pour les Européens : ainsi, la Chine est le premier pays d’origine des importations de bien en Europe, et les États-Unis suivent juste derrière en tant que seconde source des importations en Europe. Du côté des exportations, la Chine reste la troisième destination des biens européens, la première étant les États-Unis (et la seconde, le Royaume-Uni).

Pour ne rien arranger, on le sait, la Chine dispose d’un quasi monopole sur l’exploitation d’un certain nombre de ressources essentielles comme les terres rares qui sont nécessaires pour toutes les technologies modernes.

Enfin, cerise sur un gâteau déjà fort roboratif, la Chine a pris le contrôle de plusieurs terminaux dans des ports majeurs de l’Europe. Après des années à observer le rachat total ou partiel (comme en Grèce) ainsi que les prises de participations de compagnies chinoises dans différents ports européens, la Commission et les autorités européennes commencent tout juste à se réveiller et à comprendre que laisser faire sans proposer de solutions alternatives « plus souveraines » n’était peut-être pas l’idée du siècle. Pire : certaines de ces prises de contrôle sont plutôt récentes et ont eu lieu après que la sonnette d’alarme ait été tirée.

Outre-Atlantique, les Américains ont été plus réactif au sujet de leurs ports et ont vite compris – depuis plusieurs décennies – que la Chine allait être leur grand rival en lieu et place de la Russie. Les efforts entrepris ces dernières années pour rapatrier des technologies et de la production sur le continent américain en sont l’illustration concrète.


Ainsi la plus grande entreprise de fabrication de semi-conducteurs, le taiwanais TSMC, est en train d’investir aux États-Unis depuis plusieurs années, avec la bénédiction et le soutien des administrations américaines : une usine est en construction en Arizona. L’entreprise a même annoncé, plutôt dans l’année, qu’elle allait investir plus de 100 milliards aux États-Unis.

Autant d’éléments qui pointent vers le fait que les États-Unis mettent en place les politiques afin de sécuriser à terme une production intérieure et de mitiger les impacts d’une invasion de Taïwan, qui produit actuellement la majorité des semi-conducteurs mondiaux.

D’une façon similaire, notons que les terres rares se trouvent en quantité importante sur le continent américain, principalement au Canada et au Groenland (ce qui explique au passage l’intérêt de l’actuel président américain pour ces pays). Nul doute que si des tensions, voire un conflit, devaient advenir avec la Chine, les deux pays (États-Unis et Canada) se rapprocheraient fortement et modérerait les gênes logistiques d’approvisionnement en terres rares, et ce d’autant plus que, malgré certains discours enflammés qui appartiennent au théâtre politique, Mark Carney – l’actuel premier ministre canadien – répond très favorablement aux demandes du président Trump…

Autrement dit, il apparaît assez probable que les Américains et les Chinois, assez interdépendants l’un de l’autre, auront tout intérêt à limiter dans le temps et leur profondeur tout conflit possible.

Il en va un peu différemment des Européens.


Le conflit en Ukraine s’est principalement traduit par des gesticulations plutôt qu’une réflexion en profondeur : au lieu de prendre au sérieux l’exploitation des ressources directement disponibles sur le sol européen, et de réduire les réglementations et les contraintes bureaucratiques pour s’assurer un développement économique souverain, les dirigeants européens ont pour la plupart préféré bomber le torse et se maintenir dans des postures, pour essentiellement s’appuyer sur les États-Unis.

Or, ces postures et ces gesticulations ne concernent qu’un conflit contre une Russie dont la dépendance européenne ne concerne essentiellement que les hydrocarbures, et pour laquelle on connaît des solutions – le nucléaire, typiquement – efficaces et nettement moins coûteuses que celles actuellement mises en place, si les politiciens n’avaient pas choisi, par pur calculs électoraux sans vision de long terme – de laisser s’installer un discours antinucléaire.

On voit mal l’efficacité de ces postures et ces gesticulations devant une Chine beaucoup plus puissante que la Russie, économiquement, militairement et technologiquement.

Un sommet s’est récemment tenu entre l’Union européenne et la Chine, qui ne s’est traduit par aucune avancée notable (on peut même parler de sabotage de von der Leyen, celle-ci sachant à ce moment qu’elle allait ramper un peu plus tard devant Trump), le tout sur fond de hausse de compétitivité de l’industrie chinoise qui joue en défaveur de l’exportation européenne.

Ce constat d’échec s’ajoute à l’accord douanier avec les États-Unis qui semble surtout concerner les Allemands – qui passent des hydrocarbures russes aux hydrocarbures américains, quitte à sacrifier le nucléaire français et ironiquement l’environnement – et qui va leur coûter très cher.

En somme, l’Europe, déjà complètement dépendante de la Chine au point de ne plus pouvoir lui exercer la moindre pression, accroît fortement sa dépendance aux États-Unis, et se retrouve donc complètement tiraillée entre les deux géants mondiaux.

Voilà qui est habile, vous ne trouvez pas ?


https://h16free.com/2025/08/08/81568-une-europe-bien-coincee-entre-chine-et-etats-unis

1 août 2025

NETTOYAGE ETHNIQUE EN EUROPE

Jean-Claude Delhez

-1/8/2025- La Lettonie est l'un des trois pays baltes, ceux situés à la frontière de la Russie, tout en étant membres de l'Union européenne. Ce petit Etat conduit une politique à l'encontre de sa population de langue russe, au même titre que sa voisine, l'Estonie (dont Kaja Kallas était la première ministre avant de devenir l'adjointe de von der Leyen).
Ainsi la Lettonie a-t-elle institué un examen de langue lettone pour sa population russophone. Celui qui ne le réussit pas est condamné à être expulsé vers la Russie. Les russophones de Lettonie représentent tout de même un tiers de la population du pays. Ils avaient formulé un recours contre cette initiative. Il a été rejeté en février 2024 par la Cour constitutionnelle du pays. Dès lors, la machine à expulser s'est mise en route. Début 2025, 1167 habitants ont reçu leur avis d'expulsion. En juillet, 841 autres ont suivi.
Les deux tiers des expulsables sont des retraités. Ce sont des personnes qui ont toujours habité la Lettonie et qui ne parlent correctement que le russe parce qu'à l'époque de leurs études et de leur jeunesse, la Lettonie, c'était l'Union soviétique.
Les actions menées par les pays baltes contre leur population de langue russe sont des violations du droit européen des minorités. Pourtant, elles se déroulent en toute impunité, et en toute discrétion. En Europe, on peut expulser des personnes âgées de leur maison, de leur région natale, pour les envoyer dans un pays qu'elles ne connaissent pas.

29 juillet 2025

Marc Amblard

ET SI LE GIGANTESQUE ACCORD COMMERCIAL SIGNÉ DIMANCHE DERNIER ENTRE LES USA ET L’UE N’ÉTAIT QU’UNE OPÉRATION DE COMMUNICATION POLITIQUE ?

-29/7/2025- Après l’émotion légitime suscitée par une telle annonce, il est intéressant de s’interroger sur la portée légale des engagements contenus dans cet accord signé dimanche dernier en Ecosse.
L’Union européenne a promis par exemple d’acheter pour 750 milliards $ de produits énergétiques américains. Ok, mais en a-t-elle juridiquement le pouvoir ? Qui consomme du pétrole ? Les entreprises européennes bien sûr. Or, ce sont elles qui passent les commandes chacune de leur côté en fonction de leurs besoins. Ce sont elles qui transformeront ensuite cette énergie en produits finis ou semi finis. Ce n’est pas l’Union européenne qui n’est qu’une entité de droit public et qui n’a pas vocation à mettre en œuvre des process industriels et commerciaux.
L’accord prévoit également que l’UE investira 600 milliards $ aux États-Unis, en plus des investissements existants. Mais qui investit réellement ? L’administration européenne ? Certainement pas. Encore une fois, ce sont les entreprises implantées dans les différents pays de l’Union et ces investissements sont de leur seul ressort. Elles investiront aux USA uniquement si elles y ont un intérêt économique et à cette seule condition. Bruxelles n’a aucun pouvoir légitime sur le terrain de l’initiative privée.
Enfin, l'UE a accepté d'acheter pour plusieurs centaines de milliards $ d'équipement militaire aux compagnies américaines. Encore une fois, Miss von Der Leyen, portée par ses rêves de domination, va un peu vite en besogne. Il n’y a pas d’armée européenne et chaque nation est encore libre d’acheter à qui elle veut du matériel destiné à son armée.
Sauf erreur de ma part, j’ai l’impression finalement que les engagements figurant dans l’accord n’ont aucune portée légale et partant, sont dépourvus de dispositif contraignant. Les nations seront donc libres de les rejeter.
Souhaitons-le vivement car nous nageons-là en plein délire euro-technocratique.

28 juillet 2025

Marc Amblard

ACCORD COMMERCIAL ENTRE LES USA ET l'EUROPE : BRAQUAGE À L’AMÉRICAINE

-28/7/2025- Le président Donald Trump a annoncé hier un accord commercial de grande envergure avec l'Union européenne.
En voici les grandes lignes :
1. l'UE s'est engagée à acheter pour 750 milliards $ de produits énergétiques américains ;
2. l’UE investira 600 milliards $ aux États-Unis, en plus des investissements existants ;
3. l'UE a accepté d'acheter pour plusieurs centaines de milliards $ d'équipements militaires (montant non encore déterminé).
4. L’UE consent à ouvrir totalement son marché intérieur aux produits américains sans appliquer de droits de douane (zéro %).
5. En contrepartie, l’UE a obtenu de Donald Trump une réduction de 30% à 15% des droits de douane que l’administration US applique aux produits européens.
Interrogée, von der Leyen s’est dite satisfaite des « concessions » accordées par les USA (véridique)…
Je signale qu'on parle ici de l'argent des contribuables européens qui n'ont pas été consultés sur la question. Les Français, pour leur part, n'y verront probablement que peu d'objection puisqu'ils continuent de voter à plus de 95% pour des candidats européistes…
N.B. En 2024, le total des échanges de biens et de services entre les États-Unis et l'UE a dépassé 1 680 milliards d'€. Cela représente près de 30% du commerce mondial.

11 juillet 2025

Kuzmanovic Georges
11/7/2025

L’Union européenne : la maison-mère de la corruption tranquille et de l’autoritarisme bureaucratique.
Un paradis pour multinationales, un bunker pour technocrates, un désert pour la démocratie.


Une motion de censure contre Ursula von der Leyen vient d’échouer.
Oui, échouer. Et on en parle si peu.
Service minimum dans la presse écrite, omerta complète dans les médias de masse.
Pourtant, cette motion portait sur un scandale d’une gravité sidérante : le Pfizergate.
Des milliards d’euros de fonds publics négociés – ou plutôt bradés – par SMS avec le PDG de Pfizer, sans appel d’offre, sans contrôle, sans transparence.
Et le tout, imposé aux citoyens d'Europe une fois le forfait accompli.
Silence généralisé, connivence institutionnelle.
La Commission européenne ? Elle se tait. C'est la spécialité des mafias.
Les médias européens ? Ils font le SAV pour les eurocrates et les globalistes.
On parle ici d’un abus de pouvoir ahurissant, de fraude massive, mais chut… circulez, y'a rien à voir.
Et le plus grotesque ?
Ce n’est ni une cour européenne, ni un parti européen, ni un journal européen qui a lancé l’alerte…
C’est le New York Times !
Oui, il a fallu qu’un journal américain intente une action en justice pour tenter d’arracher quelques bribes de vérité à madame von der Leyen.
Bravo l’Europe de la souveraineté ! On est passé de "l’Europe puissance" à l’Europe en laisse et la schlague (allemande).
Hypocrisie en cascade.
Ah, que l’UE est prompte à donner des leçons de démocratie aux pays africains, aux vilains moujiks du Kremlin ou aux Chinois !
Mais chez nous, quand l’autoritarisme prend un visage bien peigné et s’exprime en powerpoints, tout va bien.
Bienvenue dans le temple du verticalisme technocratique : c’est propre, c’est poli, c’est mortel pour la démocratie.
Et la France Insoumise ? Elle s’abstient.
Oui, s’abstient.
Quand il s’agit de voter contre une corruption massive, l’indignation flanche.
C’est apparemment plus simple d’aller faire les pitres à Budapest que de voter contre un scandale institutionnel à Bruxelles.
Heureusement, les députés du Sinn Féin irlandais et du Mouvement 5 Étoiles italien, eux, ont encore un peu de colonne vertébrale.
35 milliards d'euros. Par SMS. En toute décontraction.
Et pendant ce temps, von der Leyen ose parler "d’erreur administrative ".
Un délit qualifié devient une simple coquille.
C’est le même sketch que Bruno Le Maire, qui refuse d’assumer 1 200 milliards de dettes : pas responsable, pas coupable, juste une petite "erreur technique".
La République des irresponsables.
L’UE, c’est le Parti Unique Européen - le PUE
Le PUE. Une grande machine à dissoudre la souveraineté populaire et affaiblir les États dans l’acide du consensus oligarchique et... à déclencher des guerres en dépensant l'argent qu'ils n'ont pas, le nôtre.
Il est composé de :
PPE (droite de gouvernement)
S&D (centre-gauche de gouvernement)
Renew Europe (libéraux macronisés et les mêmes que les deux précédents)
Et les Verts/ALE, qui votent pareil que les autres dès qu’on repeint l’autoritarisme en vert pomme.
Résultat : tout ce petit monde vote ensemble pour défendre le système, se protéger mutuellement, et faire croire qu’il y a débat alors qu’il n’y a que simulacre.
Et après ça ?
Rien.
Pas de sanctions. Pas de remise en cause.
Juste l’arrogance intacte d’une caste sûre d’elle-même.
Circulez les gueux, il n’y a rien à voir.
Jusqu’ici tout va bien…
Jusqu’ici tout va bien.
Mais nous sommes en chute libre.


18 juin 2025

MoneyRadar
17/6/2025

Corruption massive en Europe : la vérité éclate enfin...

Cliquer sur l'image (vidéo de 14min 39s) ↴

Face à une crise économique persistante, l'Europe cache un secret inavouable : un système de corruption qui engloutit des centaines de milliards d'euros par an. Comment l'Union européenne, jadis modèle de démocratie, est-elle devenue le terrain de jeu d'une élite corrompue ? Contrats secrets négociés par SMS, députés fantômes, 50.000 lobbyistes qui achètent les lois au plus offrant - découvrez la mécanique parfaitement huilée qui transforme vos impôts en rentes privées.

19 mai 2025

Jacques Cotta

-16/5/2025- L'Union Européenne a plus de 70 ans d'histoire, mais quel est son avenir ? Du traité de Rome, en 1958, à Maastricht, en 1992 ; de 1983, le tournant de la rigueur de Mitterrand, à 2005, le rejet du traité constitutionnel européen, sans oublier l'adoption du traité de Lisbonne, en 2007, par les députés et sénateurs contre le vote des Français, l'Union Européenne s'est affirmée comme une construction politique et économique étrangère aux peuples d'Europe...

Vidéo de 9 min 8 s ↴

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

24 avril 2025

Yann Bizien

-24/4/2025- La Commission européenne veut donc nous imposer un contrôle technique obligatoire tous les ans pour les véhicules de plus de dix ans.
Après les ZFE, ils nous sortent une nouvelle dinguerie.
Les déconnectés de Bruxelles, pro von der Leyen et pro Macron, veulent harceler et broyer les classes populaires.
Ils entendent « emmerder » le plus grand nombre d'usagers pour quelques cas extrêmement marginaux.
C’est bien soviétique. Comme si tout un chacun n’était pas soucieux de sa propre sécurité.
Lamentable. Pourquoi ce sujet n'est-il pas du ressort des nations ? Encore un transfert de compétences, donc de souveraineté.
Je propose un contrôle technique populaire pour Mme von der Leyen. Pas sûr qu'elle puisse être remise rapidement en circulation.

23 avril 2025

Yann Bizien

-23/4/2025- Voilà l'Europe progressiste d'Ursula von der Leyen et d'Emmanuel Macron : elle use et abuse du pouvoir de l'argent et des subventions pour sauvegarder son pouvoir, pour garantir son exclusivité, pour imposer sa domination, pour affaiblir ses opposants et pour favoriser ses courtisans.

2 avril 2025

Vincent Verschoore


-2/4/2025- La députée européenne Christine Anderson, issue de l'AFD (20,8% aux dernières législatives allemandes, mais exclue de la coalition gouvernementale), fustige l'arrogance de l'EuroSoviet et ses "misanthropes mondialistes" imposant aux populations un "pouvoir puant".
L'AFD, qui était à l'origine une fronde menée par des intellectuels issus du parti conservateur majoritaire CDU (celui de Merkel et de l'actuel Mertz) contre l'euro, est aujourd'hui résolument opposée à la toute puissance de la technocratie européenne, tout en reprenant les classiques de l'extrême droite contre l'immigration de masse et l'islamisation de l'Europe.
Anderson partage également une critique forte de la manipulation de masse visant à persuader que la Russie s'apprête à envahir l'Europe (après avoir mis trois ans pour conquérir 200 km en Ukraine), une tactique dont l'objectif est de détruire encore plus toute notion de démocratie au nom de l'urgence de guerre.
Comme pour le Covid, plus c'est gros plus ça passe, mais le risque est ici que la provocation permanente de l'EuroSoviet pourrait avoir des conséquences "justifiant" une forme d'état d'urgence, et c'est sans doute sur quoi comptent von der Leyen, Macron, Starmer et Cie.

EUROPE : BIDOUILLAGES ÉLECTORAUX

Jean-Claude Delhez

-2/4/2025- Connaissez-vous l'entrefilet ? C'est un petit article de journal, quelques lignes seulement, exilé loin, en bas de page. Il contient une information secondaire, d'un médiocre intérêt, qu'on ne souhaite pas développer. C'est donc au sein d'un entrefilet que j'ai trouvé la nouvelle suivante : « Le parlement estonien a donné hier son feu vert à un projet interdisant aux citoyens non-européens de participer aux élections locales, une mesure qui vise en particulier la forte minorité russe ». Ce projet entend retirer le droit de vote à 80.000 habitants de nationalité russe.
Que font ces Russes en Estonie ? C'est le moment d'éclairer une situation que tout le monde ne maîtrise pas. L'Estonie est un État balte, au même titre que la Lettonie et la Lituanie. Ces trois petits pays du nord-est de l'Europe bordent la mer Baltique (d'où leur nom) et sont frontaliers de la Russie. Ils sont membres de l'Union européenne comme de l'OTAN. Dans chacun de ces pays vit une nombreuse minorité russophone : plus d'un million de personnes au total. Certains de ces Russes vivent là depuis toujours, à la frontière avec la Russie, d'autres sont venus à l'époque de l'Union soviétique puisque les pays baltes faisaient partie de l'URSS jusqu'en 1991.
Parmi ces russophones, certains ont la nationalité balte, d'autres sont demeurés russes. Ce sont ces derniers que l'Estonie veut exclure des élections locales (sachant qu'ils sont déjà exclus des autres scrutins). Cette mesure succède à une autre, prise l'an dernier, dans le pays voisin, la Lettonie. En 2024, la Lettonie a imposé à ses habitants russophones un examen de langue lettone. Qui ne le réussit pas est menacé d'être expulsé de chez lui et envoyé en Russie.
Il est à noter que les minorités russophones des États baltes n'ont jamais créé de problèmes dans leurs pays respectifs. Il est à noter aussi que l'écrasante majorité de ces gens sont natifs des États baltes, n'ont jamais vécu ailleurs, y ont leur travail, leur famille et, pour une partie d'entre eux, peuplent depuis toujours les régions orientales de ces États.
Nous voici en présence de pays de l'Union européenne qui adoptent des mesures discriminatoires à l'encontre d'un pan important de leur population, en sorte de leur ôter leurs droits politiques ou de les chasser de chez eux. Pourquoi ? Parce que le russe est leur langue maternelle.
C'est un exemple parmi d'autres des manœuvres européennes à l'encontre des droits politiques des populations, sous ce même prétexte de russophobie. Ainsi l'Europe a-t-elle soutenu dernièrement l'élection présidentielle en Moldavie qui a permis, de justesse, la victoire de la candidate pro-européenne. Comment ce résultat a-t-il été possible ? En empêchant la grande majorité des citoyens moldaves résidant en Russie (plusieurs centaines de milliers) de voter. L'hiver dernier, l'Union européenne a fait pression pendant des mois sur la Géorgie, en vue de faire tomber le gouvernement de ce pays du Caucase Pourquoi ? Parce que Bruxelles jugeait ce gouvernement trop favorable à la Russie. Elle n'en est pas à son coup d'essai. L'un d'entre vous a relayé, il y a quelques jours, un article intéressant sur les opérations spéciales dans cette région. Parmi elles, l'emploi de la Géorgie, il y a pas mal d'années, par l'Occident, comme pays de transit pour livrer secrètement des armes jusqu'en Tchétchénie, afin d'y alimenter la guerre contre la Russie. Un autre d'entre vous s'est exprimé dernièrement sur un autre pays de l'est de l'Europe, la Roumanie, expliquant que la France s'immiscait dans les élections locales en intervenant auprès de la cour constitutionnelle roumaine.
J'attire votre attention sur un dernier point. Les médias occidentaux regorgent de discours affirmant, depuis plusieurs années, la manipulation des élections européennes par la Russie. Jusqu'ici, malgré ce flot d'informations, je n'ai jamais vu comment se concrétisait cette supposée influence russe sur les élections, sur la constitution des pouvoirs politiques en Europe (qui sont plus russophobes les uns que les autres). Dans le même temps, les manipulations électorales européennes dans l'est du continent sont tenues sous silence ou réduites à l'entrefilet.

28 mars 2025

LES CORROMPUS À L'EUROPE

Jean-Claude Delhez

-28/3/2025- La Justice belge vient d'ouvrir une enquête pour soupçons de corruption sur une quinzaine de députés du parlement européen. Ils auraient perçu des pots-de-vin de la société chinoise Huawei. Cette affaire fait suite à une autre enquête, plus ancienne, le Qatargate, impliquant là aussi des députés européens, au profit de l'émirat du Qatar cette fois.
Et c'est juste le moment que choisit la commission européenne pour augmenter ses salaires. Selon le journal allemand Bild, c'est la 7e fois depuis 3 ans que les salaires de la commission sont majorés. Ce qui porte la rémunération de la présidente de la commission, Ursula von der Leyen, à 35.000 euros mensuels, et celle de chacun des commissaires à 28.000 euros.
Parmi ces commissaires, un nom que j'ai déjà évoqué et qui permet de comprendre la logique de nomination de ces gens. Stéphane Séjourné est militant du parti d'Emmanuel Macron et conjoint pacsé de Gabriel Attal pendant 5 ans. C'est ainsi qu'il devient ministre des Affaires étrangères françaises, dans le gouvernement Attal, pendant 8 mois de l'année 2024. Une fonction dans laquelle il est totalement transparent, sauf à exhiber ses lacunes en langue maternelle. Puis, il y a quelques mois, Macron le case comme l'unique Français dans la nouvelle commission européenne, la commission von der Leyen 2. Qu'y fait-il ? Commissaire à l'industrie et aux PME. Quel rapport avec les Affaires étrangères ? Aucun.
Ce cas, parmi d'autres, illustre l'une des principales raisons d'être des partis politiques : offrir à leurs membres de faire carrière aux frais du contribuable. L'Europe a d'ailleurs eu longtemps la réputation d'être l'endroit où il ne se passait pas grand-chose et où les partis politiques nationaux pouvaient recaser un certain nombre des leurs afin qu'ils y bénéficient de salaires plantureux. Vous noterez en passant que ces mêmes partis, notamment celui de M. Séjourné, aiment à stigmatiser les assistés, les pauvres qui bénéficient d'aides publiques. Alors qu'eux-mêmes vivent des impôts des citoyens, sur base de compétences qu'on peine à discerner, et à un niveau de richesse et d'avantages en tous genres incomparable.
Vous noterez aussi que les membres de la commission européenne ne sont pas élus. Ils sont nommés. Nommés par les pouvoirs politiques de leurs pays, au terme de discrètes négociations de boutiquiers. C'est un exécutif non élu, qui travaille dans une certaine opacité, et sous l'influence d'une armée de lobbyistes, ce qui a déjà donné lieu à divers scandales.
Les seuls qui sont élus sont les députés. Ce qui n'a aucun intérêt, pour 3 raisons. 1/ Ils ont très peu de pouvoir. 2/ L'élection est une mascarade, l'électeur ne comprenant même pas le mode de fonctionnement de l'institution. 3/ Les deux grands partis de gouvernement européens (droite et gauche) y forment une coalition indéboulonnable en sorte qu'il n'y pas d'alternance, ce qui est malsain par nature.
Les décisions, elles, se prennent au Conseil des ministres et à la commission. Commission où Ursula von der Leyen a été reconduite au terme d'un premier mandat. Pourtant, le bilan de cette dame est loin de lui être favorable. Et des soupçons de corruption pèsent également sur elle. Il y a notamment l'affaire Pfizer, c'est-à-dire les conditions obscures de l'attribution d'un contrat de vaccins anti-covid à l'entreprise pharmaceutique américaine. Il y a aussi l'affaire McKinsey. Avant d'être présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen fut ministre de la Défense en Allemagne. Comme d'autres politiciens en France, en Belgique et ailleurs, von der Leyen a attribué d'onéreux contrats de conseils à la société américaine McKinsey. Une enquête journalistique, en France, a montré comment cette société poussait des politiciens (Macron, en l'occurrence) vers le pouvoir pour en retirer ensuite des avantages financiers. Or, dans le cas d'Ursula von der Leyen, circonstances aggravantes, il se trouve qu'elle était auparavant consultante chez... McKinsey. Et où travaille aujourd'hui son fils ainé, David ? Chez McKinsey aussi.

21 mars 2025

EUROPA, L'HÔTEL DES FANTASMES FATALS

Gabriel Nerciat

- 21/3/2025 - Pendant que Macron et ses zélateurs médiatiques appointés (la palme de la flagornerie et de la prostitution publique revient une fois de plus à l'odieux et vieux barbon Franz-Olivier Giesbert, lire son dernier édito du Point) vaticinent emphatiquement autour de l'improbable et impuissante défense européenne, l'impératrice Ursula, elle, se couche séance tenante et sans faire trop de manières devant les menaces protectionnistes de Trump.
Les européistes ne changeront jamais : propriétaires d'un fantasme à l'ombre duquel ils entendaient continuer à faire prospérer quelques grandes firmes exportatrices allemandes, néerlandaises ou suédoises (souvent propriétés de fonds d'investissement anglo-saxons), pour rien au monde ils n'accepteraient de renoncer ouvertement à ce fantasme sous prétexte d'avoir à répondre des contraintes trop réelles nées de son inexistence.
La division des tâches est donc bien assumée : Macron, éternel adolescent vantard et incompétent, parade sous les lumières en expliquant qu'il va recréer la Grande Armée de Napoléon en partance pour Moscou et étendre (sans que personne lui ait rien demandé) la protection nucléaire française à la Pologne et aux pays baltes, pendant que la présidente du Conseil des ministres italien négocie des achats d'avions de combat F-35 inutilisables sans l'aval de leurs concepteurs américains et que le futur chancelier allemand fait discrètement pression sur sa compatriote CDU à la tête de la Commission de Bruxelles pour ne surtout pas entrer dans un cycle de ripostes commerciales protectionnistes avec les États-Unis.
Pendant ce temps-là, Trump les a prévenus : les futurs missiles Patriot de Zelensky, il faudra dorénavant les prendre dans les arsenaux européens. L'Amérique a autre chose à faire.
Il a raison : c'est ça, la solidarité européenne et l'Europe-puissance, non ? Se prendre en charge comme des grands ?
"L'Empire européen est en train de naître à Kiev", nous disent les dupes et les imbéciles patentés qui ont omis de garnir leurs bibliothèques faméliques avec les oeuvres complètes de Jean Monnet (il y a trente ans, c'était à Sarajevo qu'elle devait naître, je crois me rappeler).
On a envie de leur dire : "Pendant qu'elle naît à Kiev, votre Europe sans substance est en train d'avorter à Bruxelles. Cessez donc de faire du bruit, faites-vous oublier un moment puisque plus personne ne compte sur vous, et laissez le Kremlin et la Maison Blanche décider en toute quiétude de ce que vous allez devenir."
Pour le reste, il semble que la Montagne magique de Thomas Mann et son sanatorium crépusculaire suspendu au-dessus des futurs holocaustes nous ressemblent bien plus que le monde d'hier de Stefan Zweig ou la "nation européenne" de Julien Benda.

17 mars 2025

Patrice Huiban
16/3/2025

L’UE actuelle, suscitant de plus en plus la méfiance des peuples des États membres, se transforme pas à pas en URSS 3.0

- Une Commission en roue libre et sans légitimité démocratique qui veut décider de tout comme le Politburo.
- Un parlement sans initiative législative, simple chambre d’enregistrement comme le Soviet Suprême.
- Bruxelles combat les identités nationales pour créer ex nihilo et aux forceps un homme européen à l’image de l’Homo sovieticus.
- Toute tentative d’émancipation est réprimée, non pas par la force militaire – ouf, on n’a pas (encore ?) d’armée fédérale –, mais par la pression financière et l’arme juridique.
- Les principales personnalités dissidentes ne sont pas envoyées dans des goulags ou dans des hôpitaux psychiatriques, mais font l’objet de campagnes massives de dénigrement pour tenter de les marginaliser et de les condamner à une mort sociale.
- Les fédéralistes constituent une menace mortelle pour la coopération et la solidarité européennes. En voulant tout décider à Bruxelles, foulant aux pieds le principe de subsidiarité et transformant les gouvernements élus démocratiquement en boîtes aux lettres, ils vont entraîner l’implosion de l’Union comme l’URSS. Peut-être un passage obligé pour refonder une Europe pérenne, soit une Europe des nations qui se focalise sur quelques sujets d’intérêt commun : zone économique, IA, numérique, spatial et industrie de défense. En gros, garder la copropriété et virer le syndic !

14 mars 2025

Thierry Mariani alerte les Français : le sort de Dodik en République serbe et celui de Georgescu peuvent devenir le nôtre

« Ces scandales sont trop graves », rappelle le député européen, un des derniers représentants d’une longue tradition française, désormais révolue, d’alliance avec la Russie et la Serbie.
« Je vais vous dire d'où vient toute cette folie soudaine : ici, ils ont peur. L'Union européenne est en réalité toute nue depuis l’élection de Trump. »
Mais malgré Trump, l’Union européenne et les néoconservateurs ont toujours la main sur les instances internationales, rappelle-t-il.
« Désormais l’UE n'a plus que le bâton pour exister. Alors, les bureaucrates cognent, ils censurent et piétinent la démocratie sous les habits de la vertu. L’UE ne veut pas des peuples libres, elle veut des sujets dociles. »
« République Serbe, Roumanie, Géorgie, il est temps que la liste s'arrête. »
« Il n’y a plus de Bosnie-Herzégovine» : le président de la République serbe de Bosnie, condamné à un an de prison et 6 ans d’inéligibilité, refuse le coup d’État de Bruxelles. »
Kompromat

13 mars 2025

Christian Dubuis Santini

- 13/3/2025 - Ne pas confondre l’Europe dont la Russie est une composante historique (et pas des moindres) avec l’Union Européenne qui est une machinerie bureautechnocratique au service d’intérêts privés – essentiellement américains – visant à l’exploitation des ressources européennes.