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Affichage des articles dont le libellé est Verschoore Vincent. Afficher tous les articles
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13 novembre 2023

Vincent Verschoore

Le Grand-Duché du Luxembourg (640 000 habitants) annonce aujourd'hui la destruction de 755 000 doses de vaccins covid périmés, pour une perte sèche de plus de 16 millions d'euros. Quelque 300 000 autres doses seront détruites fin novembre.
En mars 2022 déjà, la destruction de 240 millions de doses non utilisées avait fait (un tout petit) scandale au Sénat français, et même les pays dits pauvres, tel le Nigeria, ayant reçu des reliquats proches des dates de péremption, doivent aussi les jeter.
Tout ceci est directement lié aux contrats opaques associant l'industrie pharmaceutique, la Commission européenne et les pays membres. Une énorme surcapacité payée au prix fort, pour le plus grand bénéfice de l'industrie et, j'imagine, de von der Leyen et autres intermédiaires. Des milliards d'euros partent ainsi en fumée, argent qui aurait pu et dû servir à soigner des gens.
Incidemment, on peut aussi se demander pourquoi la demande à autant baissé suite à la levée des mesures de coercition, vu que le truc est réputé "sûr et efficace".
Incompétence et corruption, les deux mamelles de L'Union européenne et des institutions de santé.

2 novembre 2023

Vincent Verschoore

Au cours des cinq derniers siècles la civilisation occidentale est passée du Moyen-Age à la domination politique, économique et technologique du monde à partir du 18ème. Depuis le fin du 20ème et la chute du Mur elle est passée en peu de temps d’une situation d’équilibre (le rapport de force Est-Ouest) à un rêve de “fin de l’Histoire” sur le modèle d’un marché global, universaliste et laïque, pour se retrouver rapidement confrontée à la résurgence de civilisations affirmant d’autres modèles, et disposant des moyens de le faire savoir: Chine, Inde, monde arabo-musulman, etc.

L’idéal civilisationnel occidental, symbolisé par la Charte des Droits de l’Homme, la démocratie représentative, des économie de marché plus ou moins ouvertes mais de marché quand même, débouche aujourd’hui sur une situation typique des dernières heures de civilisations précédentes : des inégalités extrêmes avec une petite minorité possédant et contrôlant la majorité des richesses, pouvant mener à de graves troubles et à l’effondrement du système.

Le processus, selon les chercheurs qui étudient ces dynamiques tel Peter Turchin, anthropologue de l’évolution à l’Université du Connecticut, se retrouve dans l’histoire d’autres civilisations : en Chine, en Russie, en Egypte des civilisations ont germé selon un schéma relativement égalitaire, suivi d’une croissance menant à un surplus de main-d’œuvre par rapport à la demande. Ce surplus, mettant les gens en concurrence et faisant baisser les coûts, tend alors à enrichir les possédants et à appauvrir les masses, augmentant les inégalités vers un point de rupture. Nous nous approchons très clairement de ce point-là.

Ce cycle que Turchin appelle “cycle séculaire” se déroule sur quelques siècles, mais il existe un second cycle beaucoup plus court, un cycle générationnel d’environ 50 ans qui voit se succéder une génération violente et une génération non-violente, la seconde étant une réponse à la première et inversement. Turchin associe ces changements de cycle, dans l’histoire récente des USA, aux événements de 1870 (indépendance), 1920 (Grande dépression) et 1970 (guerre du Vietnam, mouvement hippie). Il estimait en 2010 la fin du prochain cycle court pour 2020, qui cette-fois ci pourrait coïncider avec la fin du cycle séculaire.

C'est bien à quoi nous assistons : les va-t-en-guerre sont au pouvoir, et pour reprendre le cycle de Tytler (voir post précédant) nous sommes aujourd'hui dans la phase d'apathie et de dépendance à ces pouvoirs, l'étape juste avant la servitude, sous le joug totalitaire actuellement en plein développement (moralisme idéologique, gestion "agricole" sauce Covid des populations, militarisation des polices, surveillance et contrôle généralisé via monnaies numériques (pour bientôt), caméras "intelligentes", tracking, censure et criminalisation des opinions, abrutissement et paupérisation des masses, etc.).

La notion de ZAD (Zone à défendre) va devenir cruciale face à la prédation permanente des instances étatiques et supra-étatiques corrompues, mais pas uniquement dans son sens territorial : c'est la santé mentale et l'humanisme au sens large qu'il faut aujourd'hui défendre face aux VRP du complexe militaro-industriel, face aux covidistes et aux euro-atlantistes, face aux extrémistes pervers de tous bords qui considèrent légitime le déclassement, l'incarcération et le massacre de gens qui ne se conforment pas à leurs propres intérêts.

Macron est simplement la tête de gondole française de cette engeance, qui suinte par tous les pores d'une civilisation en fin de cycle. Mais une civilisation qui porte en elle les graines de son renouveau, incarné par une certaine jeunesse (minoritaire, la majorité n'en ayant rien de plus à f... que leurs ainés, entièrement tournée vers la consommation outrancière), mais qui prendra peut-être le relais (au sens des cycles générationnels de Turchin) lorsque cette génération-ci aura sombré à son tour. S'il reste encore quelque chose à sauver...

9 octobre 2023

Vincent Verschoore

Gearge Beebe est un diplomate et haut fonctionnaire américain du renseignement. Il vient de publier une pertinente tribune sur les conséquences de la diminution, voire la cessation, de l'aide financière et militaire à l'Ukraine, diminution dont les causes sont le bras de fer politique en cours aux USA, la fatigue des populations américaines et européennes, et la montée d'une opposition radicale à cette guerre en Europe. Guerre de facto perdue, au coût humain terrible.
Les euro-atlantistes, heureusement, sont en passe de devenir minoritaires, mais comme le montre Beebe, la situation est telle que lâcher l'Ukraine afin de mettre fin à cette guerre aura des conséquences complexes.
Il y a d'une part l'opportunité pour la Russie de finaliser son "opération spéciale" en occupant tout le Donbass, voire la côte de la mer Noire jusqu'à Odessa. Selon Beebe, elle n'a aucun intérêt à aller plus loin, mais plutôt à fortifier cette nouvelle frontière afin de maintenir les forces de l'Otan à distance.
Il y a d'autre part le sort du reste de l'Ukraine, en partie détruite et vidée de sa population. Si Zelensky arrête les combats, il se suicide politiquement vis-à-vis de l'Otan/UE. S'il continue, il détruit l'Ukraine, sans changer grand-chose au résultat final (hors des morts en plus). Une Ukraine qui ne sera alors plus qu'un État en faillite, rongé par la corruption, démembré par le grand capital, un terrain de jeu pour l'Otan et un enfer pour sa population, tenue à bout de bras par une Europe déjà exsangue.
Tout ceci était prévisible, et même prévu. C'est pourquoi tant de gens s'opposent depuis le début au délire hypocrite et morbide des euro-atlantistes. Au profit de qui ? Follow the money.

https://responsiblestatecraft.org/if-us-ended-aid-ukraine/?fbclid=IwAR39-eBPcVs00CJWH4BKP2qzjQhOvDv-Dby14O1fw7unIRNXBgN6FizxcIc

5 octobre 2023

Vincent Verschoore

Sur CNN comme sur la BBC et les médias euro-atlantistes, on sonne l'alarme : l'Otan sera bientôt à court de munitions et l'Ukraine ne pourra alors que subir l'artillerie russe (dont les mêmes prédisaient l'effondrement voici un an et demi).
Comme le disait récemment une infâme ministre néerlandaise, le support militaire à l'Ukraine est un moyen "pas cher" de contrer la Russie, ce qui donne à nouveau une idée de la valeur d'une vie ukrainienne dans l'esprit des psychopathes corrompus à la tête de l'UE et de l'Otan.
Comme le dit bien Jeffrey Sachs dans un récent article :
"Quatre événements ont brisé les espoirs des néoconservateurs quant à l'élargissement de l'OTAN à l'Est, vers l'Ukraine, la Géorgie et au-delà.
Le premier est simple. L'Ukraine a été dévastée sur le champ de bataille, avec des pertes tragiques et effroyables. La Russie est en train de gagner la guerre d'usure, un résultat qui était prévisible dès le départ mais que les néocons et les grands médias continuent de nier.
Le second est l'effondrement du soutien de l'Europe à la stratégie néoconservatrice des États-Unis. La Pologne ne parle plus avec l'Ukraine. La Hongrie s'oppose depuis longtemps aux néocons. La Slovaquie a élu un gouvernement anti-néocons. Les dirigeants de l'Union européenne ont des taux de désapprobation bien plus élevés que les taux d'approbation.
La troisième raison est la réduction du soutien financier des États-Unis à l'Ukraine. La base du parti républicain, plusieurs candidats à la présidence du GOP et un nombre croissant de membres républicains du Congrès s'opposent à l'augmentation des dépenses en faveur de l'Ukraine. Dans le projet de loi provisoire visant à maintenir le gouvernement en activité, les Républicains ont supprimé toute nouvelle aide financière à l'Ukraine. La Maison Blanche a appelé à l'adoption d'une nouvelle législation sur l'aide, mais la bataille sera rude.
Le quatrième point, le plus urgent du point de vue de l'Ukraine, est la probabilité d'une offensive russe. Les pertes ukrainiennes se comptent par centaines de milliers et l'Ukraine a épuisé son artillerie, ses défenses aériennes, ses chars et autres armes lourdes. La Russie est susceptible de suivre avec une offensive massive.
Les néoconservateurs ont créé des désastres complets en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye et maintenant en Ukraine. Le système politique américain n'a pas encore demandé de comptes aux néoconservateurs, car la politique étrangère est menée sans grand contrôle de la part du public ou du Congrès. Les grands médias se sont ralliés aux slogans des néoconservateurs."
Reste qu'un nouveau Mur à l'Est de l'Europe, même sans recul des Russes, sert les intérêts du complexe militaro-industriel et de l'industrie gazière US, et permet aux grands capitalistes de faire main basse sur les riches terres et ressources naturelles d'une Ukraine détruite et en partie dépeuplée. C'est tout bénef de toute manière.
Tout ceci était cousu de fil blanc, noyé dans une propagande euro-atlantiste d'une insondable hypocrisie, alimentée par une bourgeoisie de "crétins éduqués" ineptes et moralisateurs. Un drame.

28 septembre 2023

Vincent Verschoore

Règlement de compte à OK Covid ? Agnès Buzyn, ministre de la santé au début de la chose covid avant d'être exfiltrée pour servir de nullissime doublure à la candidature du griveois Griveaux et céder sa place à l'infâme Véran, sort son "Journal".
Évidemment, le récit est à sa gloire. Cette lobbyiste de haut vol (mariée à un ex-patron de l'Inserm ayant participé à la création du P4 de Wuhan) parle de la lenteur des décisions politiques et de l'incompréhensible charabia de Macron à l'annonce du premier confinement (qu'elle souhaitait beaucoup plus rapide et total), ainsi que de l'incompétence de Delfraissy et des clowns (mes mots) du Conseil scientifique.
Elle est encore plus dure avec Raoult, qui voulait tester les premiers Français de retour de Wuhan à Istres, qu'elle nomme "Le dingue de Marseille". Mais pourquoi refuser ce dépistage ? Mystère.
Élément marrant, Buzyn suppute d'entrée de jeu un lien entre ce nouveau coronavirus et le labo P4 de Wuhan, mais il s'agira ensuite de "complotiser" cette hypothèse. Au profit de qui, mystère.
Bref, Agnès Buzyn "femme politique", après un petit passage sous les ors de l'OMS, semble vouloir se positionner sur la fin catastrophique du régime Macron, et se montrer plus compétente que son possible futur adversaire Édouard Philippe. Une nomination qui serait fortement applaudie par Big Pharma, au moins.

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14 septembre 2023

Vincent Verschoore

L'idéologisation du débat, qui permet de justifier tout et n'importe quoi, nous impose soit d'adhérer à la doxa et de hurler avec les loups, soit de passer du côté sombre et se trouver assimilé aux vils complotistes d'extrême droite mangeurs d'enfants sachant à peine lire.
Donc, quand un prix Nobel de physique dit publiquement que les analyses et prédictions du Giec sont erronées, les portes des médias bien-pensants se referment et ses arguments mis à l'index.
Pourtant, ce que dit le Pr Clauser ne manque pas d'intérêt, et si un type comme lui, qui pourrait reposer tranquille sur ses lauriers en se taisant, prend un tel risque, c'est sans doute qu'il a de bonnes raisons.
En gros, le Pr Clauser dit que si les modèles du Giec sont faux, et sont donc incapables de prédire quoi que ce soit, c'est avant tout parce qu'ils ne prennent pas en compte les effets de la couverture nuageuse, qui agit comme un thermostat pour la Terre, et se focalisent trop sur le CO2, dont la quantité atmosphérique actuelle reste faible par rapport au passé.
Un CO2, qui plus est, permet de nourrir la flore et qui est donc nécessaire à la vie. Le Pr Clauser ne dit pas qu'il n'y a pas une dimension anthropique au climat, mais que ce n'est pas le problème. Il est évidemment loin d'être le seul scientifique, y compris chez les climatologues, à tenir un discours en contraste avec les annonces culpabilisatrices actuelles d'emballement climatique et de catastrophe imminente.
Il est nécessaire d'avoir un débat contradictoire public sur ces questions, afin d'en tirer des conclusions raisonnables et décider d'actions pertinentes.
Aujourd'hui, et surtout en Europe, des politiciens ineptes utilisent la peur climatique pour paupériser la population générale et enrichir leurs puissants amis. L'interdiction de location des "passoires thermiques", mettant à la rue des milliers de personnes et permettant aux nantis de racheter des biens à prix cassé, est l'exemple type du détournement mafieux de la "crise climatique".
D'autant que les mêmes achètent en masse du gaz de schiste américain, et les lignes aériennes n'ont jamais si bien fonctionné pour les emmener en vacances à l'autre bout du monde.

10 septembre 2023

Vincent Verschoore

En droit américain, le Premier amendement protège la liberté d'expression et interdit à l'Etat d'imposer ses vues à travers les médias. Un tribunal vient de décider que l'Etat avait enfreint cette loi dans le cadre covidien en obligeant (sous des menaces plus ou moins subtiles) les plateformes à censurer les messages et auteurs non alignés avec la doxa (et surtout avec les intérêts des agences médicales et Big Pharma, mais ça faut pas le dire).
L'argument en faveur d'un droit de censure étatique sur l'information, chose légale en Europe à travers, notamment, le DSA, est qu'il faut contrer la désinformation et la manipulation des "méchants" : terroristes, Russes, trafiquants, complotistes et, dernièrement, opposants au covido-fascisme, ses confinements et sa ségrégation vaccinale.
Qu'il faille contrer la désinformation et la manipulation est un fait, mais cela se fait par l'éducation, le débat, et l'action judiciaire si la chose tombe sous le coup de la loi. Penser que l'Etat, c'est-à-dire l'exécutif et ses technocrates, ses obligés et ses parasites, peut décider de ce qui relève de la désinformation/manipulation alors qu'il est lui-même auteur d'une propagande permanente, et noyauté de conflits d'intérêts et de corruption, revient à inviter l'installation de la dictature.
Chose qui, malheureusement, semble plaire à pas mal de monde notamment en haut lieu et chez (entre autres) les covidistes, pour qui la Chine constitue un exemple inspirant.
La Macronie s'en inspire, tout comme l'EuroSoviet de von der Leyen, là où règnent l'autoritarisme et la corruption et où le bien public passe loin derrière les intérêts et privilèges des bénéficiaires du système.
Il est donc vital de maintenir la liberté d'expression, même (sinon surtout) de ceux que l'on n'aime pas, et de refuser la marche inexorable vers la dictature qui découle du rôle de juge et partie que veulent s'accorder les administrations encore plus ou moins soumises au jeu démocratique. Pour les autres, c'est déjà trop tard.

1 septembre 2023

La Macronie, ou le foutage de gueule permanent

Vincent Verschoore

À l'heure où la sécurité énergétique française est attaquée par ses "amis" américains et allemands qui veulent la fin de son parc nucléaire, à l'heure où la récession économique frappe à la porte et où un nombre conséquent de familles "déconsomment" massivement, c'est-à-dire ne mangent plus correctement, ne sortent plus, et auront froid cet hiver du fait de la participation française à la démence euro-atlantiste, à l'heure où certains industriels utilisent l'inflation galopante pour cacher des hausses de prix qui, en plus d'une fiscalité punitive, obèrent les comptes de ces mêmes ménages, à l'heure où le taux de faillite des PME/TPE atteint des records, à l'heure où la santé publique part en vrille sous les coups de l'ineptie technocratique et des effets du covidisme (plus personne ne veut travailler là-dedans), le psychopathe en chef fait la seule chose qu'il sache faire : gagner du temps en maniant le "et en même temps" et la rhétorique de l'absurde, genre "la limite à deux quinquennats est une funeste connerie" ou prétendre sauver une éducation nationale au stade terminal en interdisant l'abaya.
Du temps qui permet à sa politique de destruction et de vassalisation au profit de ses amis du grand capital de faire son œuvre, et pour laquelle il sera ensuite grassement récompensé au sein de prestigieux conseils d'administration chez, au hasard, McKinsey, Pfizer, Amazon et quelques joyaux du complexe militaro-industriel. À moins qu'il ne brigue la présidence de l'UE, là où comme sa pote Ursula aujourd'hui, il pourra baigner tranquillement dans la corruption permanente d'un EuroSoviet décomplexé.
Macron n'est évidemment pas seul. Des gens similaires occupent des postes similaires dans la majorité des pays occidentaux, et il a le support de "la caste" dont il est issu, nom donné à la clique des hauts fonctionnaires qui utilisent leur mainmise sur l'État pour garantir leurs propres privilèges en instaurant une démocratie de pacotille.
Mais, au fond, que veulent ces gens ? Ils instaurent le chaos puis en appellent à "l'ordre", ils encensent la guerre (contre le Covid, contre les Russes) justifiant les privations (qu'ils ne connaissent évidement pas eux-mêmes). Ils semblent rêver d'un monde où chacun (hors eux-mêmes et ceux dont ils ont besoin, bien sûr) serait pisté, QRcodé, décérébré, affamé, matraqué, refroidi voire non-né au nom d'une gestion agricole des populations, là où les confinements et les "médications" non consenties vont de soi, et où n'importe quel crétin chef de sévices sauce Castex ou Véran peut décider si le café se prend assis, debout, ou pas de café. [...]

26 août 2023

Covid

Vincent Verschoore

[...] "Avant le Covid, les lignes directrices relatives à la gestion d'une nouvelle épidémie d'un virus de type grippal étaient claires :
- éviter la panique,
- rechercher des traitements précoces, bon marché et largement disponibles, susceptibles de réduire le risque de maladie grave,
- prévoir d'augmenter les capacités de soins de santé si nécessaire,
- aider le personnel médical local et national à identifier et à traiter les cas, si et quand le virus provoque une maladie grave,
- et faire en sorte que la société continue à fonctionner aussi normalement que possible.
Cette approche a été utilisée lors de toutes les épidémies et pandémies précédentes. Les lignes directrices sont détaillées dans les documents de planification de l'OMS, du HHS et des pays de l'UE.
Lorsque les agences militaires et de sécurité nationale ont pris en charge la réponse, ces lignes directrices ont été remplacées par un paradigme de guerre biologique : la quarantaine jusqu'au vaccin. En d'autres termes, il s'agit d'enfermer tout le monde tout en développant rapidement des contre-mesures médicales. Il s'agit d'une réponse destinée à contrer les attaques de guerre biologique et de bioterrorisme. Il ne s'agit pas d'une réponse de santé publique et elle est, en fait, en conflit direct avec les fondements scientifiques et éthiques des principes de santé publique établis.
Si nous avions respecté les protocoles de santé publique initialement appliqués dans les premiers mois de 2020, la vie aux États-Unis et dans le monde entier aurait ressemblé à la vie en Suède pendant la pandémie, avec encore moins de panique : pas de masques, pas de fermetures d'écoles, pas de confinements, une très faible surmortalité.
La question, évidemment, est alors de savoir à qui profitait cette stratégie. Pas à la population, en tous cas." 15/8/2023

6 août 2023

Vincent Verschoore

Voici un article qui, sur base de sources américaines bien mainstream genre NYT, résume ce que les opposants à la propagande euro-atlantiste (dont votre serviteur) répètent à l'envi : l'implication des USA/Otan en Ukraine n'a pas pour but de "sauver l'Ukraine" ou "défendre la démocratie", mais bien d'embourber la Russie en transformant un conflit local en une guerre européenne longue et coûteuse (pour les Russes et nous Européens, idiots utiles des Américains).
Pour les euro-atlantistes, les centaines de milliers de morts ukrainiens et la ruine de ce pays sont un prix acceptable pour s'acheter une bonne conscience, et tout appel à l'arrêt du massacre et à un compromis est considéré comme traîtrise à la solde de Poutine.
Pourtant, et les "têtes pensantes" euro-atlantistes le savent depuis le début, il n'y a pas de solution militaire avec une puissance nucléaire et conventionnelle de premier plan, qui considère que la Crimée et les territoires conquis à l'Est de l'Ukraine (et qui étaient bombardés par le régime russophobe ukrainien depuis 2014) font désormais partie de son propre territoire.
Sachant qu'un récent sondage (pour CNN) indique qu'une majorité d'Américains ne soutient plus l'effort de guerre en Ukraine, et que le régime Biden est fragilisé par, notamment, les affaires de corruption, la clique Biden/Otan/UE va bientôt se retrouver confrontée à une défaite militaire de fait, et à une Russie renforcée.
J'imagine que, hors escalade nucléaire toujours possible, les euro-atlantistes applaudiront quand même aux mirifiques profits du complexe militaro-industriel.


29 juillet 2023

Vincent Verschoore

Le chef des armées US, Mark Milley, est un pur produit de la machine de guerre permanente américaine, mais il connaît aussi un peu d'histoire militaire et, en novembre 2022, il avait publiquement douté de la possibilité de virer les Russes d'Ukraine par voie militaire, sauf à accepter un coût astronomique en vies humaines.
Il préconisait même, selon l'article du Washington Post ci-joint, de saisir toute opportunité de négociation. Sa justification : le manque de compétence et de matériel de l'armée ukrainienne, malgré le support Otan.
Préconisation que Biden, VDL et la clique euro-atlantiste refusa en bloc, avec pour résultat la situation actuelle : un front qui bouge peu malgré les assauts, et un massacre quotidien.
Selon le WP de ce 26 juillet, si l'Ukraine perd la bataille actuelle cela renforcera la position russe, donc la négociation d'autant plus difficile pour l'Ukraine/Otan, donc la seule solution sera de continuer la guerre.
Le fait que cette situation ait été prévue au plus haut niveau militaire renforce l'hypothèse d'une volonté euro-atlantiste de tout faire pour que cette guerre ait lieu (j'imagine que Mark Milley connaît très bien l'histoire de l'Ukraine, notamment depuis 2014), puis de la faire durer tant qu'elle ne consomme que des vies ukrainiennes, des ressources russes, et enrichit le complexe militaro-industriel et pétrolier américain.
Tout ceci au détriment de l'Europe, mais sous les applaudissements des euro-atlantistes.


18 juin 2023

Ukraine

Vincent Verschoore

La guerre de la désinformation se poursuit en écho à celle sur le terrain où, depuis le 4 juin, les forces ukrainiennes dopées au matériel Otan tentent de percer le front russe.
De l'avis général, sans grand succès et la com russe parle de 7 500 soldats ukrainiens tués depuis cette date, avec un rapport de pertes de 1 à 10 en faveur de l'armée russe.
L'Otan ne dément ni ne confirme, se contentant de promettre toujours plus d'aide mais, comme le dit l'ineffable Macron, "dans les limites fixées et en évitant l'escalade".
On se souviendra qu'au début, la limite était de ne pas envoyer de matériel lourd (chars) ni d'avions.
Résultat : les Ukrainiens meurent en masse sans rien changer sur le terrain, et le complexe militaro-industriel s'enrichit sous les applaudissements des euro-atlantistes.
Le monde non occidental, de son côté, rejette de plus en plus massivement la domination américaine basée sur la guerre perpétuelle et le chantage au dollar, et il s'organise en fonction.
Le sommet des BRICS du mois de juillet sera sans doute crucial, à tel point que Macron veut y participer à titre d'observateur. Le pays organisateur, l'Afrique du Sud, n'est guère enthousiaste.
Les euro-atlantistes ne répondent pas à la question d'à partir de combien de morts ukrainiens il faudrait commencer à chercher un cessez-le-feu avec les Russes. Ils se réfugient derrière le "c'est aux Ukrainiens de décider", alors que les Ukrainiens (hors Zelensky) ne décident de rien, et que les combats se poursuivent du fait de l'aide de l'Otan, de facto coresponsable de la situation.
J'imagine que la monstrueuse hypocrisie euro-atlantiste s'arrêtera le jour où ses militants seront invités à venir verser leur propre sang dans les marécages du Dniepr.

11 mai 2023

Transition énergétique : la disponibilité des minéraux essentiels mise en cause

Vincent Verschoore

En 2021 le directeur de l'IEA (l'agence internationale de l'énergie) écrivait ceci en introduction d'un rapport sur les minerais critiques en relation avec la transition énergétique :
"Aujourd'hui, les données montrent un décalage grandissant entre les ambitions climatiques renforcées de la planète et la disponibilité des minéraux essentiels à la réalisation de ces ambitions."
De nombreux experts attirent l'attention sur le fait que le niveau d'extraction et de raffinage de minerais critiques (cobalt, cuivre, lithium etc.) requis pour une transition énergétique vers une énergie "propre", est tel qu'il est en contradiction direct avec l'idée même de "propre" : l'énergie requise pour ces processus (100% fossile) et leurs effets sur l'environnement sont en effet l'antithèse du narratif en vigueur, quoi qu'en disent les vendeurs de voitures électriques.
C'est bien pourquoi certains, comme Jancovici, insistent sur le fait que seul le nucléaire peut permettre cette transition à court terme, mais comme il n'y en aura pas assez, la seule option est la décroissance : il n'y aura pas de transition vers le 80-100% renouvelable avant très longtemps, et d'ici là (selon lui) soit on crève, soit on décroît massivement.
L'IEA étant consciente du problème, elle organise en septembre le premier Critical Minerals and Clean Energy Summit, où les États et l'industrie extractive devraient discuter, en toute transparence, de comment assurer la fourniture de ces fameux minerais.
Je doute que cela se passe bien.

3 mai 2023

Vincent Verschoore

Moment difficile pour les covido-fascistes et leurs relais médiatiques, politiques, médicaux et institutionnels : la réintégration des non vaccinés covid (car vaccinés pour tout le reste) est un peu le clou final dans le cercueil de leur crédibilité.
Tant de corruption, tant de propagande, tant de mensonges et de mauvaise foi, pour en arriver là !
« Ainsi, [le Dr Mathias Wargon], devenu dans les médias l'un des fers de lance de la promotion du vaccin face aux doutes des récalcitrants », comme l’écrit Le Figaro, confie à RMC : « On a porté la campagne de vaccination, on s'est pris des seaux de matière fécale – pour être poli – sur la tête, sans grand soutien du gouvernement, [...] et d'un seul coup, on nous dit même pas merci et, finalement, on va les réintégrer, [...] on lâche, quoi. »
« On est profondément écœurés, et c'est un sentiment collectif ! » ajoute, de son côté, le Dr Jérôme Marty.
Pour ces propagandistes de Big Pharma, les notions de bénéfice-risque, de choix personnel, de taux astronomique d'effets indésirables (pour une vaccination en population générale face à une maladie non létale pour la majorité des gens) n'existent pas.
Pire, ils sont la cause d'une grande perte de confiance de la population envers l'institution dite de santé. Au fur et à mesure que sortent les différents aspects du scandale, les gens de bonne foi se rendent compte de l'ampleur de la manipulation.
C'est eux qui devraient être suspendus, à un rail de chemin de fer, et recouverts de goudron et de plumes.

27 avril 2023

Vincent Verschoore

Lu Shaye, l'ambassadeur de la Chine à Paris, à fait sauter quelques plombs lors de sa récente interview sur LCI. Frontalement opposé aux "valeurs occidentales" et aux discours critiques sur la Chine, il balaye aussi bien le génocide maoïste, le massacre de Tienanmen et l'oppression des Ouïghours comme "bobards" et propagande occidentale contre la Chine.

Ses outrances sont le miroir de nos propres outrances légitimant l'hégémonie occidentale depuis la chute du Mur, genre le "ça valait le coup" de Madeleine Allbright sur la mort d'un demi-million de femmes et d'enfants iraqiens pour cause de sanctions.

La posture de Lu Shaye n'est pas non plus nouvelle : il passait en 2021 sur Thinkerview, dans un long entretien non pollué par la situation en Ukraine, où les choses étaient déjà clairement dites.

Au-delà de la rhétorique, la Chine est en réalité un modèle pour les dirigeants occidentaux : techno-surveillance, état policier, crédit social, MNBC, corruption, démocratie de façade, narratif politique absurde, censure, propagande permanente, journalisme de connivence : tout ce qui se fait là-bas arrive ici, et pour les mêmes raisons.

La transformation par l'Otan d'un conflit local en Ukraine en une guerre longue et sanglante servant essentiellement les intérêts américains, permet à la Chine de passer à la vitesse supérieure : sortir du dollar, se garantir les hydrocarbures russes, rebattre les cartes mondiales afin de monter un vaste front anti-occidental dont les populations sont présentées comme décadentes, et enfin prendre le rôle de médiateur dans un conflit européen.

Les Chinois réécrivent leur Histoire en fonction de leurs intérêts politiques, mais une chose reste : leur humiliation passée aux mains des Occidentaux et des Japonais. Et ça, ils comptent toujours nous le faire payer.

19 avril 2023

Vincent Verschoore

M'enfin ! Hors les euro-atlantistes qui nieront en bloc, j'espère quand même que personne ne fera semblant d'être surpris. Avant sa mise sur piédestal en février 2022, l'Ukraine et ses institutions, dont évidemment le personnel politique et fonctionnaires, était réputée comme championne du monde (au moins occidental) de la corruption.
C'est pour cela que s'y joue l'affaire Hunter Biden, et que les US y font ce qu'ils veulent depuis 2014. Pour une ordure comme Zelensky, 400 millions de dollars ça doit couvrir la mise à mort de quelque 100 000 à 200 000 soldats ukrainiens (pour rien) et la destruction économique et politique de son pays au profit du grand capital US.
Les détournements de moyens (armes, argent, vivres) envoyés à nos frais à l'Ukraine sont tellement énormes que le régime US, ne pouvant le nier, vient d'allouer 20 millions de dollars pour vérifier que son aide militaire n'est pas détournée... Total foutage de gueule.
Entre-temps, le massacre continue, et la propagande euro-atlantiste n'y change rien. La fameuse contre-offensive semble repoussée au fur et à mesure que les réserves ukrainiennes sont englouties dans le hachoir à viande de Bakhmout, et que les armes et munitions, payées par nous, sont détournées et revendues sur le marché noir.


Vincent Verschoore

J'ai souvenir que, très majoritairement, la bien-pensance européenne (et certainement française) soutenait Lula et diabolisait Bolsonaro, pourtant allié des Américains, mais ça c'était avant.

Désormais résolument euro-atlantiste, américanophile et russophobe, la bien-pensance d'aujourd'hui doit faire des bonds en voyant Lula fricoter avec Xi Jinping, et aujourd'hui recevoir Lavrov avec tous les honneurs alors que ce dernier, après sa récente tournée triomphale en Afrique sur les cendres fumantes de la politique africaine française, remet le couvert en Amérique latine aux dépens, cette fois, des USA.

"À l’issue de son entretien avec son homologue brésilien Mauro Vieira, l’émissaire de Vladimir Poutine a remercié « [ses] amis brésiliens pour leur excellente compréhension de la genèse de la situation [en Ukraine] ». Il a ensuite été reçu par le président Lula da Silva, qui souhaite « faciliter » une médiation internationale en vue d’une résolution pacifique du conflit. Cette visite, dans le cadre d’une tournée latino-américaine de Lavrov qui se rend également au Venezuela et à Cuba, pays ouvertement hostiles à Washington, signe la fin de la lune de miel de Lula avec ses alliés occidentaux, échaudés par ses récentes déclarations. Après avoir accusé les États-Unis d’encourager la guerre, alors qu’il se trouvait encore en visite à Pékin, le Brésilien en a rajouté une couche pendant son escale à Abu Dhabi, dimanche 16 avril. « L’Europe et les États-Unis contribuent à prolonger cette guerre », a osé Lula."
(Source : Libé)

L'Europe est la risée du monde. Vassalisée et rackettée par son "allié" américain, appauvrie par une guerre dont elle n'assume rien mais sert les intérêts géostratégiques US et les intérêts financiers du complexe militaro-industriel, gérée par des psychopathes et des technocrates ineptes et corrompus, elle se fait damer le pion aux quatre coins de la planète, et paie pour tout le monde.

Forcément, quelque chose va devoir lâcher. Soit ce sera la démocratie qui succombera aux révoltes à venir, et nous sombrerons dans un régime policier en voie de quart-mondialisation rapide. Soit ces révoltes mèneront au retour d'une forme d'intelligence politique, à l'expulsion des racailles actuelles, et à la recherche d'un équilibre géopolitique réaliste. C'est clairement l'option que tente le Brésil. 19/4/2023

11 avril 2023

Vincent Verschoore

Je n'écoute plus guère les émissions de "la voix de son maître" radio France, mais pour l'avoir fait tout récemment en conduisant, j'ai noté un reportage effarant ce midi sur France Culture sur des journalistes intimidés, attaqués et humiliés par la milice fasciste macroniste, et un ton général un peu moins servile que d'habitude.
Même là ils se rendent compte que Macron et sa clique de dégénérés nous mènent au chaos. Pourtant, rien de nouveau sous le soleil et, surtout, ces pseudo journalistes n'ont pas réagi pendant la dictature sanitaire, là où tout se mettait en place. Pire, ils et elles n'eurent de cesse de relayer sa propagande et de diaboliser ceux et celles qui tentaient d'alerter.
C'est désormais un peu tard, sans doute, pour retourner sa veste.

Vincent Verschoore

Il y a clairement une guerre en cours contre les classes moyennes et populaires, en Europe comme aux USA. Une guerre menée par les agents du Grand Capital, genre Macron et leurs troupes d'applaudisseurs, qui considèrent cette partie de la population comme globalement inutile. Ceux qui ne sont rien.
Ici, les Gilets jaunes furent une première réaction à cette paupérisation en marche, puis la dictature sanitaire a permis de tester les méthodes de gestion agricole (confinement, marquage, médication forcée) des futurs Untermenschen.
Aujourd'hui, c'est l'inflation de l'alimentaire et de l'énergie qui frappe le plus fortement ces mêmes classes.
Inflation causée par la mauvaise gestion du système financier depuis 2008 (mais très profitable aux classes supérieures), et par la guerre en Ukraine et ses "sanctions" contre, en réalité, la population européenne.
Demain, les monnaies numériques issues des banques centrales, associées au crédit social à la chinoise augmenté à l'IA psychopathe, nous jetteront dans une prison numérique et un enfer technocratique et policier d'où il sera difficile de s'échapper. Avec en contre partie, sans doute, une forme de revenu universel conditionnel et un abonnement à vie à Netflix.
En conséquence de la paupérisation et de la relégation sociale, une hausse massive des troubles mentaux, des suicides, de l'isolement, des maladies non soignées, du recul de l'espérance de vie menant à une réduction notable de ces populations.
Soit on l'accepte, et on continue comme aujourd'hui, soit on ne l'accepte pas, et on se confronte aux vrais problèmes afin de trouver des vraies solutions.

26 mars 2023

BRAV-M

Vincent Verschoore

On le sait depuis leur réapparition en 2016, et surtout leur rôle dans le cadre de la répression des Gilets jaunes : les voltigeurs (qui furent dissous en 1986 suite à l'assassinat de Malik Oussekine, après leur création par Charles Pasqua), aujourd'hui rebaptisés BRAV-M, sont des racailles recrutées par le régime pour faire le sale boulot de la répression outrancière et de la provocation.
 
Même les professionnels du maintien de l'ordre, les CRS et les gendarmes mobiles, les détestent car leur unique rôle est de mettre le bordel et de monter la foule contre la police.
 
Alors parfois ça se voit trop et les psychopathes qui les emploient, genre Darmanin et le préfet de police Nuñez, se sentent obligés de trouver cela inacceptable et d'en appeler à l'IGPN.

Éclat de rire général, l'IGPN étant elle-même de la police, et qui ne va jamais à l'encontre des intérêts du régime. Les deux assassins d'Oussekine, pour mémoire, écopèrent d'un avancement et d'une mutation.
 
Il faudrait évidemment dissoudre (si possible dans l'acide) ces délinquants disposant d'une carte de police, tout comme leurs mandataires.

https://www.youtube.com/watch?v=YY5mDpg55gE