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14 novembre 2023

Jonathan Sturel

Message pour les adversaires politiques ou non, de gauche ou de droite :

Hier vous avez vu les présidents des Assemblées, les ministres, des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres, des grands personnages du système derrière une bannière pleine de slogans. Vous pensez peut-être que ces images sont réconfortantes et vous pensez qu'après ce défilé votre sécurité, pour laquelle vous craignez, sera mieux assurée.
Erreur.
Pour deux raisons :

1. Les personnes qui tenaient ces banderoles sont les mêmes qui ont importé en France les gens que vous avez peur de croiser dans les rues aujourd'hui. Nous comprenons votre peur : nous autres, non-Juifs, nous faisons aussi le nécessaire pour éviter de les croiser.

Les gens qui tenaient ces banderoles ont planté les arbres d'où tombent aujourd'hui les fruits pourris qui nous empoisonnent. Pour autant : ils nient avoir fait cela et vont même jusqu'à continuer de penser et de dire que la France est et doit rester une terre d'asile, de tolérance et de vivre-ensemble. Leurs fruits sont pourris mais ils veulent quand même nous les faire manger, et à vous aussi.

2. Ce matin de lundi lendemain de marche contre l'antisémitisme, vous allez, comme nous, prendre le métro, les transports, votre voiture, pour vous rendre au travail et vous verrez, partout autour de vous, les mêmes visages des mêmes gens que vous préférez éviter de croiser. Ils sont toujours là, ils n'ont pas disparu dans la nuit malgré la marche de la veille.

Savez-vous pourquoi ? Parce que ceux qui ont le pouvoir de les renvoyer d'où ils viennent sont les mêmes qui ont organisé leurs arrivées ici. Ce sont les mêmes : les gouvernements de ces dernières décennies, hier représentés par Hollande, Sarkozy, Valls, Fabius, Castex, tous présents à vos côtés pour vous dire combien ils compatissent à votre malheur et comprennent vos inquiétudes.

Et croyez-vous que ces gens vont se dédire ? Qu'ils vont admettre avoir planté les arbres d'où tombent aujourd'hui des fruits pourris et empoisonnés ? Non. Bien sûr que non, ils ne se dédiront pas et les gouvernements actuels, représentés hier par les ministres actuels, n'ont pas non plus l'intention de renoncer avec l'idéologie immigrationniste, avec le mondialisme, avec l'anti-France, avec l'antiracisme importateur officiel du Tiers-monde en France.

Les gens qui marchaient avec vous hier ne sont pas plus vos avocats qu'ils sont les nôtres : ils sont, pour vous comme pour nous, des croque-morts qui ne vous tiennent la main que pour vous conduire jusqu'à la fosse.

Ils ont organisé cette marche pour vous faire croire que votre drame touche à sa fin. C'est faux : votre drame, comme le nôtre, ne fait que commencer. À moins d'un sursaut... ou d'un miracle ! C'est encore possible mais le temps presse.

31 octobre 2023

Jonathan Sturel

En 7 petits points, une piqure de rappel à mes amis de droite que je vois jubiler depuis quelques jours devant le spectacle de Gaza en feu :

1- Ce n'est pas parce qu'Israël tabasse les Palestiniens au Proche-Orient que cela vous autorisera un jour à tabasser les banlieues ici car :

2- Ceux qui vous autorisent à jubiler devant la riposte israélienne (journalistes, élus, ministres, complexe médiatique) ne vous autoriseront JAMAIS à riposter à l'israélienne lorsque nous serons victimes à notre tour d'une vague d'attentats et de crimes ;

3- Quand votre tour viendra de vouloir venger vos morts, la puissance verticale d'écrasement de l'État et de sa police viendra vous rappeler que les amalgames sont interdits et punis par la loi, que c'est à la justice de s'occuper des tueurs, et soyez certains que les mêmes politiques qui aujourd'hui vous laissent jubiler devant Gaza en feu mobiliseront police et justice contre vous lorsque vous vous imaginerez faire un seul petit pas vengeur en direction de Sarcelles.

4- La riposte israélienne au terrorisme ne va pas créer un antécédent dont vous pourrez vous servir le jour où vous serez confrontés au terrorisme. La riposte israélienne est un cas d'école singulier, réservé uniquement à ce pays et interdit à tous les autres.

5- Benyamin Netanyahou se fout totalement de vous et de votre soutien dont il n'a pas besoin. Il a enchaîné les erreurs politiques depuis des années, il sait que la société civile israélienne le sait, il sait qu'il devra rendre des comptes et en intensifiant la guerre à Gaza et en la prolongeant, il cherche aussi à repousser le moment où il devra rendre des comptes.

6- Au fond, je pense que mes amis de droite qui jubilent actuellement devant le spectacle de Gaza en feu sont conscients de tout cela et qu'ils ne se font aucune illusion en réalité. Mais fatigués, frustrés, dépités devant le spectacle de leur incapacité à agir contre les barbus à cause d'un État français qui leur interdit toute réaction, ils cherchent ailleurs une réaction fantasmée par procuration, se mettent dans la peau des Israéliens pour essayer de chercher le frisson d'une action qu'on leur interdit tant qu'ils sont enfermés dans leur peau de Français.

7- La puérilité excitée de votre attitude en ce moment révulse l'homme rationnel et civilisé que je suis mais je sais pourquoi vous en êtes là (point 6) et j'ai dû moi-même lutter contre la tentation de me laisser aller à ce fantasme de guerre par procuration tellement nous autres, Français envahis et réduits à l'impuissance, emmagasinons de la frustration depuis des années sur toutes ces questions d'islam, d'immigration, de menaces intérieures venues de l'extérieur, etc.

Pour cette raison je vous pardonne vos légèretés mais je devais vous rappeler que tout ce qui se passe actuellement au Proche-Orient ne changera malheureusement rien à notre impuissance ici tant que nous n'aurons pas balayé les traîtres qui nous gouvernent.

17 octobre 2023

Opinion sur LFI, Obono, Mélenchon et compagnie

Jonathan Sturel

En réalité je me fiche que le complexe médiatique ne parvienne pas à leur faire dire que le Hamas est un groupe terroriste. Je me fiche que ces collabos admettent ou non son caractère terroriste. Cette querelle sémantique n'a en réalité aucune incidence puisque quoi qu'il en soit, hormis ses complices et sympathisants directs, personne ne peut nier que le Hamas a tué des civils et que c'est abject.
Je note que le complexe médiatique préfère entretenir cette querelle sémantique avec eux plutôt que de les mettre en face des véritables dangers de leur idéologie :
- Ils veulent continuer l'immigration qui importe son lot de drames chez nous ;
- Ils veulent continuer de faire se repentir la France ;
- Ils soutiennent, ici en France, toutes les tentatives d'entrisme islamique, burkini, abaya, voile, etc.
- Ils s'entêtent à prendre les victimes de l'immigration pour des coupables de racisme ;
- Etc.
Voilà les vrais crimes de ces gens, voilà sur quoi il faut bâtir le procès politique qui devra les rayer du spectre électoral et médiatique. Voilà les vrais sujets et voilà pourquoi les médias, qui sont incapables de dénoncer ce qu'il faut réellement dénoncer, sont incapables de leur reprocher autre chose que cette querelle sémantique.

12 octobre 2023

Ces faux mous

Jonathan Sturel

Pendant le covid, j'ai vu des gens que je croyais raisonnables devenir d'implacables tyrans capables d'aller jusqu'à suggérer qu'on ne prenne plus en charge les non-vaccinés dans les hôpitaux, après avoir soutenu les mesures qui en faisaient des sous-citoyens.
Pendant la guerre en Ukraine, j'ai vu ces mêmes gens proposer d'emmener l'Europe dans un conflit nucléaire contre la Russie, après nous avoir chanté les louanges de la paix éternelle pendant 50 ans.
Depuis trois jours de guerre en Israël, toujours les mêmes gens, emportés par l'euphorie du moment qui désinhibe les pulsions sauvages, se laissent maintenant emporter par les discours va-t-en-guerre au point qu'un Pascal Praud, sur l'antenne d'Europe 1, a déclaré ne pas condamner le bombardement de populations civiles dans les territoires palestiniens.
Ces gens, c'est l'extrême-centre, les gens biens, les démocrates, les amis de l'État de droit qui nous prennent de haut toute l'année dès qu'on dit un mot plus haut que l'autre et nous rappellent qu'il faut être tolérants, respectueux, raisonnables.
Ces faux mous se transforment en fous et je dis même en fous dangereux & sanguinaires dès que la situation se tend quelque part. Leur tempérance de façade est un masque social derrière lequel grouillent, horribles et effrayantes, les pires pulsions de mort, les pires tentations totalitaires, la pire, la vraie, la seule intolérance décomplexée qui assume de s'affranchir de toutes les retenues qui font les hommes civilisés.
L'époque est mûre pour ressusciter les temps barbares et la dévastation. Avaient-ils vraiment disparu d'ailleurs ?

https://t.me/JonathanSturel

5 septembre 2023

Jonathan Sturel

MERCREDI 13 SEPTEMBRE 2023 DE 18:00 À 19:15

Rencontre et dédicace avec Jonathan Sturel
La Nouvelle Librairie


Rendez-vous avec Jonathan Sturel pour son livre, "L'arrière-petit-fils et autres nouvelles" aux Éditions du Verbe haut.
Que reste-t-il à ceux qui ont besoin de s’échapper un instant des torpeurs qui nous entourent ? À cette question, Jonathan Sturel répond : la littérature.
Comme lecteur, il cherche dans les livres des passerelles vers des époques révolues où les âmes nostalgiques se plongent avec mélancolie et vers des lieux qu’on ne visite plus. Comme auteur, avec L’arrière-petit-fils, il invite à des voyages de cet ordre. Au fil des cinq histoires qui composent le recueil, il emmène le lecteur en pleine Troisième République dans les salons enfumés d’Hippolyte du Boidechêne pour y voir se dérouler une étonnante affaire politique et familiale ; ailleurs, c’est à l’ombre des murs d’une ancienne abbaye lorraine qu’il propose à son lecteur d’accompagner un personnage tourmenté par le deuil ; ici, c’est au fond de la boutique d’un antiquaire lyonnais que nous suivons un jeune homme à la recherche de son aïeul…
Dans les décors d’une France qui se dissipe, au milieu de couleurs familières et attachantes, l’auteur aborde entre autres la question de la mort et du deuil, de la transmission et de l’héritage, de la gloire invisible de Dieu et de la paix de l’esprit, de l’ambition littéraire et des mirages de la notoriété…
Jonathan Sturel est auteur et éditeur. Avec La délégation des siècles, il réédite des incontournables de la littérature et de la pensée enracinées, notamment les œuvres de Maurice Barrès, de Charles Péguy, de Léon de Montesquiou ou d’Hippolyte Taine.

30 mai 2023

Au revoir Facebook

Jonathan Sturel

J'ai passé plusieurs années ici et c'était bien. Avec certains d'entre vous, je parlais littérature et culture, avec d'autres politique et actualité. Avec tout le monde je parlais Histoire et écrivains.
Pendant le délire sanitaire, nous sommes restés soudés et je garde d'excellents souvenirs de cette époque : nos retours de manifestations, nos analyses, nos espoirs, nos déceptions, nos colères. J'ai véritablement eu le sentiment à cette époque d'appartenir à une grande famille composée d'honnêtes gens sincèrement révoltés par la folie à laquelle nous assistions impuissants. J'ai partagé cette révolte et je sais que nous avions raison, que notre colère était justifiée et que nous n'étions pas fous.
J'ai beaucoup écrit sur Facebook, des centaines, peut-être des milliers de billets : je n'en regrette aucun et j'affirme que tous les bannissements que ces billets ont provoqué, toutes les sanctions, toutes les restrictions de compte étaient arbitraires, scandaleux et injustifiés.
Mais hélas, trop de signalements malveillants, trop de bannissements ont tué la dynamique de mon compte. Le contact algorithmique a été perdu avec la plupart de mes amis ici présents, si bien que je n'apparais plus dans leur fil d'actu. Et comme je n'écrivais ici que pour véhiculer des idées, faire tourner des analyses et galvaniser, à ma petite échelle, des énergies, et donner goût aux livres et aux grands auteurs de notre patrimoine, si l'algorithme m'empêche de faire tout cela il n'y a plus de raison pour moi de rester ici.
Facebook a décidé de casser mon porte-voix, de restreindre la visibilité de mon compte pour l'envoyer progressivement dans les zones d'ombre du réseau. Des années ont été nécessaires pour donner à ce compte la très grande visibilité qui était la sienne, quelques signalements et quelques bannissements ont été suffisants pour le saboter.
Par principe, par fierté aussi, je refuse que ce réseau me traite comme un enfant puni qu'on envoie au coin. Alors je quitte la salle et je vais continuer ailleurs.
Ceux qui veulent continuer de lire mes modestes contributions, c'est désormais sur Twitter et sur Telegram que cela se passe. YouTube aussi, un peu, plus irrégulièrement pour le moment. Il suffit de taper Jonathan Sturel dans les moteurs de chacun de ces sites pour me retrouver.
Merci à vous pour ces années de fraternité humaine et politique. Merci d'avoir les idées claires sur ce qui nous arrive et merci de ne pas céder.
Nous n'abdiquerons jamais.
À bientôt sur les autres sites, sinon au revoir, camarades.

20 mai 2023

Jonathan Sturel

Pour se moquer de ceux qu'ils appellent «les antivax», les triples-dosés s'amusent aujourd'hui à leur demander avec une ironie moqueuse «où sont les centaines de milliers de morts du vaccin» qu'ils annonçaient. C'est leur façon de se rassurer et de continuer à s'entretenir dans l'idée qu'ils ont eu raison, eux, de courir au centre de vaccination chaque fois que Véran jouait de son sifflet.
La question qu'ils n'aiment pas qu'on leur pose cependant, c'est : où sont les montagnes de cadavres de non-vaccinés que EUX nous annonçaient ? Où sont les cimetières d'antivax et les charniers de complotistes ? Où sont les villes fantômes jadis habitées par les anti-passe ?
Ce n'est même pas une question provocatrice pour simplement répondre au sarcasme par le sarcasme : c'est une véritable question scientifique adressée à des gens qui ont réellement annoncé l'apocalypse aux non-vaccinés, au nom de la science derrière laquelle ils prétendaient s'être rationnellement rangés.
Alors ?

19 mai 2023

Trogneux

Jonathan Sturel

La chocolaterie Trogneux, même si elle appartient à la famille de la femme d'Emmanuel Macron, est en réalité une entreprise par essence et par définition anti-macronienne.
Cet établissement enraciné dans sa ville se perpétue depuis six générations, soit un siècle et demi. Il travaille avec artisanat et raffinement, perfectionne l'esthétique classique de ses vitrines et propose des produits de goût. Pour cela notamment, il fait honneur à la France et donne une idée précise de l'importance de la transmission : là-bas, on se passe les clés de la boutique de génération en génération et chacune travaille par conséquent à honorer l’œuvre de la précédente pour faciliter l'ouvrage de la prochaine.
C'est cela que nous aimons et que nous voulons voir : des familles qui transmettent, des établissements qui s'enracinent dans la durée et deviennent un élément de la vie locale. Aujourd'hui, en 2023, un habitant de la ville d'Amiens peut pousser la porte de cet établissement comme l'avait fait son père 25 ans plus tôt, son grand-père 50 ans plus tôt, son arrière-grand-père 75 ans plus tôt, etc. Lorsque six générations de Trogneux font du chocolat au même endroit, cela signifie qu'un Amiénois peut répéter des habitudes prises par ses ancêtres depuis plus d'un siècle.
Il n'y a rien de plus contraire à l'idéologie macronienne qui elle ne rêve que de déracinement, d'extra-territorialité, d'uniformisation, de renouvellement permanent et de globalisation.
Ennemis de Macron, peu disposés à apprécier son étrange femme, nous nous inclinons cependant devant l’œuvre enracinée de la chocolaterie Trogneux et de toutes les enseignes locales qui entretiennent le trait d'union entre hier et aujourd'hui.

27 avril 2023

Jonathan Sturel

Marre des petits blonds qui contribuent à l'abaissement du niveau scolaire en France !

On en « rigole » mais le fait qu'un média de cette importance, qui prétend être de droite, soit contraint par la pression des lobbies à illustrer les mauvaises nouvelles avec des photos de Blancs, c'est-à-dire contraint à s'interdire de les illustrer avec des photos de Noirs ou d'Arabes, est en soi un indicateur que le seul racisme que l'on puisse s'autoriser publiquement en France est le racisme anti-blanc.

Si, pour illustrer le même article, le Figaro avait montré la photo d'un petit Noir, immédiatement il aurait été accusé de véhiculer l'idée que l'immigration est un facteur d'abaissement du niveau scolaire en France. Peu importe que cela soit réellement le cas, vous n'avez pas le droit de le dire. Alors c'est le petit blond qui devient subitement l'illustration, et donc l'explication de la ruine scolaire, alors qu'il y a beaucoup plus de chance qu'au lieu d'être la cause de cette ruine il en soit la victime.


24 avril 2023

Anniversaire et gueule de bois

Jonathan Sturel

Il y a un an exactement, l'électorat français largement conditionné et mis sous pression par un appareil médiatique acquis au candidat Macron rendait possible la victoire de celui qui devait éviter à la France la plupart des maux qu'elle connaît pourtant aujourd'hui.

Un an après avoir sauvé la République, Emmanuel Macron a : frôlé la guerre contre la Russie, multiplié les scandales divers et variés, ridiculisé la France plusieurs fois sur la scène internationale, provoqué un important épisode de grogne sociale, recouru plusieurs fois au 49.3, prononcé l'interdiction de plusieurs médias et associations, contribué à l'explosion des prix de l'énergie (sabotage du parc nucléaire), permis l'inflation générale et notamment des produits alimentaires, réprimé des manifestations lorsqu'il ne les interdisait pas, maintenu dans leurs fonctions des collaborateurs et des ministres mis en examen, etc.

Bravo Monsieur le président, excellent bilan. Ça valait vraiment le coup de sauver la République !

22 avril 2023

La fin de leur monde

Jonathan Sturel

Avant l'arrivée de Musk, la petite coche bleue à côté du nom n'était délivrée qu'après demande et acceptation des équipes Twitter dont nous connaissions la direction politique. Plusieurs fois cette certification a été refusée à des gens de nos milieux, de façon arbitraire et discriminatoire car ils répondaient à tous les critères.
Cette petite coche bleue permettait donc à Twitter, écosystème contrôlé par la gauche woke, de créer une aristocratie, une sorte de caste qui jouissait seule du prestige d'être "singularisée" au milieu de la foule. Cela rendait leur parole plus visible, plus acceptable, plus officielle, plus institutionnelle, c'est-à-dire que cela rendait leurs idées politiques de gauche plus officielles, plus institutionnelles, etc.
En abolissant ce système, Musk a défait cette aristocratie gauchiste arrogante. Nous voyons aujourd'hui ses membres déchus se plaindre d'être ramenés à la condition d'un simple utilisateur, ce qui revient à se plaindre d'avoir été délogés du piédestal sur lequel l'ancienne administration de Twitter les mettait artificiellement et arbitrairement, sur des critères essentiellement de conformité idéologique avec l'époque.
La petite révolution muskienne sur Twitter est encourageante pour l'avenir car elle nous démontre que le camp d'en face n'est plus rien dès lors qu'on lui retire les apparats et les artifices qui lui servent à consolider une position dominante qui, sans ça, s'écroule comme un château de cartes. La grande leçon qu'il faut en tirer est qu'ils ne sont rien et qu'il ne faut surtout pas se laisser impressionner par eux.

19 avril 2023

Démocratie

Jonathan Sturel

Nous sommes quand même passés de « Nous sommes une démocratie, la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » à « Ce n'est pas la rue qui gouverne. »
Entre ces deux déclarations, le système s'est perpétué de façon oligarchique en faisant se coopter entre eux des gens tous issus des mêmes réseaux, des mêmes écoles et des mêmes familles, système qui organise désormais des élections biaisées où un certain nombre d'opinions devenues illégales sont interdites et où les médias travaillent toute l'année à formater, encadrer, officialiser les dernières opinions restantes, tout en glissant des peaux de banane sous les pieds des candidats arrivés « accidentellement » dans la course contre la volonté de l'oligarchie en question.
Le pouvoir est aujourd'hui exercé par environ un demi-millier de fonctionnaires interchangeables nourris par le contribuable, assistés dans leur besogne par environ deux milliers de journalistes largement subventionnés par les premiers et goinfrés d'avantages fiscaux invraisemblables qui à eux seuls attestent l'existence du crime.
Ce n'est donc ni la rue ni le peuple qui gouverne aujourd'hui mais une sorte de caste qui règne sans partage sur la salle de contrôle de la nation, refuse d'en être délogée et pour s'y maintenir jette ses soldats casqués contre la rue lorsque le peuple, dans ses rares moments de lucidité, s'y déverse lorsqu'il devient évident à ses yeux qu'on se joue de lui.
Chacun a le droit de considérer que ce fonctionnement est acceptable mais personne ne peut décemment appeler cela « la démocratie ».

26 mars 2023

Jonathan Sturel

Il faut faire ce rappel à ceux qui, dans notre camp, nous reprochent de nous en prendre à la police :

Nous aimons et soutenons la police qui enquête sur des crimes, piste et trouve des pédophiles, des violeurs, des assassins, qui coffre des chauffards et qui intervient pour défendre une victime contre son agresseur.

Nous aimons et soutenons la police qui met la racaille en déroute, fait tomber des réseaux de trafiquants et escorte une ambulance jusqu'à l'hôpital.

Ce que nous n'aimons pas, ce sont les « cow-boys » qui se défoulent sur la population, bombent le torse devant l'automobiliste ou le manifestant désarmé tout en vouvoyant respectueusement la racaille qui l'insulte. Nous n'aimons pas les voir forts avec les faibles et faibles avec les « forts ».

Notre philosophie est inchangée : pour la police contre la racaille, pour le peuple contre la police lorsqu'elle se comporte face à lui en gardiens féroces et dociles d'un système qui broie non seulement le peuple mais aussi la police.

Mais nous ne sommes ni des gauchistes ni des anarchistes, c'est-à-dire que nous ne militons pas pour le démantèlement de la police : au contraire nous la voulons renforcée et plus efficace que jamais mais seulement pour l'exécution de tâches véritablement bénéfiques à la société et à la population. En somme, une police au service de la communauté plutôt qu'à la disposition des persécuteurs de la communauté.

21 mars 2023

Jonathan Sturel

Si la motion passait, certes cela faisait tomber Borne et son équipe de bras cassés mais elles auraient été remplacées par d'autres robots macronistes immédiatement. Nous aurions été satisfaits de cette chute mais pour quelques semaines seulement, le temps qu'un remaniement nous impose Gabriel Attal à Matignon par exemple.
Le rejet de cette motion ouvre des perspectives beaucoup plus intéressantes. Maintenant que le parcours institutionnel est terminé, il reste la possibilité que la rue prenne le relai.
Et cette perspective intéresse davantage les gens qui, comme nous, souhaitent beaucoup plus énergiquement la chute de Macron que celle de Borne ; la fin du régime plutôt que celle d'une vulgaire réforme des retraites.
Peut-être qu'il ne se passera rien, mais si la motion passait il était absolument certain que rien ne se passerait. Alors entre un scénario qui a 0% de chance de se réaliser et un autre qui a 1%, je prends le deuxième.

Deux mondes

Jonathan Sturel

D'un point de vue purement visuel et symbolique, c'est une belle photo. La confrontation entre deux mondes.
Mais en réalité, sous son casque, ce policier, lui-même précaire et sans doute père de famille, sait que sa propre épouse peine à faire les courses du foyer, sait que son ménage peine à finir le mois et sait que la jeune femme qui lui fait face se met au service d'un combat qui vise à défendre les intérêts sociaux des deux protagonistes.
Pourtant, ce policier recevra tôt ou tard l'ordre d'empêcher que ce combat soit livré et il lui obéira, se sabordant ainsi lui-même ainsi que sa famille, trahissant ses propres intérêts et la dignité de sa famille, rendant ainsi service à une minorité politicienne et économique qui seule tire profit d'une situation qu'elle regarde se dérouler depuis les fenêtres de sa résidence privée, protégée et vidéosurveillée, en se frottant les mains.
Le jour où l'homme sous le casque refusera de charger, bouclier en avant, la demoiselle en face de lui, parce que cette demoiselle pourrait être sa propre fille, sa sœur ou sa femme, le château de cartes qui tient lieu de régime politique s'écroulera sous nos yeux et les pharisiens pourront être chassés hors de nos vies.
Ainsi, toute la fondation du régime, toute sa structure, tous ses murs porteurs sont là, sur cette photo, sous ce casque.


20 mars 2023

Jeter la macronie dans les poubelles de l'histoire

Jonathan Sturel

Idéalement, il faudrait faire tomber ce président pour un motif plus sérieux, solide et historique qu'une réforme des retraites.

Idéalement, si cet arriviste arrogant, anti-français, illuminé et demi-dingue avait été chassé du pouvoir dès le début de son premier mandat pour avoir humilié le chef d'État-major des armées par exemple, ou juste après lorsqu'il a lancé ses milices contre des Gilets jaunes désarmés, ou juste après lorsqu'il a confiné tout un pays pour des motifs qu'il savait dérisoires depuis le début, c'eût été plus grisant et réconfortant.

Mais puisque ces rendez-vous historiques ont été manqués, et dans la mesure où il faut malgré tout que ce sale type soit mis en difficulté politique et éventuellement déposé, alors autant pousser, pousser et pousser encore avec la grogne sociale pour obtenir d'elle ce que nous n'avons pas su obtenir plus tôt et pour d'autres raisons.

La raison n'importe plus, seul l'objectif compte : il faut faire s'écrouler la macronie, mettre les macronistes dans la déroute, provoquer l'éboulement de cette mafia arrogante qui travaille à détruire ce pays.

Il faut jeter la macronie dans les poubelles de l'histoire. Même si cela ne sauvera pas la France du jour au lendemain, au moins cela aurait-il le mérite de venger tous les Français écrasés, insultés, humiliés, déconsidérés depuis 6 ans par cette caste infecte.

14 mars 2023

Caste privilégiée contre gueux

Jonathan Sturel

Ce matin, le philosophe André Comte-Sponville, 71 ans et donc déjà bénéficiaire d'une retraite d'ailleurs bien dodue, donne son avis sur la réforme des retraites et sur ceux qui s'y opposent notamment dans la rue :

« On a la chance de vivre dans une démocratie où le peuple peut manifester contre le gouvernement et où le gouvernement doit batailler à l'Assemblée pour faire passer ses réformes. Des dizaines de pays nous envient notre démocratie. Si le peuple n'est pas satisfait, il n'aura qu'à voter contre le gouvernement dans 4 ans. D'ici là, les problèmes sociaux, ce n'est pas si grave, il y a de vraies crises dont il faut s'occuper, la crise climatique par exemple. »

Voilà en substance (quasi mot pour mot en réalité) son discours de ce matin. C'est véritablement du boomerisme d'extrême-centre citadin bourgeois par excellence, jusqu'à la caricature même.

Ce vieux monsieur bien établi en société, socialement à l'aise, s'en vient dire aux pauvres que ce n'est pas si grave s'ils doivent maintenant choisir entre manger jusqu'à la fin du mois ou payer leur facture d'énergie, le plus important étant qu'ils continuent à trier correctement leurs déchets, qu'ils évitent d'allumer le chauffage en hiver et qu'ils s'interdisent surtout de brancher la clim en été. Et qu'ils se préparent, j'imagine, à manger bientôt de la poudre d'insectes pendant qu'un système de contrôle à distance vérifiera qu'ils ne consomment pas plus de 30 litres d'eau par mois. Parallèlement, le même pauvre sera invité à boycotter la Coupe du monde, à croire religieusement dans les prophéties de malheur du GIEC, tout en considérant que la République agit avec bienveillance et que si bientôt elle permettra aux gosses de changer de sexe en CM2, c’est pour la bonne cause.
 
Voilà le véritable projet de société que cette engeance veut imposer à la France : une société de pauvres résignés, adeptes de privations forcées faute de moyens, où la fin du mois commence le 15 et où des riches viennent à la télévision leur expliquer comment se passer de ce qu’ils n’ont plus les moyens de s’acheter. Et le pauvre que ces perspectives ne raviraient pas doit s’attendre à être traité de réactionnaire et de complotiste par ces mêmes riches qui, eux, ne renoncent à rien, encore moins au plaisir sadique et bourgeois de commander aux destinées des gueux condamnés par la malignité des institutions à tourner indéfiniment en rond dans un labyrinthe social duquel on ne s’échappe jamais parce que tout y a été savamment et diaboliquement verrouillé, toujours au profit des mêmes ; toujours aux dépens des mêmes.

L’arrogance avec laquelle la bourgeoisie sermonne les petites gens et ce sentiment d’impunité qu’elle ressent lorsqu’elle étale ses vertus supérieures, voilà deux motifs de tout révolutionner.

11 mars 2023

Il va faire le mariole dans une guerre qui ne le concerne pas

Jonathan Sturel

Quelqu'un dans mon entourage secondaire (un ami de la famille), ancien militaire, français, s'envole demain pour l'Ukraine qu'il veut défendre contre les Russes.
Il n'a jamais porté un Gilet jaune parce que le sort des petites gens en France ne l'intéresse pas ; il n'a jamais défendu aucune cause de façon militante et active, il n'a pas participé à la grogne contre la tyrannie sanitaire. Il a passé sa vie à regarder les Français subir et souffrir sans jamais lever une oreille ni exprimer la moindre compassion réelle.
Mais il va à l'autre bout de l'Europe pour faire la guerre littéralement, au profit d'un autre pays que le sien, contre un pays qui n'attaque pas le sien, quitte à risquer sa peau alors qu'il a, ici en France, une femme et quatre enfants dont trois ont moins de dix ans.
Ce gars, que les ukrainolâtres vont prendre pour un héros (sans jamais le rejoindre sur le front évidemment), est pour moi une caricature d'homme moderne, capable à cause de sa modernité d'abandonner sa famille et son pays pour aller faire le mariole dans une guerre qui ne le concerne pas. Loin d'être un héros, il est à mes yeux un traître à son peuple et un déserteur de la famille.
Voilà le genre d'illuminé que l'humeur médiatique et politique parvient à fabriquer. Vous savez que vous êtes encore sain d'esprit et plutôt épargné par la folie du moment lorsqu'il est clair pour vous qu'un tel mec est complètement timbré. Par contre si vous avez de la sympathie pour sa démarche, vous avez-là le signal que vous n'êtes plus très loin d'être aussi frappadingue que lui.
Pour moi, je sais.

Retour d'expérience

Jonathan Sturel

Le retour d'expérience est effectivement accablant et très défavorable à cette mesure « sanitaire » qui aura consisté à obliger les gens à porter un artifice inutile pendant deux ans. La science confirme avec des chiffres ce qui sautait aux yeux depuis longtemps : à savoir qu'il y a eu 8 vagues de coco après l'instauration du masque obligatoire, ce qui dans les faits était une démonstration implacable de l'inutilité de cette babiole.
Tout ce que ce masque permettait de faire, c'était d'échapper à un PV de 135 euros et d'exhiber sa « croyance dans la science ».
Mais fait incroyable qui résume assez bien la folie covidique par laquelle nous sommes passés collectivement : ce masque, utilisé par des millions de personnes pour montrer leur conformité sociale au prétendu consensus scientifique, se révèle avoir été purement et simplement anti-scientifique, c'est-à-dire irrationnel en l'occurrence et appuyé par la seule volonté performative de son efficacité fantasmée et auto-réalisatrice.
Nous avons donc élevé une croyance sans fondement, basée sur rien qui pouvait être mesuré et reproduit, au rang de vérité scientifique alors même que nous avions, sous les yeux, les preuves de son inefficacité. La séquence covidique a sans doute été l'une des plus incroyables expériences de démence collective de toute l'histoire de l'humanité.

5 mars 2023

Finalement c'est assez simple la politique

Jonathan Sturel

Surréaliste : je viens de voir passer un petit clip sur Facebook, créé, diffusé et sponsorisé par le compte officiel du gouvernement sur le thème « Découvrez 4 astuces pour faire baisser votre facture d'énergie ».
Les 4 astuces en question :
- Baisser le chauffage.
- Baisser le chauffe-eau.
- Éteindre les lumières en sortant de chez soi.
- Décaler l'heure de la machine à laver.
Je vous jure que je n'invente rien. Et bien sûr, ces astuces sont appelées des « écogestes », histoire d'ajouter une couche d'absurde à ce monument de foutage de gueule. On sent que les gars se sont foulés et qu'il fallait bien faire au moins l'ENA pour arriver à trouver des idées aussi pertinentes et techniques.
Nous avons vraiment de la chance d'être dirigés par des flèches pareilles. Honnêtement, je ne me sens pas capable d'égaler un tel niveau de réussite argumentaire mais si je devais essayer, si j'avais l'outrecuidance de me mettre pour quelques secondes dans la peau d'un Géant du gouvernement, je m'autoriserais à faire cette proposition assez équivalente à celle dont nous parlions plus haut :
« Découvrez une astuce pour réduire votre budget carburant :
- Roulez moins ! »
Finalement c'est assez simple la politique.