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29 novembre 2025

Régis de Castelnau
29/11/2025

Europe : l’autonomie stratégique en mode armoire IKEA à monter

Quand l'Amérique refile l'OTAN à l'Allemagne


Extraordinaire moment que la séquence théâtrale autour de la soi-disant discussion sur le « plan américain pour la paix en 28 points transformés par les Européens en plan en 19 points. Plans (au pluriel) qui présentent deux caractéristiques assez intéressantes pour servir à régler le conflit en Ukraine : tout d’abord de n’avoir pas été discuté avec les Russes, ensuite de comporter des mesures radicalement inacceptables par celui qui l’emporte sur le plan militaire.

Nous avons trouvé sur les réseaux le compte-rendu de la rencontre à Berlin entre Matthew Whitaker, émissaire spécial de Trump auprès de l’OTAN, et Friedrich Merz le chancelier allemand. Matthew Whitaker, a exprimé le “souhait”, lors de la conférence de Berlin sur la sécurité, que l’Allemagne assume à l’avenir le rôle de leader de l’OTAN.

N’ayant pas trouvé l’auteur, nous le reproduisons sans son accord. S’il se reconnaît, qu’il n’hésite pas à nous contacter pour que nous puissions rectifier.

Lorsque les Américains sont venus expliquer à Merz le sens de la pantalonnade autour du « plan de paix » à charge pour lui d’aller ensuite l’expliquer aux deux autres chihuahuas. Il y a eu un petit moment de flottement à Berlin. Genre silence gêné quand Matthew Whitaker, émissaire spécial de Trump auprès de l’OTAN, a dit : « Dans 15 ans, peut-être même avant, l’Europe annoncera qu’elle est prête à assumer le leadership réel que les États-Unis ont exercé au cours des 76 dernières années. » Ce qui avec la traduction simultanée donne : « c’est terminé, on ne viendra plus se battre pour vos frontières. Bon courage à vous. Bisous. »

Interloqué le général allemand Wolfgang Wien a dit être un peu surpris. « Comment ça surpris ? Ça fait 20 ans qu’on vous répète que vous “devez faire plus”. On a même dit ça poliment en vous demandant de payer votre défense au lieu de « arrêtez de squatter la nôtre ». Parce que vous comprenez, on en a marre de vous voir jouer au Monopoly stratégique avec de la monnaie de singe. Et alors que vous êtes incapables d’aligner deux brigades réellement opérationnelles, comme vient de le montrer le fiasco de vos manœuvres en Roumanie. Ce qui ne vous empêche pas de vouloir “contrer la Russie et protéger l’ordre international”, pour assurer la sécurité mondiale.

Donc Whitaker est venu à Berlin confier le commandement suprême de l’OTAN en Europe à l’Allemagne. Le pays où l’armée doit parfois acheter ses pièces détachées sur eBay.

Ce poste de commandement n’a JAMAIS été occupé par un européen depuis la création de l’OTAN. Et pour une bonne raison : le commandant doit pouvoir contrôler les forces armées et l’arsenal nucléaire américain, ce qui nécessite évidemment une liaison directe avec le président des États-Unis.

Et maintenant Washington qui dit : « tenez prenez-le, faites vous plaisir. Mais attention, le bouton rouge n’est plus compris dans le package. »

Derrière la courtoisie diplomatique, le message a quand même résonné comme une porte qui claque : les Américains ne mourront pas pour Berlin, Paris ou Varsovie. Ils ne vont pas échanger un soldat du Kansas contre un district de Brandenburg ou une banlieue de Gdańsk. Ils ont d’autres priorités : la Chine, leurs élections, et leur dette publique qui enfle comme un projet de budget européen.

Soudain, les grandes envolées européennes sur “la défense de nos valeurs” prennent une couleur étrange, un peu jaunâtre, comme un fromage français oublié. D’autant que les mêmes capitales passent leur temps à proclamer l’imminence d’une guerre : La Russie va attaquer dans 3 ans ! Ou deux. Ou demain matin. On ne sait plus trop, ce qui compte c’est de paniquer. Et voilà que le Donald leur confirme que l’Europe devra le faire seule. Mais avec quoi ? Des budgets théoriques, des arsenaux à moitié vides, des usines qui se mettront en grève et des gouvernements qui psalmodient « réarmement, réarmement ! » Comme on annonce des régimes détox : beaucoup de promesses, très peu de résultats.

Quant à elle, l’Amérique a pris sa décision. « Vous vouliez l’autonomie stratégique ? Pas de problème, on l’a posée dans le couloir. Emballée dans un carton avec, comme pour une armoire IKEA, inscrit “à monter soi-même. Sans assistance”. Bon courage l’Europe et lisez bien la notice. »

Régis de Castelnau
29/11/2025

Glucksmann, un autre Macron à l’Élysée ? Ça n’est pas seulement possible, c’est prévu


Ça alors ! Quelle surprise ! Je suis stupéfait !

« Raphaël Glucksmann est la personnalité politique qui bénéficie du traitement LE PLUS FAVORABLE dans les matinales de Radio France. » (Institut Thomas More)

Le problème est que les raisons de la promotion de ce type se voient comme le nez au milieu de la figure. Il coche absolument toutes les cases. Il est programmé pour réitérer la révolution de couleur de 2017, organisé par l’oligarchie et la haute fonction publique socialiste, qui nous a imposé par un coup d’État à finalisation judiciaire, un parfait inconnu à l’Élysée. Qui depuis près de 10 ans détruit méthodiquement notre pays, en lui infligeant un système néolibéral irréversible, et en l’intégrant à une Union européenne transformée en État fédéral autoritaire sous-direction allemande.

Le coup d’État ayant parfaitement réussi en 2017, les mêmes forces sont au travail avec les mêmes appuis.

Bien avant son arrivée dans la vie publique dans le sillage de son père, lui-même directement lié au groupe néocon américain (les cinglés du sous-sol), Raphaël Glucksmann a été recruté par les services américains (CIA ? NSA ?). Il a fait ses premières armes en appuyant un régime dictatorial installé en Géorgie par les occidentaux pour déstabiliser la Russie. Au service rémunéré d’un dictateur féroce et corrompu (actuellement en prison), marié à la ministre de l’Intérieur connue pour sa corruption et pour la répression et les tortures des opposants, il y a sévi pendant plusieurs années. Une fois le dictateur renversé, il s’est consacré à l’Ukraine post-Maïdan, toujours suivant son épouse reprenant en Ukraine (!) ses activités de corruption, de répression et de torture.

À nouveau programmé pour poursuivre sa mission première au service de l’hégémon, il est rentré en France. Les socialistes l’ont immédiatement choisi comme tête de liste aux élections européennes de 2018. Pour mettre en place le même combo que Macron : agent américain mis en place par les socialistes. Le système médiatique macroniste a été prié de le transformer en candidat présidentiel pour 2027. Tâche à laquelle la caste journalistique parmi les plus corrompues du monde s’est attelée avec empressement. On a alors assisté à un ahurissant scandale que le système s’est empressé d’étouffer. Deux journalistes aux fonctions stratégiques dans le service public de l’information, ont été surpris en train de comploter avec des dirigeants socialistes pour organiser au profit de Glucksmann la campagne électorale présidentielle de 2027 dans les médias. Cette incroyable séquence, qui recelait l’aveu, aurait dû avoir également des conséquences judiciaires notamment en matière de détournement de fonds publics et de violation de la réglementation du financement public des activités politiques. Il ne s’est évidemment rien passé.

Comme par hasard, sa nouvelle épouse, malgré une risible nullité professionnelle a été nommée comme présentatrice du journal télévisé de 20 heures sur le service public ! Le reste de la presse est prié de suivre le mouvement, ce qu’elle fait bien sûr avec diligence, la main sur le cœur. Émissions télévisées, émissions radio, unes de la presse, interviews se succèdent en cadence.

À ceux qui s’inquiètent de ce dévoiement et des dangers qu’il recèle, les optimistes inconséquents répondent que la nullité du candidat du système macrono-socialiste constitue une garantie qui devrait permettre d’éviter la catastrophe.

Ce n’est pas sérieux.

Le coup d’État a déjà marché une fois et les grands intérêts sont fermement décidés à remettre ça. Avec les mêmes moyens. L’opération Macron avait commencé très tôt. Dès son intronisation par le système « Young leaders » américain, sa sortie de l’ENA sous protection de Jean-Pierre Janvier, et sa participation à la « commission Attali ». Présenté à l’oligarchie qui l’a adoubé, il a bénéficié d’un soutien financier à base de corruption absolument vertigineux (Alstom, McKinsey), et de l’appui résolu du système médiatique. Mais l’essentiel a été obtenu avec la touche finale de l’opération judiciaire à quelques semaines de l’élection présidentielle 2017. Qui a vu la Justice procéder à la liquidation de François Fillon favori du scrutin au profit du manuel Macron. Il faut réaffirmer encore et encore, que sans ce raid à la fois judiciaire et médiatique de 47 jours, le parfait inconnu Emmanuel Macron ne serait JAMAIS parvenu à l’Élysée.

Tout est en place pour que cela se reproduise. L’appareil judiciaire français vient de faire la démonstration de sa ferme intention d’intervenir directement dans la vie politique en général et dans les élections en particulier. La disqualification judiciaire (définitive) de la dirigeante du premier parti de France, l’empêchant de se présenter à l’élection la plus importante de la République s’est produite sous les acclamations des trois quarts du corps politique. Alors même que cela n’a pu se produire que grâce à des dévoiements juridiques et judiciaires couverts sinon organisés par la Cour de cassation. Faisant apparaître les manipulations roumaines de la Cour constitutionnelle de Bucarest comme un bricolage de « petits joueurs ». Il y a eu ensuite l’envoi spectaculaire de Nicolas Sarkozy passer quelques jours en prison. L’objectif, même s’il était aussi motivé par l’aversion des magistrats pour un homme politique détesté dont on voulait se venger, relevait d’abord et avant tout d’une décision politique. Il fallait démontrer que cette justice était indépendante et impartiale (défense de rire) puisqu’elle n’hésitait pas à frapper les puissants. Que dire de la formidable bêtise des réactions de l’opinion publique acclamant une décision arbitraire après une procédure tout aussi arbitraire, d’un « dirigeant » hors course depuis 13 ans pour une affaire vieille de 20 ans. Les Français se plaignent de leur justice qu’ils jugent laxiste, mais l’ovationnent lorsqu’elle leur donne un vieil os à ronger. Lui laissant ainsi carte blanche pour ses opérations politiques.

Couvert d’argent pour sa campagne, soutenu mordicus par les médias, même s’il est possible qu’on ne l’y voit peu, tant sa nullité est évidente, Raphaël Glucksmann va tranquillement se diriger vers le scrutin du printemps 2027. Et à partir du mois de septembre 2026 gare à ceux qui lui feront de l’ombre et à qui les sondages pourraient donner quelques espoirs. Depuis les spectaculaires perquisitions de 2018 (!), les dossiers judiciaires concernant Jean-Luc Mélenchon mijotent. Sofia Chikirou et quelques autres sont mis en examen. Édouard Philippe a quelques soucis en cours pour sa gestion municipale du Havre. Quant à Jordan Bardella qui l’a échappé belle avec l’affaire du Parlement européen, on ne saurait trop lui conseiller d’être prudent. Un Kompromat est si vite arrivé… Parce que comme nous l’a démontré ce qui s’est passé au printemps 2017, ce n’est pas une condamnation définitive qui est à craindre pour écarter un candidat qui déplaît au système. C’est une disqualification médiatico-politique qui l’évince du deuxième tour, façonné ainsi en boulevard pour le candidat dudit système.

Alors face à l’attitude de forcené d’Emmanuel Macron accroché à son fauteuil élyséen, on dira à ceux qui pensent que de toute façon ils en seront débarrassés en avril 2027, que ce n’est même pas en rêve. Que les acclamations, les éloges imbéciles et les justifications dont ils ont couvert les magistrats pour avoir humilié un vieux politicien fourbu, leur garantissent l’élection, Glucksmann ou pas, d’un autre Macron. La justice n’a aucune raison de ne pas réutiliser une méthode qui a si bien marché en 2017.

Alors nous aurons, soit une marionnette à l’Élysée pendant que son actuel locataire ira à Bruxelles pour finaliser l’insertion de notre pays détruit dans un État fédéral européen sous-direction allemande.

Soit pourquoi pas, soyons fous, une opération à la Medvedev/Poutine 2008 avec un Macron premier ministre, pour revenir ensuite à la présidence en 2032, comme il en a manifesté l’intention.

22 novembre 2025

Régis de Castelnau
21/11/2025

Rubrique : colonel Soja

Fabien Mandon qui répond au sobriquet de « général Soja » à cause de sa dégaine et de sa risible « tête de vainqueur » est donc colonel. C’est-à-dire qu’il a le grade qui était le sien en 2018, date à laquelle Emmanuel Macron dans la guerre qu’il mène contre notre pays, a décidé, en lui refilant une étoile par an, d’en faire d’abord son chef d’état-major particulier (!), puis de le nommer chef d’état-major des armées françaises. Dès lors que le peuple français aura enfin réussi à se débarrasser du psychopathe installé par la haute fonction publique socialiste à l’Élysée, et mettra ainsi fin à cette guerre que nous subissons, à l’évidence il faudra procéder immédiatement, comme on le fait à la fin de chaque conflit, à ce que l’on appelle « la révision des grades ». C’est-à-dire de rétablir le « général Soja » dans son grade de colonel. Avant bien sûr de le traduire en justice pour haute trahison.
Après sa scandaleuse intervention au congrès des maires, le « général Soja » se fait détruire dans la sphère médiatico-politique et sur les réseaux, et de façon parfois hilarante. Mais l’on sait depuis longtemps que le ridicule n’est pas létal.
En attendant on va redevenir un peu sérieux et écouter Jean-Luc Mélenchon qui dit ce qu’il y a à dire au plan des principes, en démontrant au passage qu’il a le sens de l’État.

Cliquer sur l'image (vidéo de 4 min 52 s) ↴

15 novembre 2025

Régis de Castelnau
15/11/2025

Catastrophe de la BBC, faites rentrer les popcorns


Quel festival !
Il va falloir faire rentrer des stocks de pop-corn.
Trump annonce maintenant qu’il va réclamer entre 1 et 5 milliards de dollars à la BBC pour l’avoir diffamé en bidonnant un documentaire visant à le faire passer pour l’organisateur d’une tentative de coup d’État aux États-Unis.
Le bidonnage est avéré, reconnu, et les responsables ont sauté. Mais maintenant compte tenu de la réaction du Donald, c’est panique à bord. La larve qui sert de premier ministre à la Grande-Bretagne est à plat ventre et ne sait plus où se foutre.
La BBC avance quelques pauvres arguments : « ah oui mais non, on a retiré le documentaire. Et si on l’a diffusé en pleine campagne électorale présidentielle américaine 2024, c’est complètement par hasard. Pis c’est pas diffamatoire d’accuser Trump d’être un putschiste. Et de toutes manières la BBC n’est pas diffusée aux États-Unis, et le Donald il a été réélu, alors c’est pas grave ». Impossibilité absolue d’être plus minable que le patron de la BBC.
Eh les rosbifs, faudrait arrêter de se foutre de nous comme ça. Arranger les faits, donc mentir pour accuser quelqu’un de quelque chose qu’il n’a pas commis, comment que c’est pas trop diffamatoire. Ensuite la BBC n’est pas diffusée aux États-Unis ? Sans blague !
Et citrouille sur le pudding, prétendre s’en tirer en disant « malgré tous nos efforts l’homme orange a quand même été réélu. Donc on a rien fait », c’est vertigineusement grotesque. On imagine un avocat britannique défendant un terroriste qui a tenté de massacrer les passagers d’un wagon du Thalys et dont la kalachnikov s’est enrayée, et plaidant « comme personne n’est mort, il n’y a pas d’infraction. Circulez y a rien à voir. »
Bon, là on se marre, mais en fait chez nous on a les mêmes. En pire parce que personne ne démissionne jamais.

PS : pas d’impatience, les bénéficiaires des détournements du fonds Marianne sont au travail. Ils vont débunker tout ça, Schiappa ne les a pas arrosés pour rien quand même.

Avant de partir, merci de m’offrir un café.

10 novembre 2025

Régis de Castelnau
10/11/2025

Mensonges sur le dérapage des comptes publics : Nono le neuneu n’a pas de souci à se faire


Coucou les amis magistrats. « J’espère que vous allez bien ? » Puisque c’est comme ça qu’on dit maintenant pour être bienveillant, plutôt que le classique « comment allez-vous ? ». Bon pour tout dire, comment vous allez, je m’en tape un peu. Parce qu’une fois de plus on constate le mal que vous aurez fait à mon pays.

Nono le neuneu, célèbre pornographe

Nouvel épisode avec Bruno Lemaire, le célèbre pornographe. Parce que Nono le neuneu, voilà t’y pas qu’il vient de cracher le morceau. Il a publié la lettre par laquelle il informait Emmanuel Macron du dérapage des comptes publics et des 154 milliards d’euros qui se baladaient (!) et reconnu que c’était Macron qui avait voulu que l’on mente à la représentation nationale et accessoirement au peuple français sur l’état des finances. Et que l’on applique la Constitution en faisant voter au Parlement une loi de finances rectificatives. Désolé, mais c’est du gangstérisme politique pur et simple.

Nono le neuneu, c’est vous qui avez voulu qu’on le garde. Lorsque vous avez liquidé politiquement François Fillon pour faire élire votre cher Macron, vous vous êtes bien gardés de lui appliquer le même traitement à l’occasion de l’emploi d’attaché parlementaire de sa femme par ailleurs artiste peintre (!). Pas touche aux hommes de main du parrain de l’Élysée. Ce qui a permis à la France de bénéficier des services de ce parfait incapable pendant sept ans ! Et d’ailleurs dans le « premier » gouvernement Lecornu, Macron avait tenu à ce qu’on y incorpore à nouveau votre protégé.

Alexis Kohler, le chef du gang élyséen, indispensable au parrain avait quelques soucis pour ses relations avec un armateur familial. Dont au passage plusieurs bateaux se sont trouvés impliqués dans le narcotrafic. Qu’à cela ne tienne, la Cour de cassation vient de déclarer que les infractions qu’on lui reprochait étaient prescrites. Comme celles concernant Richard Ferrand, l’actuel président du Conseil constitutionnel. Super pratique la prescription, et quand elle est à géométrie variable c’est encore mieux. Kohler est évidemment impliqué dans les manipulations concernant la catastrophe financière que traverse notre pays. Le Parlement a souhaité l’entendre dans le cadre d’une commission d’enquête. Pas gêné, en violation de la constitution, il a refusé. Commettant de ce fait une infraction pénale. Eh bien surprise dites donc ! Voilà t’y pas que la procureure saisie a refusé de le convoquer en considérant que l’immunité présidentielle qui protège le président s’appliquait à ses collaborateurs. Alors que la Cour de cassation avait précisément dit le contraire, notamment dans l’affaire des « sondages Élysée » concernant les collaborateurs de Sarkozy. Géométrie variable là aussi. Avec un peu d’entraînement, ça n’est pas un exercice bien compliqué.

Nono le neuneu, faux témoin ?

Mais dites donc, amis magistrats, certes les révélations concernant la dissimulation de la catastrophe financière constituent un scandale politique géant. Mais on a là aussi une belle infraction pénale sous la main. Nono le neuneu alors qu’il n’était plus ministre, a été auditionné par des commissions d’enquête, où il semble bien qu’il ait menti comme un arracheur de dents. Ce qui constitue un faux témoignage (article 434 -16 Code pénal). Bon, va comprendre pourquoi, alors que dans un pays normal Nono devrait déjà être en garde à vue, on est un peu sceptique sur le fait qu’il lui arrive le moindre problème. Parce qu’on connaît les règles.

Vous avez déchiqueté Fillon pour faire élire Macron, vous avez massacré les Gilets jaunes pour sauver Macron, vous avez refusé de traiter la corruption géante de l’affaire Alstom, les infractions qui ont accompagné le pillage des finances publiques avec McKinsey et les bureaux d’études, l’abominable affaire du fonds Marianne. Vous venez de prononcer l’inéligibilité de la patronne du premier parti de France à l’élection principale de la Ve République, ce n’est quand même pas pour chercher des poux dans la tête de Nono quand même.

Surtout que montrant à quel point vous étiez pas trop impartiaux, vous avez envoyé le très détesté Sarkozy en taule. En inventant une infraction biscornue pour une affaire qui avait 20 ans. Impitoyables avec les puissants, non mais ! Même si c’est de préférence quand ils sont impuissants depuis longtemps. Mais là vous avez joué sur le velours, tous les analphabètes juridiques, amateurs de politique par juge interposé ont poussé des glapissements de joie dans un consternant concert de bêtises. En attendant que ça tombe sur leur gueule à eux la prochaine fois (coucou Mélenchon, coucou Chikirou).

Bon, vous avez raison. Je m’égosille depuis des années, il arrive qu’on m’écoute poliment, mais ça ne sert à pas grand-chose. Et pas plus qu’Alexis Kohler, Nono le neuneu n’a probablement pas de souci à se faire.

Simplement on arrive peut-être au bout de l’aventure Macron, dont vous avez été une des clés. Peut-être viendra-t-il le temps de faire les comptes.

Dans ce cas il est possible que votre facture soit salée.

6 novembre 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : connerie

Une nouvelle preuve qu’on ne fait pas de politique par juge interposé. Quel besoin y avait-il de poursuivre ce clochard intellectuel d’Enthoven pour « injure publique » ? Sinon de prendre le risque de la défaite judiciaire et de s’infliger le triomphe jubilant des souteneurs du génocide.
Et qu’aurait rapporté la condamnation d’Enthoven à 100 balles d’amende avec sursis ? Quel besoin d’une confirmation judiciaire de la bassesse infinie de ce type ?
« Ces propos n'ont pas excédé les limites admissibles de la liberté d'expression » dit le jugement.
En plus maintenant les imbéciles qui n’y comprennent rien vont dire que le tribunal a décidé que LFI était « passionnément antisémite ». Bien joué.
Le combat politique ne se mène pas dans le prétoire. Ce n’est pas sa place.
Qui a eu cette idée à la con ?

26 octobre 2025

Regis de Castelnau

Harcèlement contre Brigitte Macron : retour dans les mâchoires du piège


-26/10/2025- Suite de l’interminable feuilleton concernant Brigitte Macron. Qui s’enracine dans la perception spontanée de l’illégitimité de l’arrivée du couple à l’Élysée. Emmanuel Macron, parfait inconnu installé à la Présidence de la république en 2017 par une forme de coup d’État, a tenté d’imposer l’image d’un couple au pouvoir. En faisant de Brigitte Macron une « Première Dame » à l’américaine dans un pays où cette tradition était parfaitement inexistante. Un des premiers résultats fut que l’aversion populaire qui l’a rapidement frappé a rejailli sur son épouse. Exposant celle-ci à toutes sortes de railleries, puis des soupçons, des accusations transformées en scénario, et enfin à une polémique devenue mondiale. Cette catastrophe s’est beaucoup nourrie à la fois de l’opacité qui continue à régner sur les conditions exactes de la trajectoire ayant amené Macron au pouvoir et le rôle qu’y a joué Brigitte Macron, mais aussi de la stratégie de communication calamiteuse, opposée aux insinuations puis aux accusations la concernant. Dont l’aventureuse procédure lancée aux États-Unis n’est qu’un des avatars.

Nouvel épisode puisque le tribunal correctionnel de Paris va devoir juger une dizaine de personnes poursuivies pour cyber harcèlement, infraction prévue et réprimée par L’article 222-33-2-2 du Code pénal. Il s’agit d’une loi récente, liée bien évidemment à l’explosion des réseaux sociaux, mais dont un des objectifs était de sortir la répression des excès de liberté d’expression de son cadre naturel c’est-à-dire de la loi sur la presse de 1881.

Que nous dit cet article :

« Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Les mêmes peines sont encourues lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation d’une même personne, même en l’absence de répétition par un même auteur. »

Les éléments de ce dossier dont on a pu avoir connaissance par la presse donnent l’impression que les personnes poursuivies ont été choisies de façon aléatoire. D’abord parce que « l’affaire Brigitte Macron » donne lieu en France à des dizaines de milliers de messages et d’occurrences (des millions dans le monde). Était-il donc question en opérant de cette façon, c’est-à-dire par une forme de « décimation » au hasard, de faire un exemple susceptible d’intimider les autres ? Ensuite parce que certaines de ces personnes ne sont auteurs que d’un seul et unique message, ce qui peut difficilement être qualifié isolément de harcèlement. Et si l’on veut continuer à poursuivre, il va falloir donc prouver en application du deuxième alinéa de l’article l’article 222-33-2-2, que les prévenus ont agi de façon concertée à l’instigation d’une même personne. Alors là, bon courage car il va falloir établir les contacts entre eux, et la volonté commune d’agir. À quoi devra s’ajouter une nouvelle preuve, celle de l’intention tout aussi commune de nuire à la santé physique ou mentale de Madame Macron. Reste la question de l’instigation, celle du comploteur en chef, celui qui aurait donné l’ordre à chacun des participants de se livrer à ce harcèlement.

Devant cette béance juridique, sur demande probable des Macron, le parquet a essayé de raccrocher Xavier Poussard à l’affaire. En lui faisant porter le chapeau d’instigateur. Rappelons que celui-ci a effectivement publié il y a plusieurs mois un ouvrage intitulé : « Devenir Brigitte », qui a servi de support à Candace Owens l’influenceuse américaine pour ses émissions vidéo. En rappelant également au passage que ce livre n’a pas fait l’objet de procédure en diffamation et que cette possibilité est aujourd’hui prescrite. Il semble que jusqu’à présent cette tentative n’a mené nulle part.

Il est clair que cette polémique devenue mondiale ridiculise un peu la France mais doit constituer aussi une souffrance et une humiliation pour Brigitte Macron. Mais force est de constater, que cette situation a aussi pour origine la gestion parfois absurde du problème par le couple Macron. Dont la séquence de l’incompréhensible procédure américaine qui a toutes les chances de tourner au fiasco, devrait être une nouvelle illustration.

En attendant, concernant la procédure qui vient devant le tribunal correctionnel de Paris, deux solutions :

• Soit la juridiction entre en voie de condamnations malgré la fragilité juridique de la procédure, et donne satisfaction aux époux Macron en faisant un exemple pour tenter d’éteindre polémiques et rumeurs. Mais outre que cela n’éteindrait rien du tout, cela exposerait le tribunal l’accusation d’être aux ordres. Et puis de toute façon on sait bien qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire.

• Soit la plupart des prévenus sont relaxés, et dans ce cas-là, et comme d’habitude l’Opinion qui ne comprend rien aux choses judiciaires, en conclura que les magistrats considèrent que la rumeur est fondée. Comme ça avait été le cas après les relaxes d’Amandine Roy et Natacha Rey.

Les mâchoires du classique « piège à cons ».

24 octobre 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : moscoutaire

-24/10/2025- L’ami Didier Maïsto s’est rendu à Moscou pour le 20e anniversaire de Russia Today, la chaîne d’information internationale du service public russe. Leur « France 24 » à eux. Macron vous dira que c’est l’instrument de la désinformation de Poutine. Le problème c’est que cette désinformation a pas mal de succès puisque cette chaîne est devenue le premier média de ce type sur le plan mondial devant Al-Jazira et CNN.
C’était son premier voyage en Russie et il nous dit quelles ont été ses impressions. Et même sa surprise comme celle ressentie par Emmanuel Todd lors de son voyage récent il y a quelques mois. Ce que l’on voit là-bas n’est pas différent de ce que l’on nous raconte dans la désinformation française, mais exactement le contraire !
Les crétins galonnés en retraite de l’armée française parcourent les plateaux pour y raconter absolument n’importe quoi. Le problème est que désormais ce sont les ganaches d’active qui s’y collent, certains parfois en treillis de combat (!).
Didier Maïsto nous décrit le réel. Il complète son point de vue par une réflexion sur la catastrophe vers laquelle nous emmènent le système Macron et ses larbins.

Vidéo de 1:01:06 ↴

18 octobre 2025

Régis de Castelnau

Effondrement de la Justice : « parce que c’est notre projet ! »


-17/10/2025- Ceux qui me suivent connaissent mes positions concernant la crise politique que connaît l’appareil judiciaire. Crise d’une gravité extrême qui a vu la transformation d’une « Autorité judiciaire » telle que prévue par la Constitution se transformer en un « Pouvoir judiciaire » autonome et directement politique qui pèse sur le fonctionnement de la République sans avoir la moindre légitimité démocratique. Pour des raisons de connivence idéologique avec le système néolibéral macronien, il en est désormais la pierre angulaire dans la dérive autoritaire qui se rattache par certains aspects à une forme de « fascisme déjà là ». Que ce soit lors du coup d’État de 2017 visant à imposer Macron à l’Élysée, par la protection dont a bénéficié la corruption géante qui caractérise son système, par la répression féroce des oppositions et en particulier des mouvements sociaux, la justice n’a jamais manqué au psychopathe pour lui permettre d’accomplir scrupuleusement le mandat de destruction de la France qui lui a été donné.

Cette situation politiquement insupportable est précisément aggravée par l’accomplissement de ce mandat. Le service public de la justice est matériellement détruit. La reconduction systématique de budgets de misère, la nomination place Vendôme de larbins ou de pitres médiatiques avides de gloriole, témoignent qu’il ne s’agit pas là d’un effet imprévu, mais bien de la mise en œuvre d’une politique délibérée. Tous les professionnels de bonne foi qui appartiennent au monde judiciaire témoignent de la catastrophe et lancent des cris d’alarme. Jusqu’au Procureur général de la Cour de cassation, pourtant serviteur zélé de l’occupant de l’Élysée, qui parle « d’effondrement ». Systématiquement confrontés aux dysfonctionnements de cette justice, les justiciables sidérés voient se multiplier les dénis de justice. L’opinion publique, quant à elle, exprime son exaspération sondage après sondage en manifestant une défiance radicale vis-à-vis de l’institution et de ses membres.

La justice doit protéger les enfants ? Bof…

Arrêtons-nous à un exemple parmi tant d’autres des proportions insupportables de la catastrophe. La protection de l’enfance est une compétence institutionnelle des départements qu’ils exercent au travers de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Le déficit des moyens déjà criant pour exercer cette compétence a été bien sûr aggravé par l’État Macron. Mais aussi par le scandale des soi-disant Mineurs Non Accompagnés (MNA) où l’on a vu le tissu associatif des belles âmes organiser des filières d’immigration permettant à d’évidents majeurs de bénéficier de prises en charge coûteuses au détriment de la véritable protection de l’enfance. Le coût de ce qui relève juridiquement d’une escroquerie se monte à près de 3 milliards d’euros par an pour les départements !

Devant gérer la pénurie, le recrutement des familles d’accueil par les services se révèle parfois aléatoire. C’est ainsi qu’un sinistre personnage s’est trouvé à accueillir des enfants particulièrement difficiles pendant un certain nombre d’années. Jusqu’au jour où le pot aux roses fut découvert et ses pratiques pédophiles habituelles révélées. Comme on l’imagine, le dossier présentait les caractéristiques les plus abjectes, sur lesquelles il n’est pas nécessaire de s’étendre, simplement en rappelant que les victimes successives au cours des années étaient nombreuses. Le prévenu fut incarcéré et l’instruction put suivre son cours. Menée par quatre juges d’instruction successifs (!!!), elle a duré neuf ans (!!!). Au bout desquels une ordonnance de clôture fut enfin rendue. Suivie après encore de nombreux mois des réquisitions du parquet demandant le renvoi devant la Cour criminelle compétente. Près de deux ans plus tard l’ordonnance de renvoi n’a toujours pas été rendue (!!!), le dossier semblant dormir d’un sommeil profond sur une étagère. Entre-temps après deux ans d’incarcération le mis en examen pour des infractions gravissimes a été remis en liberté. Cette mesure étant obligatoire compte tenu de la durée de la détention. Elle fut bien sûre assortie d’un contrôle judiciaire, dont les modalités, faute de moyens, n’ont jamais été réellement contrôlées.

Tous les praticiens de la protection de l’enfance, vous diront que le cas ainsi décrit est d’une banalité affligeante. Que les choses continuent à s’aggraver, comme par exemple le phénomène massif de la prostitution dont 15 000 mineurs confiés aux ASE sont les victimes.

Tout ceci est absolument révoltant. Mais Éric Dupond-Moretti est retourné battre estrades et plateaux pour y éructer en étalant sa vanité. Gérald Darmanin notoire voyou politique qui n’a rien à faire place Vendôme s’occupe exclusivement de sa candidature présidentielle. Les belles âmes quant à elles continuent de prendre la pose en aidant au pillage des ASE par les faux mineurs. Quant à Macron, finalement responsable final de tout cela, il continue à s’accrocher à son poste soucieux qu’il est de finaliser son travail de destruction.

Si nous en avions un jour la possibilité, pourrions-nous nous dispenser de punir ces gens ?

14 octobre 2025

Régis de Castelnau
13/10/2025

Rubrique : mandat

Nouveau foutage de gueule géant de la part du forcené de l’Élysée. Alors nous lui avons demandé comment ça allait ce matin.
« Non seulement je ne partirai pas, mais j’intronise une invraisemblable bande de bras cassés comme ministres. Dans un gouvernement dirigé par une larve. Et je vais continuer de remplir le mandat que m’a confirmé Larry Fink le patron de BlackRock il y a 15 jours à New York et pour lequel les socialistes français m’ont choisi. Ravager la société française en profondeur pour faire de ce pays une arrière-cour d’une Union européenne fédérale dirigée par les Allemands. Elle est pas belle la vie ? Le peuple (rien que le terme me fait marrer) ne bougera pas. Il s’y est essayé en 2018 avec les gilets jaunes, et mes flics et ma justice lui ont appris à vivre. Pour les gueux, la shlague il n’y a que ça de vrai. Alors j’ai acheté la hiérarchie policière et filé du fric aux branleurs à matraque qui attendent dans leurs casernes l’ordre d’aller matraquer, amputer et éborgner en open bar. Et puis ensuite il y a les magistrats, vous savez ceux qui m’ont fait élire en 2017, pour foutre en taule les récalcitrants. Et je ne sais pas si vous vous rappelez, les castors de la NUPES et du NFP, ceux qui me sauvent à chaque élection, ils ont regardé ailleurs.
Après, les gueux, on les a enfermés en leur disant que sinon ils allaient tous mourir, on leur a foutu des millions d’amendes, comme à ceux qui osaient se promener tout seul dans les bois, ou qui voulaient s’asseoir pour prendre des cafés, et râlaient parce qu’on obligeait des enfants de trois ans à porter des masques à l’école maternelle.
Le 10 septembre dernier, il y en a qui ont eu des velléités et parlé de « blocage ». La crise de rire. Les directions syndicales qui prennent leurs ordres à Bruxelles y ont rapidement mis bon ordre en sabotant soigneusement le mouvement. Tiens j’ai écouté Frédéric Lordon chez Olivier Berruyer qui dit qu’il faudrait me renverser, mais comment que le peuple il est pas trop passif. Il a un « habitus » de passivité et d’acceptation. Sans blague ! Avec ce qu’on leur a infligé depuis le début de mon mandat, les prolos savent à quoi s’en tenir, ils ont intériorisé la violence de mon système, et chat échaudé craint l’eau froide. Et la meilleure avec les magistrats, qui m’ont donc fait élire et depuis me protègent, c’est qu’ils ont jeté à la foule des petits-bourgeois en pâmoison un morceau de viande avariée, avec la condamnation de Sarkozy. Imparable, comme ça ils apparaissent comme impartiaux et durs avec les puissants. Alors qu’avec les flics, ils sont la clé du système néofasciste que je mets en place. Et naturellement les mêmes petits-bourgeois se gargarisent ce matin de la grande victoire des immenses masses avec l’incarcération 20 ans après d’un politicien déchu depuis longtemps. »
Merci Monsieur le président, effectivement c’est très clair.

12 octobre 2025

Régis de Castelnau
11/10/2025·

Rubrique : camisole

Stupéfaction planétaire où ceux que ça intéresse, se demandent à quoi joue Macron ?
À la réflexion, il n’y a que deux hypothèses recevables pour cette aggravation de la farce :
• soit Macron est fou. De la folie décrite par Einstein qui disait que « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
• Soit Macron est fou. Mais pas tout seul parce qu’il poursuit la destruction de fond en comble de la France, ce qui était la feuille de route de ceux tout aussi fous qui l’ont mis au pouvoir. Après l’économie, les finances l’industrie, les services publics, la santé, l’administration, voilà qu’il ravage méthodiquement les institutions.
L’Occident-psychiatrique en mode Empire romain devenu fou.

11 octobre 2025

Régis de Castelnau
11/10/2025

Rubrique : mots

Elle est folle cette Tondelier !
Elle ne connaît pas la liste des mots interdits ? Moi je me suis fait reprendre par Elizabeth Lévy, parce que j’avais osé parler de rafle quand une quinzaine de flics avaient débarqué dans une maison pleine à 6h du matin pour embarquer tout le monde. Je me suis platement excusé. Le mot « rafle » est strictement réservé.
C’est comme quand Mélenchon a dit à Braun Pivet qu’elle avait été « camper » à Tel-Aviv. Stop ! Toutes les déclinaisons du mot « camp », sont elles aussi réservées.
Pareil pour le terme « survivant ». Utilisé par un parlementaire pour qualifier Elisabeth Borne de « survivante politique » en ignorant (comme moi) ses origines familiales. Là aussi, « survivant », pas le droit !
Utiliser ces mots en dehors des autorisations est antisémite. Non mais !
Tout ceci est grotesque.
Et la Tondelier qui s’aplatit. Misère;

8 octobre 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : sale gueule

-7/10/2025- Je n’ai aucun gage à donner concernant mon anti-macronisme primaire voire rabique. Qui s’est exprimé dès avant son arrivée au pouvoir.
Mais le spectacle de toute cette lie médiatico-politique qui a tout organisé, justifié, soutenu, et qui vient maintenant vomir dans la soupe, qu’elle lapait goulûment il y a encore trois jours, est quelque chose d’absolument répugnant.
Une foule qui lâche, une foule qui lynche a toujours une sale gueule. Toujours.
Macron n’est pas à plaindre, qu’il se démerde et il n’aura pas volé de se faire déchiqueter. Et sa défaite, si elle survient, sera quand même une première victoire pour la France.
Quant à cette meute avec sa face de raie, on ne doit jamais hurler avec elle.

7 octobre 2025

Régis de Castelnau

Sortir du système Macron, c'est renverser, purger, juger et punir


-7/10/2025- Alors comme ça, Macron aurait décidé de nommer un premier ministre « de gauche ». C’est absolument logique parce que ce serait une imposture. Car dans l’ensemble des personnalités politiques disponibles, malgré un examen attentif, impossible d’en identifier une qui soit réellement de gauche. Il y a longtemps que dans notre pays la gauche populaire a disparu.

Le parti communiste et la CGT ont capitulé depuis déjà un moment avec la fameuse « mutation » de Robert Hue grand ami de Macron. Le groupuscule dirigé par Fabien Roussel partage à peu de choses près toutes les positions de l’impérialisme atlantiste, y compris dans sa version russophobe. Pour continuer à bénéficier des subsides européens qui sont désormais sa seule ressource, la CGT quant à elle se vautre avec la socialiste Sophie Binet dans la collaboration de classe. Exactement comme leurs amis allemands, les verts soutiennent mordicus le néolibéralisme européen belliciste. LFI évite soigneusement de se prononcer sur la contradiction principale qui oppose l’Impérialisme et ceux qui le combattent. En privilégiant les luttes secondaires, de préférence celles qui ne mangent pas de pain. Écriture inclusive et théorie du genre avant la lutte des classes. Quant à eux, les trotskistes toujours lucides, lèvent des fonds pour les bataillons néonazis ukrainiens !

Un mot quand même sur Glucksmann. Ayant repris le fonds de commerce d’agent américain exploité par son père, il est allé se faire du fric au service des tortionnaires géorgiens, avant de changer de crémerie conjugale lorsque la source financière s’est tarie. Propulsé « homme de gauche » (!) par le PS, il est activement soutenu par le système Macron comme candidat éventuel à la succession. Atlantiste acharné et adversaire déclaré de la France, le présenter comme quelqu’un « de gauche » est une obscénité. Jean-Pierre Chevènement, le « grand républicain » qui avait réussi à appâter quelques zozos à la présidentielle 2002, a finalement renoncé à son mensonge pour rallier Macron et son néolibéralisme corrompu. En le défendant par exemple bec et ongles sur la corruption géante de l’affaire Alstom. Encore bravo.

Et le PS alors ? Dans toute son histoire, le parti socialiste a toujours trahi, c’était dans son ADN politique. Avec le virage de 1983 il est devenu l’acteur politique principal de la destruction néolibérale de notre pays. Dont l’installation d’Emmanuel Macron à l’Élysée a été l’acmé. Pour organiser la finalisation de la dissolution de la France, la destruction de son État-providence construit par les couches populaires à force de luttes, la disparition de sa souveraineté au profit de la dictature bruxelloise, la haute fonction publique socialiste, y compris dans la magistrature, l’a choisi. Puis choyé, proposé à l’oligarchie, et imposé grâce à ce qui constitue un véritable coup d’État. Cette opération s’est faite au prix de la quasi-disparition du « socialisme » français dans sa forme parti. Aux législatives 2024, grâce à une manipulation politique sordide, Jean-Luc Mélenchon, ancien dirigeant du PS, aveuglé par ses illusions concernant sa possible arrivée personnelle à Matignon (!), et à l’aide de l’imposture NFP, l’a sorti de cette ornière. En sauvant Macron de la catastrophe au passage. Ainsi requinqué, le parti socialiste se verrait bien servir de pompier en gérant la catastrophe politique provoquée par son véritable candidat de 2017. Car il ne faut pas se tromper, même si les traits de caractère d’Emmanuel Macron en font un véritable psychopathe, même si ses compétences politiques sont faibles, même si la déficience intellectuelle du gang qui l’entoure est une réalité, la situation actuelle de la France, était l’objectif de sa feuille de route. Sur les plans, institutionnel, politique, économique, industrielle social, cette situation qui la rapproche de la situation russe des années 90, faisait partie du plan.

Qui dans les Institutions, l’appareil d’État, les « forces vives » s’y est réellement opposé ? Il a fallu attendre huit ans pour que la légitimité politique d’Emmanuel Macron soit enfin mise en cause. Et non pas en raison des conditions de son arrivée au pouvoir mais au spectacle de ses conséquences près de 10 ans plus tard. Et que dire de son illégitimité juridique ? L’auteur de ces lignes qui fut un des premiers à l’avoir relevée et en avoir décrit les mécanismes sait bien qu’il a prêché dans le désert.

Il faut donc être bien conscient, quelles que soient les péripéties auxquelles nous allons assister dans les jours et les semaines qui viennent, nomination d’un premier ministre « de gauche », dissolution de l’Assemblée nationale, voire démission (peu probable) du président, les forces de domination qui nous ont amené jusqu’ici, vont tout faire pour poursuivre ce sale boulot. L’oligarchie, la bourgeoisie française traditionnellement anti-nationale, et sa base de masse qu’est la petite bourgeoisie urbaine, vont s’y employer. Les couches populaires sont stérilisées par leur soutien à un parti populiste sans colonne vertébrale idéologique, et qui de toute façon, sera empêché. Si nécessaire par la force comme vient de le démontrer la condamnation de Marine Le Pen.

Dans un monde qui change vite, où l’Occident-terminal va devoir céder le pas au « sud multipolaire », le peuple français est ainsi confronté à un énorme défi : celui de mettre un coup d’arrêt à la destruction de son pays. C’est un changement qui est de l’ordre de sa Libération, de la reconquête de sa souveraineté, de l’insertion dans cette multi-polarité. Ou d’évidence, la France peut et doit prendre sa place.

Cela passe par le renversement de ce système. Et la purge de tous ceux qui l’ont fait vivre, le jugement de ceux qui en furent les promoteurs, les dirigeants et les acteurs. Suivi évidemment de leur punition.

Mais pour cela, il faudrait revenir sérieusement à la lutte des classes.

3 octobre 2025

Régis de Castelnau
3/10/2025

Rubrique : code de la route

Mais sortez le clown ! Par pitié, sortez le clown !
La planète entière se tape une gigantesque barre de rire. Notre kéké national vient de se vautrer dans les grandes largeurs. Il a fait arraisonner un pétrolier dans les eaux internationales, ce qui déjà, est un acte de piraterie en droit maritime. Accompli par un commando militaire, rien que ça. Pas une vedette de garde-côte qui aurait parfaitement fait l’affaire, non, des militaires cagoulés et armés jusqu’aux dents. Pour montrer comment que notre kéké à nous c’est pas un sacré guerrier. Tremble Poutine. Nono le neuneu te l’a déjà dit, on va effondrer ton économie. Avant de déployer les célèbres trouposols à ta frontière.
Avec zèle, la magistrature s’est précipitée au coup de sifflet du patron pour prestement embastiller l’équipage et le commandant chinois à Saint-Nazaire. Manque de pot, les pandores n’ont rien trouvé sur le bateau, ni Oreshnik, ni Kinzhal, ni kalachnikov, pas même un petit drone. Alors piteusement, il a fallu relâcher tout ce petit monde et pour ne pas avoir l’air trop con, on a décidé de quand même « poursuivre » le capitaine pour « refus d’obtempérer » (interdiction absolue de rire). Ben oui, le capitaine n’a pas immédiatement obéi aux militaires qui l’arraisonnaient. Ben c’est vrai quoi, des pirates surarmés et cagoulés intervenant illégalement dans les eaux internationales vous disent de vous arrêter, et vous n’obéissez pas immédiatement ? Mais c’est ignoble cette violation de l’article L1331-1 du code de la route français, quasiment un crime de guerre. Si les capitaines de marine marchande chinois ne respectent pas le code de la route français dans les eaux internationales alors qu’ils sont attaqués par des pirates, c’est la fin de « l’ordre international fondé sur les règles ».
Nouvelle preuve que le ridicule ne tue pas, Macron est en bonne santé. Les militaires et les magistrats aussi. Et au passage la France de nouveau humiliée, est la risée du monde. Et avec ce type c’est tous les jours, depuis huit ans absolument tous les jours.
Est-ce que ce cauchemar va finir par prendre fin ?

2 octobre 2025

Régis de Castelnau
1/10/2025

Farce moldave et Occident psychiatrique


Dans les affaires internationales, les batailles de propagande sont habituelles. À base de demi-vérités, de mensonges et d’exagérations évidemment, chacune est au service d’une cause et des objectifs qu’elle poursuit.

L’ère de la post-vérité

Les anglo-saxons ont popularisé le terme « narratif » pour parler des récits ainsi construits, destinés à justifier les politiques mises en œuvre par ceux qui les produisent. Il fut un temps, celui d’un monde partagé en deux où les mensonges réciproques pouvaient être ensuite révélés. Timisoara, couveuses du Koweït, quatrième armée du monde, armes de destruction massive, génocide du Kosovo, on sait aujourd’hui ce qu’il faut en penser. Malheureusement, le dévoilement venait en général après que l’empire ait pu perpétrer ses massacres. La chute de l’Union soviétique, et l’installation d’un monde unipolaire dominé par les États-Unis a fait advenir la « post-vérité ». Celle-ci a été théorisée par Karl Rove un des principaux conseillers de la marionnette imbibée Georges W. Bush, au journaliste Ron Suskind : « Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité. Et alors que vous étudierez cette réalité, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, créant d’autres nouvelles réalités, que vous pourrez à nouveau étudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes les créateurs de l’histoire… Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à étudier ce que nous avons créé. »

Ce vaste et terrifiant programme, consistant à imposer une perception faussée du réel, s’est fracassé sur la transformation géopolitique du monde. L’unipolarité de « l’ordre international fondé sur les règles » cher aux dirigeants occidentaux est désormais confronté à un sacré adversaire. Le « sud global » fermement décidé à infléchir la marche du monde et imposer la fin de cette domination au profit de la « multi polarité ».

L’intervention russe en Ukraine de février 2022 a provoqué un véritable basculement. Stupéfait de l’audace des « autres » qui osaient remettre en cause sa domination, l’Occident suprémaciste a réagi par un déferlement de propagande mélangeant inepties, absurdités, incantations, et mensonges grotesques, qui finalement ne prouvent qu’une chose, le déclin bien avancé de cet Occident compulsif.

L’accélération de l’Histoire agit comme un révélateur et ce d’autant que l’explosion des moyens de communication numérique a rendu le monde transparent, et qu’elle a fait émerger un outil de contradiction extrêmement puissant avec les réseaux sociaux.

La France mauvaise élève

Comme dans beaucoup de domaines hélas, la France, mauvaise élève de la coalition des aveugles et des paralytiques, donne le spectacle de sa décrépitude.

En commençant par Bruno Lemaire, le ministre de l’Économie maintenu sept ans à Bercy par Emmanuel Macron pour ruiner la France, nous annonçait, entre la publication de deux romans semi-pornographiques, l’effondrement économique de la Russie. Le caractère grotesque de cette prévision a été rapidement avéré. Ce qui n’a pas empêché Emmanuel Macron en personne, et à plusieurs reprises, de la confirmer, alors même que toutes les institutions financières occidentales disaient le contraire… Petit détour par l’Allemagne avec Ursula von der Leyen reprenant à son compte le célébrissime nanar des Russes volant les machines à laver dans les maisons ukrainiennes pour y récupérer les puces destinées à équiper leurs missiles. La presse « officielle » audiovisuelle ou écrite n’étant pas en reste, avec une mention particulière pour les journaux britanniques dégoulinants de haine russophobe et la chaîne d’information LCI exclusivement dédiée à l’expression d’un racisme anti-slave militant. Avilissant spectacle que ces plateaux remplis de faux experts, de ganaches militaires sur le retour, de clochards intellectuels allumés, d’imposteurs évidents venant dégoiser leurs âneries pour des piges de misère.

Nous n’allons pas dresser ici la liste interminable des mensonges entendus depuis trois ans, mais nous poser la question de savoir si ceux qui les profèrent en pensant qu’ils seront utiles à leur cause, ne finissent par s’aveugler et y croire. Que penser par exemple d’un Donald Trump reprenant les termes d’une intervention de Keith Kellogg, imputant à l’armée russe des pertes absurdes, à la Russie une situation économique fantaisiste, et des perspectives de reconquête ukrainienne délirantes. Le président américain pense-t-il décrire le réel, ou s’agit-il d’un baratin utile à des circonvolutions tactiques ? Dans la tradition chrétienne, le mensonge est un vilain péché. Dans certaines conditions, aux États-Unis c’est même une grave infraction pénale. Les anthropologues vous diront et à juste titre que c’est un universel humain, et on peut ajouter une liberté. La sanction étant une perte de confiance, ce qui est le problème de l’émetteur. Parce qu’on est pas obligé d’aller jusqu’à Charles Pasqua selon lequel : « les mensonges n’engagent que ceux à qui ils sont faits »…

Mais il semble que l’Occident – anxieux souffre désormais d’un syndrome qui prend de drôles de proportions, celui de croire dur comme fer à ses propres boniments. Syndrome qui se nourrit du besoin évident de se rassurer, mais qui, à ce point de perte de sens du réel, peut déboucher sur des catastrophes.

La farce moldave

Dernier exemple en date, la farce baptisée « élections législatives » qui s’est déroulée en Moldavie. Région d’Europe centrale qui a passé son temps dans l’histoire à être découpée et partagée entre ses voisins avant que la victoire de l’Armée rouge en 1945 n’en provoque l’incorporation à l’URSS. La chute de cette dernière va déboucher sur l’indépendance de la Moldavie dont la population de 2 400 000 habitants est composée à peu près à 10 % de citoyens s’identifiant comme Russes. Soros a réussi à y installer Maïa Sandu, une young leader américaine comme présidente. Celle-ci s’est déclarée favorable à l’intégration dans l’Union européenne mais a failli perdre le référendum organisé pour l’approuver. Le non l’avait emporté, mais une fraude massive et grossière avec les votes des Moldaves de l’étranger permit de sauver l’imprudente.

Chat échaudé craint l’eau froide. L’Union européenne, Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron en tête ont alors décidé de tout faire pour truquer le scrutin législatif suivant. L’expérience cuisante de la Géorgie, pressentie pour intégrer à la fois l’UE et l’OTAN, avait créé un précédent douloureux avec l’échec de la tentative de coup d’état de Salomé Zourabichvili, la diplomate française installée à la présidence géorgienne. Plus question désormais de s’en remettre à la démocratie et à ces élections stupides des citoyens s’imaginant qu’ils ont leur mot à dire. En Roumanie, sans aucune des compétences pour le faire, la Cour suprême a interrompu un processus électoral qui aurait pu donner la victoire à un opposant à l’UE. Cette monstruosité institutionnelle a été bien évidemment acclamée chez nous, comme le nouveau scrutin organisé cette fois-ci sans les candidats qui pensaient mal, interdits d’élections ! En France, grâce à de grossières astuces judiciaires, on a interdit à la patronne du premier parti de France de se présenter à l’élection présidentielle. Et en Allemagne les candidats des partis qui déplaisent sont également proscrits.

Pour la Moldavie, on a fait bien pire. Histoire de rassurer les opposants, Macron y a carrément envoyé des soldats. Pavel Durov, le patron de Télégram a confirmé les chantages dont il a été l’objet pour mettre son réseau au service de la désinformation européenne. Ursula von der Leyen a multiplié les déplacements et les cadeaux financiers comptés en milliards de dollars (!). Une femme politique d’importance, rivale de Madame Sandu a été condamnée à sept ans de prison. L’organisation des votes de la diaspora installée en Russie a été complètement sabotée et les urnes de la diaspora de l’Ouest soigneusement bourrées. Dans les régions susceptibles de voter contre le parti de la présidente, on a assisté à de véritables sabotages, y compris en fermant les voies d’accès aux bureaux de vote, et tout à l’avenant. L’avant-veille du scrutin les deux principaux partis d’opposition ont simplement été interdits ! Comme ça c’est plus simple ? Malgré tout cela, le parti de Madame Sandu a reculé, conservant la majorité de justesse.

Dans un pays normal ces irrégularités effarantes auraient débouché sur une annulation du scrutin. Rien de tout cela, nous sommes en Europe et l’UE assistée de la « coalition des toxicos » est à la manœuvre. La stratégie est claire : si on laisse les peuples se prononcer, on ne va pas s’en sortir.

La farce est évidente, venant après celle de Roumanie, les scandales français et allemands, tout le monde le voit, tout le monde le sait. Malgré cette évidence l’ensemble du système Macron, politiques, médias, presse écrite ont donné à voir leur ravissement : « Victoire ! Victoire ! La démocratie a gagné ! Les Moldaves ont choisi l’Europe, et avec elle le progrès, les valeurs, le succès économique, en un mot l’avenir radieux ! » Sans ajouter : « et on va tous ensemble faire la guerre à la Russie » mais ça en a manifestement démangé certains. Et aux grincheux qui émettaient quelques réserves du type de celles du vice-président américain récemment à Munich à propos de la Roumanie, la réponse habituelle fusait immédiatement : « Célérusses, célérusses, célérusses ! »

De Lecornu cherchant la porte de son bureau de Matignon, à Nathalie Loiseau basculant dans l’hystérie, en passant par Jean-Noël Barrot halluciné, Yaël Braun-Pivet et ses pin’s, Olivier Faure abonné aux trahisons, les pitres de plateaux, etc. etc., il n’a manqué personne pour saluer la farce et la présenter comme une victoire de la démocratie. On se dit, mais ce n’est pas possible et on pense à la citation attribuée à Soljenitsyne : « Ils savent qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent, et pourtant ils persistent à mentir. »

Malheureusement, le pire est arrivé. Nul cynisme chez ses gens-là, ils ne mentent pas. Ils croient à ce qu’ils disent, sont vraiment persuadés que le réel est celui qu’ils décrivent. Passant de l’inquiétude à l’anxiété et de l’anxiété à la panique, la réalité leur est devenue insupportable. Alors ils en construisent une autre. Ils ne cherchent pas à convaincre, ils veulent se rassurer.

Et, en mode Occident psychiatrique, ils nous emmènent à fond vers le mur.

8 septembre 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : bazar

-8/9/2025- J’ai expliqué au moment de la décision juridiquement délirante prononçant l’inéligibilité avec exécution provisoire de Marine Le Pen, qu’elle ne pourrait pas être candidate à l’élection présidentielle de 2027. Je renvoie à ces articles en rappelant quand même d’abord que cette condamnation n’a pu intervenir que grâce à une jurisprudence scélérate mise en place par la Cour de cassation et ensuite que le jugement reposait sur des motivations directement politiques. On vient donc d’apprendre que toutes affaires cessantes, la Cour d’appel venait de fixer l’audience au début de l’année prochaine, c’est-à-dire à un an de la présidentielle suivante. Une petite observation au passage, l’affaire antérieure qui concerne François Bayrou et son parti, aurait dû être examinée par la Cour avant celle du RN…
Bon, pour que Marine Le Pen puisse récupérer son éligibilité, il faudrait un miracle. Voyons les deux hypothèses tirées par les cheveux qui le permettraient :

• la Cour d’appel ne prononce pas de peine d’inéligibilité à l’égard de Marine Le Pen (même pas en rêve). Et dans cette hypothèse le parquet ne forme pas de pourvoi (même pas en rêve bis) et l’arrêt devient définitif. Marine Le Pen est éligible. Oui parce qu’il faut savoir que même si la Cour ne prononce pas l’inéligibilité mais qu’elle fait l’objet d’un pourvoi, l'arrêt n’est pas définitif. Et dans ce cas c’est l’exécution provisoire de la première instance qui continue à s’appliquer… rigolo non ?

• Bayrou renversé, Macron prononce une nouvelle dissolution, et le RN (avec éventuellement des alliés) obtient la majorité et MLP (ou Bardella) est nommée premier ministre. Ils saisissent en urgence le Parlement et font voter une loi supprimant la peine complémentaire d’inéligibilité. Qui intervient avant la décision de la cour d’appel et que celle-ci est contrainte d’appliquer puisque la « loi pénale plus douce » est rétroactive. Marine Le Pen redevient éligible.

Comme disait mon père, avec des si, on mettrait Paris en bouteille et la tour Eiffel dans un bouchon. Mais là c’est pire, pour y croire, il faudrait consommer un camion-citerne de LSD.
Ah j’oubliais l’hypothèse farfelue d’une démission ou d’une destitution de Macron. Retour à la case départ, MLP inéligible pour la présidentielle anticipée.
Franchement, nul besoin des moujiks pour foutre le bazar chez nous. On se débrouille très bien tout seul.

7 septembre 2025

Catastrophe : la France déjà en mode Russie des années 90

Régis de Castelnau
7/9/2025


Chacun sait qu’il est plus facile de raconter l’Histoire quand on connaît la fin. Et pourtant…

Pendant une dizaine d’années, membre du (vrai) PCF et appartenant à son Bureau de politique extérieure (la POLEX), j’ai occupé un certain nombre de responsabilités internationales. Après l’arrivée de Michael Gorbatchev au pouvoir (1985), mes activités couvraient également le domaine économique. En 1987, j’eu l’occasion de rencontrer Gorbatchev à Moscou et je dois dire que perestroïka et glasnost aidant, j’étais plutôt optimiste concernant une rénovation du « socialisme existant ». Pour rapidement déchanter devant le spectacle du chaos qui s’installait. Aidé par une course à l’Occident et ses « valeurs » de cupidité et de cynisme. Mon dernier voyage d’affaires s’y déroula en décembre 1990, et devant le tableau qui se donnait à voir, je décidai de mettre fin à l’expérience et réorientais mes activités professionnelles. Honnêtement, je n’envisageais pas à ce moment-là l’effondrement de l’Union soviétique quelques mois plus tard. Si celle-ci me surprit quand même, la catastrophe politique, économique et sociale qui se déroula ensuite m’apparut comme la suite normale de ce que j’avais moi-même constaté. Et que tout était en place pour ce qui fut une course à l’abîme. La Russie, son État détruit, fit la terrible expérience d’une anarchie la mettant sous le contrôle d’un capitalisme violent et sauvage, d’une corruption géante, et d’un gangstérisme violent. Les conséquences sociales de la catastrophe furent pour la population d’une formidable violence.

Tout le monde connaît ou devrait connaître cette séquence historique à laquelle l’arrivée de Vladimir Poutine à la tête du pays permit de mettre fin. Alors, pourquoi y revenir aujourd’hui ? Parce que l’Union européenne, confrontée à une crise politique, économique et sociale considérable, est déjà dans une situation voisine. Boris Eltsine successeur de Gorbatchev dans la destruction de l’URSS, qui avait été installé par l’Occident à la tête de la Russie était un ivrogne corrompu. Mais que dire des dirigeants européens actuels, grands utilisateurs de sachets de poudre, complètement incompétents quand ils ne sont pas carrément des psychopathes. En Grande-Bretagne, le premier ministre élu avec moins de 30 % des suffrages grâce un système électoral antidémocratique, affiche en permanence son air ahuri, symptôme de son incompétence. Il a succédé à Liz Truss terrifiante imbécile, précédé elle-même par Boris Johnson incarnation parfaite de la vénalité, du mensonge et de la nullité politique. Sur fond d’un pays qui s’effondre, au bord de la guerre civile ethnique avec un État insolvable et incapable ne serait-ce que d’entretenir les infrastructures du pays alors qu’il a renoncé à en construire de nouvelles. L’Allemagne quant à elle, ayant pris toutes les décisions énergétiques contraires à ses intérêts, confrontée elle aussi à une récession économique qui pourrait s’avérer dévastatrice, a jugé bon de se doter d’un nouveau chancelier. Belliciste russophobe, éructant quotidiennement des menaces à l’égard de la Russie que son prédécesseur de 1933 n’aurait pas répudiées, il vient d’annoncer à son peuple que l’État-providence c’était fini, parce qu’il avait besoin de pognon pour attaquer Moscou en mode Barbarossa 2.0. Les Allemands ont aussi installé à la tête de la Commission européenne, une néonazie stupide et corrompue.

La France quant à elle, membre de la grotesque troïka « coalition des volontaires » est en crise politique insoluble depuis près de deux ans après les défaites électorales successives d’un psychopathe infantile installé à l’Élysée par un coup d’État concocté par la haute fonction publique socialiste, approuvé par l’oligarchie et finalisé par l’appareil judiciaire. La situation économique et financière est désastreuse. Choisi pour ce faire, Emmanuel Macron poursuit son travail de destruction. À coup de corruption géante il poursuit la désindustrialisation de la France. L’État est désormais incapable de contrôler une partie de l’espace public abandonné à la pègre et à un lumpenprolétariat violent. Faute de moyens, les grands services publics, sécurité, justice, éducation, santé, transports, poursuivent leur effondrement. Désormais à plus de 16 %, le taux de pauvreté en France continue sa montée inexorable.

Face à cette situation qu’ils connaissent, paniqués les dirigeants minoritaires qui dirigent les grands pays européens, se lancent dans la diversion d’une fuite en avant guerrière dont ils n’ont aucunement les moyens. Accompagnée d’une véritable fascisation du fonctionnement de leurs démocraties représentatives malades, à base de féroces répression judiciaire et policière des opposants, d’adoption systématique de lois liberticides, et de censure revendiquée ou occulte.

Alors, si l’on regarde les choses en face, il ne faut pas craindre l’arrivée d’une catastrophe du type de celle que la Russie a vécue dans les années 90 après la chute de l’URSS. Et pour une bonne raison.

Nous y sommes déjà plongés.

6 septembre 2025

Regis de Castelnau

Cohen et Legrand, comme des curés surpris au bordel


-6/9/2025- Ça alors ! Qu’est-ce qu’on apprend ? Comme des curés surpris au bordel, Patrick Cohen et Thomas Legrand viennent de se faire poisser par “L’incorrect” en train de prendre les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mener sur les ondes la campagne électorale pour la mairie de Paris. Si l’on comprend bien, ils en pincent pour Raphaël Glucksmann, vous savez l’agent américain actuellement marié à la nouvelle présentatrice du 20 heures sur le service public télévisé. Et ils vont donc continuer à défoncer Rachida Dati sa principale concurrente. Et d’ailleurs on dirait bien que ça fait un moment qu’ils l’ont mise dans leur collimateur. Dès qu’ils peuvent qu’est-ce qu’ils lui mettent !

– Mais qu’est-ce que tu racontes enfin ? Ces deux « journalistes » , comment qu’ils sont pas trop des modèles de probité que la presse internationale nous envie, eh bien ils seraient en fait des militants politiques au service d’un parti ?

Mais personne ne peut croire ça. Que Patrick Cohen ait l’air franc comme un âne qui recule ne constitue pas une preuve. Pas plus que la duplicité soit compatible avec la sottise qui s’exprime à chacune des interventions de Thomas Legrand. Celle-ci le met à l’abri des turpitudes que tu évoques. Non, non ces deux spécimens sont irréprochables comme la plupart des « journalistes » qui officient sur le service public. À l’image de l’ensemble de la presse mainstream.

– Je ne sais pas, mais j’ai un peu l’impression que tu es en train de te foutre de ma gueule. Mais tu ne devrais pas, parce qu’au-delà du nouvel étalage des turpitudes habituelles du système macrono-socialiste, qui ne peuvent surprendre personne, on est quand même en présence d’un joli scandale. Parce que les deux dévoyés en question, c’est nous qui les payons car ils officient sur le service public qu’ils dévoient Et que la dimension juridique et éventuellement judiciaire de cette histoire est quand même intéressante.

– Tu ne vas pas recommencer avec tes arguties juridiques. Tu sais très bien que l’ARCOM et les magistrats vont faire, comme d’habitude. C’est-à-dire rien.

– Tant pis je continue à taper sur le clou, peut-être qu’un jour on arrivera à l’enfoncer.

L’obligation du pluralisme dans l’audiovisuel public en France

C’est d’abord une obligation légale et constitutionnelle puisque l’art. 11 de la Déclaration de 1789, à valeur constitutionnelle et le Conseil constitutionnel considèrent le pluralisme des courants d’opinion comme une condition de la démocratie. La loi du 30 septembre 1986 (dite loi Léotard, modifiée plusieurs fois) impose aux sociétés de l’audiovisuel public de garantir « l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information ». L’Arcom veille à ce respect : il peut adresser des mises en demeure, et des sanctions. Mais surtout pour le cas qui nous occupe, les périodes électorales, l’Arcom fixe des règles précises de temps de parole et d’accès équitable des formations politiques.

Par ailleurs, les entreprises publiques de l’audiovisuel ont inscrit dans leur cahier des charges obligation d’assurer une information honnête, indépendante et pluraliste et celle d’égalité de traitement des partis politiques et des grands courants de pensée.

Quant aux journalistes du service public, et comme tous les journalistes, ils sont soumis à la Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011), qui impose véracité, impartialité, distinction claire entre faits et commentaires. Dans le service public, ces obligations sont encore plus strictes : neutralité et impartialité dans le traitement de l’information ; interdiction de manifester des opinions partisanes dans l’exercice de leur métier. Obligation de séparer clairement information et opinion : par exemple, dans un débat, un journaliste peut analyser, mais pas prendre parti. Alors certes, en tant que citoyens, ils ont la liberté d’expression mais cette liberté est encadrée par le devoir de réserve et l’image de neutralité associée au service public. Des propos militants ou partisans doivent entraîner des sanctions disciplinaires.

Chacun qui a vu Patrick Cohen et Thomas Legrand intervenir, sait bien que l’on a affaire à des militants qui piétinent leurs obligations de neutralité et l’impartialité malgré leur appartenance au service public. La vidéo dont la France entière vient de prendre connaissance démontre que leur comportement était directement lié à un engagement militant au profit d’un parti politique dans le cadre d’une campagne électorale. Tous les arguments et toutes les contorsions des intéressés et de ceux qui les soutiennent ne pourront en aucun cas masquer l’évidence du scandale professionnel.

Faire intervenir le service public dans une campagne électorale

Nous sommes dans l’année qui précède le scrutin municipal et nous venons d’apprendre que deux journalistes du service public recevaient les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mettre leurs médias au service de candidats. Non seulement cette contribution, certes occulte, est rigoureusement interdite, mais elle fait encourir l’application de sanctions pénales.

L’article L. 52-8 du code électoral est très clair : « Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués. »

L’article L. 113-1 du code électoral quant à lui : « Le fait de recevoir des dons ou avantages en violation des articles L. 52-7 et L. 52-8 est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. » Cela concerne évidemment le candidat qui reçoit les dons interdits, mais les donateurs peuvent être poursuivis sur la base de la « complicité », ce qui pourrait être le cas des quatre personnes présentes sur la vidéo.

Qui pourrait être également poursuivies pour des infractions spécifiques de financement illégal de campagne ou de financement illégal de parti politique (article 11-5 de la loi du 11 mars 1988, intégré au code électoral). Petit détail, les personnes morales pourraient également faire l’objet de poursuites (coucou France Info).

Jean-François Achilli, journaliste sur le service public avait envisagé de réaliser un livre d’entretiens avec Jordan Bardella, projet qui n’avait jamais été suivi d’effet. Pour cette intention Achilli a été prestement foutu dehors.

Les exploits de nos duettistes sont d’une autre gravité et peuvent être assortis de sanctions pénales. Ils devraient normalement prendre la porte.

Malheureusement dans la république bananière qu’est devenue la France, c’est même pas en rêve.