Il a suivi le conseil de L'Express, sa famille vient de s'acheter une villa de 5 millions de dollars au bord de la mer Rouge, il faut quand même bien ça pour tenir… il pourra y inviter Raphaël Glucksmann.
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31 août 2023
20 mai 2023
Radu Portocala
Une poésie que, dans la Roumanie communiste, tous les élèves de ma génération ont dû apprendre par cœur et étudier commençait par ces mots : « Le parti est en tout. »
Aujourd’hui, « le parti » pourrait être remplacé par le nom de Zelensky, sans que le rythme (dans la version roumaine du texte) ait à souffrir. Car l’homme au tricot kaki est en tout, partout. À l’ONU, aussi bien qu’à la cérémonie des Oscars, à l’Union européenne, aux grandes compétitions sportives, dans les parlements du monde, à la Ligue arabe, au G7 – rien, aucun grand sommet, aucune cérémonie ne s’ouvre ou ne se ferme sans sa présence virtuelle ou réelle.
On lui fait le même type de propagande qu’on faisait au parti communiste dans la Roumanie stalinienne. Et, comme le parti, il admoneste et il donne des directives, il distribue au monde les bonnes et les mauvaises notes, il nous montre que nous n’avons pas d’autre choix que de l’accompagner dans son échec.
Mais c’est la facilité, le naturel avec lequel l’Occident a fait sien ce type de propagande qui m’étonne – alors qu’en réalité, l’ambiance dans laquelle nous vivons depuis un certain temps devrait m’empêcher de trouver cela curieux. Comme l’abominable poète roumain de naguère, l’Occident ne sait plus autre chose que d’être le chantre docile des idées – en général, mauvaises – que les excités de toutes sortes imposent à son attention. Révolutions tordues, fausses causes qui le font mourir lentement, les yeux écarquillés et la bouche ouverte tel un poisson que l’air suffoque.
8 mai 2023
LE GAG DU 8 MAI
Gabriel Nerciat
Tiens, il nous manquait, l'arsouille.
Notez bien ce qu'il dit, hein : le dernier chef d'Etat du continent qui a intégré des néo-nazis au sein de son état-major et de son appareil d'Etat (si on peut toutefois appeler Etat - souverain - l'entité ukrainienne) nous avertit que son armée de bleus et de mercenaires payée, octroyée et supervisée par les Anglo-Saxons va bientôt entrer à Moscou, sur la place Rouge, comme les armées de Joukov et des Alliés sont entrées à Berlin au mois de mai 1945.
Finalement, peut-être que le pétomane le plus célèbre des marches de la Russie n'a jamais cessé d'être un comique professionnel, adepte de certaines substances euphorisantes.
Quand il aura perdu la guerre, il pourra toujours aller se détendre dans la belle maison de Pierre Palmade près de Fontainebleau.
Ce sera une façon de rendre aux dealers parisiens une partie des millions passés des poches des contribuables français à ses coffres-forts des îles Caïman.
1 mai 2023
AUCUN MUGUET N'EST TROP CHER POUR KIEV (proverbe otanien)
Gabriel Nerciat
C'est le 1er Mai, dites-donc.
Alors, par tradition et par solidarité atlantiste, on va souhaiter beaucoup de bonheur aux pauvres Ukrainiens, qui préparent, entre deux attentats de drones en Crimée et un assassinat d'écrivain à Moscou, la grande contre-offensive victorieuse du Monde libre et dégenré contre l'hydre impérialiste russe.
Sous forme de branches de muguet en or ou en diamants, l'OTAN propose fort à propos aux oligarques de Kiev des centaines de millions de dollars, des dizaines de milliards même.
Mais ils fanent vite : à peine offerts, ils ont déjà disparu.
C'est bête.
Zelensky a raison de les mettre en serre ; c'est plus prudent. Cet homme, visiblement, connaît bien la botanique.
Et puis, ne jouons pas les vierges effarouchées, surtout. Lucky Luciano aussi, le chef de la branche américaine de Cosa Nostra, s'est montré en 1943-44 un défenseur intransigeant de la démocratie libérale et de ses valeurs. Même la bonne Madame Roosevelt ne s'en formalisait pas.
Dans la vie, on fait avec ce qu'on a sous la main, n'est-il pas vrai, et la fée protectrice de l'Atlantique Nord n'est heureusement pas une fille trop bégueule (ô Hamid Karzaï et tes fleurs de pavot, ô Hashim Thaçi et tes reins d'enfants, où êtes-vous donc passés ?).
L'important, c'est que l'ancien clown pétomane de Kiev, qui a donné une seconde chance aux mauvais garçons perdus de l'ukronazisme, vive encore pleinement une année remplie de plaisirs et de projets fastueux, pour le plus grand bien de l'humanité et de sa petite famille.
Ce n'est pas sa faute quand même si, à cause de l'inflation, le muguet est devenu hors de prix.
19 avril 2023
Vincent Verschoore
M'enfin ! Hors les euro-atlantistes qui nieront en bloc, j'espère quand même que personne ne fera semblant d'être surpris. Avant sa mise sur piédestal en février 2022, l'Ukraine et ses institutions, dont évidemment le personnel politique et fonctionnaires, était réputée comme championne du monde (au moins occidental) de la corruption.
C'est pour cela que s'y joue l'affaire Hunter Biden, et que les US y font ce qu'ils veulent depuis 2014. Pour une ordure comme Zelensky, 400 millions de dollars ça doit couvrir la mise à mort de quelque 100 000 à 200 000 soldats ukrainiens (pour rien) et la destruction économique et politique de son pays au profit du grand capital US.
Les détournements de moyens (armes, argent, vivres) envoyés à nos frais à l'Ukraine sont tellement énormes que le régime US, ne pouvant le nier, vient d'allouer 20 millions de dollars pour vérifier que son aide militaire n'est pas détournée... Total foutage de gueule.
Entre-temps, le massacre continue, et la propagande euro-atlantiste n'y change rien. La fameuse contre-offensive semble repoussée au fur et à mesure que les réserves ukrainiennes sont englouties dans le hachoir à viande de Bakhmout, et que les armes et munitions, payées par nous, sont détournées et revendues sur le marché noir.
17 novembre 2022
L’encombrant camarade…
Pierre Duriot
Des sources diplomatiques officieuses ont craché une partie du morceau : Zelensky aurait tenté un coup tordu pour enclencher une guerre totale, à savoir, balancer un missile sur la Pologne, membre de l’OTAN, pour forcer l’organisation à entrer en guerre, conformément à sa vocation : si l’un des pays membres est attaqué, on y va tous. Durant les premières heures qui ont suivi l’impact, la tension est montée, puis les Polonais eux-mêmes, ont eu la sagesse de douter. Puis tout le monde, a eu la sagesse de douter aussi. On se dit tout de même, qu’avec le nombre de satellites au-dessus de nos têtes, tout le monde, ou presque, doit savoir d’où est parti ce missile malencontreux et quelle trajectoire il a eu. Et qu’à l’évidence, il ne venait pas des Russes, dont les positions sont parfaitement connues.
L’ennui est que ça ne cadre pas avec le narratif : « Zelensky est un héros, il reprend des territoires, Poutine est en difficulté ». Dans l’euphorie de la victoire promise, pourquoi l’homme au maillot kaki prendrait-il le risque de déclencher un conflit majeur avec une frappe sur la Pologne ? Peu de gens sont dans le secret des modalités de cette guerre, mais il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le camarade Zelensky ne remporte aucune bataille. Il se réinstalle sur les territoires que les Russes abandonnent, ce n’est pas pareil. "Guerre" sous-entend "communication de guerre", donc plutôt propagande. Difficile de savoir qui de Poutine ou de Zelensky est le plus en difficulté, mais c’est le second qui tente le tout pour le tout, dans un coup de poker foireux.
Aux États-Unis, quelques représentants commencent à demander des éclaircissements sur les dépenses engagées pour soutenir ce président fantoche, installé là où il est par la grâce du cabinet Mac-Kinsey. Et tout le monde se demande aussi ce que les États-Unis ont de si précieux en Ukraine pour y passer plus de 70 milliards ? Les bougres ne nous ont pas habitués à la « défense des valeurs démocratiques », ni à la philanthropie : ils se battent uniquement quand ça leur rapporte. Du coup, le camarade qui, à une époque, traînait à demi-nu, avec perruque frisée, dans les villes américaines branchées, est devenu encombrant. Les USA le poussent à la négociation avec Poutine qui donc, ne serait plus tant que ça aux abois. Et la France assiste impuissante au dézingage millimétré de ses canons Caesar payés par le contribuable français. Que va-t-on faire de ce guignol devenu ingérable et que pourrait-il raconter qui serait gênant, si on cesse de satisfaire ses caprices ?
Économiquement, tout le monde a essayé de se passer de gaz et de pétrole russe et ma foi, ça semble plus compliqué que prévu. L’idéal serait finalement que tout redevienne comme avant, mais personne n’a l’air de trop savoir comment s’en sortir sans perdre la face… au RPF, notre position n’a jamais varié : il fallait régler le problème des russophones ukrainiens du Donbass autour d’une table.
10 octobre 2022
Yann Bizien
Depuis des mois maintenant, le Président Zelensky catalyse une logique, inédite depuis 1939, de guerre mondiale. Il cherche en permanence à entraîner tout l'Occident dans une grande confrontation militaire contre la Russie qui a perdu son "glacis stratégique" historique progressivement préempté par l'OTAN.
Ce matin, il appelait le président français, et d'autres, à une "réaction forte face à Moscou". Hier, il se moquait du sabordage du Pont de Crimée. Il y a quelques jours, il appelait l'Occident à des frappes nucléaires contre la Russie, à abattre le président russe et à tuer tous ses soldats 'un à un". Il y a quelques semaines, il exigeait la fourniture de missiles américains à très longue portée pour obtenir un potentiel de frappes dans la profondeur du territoire russe. Il vient d'ailleurs d'essuyer un refus catégorique des États-Unis qui jugent sans doute le président ukrainien incontrôlable, voire dangereux.
Le président ukrainien entretient un climat très éloigné du statu quo et d'une perspective de paix. Bien au contraire, ses appels, son discours belliciste, ses décisions, ses actes, et son comportement ironique semblent dépasser, désormais, l'idée d'une guerre simplement conventionnelle.
Avec son "aura" d'invincibilité, Monsieur Zelinsky a perdu son sang froid et toute maîtrise. Certains diraient même qu'il a désormais la "grosse tête". Il n'a plus aucun recul, plus aucune raison et plus aucune sagesse. Il surfe sur les émotions internationales suscitées par la guerre. Il tire avantage de son audience planétaire, de ses invitations dans tous les hémicycles nationaux, de la compassion et de la complicité des dirigeants occidentaux et du soutien des très nombreux médias partisans et anti russes. Pour se donner de l'assurance, il s'appuie également sur la convergence de flux très importants d'argent et d'armements vers l'Ukraine qui alimentent sa soif de gloire, sa communication et son effort militaire.
Je me pose la question du contrôle de tous ces soutiens occidentaux fournis et livrés à l'Ukraine, pays réputé pour sa corruption endémique. Je me pose aussi la question des aptitudes du président Zelinsky à la conduite de la guerre et, surtout, à imaginer les conditions de la paix.
Les pronostiqueurs de victoires se sont trompés avec leur triomphalisme hâtif de ces dernières semaines : nous pouvons déjà dire que le président Zelinsky ne sera jamais Winston Churchill.
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