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18 avril 2025

Vincent Verschoore

-17/4/2025- Quoi que l'on pense de Luc Ferry par ailleurs, il faut lui reconnaître le courage, depuis le début, de s'opposer à la doxa euro-atlantiste sur la guerre en Ukraine.
Il le répète encore tout récemment (12 avril) sur LCI :
"On a mis combien ? 350 milliards de dollars d'armes ? Je ne dirais pas pour rien, […]. Mais en tout cas pour que l'Ukraine perde la guerre et que l'Union Européenne perde une guerre qu'elle n'a pas menée."
puis :
"Je pense que c'est l'Ukraine qui a déclenché cette guerre avec la guerre du Donbass, voilà. Et que c'était une connerie monumentale que de déclencher en 2014 une guerre contre les russophones de l'Est et que ça ne pouvait pas bien se terminer. C'est une catastrophe qui était programmée à partir de 2014."
et enfin :
"La vérité c'est que la guerre du Donbass elle a fait pratiquement 15 000 morts, elle a été atroce, il y a eu 6 000 civils massacrés par des milices ukrainiennes abominables. Et donc ça ne pouvait pas bien se terminer. […] Poutine c'est pas Hitler. […] Il n'a pas encore tué 6 millions de juifs. En revanche les Ukrainiens étaient bien partis."
Une analyse défendue par de nombreux experts qui, tel Mearsheimer, préviennent depuis longtemps que provoquer la Russie finira par avoir des conséquences, ce qui était bien l'objectif des USA pré-Trump, de l'Otan et de l'EuroSoviet. Mais cela ne se passe pas comme prévu...
La glorification permanente du régime illégitime, psychopathique et corrompu de l'Ukraine par l'EuroSoviet et ses bellicistes (Macron, Starmer, Merz) est absurde. Le siphonnage financier sert le complexe militaro-industriel et les gens bien placés (von der Leyen n'en est pas à son coup d'essai), et l'armée ukrainienne (malgré le courage certain des types sur le front) souffre d'un commandement inepte (attaque sur Koursk notamment) et politique (luttes de pouvoir), malgré le soutien massif des moyens de renseignement, de targeting et de communication Otan (voir un récent article du NYT).
Hors les idéologues, les ignorants soumis à la propagande et les profiteurs (ce qui fait quand même pas mal de monde), plus personne n'est dupe, mais ça continue. L'objectif du régime ukrainien comme de l'EuroSoviet est clairement d'alimenter et d'utiliser la "menace russe" pour justifier la dictature technocratique et les arbitrages budgétaires qui l'arrangent.
Nous avons pourtant tellement d'autres problèmes à régler.



Chassez le socialisme, il revient au galop

Jean Mizrahi

-18/4/2025- Le gouvernement songe sérieusement à instaurer un remboursement différencié des médicaments selon les revenus. Autrement dit : deux citoyens, deux tarifs. Pourquoi pas aussi un ticket de métro à géométrie variable pendant qu'on y est ? Oui, ce système existe dans certains pays. Mais, petit détail : ces pays n'ont pas empilé, comme nous, soixante-dix ans de couches sociales, de niches, de seuils, de dispositifs imbriqués, créant une cathédrale administrative plus complexe que la mécanique quantique. En France, chaque nouvelle idée "solidaire" devient une usine à gaz, dont la fiche de poste principale est de punir les classes moyennes et dévaloriser les efforts de ceux qui travaillent.
Encore une fois, ce sont les plus obstinément étatistes de notre paysage politique qui ressortent leur boîte à idées... ou devrais-je dire leur boîte de Pandore. Une énième mesure bricolée pour ajouter un étage au millefeuille social, sans jamais regarder la facture ni l’efficacité. On surcharge un édifice déjà bancal, puis on pleure quand il s'effondre.
Je défends l’idée (que je développe dans La Force et la Liberté : force-liberte.fr) une aide unique, lisible, équitable, versée automatiquement, sans avoir besoin d'un doctorat en fiscalité pour y accéder. Il est grand temps de purger notre système social de sa complexité délirante, dont le coût de gestion seul est un scandale budgétaire permanent. Un système simple est plus juste. Et un système juste n’a pas besoin de mille décrets pour fonctionner.
Soyons clairs : je ne suis pas socialiste, mais je crois à une redistribution ciblée, décente, intelligente. Une redistribution entre ceux qui travaillent, et pour ceux qui traversent des épreuves réelles : le handicap, la maladie, la vieillesse. Pas pour entretenir l’oisiveté en milieu tempéré.
Cela fait plusieurs décennies qu’on construit une machine sociale qui décourage l’effort et subventionne l’inertie. Et à chaque "réforme", on ne réforme rien, on rajoute un formulaire, une administration, un acronyme, et mille complications. L’effet ? Un système ingérable, injuste, et hors de prix. Et bien sûr, à la clé : encore des bataillons de fonctionnaires recrutés pour gérer la complexité. L'État stratège devient l'État organisateur de piles de dossiers.
Il faut sortir de cette logique absurde. Ce qu’il faut, c’est un droit à un revenu complémentaire, proportionné au nombre de personnes dans un foyer, simple, stable, intelligible. Ce serait non seulement un outil de justice sociale, mais aussi un levier majeur pour refonder une politique familiale digne de ce nom. Parce qu’un autre sujet brûle : l’effondrement de la natalité. Ce n’est plus un enjeu, c’est une alerte rouge qui clignote sur tous les tableaux de bord démographiques. Dans quelques décennies, nous payerons ce désintérêt collectif très cher.
Un homme politique digne de ce nom doit penser à vingt ans, pas à vingt jours, vingt semaines ou même vingt mois. Refuser de traiter sérieusement le défi démographique ou l’état de notre instruction publique (autre naufrage en cours), c’est refuser de regarder plus loin que le bout de son quinquennat.
Soyons lucides : notre modèle légal et social est en train d’exploser. Il coûte trop cher, et il repose exclusivement sur deux piliers qui s’effondrent : ceux qui travaillent… et une dette dont le remboursement devient une équation difficile. Mais chut : il ne faut pas en parler. Distribuer l’argent qu’on n’a pas, c’est tellement plus simple que d’expliquer qu’il va falloir changer.
À force de jouer avec les allumettes budgétaires, nous nous approchons d’une faillite dont tout le monde sent l’odeur, mais que personne n’ose nommer. Et les Français, stoïques et confiants, regardent leurs élus jouer les chefs d’orchestre pendant que le Titanic s’enfonce. Musique douce, discours anesthésiants, et eau glacée à l’horizon.
Il est grand temps de claquer la porte de la salle de bal, de monter sur le pont, et de prendre les commandes. Sinon, nous n’aurons plus ni bateau, ni orchestre, ni avenir.

UKRAINE : LES RÉVÉLATIONS DU NEW YORK TIMES

Jean-Claude Delhez

-18/4/2025- Le New York Times avait déjà enquêté par le passé sur le rôle secret des USA, de la CIA en particulier, en Ukraine, lors de la guerre du Donbass, c'est-à-dire avant l'invasion russe. J'avais donné ici même un résumé en français de cette enquête. Fin mars, le journal américain a sorti une nouvelle enquête. Elle porte cette fois sur le rôle secret des USA depuis l'invasion russe de 2022 (ou, du moins, une partie de ce rôle secret). J'en donne ci-dessous, à nouveau, une brève synthèse en français.
Peu après l'invasion russe de février 2022, Washington décide de coordonner la guerre en Ukraine depuis ses bases en Europe, dans le cadre de l'OTAN. C'est ainsi que des généraux ukrainiens sont conviés à Wiesbaden, en Allemagne. C'est le quartier général américain pour les opérations militaires en Europe et en Afrique. Un partenariat est scellé. Pour coordonner cette alliance : un général ukrainien, Zabrodskyi (photo de droite), et un général américain, Donahue (photo de gauche). Sous Donahue s'organise un état-major de l'OTAN, avec un général polonais comme adjoint, un général britannique affecté à la logistique et un général canadien commis à la formation des unités ukrainiennes. Les différents services de renseignement américains intègrent ce commandement. De leur côté, les Ukrainiens implantent à Wiesbaden près d'une vingtaine d'officiers d'état-major. La guerre sera donc dirigée depuis l'Allemagne par un quartier général conjoint.
Le mode de fonctionnement est le suivant : les Américains recueillent du renseignement sur les Russes, par leurs espions, par leurs satellites, par leurs écoutes des communications... Ce renseignement leur permet de désigner des cibles à frapper sur le terrain. Ils livrent aux Ukrainiens des armements aptes à cette mission : des drones navals, de l'artillerie, des lance-roquettes à longue portée... Et les Ukrainiens détruisent les cibles russes désignées par les Américains. Quelques exemples. Le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le Moskva, coulé en pleine mer ; le commandement de la redoutable 58e armée russe décapité par une frappe sur l'état-major ; la base navale de Sébastopol ciblée, grâce au travail de la CIA, par des drones qui endommagent plusieurs navires et contraignent les Russes à se replier sur un port plus éloigné (les USA avaient fourni à cet effet à l'Ukraine le prototype d'un drone destiné à s'opposer, dans le futur, à une invasion chinoise à Taïwan).
Le New York Times conclut que l'action américaine dans la guerre en Ukraine s'inscrit dans la longue suite de confrontations avec Moscou par pays interposés, comme les conflits du Vietnam et d'Afghanistan ; et que cette guerre est d'un grand intérêt pour les USA car elle leur permet de valider, ou pas, les tactiques et les armements en usage, et de tirer d'utiles leçons en vue des conflits du futur. En cela, le journal new-yorkais apporte de l'eau au moulin de Moscou qui considère que le conflit n'est pas une guerre entre la Russie et l'Ukraine mais entre la Russie et l'OTAN, l'Ukraine faisant office de ce qu'on appelle aujourd'hui un proxy, c'est-à-dire un intermédiaire au service des USA.

17 avril 2025

SEXE : LA SCIENCE REPREND PEU À PEU SES DROITS

Marc Amblard
17/4/2025

- Le 21/01/2025, Le président des États-Unis signe un décret obligeant l’administration à reconnaître l’existence de deux sexes seulement et tels que définis à la naissance.
- Le 14/04/2025, le parlement de Hongrie modifie la Constitution pour graver dans le marbre l’impossibilité de déclarer un autre sexe que son sexe biologique.
- Le 16/04/2025, la Cour suprême du Royaume-Uni rend un arrêt important confirmant que les « femmes » transgenres ne sont pas légalement des femmes.
Faut-il qu’on soit tombé si bas, qu’on se soit laissé manipuler si sournoisement, qu’on ait perdu à ce point la raison qu’il faille en arriver à de telles extrémités pour nous rappeler les bases fondamentales de la science et du bon sens…
N.B. En photo : Rachel Levine et Sam Brinton, tous deux hauts responsables d'État nommés par l'administration Biden (Obama et Cie). Au chômage depuis trois mois.

16 avril 2025

Valérie Boivin

-6/4/2025- Face aux dernières annonces militaires, je partage ici mes réflexions et surtout les interrogations que beaucoup d’entre nous ressentent en ce moment…
Ce n’est pas notre guerre.
Le Chef d’état-major des armées françaises s’est rendu à Kyiv, aux côtés de son homologue britannique, pour rencontrer le président Zelensky et les responsables militaires ukrainiens.
Trois objectifs ont été annoncés :
1. Maintenir un soutien militaire solide à l’Ukraine pour continuer le combat.
2. Préparer la reconstruction et la transformation de l’armée ukrainienne sur le long terme.
3. Discuter d’une coalition internationale, France et Royaume-Uni en tête, pour soutenir l’Ukraine, notamment après un cessez-le-feu.
Officiellement, il s’agit de garantir une paix durable en Europe.
Mais beaucoup de Français s’interrogent : jusqu’où irons-nous ?
Il faut être lucide : ce choix n’est pas celui de la majorité des citoyens. C’est un choix politique, porté par Emmanuel Macron et par une partie des dirigeants européens – mais pas par tous.
Et surtout, ce n’est pas la volonté du peuple français, qui dans sa grande majorité ne veut pas d’une escalade militaire.
Que l’Europe se protège, oui. Qu’elle renforce sa sécurité face aux menaces extérieures, oui. Mais s’engager plus avant dans ce conflit, au point d’envisager l’envoi de troupes, beaucoup s’y opposent fermement.
Cette inquiétude est partagée, profonde, et légitime.
Parce que derrière les discours diplomatiques et les grandes déclarations, ce sont des vies qui sont en jeu. Des familles, des militaires, des citoyens inquiets pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.
Restons vigilants. Car ce qui se joue dépasse largement le cadre de l’Ukraine, et concerne directement la paix et la sécurité de tous les Européens.

Gilles Casanova

-16/4/2025- Friedrich Merz, nouveau Chancelier allemand tient un discours belliciste alors que le Parlement de Berlin vient de voter 1 000 milliards pour le réarmement de l'Allemagne.

Jean-Claude Delhez

IL AVAIT SOIF

Je me suis fait un copain. Lui, là, sur la photo. Samedi, on tombe nez à nez sur un palier d'escaliers extérieurs. Comme tous les animaux sauvages, le lézard n'a pas confiance en l'homme. Dès qu'il en rencontre un de cette espèce, soit il s'immobilise, en attendant la suite, soit il fuit et va se cacher. Et donc, samedi, une journée faisant suite à plusieurs semaines sans pluie, non seulement l'animal ne fuit pas, mais il se retourne, descend deux marches et vient vers moi. Il s'approche à mes pieds jusqu'à une grille qui recouvre une canalisation censée évacuer de l'eau. Et il se met à fourrer sa gueule dans les trous de la grille, comme s'il voulait passer au travers. Au risque d'aller se noyer. Il fait ça à plusieurs reprises, juste devant moi. Je pars alors moins d'une minute et je reviens avec une bouteille d'eau. J'en verse sur le sol, à côté de lui. Il y pousse la tête et sort la langue à plusieurs reprises.
Ce lézard vit à cet endroit. Il sait qu'il y a une grille avec de l'eau en-dessous. Il sait aussi qu'il est trop gros pour passer par les trous et aller y boire. Mais le voilà qui en fait la démonstration juste devant moi. Comme s'il s'était dit : « Ce gars-là ne m'a pas l'air totalement idiot. Je vais essayer de lui faire comprendre que j'ai soif ; et peut-être qu'il soulèvera la grille. Parce que moi, avec mes petites pattes, je n'y arrive pas. »

15 avril 2025

Kuzmanovic Georges
15/4/2025

Budget 2026 : mission (quasi) impossible !

Le budget 2025 était déjà difficile à boucler… mais celui de 2026 s'annonce carrément irréalisable.

⇨ À cause des coupes budgétaires massives qui s'annoncent, rendues inévitables par la gestion calamiteuse – sinon frauduleuse – des finances publiques par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire depuis 2017. Ces coupes frapperont d'abord les services publics.
⇨ À cause de la volonté d’augmenter démesurément le budget de la défense, en vue d’une guerre fantasmée contre la Russie, qui n’aura pas lieu.
⇨ À cause de la crise économique et sociale déjà bien installée.
⇨ À cause des politiques néolibérales, des absurdités des critères de Maastricht, et des transferts de souveraineté à Bruxelles.
⇨ À cause de la désindustrialisation, accélérée par les politiques protectionnistes de Biden et Trump, et par l’absurde système européen de fixation des prix de l’énergie.

Et pourtant, Patrick Martin-Grenier, professeur à Sciences Po et formateur de nos "élites", nous explique qu’il ne faut surtout PAS toucher aux retraites.
Pas un euro, même pour les plus aisés. Sacrilège !
Mais de qui parle-t-on exactement ?
Des retraités les plus favorisés : ceux qui ont profité à plein du système, se sont enrichis comme aucune génération avant eux, ont peu cotisé (dans une époque où les retraités étaient peu nombreux et mouraient plus jeunes), et qui ont massivement voté pour toutes les dérives néolibérales, libre-échangistes et européistes.
Ceux-là, après avoir contribué à la destruction des services publics et à la perte de souveraineté nationale, exigent aujourd’hui que les actifs – surtout les jeunes – se sacrifient pour qu’eux puissent continuer à faire du yoga à Marbella, après un petit saut dans leur résidence secondaire ou un séjour au soleil au Maroc.
Oui, bien sûr, tous les retraités ne sont pas des nantis. Des millions vivent avec de faibles pensions ou un minimum vieillesse. Je ne parle pas de ceux-là qui souffrent.
Mais ici, il est question de ceux qui ont pu accumuler un patrimoine immobilier, des actions, des assurances vie, des placements. On ne peut pas sacrifier un pays et sa jeunesse pour préserver leurs rentes.
Le drame des sociétés dites "démocratiques", c’est qu’avec la faible natalité, les plus âgés deviennent majoritaires dans les urnes – et imposent leurs choix générationnels. Ils ont désormais la masse critique pour faire élire à l’infini tous les Macron possibles et imaginables.
Mais n’oublions jamais une chose :
Un vieux riche ne fait pas la révolution.
À 70 ans, personne ne prendra les armes pour défendre son assurance vie ou limiter une moins-value sur ses placements.
En revanche, des jeunes, des actifs désespérés…
Eux, oui, ils peuvent tout faire.

L'ALLEMAGNE ET SES SOUS-HOMMES

Gabriel Nerciat

-15/4/2025- Mais d'où sort donc cet abruti à face d'asperge, Banquier Chancelier comme Macron est Banquier Président, petit-fils émérite d'un dignitaire nazi de Westphalie, dont le premier acte public, alors même que l'économie de son pays s'effondre sous l'effet des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou, consiste à défier d'un même geste Poutine et Trump en incitant Kiev à user de missiles longue portée Taurus pour détruire le pont de Kertch en Crimée (acte de nature purement terroriste, au passage, et sans aucune utilité stratégique, comme on le sait depuis au moins trois ans que l'armée ukrainienne essaie en vain de s'y coller) ?
L'Europe occidentale, masse amorphe de nations sénescentes désarmées, organisatrices de leur propre colonisation migratoire, se croit visiblement capable de fantasmer une deuxième jeunesse en prolongeant sans aucune perspective d'issue crédible une guerre sanglante et contraire à ses intérêts les plus évidents, rien que pour faire croire qu'elle a encore des dents capables de mordre des fraises et mues par un cerveau opérationnel.
Alexandre Douguine a raison : l'héritier libéral des nazis est devenu un inconsistant sous-homme, uniquement mû par le rêve de conquêtes impériales parodiques qu'il n'a même plus les moyens de financer.
Gageons que le même chancelier dégénéré sera le premier à faire pression sur son amie Ursula pour accélérer la conclusion des accords de libre-échange avec l'Amérique latine et repousser toute tentation de tarifs protectionnistes à l'encontre de la Chine.
Encore une fois, que ce soit à Paris, Berlin, Londres ou Madrid, il convient hélas de constater qu'il n'y a pour nous plus guère d'espoir : il faudrait vraiment soulever des montagnes pour qu'un vent nouveau apporte enfin des âmes et des idées nouvelles au coeur de l'ancien empire carolingien.
Tout juste peut-on rêver que Trump invite Merz prochainement dans son golf de Mar-a-Lago en Floride, pour lui asséner, à sa manière délicate et rapide, une jolie balle blanche nichée bien au centre béant de son postérieur étroit (25% de taxes sur toutes les voitures allemandes importées).
Oui, je sais, c'est peut-être vulgaire, mais c'est nettement plus facile à atteindre que le pont de Kertch en Crimée.