- 30/9/2022 - “Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans une direction difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.” Le soviétisme d’Ursula devient irritant. La voilà qui déclare tout haut ce que ses traités écrivaient tout bas : l’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus, mise au service de l’ultra-libéralisme mondialisé. Son objectif est maintenant publiquement établi, qui consiste à anéantir les nations et les peuples au profit du grand marché transnational. Quiconque décidera de se mettre en travers de ce projet prométhéen sera voué aux gémonies. Bruxelles déclenchera le feu financier, authentique chantage aux aides et aux subventions. Quel sera le réflexe des peuples déjà visés (Polonais, Hongrois...), ou qui le seront dès demain (Italien, Suédois...) ? Rentrer dans le rang en chassant les gouvernements contestant l’autorité du gang bruxellois, ou confirmer la jaquerie en revendiquant une reconquête de sa souveraineté ? La crise énergétique, aggravée par les hallucinantes sanctions anti-russes, est le signe patent que l’UE ne sait gérer ni les problèmes continentaux, ni les crises politiques qu’elle provoque. En fait, l’émergence de gouvernements de sensibilité nationaliste fait écho à un double constat devenu public. En premier lieu, il apparaît clairement que l’UE est un gros bazar malhabile et coûteux qui n’a jamais servi les nations mais entend bien les supplanter. En second lieu, les faits démontrent que l’UE compte accélérer le remplacement de peuples érudits et dominants par une masse métissée et inculte, donc soumise. Ceci plus cela, sur fond d’hiver frisquet, ne peut que faire grossir les rangs des eurosceptiques. Doit-on s’en réjouir ? Que fera-t-on de tout cela pour finir ? Allez savoir...
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30 septembre 2022
L’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus
J.-M. M.
- 30/9/2022 - “Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans une direction difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.” Le soviétisme d’Ursula devient irritant. La voilà qui déclare tout haut ce que ses traités écrivaient tout bas : l’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus, mise au service de l’ultra-libéralisme mondialisé. Son objectif est maintenant publiquement établi, qui consiste à anéantir les nations et les peuples au profit du grand marché transnational. Quiconque décidera de se mettre en travers de ce projet prométhéen sera voué aux gémonies. Bruxelles déclenchera le feu financier, authentique chantage aux aides et aux subventions. Quel sera le réflexe des peuples déjà visés (Polonais, Hongrois...), ou qui le seront dès demain (Italien, Suédois...) ? Rentrer dans le rang en chassant les gouvernements contestant l’autorité du gang bruxellois, ou confirmer la jaquerie en revendiquant une reconquête de sa souveraineté ? La crise énergétique, aggravée par les hallucinantes sanctions anti-russes, est le signe patent que l’UE ne sait gérer ni les problèmes continentaux, ni les crises politiques qu’elle provoque. En fait, l’émergence de gouvernements de sensibilité nationaliste fait écho à un double constat devenu public. En premier lieu, il apparaît clairement que l’UE est un gros bazar malhabile et coûteux qui n’a jamais servi les nations mais entend bien les supplanter. En second lieu, les faits démontrent que l’UE compte accélérer le remplacement de peuples érudits et dominants par une masse métissée et inculte, donc soumise. Ceci plus cela, sur fond d’hiver frisquet, ne peut que faire grossir les rangs des eurosceptiques. Doit-on s’en réjouir ? Que fera-t-on de tout cela pour finir ? Allez savoir...
- 30/9/2022 - “Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans une direction difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.” Le soviétisme d’Ursula devient irritant. La voilà qui déclare tout haut ce que ses traités écrivaient tout bas : l’Union Européenne est la dictature d’une bureaucratie dirigée par des commissaires non élus, mise au service de l’ultra-libéralisme mondialisé. Son objectif est maintenant publiquement établi, qui consiste à anéantir les nations et les peuples au profit du grand marché transnational. Quiconque décidera de se mettre en travers de ce projet prométhéen sera voué aux gémonies. Bruxelles déclenchera le feu financier, authentique chantage aux aides et aux subventions. Quel sera le réflexe des peuples déjà visés (Polonais, Hongrois...), ou qui le seront dès demain (Italien, Suédois...) ? Rentrer dans le rang en chassant les gouvernements contestant l’autorité du gang bruxellois, ou confirmer la jaquerie en revendiquant une reconquête de sa souveraineté ? La crise énergétique, aggravée par les hallucinantes sanctions anti-russes, est le signe patent que l’UE ne sait gérer ni les problèmes continentaux, ni les crises politiques qu’elle provoque. En fait, l’émergence de gouvernements de sensibilité nationaliste fait écho à un double constat devenu public. En premier lieu, il apparaît clairement que l’UE est un gros bazar malhabile et coûteux qui n’a jamais servi les nations mais entend bien les supplanter. En second lieu, les faits démontrent que l’UE compte accélérer le remplacement de peuples érudits et dominants par une masse métissée et inculte, donc soumise. Ceci plus cela, sur fond d’hiver frisquet, ne peut que faire grossir les rangs des eurosceptiques. Doit-on s’en réjouir ? Que fera-t-on de tout cela pour finir ? Allez savoir...
Il faut aller chercher « Kizivienne »
Gilles La Carbona

Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire
En cas de motion de censure, « je dissous tout de suite l’Assemblée Nationale », menace par avance, le prince président. Menacer devient une méthode, façon von der Leyen, qui s’en prend aux Italiens. Macron défie la représentation nationale, refuse le jeu classique de nos institutions, l’idée même de discussion et de démocratie, passe en force et en caprice, n’entend pas la contrariété, ni même la critique. Il n’a pas de programme, il a une feuille de route et veut s’affranchir de devoir expliquer que sa réforme est aussi inutile que vide d’argument, qu’elle ne repose sur aucun fondement sérieux, si ce n’est la volonté bruxelloise de casser notre modèle social, ou de souscrire aux injonctions des cabinets-conseils.
Mais une partie de l’opposition, enfin, affirme qu’elle ne se laissera pas embobiner et qu’à ce coup de force elle répondrait par une motion de censure. Et l’encore président de s’énerver. Mais de quoi menace-t-il nos représentants en réalité ? De les renvoyer chez eux, de les priver de leur position d’élus nantis, s’ils n’obéissent pas à la consigne de vote ? C’est insultant pour la fonction, car il la réduit à une simple rente de situation, la vidant de toute conviction capable de dépasser les seuls intérêts personnels. Est-ce donc la norme chez les LREM ?
Élire un LREM c’est donc voter pour une marionnette. Au RPF, nous avons la conviction que ce genre de député est indigne de siéger et de représenter les électeurs. Mais Macron tente de faire basculer l’esprit des plus faibles. Il brandit la fin de l’opulence, pour ces nouveaux députés, qui devront retourner à leur triste sort dans la vie de tous les jours et repartir en campagne, serrer des louches aux marchés du samedi matin. L’exercice est-il osé de sa part ? Dans le fond non, la constitution lui donne ce pouvoir, mais dans la forme, oui. Les scandales et l’intimidation sont sa marque de fabrique et il se glorifie même d’avoir à sa botte, institutions, médias et grands corps d’État. Il provoque donc les députés de l’opposition, menace de les virer de leurs beaux fauteuils en velours, et table sur le fait qu’ils n’auront pas envie de retourner en campagne et de prendre le risque de tout perdre : quelle vision de la démocratie.
Qui serait bénéficiaire de ce coup de force, lui et son parti, ou l’opposition ? La situation générale ne plaide pas en faveur d’un vote de confiance du peuple envers le gouvernement, ce serait même plutôt l’inverse. Les Français se reconnaîtront sans doute plus aisément dans des représentants qui auront pris la responsabilité de la rupture, plutôt que celle de la soumission au maître. Les Français ne veulent pas de valets esclaves, mais des femmes et des hommes dignes, qui ne reculeront pas devant la frayeur de perdre un siège et ses avantages. Si nos députés de l’opposition font preuve de courage et de conviction, ils en sortiront gagnants et retrouveront encore plus de place, au détriment des godillots du président.
Les LR seraient d’ailleurs bien inspirés de se montrer pugnaces, en la circonstance et de mener le combat. Ils ont tout à gagner à montrer leur loyauté aux Français, sans se retrancher derrière une abstention qui sera l’aveu honteux de leur soumission à la volonté macroniste. En restant en retrait, ou en laissant le président les intimider de cette façon, en ne votant pas la motion, ils n’en sortiront qu’affaiblis. Au moment où se profilent privations et pénuries, arrivera une assemblée encore plus défavorable à ce président, qui se rapprochera de la procédure de destitution. Mesdames et messieurs de l’opposition, ne tremblez pas, retrouvez les valeurs de nos représentants et l’esprit de combat démocratique, allez le chercher, puisqu’il le demande : faites tomber ce gouvernement de fantoches en cols roulés.

29 septembre 2022
Italie : délires « antifascistes » et réalité européenne
Denis COLLIN
Ainsi donc, les électeurs italiens ont permis qu’arrive au pouvoir une coalition de droite dont désormais le principal parti est Fratelli d’Italia (FdI), secondé par le parti de Berlusconi (Forza Italia) et le parti de Matteo Salvini, la Lega. Immédiatement, les grandes orgues de l’antifascisme se sont déclenchées notamment en France, les divas de la NUPES battant tous les records du ridicule et de la bêtise, talonnées de près par quelques ténors macronistes, la première ministre incluse. Mme Rousseau, la plus bête, la plus inculte et la plus méchante de la bande, nous invitait même à entonner « les loups sont entrés en Italie », alors que la louve est le symbole de Rome et de Sienne.
Laissons la bêtise des bêtes de côté. La réalité est que FdI réalise le score somme toute modeste de 26 % des voix et que l’ensemble de droite est en dessous de 45 %. Donc une majorité d’électeurs italiens ont voté contre eux, notamment pour le PD de Letta et les « Cinq étoiles » de Conte. Toutes les études montrent que c’est l’éparpillement des voix du « centro sinistra » qui a pemis à la Meloni d’obtenir la majorité. Notamment le sectarisme d’Enrico Letta qui voyait déjà le M5S à terre à souvent permis l’élection d’un candidat de droite là où un PD ou un M5S pouvait gagner. Pas de raz-de-marée, ni même de transformation profonde des rapports de force électoraux. En revanche deux phénomènes sont à noter : d’une part, les déplacements au sein de la « droite » en direction de Meloni, d’autre part l’éparpillement façon puzzle de la « gauche ».
Au sein de la droite, Meloni rafle la mise au détriment principalement de la Lega qui se fait étriller dans ses bastions du Nord, notamment en Vénétie, passant nationalement de 34 % à 9 %. Ici les réglements de comptes ont déjà commencé. Bossi, l’ancien chef de la Lega, écarté un temps pour quelques indélicatesses financières, et Roberto Maroni, ancien président de la Lombardie, demandent la démission de Salvini. Berlusconi avec son maigre score de 8 % (sans changement) est mal parti pour finir au Quirinal, quand l’heure du remplacement du président Mattarella aura sonné. En vérité, Meloni tire les marrons du feu parce que ses deux acolytes étaient membres du gouvernement précédent de Draghi, aux côtés du PD ! C’est aussi simple que cela.
À « gauche », c’est-à-dire du côté des équivalents italiens de Macron et de quelques autres groupes et groupuscules, c’est parti dans tous les sens. Le M5S limite la casse à 15 % alors qu’il était concurrencé par le groupe de l’ancien ministre M5S di Maio qui a pris une raclée. C’est surtout dans le Sud que le M5S défend et conforte ses positions. Les divers groupes annexes du PD comme le groupe de Matteo Renzi végètent. Le PD est en baisse à 19 % à peine et Letta est sur un siège éjectable. Ceux qui disparaissent corps et biens, ce sont les amis italiens de Mélenchon, l’Unione Popolare, rassemblant Rifondazione, le PCI et diverses autres cabines téléphoniques d’extrême gauche — les sondages en font à peine mention. Ils récoltent 1,43 % des voix !
Sur le fond, les Italiens semblent totalement indifférents à cette élection. Ils ont faiblement voté : 64 %, ce qui est peu pour des Italiens ! La campagne a été de facto inexistante. Elle a agité les réseaux sociaux, les politiciens professionnels, et c’est à peu près tout. L’élection de Meloni a pas été saluée par des défilés de victoire ni par des rassemblements de protestation. La majorité du peuple comprend que, comme le titrait le Fatto Quotidiano, « on vote en Italie, mais on décide ailleurs ». Cette élection est donc fondamentalement une guignolade, un spectacle, car rien ne changera. L’étrange attelage Conte-Salvini de 2018 avait produit quelques débuts de changement, mais là il n’y aura rien. Meloni a donné des gages à l’UE et à l’OTAN. Elle s’est engagée à poursuivre la politique d’austérité de Letta. Elle a la bénédiction de Washington et continuera la contribution italienne en Ukraine. D’ailleurs Zélensky a salué la victoire de Meloni, espérant qu’elle allait renforcer sa collaboration..
Comment peut-on parler de fascisme ? Le fascisme est un parti révolutionnaire. Mme Meloni est surtout conservatrice. Le fascisme s’appuie sur des bandes armées en vue d’écraser le mouvement ouvrier. Mme Meloni n’a aucune bande armée et, de toute façon, il n’y a aucun mouvement ouvrier menaçant à écraser. Le fascisme est soutenu par le grand capital. Certes, celui-ci, rassuré, accepte la victoire de Meloni, mais Letta lui allait très bien ! Enfin le fascisme a un projet totalitaire, revendiqué par Mussolini en son temps. Meloni ne veut rien changer sur le fond. Son programme inclut la transformation de la République italienne en présidentialisme « à la française ». Pour le reste, elle est catholique et conservatrice en matière sociétale. Une Boutin qui aurait réussi ?
Il est vrai qu’elle récolte une partie du vote populaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle fait mine de prendre au sérieux la question de l’immigration. Elle veut reprendre la question là où le gouvernement Salvini-Conte l’avait laissée. Pour des raisons géographiques faciles à comprendre, l’Italie est le point d’arrivée privilégié des passeurs qui s’enrichissent sur le dos des migrants. Avec les pauvres et les réfugiés s’agglutinent la lie de la société, toutes sortes de mafias. Ainsi la petite station chic de Castel Volturno, au nord de Naples, est tombée entre les mains d’une mafia nigérienne qui s’en sert comme point d’appui pour le trafic de drogue et de chair de fraiche. Mais Meloni pointe surtout l’immigration musulmane. Elle veut défendre l’Italie contre la submersion et dit aux immigrés que ceux qui n’aiment pas la croix peuvent retourner les eux. Les classes moyennes supérieures peuvent rire de ces discours. Mais les gens d’en bas, qui tirent le diable par la queue, entendent Meloni, parce que, sur ce plan, elle dit ce qu’ils pensent.
Il y a une deuxième chose que Meloni prend au sérieux, quand elle défend « la famille naturelle » : à part dans les couches supérieures, tous les délires féministes nouvelle mode, LGB et trans sont massivement rejetés. Les gens en ont assez qu’on leur casse les pieds avec les histoires de cul des petits bourgeois. L’Italie n’a jamais été intolérante vis-à-vis des homosexuels, loin de là, mais les gens du peuple défendent la famille. Et ici encore Meloni vise juste.
Enfin Meloni est « nataliste ». Elle veut encourager les Italiennes à faire des enfants et propose des mesures sociales dans ce sens, mesures totalement incompatibles avec l’austérité et les directives de Madame UvL, la nouvelle dictatrice en chef de l’Europe. Mais il y a pour les Italiens un vrai problème, un problème de survie. Avec un taux de fécondité de 1,35 enfants par femme, l’Italie perdra un quart de sa population d’ici trente ans. Il y a déjà beaucoup de maisons vides, de magasins fermés, même sur les grandes avenues de Rome. On sait bien que les mesures natalistes ne peuvent pas grand-chose face à la perte de confiance dans l’avenir. Mais la position de Meloni n’est pas scandaleuse, ni fasciste.
On nous fait encore tout un tintouin sur l’IVG. Meloni est hostile à l’IVG – c’est tout de même son droit – mais ne propose pas d’en remettre en cause le droit. Pour nos bons gauchistes, disons qu’elle est ici sur la position de Pier Paolo Pasolini…
La seule chose qu’on peut vraiment reprocher à Meloni, c’est qu’elle a construit son succès sur une escroquerie. Beaucoup d’Italiens ont voté pour elle en croyant voter pour briser le carcan européiste qui les étrangle. Mais ils vont devoir dès demain déchanter. Tous les partis les ont trompés et Meloni aussi ! Comme ils auront tout essayé, peut-être seront-ils tentés par d’autres voies moins respectueuses des institutions, des « gilets jaunes » à l’italienne ou autre. L’avenir le dira.
Pierre Duriot
55 mètres, c’est la profondeur moyenne de la mer Baltique. Soit une descente accessible avec une bouteille d'air comprimé parfaitement ordinaire, avec la possibilité de rester une petite dizaine de minutes sans avoir à faire trop de paliers de décompression. Largement le temps pour une équipe de plongeurs expérimentés, type « Forces spéciales », de caler une centaine de kilos d’explosifs. Il se trouve, mais c’est un hasard, que des navires de guerre américains croisaient justement dans les parages. Pour ce qui est des Russes, ils avaient juste à couper le robinet qui leur appartient, pourquoi se seraient-ils emmerdés à plonger dans l’eau froide ?

Commentaire
Soyons aussi tordus que les stratèges des services secrets : les Russes ont plongé dans l'eau froide car ensuite tout le monde allait dire qu'ils n'avaient nul besoin de se les geler puisqu'ils ont sous la main le robinet du gazoduc et par conséquent ce sont les Amerloques qui ont fait le coup... Hé hé !
Hervé Delemarre
28 septembre 2022
Le Courrier des Stratèges
- 28/9/2022 -
Ce qui s'est passé hier 27 septembre 2022 est un événement d'une portée colossale. L'Allemagne est restée totalement passive devant le sabotage des gazoducs Nordstream 1 et 2. C'est-à-dire que l'Allemagne a renoncé à exercer sa souveraineté et à demander des comptes à la puissance étrangère à l'origine du sabotage. Les dirigeants berlinois sentent bien tout le ridicule qu'il y aurait à accuser la Russie. Mais alors, vers qui se tourner, sinon vers les États-Unis ? Le 7 février 2022, Olaf Scholz n'avait pas bronché lorsque, durant une conférence de presse commune à la Maison Blanche, Joe Biden avait dit froidement que les États-Unis ne se priveraient pas "d'arrêter Nordstream 2" en cas de guerre. Le 27 septembre 2022, il semble bien que les États-Unis soient passés à exécution. Et l'Allemagne s'est couchée : elle n'existe plus comme puissance politique.
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Le regard de Marc Touati sur la situation économique
Vincent Verschoore
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=lnWnqZkMfGg
C'est un économiste "classique" mais assez réaliste et sans langue de bois. Il a sa propre chaîne YT, avec des émissions intéressantes.
Comme tout économiste, il ne dit pas ce qu'il faudrait faire, précisément, se contentant de critiquer ce qui a été fait, ou pas. Et c'est bien le problème : augmenter les taux d'intérêt, pour ralentir l'inflation, mène à un ralentissement économique, donc du chômage, donc une augmentation de la dette publique, donc une chute de la monnaie, donc des prix plus élevés, donc de l'inflation.
Et inversement, faire tourner la planche à billet (comme c'est le cas depuis 2008), permet d'augmenter les salaires mais augmente aussi les prix (plus d'argent pour le même volume de production), donc l'inflation.
Le truc, c'est comment on sort de cette situation infernale. La guerre est un moyen, car elle détruit la demande et relocalise la production de biens de première nécessité. On a bien l'impression que c'est le choix des psychopathes euro-atlantistes.
Un autre moyen est l'augmentation de la production, sans hausse des prix (donc des salaires, notamment). Ceci fait baisser le prix unitaire, donc l'inflation. C'est possible avec, par exemple, un grand plan de transition énergétique visant à se débarrasser de ce que nous devons acheter au prix fort, les énergies fossiles. Mais cela demande de l'intelligence, chose fort rare chez nos dirigeants, tous bords confondus.
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