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8 novembre 2022

Le délit d'opinion est-il rétabli ?

René Chiche
Professeur de philosophie

☐ Dans une lettre de quatre pages en date du 16 septembre qui m'a été adressée en recommandé avec accusé de réception par le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Bernard Beignier, et signée par le nouveau secrétaire général de ladite académie, j'apprends que j'aurais "commis des faits" (sic) d'une particulière "gravité" en exprimant certaines opinions sur le réseau social Twitter nécessitant l'engagement d'une procédure disciplinaire lourde à mon encontre, avec tout le tralala, à savoir convocation devant une commission administrative paritaire académique des agrégés siégeant en formation disciplinaire, invitée à apprécier et sanctionner mes prétendus manquement à mes obligations professionnelles, "notamment en termes de loyauté, de correction, de dignité, de réserve, de neutralité, d'exemplarité ainsi que d'atteinte à l'image et à la réputation du service public d'enseignement".
Cette lettre que je ne peux pas rendre publique pour l'instant consiste à citer avec moult inexactitudes une vingtaine de mes propos tenus sur le réseau social Twitter parmi les dix-sept-mille-six-cents que j'y ai publiés depuis que j'y suis inscrit. J'ai mis deux jours à la lire jusqu'au bout tant elle me tombait des mains à chaque ligne. En la lisant me sont revenues les paroles que Platon met dans la bouche de Socrate au moment de son procès : en écoutant mes accusateurs, j'ai presqu'oublié qui j'étais, tant leur discours étaient persuasifs. Mais passons. Ce procédé rhétorique est en l'espèce si mal employé qu'il ne mérite pas que je vienne mêler Socrate à cette farce. Je n'ai pas coutume de faire état des mots de remerciements que je reçois parfois de la part d'anciens élèves : je me contente d'en glisser quelques-uns dans mon petit cartable, cartable que je n'ouvre d'ailleurs jamais mais que je ne quitte jamais non plus pour cette raison, et cela me suffit pour me rappeler qui je suis.
L'engagement de cette procédure disciplinaire m'a été annoncé alors que je suis fort impliqué dans les élections professionnelles, conduisant notamment la liste d'Action & Démocratie/CFE-CGC au scrutin du Comité social d'administration ministériel et figurant également en position éligible sur la liste que nous présentons au Comité social d'administration de l'académie d'Aix-Marseille. Inutile de souligner que les membres de ladite commission paritaire siégeant en formation disciplinaire, s'agissant de ceux qui y représentent les personnels, sont également candidats à ces élections en sorte que l'on me convoque à une commission composée de représentants d'organisations syndicales concurrentes, et dont certains sont, qui plus est, des adversaires, voire des ennemis personnels de longue date comme peuvent en témoigner quelques-uns ici même.
J'ai été contraint, samedi 5 novembre, à rendre public le fait qu'une procédure disciplinaire était engagée contre moi car cette nouvelle avait commencé à circuler au sein de l'académie alors que, depuis plus d'un mois, je m'astreignais à ne pas en dire un mot, étant par ailleurs entièrement occupé à la préparation d'élections professionnelles dont l'enjeu pour l'avenir de l'éducation nationale est décisif.
Depuis fin décembre 2021, je suis harcelé et régulièrement diffamé sur Twitter et d'autres hauts lieux de l'intelligence et de l'élégance après que Madame Aurore Bergé ait annoncé qu'elle portait plainte contre moi en réaction à un propos qu'elle n'a évidemment pas lu attentivement, libérant à mon endroit une parole haineuse et parfois pire. Plusieurs députés, responsables d'associations anti-racistes, gardiens auto-proclamés de la bonne pensance en France ainsi que plusieurs personnalités publiques, encouragés par la sortie d'Aurore Bergé, ont réclamé ma tête, qui auprès de l'éducation nationale, qui auprès de la CFE-CGC et qui auprès de Twitter. Un fou furieux qui faisait partie de mes relations amicales ici jadis m'a même accusé, suite à mes propos en faveur de la paix, d'être une canaille poutinienne. Je ne parle même pas de Sophia Aram, de Raphaël Enthoven et de toute la clique. Encore avant-hier, un chef d'établissement sous anonymat sur Twitter me traitait avec autosatisfaction de connard et je ne sais plus quoi, jusqu'à ce que je cite son chef d'œuvre en le commentant d'un sobre "il suffit !" et qu'il le supprime en ne ratant pas une nouvelle occasion de faire le malin. Un chef de cabinet, ancien conjoint d'Aurore Bergé et actuellement compagnon d'Agnès Pannier-Runacher, s'est également permis de m'insulter à deux reprises sur Twitter dont la dernière fois en se vantant publiquement de "bloquer ce cinglé de R Chiche". Un chef de cabinet du ministre de l'éducation de l'époque, Jean-Michel Blanquer, dont l'effectivité du travail au cabinet reste à établir, soit dit en passant !
Quelle infâmie en vérité, je vous le dis !
Cette procédure est scandaleuse. Ceux qui se servent de l'institution pour me poursuivre et satisfaire un désir de vengeance personnelle vont le payer cher. Ceux qui, au sein de l'institution, se servent de leurs fonctions pour y prêter leur concours vont aussi le payer cher. La turpitude ne triomphera pas. Pas cette fois.


☐ Je suis allé consulter mon dossier au rectorat pour prendre connaissance des éléments sur la base desquels l'administration engageait une procédure disciplinaire contre moi.
Comme j'ai trouvé qu'il était vide, j'y ai déposé mon livre sur la désinstruction nationale.
Ainsi, tous les membres de la commission paritaire siégeant en formation disciplinaire auront matière à penser.
Le jour J, je ferai un contrôle de lecture.
À suivre.


☐ L'Éducation nationale, en la personne du recteur d'Aix-Marseille a décidé d'engager une procédure disciplinaire à mon encontre. La lettre de quatre pages qui m'en informe commence ainsi : "Il apparait que vous avez tenu des propos inappropriés vis-à-vis de personnalités publiques, de la politique sanitaire française et du conflit opposant la Russie à l'Ukraine sur le réseau social Tweeter (sic)".
Le délit d'opinion est-il rétabli ?

René Chiche

Jonathan Sturel

Une belle histoire en trois temps qui prouve que nous autres les patriotes avons plus d'influence que nous le pensons et qu'il faut continuer à occuper les réseaux sociaux :
 
1. Le compte Twitter du ministère des armées publie la photo du calendrier du ministère sur lequel apparaît, entre autres, une femme voilée. Plusieurs personnalités de notre camp s'en émeuvent et font remonter l'info.

2. Le ministère des armées, obligé de répondre, dit que c'est un photomontage malveillant et qu'il ne faut pas « relayer les fausses informations ».

3. Quelques heures plus tard, le même ministère admet que finalement si, le calendrier est authentique mais qu'il est le fruit d'une initiative locale et qu'il n'a pas été validé par la hiérarchie.

Le point le plus grave est le numéro 2 : sans vérification préalable, leur premier réflexe a été d'accuser les lanceurs d'alerte de diffuser mensonges et « fake news ». C'est devenu un réflexe conditionné, aveugle, automatique. Ils sortent la carte « fake news » sans réfléchir, sans vérifier, sans se remettre en question, jamais.

Ils mentent comme ils respirent.

L'art de penser

Yann Thibaud

Plutôt que le classique clivage droite-gauche qui, chacun s'en rend compte aujourd'hui, n'a désormais plus beaucoup de sens, ni de pertinence, je propose une autre clé de répartition et d'explication des fractures de notre société : ceux, naïfs et conventionnels, qui croient, dur comme fer, au message des médias, et ceux, esprits libres et lucides qui, décidément, n'y croient plus du tout !
Les premiers seront prêts à abdiquer de leur souveraineté et à se soumettre aux injonctions les plus absurdes et les plus suicidaires, sans rechigner ni regimber ; tandis que les seconds, désireux d'élaborer leur propre opinion et prenant la peine de s'informer sérieusement, élaboreront des stratégies de sauvegarde et de résistance, face aux délirantes croyances et décisions du pouvoir en place.
Le plus étonnant étant que les intellectuels et décideurs, dont le métier devrait être justement de penser et réfléchir sainement et profondément, se retrouveront, à une écrasante majorité, dans la première catégorie.
Ce qui devrait être le b.a.ba de tout intellectuel ou penseur authentique, à savoir observer le monde avec une distance critique, semble être désormais oublié par la classe dominante.
Que sont donc devenus les lointains enfants de Socrate ?
Car notre société actuelle manque non seulement de spiritualité mais, plus encore, de rationalité, les deux étant au final indissociables.
C'est donc de pensée véritable et de maîtrise et pratique de l'art de penser, que notre monde a urgemment besoin aujourd'hui !

POLLUTION DE LA BÊTISE MILITANTE ET VERTUS DU DÉLUGE

Gabriel Nerciat

Si d'aventure vous connaissez quelques-uns des jeunes imbéciles activistes du groupuscule écologiste et sectaire Dernière Rénovation, qui entreprennent au nom de la sauvegarde de la planète de bloquer des autoroutes, d'interrompre des opéras ou d'agresser des œuvres d'art dans les musées (eux ou, à défaut, leurs sympathisants car ils ne semblent pas être très nombreux), demandez-leur donc de ma part s'ils savent pourquoi ils sont si ardemment, et même si méchamment, défendus par les chroniqueurs branchés et mondains de la presse Drahi - la plus prompte à défendre la pérennité du Système libre-échangiste, hyper-capitaliste, liquide et multilatéral qu'ils prétendent combattre.
S'ils disent ne pas le savoir, alors répondez-leur que moi je le sais, mais que je ne leur livrerai la réponse qu'une fois qu'ils seront devenus aptes à l'entendre.
C'est-à-dire sans doute jamais.
À bien y réfléchir, la pollution des cerveaux humains, et pas seulement chez les jeunes ilotes de l'écolo-gauchisme mondain, me semble beaucoup plus dommageable que la dévastation climatique et industrielle de la Terre (qui est, depuis Denis Papin, sinon depuis la fin de la période glaciaire des temps paléanthropiens, à la fois inéluctable et dans l'ordre des choses).
Quand la bêtise se réchauffe plus vite que l'atmosphère par l'effet de la condensation du nihilisme puritain et millénariste, il convient peut-être de souhaiter d'être englouti par la montée des eaux un peu plus tôt que prévu.

7 novembre 2022

Véronique Faucheux

La secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté, Sonia Backès, annonce que le gouvernement va organiser des "assises des dérives sectaires et du complotisme"

Le gouvernement se fiche complètement des sectes. Ses vraies cibles sont les "complotistes". La manœuvre consistant à associer les deux est une nouvelle malhonnêteté.
La secrétaire d'État s'interroge : "Qu'est-ce qu'on fait quand on voit son voisin, son collègue de travail touché par ça (secte ou complotisme) ? À qui on le signale ?..."
Elle ne s'en cache même pas, il faut faire taire les "complotistes", c'est-à-dire tous ceux qui s'inquiètent des mesures prises, sans leur consentement, aux niveaux national, européen et mondial.
Censure, délit d'opinion, chasse aux sorcières... Une dictature s'installe avec son cortège d'arrogance, de mépris, de violence. Pourquoi nos dirigeants cacheraient-ils leur projet liberticide puisque, lors du seul moment démocratique qu'il nous reste, nous les reconduisons à leur poste ?
Alors, les castors, heureux d'avoir échappé aux Heures Sombres ?

Vidéo : cliquer sur l'image

Malgré eux, les médias et les gauchistes font campagne pour le RN

H16

Émoi (encore un) dans l’hémicycle : un député Rassemblement National aurait dépassé les bornes des limites et se serait vautré avec emphase dans les heures les plus sombres de notre Histoire politique avec de vrais morceaux de racisme dedans. Pour ajouter l’insulte à l’injure, la presse s’est jointe à la mêlée pour y ajouter une dose de propagande.

La petite phrase défraye la chronique paresseuse des folliculaires médiocres : alors que Carlos Martens Bilongo, député France Insoumise d’origine congolaise, évoquait la question des migrants provenant d’Afrique arrivant par bateaux replets sur nos côtes, le député Rassemblement National Grégoire de Fournas a lancé un “Qu’ils retournent en Afrique”, immédiatement interprété par quelques collègues du groupe NUPES comme insulte raciste à l’égard du député de leur rang (en modifiant alors la phrase avec un singulier bien commode). En embuscade depuis des mois, ils tenaient enfin leur dérapage du RN !

Malgré les démentis du député RN, malgré la prise de note du greffe de l’Assemblée qui ne laisse aucun doute du pluriel, malgré l’enregistrement vidéo des débats qui n’en laisse pas non plus, l’ensemble des députés LFI s’est levée comme un seul homme-soja pour hurler au racisme. Peu importe ici que la race n’était nullement évoquée, les couinements stridents des clowns habituels sous-vitaminés ont rapidement empli l’hémicycle.


Cris qui n’ont pas manqué d’attirer les saprobiontes habituels de la presse subventionnée, et qui se sont relayés pour ne surtout pas expliquer les tenants et les aboutissants de cette consternante non-affaire afin d’en faire mousser les aspects les plus ridicules et qui l’ont immédiatement relatée au mieux par sous-entendus lourds d’implications comme dans Les Echos (“exclu 15 jours de l’Assemblée nationale après des propos jugés racistes”), ou au pire en racontant ouvertement des salades et sombrant dans l’infox la plus crasse comme chez les scribouillards du Monde (“suspendu de l’Assemblée nationale pour un propos xénophobe”).

Signalons la présence, de plus en plus rare, de quelques journalistes qui tentent de faire leur travail et rappellent qu’en réalité, l’Assemblée n’a noté aucun propos raciste ou xénophobe, et n’a pas sanctionné le député RN pour ceux-ci mais pour “manifestation troublant l’ordre” de l’Institution, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur nulle les productions pénibles des coprophiles médiatiques précédemment cités.


Le tableau, déjà navrant, n’aurait pas été complet sans l’intervention supplémentaire des insignifiants appendices parlementaires de la majorité.

Bondissant comme des hyènes sur un repas facile, les députés macronistes de “Renuisance!” n’ont pas tardé à récupérer rapidement le courroux artificiel des gauchistes en pleine apoplexie dans une manœuvre suintante de politicaillerie minable : remonter durablement le bourrichon des idiots utiles d’extrême-gauche et abonder dans leur sens garantit qu’une prochaine et inévitable motion de censure ne saura être votée conjointement par NUPES et RN, assurant les coudées franches au gouvernement Borne pour lequel les serpillères des Républicains ne sont déjà plus une menace. [...]

Bref : tous les éléments ont été rassemblés pour aboutir, sans la moindre surprise, à une condamnation et poser une sanction rapidement actée : voilà le député Fournas suspendu pour 15 jours.

Cependant, toute cette agitation, si elle a peut-être quelques maigres effets positifs pour les magouilles macronesques, n’en entraîne pas moins des conséquences franchement négatives pour toute la classe politique elle-même : non seulement, beaucoup de Français sont conscients de l’écart qui existe entre le réel et les agitations théâtrales de la France Insoumise et comprennent que cette affaire est montée de toutes pièces, mais surtout, tous se rendent compte de l’énorme décalage entre leurs préoccupations quotidiennes et le spectacle parfaitement ridicule offert encore une fois et à cette occasion par l’Assemblée nationale.

Cela se traduit d’ailleurs très concrètement dans les baromètres politiques qui indiquent assez clairement que l’actuel exécutif et l’extrême-gauche ne parviennent pas franchement à déclencher de l’enthousiasme : à côté d’un Macron systématiquement autour d’un gros tiers – ce qui dénote au mieux d’une constance assez peu crédible de l’opinion publique ou au pire d’une manipulation statistique qui parvient à ce résultat quoi qu’il puisse se passer – on ne peut s’empêcher de noter la montée de la droite et de l’extrême-droite, que ces dernières clowneries parlementaires ne risquent pas d’amoindrir.

Au contraire : dans ce paysage politique pathétique et d’après ce qu’en disent ces sondages d’opinion, le Rassemblement national est le seul parti apparaissant comme une force d’opposition à peu près en prise avec l’opinion publique majoritaire.

Le chahut grotesque provoqué par la NUPES (sur ces sujets et les autres), suivi d’un “rassemblement de soutien” tout aussi ridicule au député Martens Bilongo devant l’Assemblée le lendemain, la victimisation outrée sur les plateaux télé, la sanction excessive et contradictoire du député Fournas, tout cela fait directement monter la popularité de ce dernier et de son parti, le soutien des députés macronistes à la NUPES achevant de polariser encore un peu plus l’opinion contre eux.

Il n’y a ici pas de surprise : pendant que le pays est en train de s’effondrer économiquement, que la crise énergétique commence à prendre de l’ampleur et se traduit déjà par des faillites d’entreprises, les élus montent en épingle des propos sans intérêt ensuite relayés goulûment par ce qui se fait de pire en matière de production journalistique.

Ces médias et ces politiciens attisent à grands moulinets de bras les feux d’un populisme qui va les emporter.



Ordre des médecins contre constitution

Gilles La Carbona

Le sénateur Houpert, la députée Wonner, se retrouvent mis en accusation par l’Ordre des médecins, pour des propos pourtant tenus dans le cadre de leur mandat électif, qui rappelons-le, sont couverts par l’immunité parlementaire. Comment un ordre interne peut-il s’affranchir d’un droit constitutionnel et par quel miracle, ou tour de passe-passe, l’Ordre des médecins peut-il faire ce qu’un juge, dont c’est le métier, ne peut réaliser sans au préalable un vote des parlementaires, pour autoriser cette levée ? Et pas un journaliste, ou un constitutionnaliste, de faire remarquer que l’Ordre des médecins n’est pas dans son rôle.

Cette immunité ne serait-elle active que quand elle s’adresse au camp auto-proclamé du bien ? Le fait même qu’un groupuscule privé puisse au grand jour, défier l’un des principes majeurs de notre droit est un crime. Cet état de fait devrait susciter une vive réaction des autorités judiciaires et même du Conseil constitutionnel, si ce dernier effectuait honnêtement son travail. Il est vrai qu’il nous a habitués, ces derniers mois, à un éloignement de toute forme d’impartialité et de logique.

Un élu de la chambre des députés, dans le cadre de ses fonctions, ne peut être condamné pour ses propos, sauf à ce que ces pairs lui ôtent cette protection, pour le cas précis incriminé. Tout autre organisme qui voudrait établir une justice parallèle, est donc hors-la-loi. Nos gouvernants ne cessent de se braquer dès qu’on emploie le mot dictature, ou despotisme, mais ils ne se pressent pas pour dénoncer cette incongruité, quand l’Ordre des médecins se place au-dessus de la Constitution et installe de fait, un nouvel ordre judiciaire.

Quand bien même les propos de ces deux parlementaires seraient de nature à être poursuivis, c’est à la justice républicaine de s’en charger. Le procès qui leur est fait ressemble à celui de Galilée, condamné pour avoir eu l’outrecuidance d’affirmer que la terre tournait autour du soleil et non l’inverse. Dans le cas de ces deux parlementaires et depuis les révélations de Pfizer, plus personne ne conteste à présent l’inutilité du vaccin dans la transmission du virus. Quant aux effets secondaires dénoncés, l’actualité donne tous les jours la preuve qu’ils existent et dans des proportions dantesques. Certes ils restent tabous dans ce pays, et pourtant en France comme dans tous les pays fortement vaccinés, on note une augmentation à trois chiffres de plusieurs types de pathologies. Le corps scientifique pour le moment, en reste à une observation muette et naïvement incrédule, ne comprenant pas les causes de cette brutale augmentation de cancers, myocardites, AVC, comme de celui du nombre de décès. Ceci pour ceux qui suivent le narratif officiel bien entendu.

On ne sait plus vraiment, comment s’applique la loi aujourd’hui dans le ce pays et le « Un seul pays et une seule loi », cher au général de Gaulle, a fait place au fait du prince et à la dictature de la doxa progressiste, associée à celle des laboratoires. La France seule, persiste à ne pas reprendre ses soignants non vaccinés, à ne pas reconnaître la masse des effets secondaires, quand bien même de jeunes sportifs médicalement bien suivis, s’écroulent sur les pelouses. Il serait temps de dissoudre cette assemblée, de faire tomber ce gouvernement, de sortir de cette chape de plomb de nature totalitaire qui s’est installée, en lieu et place de nos principes constitutionnels.