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17 février 2023

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic

Yann Bizien

EDF annonce une dette stratosphérique et des pertes colossales au terme d’une année noire, plombée par les déboires de son parc nucléaire, mais aussi par sa contribution forcée au "bouclier tarifaire" des Français.

EDF enregistre une nouvelle perte historique de 17,9 milliards d'€uros en 2022 et creuse son endettement global à un niveau record de 64,5 milliards d'€uros.

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic. Du jamais vu dans l'histoire économique. La faute au Gouvernement et à l'UE qui ont complètement perverti le "marché" de l'électricité au grand détriment des consommateurs.

Où va l'argent ?

Des millions de Français paupérisés

Yann Bizien

Une étude toute fraîche de "France stratégie" est arrivée sur le bureau d'Emmanuel Macron. Elle jette une lumière qu'il ne voit pas sur la dureté du quotidien des français. La hausse des prix du gaz, de l'électricité, des carburants, des produits alimentaires fracasse le pouvoir d'achat des Français avec de plus en plus de familles surendettées et en grande difficulté.
Emmanuel Macron fait du trompe-l'œil sur la situation de l'emploi dans le pays qui ne s'améliore pas comme il le laisse entendre pour faire diversion. Il fait du trompe-l'œil sur sa réforme des retraites qu'il n'assume pas et qu'il délègue. Et il ne voit pas la souffrance du peuple qui encaisse tous les chocs d'une politique économique, fiscale et énergétique inadaptée à l'état du pays et à nos besoins.
La contestation de la rue peut donc très probablement se durcir davantage. Des millions de Français, paupérisés, précarisés, confrontés à l'inflation qui rogne leur pouvoir d'achat, ne peuvent plus faire face à la réception de leurs factures comme au paiement de leur loyer et de leurs frais de transport. Pour beaucoup, il n'y a quasiment plus de "reste à dépenser" avant la fin du mois.
Ces millions de Français ne peuvent plus se contenter des mesurettes insuffisantes et humiliantes du Gouvernement quand leurs dépenses incompressibles ne cessent de s'emballer. Et c'est désormais la hantise d'Emmanuel Macron qui subventionne "en même temps" une immigration coûteuse et une guerre qui n'est pas la nôtre.

Maintenant, il va falloir du courage

H16

Il faut du courage pour avoir une opinion différente, car cette différence entraîne une singularisation, pas toujours agréable et loin s’en faut. Or, de ce point de vue, les années qui viennent de passer auront indubitablement marqué nombre d’individus de traces que le temps aura beaucoup de mal à effacer.

Une fois la poussière retombée, l’écume des jours passée, une fois qu’on commence à distinguer ceux qui ont, justement, fait preuve de courage à bon escient de ceux qui se sont aplatis ou, pire, de ceux qui ont été les porte-voix des mouvements les plus grégaires et les plus agressifs, il faut pas mal de courage pour ne pas sombrer dans la facilité d’aller distribuer des bons et des mauvais points, de ne pas crier “je vous l’avais bien dit” voire “c’est bien fait !”

Il faut, en toute occasion, beaucoup de courage pour admettre s’être trompé et pour accepter toutes les conséquences de ses décisions parfois hasardeuses. Penser différemment, émettre des opinions contraires ou différentes de celles de la majorité, c’est non seulement multiplier les occasions de se tromper, mais aussi celles de se retrouver moqué.

On pourra par exemple prendre le cas, assez éclairant, de Scott Adams, un cartooniste assez célèbre en Amérique pour avoir notamment montré les tactiques employées avec succès par Donald Trump afin de quasiment piloter l’agenda des médias, et qui s’était montré particulièrement favorable à la vaccination contre le Covid au point de moquer ses interlocuteurs les plus prudents qui, a contrario, ont refusé les vaccins proposés. Il a ainsi reconnu récemment, dans une vidéo qui a reçu beaucoup de couverture sur les réseaux sociaux, que ceux qui ont hésité et se sont tenus à l’écart de ces injections expérimentales ont probablement fait le bon choix :


Pour le dessinateur, ceux qui se sont opposés à cette expérimentation mondiale ont fait un choix simple : en doutant systématiquement de la parole officielle, réputée pour n’être ni fiable ni bienveillante en moyenne, ils ont mis toutes les chances de leur côté.

On pourra objecter au passage qu’en réalité, ceux qui n’ont pas participé à cette opération n’ont pas simplement fait preuve de chance, mais qu’ils ont plus simplement suivi un instinct ou noté l’illogisme des informations que les autorités poussaient ; certains n’ont pas participé tout simplement parce qu’ils ont compris que la coercition, ouverte ou larvée, qui se mettait en place était fondamentalement mauvaise, un viol de leur conscience ou de leurs principes.

Et à aucun moment, le courage n’a été du côté de ceux qui ont simplement suivi le groupe : compte-tenu de la campagne médiatique sans précédent contre les refuspiks, de l’ostracisation active qui fut mise en place, de la rétorsion à l’encontre de ceux qui doutaient, l’acceptation passive de la pression sociale n’était pas le choix courageux.

Et en terme de courage, il va en falloir pour admettre qu’on a un peu trop aimé ce système où l’on a joué au “héros” devant Netflix à bouffer des chips, sans trop se fouler, sans respecter l’aventure très rocailleuse du doute, de la prise de précaution devant ce qui apparaît être une expérimentation maintenant délétère. Il va falloir une grosse dose de courage pour admettre que la plupart des gens se sont précipités pour être sauvés par l’État d’un virus qui ne tuait pas tant les gens qu’il n’a été utilisé par le même État pour les empêcher de s’amuser, de sortir au cinéma ou d’aller faire un voyage…


Maintenant, et malgré l’amoncellement d’éléments qui ne laissent plus aucun doute, il va falloir un courage hors pair pour admettre qu’injecter avec ce produit douteux, quasiment de force, toute la population sans distinction était une erreur dramatique : malheureusement, le déni est encore plus facile, plus douillet (et le sera pour un moment encore).

Ce déni empêche pourtant de voir et de comprendre ce qui constitue à la fois des fautes dans les raisonnements et les attitudes de certains, de comprendre les mécanismes qui furent mis en place et qui ont permis de forcer tant de monde à s’injecter un produit hasardeux. Ce déni, aussi confortable soit-il actuellement, coûtera de plus en plus cher.

Et à mesure que le coût grandira, il va falloir du courage pour comprendre l’ampleur des dégâts qui furent fait aux corps, aux âmes et aux institutions.

Aux corps, avec les effets secondaires que seuls les plus obtus peuvent encore nier et qui vont continuer à toucher des millions d’humains dans les prochains mois et les prochaines années.

Aux âmes, dans la corruption des raisonnements, dans la mauvaise foi et maintenant dans ce déni des faits voire le refus de la moindre empathie pour ceux qui ont été blessés par ces bricolages thérapeutiques mal boutiqués et surtout dans l’ostracisation qu’on a fait très inutilement subir à certains (et qui continue pour une part d’entre eux, alors même que plus aucune autre raison que bassement politique ne subsiste).

Aux institutions enfin, dans la façon dont elles ont toutes été utilisées et se sont naturellement et bien sagement rangées derrière la coercition et avec les oppresseurs, et souvent en contradiction parfaite avec l’objet de leur existence même. La sauvegarde des droits fondamentaux, leur raison d’être, a été non seulement bafouée mais encouragée par chacune de ces institutions qui ont fièrement fait le jeu des gouvernants.

Oh, il va en falloir, du courage, pour admettre que le “plus jamais ça” que certains braillaient à tue-tête en évoquant les horreurs de la Seconde guerre mondiale (ces fameuses “heures sombres”) ont malgré tout recommencé à se reproduire, que les mécanismes qui, à l’époque, menèrent au pire ont recommencé à pointer leur nez et que beaucoup ont été – et pour certains, sont encore – du mauvais côté de la roue, à la pousser dans la direction la plus néfaste.

Il va falloir du courage pour que ceux qui ont été roulés l’admettent non pour les autres, mais surtout pour eux-mêmes afin de faire le travail nécessaire de correction qui s’impose pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.

Ce n’est vraiment pas gagné. L’erreur est souvent confortable (au moins temporairement) et ce, surtout lorsqu’elle est commise en groupe, et encore plus lorsqu’elle est poussée par l’État, ce grand agent de déresponsabilisation.

Oui, souhaitons qu’après le temps de la peur vienne celui du courage.

Car sans ce courage nécessaire pour regarder les choses en face, viendra inévitablement celui de la colère.


https://h16free.com/2023/02/17/73349-maintenant-il-va-falloir-du-courage

L’Etat macronien, en même temps, veut refaire du nucléaire avec votre argent

H16

- 15/2/2023 - Rappelez-vous, c’était il y a quelques années : en tant que citoyen français, vous pouviez quasiment faire ce que vous vouliez de vos finances après les indispensables ponctions fiscales et sociales qui permettaient au pays de disposer d’un système social que le monde entier nous enviait (sans nous copier, pas fou). Mais ça, c’était il y a quelques années…

En effet, grâce aux gouvernements Macron, fini les affres de la responsabilité citoyenne : rapidement, la liberté financière fut contenue, régulée, découpée en petits morceaux faciles à digérer dans les bedaines parlementaires et bientôt, le citoyen français n’eut plus besoin de se soucier de ce qu’il devait faire de son argent.

Il était temps : le peuple français, las d’avoir à réfléchir et prendre ses responsabilités, travaillé au corps depuis des décennies dès sa plus tendre enfance par les doux discours marxisants et léninifiants, délégua enfin toutes les tâches importantes à ses éminents gouvernants qui se chargèrent alors de tout prendre en charge (moyennant une petite commission et 3000 milliards de dettes, hein, sachons vivre).

À partir de là, les décisions empreintes d’une imparable logique, de pertinence subtile et d’une analyse inouïe du sens de l’Histoire se sont enchaînées avec brio dans le pays.


C’est ainsi qu’il fut décidé, assez calmement, que c’en serait définitivement terminé de la production électrique nucléaire française. C’était dit, écrit, répété : fini l’atome cradingue qui ne rejette pas de CO2, place aux éoliennes dégueulasses et au gaz russe sordide qui pollue pour le remplacer. Quelques réacteurs furent donc fermés. Les gouvernants s’en félicitèrent bruyamment, la presse aussi. Une loi fut votée pour que d’autres réacteurs soient, à leur tour, abandonnés dans les prochaines années.

Tout était bel et bon.

Puis, toujours avec sa logique imparable, sa pertinence subtile, son sens inné de l’Histoire, l’élite décida qu’il était temps de faire un petit demi-tour bien ferme.

Et alors que la loi de Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit toujours la fermeture de 12 réacteurs supplémentaires d’ici 2035, le frétillant chef de l’État pirouettise sa politique et propose à présent – toujours sans toucher à cette loi – de flécher l’épargne des Français pour financer le développement de nouveaux réacteurs nucléaires. Si ce “En-Même-Temps” ne touchait pas ainsi au sublime, on croirait presque que c’est du n’importe quoi en boîte.

Concrètement, il semble donc décidé en hauts lieux que le Français, très moyennement capable de gérer ses finances, va voir son épargne délicatement poussée (à coup de pelle dans la nuque par des incitations fiscales ciblées, par exemple) vers une nouvelle vague de financement de l’énergie nucléaire en France, celle-là même dont on entend réduire l’importance, qui n’est pas verte et qui tue des ours polaires quand on n’en regarde pas la démographie.

On apprend ainsi que les 375 milliards d’euros (à fin 2022) d’épargne des 55 millions de Français qui possèdent un Livret A pourraient ainsi servir à financer de nouveaux réacteurs pour EDF (avec un coût total un peu inférieur à 60 milliards d’euros).

Or, si l’on peut bien sûr se réjouir de voir le gouvernement prendre la mesure de l’importance d’une stratégie énergétique de long terme, on doit cependant s’inquiéter des nouvelles tubulures fiscales chromées qu’il va déployer pour la mettre en place, et ce d’autant plus lorsqu’on voit les cadors qui proposent cette stratégie, leur historique général et leur capacité à tenir leurs engagements précédents, et ce, sans même parler du fait que les fonds étaient jusqu’à présent consacrés au logement social : on imagine sans mal la poussée d’urticaire de certaines égéries écolo-socialo-branchouilles lorsqu’elles apprendront la mise en place de ce tour de passe-passe : moins de social, plus de nucléaire, ça va roucouler chez les gauchistes…


En outre, peut-on écarter l’idée que ce qui est encore actuellement présenté comme des idées et des incitations ne va pas devenir rapidement des obligations et des contraintes clairement établies dans un avenir proche, à mesure que la situation du pays va devenir plus tendue ?

Du reste, il serait probablement plus aisé pour l’État de dégager les marges de manœuvre financières pour s’investir dans ces plans stratégiques si, d’un autre côté, il ne s’employait pas méticuleusement à saboter toute création de richesse. L’avalanche de décisions consternantes des 40 dernières années (l’arrêt du nucléaire n’étant que la décision la plus symptomatique du niveau d’abrutissement et de veulerie atteint au sommet du pouvoir) ainsi que le tabassage systématique et de plus en plus compulsif des créateurs d’emploi et de richesses dans le pays n’ont aidé en rien.

Clairement, cette espèce de volte-face des dirigeants au pied du mur manque cruellement de l’indispensable remise en question des méthodes et pratiques mafieuses de l’État jacobin et indique plutôt une forme de panique non avouée qui ne présage d’absolument rien de bon. Alors certes, il est souhaitable de relancer l’investissement dans le nucléaire, mais la façon et le timing diabolique avec lesquels le gouvernement actuel procède imposent une extrême prudence…

La semaine qui vient de s’écouler n’est pas très différente des précédentes et illustre finalement très bien la tendance générale du pouvoir actuel à resserrer son emprise sur tout ce qui concerne le citoyen français, notamment ses finances qu’il conviendra de pousser dans les bonnes directions : dans l’œil de l’État macronien, ce citoyen n’est définitivement pas assez intelligent pour comprendre sa situation, et n’est pas plus capable de savoir les investissements qu’il doit faire pour s’assurer un avenir meilleur.

L’élite qui est au pouvoir (parce que c’est l’élite, voyons, et parce qu’elle mérite ce pouvoir, pardi !) sait ce qui est bon pour ce citoyen, mammifère mou et vraiment pas fin, perdu dans une vie que cette élite sait médiocre et ballotée par des événements qu’elle seule est capable d’anticiper voire de provoquer.

Il est dès lors normal qu’elle censure, qu’elle impose, qu’elle “flèche” et qu’elle décide pour vous. Et au vu de son historique, de son passif aussi puissant qu’édifiant, comment en douter ?


https://h16free.com/2023/02/15/73466-letat-macronien-en-meme-temps-veut-refaire-du-nucleaire-avec-votre-argent

16 février 2023

Réforme des retraites : jusqu’où peut-on se moquer du monde ?

Maxime Tandonnet


Motus, il ne faut surtout pas le dire. Reprenons dès le début. Selon l’INSEE, l’âge moyen du premier emploi en France est à 22,5 ans. Le nombre d’annuités nécessaire pour toucher une retraite à taux plein est de 43 (ce point est peu contesté). Dès lors, la moyenne théorique pour accéder à une retraite à temps plein est à 65,5 ans pour la majorité des salariés. Cet âge est rarement atteint tout en étant actif, compte tenu du faible taux d’emploi des plus de soixante ans : moins de 30%. Ainsi, mécaniquement, le report de l’âge du départ à la retraite s’applique aux personnes qui ont commencé à travailler avant l’âge de 21 ans (puisque 21+43=64). Mais sous la pression d’une infime poignée de députés LR fustigeant cette injustice, le gouvernement a décidé hier que pour les carrières longues (entrée sur le marché du travail avant 21 ans), seules compteraient les 43 années de cotisation sans prendre en compte les 64 ans. Cela signifie que de fait, globalement, le report à 64 ans, au cœur de la réforme des retraites, est abrogé (sauf cas particuliers éventuels). Il en reste l’emblème, le trophée, l’enfumage. Évidemment, cela gène tout le monde. Les macronistes qui ont présenté la réforme des retraites (les 64 ans) comme la reine des réformes et le symbole de la « transformation » de la France. Mais aussi l’état-major LR qui s’est rallié à la majorité macroniste au nom des 64 ans reprenant (soi-disant) le programme Pécresse. Or, des 64 ans, il ne reste rien, ils sont comme abrogés, annulés, soufflés. On les garde pour la frime, pour la parure, pour la manipulation. C’est pour une coquille vide qu’on jette la France dans une nouvelle crise sociale et le risque de paralysie. Quand je le dis à mes relations LR, elles se contentent de balayer ma question d’un revers de main. J’attends que sur 65 millions d’habitants, il se trouve un responsable politique ou un intellectuel connu, bref quelqu’un d’important (autre qu’un modeste auteur de billet) pour dire la vérité. Jusqu’où peut-on se moquer du monde ? 15/2/2023


Michel Onfray répond aux questions de Laurence Ferrari dans Punchline




Radu Portocala

Vera Jourova, politicienne tchèque, est vice-présidente de la Commission européenne en charge « des valeurs et de la transparence ». (Oui, un tel poste existe.)
Lors du Forum économique global, à Davos, elle a tenu une conférence intitulée « Le danger clair et actuel de la désinformation ». C’est, nous le savons, un sujet qui, ces derniers temps, agite les esprits progressistes.
Une de ses cibles a été, bien entendu, Elon Musk et la libéralisation de Twitter. « Le temps de l’Ouest sauvage est fini ! » s’est exclamé Vera Jourova, prédisant qu’une législation contre ce qu’elle appelle « la désinformation » sera bientôt adoptée aux États-Unis – comme si là-bas la parole n’était pas déjà suffisamment étranglée. Et, bien entendu, elle a protesté contre « l’absolutisme de la liberté d’expression » que pratique Musk.
Remarquons que, dans les années ’70 et ’80, lorsque des personnalités occidentales s’escrimaient à dénoncer les vastes opérations de désinformation soviétiques, c’est précisément le camp auquel appartiennent les actuels combattants contre la désinformation – celui du « bien » édicté par eux-mêmes – qui cherchait à leur nuire en les présentant comme des dangereux extrémistes de droite qu’il ne fallait surtout pas écouter.
L’Union européenne a adopté des lois qui, même si elles ne le disent pas explicitement, vont, dès 2023, instaurer la censure. La liberté d’expression sera mise sous contrôle et seule la vérité officielle, décidée en haut lieu, sera autorisée. Qui décidera de ce qui est vrai ce qui ne l’est pas ? Les bien-pensants, bien entendu ! Le temps de la délation de masse arrive.
Il y a trente-deux ans, lorsque le célèbre Al Gore annonçait la naissance d’Internet, qu’il nommait « les autorités de l’information », les progressistes applaudissaient avec enthousiasme. Ils ont compris, cependant, bien vite qu’Internet échappait à leur domination, et cela, ils ne le supportent pas. Ils se donnent, donc, petit à petit, des moyens pour le soumettre, le réduire à leurs idées et à leur volonté.
En France, depuis le début de son premier mandat, Emmanuel Macron ressasse ce sujet, cherche à imposer une forme de censure. L’Union européenne lui donnera très bientôt les instruments dont il rêvait.
Le monde risque de sombrer dans le silence.