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13 mars 2023

Réforme des retraites : et si la classe politique avait tout faux ?

Maxime Tandonnet
Publié le 11 mars 2023


Texte ci-dessous : ma position n’est pas de principe contre une réforme. Elle consiste à dire que cette réforme-là relève de l’imposture : son intérêt effectif est, non pas réduit, mais nul, inexistant. Or ce constat est tabou. J’attends toujours qu’une autorité morale ou intellectuelle ou politique ait le courage de le dire. Ils sont en train de déclencher une nouvelle déchirure sociale – alors que la France a tant besoin de stabilité et de concorde – pour du néant. Ensuite, je suis convaincu que dans une vieille nation comme la France, il est monstrueux de réformer contre le pays profond 75% de ses habitants, 90% de ses travailleurs. La France n’appartient pas à une caste déconnectée qui se prétend éclairée et entend faire le bien des gens contre eux-mêmes ; elle appartient à ses habitants. Pour réformer, il faut d’abord écouter, expliquer, convaincre. Sinon, c’est la loi du mépris qui s’impose. Tel est le fond de ma pensée sur tout cela ou plutôt, de ma sensibilité : je ne supporte pas qu’on se moque du monde. Et de tout cœur, je remercie le Figaro Vox de me permettre d’exprimer cette sensibilité.

« Le résultat des élections de 2022 doit impérativement prévaloir sur les sondages et sur "la rue" » : cette affirmation domine le discours officiel, politique et médiatique, pour justifier la volonté du pouvoir actuel et de ses alliés de mener à son terme, quoi qu’il arrive, l’emblématique réforme des retraites. Ainsi, le report à 64 ans du départ de l’âge à la retraite, dérivé de la promesse de campagne de M. Macron de porter cet âge à 65 ans, serait comme gravé dans le marbre. Un tel raisonnement se heurte à l’esprit initial de la Ve République. Dans l’esprit de son fondateur, Charles de Gaulle, l’élection ne valait pas une sorte de chèque en blanc pour les dirigeants politiques, dont la légitimité pour réformer le pays reposait, au-delà du scrutin initial, sur la confiance populaire préservée. D’où les referendums successifs où le Général engageait sa confiance et la poursuite de son mandat. Présider ou gouverner la France contre son gré, sans la confiance et le soutien populaire, était inconcevable à ses yeux.

Les faits lui donnent raison. C’est une erreur profonde de prétendre qu’en élisant le président Macron en 2022, une majorité des Français (globalement) lui a accordé un feu vert pour mettre en œuvre les 65 ou 64 ans. La présidentielle de 2022 s’est déroulée sans véritable campagne, sans le moindre débat de fond, entre les terreurs covidesques et le déclenchement de la guerre d’Ukraine. Le choix de nombreux électeurs de l’actuel président était dominé par la crainte de voir M. Mélenchon ou Mme le Pen parvenir à l’Élysée. Certes à un moment de la campagne, pour couper l’herbe sous le pied de la candidate de droite, le candidat-président a annoncé un report de l’âge de la retraite à 65 ans (tandis que quelques mois auparavant, il fustigeait cette mesure comme hypocrite). Mais il est abusif d’affirmer que les électeurs (dans leur ensemble) avaient cette mesure à l’esprit quand ils ont voté dans un contexte global extrêmement anxiogène. Quant au message principal des législatives qui ont suivi, avec 46% de participation, le refus d’accorder une majorité absolue au chef de l’État manifestait bien au contraire une volonté populaire de ne pas accorder au président un blanc-seing, y compris sur les 65 ans.

La séquence politique actuelle est dramatique pour la démocratie française. La mesure phare des 64 ans est immensément impopulaire et rejetée par les trois quarts des Français et les neuf dixièmes des actifs comme le prouvent toutes les enquêtes d’opinion, confirmant une réalité que chacun peut percevoir dans sa vie quotidienne. Or, sous de mauvais prétextes, la classe dirigeante donne le sentiment de n’en tenir aucun compte. Elle s’enfonce dans une attitude qui manifeste une sorte de fuite dans le mépris et la déconnexion. Pire : dans ce bras de fer entre les élites dirigeantes et le peuple, c’est le peuple qui a raison sur le fond. Les 64 ans ne servent strictement à rien compte tenu de la règle des 43 annuités. Leur unique effet sera d’obliger à travailler plus de 43 ans quelques catégories de travailleurs ayant commencé avant 21 ans donc ayant peu fait d’études (et échappant aux dérogations prévues pour les carrières longues). Le reproche d’inutilité et d’injustice envers cette mesure totémique est avéré. L’image d’une classe politique obtuse, refusant d’écouter le pays, à l’abris de ses palais et engoncée dans l’indifférence pendant que la France populaire s’enfonce dans une nouvelle galère – le blocage de l’économie et des transports – est dévastatrice.

Selon le discours dominant le président « ne pourrait plus gouverner s’il renonçait à cette mesure ». Pourtant, qu’il cède ou non, la confiance, déjà fragile, sera définitivement rompue avec le pays, obérant gravement la suite de son mandat. Et quasiment toute la classe politique sortira perdante de cette épreuve de force entre elle-même et la Nation. Les leaders officiels de la droite LR se sont gravement compromis avec la majorité présidentielle dans une logique d’arrogance au prétexte de coller à un programme qui, à quatre reprises (présidentielles et législatives), a contribué à leur défaite. La Nupes a fait naufrage dans l’outrance. Cette crise sociale a aussi montré les limites de la « dédiabolisation » du RN, avec lequel les syndicats rejettent tout contact, un parti qui ne parviendra jamais à incarner l’apaisement et une réconciliation dont la France a tellement besoin. Dans cette débâcle qui signe peut-être le paroxysme de la décomposition politique et semble ouvrir sur un abîme, seuls les « frondeurs » de la droite LR pourraient éventuellement tirer leur épingle du jeu. Ils sont une vingtaine de la jeune génération LR. Ils ont compris (contrairement aux leaders du parti) qu’au-delà de l’emblématique report à 64 ans (encore une fois inutile et injuste) se jouait un bras de de fer entre les « élites dirigeantes » incarnées par la présidence Macron, et la France populaire, le monde du travail. À condition cependant de ne pas faire naufrage à leur tour dans la mégalomanie, la prétention solitaire et le culte de la personnalité.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2023/03/11/reforme-des-retraites-et-si-la-classe-politique-avait-tout-faux-pour-figaro-vox/

La prochaine guerre, au coin du feu ?

Yann Bizien

Madame Ursula von der Leyen serait candidate à la fonction de secrétaire générale de l'OTAN dans le cas ou elle ne serait pas reconduite à la tête de la commission européenne. Elle a d'ailleurs rencontré hier à la maison blanche le vrai patron de l'OTAN, Joe Biden, qui finance le fonctionnement de l’Alliance Atlantique à hauteur de 69%.

Les Américains ont en effet besoin d'un secrétaire général de l'OTAN totalement aligné sur leur obsession d’endiguement de la Chine. Et ils entendent bien utiliser leur bras politico-militaire, l'OTAN, pour cette guerre du siècle.

Joe Biden a probablement l'idée de cautionner la première candidature d'une femme allemande sur ce poste dans le but d'entraîner toute l’Union européenne dans la grande croisade américaine contre la Chine, après leur guerre contre la Russie en Ukraine.

Les peuples occidentaux sont devenus des agents de production et de consommation au service de ceux qui font la guerre en permanence. Ils financent désormais les guerres voulues et conduites à distance par les États-Unis. Ils sont les petits esclaves du train de vie US.

Yann Bizien

Il se dit également que la réforme des retraites serait la contrepartie des arrangements d'Emmanuel Macron avec le patronat et la baisse des impôts sur les entreprises.
Au bout de tout, c'est toujours le peuple français qui trinque. Il paie la facture de la guerre en Ukraine, il finance le train de vie économique et industriel des États-Unis, il subit les exigences normatrices de l'Union européenne, il est trahi par les Anglais en Australie, trahi par l'Allemagne sur les dossiers énergétiques et trompé par un pouvoir qui ment.
Le peuple "trinque". Mais il vote pour son bourreau. Il vote aussi pour des élus qui, une fois au pouvoir, oublient très vite d'où viennent leurs mandats.


Yann Bizien

Chère jeunesse de plus de 18 ans,
Pour qui avez vous voté en avril 2022 ?


Silicon Valley Bank, Silvergate, Signature bank : du rififi chez les bancaires

H16

Voilà, on y est : les premiers effets du resserrement de la politique monétaire de la Federal Reserve se font sentir avec la faillite de la Silicon Valley Bank…

La nouvelle n’a pas eu le temps de faire beaucoup de bruit de ce côté-ci de l’Atlantique, mais on peut raisonnablement estimer que cette faillite pourrait faire parler d’elle dans les prochains jours, notamment si l’on tient compte des ramifications possibles de cette déroute financière.

Dans l’immédiat, la banque californienne, spécialisée dans la bancarisation des start-ups de la Silicon Valley et qui représentait tout de même la 16ème banque aux États-Unis par la taille de ses actifs, a vu ses cours de bourse s’effondrer.


Cet effondrement n’a rien d’étonnant : après une journée de jeudi (8 mars) où la plupart de ses clients se sont rués pour retirer leurs fonds, la banque s’est retrouvée sans liquidités et a été fermée vendredi par l’autorité de régulation bancaire de l’État de Californie qui va maintenant tenter de régler cette situation qu’on imagine complexe pour les millions de clients (particuliers et entreprises) concernés.

Pour résumer, suite à une tentative échouée de levée de fonds lancée par la banque, les investisseurs et les déposants ont réagi à cet échec en commençant à retirer jusqu’à 42 milliards de dollars des dépôts de la banque jeudi dernier, ce qui a provoqué un “bank run” ou panique bancaire.

Silicon Valley Bank (SVB) était en effet très dépendante des taux d’intérêts appliqués par la Fed : spécialisée dans les startups, ses clients étaient généralement d’autant mieux capitalisés que les politiques monétaires accommodantes leur assuraient un flux important d’argent frais. Ces montants étaient investis par SVB dans des titres et obligations de l’État américain (notamment pour des obligations légales), dont la valeur a progressivement diminué à mesure que la politique monétaire s’est faite moins souple et que l’inflation grimpait. D’un côté, les clients de SVB voyaient leurs entrées se tarir, et de l’autre, la valorisation des obligations garantissant les dépôts diminuait ce qui a rapidement conduit la banque à devoir se recapitaliser.

Malheureusement, cette opération a été mal menée : le 8 mars, SVB vend pour 21 milliards d’investissements afin de dégager des liquidités. C’est un échec et ils se retrouvent à devoir emprunter 15 milliards et vendre des actions. Ce n’est pas a priori la débâcle, mais la communication vers la clientèle, purement financière et technique, se résume un peu trop vite à “on n’a plus de liquidités” qui sera rapidement interprété de la pire façon possible.

S’ajoute à cette communication défaillante l’abaissement (pourtant logique, prévisible et mécanique) de la note attribuée à SVB par Moody’s. Là encore, ce n’est pas en soi une catastrophe, mais cela ajoute au tableau, peu reluisant.

Enfin, quelques fonds majeurs, dont celui de Peter Thiel, sentant que les choses pourraient tourner au vinaigre, conseillent dans la foulée à ses clients de retirer leurs fonds de SVB.

L’information, surtout dans la Silicon Valley, voyage vite : ce qui était encore un mouvement peut-être maîtrisable devient alors de la panique et malheureusement, beaucoup des clients de la banque sont des entreprises avec de forts volumes en avoirs (en millions de dollars). Rapidement, les montants sortis sont énormes et bientôt, ils sont effectivement au-dessus des capacités de la banque : suite à cette panique et à la fermeture des bureaux le même jour, la banque se retrouvait vendredi avec un solde de trésorerie négatif d’environ 958 millions de dollars.

Au passage, devra-t-on s’étonner de constater que certains des dirigeants de la banque ont eu la bonne idée de vendre leurs actions avant la débâcle ?


Les jours qui viennent seront maintenant déterminants pour les clients de la SVB : peu pourront espérer récupérer la totalité de leurs fonds. Dans ces clients, quelques noms connus pourraient avoir des difficultés sensibles provoquées par cette faillite rapide.

Les impacts de cette faillite seront de toute façon nombreux : en effet, cette banque n’était pas seulement une banque pour les startups, c’était aussi une banque “retail”, c’est-à-dire pour des clients particuliers de tous types, avec leurs emprunts, leurs comptes courants qui vont donc se retrouver dans des difficultés importantes à partir de lundi (et même avant si l’on en croit certaines vidéos vues sur twitter).


Les comptes clients (particuliers et entreprises) étant fermés, certains salariés ne seront pas payés cette semaine et des pertes d’emploi sont donc à prévoir.

De façon intéressante, le monde de la cryptomonnaie est lui aussi touché par cette faillite puisque SVB conservait une partie des avoirs nécessaires à valoriser le stable-coin USDC (une cryptomonnaie visant la parité avec le dollar). Ainsi, la compagnie cryptomonétaire Circle (cryptomonnaies) est très exposée à cette faillite à hauteur de plus de 3 milliards de dollars…

Or, dans le monde des cryptomonnaies, la faillite de SVB s’ajoute aux difficultés récentes de Silvergate, une autre banque (traditionnelle) américaine directement en faillite suite à la déroute de FTX évoquée précédemment dans ces colonnes.

Du reste, si on ajoute les récentes difficultés de Signature Bank, elle aussi impliquée dans la sécurisation des avoirs de Tether et de USDC, on commence à se douter que l’apurement des délires de FTX ne fait que commencer dans le monde des cryptos.

Bref, on le comprend : à mesure que la Fed relève ses taux, le stress sur les banques locales et régionales se fait de plus en plus fort et les effets de bord, parfois spectaculaires, commencent à se voir. La mer de financements se retire et on commence à voir qui est à poil.


Quelques questions se posent à présent.

D’une part, l’une des principales causes de la crise financière de 2008 fut l’utilisation de facteurs sociaux pour accorder des prêts (à l’époque, il s’agissait de favoriser l’accession à la propriété). Les leçons de 2008 n’ayant pas été tirées, l’histoire se répète. Au-delà de l’impact évident, majeur du relèvement des taux dans les déboires de SVB, on peut aussi se demander dans quelle mesure l’utilisation des critères ESG dans leur gestion des fonds n’a pas joué, par exemple lors de la fixation des prix de ses prêts. Il y a un an, en tout cas, SVB s’engageait à fond(s) (pour 5 milliards de USD) dans les opérations carbone-neutre et autres grigris écolo-bienséants…

D’autre part, alors que les faillites et autres difficultés bancaires s’accumulent à présent de façon visible, quelle va être la position de la Fed ? Persistera-t-elle dans cet assèchement de l’argent facile en conservant des taux élevés pour combattre l’inflation, déclenchant inévitablement d’autres faillites, ou choisira-t-elle le chemin d’un nouvel assouplissement, signant probablement une mise à mort du dollar par noyade à plus ou moins long terme ?

Aucune de ces deux options n’est politiquement aisée mais les deux garantissent clairement des difficultés à venir.

Henrion-Caude, ou le principe de réalité

Pierre Duriot

Le livre d’Alexandra Henrion-Caude se vend comme des petits pains, comme quoi, il y a un décalage total entre le peuple et les élites, ou pseudo-élites, qui n’ont cessé de tourner en ridicule, cette femme scientifique de haut vol, docteur en génétique. Moquée, ostracisée, alors que ses diplômes et ses arguments étaient à écouter, autant, sinon plus, que ceux des médecins de plateaux télévision qui ont, quasiment tous, ce n’est un secret pour personne, touché des sommes rondelettes de la part de laboratoires. Cette intervenante a été qualifiée de « complotiste » et certains ont même émis tout haut la possibilité qu’elle soit devenue folle, qu’elle ait perdu la raison. Se demandant pourquoi une personne adoubée par le système, n’avait pas emboîté le pas du système en question.

Elle est seulement dans la bonne posture scientifique : elle doute. Ce qui devrait aussi être la posture journalistique : le doute. Ni la science, ni le journalisme, ne sont des disciplines exactes et il convient juste de douter. Habituellement, quand tout se passe bien, les scientifiques ne sont pas tous d’accord et les journalistes non plus. Or, pour l’affaire qui nous concerne, ils étaient tous d’accord pour adhérer à un narratif et cela aurait dû suffire, en soi, à faire douter. Pas seulement les scientifiques et les journalistes, mais tout le monde. Il n’y a pas besoin d’être médecin, pour savoir si l’on doit se faire injecter un produit encore expérimental, comme le pensent tous les intervenants, se posant en « sachant » et se donnant pour mission de dire, aux « ignorants », ce qu’ils doivent faire. En principe, quand toute la presse, tous les hommes politiques, tous les « spécialistes », vous répètent la même chose, en boucle, 24h/24h, avec les mêmes mots, les mêmes intonations et la même musique, ça ne peut pas être de la science et face à cela, il aurait convenu de douter. Même en n’étant pas médecin.

Praud, pourtant journaliste de haut vol, n’a pas douté. Il s’est fait vacciner, comme il le dit, a fait vacciner ses enfants et toute sa famille. Et face à Henrion-Caude, il semble perdre plus ou moins ses nerfs, s’affole, pose sa question mais ne la laisse pas répondre. Il n’a rien, ses enfants non plus, alors quoi, qu’est ce qu’elle veut cette généticienne de malheur, avec ses arguments censés et son best-seller ? Elle explique les désordres génétiques possiblement occasionnés par l’ARN. Oui, chez les enfants vaccinés, si la fertilité devait être touchée, on ne va pas le savoir tout de suite. Et si les adultes doivent en faire un cancer, ce sera différé. Mais il y a, en arrière-plan, une mortalité à la hausse, fortement, dans toute l’Europe, aux États-Unis, en Angleterre et en Australie et là, forcément, on se met à avoir la bonne posture : on doute. Mais c’est un peu tard. On pourra toujours accuser le réchauffement climatique, la malbouffe et la pollution, tout cela n’a pas explosé d’un coup. La seule chose tangible qui soit intervenue dans ces pays industrialisés, en dehors de l’air que l’on respire, ce sont bien les massives campagnes de vaccination. Et les pays peu vaccinés serviront de comparatif.

Au RPF, nous ne sommes pas complotistes, nous avons juste douté, depuis le début, devant cette « unanimité » suspecte de la presse. Nous avions préconisé de garder les traitements, qui ont été interdits, de laisser le vaccin aux volontaires et de ne pas l’imposer aux soignants. Tout en étant contre les processus d’enfermement et de privation. En réalité, nous avons toujours préconisé de traiter le Covid comme une grippe annuelle. La plupart des affirmations et des chiffres assénés pendant la pandémie, s’avèrent faux, ou partiellement vrais, les uns après les autres, mais après avoir répété en boucle, sur commande, les médias français ont adopté une autre attitude : ils ne disent plus rien. Et quand Praud, reconnaissons lui ce courage, invite une persona non grata sur le plateau, l’irruption du principe de réalité génère un vent de panique…

Jean-Pierre Luminet

Déclaration ahurissante du secrétaire d’État à la mer. Une collusion de plus entre le gouvernement et les lobbies industriels, ici en l'occurrence ceux de la pêche.

Ici il s'agit bien de permettre le chalutage de fond dans les aires marines protégées, contre l'avis même de la Commission européenne, dont on ne peut pourtant pas dire qu'elle soit affranchie des lobbies !

Macron et ses ministres-valets ne se cachent même plus, affirmant ouvertement leur vraie nature : destructeurs, froids, déterminés contre vents et marées, et totalement irresponsables.