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24 avril 2025

Contre les Russes, Macron bientôt tout nu ?

Régis de Castelnau


-23/4/2025- Au fond, en Occident personne n’a intérêt à la survie de l’Ukraine en tant qu’État. Rappelons que les pays de l’OTAN ont transféré entre 300 et 400 milliards (dollars et euros) de leurs fonds publics à ce pays qui affiche deux caractéristiques : tout d’abord l’État est dirigé par des groupes néonazis qui ont mis la main sur toutes les structures et notamment l’armée. (Il faut lire l’article du Berliner Zeitung à ce sujet). Ensuite c’est un État mafieux corrompu jusqu’à l’os, ce qui implique qu’il n’y aura jamais un quelconque remboursement. Et ce d’autant qu’aucun véritable processus de suivi de ces énormes apports n’a été mis en place. Personne ne sait, les Américains eux-mêmes le reconnaissent, où sont passés ces fonds. Il n’y en a désormais aucune trace ! Sans parler du considérable matériel fourni, mais aussi disparu, soit en fumée sur le champ de bataille où les Russes ont vaporisé tous les fameux « game changers », soit dans des trafics inavouables. Malgré cela, Zelinsky continue à mendier, et l’Union Européenne est prête à faire fonctionner la planche à billets et à lui renvoyer 200 nouveaux milliards !

Ainsi, si la guerre prenait fin, entre le matériel et les fonds disparus, la dette du pays s’élèvera de 5 à 6 fois son PIB. Et si une Ukraine, même croupion, survivait, il faudrait que les dirigeants occidentaux expliquent à leurs peuples où sont partis ces fonds et ce qui a justifié ce monstrueux hold-up de fonds publics. Les États-Unis ont la solution : « c’était la guerre de Biden, et les démocrates sont responsables de la catastrophe ». Ils partiront de Kiev, comme de Saïgon, de Bagdad, de Kaboul… Et laisseront le bâton merdeux aux dirigeants européens. Lesquels, aussi stupides et incompétents soient-ils, savent que l’UE est au bord de la dislocation, et que le seul moyen de la préserver, ou plutôt de tenter de sauver leur peau, est de provoquer la Russie et de la pousser à la guerre. Désespérés, apeurés par l’idée de devoir rendre des comptes sur la catastrophe, ils veulent surtout que la guerre continue. La situation économique des principaux pays de l’UE est désastreuse, amenant certains au bord de la faillite, comme la France, le Royaume-Uni, voire aussi l’Allemagne. Et la seule chose qu’ils peuvent faire pour essayer d’unir tout le monde, c’est de déverser une propagande obscène, à base de glapissements bellicistes.

Il n’y a qu’une seule raison à cette stratégie folle : détourner l’attention de leurs responsabilités écrasantes et éviter d’affronter la colère des peuples qui finira bien par arriver. Déjà, dans l’UE les divisions s’affichent. Le pitre de l’Élysée, jamais en retard d’une rodomontade et relayé par le zombie halluciné du Quai d’Orsay, se gargarise d’une « coalition de réassurance ». Mais de quoi parle-t-il ? Combien y participent ? Actuellement trois, France, Grande-Bretagne et Danemark. Les Allemands font pour l’instant bande à part, leur nouveau chancelier, probablement le pire depuis Adolf Hitler, multiplie les déclarations martiales qui montrent qu’il meurt d’envie de refaire Barbarossa. Heureusement, on peut penser qu’il existe dans son pays quelques esprits prévoyants qui ne souhaitent pas, les moujiks ayant de la mémoire, voir l’Allemagne transformée en plaque de verre. L’Otan sans les Américains n’est qu’une coquille.

Et comme par ailleurs lorsque Trump tapera du point sur la table, Starmer se couchera immédiatement, la France a toutes les chances de voir son kéké national tout seul et tout nu.

Grotesque comme d’habitude.

L'ENTRÉE DU PAPE BERGOGLIO AU PARADIS

Gabriel Nerciat

-24/4/2025- Cette nuit, vers quatre heures du matin, je me suis retrouvé à la porte du Paradis.
Il y avait beaucoup de monde, pire qu’au métro Châtelet à 17h30, car le défunt pape Bergoglio s’apprêtait à franchir le seuil de la Jérusalem céleste.
Et il n’était pas seul.
Une foule considérable, digne du tableau de James Ensor, formait comme un long cortège escorté par les anges afin de le porter en triomphe jusqu’au cœur du saint lieu.
De loin, j’ai aperçu saint Pierre, qui avait du mal à garder ses clefs dans les mains, et se trouvait légèrement bousculé. « Tu ne parles qu’en latin, lui disait rudement Bergoglio, et tu me gênes. Laisse-moi passer, tes clefs n’ont plus aucun pouvoir ; d’ailleurs j’ai renié le Christ plus souvent que toi. Les coqs, moi, je les préfère au vin. Apprends l’anglais et l’espagnol si tu veux qu’on cause. »
Autour de lui, c’était du délire.
Des centaines de milliers de migrants africains qui avaient péri en mer, des dizaines de milliers de travestis de toutes générations et toutes nationalités, des toxicomanes morts dans la fleur de l’âge, parfois accompagnés de leurs dealers, des tueurs à gages étroitement surveillés par Al Capone et Lucky Luciano, de beaux gigolos argentins aussi blancs que Rudolph Valentino portant sur leurs dos leurs vieilles clientes fardées, des syndicalistes CGT bouffeurs de curés non loin d’Edmond Maire entré en pâmoison, Jack l’Eventreur entouré de prostituées sans têtes ou sans viscères, le chef indien Geronimo avec ses plumes brandissant le scalp du général Lee, le vieux René Dumont qui réclamait en vain un verre d’eau, John Lennon qui arborait une guitare mais ne savait plus jouer, Larry Flynt dont le fauteuil roulant était poussé par de plantureuses actrices pornographiques tatouées des pieds jusqu’à la tête et qui se masturbait machinalement, le philosophe opéraïste Toni Negri qui marchait résolument en parlant des multitudes aux côtés de Louis Althusser et de sa femme sans cou, le marquis de Sade qui hurlait que le Saint Esprit avait sodomisé la sainte Vierge, le président Amin Dada qui riait à tue-tête sur le dos d’un crocodile tenant dans ses mâchoires les restes d’un moine dominicain, des soldats républicains irlandais de l’IRA munis de kalachnikovs, Huey Newton entouré de ses gardes prétoriens des Black Panthers, Jacques Mesrine avec ses flingues tout près de Carlos avec ses bombes ; tout ce beau monde, donc, venait accueillir en liesse le premier pape mondialiste et anti-romain de l’histoire de la catholicité.
Bergoglio était triomphant et euphorique : « Nous sommes tous les enfants de Dieu, disait-il. Qui suis-je pour vous juger ? Le Ciel est à nous, maintenant, seulement à nous. Dieu nous le doit. Ne jugez pas, vous non plus, mais brûlez sans pitié tous ceux qui se croient autorisés à vous juger. Même saint Paul et saint Jean-Baptiste, si c’est nécessaire. »
Un peu intimidé, j’ai quand même voulu les suivre pour voir ce qui allait se passer. Mais un ange aussi immense et costaud qu’un joueur de rugby m’a retenu sur le seuil : « Toi, tu ne peux pas entrer, et tu sais très bien pourquoi, m’a-t-il lancé. Le moment venu, on réinventera l’Enfer rien que pour tu puisses y aller. »
À côté de moi, il n’y avait plus personne, sauf un pauvre pasteur mennonite du Missouri qui se tenait maladroitement sur un nuage : « Ils ne m’ont pas laissé entrer moi non plus, m’a-t-il dit. J’ai refusé de payer l’impôt du culte, et le pape m’a accusé de concurrence déloyale. »
Au loin, on entendait saint Pierre qui intimait l’ordre à Al Capone de lui rendre ses clefs, mais c’est à ce moment-là que je me suis réveillé en sueur dans mon lit.
J’avais un peu soif, et je me suis levé pour aller boire un verre d’eau qui n’était pas bénite.

23 avril 2025

Yann Bizien

-23/4/2025- Voilà l'Europe progressiste d'Ursula von der Leyen et d'Emmanuel Macron : elle use et abuse du pouvoir de l'argent et des subventions pour sauvegarder son pouvoir, pour garantir son exclusivité, pour imposer sa domination, pour affaiblir ses opposants et pour favoriser ses courtisans.

21 avril 2025

Gabriel Nerciat

TEL QU'EN LUI-MÊME SON TOMBEAU S'IMPOSE

-22/4/2025- Ce pape duplice, égomaniaque et autoritaire, qui jouait à vivre comme le dernier des pauvres (ce qui, j'y reviendrai peut-être plus tard, n'est absolument pas ce que l'on demande à un pape), comme ses dernières volontés illustrent bien ce qu'il était.
Une tombe modeste, voulait-il, presque anonyme, à la hauteur du sol, mais une tombe au coeur de la basilique Sainte-Marie-Majeure, loin de tous les autres papes qui reposent au Vatican, et dont il s'est efforcé de détruire une partie de l'héritage sacramentel, historique, identitaire et liturgique pendant douze ans.
Tellement humble qu'il ne veut ressembler à aucun autre successeur de Pierre et de Paul, car il aura sa tombe à lui, veillée par la Vierge, aussi orgueilleuse que le corbillard des pauvres panthéonisé de Victor Hugo, et autour de laquelle très vite, n'en doutons pas, des pèlerinages sponsorisés par les agences de tourisme internationales pourront se mettre en place.
Encore une fois, dans l'attente de ce que l'avenir et le mystérieux Paraclet nous réservent, on ne peut qu'être soulagés aujourd'hui que Dieu l'ait enfin rappelé à lui.

JOUR FASTE POUR LA CHRÉTIENTÉ

-21/4/2025- Aujourd'hui, lundi de Pâques, le Christ est ressuscité et le plus vil de ses vicaires est mort.
Gloire au Seigneur notre Dieu, comme dit la liturgie latine, car il fait pour nous des merveilles.
Ce pape jésuite, fielleux, faussement humble, qui ne nous aimait pas, nous le détestions nous aussi, et avons enduré son long pontificat comme un supplice (peut-être mérité).
Au final, il ne laisse pas grand chose, et il n'y a guère qu'en matière de politique étrangère (sur l'OTAN et sur Gaza) qu'il a maintenu à peu près, sans trop d'écarts, la ligne traditionnelle de l'Eglise.
La charité chrétienne nous commande aujourd'hui de lui pardonner ses offenses (qui furent nombreuses et assumées), et même de prier pour le salut de son âme.
Chrétien très imparfait, j'avoue que je laisse à d'autres le soin de le faire.
Notamment à ces athées présomptueux qui ne tarissaient pas d'éloges sur lui, et se réjouissaient de chacune des humiliations qu'il nous infligeait : "De la manière dont vous jugez, vous serez jugés vous aussi", dit le Fils de Dieu.
Si le Créateur des mondes est assez bon pour le sauver, tant mieux pour lui. Sinon, qu'il rejoigne sans tarder les papes simoniaques et infidèles au huitième cercle de l'Enfer, son vrai royaume (il nous aurait presque fait aimer le pape Alexandre VI Borgia).
L'essentiel est que nous soyons à jamais libérés de son désastreux magistère.
Pour ressusciter à son tour, l'Eglise latine en lambeaux qu'il nous laisse et la Chrétienté romaine dans son ensemble auront besoin d'un souverain pontife qui soit l'exact contraire de ce qu'il fut.
Ayez pitié de nous, Seigneur. Amen.

Dessin d'Ignace
Yann Bizien

-21/4/2025- Une "coalition des volontés" est en train de se former sous la double impulsion politique d'Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et militaire avec les chefs d'état-major des armées français et anglais.
C'est une coalition anti russe, anti Trump, pro Zelensky, pro OTAN et pro Europe. Elle ne représente pas toute l'Europe. Elle est franco-britannique.
Elle a déjà réalisé sa mission d'évaluation à Kiev autour de Zelensky. On aperçoit sur deux photos ci-dessous les CEMA français et anglais auprès du président ukrainien non réélu.
Elle a même reçu la bénédiction du Roi Charles III.
Cette coalition prétend vouloir la paix à l'est de notre continent, mais uniquement sous ses conditions : le réarmement coûteux de l'Ukraine, son admission dans l'UE, son intégration dans l'OTAN et le renoncement de la Russie aux territoires conquis dans la dureté d'une guerre qui a fait plus d'un million de morts et blessés en trois ans et qui tue encore 2500 soldats par semaine.
Le niveau politique de cette "coalition des volontés" entend également projeter des troupes franco-britanniques en Ukraine, pays en guerre contre une grande puissance nucléaire.
De son côté, le Chancelier Friedrich Merz envisage pour sa part la livraison de missiles de croisière Taurus au régime de Kiev, pour attaquer le territoire russe, sachant qu'ils ne peuvent être lancés et guidés que par du personnel militaire et des moyens allemands (*).
Nous voyons bien ici la logique militaire et de continuité de la guerre qui se met en place en Europe, dans l'entre-soi de dirigeants bellicistes, derrière les rideaux du pouvoir, contre notre plus grand voisin, alors que la paix, pourtant, est possible.
Que font les oppositions dans ce pays ? Que fait le RN, qui prétend toujours être le premier parti de France ? Ils sont tous incapables d'enrayer cette escalade militaire et la montée aux extrêmes dans le brouillard de la guerre.
Ne me demandez pas d'avoir peur de la Russie et de cautionner cette logique européenne qui sabote tout le processus de paix voulu par Donald Trump. Le régime russe se moque bien d'ailleurs de la Grande Bretagne et de la France considérablement affaiblies, qui n'ont plus les leviers de puissance des anciens empires, et qui n'ont plus que la communication et la peur comme moyen.
Je ne redoute en définitive que deux choses : la menace conquérante qui est déjà à l'œuvre depuis des années sur notre sol national, contre laquelle le pouvoir ne lutte pas, ainsi que l'orgueil de nos dirigeants européens.





20 avril 2025

Jak Umbdenstock / DNA

Yann Bizien
19/4/2025

Donald Trump n'est pas le rival de la France. Il est l'ennemi de ceux qui nous gouvernent et qui nous font du tort.

C'est l'adversaire politique des mondialistes, des technocrates non élus, des progressistes, des multiculturalistes, des islamistes, des bellicistes, des wokistes et des transgenristes.
Il est l'ennemi des idéologues verts, des sans frontièristes et des immigrationnistes de gauche, mais aussi des immobilistes et des déconnectés du centre, de ceux qui sabotent les nations, qui détruisent l'industrie, qui bradent nos valeurs, qui méprisent la famille, qui enterrent nos traditions, qui se moquent de notre sécurité physique, qui se soucient peu de notre identité judéo-chrétienne, comme de notre destin et qui poussent toujours plus à la guerre.
Donald Trump n'est pas un extrémiste. Bien au contraire. Il s'attache à défaire ceux de l'extrême gauche et de l'extrême centre qui se croient propriétaires exclusifs du camp du bien, de la raison et de la sagesse quand ils n'incarnent pourtant rien de tout ça.
Le président américain s'attaque au "gouvernement des juges", à ceux qui dépensent l'argent des contribuables sans compter et à des fins idéologiques, à la cancel culture, à ceux qui manipulent l'opinion, qui complotent derrière les rideaux des Palais du pouvoir et qui fabriquent des gouvernements hybrides peu représentatifs des suffrages exprimés dans les urnes.
Il est l'adversaire de ceux qui étendent leurs tentacules idéologiques de gauche dans les grandes Ecoles, les Facultés, les Universités, dans les médias, sur les réseaux sociaux, et qui font tout pour sanctionner la liberté d'expression quand les idées émises sont à droite.
Il ne reconnait que les Etats nations souverains et les chefs d'Etats légitimes.
Il est le rival des irresponsables qui remplacent leurs peuples.
Donald Trump n'est pas l'adversaire des peuples européens. Il est l'opposant principal des dirigeants progressistes européens qui ne partagent pas ses convictions d'homme de droite et qui nous font du tort.
Une preuve ? Il n'est pas l'adversaire politique de Viktor Orban en Hongrie, ni de Giorgia Meloni en Italie.

L'ARMÉE SE REBIFFE

Jean-Claude Delhez

-20/4/2025- Il y a du flottement depuis peu dans l'armée israélienne au sujet de la manière dont le conflit de Gaza est conduit par le pouvoir politique. Il y a désormais aussi du flottement dans l'armée française, au sujet de l'Ukraine, cette fois. Je copie ce texte publié aujourd'hui par l'un d'entre vous. C'est une lettre qui vient d'être envoyée par huissier au pouvoir législatif, lettre signée, entre autres, par 38 officiers supérieurs (généraux et colonels). Ils pointent la violation de plusieurs articles de la constitution par l'engagement français en Ukraine et demandent au corps législatif de faire la lumière sur la situation qui prévaut et de se mettre en conformité avec la loi.


18 avril 2025


NB : la référence aux "Auvergnats" vient de ce qu’en 1781, lors de la bataille de Wethersfield, au général Washington, qui s’émerveillait de ce que "les soldats français combattaient comme des hommes et dansaient comme des femmes", le comte de Rochambeau aurait répondu: "ni hommes ni femmes, ils sont Auvergnats." (Christian Dubuis Santini)