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13 octobre 2022

Jonathan Sturel

Ironique. Les journalistes font élire un arrogant qui se prend pour un roi et s'étonnent ensuite de le voir se comporter comme... un arrogant qui se prend pour un roi.
Il faut assumer ça maintenant, les journalistes. Macron est votre trophée, votre créature, votre produit, c'est vous qui avez fait de ce banquier vaguement ministre un président en lui servant la soupe, en éliminant ses concurrents de la course, en dorant sa campagne, en lui facilitant le travail.
Vous êtes les docteurs Frankenstein qui avez fabriqué cette bête. Nous, on ne connaissait même pas ce pitre, il a fait irruption dans nos vies parce que vous avez surmédiatisé son action et sa campagne présidentielle en 2017. On n'en voulait pas, nous, de ce mec bizarre.
Aujourd'hui, les journalistes font la moue, très timidement d'ailleurs, parce que le roi s'impose à eux. C'est tout le mal qu'il vous fait, à vous. C'est bien peu de chose.
À nous, les Français, il fait bien pire : c'est simple, il nous gâche la vie, il nous "emmerde", il nous infantilise, il nous contraint, nous abaisse, nous violente, nous terrorise. Et lorsqu'on veut s'en plaindre, vous autres les journalistes multipliez les reportages pour dire à quel point nous sommes complotistes et arriérés.
Un peu de décence, fermez-là.

Déclaration de Pfizer : il faut une enquête

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF chargé du suivi de la vie parlementaire

« Janine Small, présidente chez Pfizer, vient d’avouer que leur vaccin n’avait jamais été testé sur la transmission du Covid ». L’immunologiste Stéphane Paul précise : « Les essais cliniques n’étaient pas mis au point pour vérifier la transmission ». Si on comprend bien, Pfizer n’a donc pas réalisé les tests, puisqu’ils n’existaient pas. Le résultat est le même, on a vacciné massivement sans savoir vraiment pour la question de la transmission et Pfizer pourrait s’abriter derrière le fait qu’il n’existait pas de test.

Or c’était bien l’argument massue pour imposer la vaccination aux personnels soignants, aux pompiers et à quasiment toute la population, avec le slogan : « Tous vaccinés, tous protégés ». Il n’en était rien, en réalité, puisque la reconnaissance de la possibilité de transmission entre vaccinés est maintenant officielle.

Dans ce cas, la suspension de ces personnels n’a plus lieu d’être et ils doivent être réintégrés avec rappel des salaires volés, et reconstitution de carrière. C’est aux députés de l’opposition de l’exiger et certains, courageux, ont déjà commencé à l’évoquer.

Mais l’action ne doit pas s’arrêter là, ce serait trop facile, trop peu contraignant pour ce pouvoir, qui a lancé la vaccination de masse, sans savoir, à l’aveugle donc et dont on peut considérer qu’il a utilisé la population de manière expérimentale et en l’absence de données fiables. Il faut dès à présent, demander la destitution de Macron et arrêter tous les protagonistes qui ont servi avec zèle ce mensonge. Les drames liés à cette forfaiture sont suffisamment nombreux pour qu’il convienne de les éclaircir judiciairement.

Ce comportement de hauts responsables politiques ne peut pas rester sans explication. Leurs paroles n’étaient ni assurées, ni fiables. Ils ont menti, soit par omission, soit, plus gravement, en connaissance de cause, c’est ce qu’une enquête indépendante doit maintenant déterminer. Et en tout état de cause, les acteurs de ce qui devient un drame, doivent être immédiatement stoppés.

On ne peut plus se contenter de discours offusqués, de colères dans l’hémicycle et d’effets de manche au palais Bourbon. Il faut aller au combat et faire la lumière, sur les connaissances disponibles au moment du matraquage médiatique en faveur des injections, sur la réalité des effets secondaires, sur les taux de mortalité en augmentation partout, dans les pays soumis à la vaccination de masse et sur les sommes versées et encore à verser aux laboratoires pharmaceutiques concernés.

Le peuple est en première ligne et il a élu une opposition majoritaire qui doit elle aussi monter en première ligne à l’Assemblée, faute de quoi, sa crédibilité fondra comme neige au soleil.


Yann Bizien

« Des canons Caesar pour mener la contre-offensive, des radars, des systèmes et des missiles pour protéger des attaques aériennes, des véhicules blindés, de la formation : nous allons continuer à soutenir la résistance ukrainienne et intensifier notre aide militaire. »
La soupe d'Emmanuel Macron était la même hier soir : suffisance, mépris et brutalité.
Je dénonce la montée aux extrêmes qu'Emmanuel Macron a cautionnée hier soir, à nos dépens et avec notre argent.
Je ne peux pas soutenir cette énième guerre voulue et provoquée par les États-Unis. Je ne peux pas épontiller cet acharnement à alimenter la logique de guerre quand son but c'est avant tout la paix. Et je ne peux pas cautionner un régime corrompu aux relents néo-nazis.
Posons-nous la question de savoir pourquoi Emmanuel Macron ne livre-t-il pas aussi tous ces armements et flux financiers à l'Arménie dont les intérêts vitaux sont directement menacés par l'Azerbaïdjan.
Le devoir du chef de l'État français est de protéger avant tout la France et les Français. Son devoir n'est pas de se soumettre à la volonté et à l'impérialisme américain.

12 octobre 2022

Yann Bizien

Emmanuel Macron devrait s'exprimer ce soir dans une émission télévisée d'une grande chaîne publique. Il y abordera notamment sa position sur la guerre en Ukraine, sur la crise énergétique et sur les tensions internes à l'Iran.
Sur ce dernier point, plutôt que de donner des leçons de morale à une puissance étrangère, notre Président ferait bien mieux de s'occuper prioritairement du problème de l'intensification et de l'extension du port du voile sur le territoire français, après l'avoir quasi encensé lors d'une séquence électoraliste soigneusement planifiée à Strasbourg à l'occasion d'un déplacement de campagne lors les dernières présidentielles.
Sur l'Ukraine, celui qui fait le constat d'un "changement profond de la nature de la guerre", sera-t-il en mesure de mettre un plan de paix sur la table, ou va-t-il encore accélérer aveuglément dans le sens de la montée des extrêmes et d'une confrontation élargie ? Comment peut-il justifier toutes les livraisons d'armements, tous les déploiements militaires ainsi que les aides financières à un pays fortement corrompu, dont le président zélé ne cesse de vouloir la guerre, et pas la paix ? Enfin, croit-il vraiment pouvoir agir sur la volonté et sur la détermination de la Russie à défendre son glacis stratégique et ses intérêts vitaux face à l'expansion ininterrompue de l'OTAN à l'Est ?
Si nécessaire, est-il certain de pouvoir mobiliser des dizaines de milliers de Français qui estiment que cette guerre n'est pas la nôtre ? A-t-il l'assurance de pouvoir tenir un effort de guerre sur le temps long, alors que nos armées manquent cruellement de munitions ?
Autrement dit, notre jeune président n'est-il pas en train de nous entraîner dans la logique de chaos et de guerre voulue par les États-Unis sur notre continent, pour tenter d'affaiblir durablement la Russie et rendre l'Union européenne encore plus dépendante des Américains ?
Sur la crise énergétique, peut-il avoir un brin d'humilité pour admettre publiquement ses fautes et ses négligences, reconnaître que notre situation catastrophique ne peut pas être exclusivement mise sur le compte de la guerre en Ukraine ?


Vous reprendrez bien un peu de duplicité ?

H16

L’actualité internationale a ceci d’intéressant qu’elle met chaque jour en lumière de façon plus crue l’utilisation de doubles standards éhontés dans la bouche des politiciens et des médias de connivence.

Or, si jusqu’à présent il était entendu que la plupart des politiciens mentent, on pouvait encore jusqu’à quelques années croire à l’effort de certains médias de donner la parole à tous les bords de l’échiquier politique ou, au moins, à un panel sinon représentatif mais au moins varié d’opinions dont certaines dissonantes du discours politique officiel ou de celui de la majorité.

Ce n’est plus le cas : non seulement, les discours alternatifs n’ont plus cours dans les médias mais en plus en sont-ils chassés et poursuivis avec application. S’il y a encore cinq ou six ans, les médias pouvaient se contenter de passer sous silence certaines positions ou opinions qui ne leur plaisaient pas, il est maintenant attendu de ces mêmes médias qu’ils emploient toute la puissance de leur frappe informationnelle pour classifier cette opposition dans la case des tabous et d’en poursuivre les auteurs (par quolibets ou voie de justice au besoin). Il n’est plus seulement nécessaire de bien faire comprendre ce qui est autorisé ou non dans le discours public, il devient indispensable de s’assurer que ceux qui osent les paroles interdites seront correctement et impitoyablement pourchassés, bannis ou ostracisés.


Le quatrième pouvoir, jadis destiné à remettre en cause la parole publique et la voix officielle des gouvernements, met maintenant sa puissance au service de ces gouvernements pour écrabouiller aussi complètement que possible toute dissidence.

Cependant, l’opposition, même ainsi rendue muette puis pourchassée, n’en existe pas moins et elle cherche donc à s’exprimer malgré tout, par tous les moyens possibles. Ceci aboutit à des situations ubuesques (et souvent cocasses) où politiciens et médias adoubés de l’accord officiel se retrouvent à devoir expliquer leurs doubles standards devenus impossibles à camoufler. Ainsi, les mensonges d’hier, ressortis maintenant à l’identique, deviennent si évidents, si grossiers que ceux qui les sortaient à l’époque sans trembler des genoux doivent maintenant patauger dans des circonvolutions rhétoriques pour s’expliquer (sans plus vraiment y parvenir), et il suffira de piocher dans l’actualité récente pour illustrer le phénomène qui ne cesse de gagner en importance.

Ainsi, l’immigration incontrôlée devient maintenant difficile à justifier alors qu’on accumule les faits divers désagréables impliquant justement les effets directs et indirects de l’absence de tout contrôle de cette immigration. Récemment, l’hypocrisie des bobos de gauche américains a éclaté au grand jour lorsque des gouverneurs de Floride et du Texas ont fait envoyer quelques dizaines d’immigrants illégaux dans les villes dont les maires s’étaient crânement déclarés ultra-favorables à ces populations…

Ainsi, on observe exactement le même type de comportements hypocrites lorsqu’on évoque la transition écologique, toujours perçue comme nécessaire et alléchante jusqu’au moment où l’éolienne et les panneaux photovoltaïques devront s’implanter à 50 mètres de chez soi, ou sur l’horizon qu’on appréciait pourtant lorsqu’il était dégagé…

Petit-à-petit, le citoyen se rend compte que ceux qui professent sans arrêt la « sobriété énergétique » dont on nous tympanise les oreilles à longueur d’émission sont aussi ceux qui s’en mettent le plus à l’abri : Bill Gates et ses multiples jets privés, Al Gore et sa maison gigantesque, le Roi Charles qui ne s’épargne aucun déplacement aux factures carbone roboratives pour ne citer que les plus emblématiques ; plus proche de nous en France, les ministres et autres clowns républicains qui se déplacent rarement à vélo et jamais sans une solide escorte (le peuple pourrait ne pas s’économiser d’un affront quelconque, hein), jusqu’à ces journalistes ou ces starlettes qui prétendent lutter contre le réchauffement climatique depuis leurs yachts ou leurs jets et à coups de slogans faciles. Bref, ce sont systématiquement ceux qui se gargarisent d’économies et de « modestie » énergétique qui en font, de loin, la plus mauvaise démonstration, col roulé compris.


Cela va en réalité (beaucoup) plus loin puisqu’on découvre maintenant les mêmes brochettes de vedettes de pacotille prétendre s’enfiler des insectes en snacks goûtus comme autant de petits soldats du discours officiel qu’il va bien falloir se passer de viande et remplacer nos steaks par des vers de farine, alors même qu’ils seront effectivement les derniers à abandonner la bonne chère au profit de la croustillance douteuse d’une chitine difficile à digérer. De la même façon, c’étaient les mêmes vedettes parfaitement hypocrites qui soulignaient l’importance du « Restez Chez Vous » et qu’on retrouvait agglutinées dans les dîners de la bonne société, alors même que les confinements les interdisaient très officiellement.

L’hypocrisie de ces individus n’a plus de limite, mais alors qu’elle n’était encore qu’évoquée, elle devient aussi visible que dénonçable, partout, tout le temps : à mesure que chacun d’entre nous aura pu voir disparaître les voix dissidentes des plateaux télé et des réseaux sociaux, à mesure qu’on a pu voir se concentrer journalistes et médias de révérence sur les mêmes têtes de vainqueurs pendant les précédentes crises, chacun voit à présent se fissurer la belle assurance de ces aigrefins à mesure que les faits leur donnent tort.

Ainsi est-il maintenant visible que les Fact Checkers ne vérifient qu’un seul côté des discours et que lorsqu’ils s’aventurent à « fact-checker » (enfin et rarement) les niaiseries ou les mensonges des politiciens en odeur de sainteté avec le pouvoir, c’est pour mieux leur donner raison, souvent d’une façon si gluante et obséquieuse qu’elle en devient gênante pour le lecteur. La plupart des gens raisonnables savent maintenant que les articulets de ces officines de fact-checking, du reste généralement payées par les pouvoirs en place, ne sont qu’une propagande grossière presqu’entièrement basée sur la lecture partielle d’une titraille étudiée pour pousser une certaine réalité, tant il est vrai (malheureusement) que les lecteurs ne vont que rarement au-delà du titre ou des deux premiers paragraphes…


Oui, le double standard et l’hypocrisie règnent en maître dans les médias, dans la bouche des politiciens, des « journalistes », des starlettes et de ces « scientifiques » qui prétendent détenir une vérité si solide que toute discussion à son sujet est immédiatement interdite, bannie et entravée de toutes les façons possibles.

Mais à ce « deux poids, deux mesures » et cette hypocrisie permanente répondent maintenant les faits et la réalité qui, malgré les exhortations des uns et des autres à les oublier, refusent de plier. Petit-à-petit, il devient impossible d’endiguer les commentaires acides de plus en plus nombreux de ceux qui, restés sur le côté, observent le décalage croissant entre la « science » et la réalité, entre le comportement prêché et le comportement réel.

Ceux qui ânonnaient les sermons officiels ont longtemps été plus nombreux que ceux qui les refusaient. C’est en train de changer, lentement certes, mais sûrement et notamment parce que l’hypocrisie devient plus visible. Il importe maintenant qu’elle soit montrée à chaque fois que cela est possible.


Christian Romain

- 9/10/2022 - Soucieux d'apporter ma pierre au nécessaire édifice néo-féministe, je propose à Sandrine Rousseau et à ses comparses un combat nouveau, dont l'urgence et la nécessité n'échapperont à aucune d'elles.
En bricolage, en électricité et, d'une façon générale en connectique, on parle de "prise mâle" et de "prise femelle".
Il s'agit évidemment là d'une tradition instaurée par le patriarcat pour justifier, transmettre et donc perpétuer une vision hétéronormative, fondée sur de vagues considérations biologiques dont nous savons aujourd'hui qu'elles sont totalement désuètes, puisque datant de l'androcène.
Il est donc urgent de trouver d'autres façons, plus inclusives et plus égalitaristes, de désigner ces objets.
Les appellations "prise 1 / prise 2" ou "prise A / prise B" ne sont pas satisfaisantes, puisqu'elles induisent une hiérarchisation incompatible avec l'objectif égalitariste de la démarche.
La proposition "prise pénétrante/prise réceptrice" est intéressante, mais les études qualitatives ont montré que ces appellations génèrent des évocations érotiques peu acceptables eu égard à l'objectif poursuivi. Pour la même raison, les expressions "prise en saillie" et "prise en creux" sont évidemment irrecevables. D'ailleurs, c'est le terme même de "prise" qui demande à être questionné, voire déconstruit.
Les bonnes appellations restent donc à trouver. Mais cela ne doit pas nous détourner de la lutte. Les expressions patriarcales et avilissantes de "prise mâle" et de "prise femelle" doivent disparaître. C'est une question de dignité féminine. C'est pourquoi j'appelle toutes les authentiques néo-féministes à se mobiliser fièrement pour ce nouveau combat, tout aussi indispensable que les autres combats que nous menons.

11 octobre 2022

Le terrorisme médiatique tue

Jonathan Sturel

Le terrorisme médiatique joue un rôle déterminant dans l'escalade qui conduira à la guerre. Aujourd'hui, des gens influents voudraient rompre avec le récit obligatoire, voudraient appeler à la paix réellement, voudraient en finir avec les va-t-en-guerre.
Ils n'osent pourtant pas quitter le consensus pour une raison simple, terriblement et effroyablement simple : la peur d'affronter une campagne médiatique défavorable (avec son corolaire : la campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux).
Pour se mettre à l'abri de ces tempêtes, ils se taisent, voire rejoignent le consensus pour s'assurer un périmètre de tranquillité.
Ségolène Royal fait office d'exemple : elle a brisé le consensus, elle s'en est pris plein le visage pendant des semaines. Ce lynchage permet à la fois aux vilains de vider le sac de haine qui leur sert de conscience, tout en envoyant un message à ceux qui voudraient s'éloigner du récit obligatoire. Ils remettent au goût du jour le principe du fusillé pour l'exemple.
Dans ces conditions, il est très difficile de dire non. Ceux qui y parviennent tout de même méritent un respect décuplé de notre part.
Ce qui me permet de dire : le terrorisme médiatique tue.