Translate

21 novembre 2023

Michel Collon

Entretien de Michel Collon, fondateur du média indépendant Investig'Action, qui aborde la question de la propriété des médias, les actions citoyennes à déployer durant les conflits dans le monde, le cas d'Israël ainsi que la notion des classes sociales dans la sphère médiatique.

⇒ https://youtu.be/TQldr2IrfUk?si=ByDYIruMPKcAnp56

Yann Bizien

Je reviens et j'insiste sur les causes et les conséquences de la tragédie de Crépol :

BFMTV estime qu'il s'agit de pain bénit pour l'extrême droite. France inter, France info effleurent les faits.

Les journalistes en oublient le sang qui a coulé, la mort du jeune Thomas, les deux victimes en urgence absolue et les 14 autres blessés. Ils ne voient plus les criminels, ni leurs motivations et surtout pas leur haine. Ils ne condamnent plus franchement et moralement la violence.

Au nom de la culture de l'excuse d'une minorité islamisée et agressive, il ne faudrait surtout pas la stigmatiser. Au contraire, il faudrait quasiment l'amnistier, l'acquitter et la blanchir.

Un certain journalisme est devenu indigne, ignoble et complice de la racaille, des voyous et des criminels.

Le silence des médias ou leur interprétation des faits favorise toujours plus l'impunité et la violence. Ces jeunes anti France n'ont plus peur des forces de l'ordre, plus peur de la justice et plus peur de la prison.

Emmanuel Macron s'était prononcé sur la mort de Nahel. Mais il n'a toujours pas fait part de son indignation sur le massacre de Crépol.

Gérald Darmanin est dans son ambiguïté, dans l'attente des conclusions d'une enquête qui ne dira pas tout sur les motivations réelles des assaillants armés de couteaux aux lames de 25 centimètres.

Tout ce qui nous arrive n'est pas la "faute de la société". Il ne s'agit pas de notre faillite personnelle ou collective. C'est la responsabilité de la classe politique au pouvoir depuis plus de 40 ans. Elle n'a jamais rien entrepris de sérieux pour empêcher ce phénomène. Aujourd'hui, elle est débordée et dépassée.

Nous ne sommes plus à l'abri de cette menace dans la France profonde. Mais les Français en danger ont bien conscience de ce qui se passe dans tout le pays. L'État ne peut plus garantir leur sécurité. Ils vont donc s'adapter. Ils doivent aussi voter massivement contre les responsables politiques pour les sanctionner.

20 novembre 2023

Ukraine, Israël : l’explosion du vieux monde ?

Caroline Galacteros

⇒ https://www.youtube.com/watch?v=BbRhLUGM-OY


Les mois défilent et le monde s’embrase devant un Occident à la dérive. La guerre en Ukraine, lancée en 2014 et mise en lumière le 24 février 2022 à l’occasion de l’entrée des troupes russes dans le pays, a ouvert une séquence chaotique où les pays qui servaient naguère de repère montrent à chaque occasion leur inconséquence. A l’est, les avancées de l’OTAN toujours plus près de Moscou n’avaient qu’une issue possible face à cet élan : une réponse dure de la Russie, soucieuse de mettre dans le même temps un terme aux vexations à l’égard des populations du Donbass. Dans cette séquence, les pays européens ont inexorablement emboîté le pas aux Etats-Unis dans une dynamique quasi suicidaire qui met à mal leur économie et leur crédibilité, sous l’impulsion d’une Ursula von der Leyen totalement hors de contrôle depuis la séquence du Covid-19. Comme l’avaient prévu les spécialistes indépendants, l’Ukraine est désormais à genou, dépeuplée de ses hommes hachés par des combats auxquels la propagande médiatique occidentales les a contraints.

Face à ce bourbier, la résurgence du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine arrive à point nommé pour Washington qui, non sans cynisme, bascule d’un théâtre de guerre à l’autre comme si la défaite ukrainienne ne lui incombait pas. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël, la riposte de Tel-Aviv frappe les habitants de Gaza sans discontinuer. Sidéré par un terrorisme de la pensée imposé par un complexe politico-intellectuel, l’Occident déroule sa lecture erronée de la situation et l’Europe brille par son absence. La France, elle, semble désormais avoir été dépossédée de sa voix (et de sa voie) singulières.

Caroline Galacteros, docteur en science politique, géopolitologue, présidente du think-thank Geopragma et auteur de "Vers un nouveau Yalta", publié chez Sigest (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/geopolitique/c..., nous livre avec courage son analyse et plaide pour un réalisme politique aux conséquences plus humaines que les croyances des idéologues au pouvoir.
Pierre Duriot

Je me marre… les « amis » de Nahel en pleine manif, masqués, cagoulés, pour ne pas qu’on les reconnaisse. Y aurait-il une honte à être l’ami de Nahel ? Seraient-ils prêts à quelques gestes pour lesquels il vaut mieux qu’ils soient masqués ? On ne saura pas, mais ce sont de bons garçons, selon la formule habituelle, ils n’ont brûlé ou volé que quelques… enfin rien quoi. Mais ils sont masqués, on ne sait jamais, dans cet État structurellement raciste. Les journalistes ne s’en offusquent pas et tendent les micros quand même. Puisque c’est comme ça, je vais moi aussi, aller dire un truc à la télé, avec un masque sur le nez. Comment, ça ne marchera pas ? Et eux alors ? Ben eux, c’est pas pareil, ma brave dame.

De la dystopie à l'utopie

Michel Rosenzweig

Souvenirs lointains

18/11/2021 - En réalité toute discussion, tout échange, tout débat sur le Covid est biaisé dans ses fondements et ne mène qu'à des discours qui finissent par s'épuiser d'eux-mêmes.
Comme je l'ai déjà dit et écrit à de nombreuses reprises, tant que le logiciel sera paramétré comme il l'a été dès le départ, on n'en sortira pas.
L'équation est insoluble et le logiciel structurellement, volontairement et intentionnellement biaisé : c'est très grave, il n'y a pas de traitement, vaccinez-vous, les vaccins sont sûrs, les non-vaccinés nous contaminent.
Tout ce qui se dit et s'écrit ensuite découle de ce mantra.
Seuls ceux qui le remettent en question font avancer la pensée.
Conclusion, ça tourne en rond et à vide, car le Co vide est vide de sens, ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas, mais que sa réalité ne correspond pas à sa représentation officielle.
Nous vivons dans une réalité virtuelle, une sorte de duplication biaisée de la réalité et nous en sommes prisonniers.
Tant que les paramètres ne changeront pas, nous resterons enfermés dans cette dystopie sanitaire, car elle sert le biopouvoir dans sa volonté de se maintenir tout en étouffant toute contestation, voire toute révolte.
Et les efforts des uns et des autres n'y suffiront pas tant que ceux qui nous gouvernent et incarnent l'autorité, politique, scientifique, médicale, médiatique, ne changeront pas leur discours tout en pratiquant la censure et l'épuration idéologique.
Un renversement radical des discours officiels s'impose.
Radical c'est-à-dire à la racine.
Il faudrait renoncer à ce logiciel.
Idéalement.
Et revenir aux fondements de la médecine et de la science.
Passer de la dystopie à l'utopie.
© Michel Rosenzweig.

19 novembre 2023

Gastel Etzwane

Il y a 5 ans, les Gilets jaunes descendaient en nombre dans les rues pour se soulever contre la politique d'Emmanuel Macron. Au plus fort de la révolte, l'exfiltration du Président de la République par hélicoptère est même envisagée, en cas d'attaque du Palais de l'Elysée. Une information du Canard enchaîné jamais démentie depuis sa parution.
Fin 2018, les blindés de la gendarmerie gardaient Paris, une 1ère depuis la guerre d'Algérie. La situation pré-insurrectionnelle tétanise le pouvoir. Récemment, les journalistes Laurent Valdiguié et Étienne Girard ont révélé dans un livre une information restée confidentielle : les époux Macron avaient envisagé de se chercher un appartement dans la capitale, de peur de ne pas pouvoir terminer le mandat. (Le Parrain, éd. Seuil)
Après des mois de révolte, la répression policière étouffe le mouvement. Sur les plateaux TV, c'est la "matraque médiatique". Les contestataires sont devenus la cible des éditorialistes. L'un d'eux appelant même à tirer sur les manifestants.
Pendant cette révolte sociale, au moins 2.000 personnes ont été écoutées et/ou géolocalisées par le renseignement. Jamais une surveillance aussi massive n’avait été déployée en France. Un contrôle inédit qui se poursuit, selon le journaliste Vincent Nouzille qui évoque aussi la multiplication des entraves au droit de manifester avec notamment la quasi généralisation des gardes à vue préventives.
23 personnes ont été éborgnées entre 2018 et 2019. Selon les informations rassemblées par l'AFP, aucun policier ou gendarme n'a été condamné en 5 ans. "La police a blessé en quelques mois autant de manifestants qu’en 20 ans", résume le journaliste David Dufresne sur Franceinfo.
L’ONU a demandé à la France d’enquêter sur "l’usage excessif de la force". Le Conseil de l’Europe a demandé à la France de "suspendre l’usage du LBD". Il n'en sera rien ! Pour tirer au LBD, un policier devait respecter une distance minimum de 10 mètres. Selon les informations collectées par Mediapart, aujourd'hui le ministère de l'Intérieur a réduit la distance de tir à 3 mètres. Une décision dangereuse que même la gendarmerie nationale déconseille de suivre...
5 ans après, le pouvoir d'achat a baissé, la pauvreté s'est étendue dans le pays, les inégalités se sont accentuées, la surveillance s'est généralisée et les prix des carburants ont augmenté de 40 centimes de plus par litre.
Si la colère couve toujours, elle ne déborde plus dans la rue. Jusqu'à quand?

À propos de certaines différences…

Virgil Brill

Je reprends ici, sans rien y changer, un commentaire que j’ai fait chez mon ami Denis Cordat en réponse à un autre ami également apprécié…
« Je fais très bien la différence entre la barbarie satanique mise en œuvre par le Hamas et la traditionnelle barbarie de la guerre, telle qu’elle est mise en œuvre par l’armée israélienne sous les ordres de Netanyahu qui a patiemment œuvré pour obtenir cette situation où il serait censé ne pas avoir le choix et, la mort dans l’âme, le pauvre chou, massacrer les civils palestiniens pour abattre le Hamas qui attend paisiblement la suite des événements bien en sécurité (et bien logé…) au Qatar.
Ceux qui ne sont pas capables de voir un peu plus clair dans le jeu criminel de l’immonde Netanyahu ne sont pas tous des imbéciles (certains sont encore de mes amis) mais ils devraient prendre garde aux glissements progressifs : de la confiance en Israël à la naïveté (j’ai mangé de ce pain-là) de la naïveté à l’aveuglement (les idiots utiles…) et puis enfin à la complicité « ingénue » avec un quasi-génocide froidement destiné à conquérir de « l’espace vital… ».