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12 juin 2025

Péonia
12/6/2025

Gerry Nolan
Jour de la Russie 2025

L’Occident a franchi le Rubicon nucléaire, seul Poutine a sauvé l’humanité.
12 juin. Jour de la Russie. Une journée qui célèbre non seulement une nation, mais une civilisation. Une civilisation trempée dans le feu, la trahison et la guerre. Une civilisation qui n’oublie pas Hiroshima, non comme un souvenir historique, mais comme une prophétie. En cette année 2025, alors que les drapeaux flottent sur la Place Rouge, le monde doit comprendre une vérité essentielle : nous sommes encore en vie aujourd’hui uniquement parce que la Russie n’a pas riposté avec son arsenal nucléaire stratégique. Pas encore.
Le 1er juin 2025, l’Occident a franchi le Rubicon nucléaire. Sous ce qui semble être la direction directe du MI6 et de la CIA, l’Ukraine a lancé l’opération Spiderweb, une frappe visant à décapiter la triade nucléaire russe. Des camions kamikazes bourrés de drones, opérant depuis le territoire russe, ont attaqué les bases d’Engels, Belaya et Olenya, où sont stationnés les bombardiers stratégiques Tu-95MS et Tu-22M3. Ces frappes n’étaient pas symboliques. Elles ciblaient directement les piliers de la dissuasion nucléaire de second frappe.
C’était une répétition d’une première frappe, camouflée en provocation. Et cela s’est produit à la veille de pourparlers de paix prévus à Istanbul.
Les médias occidentaux ont exulté. Bernard-Henri Lévy a qualifié l’opération de « brillante ». Fox News s’est interrogé : l’Ukraine pourrait-elle « recommencer » ? Le Washington Post a loué la détermination ukrainienne. Personne n’a évoqué la doctrine nucléaire russe. Mais Moscou a parfaitement compris le message. Et nous devrions en faire autant.
En 2024, la Russie a révisé sa doctrine nucléaire. Elle autorise désormais le recours à l’arme nucléaire non seulement en réponse à une attaque nucléaire, mais aussi face à toute frappe conventionnelle compromettant sa capacité de dissuasion. C’est précisément ce qu’a fait l’opération Spiderweb. Et pourtant… Poutine a patienté. Il n’a pas riposté dans la précipitation. Il n’a pas frappé Londres. Il n’a pas escaladé au niveau stratégique, malgré cet outrage à la ligne rouge absolue. Il s’est tu. Il a ordonné une enquête. Il a répondu à un appel du président Trump, qui a nié toute implication. Puis il a attendu encore.
Car ce qui suivra ne relève pas de la tactique. Il s’agit de l’Histoire.
Le Kremlin sait qui est derrière cette opération. Des sources confirment qu’il s’agit d’une manœuvre conjointe du MI6 et de la CIA. Scott Ritter a détaillé l’attaque. Pepe Escobar a analysé ses retombées géopolitiques et la rupture du traité START révisé. Ce qui me sidère, c’est la manière dont l’Occident a normalisé psychologiquement l’escalade nucléaire. La dissuasion n’a plus d’effet sur une génération qui ne craint plus la guerre.
Et pourtant, les dirigeants occidentaux, déconnectés des conséquences, prennent la retenue pour de la faiblesse et la patience pour une capitulation.
En Russie, la pression est explosive. « Libérez les Oreshniks ! » est devenu un cri de ralliement national. Le peuple exige une riposte, pas des discours. Mais Poutine n’est pas guidé par la fureur. Il agit avec une lucidité civilisationnelle. Le prochain mouvement ne sera pas impulsif. Il sera stratégique. Total. Asymétrique. Dévastateur.
Car la Russie ne bluffe pas. Elle calcule. Elle se souvient. Et si elle décide de répondre à cet acte de guerre non déclaré, aucun éditorial du Washington Post ne pourra réécrire la suite. Aucun sénateur – suivez mon regard, Lindsey – n’en sortira indemne.
Aucun centre de commandement de l’OTAN ne sera hors d’atteinte.
Trump dispose encore d’une fragile marge de déni plausible. Mais si un tel acte se reproduit et qu’il reste passif, Moscou interprétera son silence comme un assentiment.
L’Occident joue avec le feu dans une pièce saturée de carburant. Jusqu’à présent, Poutine a retenu l’allumette. Non par crainte, mais par responsabilité… pour la Russie pour l’ordre mondial, pour l’humanité.
En ce Jour de la Russie, ne vous contentez pas de brandir des drapeaux ou de chanter l’hymne. Prenez conscience de ce que nous avons failli perdre – et de ce que nous risquons encore de perdre. L’opération Spiderweb entrera dans l’Histoire comme un test des limites d’une civilisation. L’Occident a confondu patience et reddition.
Une erreur qu’aucun empire ne commet deux fois.

21 octobre 2023

Adina de Souzy

La justesse de ce texte me frappe d’un tel sentiment d’évidence qu’il explique pourquoi je vais fermer mon compte ici [Facebook] et abandonner ce combat inutile, pour protéger les miens et partir aussi loin que possible. Il n’y a plus rien à faire quand la barbarie s’allie au nihilisme pour achever une civilisation.
Notre amour pour ce beau pays violé et abandonné, notre admiration pour sa culture incomprise et bafouée, relèveront bientôt d’une amère nostalgie.
Ils vont le saccager dans l’espoir de le posséder mais ne le connaîtront jamais, ne l’aimeront jamais, et n’en seront jamais aimés en retour.
C’est d’ailleurs très certainement ce qui nous permettra de le reprendre plus tard, quand les barbares repus s’autodétruiront – et que leur régime totalitaire, n’ayant plus rien à dévorer, avalera ses enfants.

16/7/2022 - Le peuple français a essayé Macron pendant cinq ans. Et il a dit encore. C’est cela, et non la personnalité détraquée de Macron, qui devrait susciter des milliards de pages de commentaires. Or, pas une ligne… même pas un mot…
C’est le plus colossal non-dit de l’Histoire de France. L’éléphant dans la pièce, comme on dit aujourd’hui. C’est le secret qui crève les yeux, et que personne ne veut voir. Le phénomène dont les preuves, par milliards, s’accumulent, mais que nous n’évoquons jamais, préférant l’éluder par de niais bavardages sur la médiocrité, l’immoralité et les tares psychiques de notre personnel politique (comme si en démocratie, le personnel politique n’était pas le miroir du peuple ; et là sinon par sa volonté, du moins par son consentement).
Il est donc plus que temps d’écrire la vérité : le peuple français veut mourir. Il le répète à chaque scrutin. C’est que le peuple français n’a plus de raison de vivre. Car le peuple français n’a plus d’identité.
« Détruisez le christianisme et vous aurez l’islam » disait Chateaubriand…
Les Français ont détruit le christianisme : ils font venir l’islam. Les Français se sont autodétruits : place à leurs remplaçants. Place à des hommes et femmes qui, eux, savent qui ils sont ; et sont donc légitimes à poursuivre l’Histoire. Quant à nous, vagues bipèdes sans visage, nous sommes déjà morts.
L’éradication de son substrat chrétien est le fait majeur de l’Histoire de la France contemporaine. Tout, je dis bien tout ce qui nous arrive s’explique par cette monstrueuse extermination. C’est sans doute la raison pour laquelle, futiles et infantiles, nous n’en parlons jamais. Et mourons comme des bêtes, sans comprendre pourquoi. »
« Pensée positive » - le blog de Nicolas