Yann Bizien
-30/5/2025- Dans "Mémoricide" de Philippe de Villiers, un des chapitres les plus importants est celui sur le déclin du courage chez nos élites politiques.
Le "courage de voir, de décider et d'agir".
François Bayrou ne voit pas, ne décide pas et n'agit pas.
Au nom de son idéologie du nécessaire "vivre ensemble", et de sa déconnexion, il ne voit pas la France abîmée, sabotée, en faillite, ensauvagée, délitée, décadente, déclassée et au bord d'une guerre civile.
Faute de courage, il ne décide pas et n'agit pas. Il ne fait que garantir la continuité du pourrissement français.
Il n'a pourtant pas besoin d'un référendum pour faire des économies dans le but de stabiliser la dette et les déficits.
Il lui suffit de faire preuve de courage. Un leader avec une conscience courageuse peut tout voir, tout décider et tout faire.
Le courage de cesser enfin toutes les aides à l'immigration (40 milliards d'€uros par an), d'agir puissamment sur la fraude sociale (15 milliards par an), la fraude fiscale (100 milliards par an), le coût de la soumission à l'Algérie (10 milliards par an), le coût inutile et idéologique de l'aide au développement (15 milliards par an) et le coût des 438 agences d'État (81 milliards par an).
Ajoutons à tout ceci le coût de l'insécurité de l'ordre de 170 milliards d’euros chaque année selon le Conseiller d’État Christophe Eoche-Duval.
Les Français étouffés par l'impôt et les taxes n’ont aucun effort supplémentaires à faire à titre personnel.
Le problème, c’est l'éclipse du courage chez nos élites, c'est la continuité, l'éternel recommencement, le train de vie de l’État, ses dépenses idéologiques et l'absence de rupture politique.