-2/6/2025- Ce dimanche, Kiev a lancé une double attaque sur le sol russe. 1) Des saboteurs ont fait sauter deux ponts dans la région de Koursk au moment du passage de convois civils, dont un train dans lequel plusieurs dizaines de passagers ont été tués ou blessés. 2) Des drones, infiltrés en Russie, dans des semi-remorques, ont attaqué plusieurs bases aériennes où ils ont détruit des bombardiers. Kiev a expliqué que l'opération était préparée depuis plus d'un an par le SBU, le service secret ukrainien.
La couverture médiatique de ces événements en Occident est demeurée relativement discrète et purement factuelle. En quoi serait-ce de la propagande ? Pour le comprendre, voici un exercice très simple. Inversons les rôles. On va dire que ce sont les Russes qui sont les auteurs de ces deux attaques et qu'elles ont donc eu lieu en Ukraine. Quel aurait été la réaction médiatique ? Elle aurait revêtu deux formes. 1) Ces attaques ont lieu la veille même de la réunion d'Istanbul où Ukrainiens et Russes doivent discuter de la paix. C'est donc un sabotage caractérisé de ces pourparlers, de la part des Russes. C'est bien la preuve que Moscou ne veut pas la paix et fait tout, y compris des attaques massives dans la profondeur du territoire adverse, pour que la guerre se poursuive. D'autant que ces attaques étaient en préparation depuis plus d'un an et qu'elles pouvaient donc se déclencher n'importe quel autre jour que, justement, la veille des pourparlers de paix. 2) Les sabotages contre des ponts sont des actes terroristes du régime du Kremlin. Ils visent des infrastructures civiles, et non des objectifs militaires, et provoquent la mort ou la blessure de dizaines de civils innocents, y compris des enfants. Voilà à nouveau une preuve du caractère assassin du régime russe, qui n'hésite pas à cibler volontairement des civils, ce qui justifie qu'il ait un jour à rendre compte de ses actes devant la Justice.
En résumé : Selon que vous serez russe ou ukrainien, les jugements de presse vous rendront blanc ou noir.