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21 juin 2025

Denis Collin

-20/6/2025- Ce matin, sur France-Info (il m'arrive d'écouter le "service public" pour ne pas m'enfermer dans ma "bulle"), on parle d'un rapport scientifique qui affirme que les objectifs de maîtrise du réchauffement climatique prévus par l'accord de Paris ne pourront pas être tenus. À qui la faute ? Pas aux politiques, répondent en chœur les chroniqueurs et commentateurs présents. Vous n'y croirez pas, non, les premiers responsables cités sont... les Gilets jaunes qui protestaient contre la taxe carbone ! En second lieu, les méchants qui refusent les ZFE et enfin les "climato-sceptiques populistes" comme Trump. On aurait voulu faire une caricature de ce qu'est devenu le service "public" (aussi public que les filles ainsi qualifiées), on ne pouvait faire mieux. Avec notre pognon, ces gens sont des propagandistes bornés largement équivalents à ce qu'étaient les journalistes soviétiques. Combien de temp tolérerons-nous encore ces laquais du pouvoir ? Quand je pense que certains font de la presse Bolloré leur cible... Les médias nationaux et étatiques sont encore pires.
Stéphane Rozès
21/6/2025

La faillite de l’audiovisuel de service public

Il se doit de garantir une information pluraliste, honnête, indépendante et équilibrée dans les points de vue.
Il est au service de la nation. C’est ce qui justifie qu’il soit financé par l’impôt et bénéficie de son immense privilège de ne pas être encombré de publicité.
Dans la réalité, il est devenu le service de ses journalistes, de leur appartenance de classe à la petite bourgeoisie intellectuelle et de leur idéologie, essentiellement gauchiste, wokiste dans la dernière période.
Cette dérive dans les pratiques éthiques et professionnelles, à l’abri de leur statut et de tout contre-pouvoir, est en outre allée à rebours de l’évolution idéologico-politique de la nation.
Là résident les raisons de la défiance des Français à l’égard des médias, du succès des réseaux sociaux pour s’informer et de celui des médias conservateurs de la galaxie Bolloré.
Les défenseurs de l’audiovisuel de service public – dont je suis, comme ancien chroniqueur à France Inter, LCP-Assemblée nationale, Public Sénat, France Culture – ont assisté, impuissants et attristés, à ce spectacle sidérant : voir la plupart des journalistes du service public creuser sa tombe et la leur.