Translate

Affichage des articles dont le libellé est service public. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est service public. Afficher tous les articles

5 décembre 2025

Sarah Knafo
4/12/2025

Ce soir, le service public diffuse un énième reportage de Cash Investigation, l’émission d’Élise Lucet, militante payée 25 000 euros par mois grâce à nos impôts.
Sur qui porte la hargne de l’audiovisuel public aujourd'hui ? Sans surprise, sur Bernard Arnault!
Car Madame Élise Lucet adore les combats sans risque : les grands patrons, les riches, les entreprises, Trump, le Pape, les catholiques… Avec ça, elle ne risque pas de déplaire à France Télévisions, ni de se retrouver sous protection policière.
Où sont les reportages d’Élise Lucet sur la fraude sociale ou les gabegies de l’État ? Cette militante est prête à passer trois heures sur le moindre euro versé en dividende, tout en fermant les yeux sur les milliards dilapidés chaque semaine par l’État.
Où est son reportage sur les subventions aux énergies renouvelables et sur les fortunes que certains ont bâties à coups de subventions publiques ?
Ces dividendes-là ne choquent pas Élise Lucet.
Où est l’épisode de Cash Investigation qui explique pourquoi nous sommes le pays le plus taxé du monde ? Pourquoi la moitié de ce que vous gagnez est captée par l’État, pourquoi votre niveau de vie recule alors que celui de nos voisins augmente…
Avec Élise Lucet, vous n’aurez jamais de reportage sur la difficulté des commerçants, des indépendants, des éleveurs : leurs faibles revenus ne l’intéressent pas. C’est la différence entre nous : Élise Lucet veut moins de riches, je veux moins de pauvres.
Vous n’aurez jamais de reportage sur les violences que subissent les policiers pour un faible salaire, sur les milliards distribués par l’Agence française de développement pour des bénéficiaires douteux, sur les revenus astronomiques des dirigeants de certaines ONG, sur le manque de pluralité dans le service public…
Vous ne verrez jamais un Cash Investigation sur les black blocs et les casseurs, ni sur leurs circuits de financement, puisqu’Elise Lucet est fière d’être une de leurs égéries.
Ce travail-là, ce sont les médias non subventionnés, jamais labellisés, comme Frontières ou Thinkerview, qui le mènent.
Eux prennent des risques.
Eux bousculent les tabous.
Eux ne vivent pas de notre argent.

21 juin 2025

Denis Collin

-20/6/2025- Ce matin, sur France-Info (il m'arrive d'écouter le "service public" pour ne pas m'enfermer dans ma "bulle"), on parle d'un rapport scientifique qui affirme que les objectifs de maîtrise du réchauffement climatique prévus par l'accord de Paris ne pourront pas être tenus. À qui la faute ? Pas aux politiques, répondent en chœur les chroniqueurs et commentateurs présents. Vous n'y croirez pas, non, les premiers responsables cités sont... les Gilets jaunes qui protestaient contre la taxe carbone ! En second lieu, les méchants qui refusent les ZFE et enfin les "climato-sceptiques populistes" comme Trump. On aurait voulu faire une caricature de ce qu'est devenu le service "public" (aussi public que les filles ainsi qualifiées), on ne pouvait faire mieux. Avec notre pognon, ces gens sont des propagandistes bornés largement équivalents à ce qu'étaient les journalistes soviétiques. Combien de temp tolérerons-nous encore ces laquais du pouvoir ? Quand je pense que certains font de la presse Bolloré leur cible... Les médias nationaux et étatiques sont encore pires.
Stéphane Rozès
21/6/2025

La faillite de l’audiovisuel de service public

Il se doit de garantir une information pluraliste, honnête, indépendante et équilibrée dans les points de vue.
Il est au service de la nation. C’est ce qui justifie qu’il soit financé par l’impôt et bénéficie de son immense privilège de ne pas être encombré de publicité.
Dans la réalité, il est devenu le service de ses journalistes, de leur appartenance de classe à la petite bourgeoisie intellectuelle et de leur idéologie, essentiellement gauchiste, wokiste dans la dernière période.
Cette dérive dans les pratiques éthiques et professionnelles, à l’abri de leur statut et de tout contre-pouvoir, est en outre allée à rebours de l’évolution idéologico-politique de la nation.
Là résident les raisons de la défiance des Français à l’égard des médias, du succès des réseaux sociaux pour s’informer et de celui des médias conservateurs de la galaxie Bolloré.
Les défenseurs de l’audiovisuel de service public – dont je suis, comme ancien chroniqueur à France Inter, LCP-Assemblée nationale, Public Sénat, France Culture – ont assisté, impuissants et attristés, à ce spectacle sidérant : voir la plupart des journalistes du service public creuser sa tombe et la leur.