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12 août 2023

Ces Jeux Olympiques 2024 qui se présentent si bien…

H16

On s’amuse, on rigole, le temps passe et mine de rien, dans moins d’un an, Paris devra accueillir les Jeux Olympiques d’été. Heureusement, les astres s’alignent et tout indique que ces événements sportifs seront placés sous les meilleurs auspices.


Reconnaissons-le : ces jeux tombent vraiment à point. Pour une France dont la dette dépasse à présent tous les records et dont le déficit n’en finit pas de se creuser (merci le Bruneau de Bercy), ces Jeux représentent même une vraie opportunité de dépenses somptuaires au frais du contribuable avec une probabilité de retour sur investissement complètement nulle pour le contribuable. Rassurez-vous cependant : comme on peut s’y attendre, les gros industriels, largement subventionnés, sauront s’y retrouver. Le capitalisme de connivence à la française se porte très bien.
Et c’est donc avec une bonne humeur teintée d’un optimisme d’airain que, petit à petit, ces Jeux s’organisent dans la capitale française dans le respect inclusif de tous, de toutes et mêmes de nos amis les animaux, à commencer par les surmulots dont on pressent qu’ils sauront, eux aussi, trouver leur intérêt à ce raout sportif.

D’ailleurs, en parlant d’inclusivité et de mammifères facétieux, les hordes de migrants un peu turbulents ne seront pas un souci : d’une part, la sécurité sera tenue d’une main aussi ferme qu’électronique – et, on le soupçonne, extensible à l’ensemble du territoire pour bouter le complotiste et le dissident hors nos murs. D’autre part, bien que venus en nombre grâce à l’accueil chaleureux et solidaire – surtout solidaire, d’ailleurs – de la Mairie de Paris, ces migrants sont maintenant habilement redirigés dans des endroits plus propices à leur épanouissement personnel : les jugeant sans doute un peu trop exubérants, pas tout à fait assez intégrés au décor et souffrant d’une absence un peu trop visible des “bons codes” pour nos sociétés policées, les autorités ont en effet décidé de les expédier en petits paquets surprise aux six coins de l’Hexagone.


Gageons que la Province se réjouira de ces surprises croustillantes.

Pour les épreuves, les tests menés jusqu’à présent donnent une bonne idée de ce qui pourrait se passer : l’annulation chaotique de l’épreuve de natation ce premier week-end d’août permet de situer avec précision l’efficacité et le professionnalisme des équipes en charge de toute l’organisation.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que cette annulation survient à cause d’une pollution de la Seine (dont le lit n’était pas asséché, heureusement) provoquée par une pluie diluvienne, ruinant à la fois le message officiel d’une canicule, l’autre message officiel d’une sécheresse, celui d’une capitale de plus en plus propre, et celui, enfin, d’une préparation de ces jeux tirée au cordeau.

On sera rassuré en se rappelant que les surmulots savent assez bien nager et que la pollution des lieux ne les gênera pas beaucoup. On gagnera en assurance en apprenant qu’en fait, après analyses des eaux, cette pollution n’était que très légère et – c’est ballot – ne nécessitait pas l’annulation des épreuves. On perdra toute assurance en constatant que si les épreuves furent malgré tout annulées, c’est essentiellement parce que les résultats des analyses sont parvenus trop tard, le lundi suivant.


Bref, les choses commencent à prendre la tournure qu’on imaginait déjà il y a quelques temps et on entraperçoit les contours d’une capitale 2024 particulièrement rutilante.

Cossue, même, si l’on en juge par les estimations de prix des locations pendant cette période, que certains se sont enhardis à faire pour aboutir à des chiffres croquignolets : comptant avec un optimisme assez stupéfiant sur une masse de 15 à 20 millions de touristes à Paris pendant cette période, les professionnels du milieu hôtelier auraient ainsi multiplié le prix de leurs chambres par plus de six. Une chambre actuellement autour de 90€ s’affiche parfois à plus de 1300€ dans un an, ce qui ne manquera certainement pas de scandaliser les députés LFI dont on attend les réactions avec gourmandise (sauf pour ceux d’entre eux qui louent très capitalistiquement des chambres dans la capitale, bien sûr).

Sans nul doute, les répétitions et autres tests grandeur nature permettront de rôder les procédures, décrasser les moteurs, huiler les comportements, préparer les esprits et trouver des solutions innovantes pour résoudre ou contourner les mille et un petits soucis qui ne manqueront pas de se présenter dans les dix prochains mois.

Peut-être y aura-t-il un peu de retard ici ou là dans l’un ou l’autre aménagement olympique, mais reconnaissons-le, c’est peu probable. Peut-être y aura-t-il quelques tensions au niveau de la sécurité alors que certaines épreuves se déroulent dans les quartiers les plus festifs, jeunes et remuants de la capitale ; mais cette fois-ci, on sait que les autorités sauront réagir aux hordes de supporters anglais turbulents. Peut-être les transports en commun devront faire preuve d’un peu plus de leur légendaire souplesse et capacité d’adaptation pour accommoder le flot de touristes frétillants qui ne manqueront pas de se bousculer dans la capitale ; mais il est certain que les Franciliens et les Français sont déjà confiants.

Ou presque, puisque une petite minorité (67 %, tout au plus) des habitants de l’agglomération parisienne se disent “pessimistes”, estimant que la France “ne sera pas prête”.

Allons, allons !

Compte-tenu de l’esprit inventif et de la détermination des équipes notamment municipales qui ont amplement démontré jusqu’à présent toute l’étendue de leurs compétences, il n’y a pas de doute que tout va très bien se passer.

29 mai 2023

Nouvelle discipline aux Jeux Olympiques : le saupoudrage de migrants

H16

Les prochains Jeux Olympiques devraient normalement se tenir en 2024 et, selon les probabilités actuelles, pourraient avoir lieu à Paris. Cependant, de nouveaux obstacles s’amoncèlent dans l’organisation de cet événement citoyen et festif qui permettra à la capitale française de briller de mille surmulots feux.

Tout a pourtant bien commencé. La brillante équipe municipale, menée de main de maître par la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait dès le départ tous les atouts pour faire de ces événements une réjouissance internationale impressionnante de professionnalisme et d’organisation, tant il est vrai que la capitale française a jusqu’à présent été, sous la houlette des mêmes pilotes, une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux en matière de magnificence, de luxe et de praticité.

D’ailleurs, l’ambiance est manifestement excellente dans les équipes en charge de ces Jeux Olympiques, à tel point que la présidente du Comité français vient de démissionner pour apaiser les quelques tensions internes qui y régnaient.

En outre, en surcroît d’une fête des cinq sens pour les participants et les spectateurs, il semble que l’organisation de ces jeux ait probablement envisagé d’assurer une solide rentabilité financière de l’événement, en tarifant les billets de ces spectacles d’une façon diablement ciblée : 2700 euros pour la cérémonie d’ouverture, 980 euros pour les grandes finales, voilà qui permettra de filtrer habilement le public présent dans les stades.

Progressivement, à l’approche de la date de lancement de cette réjouissante performance organisationnelle franco-française, tous les indicateurs se mettent donc au vert (prudents, ils préfèrent eux aussi s’éloigner de la Capitale).


En parallèle, les préparatifs, notamment hôteliers, continuent donc de bon train : c’est qu’un nombre considérable d’athlètes est à prévoir à proximité des principaux lieux de rencontre.

Les accommodements sont donc en cours de préparation, quitte à subtilement expulser des étudiants de leur logements, comme l’a récemment indiqué le CROUS. La Mairie de Paris, décidément fort inventive et quelque peu baroque dans son approche, mise donc à la fois sur l’adaptabilité aux exigences sportives de ces logements étudiants, tous naturellement construits avec à l’esprit les plus hautes exigences en matière de solidité et de confort, et à la fois sur l’abnégation et la compréhension des étudiants concernés qui, pas du tout conscientisés par des associations gauchistes lucratives sans but, n’auront probablement pas l’idée de faire l’une ou l’autre manifestation d’opposition à cette idée lumineuse.

Du reste, comme – pour le moment ? – elle n’a guère rencontré d’opposition, cette même idée a prestement été transposée à d’autres populations, notamment la faune festive et enrichissante des quartiers les plus vibrants d’un Paris accueillant toutes les diversités : dans un jeu malin de vases communicants, des “sans-abris” d’Île-de-France vont être saupoudrés dans les autres régions françaises. Au passage, on notera la disparition de l’information pourtant intéressante (mais politiquement plus dangereuse) que l’écrasante majorité (pour ne pas dire la totalité) de ces “sans abris” sont des immigrés clandestins qui seront ainsi répartis dans toutes les autres régions du pays.

Enfin “toutes”, non : le saupoudrage n’aura pas lieu en Corse (pour “des raisons logistiques” ou disons plus probablement une raison plastique, celui que les Corses appliquent parfois sur des bâtiments officiels) et surtout pas dans les Hauts-de-France… qui ont mentionné avoir pris de l’avance avec les “futurs Britanniques” en attente de Ferry et qui occupent un espace et des ressources publiques considérables.

Néanmoins, admirons la création de cette nouvelle discipline olympique qui consiste à transformer la région Île-de-France en gigantesque ventilateur dans lequel les autorités en charge semblent absolument vouloir pousser leurs petits soucis de sécurité et de propreté afin de les répartir à égalité sur le reste du territoire qui, gageons-le, sera heureux de participer ainsi.


Nos régions (qui ont du talent, ne l’oublions pas !) vont très certainement adorer se prêter à l’exercice et notre peuple de Gaulois réfractaires mais généreux et chamailleurs comme on le sait ne tardera pas à faire preuve de sa légendaire hospitalité comme le lui impose gentiment l’élite parisienne autoproclamée avec une pertinence et un à-propos rares qui lui permettront d’éviter tous débordements futurs.

D’autant qu’on apprend avec un étonnement modéré que les “Franciliens” récemment déplacés l’ont été dans des structures locales précédemment occupées par des migrants installés depuis quelques temps. Cet intéressant jeu de bonneteau assez peu humanitaire promet d’intéressantes tensions entre les nouveaux et les anciens occupants.

On peut donc raisonnablement parier que ce saupoudrage de migrants devrait donner lieu à une intense compétition dans tout le pays où chacun se fera fort d’en recueillir toujours plus et toujours mieux (notez que tout ceci n’est pas cher, puisque c’est l’État qui paye).

Il ne fait plus le moindre doute qu’à l’occasion de ces Jeux Olympiques, les Français vont vibrer comme jamais : pour répondre aux petits problèmes de personnel qui semblaient pointer leur nez et afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes pendant cette période, il est dorénavant prévu un déplacement sensible d’un bon nombre de fonctionnaires des Forces de l’Ordre vers la capitale (on évoque 22.000 agents). Parallèlement, l’application intelligente, humaine et bien organisée de ce saupoudrage olympique de migrants de la capitale vers ces régions dont on aura préalablement retiré les Forces de l’Ordre garantit un été 2024 particulièrement calme et serein.

Cela va très bien se passer.


https://h16free.com/2023/05/29/74400-nouvelle-discipline-aux-jeux-olympiques-le-saupoudrage-de-migrants

23 février 2023

La ville de 2030 : une prison à ciel ouvert

H16

Les prochains Jeux Olympiques se rapprochent à grands pas et la cérémonie d’ouverture paraît maintenant bien proche : tous les préparatifs sont lancés car tout doit être prêt pour l’été 2024, à commencer par le plan de circulation dans la capitale française. Avec Anne Hidalgo aux commandes, on respire déjà d’aise et de contentement.

Point n’est d’ailleurs besoin de déboutonner son pantalon ou sa chemise pour ressentir immédiatement une bouffée d’air frais et de satisfaction à l’évocation de ce qui va se passer dans la capitale lors de l’été 2024 ; quelques minutes de lecture des articles notamment consacrés à la préparation des axes routiers en vue de cet événement international suffira amplement à rassurer tous les Français, mais surtout les Parisiens, sur ce qui les attend dans à peu près un an maintenant.

En effet, afin d’assurer une bonne fluidité des événements et les déplacements aisés des personnalités importantes et des athlètes, 185 km d’axes seront purement et simplement fermés à toute autre circulation. Les gueux Parisiens pourront ainsi expérimenter le charme subtil de la capitale hidalgoesque coupée de la plus grosse partie de son périphérique, de la rue de Rivoli, de la place de la Concorde, de l’avenue du Président Wilson ou du pont des Invalides et d’une partie des autoroutes en provenance des aéroports.

Compte-tenu de l’excellente capacité d’organisation de la mairie de Paris dans tout ce qui concerne l’infrastructure routière, on peut d’ores et déjà miser sur une réussite flamboyante. En outre, le déplacement des touristes et des Parisiens étant assuré par les transports en commun dont la qualité n’a pas cessé de s’accroître ces derniers mois, on peut tabler là encore sur de grands moments de bonheur moite dans des rames à l’air conditionné comme il faut, pas du tout bloquées dans des tunnels aux senteurs printanières et manoeuvrées avec brio par un personnel pas du tout en grève.


Une question s’impose cependant : que va-t-il se passer après ces JO ?

La question n’est pas triviale parce qu’elle ne s’est pas posée longtemps pour d’autres dispositifs comme, notamment, les radars et autres joyeusetés d’espionnage permanent des foules dont il est déjà décidé qu’installés pour cet événement, ils resteront en place bien après, comme il en était fait mention dans un précédent billet.

Dès lors, il faudrait être un brin naïf pour croire que ne seront pas un peu maintenues, d’une façon ou d’une autre, ces intéressantes limitations d’axes routiers fort pratiques pour l’élite, ainsi que ces zones d’exclusions pour écarter la plèbe des “autorisés” : ce serait en effet dommage de ne pas habituer les Parisiens à ce nouveau plan de circulation pendant deux mois pour devoir bêtement faire marche arrière une fois l’événement terminé alors qu’il serait si pratique de tout laisser ainsi, non ?

Exagération ? Allons ! Ce n’est pas (toujours) le genre de la maison… En fait, en y réfléchissant bien, on pourrait même intégrer cette innovation routière dans un plan plus large, qu’on pourrait par exemple insérer dans un agenda situé dans les années 2030 et au-delà, qui viserait – toujours par exemple – à rendre les grandes métropoles plus douces, gentilles, belles et joyeuses avec des petits oiseaux qui gazouillent et du gazon et des jeunes gens à vélo et pas de voitures et l’interdiction de sortir de son quartier et de consommer de la viande et de posséder un véhicule personnel et plus de deux ou trois vêtements neufs et…

Disons qu’on pourrait d’abord placer cela dans un concept, bien sûr présenté avec force mièvreries et moult vues d’artistes azurées évoquant l’air pur et les espaces verts, qu’on appellerait “Ville de 15 minutes”. Ensuite, on enrôlerait les maires de ces villes de façon plus ou moins visible dans un programme visant clairement la mise en place de ces concepts. C’est en tout cas ce que propose l’association C40 dont il est impératif de bien lire les objectifs, décrits ici, pour comprendre où nous nous dirigeons comme des somnambules :




Oui, vous avez bien lu : fini la viande, fini la voiture, fini le renouvellement intempestif de votre garde-robe, dans la ville “parfum C40” – dont la Ville de Paris est très officiellement membre, n’est-ce pas – il va vous falloir faire des petits efforts et vous contenter d’un slip et d’une paire de chaussettes par an, de quelques McGrillons et de trottinettes électriques en co-partage solidaire pour vos déplacements, et puis c’est tout.

Estimez-vous heureux, car l’étape d’après est encore plus réjouissante : il n’y aura plus aucun problème dans les transports en commun puisqu’en enfermant les citoyens dans ces quartiers de 15 minutes où toute leur vie pourra être réglée (régulée ?) en 15 minutes maximum à pied, il n’y aura plus besoin de prendre le moindre transport en commun. Bande de petits veinards : fini les grèves et les métros bondés, à vous le bonheur d’une prison à ciel ouvert cerclée de barbelés comme ce qu’expérimente actuellement la Chine dans certaines de ses villes, où il faut un QRCode et/ou un passeport pour sortir…

(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

Ne nous leurrons pas : le projet est déjà dans les cartons, et il ne fait pas le moindre doute que la plupart des élites occidentales ont déjà la volonté totalitaire de mettre en place de véritables ghettos pour la plèbe en utilisant le prétexte parfaitement fallacieux du réchauffement climatique pour faire gober ce nouvel asservissement aux masses qu’ils méprisent chaque jour un peu plus.

Ces gouvernants ont déjà amplement utilisé tous les procédés possibles et imaginables de manipulation, de mensonge, de corruption des esprits et des institutions pour vous convaincre de vous cloîtrer, de vous mettre un masque sur le pif, de vous picouser à tire-larigot. Ne pensez pas une seule seconde qu’ils s’épargneront la tentative de vous enfermer dans ces ghettos si cela leur permet d’assoir leur pouvoir.
22/2/2023


https://h16free.com/2023/02/22/73536-la-ville-de-2030-une-prison-a-ciel-ouvert