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12 avril 2024

Point sur l’actualité internationale : France, Ukraine, Russie, Chine, USA, Moyen-Orient (vidéo)

Caroline Galactéros

Dans cette édition, je vous parle de la marche à la guerre, notamment en France, et des calculs hasardeux faits par l’Occident à propos de la Russie, mais aussi des risques liés aux dernières attaques ukrainiennes sur la centrale nucléaire de Zaporijia. J’aborde aussi la relation USA-Chine et Chine-Russie et enfin l’évolution tragique de la situation à Gaza.


10 avril 2024

Adriana Kezaco

Promenade de fin d'après-midi et du soir dans le quartier des divertissements de Moscou comme si vous y étiez.
Le secteur autour des rues du Patriarcat du Bolchoï et Rue Malaya Bronnaya est toujours en effervescence le soir. On y trouve restaurants, clubs, parcs où la société moscovite aime se promener, manger et se divertir et faire du shopping en journée.
Août 2023, mars 2024 et 6 avril 2024.

4 avril 2024

LA MAIN DANS LE POT DE CAVIAR

Gabriel Nerciat

4/4/2024 - C'est tout notre banquier président, ça.
D'un côté, on joue soudain au matamore d'opérette pour faire de l'esbroufe à Bruxelles, et "en même temps", de l'autre, on téléphone en douce aux Russes pour tenter de préparer avec eux la future partition territoriale de l'Ukraine, en espérant que l'inévitable débâcle pourra être vaguement contenue pendant encore six mois.
Seulement voilà : Poutine a la mémoire longue, et n'a pas oublié les mauvaises manières de Macron rendant publiques, au début de la guerre, dans un documentaire de France 2, ses conversations secrètes avec lui. Toujours pour faire de l'esbroufe.
Comme il n'a pas oublié les revirements versatiles de la France à propos du respect des accords de Minsk, entre 2017 et 2022.
Du coup, cette fois, c'est Poutine qui cafte.
Bien fait pour Macron. Et pour nous.
Moralité : quand on veut jouer au malin, il faut l'être vraiment. Sinon, on passe à la fois pour un sot (à Moscou) et pour un traître (à Bruxelles et à Kiev).

Yann Thibaud

3/4/2024 - La « Sainte Russie » terre éminemment et éternellement mystique, a tout pour s'entendre, se comprendre et s'apprécier mutuellement avec la France « fille aînée de l'Église », nation des abbayes et des cathédrales, des druides et des cathares.
Sauf aux yeux de notre élite nihiliste et décadente, parce que sinistrement matérialiste, dont la haine de la Russie n'est autre que la conséquence de sa haine et de son mépris pour toute forme de transcendance ou de spiritualité.
Ne nous laissons donc pas entraîner et manipuler par des médias et responsables politiques, aussi incultes qu'incompétents, dans la détestation du plus grand pays du monde, partie intégrante de l'Europe et dont la survie est intimement liée à la nôtre.
Ceci d'autant plus que l'âme de la France a pour mission et raison d'être de devenir ou redevenir un lieu d'équilibre, de dialogue, d'harmonie et de coopération avec tous les peuples de la Terre.
C'est cet universalisme et cet idéalisme qui font la grandeur de la France.
Ne l'oublions pas et ne renions pas nos véritables valeurs, aujourd'hui lamentablement et tragiquement trahies, oubliées et reléguées au rang de vagues souvenirs folkloriques.
La France n'est grande et ne sera grande que lorsqu'elle renouera avec sa vocation mystique éternelle.
La question spirituelle est donc au cœur de la question civilisationnelle, enjeu et défi de notre renouveau, en tant que peuple et en tant que nation.

24 mars 2024

Deux Russies

Natalia Routkevitch

Du jamais vu. Des files d'attente de 500 à plus de 1000 mètres, des heures d’attente interminable, et des bureaux de vote qui ont fermé parfois à 5 heures du matin... Au total, 373 mille Russes auraient voté à l'étranger - une affluence sans précédent, commenta le ministère russe des Affaires étrangères.
Ce scrutin cristallise la scission idéologique mais aussi, très clairement, spatiale entre les deux Russies, que l’on peut appeler sommairement la Russie pro-pouvoir et la Russie anti-pouvoir, cette dernière ayant, en grande partie, émigré après 2022. Les deux camps ont d’ailleurs exprimé une grande satisfaction du fait de cette participation hors norme, chacun l’attribuant à la mobilisation des « leurs ».
Il était clair, en observant les foules devant les ambassades, que de très nombreux Russes fraichement « relocalisés » ont exprimé leur désaccord avec la politique d’Etat en participant à l’opération « Midi contre Poutine », en votant pour Vladislav Davankov (le plus libéral des 4 candidats) ou en abimant le bulletin (nombreux furent ceux à y inscrire le nom de Navalny). En revanche, les Russes installés à l’étranger depuis longue date ont, manifestement, voté de façon assez différente.
Voici les résultats du vote dans quelques grandes villes du monde; résultats qui divergent considérablement du vote à l’intérieur du pays :
Davankov a fait mieux que Poutine à Londres, La Haye, Vilnius, Copenhague, Varsovie, Prague, Bratislava, Budapest, Zagreb, Madrid et Barcelone, Erevan, Jérusalem et Haïfa, ainsi qu'à Podgorica.
Les Russes de Riga, Tallinn, Sofia, Chisinau, Rome et Athènes, Ankara et Istanbul ont majoritairement voté pour Poutine. Ce dernier a également gagné dans les bureaux de vote de Phuket, Séoul, Bakou et Bichkek.
Le taux de participation national a été, selon les chiffres officiels, de 77,44 %.
Aujourd’hui, la Russie libérale, de plus en plus expatriée, exprime, comme jamais, son désarroi et son exaspération. Elle qui voyait son avenir très différemment à l’heure de la montée des grandes manifestations de 2011, se demande pourquoi l’autre Russie, celle des valeurs européennes et de la démocratie à l’occidentale, n’a pas réussi à s’imposer. Les explications invoquées sont multiples : divisions internes, répression externe, « apathie, lobotomisation et servilité » des compatriotes, méprisés plus ou moins ouvertement par la Russie pro-libérale, celle des métropoles et ses CSP+, désignée comme la Russie N°1 par les sociologues locaux.
Pourtant, on peut trouver une raison beaucoup plus simple à cet échec historique. Elle réside dans les propos d'une figure de proue de l'opposition libérale, répondant récemment à la question de savoir si son auto-perception et son rapport à son pays natal avaient changé après le 24 février 2022 : "Bien avant cet événement, je m'identifiais à ma position sociale ou familiale plutôt qu'à mon pays. La guerre n'a donc rien changé dans mon auto-identification qui n'est pas liée à mon appartenance nationale." Cette attitude n’est ni étonnante, ni rare, ni nécessairement condamnable ; exprimée avec beaucoup de naturel, elle ne suscita aucune remarque des interlocuteurs du même camp qui partagent le même point de vue. Elle n’est d’ailleurs pas sans rappeler les paroles d’un homme politique français, ayant déclaré qu’il se sentait culturellement plus chez lui à New-York ou à Berlin, qu’en Picardie.
Cependant, elle laisse toujours aussi songeur quant à la possibilité de l'opposition actuelle de pouvoir un jour accoucher d’un projet qui serait soutenu par la majorité nationale.

16 mars 2024

Macron et l’Ukraine : analyse d’un charabia

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


16/3/2024 - Le discours présidentiel sur l’Ukraine, au premier abord, semble relever de la prestation théâtrale, sur un mode auquel le président nous a habitués : parler pour ne rien dire. Mais avec la transcription à l’écrit et l’analyse mot à mot, les incohérences apparaissent pleinement et on se pince pour se dire qu’il est le président et que ses mots engagent toute la nation. Morceaux choisis :

« Nous avons mis trop de limites dans notre vocabulaire. Nous ne sommes pas dans l’escalade. Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie mais, soyons clairs, on ne doit pas la laisser gagner. » Qu’est ce à dire ? On ne va pas se battre, mais la Russie ne doit pas gagner ? Il fait comment ?

« La contre-offensive ukrainienne ne s’est pas passée comme prévu. La situation est difficile pour les Ukrainiens. Ils ont des limites en termes d’hommes car la Russie est un plus grand pays. Oui, ce début 2024 doit être l’année du sursaut. » Mais encore ? L’Ukraine a gagné, peut gagner, ou est sûre de perdre ?

« Nous ferons le nécessaire pour atteindre notre objectif. Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n’aurions plus de sécurité en Europe. » Si la Russie venait à gagner ? Donc elle peut gagner ? On ne saurait trop lui rappeler, également, que la vie des Français a changé, en moins bien, non pas à cause de la Russie, mais à cause des sanctions occidentales.

« La Russie est un adversaire. Le régime du Kremlin est notre adversaire. Mais nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Nous sommes prêts à répondre à une escalade possible de la Russie. La paix, ce n’est pas la capitulation de l’Ukraine. » La paix n’est pas la capitulation de l’Ukraine, mais l’Ukraine n’est pas en position de gagner, dit-il juste avant ? Le Russe est notre adversaire, mais nous ne sommes pas en guerre, alors que nous envoyons tout de même de l’argent et des armes ? Il veut dire quoi exactement ?

« Notre capacité nucléaire nous donne une sécurité... » Il compte utiliser l’arme nucléaire, ou Poutine va l’utiliser et il devra répondre ?

« Nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent pour que la Russie ne gagne jamais. » Quel genre de décision ? Les sanctions économiques ne marchent pas et nous n’avons pas les capacités nécessaires pour battre militairement la Russie ? Quelles pourraient donc être ces « décisions » ?

Le Président assume l’envoie de troupes françaises en Ukraine mais affirme que la France ne mènera pas d’offensive. Il « assume », c’est à dire ? Assumer, c’est en principe, subir les conséquences de ses actes et depuis sept ans, il ne subit aucune conséquence de ses actes, pourtant tous à côté de la plaque puisque nous en sommes au point zéro dans à peu près tous les domaines.

« Notre industrie de défense n’est pas adaptée pour une guerre de haute intensité. Mais nous avons multiplié par trois nos capacités de production. Nous allons aussi produire des armes en Ukraine, plus près du front. » Il reconnaît par là que notre engagement militaire n’est pas possible, mais n’écarte pas la possibilité d’un engagement.

« La sécurité de l’Europe et des Français se joue actuellement. » La Russie nous a-t-elle menacés ?

« Si la Russie continue son escalade, nous serons prêts ! » Prêts comment puisqu’il reconnaît que nous n’en avons pas les moyens ?

Le discours du président est complètement incompréhensible et nous sommes face à deux options. Soit il est dépassé, ne sait plus ce qu’il dit, ni ce qu’il fait, n’a plus aucun levier d’action et se condamne à pratiquer un verbiage totalement idiot pour faire croire qu’il a encore une quelconque importance sur l’échiquier politique. Soit il est en service commandé au service de l’hégémonie américaine, liquide l’industrie française, liquide la nation en l’endettant au maximum au prétexte de guerre, liquide l’économie allemande, précédemment gavée au gaz russe bon marché, en poussant à la roue en permanence pour que s’accumulent des « sanctions économiques » qui sont en réalité plus contre nous que contre la Russie, tout le monde l’a désormais bien compris. Et Bruno Le Maire a été le dindon de la farce. Cela se tiendrait : les USA, pour garder leur hégémonie ont tout intérêt à ruiner l’Europe, à rapatrier les brillantes entreprises allemandes sur leur sol, ce qu’ils sont en train de réaliser, pour se recentrer sur leur base et espérer rebondir.

En résumé, soit il est complètement en roue libre, sous l’emprise de psychotropes, comme l’expliquait récemment une députée RN, soit il est un agent américain et fait le job : pérenniser la domination US en affaiblissant l’Europe. L’Allemagne qui n’a de cesse de commander du matériel militaire américain serait ainsi torpillée par ses propres amis, à qui se fier ?

5 mars 2024

Radu Portocala

5/3/2024 - « Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe » a répété Emmanuel Macron, en visite à Prague.
Mais, alors, avec qui sommes-nous en guerre ? Avec la Russie qu’on n’arrête pas d’insulter et de menacer ridiculement ? Non plus, en principe, car être en guerre avec la Russie signifierait être en guerre avec son peuple.
Non. Nous sommes en guerre avec Vladimir Poutine. On dépense des centaines de milliards, on sacrifie la vie d’Ukrainiens, on détruit l’Ukraine parce que nous luttons contre Poutine. Et nos stratèges ineptes ne réussissent pas à comprendre que, derrière Poutine, attend un échelon véritablement agressif, qui n’attendrait pas que nous lui fassions la guerre pour nous la faire avec une efficacité impitoyable.
Cela, c’est ce que nous disons au public, aux peuples que nous ne consultons pas en prenant des décisions folles. Mais ce que nous voulons en réalité - ce que Macron et ses amis veulent - c’est l’anéantissement de la Russie et de son peuple, parce que tel est le bon plaisir des États-Unis. La Russie est leur concurrent, mais leur pensée « libérale » n’admet aucun concurrent. Ils veulent jouer au poker seuls à table.

24 février 2024

Yann Thibaud

24/2/2024 - Les propos systématiquement haineux et hostiles envers la Russie et son actuel dirigeant, sont aujourd'hui devenus la norme, qui nous est assénée quotidiennement de la part non seulement de la quasi-totalité de la classe politique et médiatique, mais également, de façon plus surprenante, des milieux artistiques et intellectuels.
Tout ceci prétendument au nom des valeurs de l'Occident.
Or cette détestation et cette condescendance envers la Russie constituent en réalité une négation et l'exact opposé de nos véritables valeurs.
Car l'Occident et sa culture se fondent sur une double filiation, celle de l'enseignement du Christ qui a prêché, si j'ai bonne mémoire, l'amour universel et la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, et celle de la raison invoquée par les philosophes grecs et actualisée par la philosophie européenne des Lumières.
Or la russophobie effarante de notre supposée élite viole tout à la fois l'idéal christique de bonté et d'amour, bien évidemment, mais aussi la rationalité, puisque les sanctions occidentales n'ont pas fait s'écrouler l'économie russe, mais bel et bien notre propre économie, et puisque la diabolisation de la Russie se fonde sur des éléments factuellement erronés et une ignorance à peu près totale du contexte géopolitique, ainsi que l'ont montré les analyses des meilleurs connaisseurs de la question comme Jacques Baud ou Caroline Galacteros notamment.
De surcroît, les discours enflammés appelant, de manière hystérique et hyper-émotionnelle, à la guerre me semblent constituer une régression inacceptable et une trahison de tous nos principes et de toutes nos valeurs.
Aujourd'hui le rideau tombe et se révèlent l'hubris et l'hypocrisie inouïes de notre classe dirigeante, comme si l'expérience et les leçons des deux précédentes guerres mondiales n'avaient toujours pas été tirées.
Comment allons-nous donc retrouver enfin la raison et emprunter réellement le chemin de l'amour ?
À l'évidence, la haine de la Russie ne concerne aucunement le peuple, qui la considère avec un mélange de consternation et de désintérêt, mais exclusivement l'élite progressiste, qui n'accepte pas et ne supporte pas qu'un grand pays si proche géographiquement ne partage pas ses goûts et ses diktats.
En vérité, la guerre actuelle est donc bel et bien une guerre de civilisation, qui oppose une version décadente de l'Occident à une version traditionnelle de celui-ci.
Qui va donc l'emporter ?
Assurément personne, puisqu'il s'agit clairement d'une guerre fratricide.
Aussi est-il urgent de nous réconcilier avec nos frères et sœurs russes, dont le pays fait de toute évidence partie intégrante de l'Europe, et dont la culture constitue un pilier essentiel de l'héritage occidental.
Ainsi, confrontés à une élite incapable, incompétente et inconsistante, il nous appartient d'en constituer une nouvelle, celle qui émerge déjà précisément à travers les nouveaux médias alternatifs des réseaux sociaux.

22 février 2024

Adriana Kezaco

Je l'ai déjà expliqué je ne sais combien de fois. Le régime politique de la Russie ce n'est pas de la dictature c'est une démocratie autoritaire. Je ne vois pas d'autre termes pour la classer.

Par démocratie autoritaire il faut entendre un régime que ne peut comprendre une personne n'ayant jamais vécu en Russie.
- C'est, contrairement à ce qui est dit, plus démocratique que la France, la meilleure preuve étant la grande quantité de référendums proposés en Russie. En France c'est zéro depuis 19 ans !
- C'est démocratique dans le sens aussi on on peut librement penser, donner son avis, exprimer son opinion avec d'autres personnes.
- On peut circuler librement dans toute la fédération à condition d'avoir sur soi une pièce d'identité. Accessoirement, un détail, il n'y a aucun péage d'autoroutes.
- On peut faire ce que l'on veut tant que l'on n'enfreint pas les lois.
Exemple : si vous avez un jardin ou des terres classées cultivables et que vous produisez plus de légumes que nécessaire, rien ne vous interdit de vendre vos légumes, voire des plats ou des conserves que vous avez préparés en posant une petite table dehors et en vendant votre marchandise. C'est toléré pour des quantités raisonnables car l'Etat comprend bien que c'est un complément utile quand vous avez un petit salaire ou une petite retraite.

Si vous voulez avoir des terres cultivables de grande superficie, ça ne s'achète pas, cela se loue pour un prix très bas et le bail est de 49 ans renouvelable.

Vous pouvez créer votre entreprise facilement et rapidement, les charges sont faibles. Si vous créez une entreprise individuelle (équivalent d'artisan) les charges fiscales et sociales se montent à 6% de votre chiffre d'affaire, rien de plus.

Que ce soit de jour comme de nuit les rues sont calmes dans le sens où personne ne vous importune ou insulte, vous ne vous faites pas arracher votre sac ni votre téléphone que ce soit dans la rue ou les transports en commun. (Comparez avec la France ...)

C'est autoritaire dans le sens ou si vous vous comportez mal en public on vous fera pas de cadeau.
Exemple : si la police fait un contrôle d'identité vous présentez vos papiers. Si vous commencez à insulter les policiers ou les menacer c'est direct les menottes et la garde à vue.
Autre exemple, celui qui tente de voler à une personne dans les transports en commun, c'est directement la tôle et pas pour 6 mois avec sursis !
Si vous frappez une personne dans les transports en commun c'est direct la tôle aussi et pour 5 à 15 ans de prison suivant la gravité des faits. Que vous soyez russe ou pas ce sera pareil.
Comparez avec la France, j'en dirai pas plus.

Tant que votre comportement public est correct on vous fout une paix royale. Le droit de manifester existe et soumis à autorisation comme ici. Hormis en cas d'émeutes, ce qui est extrêmement rare. En cas de manif non autorisée vous ne serez pas gazés, vous ne prendrez pas de coups de matraque ou de tirs de LBD dans la tronche. On vous conduira fermement dans un véhicule pour ensuite vous expliquer les règles et payer une amende qui du reste est d'un montant raisonnable. Si vous recommencez ça vous coûtera plus cher, c'est logique.

Et je terminerai par le fait que unanimement tous les Français qui se sont expatriés en Russie ne le regrettent pas et se sentent bien plus libre qu'en France.


Autres informations utiles :
France = alternance politique et mandats de 5 ans.
Russie = pas d'alternance politique et long mandat (déjà bientôt 20 ans pour Vladimir Poutine).
La non alternance actuelle en Russie est considérée par ceux qui ne connaissent pas la Russie comme une preuve de dictature ou de non démocratie. Ceux qui affirment cela sont soit des crétins soit des propagandistes à la solde de qui vous savez.
Il y a des partis d'oppositions - 3 principalement, le plus important étant le parti communiste qui bon gré mal gré atteint 6%.
Poutine lui oscille entre 75 et 80%. Retenons cela pour la suite.

Explication : la Russie est un territoire immense composé de plusieurs ethnies ayant des religions différentes. Exemple : il y a des musulmans et des orthodoxes principalement mais d'autres également. mais TOUS partagent la même culture globale, les mêmes lois, le même système de société.
(Je vous laisse comparer avec la France ...)
Les dimensions de la Russie font que pour moderniser les infrastructures et les harmoniser il faut beaucoup de temps. 5 ans est bien trop court. En 20 ans la Russie a totalement changée, s'est modernisée à tous les niveaux - sociaux, médicaux, technologiques, transports etc. Arriver à un tel changement a demandé 20 ans d'efforts pour le régime en place.

Pas d'alternance : Ce qui est qualifié de preuve de dictature n'en est pas une. La raison est simple. Le peuple est à minima à 75% satisfait de la politique actuelle et donc de Vladimir Poutine.
Ce peuple est largement conscient de ce qu'était l'époque de l'URSS et de ce quelle est à présent.
Sur ce point d'ailleurs, l'histoire de la Russie est enseignée en détail à l'école, à cela s'ajoute la transmission par les anciennes générations aux nouvelles, ce qui est loin d'être négligeable.
Dans ce contexte pourquoi vouloir une alternance politique si le parti en place fait bien son travail ? Aucune raison.

Si on compare avec la France il y a constamment alternance et la raison est simple, le parti A fait mal son boulot, ça passe au parti B qui lui fait encore plus mal le boulot. Retour du A et ça continue à sombrer vers le bas Retour du B et ça empire encore !
Et on qualifie l'alternance comme étant meilleure ? Plus démocratique ? Alors qu'au fil des alternances les libertés s'effacent de plus en plus ?

Qui des deux est donc le mieux ? Pas besoin de sortir de St Cyr pour le savoir !
Si cela ne change pas de parti politique, c'est simplement parce que le parti en place depuis 20 ans fait bien son travail. Dans ce cas personne n'a envie de changer de parti politique c'est aussi simple que ça. Et donc le parti en place n'a nullement besoin de vouloir éliminer les autres puisqu'ils n'ont aucune chance de passer.
Le parti actuel fait son boulot dans tous les domaines nécessaires. Les autres n'ont plus de possibilité de démontrer qu'ils peuvent faire mieux.
Et ça, le Français ne le pige pas.


Le peuple est majoritairement satisfait alors pourquoi changer de président ? Les opposants ne pourraient pas faire mieux que lui ce qui explique le fait qu'ils stagnent à de faibles pourcentages et ne représentent donc pas une menace que d'après les abrutis, ce dernier voudrait éliminer.
Après, tout n'est évidemment pas parfait en Russie, soyons réaliste, le paradis ça n'existe pas. Alors il y a toujours une petite portion de grincheux et de contestataires qui vont voter pour des oppositions mais ça reste très faible. Par conséquent c'est bien une démocratie et qui, tant pis pour les propagandistes foireux, est une démocratie qui est plus démocratique que celle de la France.

21 décembre 2023

Pierre de Gaulle

« La Russie peut se passer de l'Europe mais nous ne nous passerons pas de la Russie. »

https://www.youtube.com/watch?v=iVgKJM0Kfgg

31 octobre 2023

Gastel Etzwane

Une statue du Général de Gaulle à Moscou située sur une place à son nom.
La France est plus honorée en Russie que chez nous. Mais la France qu’ils honorent est une France qui a disparu, la France souveraine.

23 octobre 2023

Adriana Kezaco

Visite dans Moscou le 15 octobre 2023.
Séquence de 6 minutes sur le District de l’Arbat (Арбат).
Centre historique et d’affaires de la ville, le quartier de l’Arbat à Moscou a subi de nombreux changements au cours des siècles de son existence.
Promenade dans la rue piétonne Арбат, vue de quelques commerces, restaurants et de la population.
Vous noterez que comme dans tout Moscou le sol est très entretenu et propre.
Passez en grande vue pour mieux apprécier.
Date de tournage : 15 octobre 2023
Source / crédit : MOSCOW TODAY - @supercattima

22 octobre 2023

Surtout n'allez pas à Moscou !

Adriana Kezaco

D'après certaines personnes la Russie est une dictature.
Et puis, depuis que Bruno Le Maire a mis la Russie à genoux, c'est devenu effroyable, abominable, horrible.
Je n'ai pas de mots pour décrire l'état de pauvreté, Moscou est devenu aussi affreux que Bobigny dans le 93, c'est vous dire !
Pour ne rien arranger, dans cet extrait, je vous montre beaucoup de femmes russes, vous allez faire des cauchemars si vous les regardez parce quelles sont moches, habillées souvent en burka ou alors avec d'affreuses tenues pour cacher leurs jambes et leur poitrine.
Ce qui se comprend, porter une mini-jupe à Moscou est dangereux, on peut se faire agresser à tous les coins de rues, surtout la nuit, comme vous le verrez ici.
Et puis c'est insalubre, trottoirs sales, plein de détritus, des rats qui courent partout, les rues sont défoncées, pleines de nids-de-poules.
Franchement je vous plains – ce spectacle est abominable – à mon avis ne regardez pas cette vidéo, je crains que vous ne puissiez vous en remettre ou alors dans de telles souffrances que j'en ai mal pour vous.
Si vous êtes kamikaze, regardez en mode grand format.
Si vous êtes masochistes, demandez-moi de vous publier d'autres vidéos sur le même sujet.
Extraits d'un reportage tourné fin aout 2023 par Real Russia Uncovered.

https://www.facebook.com/100014978568441/videos/7150426971657456

21 octobre 2023

Adriana Kezaco

Certains aiment la Russie, d'autres non, prétextant qu'il s'agit d'une dictature. À vrai dire, ces derniers n'y ont sans doute jamais mis les pieds assez longtemps pour "sentir" la Russie, comprendre son peuple qui, n'en déplaise à ceux la considérant comme dictature, a une liberté de vie qu'un Français ne possède pas et une culture de la tradition et des coutumes qu'un Français ne possède plus !
Dans le nord de la Russie, la vie peut sembler très rude pour un Français, en particulier en raison de la froidure hivernale. Pour autant le Russe ne s'en plaint pas et en Carélie (Карелия) située dans la partie nord-ouest de la fédération de Russie, il existe une chose que ces Français détestant ou critiquant la Russie ne verrons jamais de leur vie. Le lac Ladoga (Ладожское озеро). Tant pis pour eux.
Situé au nord-est de Saint-Pétersbourg, le lac Ladoga est le plus vaste des lacs européens : son plan d'eau couvre 17 700 kilomètres carrés – 18 400 kilomètres carrés s'il est tenu compte de la superficie des six-cent-soixante îles de plus d'un hectare qui le parsèment.
908 kilomètres cubes d'eau, soit trente et une fois la superficie du lac Léman et vingt-quatre fois son volume.
Longueur 219 km, largeur 138 km et une profondeur qui peut atteindre 228 mètres.
La superficie de son bassin de drainage est de 259 000 kilomètres carrés, incluant près de 50 000 lacs secondaires et 3 500 cours d'eau de plus de 10 km de long.
Mais ces chiffres ne sont rien à coté de la magistrale beauté du lac Ladoga.
Des images qui vont vous trouer le cul, mais qui ne remplaceront jamais la contemplation en réel.
-- Photos de grande taille zoomez pour les admirer.









19 septembre 2023

Michel Rosenzweig

Selon certains observateurs et spécialistes avisés, Poutine serait condamné à court ou moyen terme à l'instar de Khadafi et de Saddam Hussein, 69 ans tous les deux, comme Poutine.
Le problème c'est que ces mêmes experts autoproclamés ont dit la même chose en 2011 de Bachar El Assad et que le bougre est toujours en place grâce au soutien de la Russie et de l'Iran.
La chute de Poutine est toutefois assez vraissemblable, vu la tournure de cette guerre et ses conséquences au plan intérieur russe.
Toutefois, la chute de son régime est, elle, beaucoup moins évidente, et il se pourrait bien qu'un jour certains regrettent Poutine, car quoi qu'en dise la médiasphère bien pensante et la doxa officielle, l'autocrate du Kremlin est un modéré qui mène son "opération spéciale" avec beaucoup de retenue, raison pour laquelle son entourage ultra radical le pousse à commettre l'irréparable en rêvant de le renverser afin de prendre le pouvoir.
Ceux qui prétendent encore que Poutine et Hitler sont pareils n'auront que les larmes pour pleurer si d'aventure un jour un de ces fous furieux génocidaires habités par une pensée millénariste apocalyptique, arrivait à la tête du Kremlin avec le doigt sur la gâchette nucléaire, prêt à tirer sans aucun état d'âme.

9 septembre 2023

La Russie n'est pas une dictature

Adriana Kezaco

Coup de gueule et énième remise à l'heure des pendules.
Il y a peu de temps je suis tombée sur une publication arborant un placard coloré en rouge et décrivant la Russie et la Chine comme étant similaires et étant une dictature.
STOP !
Désolée, mais là ça ne va pas. Comparer la Russie et la Chine c'est impossible et absurde.
Et désolée une fois de plus mais la Russie n'est pas un pays de dictature. L'individu ayant posté ce torche-cul n'a certainement pas séjourné en Russie et écrit sans savoir.
La Russie n'est pas une dictature. Elle dispose d'un pouvoir fort, ce qui a été une constante dans son histoire. C'est une société libre avec un pouvoir autoritaire, notion qui n'est pas imaginable ou compréhensible par un Français ou un Occidental.
Il y a deux catégories de personnes qui qualifient la Russie de dictature :
- Ceux qui n'y ont jamais mis les pieds et se contentent de répéter bêtement la propagande russophobe.
- Ceux qui volontairement répandent cette idée d'un pays en dictature et dont le but est de tenter de faire croire cela à un grand nombre de personnes. Cas de quasiment tous les médias français en l'occurrence qui répandent cette propagande et on sait pourquoi ils ont cette attitude.
Quoi qu'il en soit, tant que l'on a pas séjourné en Russie, que l'on n'a pas baigné dans la société russe, que l'on a pas discuté avec des Russes sur ce sujet, on n'en sait strictement rien. Et comme le mode de vie et la société russe diffère totalement de celle de la France, vouloir la juger sans la connaître est impossible !
Oui la Russie à un pouvoir fort et il y règne un esprit autoritaire. Sauf que cet esprit autoritaire n'est pas global, il concerne certains points, certains domaines.
Eh oui, tant pis si cela troue le cul à certains, majoritairement les Russes apprécient ce régime. Et quand on séjourne souvent en Russie et pas que pour une semaine, on comprend parfaitement pourquoi les Russes sont favorables à ce régime, qu'ils ne s'en plaignent pas et le préfèrent et de loin à notre pseudo démocratie !
Pourquoi les Russes apprécient les lois régissant leur pays ? Cela tient à plusieurs raisons :
- La plupart des Russes sont des gens respectueux de la loi.
- La plupart des Russes sont respectueux des lieux publics, trouver un emballage, un cornet de frites, une canette de boisson par terre est extrêmement rare.
- Les autorités n’interfèrent pratiquement pas dans la vie privée. Suivant un principe logique : tant que tu n'emmerdes pas les autres on te fout une paix royale.
- Tant que tu ne t'attaques pas au bien commun, que tu ne nuis pas aux autorités, aux services publics, aux lois régissant la société russe on te laisse tranquille.
- En Russie il est possible de s’entendre « à l’amiable » avec les autorités sur presque tout, mais presque rien ne peut être obtenu par la pression et les exigences.
- La sécurité au quotidien ; Dans Moscou comme dans St Pétersbourg ou tout autre grande ville, les agressions, les insultes dans le domaine public, les incivilités sont pratiquement inexistantes. Une femme peut s'habiller court sans être importunée. Elle ne risque pas non plus de se faire arracher son sac par des racailles. Un jeune peut marcher dans la rue ou prendre les transports en commun tout en manipulant son téléphone portable sans courir le risque de se le faire arracher.
Comparez cela avec ce qui se passe dans toutes les grandes ou moyennes villes française !
En Russie il y a des étapes à ne jamais franchir. C'est en cela que c'est un régime autoritaire dans des domaines précis.
Voler, cambrioler, dégrader ou voler des équipements publics, ça peut vous coûter très cher voire passer directement à la case prison, et pas pour 1 mois !
Récemment j'avais évoqué le cas de deux jeunes qui avaient insulté et frappé une jeune femme dans le métro. Bilan de l'histoire : ils ont récolté 10 ans de prison ferme et sans aménagement ou réduction de peine possible. Là, oui, le régime ne laisse rien passer.
Comment ça se passe en France quand des racailles insultent et frappent une personne dans la rue et ou dans le métro ? Elles auront du sursis, ne feront pas de prison ferme. Et rien ne les dissuadera de recommencer.
A l'inverse, dans une petite ville on voit très souvent des femmes, parfois des hommes, assis sur une chaise sur le trottoir et vendant leur production artisanale de légumes, de fruits, de fleurs, des poupées en tissu, etc. Et on n'exige pas d'eux une patente, une licence commerciale ou que sais-je encore. C'est toléré on ne colle pas un PV, on ne saisit pas la marchandise. Chacun y trouve son compte, cela aide les personnes aux faibles revenus et ce n'est pas cela qui va nuire à l'économie générale.
Essayez d'en faire autant en France, rapidement une patrouille de police viendra saisir votre marchandise et vous paierez une amende.
Par ailleurs et pour terminer, avant de juger il faut mesurer. On ne peut pas comparer la France avec la Russie.
La Russie c'est le plus grand territoire de la planète. D’ouest en est, le pays s’étend sur plus de 10 000 kilomètres.
- La Russie c'est 150 millions d'habitants. 46 régions.
- 22 républiques. (États à l’intérieur de l’État ayant leur propre constitution et leur propre législation même si la constitution russe a une valeur supérieure dans la résolution de certains litiges).
- La Russie c'est 193 groupes ethniques différents qui vivent ensemble depuis 200 ans, avec des coutumes, des religions, une culture différente.
Comparez avec la France là aussi, vous voyez ce que ça donne ici ?
Penser conduire stablement une telle diversité sur une telle étendue sans un régime autoritaire c'est absurde !

12 juillet 2023

Radu Portocala

L’Occident ne semble plus avoir d’autre ambition en politique internationale, plus d’autre projet, que d’anéantir la Russie. Vieux rêve des néo-conservateurs américains, agissant exactement comme les pigeons qui, une fois posés sur une cheminée, ne supportent pas la présence d’un autre congénère et l’attaquent pour l’en déloger. De la même manière, mais à une échelle infiniment plus grande, les États-Unis veulent le monde pour eux seuls et l’idée de partage avec qui que ce soit leur répugne. Malade de suivisme, la vieille Europe a fait sien ce fantasme et s’acharne contre elle-même, persuadée d’avoir ainsi trouvé le meilleur moyen d’abattre l’ennemi imaginaire de l’Est.
Mais peut-on vaincre un adversaire qu’on ne connaît pas, qu’on n’arrive pas à comprendre ? Depuis le commencement de cette guerre, tant d’inepties ont été dites sur la Russie par ceux qui, théoriquement, devaient tout savoir sur elle, que l’Occident batailleur a fini par donner de lui, de ses services d’espionnage, de ses analystes une image proprement ridicule. Une image qui contredit son discours intransigeant, le rend futile.
Ne veut-on ou ne peut-on connaître la Russie ? Avons-nous l’impression de lui être tellement supérieurs que cet effort ne nous semble pas valoir la peine d’être fait ? Ou tient-on absolument à devenir l’objet de ses moqueries ?
Il y a, cependant, un soupçon d’inquiétude dans tous les fantasmes que nous créons. Ne disons-nous pas – comme des enfants perdus la nuit dans la forêt – qu’elle est si faible tout simplement parce que nous la voyons forte ? Ne cherchons-nous pas à nous rassurer en annonçant tout le temps son écroulement ? Nous prenons nos vœux pieux pour des armes redoutables et nous les brandissons en faisant les gros yeux. Et nous déchirons vaillamment l’air tiède en restant figés dans l’ignorance dont nous faisons nos certitudes.

11 mars 2023

Un printemps russe

Alexandre Latsa

Le traitement systématiquement négatif de la Russie dans les médias français et occidentaux est indiscutable: corruption, guerres dans le Caucase, atteinte aux droits de l’homme, opposition politique interdite, attentats à Moscou, discothèques qui brûlent, démographie qui s’effondre, minorités sexuelles menacées... Même lorsque la Russie mène seule une guerre juste en Syrie contre ce danger pour la France qu’est l’Émirat islamique, comme les derniers attentats nous l’ont démontré, les médias s’en prennent au Kremlin qui serait une menace pour la paix et la sécurité.
Ce traitement médiatique n’est pas le fruit du hasard. Il est en réalité l’une des facettes de la guerre totale menée contre la Russie renaissante. Une guerre qui monte en intensité au même rythme que ce réveil russe bouscule l’agenda voulu par des élites occidentales qui souhaitent imposer à la Russie, comme à l’Afrique ou l’Amérique du Sud, une occidentalisation forcée sous domination morale, politique, économique et spirituelle américaine.
Une guerre qui traduit l’emprise quasi totale sur le monde médiatique, politique et intellectuel français d’une nouvelle idéologie, l’atlantisme, cette variante européenne du néoconservatisme américain.
Notre pays doit briser cette dynamique qui l’engage sur une trajectoire extrêmement risquée pouvant mettre en péril sa sécurité et même son existence. La France doit ressurgir par une nouvelle trajectoire stratégique et historique qui lui permette d’initier son retour dans l’histoire.
Elle pourrait pour cela prendre modèle sur la Russie dont chacun pensait, au cœur de cet hiver 1999, qu’elle était au bord de la disparition, alors que le pays allait, au contraire, connaître une incroyable renaissance, que l’on peut qualifier de printemps russe.

Biographie de l'auteur

Alexandre Latsa est un Français qui réside et travaille en Russie comme chef d'entreprise. Blogueur, commentateur, il est également l'auteur de livres en anglais et russe. Dans cet ouvrage, son premier en langue française, il témoigne, chiffres à l'appui, sur la réalité de la Russie d'aujourd'hui, bien éloignée des clichés habituels véhiculés par les médias français. Un printemps russe est de ce point de vue un livre salutaire, appelant à la réconciliation continentale, et proposant, pour la France et l'Europe, un nouveau modèle de civilisation.



10 mars 2023

« Je suis un Occidental. Il ne faut pas se raconter qu’on est autre chose que ce qu’on est. »

Anne-Sophie Chazaud

Que vous soyez de gauche, de droite, d’en haut, d’en bas, du milieu, du dessus ou du dessous, que vous soyez Russe, Ukrainien, Anglais (ou supporter britannique), Américain voire même Français, Zombie ou encore Martien, je vous en conjure, prenez un quart d’heure de votre vie pour écouter cet entretien d’Emmanuel Todd réalisé par la Figaro. Cela vous évitera des heures, des semaines, des mois de brouillard, de confusion et de joutes inutiles perdues le nez dans le guidon de la tragique boucherie qui néanmoins toujours semble accompagner le déploiement – chaotique en apparence – de la Raison dans l’Histoire, au sujet des questions qui nous assaillent actuellement et que l’on parvient difficilement parfois à assembler dans une présentation cohérente qui fasse sens.
Vous y entendrez des choses que l’on a pu parfois entendre en bribes ici ou là, que l’on a pu lire, que l’on sait confusément, mais que l’on ne parvenait pas forcément à assembler clairement telles les pièces éparses d’un puzzle.
Surtout, tout ceci est dit avec la hauteur du surplomb dialectique et synthétique, avec l’élégance fulgurante d´un intellect supérieur qui, pour autant, parle une langue que, pour paraphraser Descartes, chacun peut comprendre (« même les femmes » disait le bougre:-)) contrairement à certains spécialistes et chercheurs qui pensent qu’une langue absconse est gage de sérieux.
La compassion pour ce qu’endure le peuple ukrainien est par ailleurs clairement exprimée ce qui le place d’emblée à l’écart de tout dogmatisme hystérique ainsi que je l’appelle de mes vœux.
Les questions mondiales posées par ce conflit en termes de capacités de production industrielle dont l’Occident est complètement vidé, mais aussi et surtout, conformément à l’anthropologie historique dont Emmanuel Todd est spécialiste, en termes de déconstruction des structures familiales occidentales me semblent particulièrement éclairantes et opérationnelles.
J’aime aussi beaucoup le « Je suis occidental. Il ne faut pas se raconter qu’on est autre chose que ce qu’on est. » Cela fait du bien.
Comme quoi, on peut parfaitement s’appeler Emmanuel et faire autre chose pour l’intelligence collective que se tortiller en sueur et bourré dans des discothèques exotiques en oubliant sur un coin de table les codes nucléaires…
(Je ne partage jamais d’entretiens vidéos mais là, vraiment, je fais une exception).
(Ne vous arrêtez pas au titre donné à la séquence par le Figaro, c’est tout pourri et ne reflète pas la richesse lumineuse du propos).