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18 mars 2024

L’écologie punitive s’étend chaque jour à de nouveaux domaines

H16

18/3/2024 - Les informations en provenance du terrain remontent petit à petit et l’horreur se précise, avec tout ce qu’elle peut comporter de scandaleux : l’écologie ne serait plus la préoccupation numéro un des Français et, par voie de conséquence insupportable, de toutes les entreprises en France !


Oui, vous avez bien lu et même si certains ultralibéraux mangeurs de chatons communistes l’avaient pourtant prédit, tout porte à croire qu’à mesure que l’économie montre des signes clairs de toussotements catarrheux et que la lutte contre l’inflation s’impose à tous les commerces pour capter le peu de pouvoir d’achat restant aux Français, la nécessaire Écologie de la Rédemption Ultime quitte petit-à-petit le champ des préoccupations des entreprises et des commerces.

Et donc, à mesure que les Français s’appauvrissent sous l’augmentation des prix, des taxes, des contraintes et des impôts, ceci se traduit inévitablement par une recrudescence de la publicité ciblée sur les produits bons marchés, à bas prix.

Dans ces produits, on trouvera assez logiquement l’alimentaire et, plus récemment, l’habillement : le vestimentaire bon marché, pompeusement rebaptisé “fast fashion”, semble faire son entrée en force dans les ménages français qui paraissent assez bien se satisfaire de vêtements à petit prix. Malheureusement, cette nouvelle tendance ne peut qu’irriter l’élite française car, comme chacun le sait, laisser tomber l’écologie, c’est contraire au dogme, à la religion, c’est véritablement une offense à Gaïa.

Sans surprise, un nouveau combat apparaît : la lutte est lancée contre la “fast fashion”, cette abomination anti-écologique qui tue des ours polaires, provoque le réchauffement climatique et creuse les inégalités de genre. Cette lutte ne peut se comprendre qu’au travers d’un projet de loi que se sont empressés de déposer nos vaillants gaïatollahs législateurs, jamais en retard d’une vexation contre les Français modestes.

Soyons clairs : on ne pourra pas gagner cette guerre contre les gens qui s’habillent pas cher et renouvellent trop souvent leur garde-robe sans préparer les esprits, sans les rendre malléables aux idées bienfaitrices de la décroissance et de la réduction vestimentaire essentielle. On pourra donc commencer par multiplier les articles et les reportages de sensibilisation visant à démontrer que cette “fast fashion” est une abomination de l’enfer contre laquelle il faut lutter pied à pied.

Grâce à des messages niais simplistes clairs, notamment basés sur une écologie punitive, on pourra enfin mener le fer dans la plaie.


Bien sûr, pour ceux qui ont encore un peu de lucidité en ces temps troublés, il ne s’agit rien d’autre qu’une nouvelle tentative d’emmerder les Français et de lutter contre les solutions apportées par le marché d’obtenir des biens et des services à pas cher : le capitalisme étant cette pluie qui provoque cette abominable sécheresse partout où elle ne tombe pas, il sera combattu par l’écologie qui entend non pas défendre la planète, mais défendre à tout le monde d’exister paisiblement dessus.

Dès lors, les écologistes s’élèvent contre le “fast fashion” alors qu’il s’agit surtout de vêtements à petits prix. Notons le renommage, nécessaire, puisqu’il permet de stigmatiser le produit et la méthode de vente, même si elle permet pourtant à des gens modestes avec un petit pouvoir d’achat de s’habiller.

Très concrètement, nos gaïatollahs veulent que les pauvres s’habillent pauvrement, c’est tout.

On retrouve le même raisonnement idiot, les mêmes procédés rhétoriques, le même appel à l’écologie de bazar avec les camions à remorques longues, subtilement rebaptisés “méga-camions” : on assiste ici à la même méthode sémantique et publicitaire que l’accolage d’ultra, de turbo ou de giga sur un terme que les écolos veulent détériorer afin de le rendre péjoratif.

Ces moyens de transports permettent une économie d’énergie de 21% par tonne transportée (selon l’agence américaine de protection de l’environnement), mais nos écolos de pénitence forcée sont révulsés à l’idée qu’ils puissent être autorisés sur les routes européennes : il faut contraindre voire faire disparaître ces abominations sur roues.


Et tout comme pour la mode à petits prix ou les camions longs, ces mêmes écolos-bouffons se sont bruyamment élevés contre “l’artificialisation des sols”.

Notez, là encore et sans surprise, cette expression débile pour transformer une réalité simple (l’exploitation d’un morceau de terrain et sa mise en valeur au travers de projets fonciers ou industriels) en abomination péjorative puisqu’on “artificialise” (?) des sols : tout projet de vie, toute velléité d’aménager son environnement pour simplement y vivre correctement est un affront, une offense à la Déesse Nature qu’il faut absolument combattre. L’Humain, cette plaie, doit expier la faute commise par sa propre existence.

Le bilan est simple : après avoir sacralisé cette nature au point de ne plus pouvoir y toucher, les entreprises ne peuvent plus se développer, chaque extension, chaque tentative se traduisant par des casse-têtes fonciers, légaux et administratifs. Ces entreprises, ce sont des emplois, donc des individus qui voient leur avenir menacé par ces avalanches de normes et de contraintes qui sont bien plus artificielles que ces sols qu’ils aimeraient aménager.

En réalité, cette surenchère dans les sujets écolos et cette lutte contre la simple amélioration du quotidien n’est pas un hasard : les âneries écologiques sont passées du domaine de l’idéologie à l’application concrète et se sont traduites par une explosion des prix de l’énergie, une crise de l’immobilier (merci le DPE), une augmentation de la pollution (l’Allemagne en étant la démonstration quasi caricaturale), des pertes d’emplois (dans les secteurs immobiliers et automobiles par exemple), des allocations massives et économiquement catastrophiques de capital dans des lubies et une diminution du niveau de vie qui amènent la misère pour tous, bref, un effondrement du bien être général en échange d’une nature même pas préservée


Or, ne pouvant se dédire après des décennies à clamer que l’écologie était une solution permettant d’améliorer le sort de tous et de chacun, les intégristes de l’écologie punitive sont à présent coincés et ne peuvent plus guère que renchérir : si l’écologie provoque des problèmes de plus en plus graves, c’est bien sûr la faute du capitalisme et surtout… parce qu’on n’a pas fait assez d’écologie, pardi !


https://h16free.com/2024/03/18/77143-lecologie-punitive-setend-chaque-jour-a-de-nouveaux-domaines

12 mars 2024

L'ONU critique la criminalisation de la désobéissance civile des écologistes en France

Vincent Verschoore

"L’urgence environnementale à laquelle nous sommes collectivement confrontés et que les scientifiques documentent depuis des décennies, ne peut être traitée si ceux qui tirent la sonnette d’alarme et exigent des mesures sont criminalisés pour cette raison", estime Michel Forst qui s’est rendu le 23 février dans le Tarn sur le chantier controversé de l’A69 après des plaintes contre la réponse policière pour tenter de déloger des opposants installés dans les arbres.
Le régime macroniste corrompu par les intérêts du grand capital, à l'image de l'EuroSoviet de von der Leyen, utilise l'environnement et la fumeuse transition énergétique pour ruiner nos sociétés, éliminer la démocratie, et enrichir ses amis et donneurs d'ordres. Du Covid à la guerre en Ukraine en passant par l'énergie et le logement, rien n'a de sens autre que la prédation massive des néolibéraux. Ils achètent le pouvoir politique et administratif (haute fonction publique) et imposent une propagande anxiogène permanente, ce qui leur permet de piller les États au nom de la santé, de la sécurité ou du climat.

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13 décembre 2023

La COP, le clap et le clash

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


13/12/2023 - Rions un peu… la COP28 est terminée et le moins qu’on puisse dire c’est que l’Occident déclassé n’est pas content. Le motif est la déclaration des membres des pays de l’OPEP. Ils ont rejeté tout accord qui visait à se libérer des énergies fossiles. Certains Européens, toujours les mêmes, découvrent horrifiés que des pays puissent vouloir préserver leurs intérêts nationaux et sauver leur économie au lieu de se tirer une balle dans le pied, comme nous. Étonnant en effet que des pays qui n’ont que la vente d’hydrocarbures pour vivre, n’aient pas envie de mourir. Nous avons eu d’abord la ministre espagnole de la transition climatique qui l’a jugé « répugnante », rien que ça, et bien entendu la nôtre, Agnès Pannier-Runacher s’est dite « stupéfaite » et… « en colère »… Ne riez pas, la France est en colère, le monde tremble, non on plaisante, la voix de notre pays ne compte plus, les récents camouflets subis par Macron, justement lors de ce sommet en sont l’éclatante illustration.

Elle n’est pas contente parce qu’elle voudrait que le monde entier suive les délires de cette classe dégénérée qui confond dogme et science. Mais qui se soucie de son ire ? Mais au fait madame la ministre, votre patron s’est rendu à Dubaï à vélo ? Pas que nous sachions. Ces gens « bien » pratiquent tout de même les énergies fossiles, quand c’est pour se promener sur toute la planète, afin de porter la parole vertueuse climatique. Bien entendu, il y a eu l’intervention de Tina Stege, émissaire pour le climat des îles Marshall, archipel du Pacifique, qui y est allée de son offuscation, puisque ses îles sont menacées par la montée des eaux… c’est bien connu. Al Gore, en 2006, avait prédit avec le concours du GIEC, l’engloutissement des îles Cayman sous dix ans. Et que dire des Maldives qui attendent depuis 20 ans de sombrer, submergées elles aussi. Fichtre, ça tarde tout de même à venir, toutes ces catastrophes, faudrait voir à accélérer le mouvement pour crédibiliser un peu le discours alarmiste et donner du poids aux mesures débiles et suicidaires que nos brillantes élites pondent en permanence.

L’Espagne est d’ailleurs d’une hypocrisie sans commune mesure, elle qui achète de très grandes quantités de pétrole et de gaz russes, comment fera-t-elle sans ces énergies fossiles pour s’en sortir ? Quant à la France, les déclarations de notre ministre sont du niveau de tout ce qui peut se faire en macronie, sur n’importe quel sujet. Bien entendu elle y est allée du couplet larmoyant et effrayant, sur les populations les plus démunies qui seront les premières victimes de cet égoïsme. Faire peur pour obtenir une obéissance aveugle, voilà leur méthode. Il faudrait sans doute que nous options tous pour des voitures électriques, dont un chercheur canadien a souligné l’absurdité, révélant, ce que tout esprit à peu près normalement constitué sait depuis longtemps : que la planète, dont le destin est si précieux aux dirigeants occidentaux, ne possède pas les matières premières suffisantes pour ne plus produire que des véhicules électriques. Ces mêmes humanistes ne semblent pas trop préoccupés par le sort des enfants africains, 40 000 environ, qui travaillent dans les mines de cobalt, pour permettre aux bobos européens de sauver la planète. Il est un fait, le reste du monde n’adhère plus aux thèses hystériques de l’Occident.

La masse des scientifiques qui n’est pas d’accord avec l’origine du fameux changement climatique est plus importante que ceux qui embrassent la théorie et qui de fait, sont les seuls autorisés à s’exprimer sur le sujet, créant ainsi l’illusion d’un consensus. La réalité est différente, comme sur tous les thèmes que traitent les mêmes responsables. Les effets secondaires des vaccins, il n’y en avait pas, il était sûr et on devait se vacciner pour les autres. On masque les chiffres, mais la vérité éclate partout, c’est une hécatombe. Les mesures contre la Russie. Ils nous avaient certifié qu’elles allaient mettre à genoux le pays, la croissance y sera supérieure à 3%, l’isolement de Poutine ? Sa tournée dans les pays arabes, nous démontrent l’inverse. Sa mort imminente ? Il était atteint d’au moins 6 ou 7 cancers. L’effondrement militaire et la victoire de l’Ukraine grâce au génie de l’OTAN et à son armement qui était si nettement remarquable… par la force des choses, et à contrecœur, les journalistes de LCI et BFM sont bien obligés de reconnaître que l’armée ukro-atlantique est défaite et prend une sacrée déculottée. Ils ne le disent pas de cette façon, certains mots leurs gercent les lèvres. Il en est de même pour le climat, s’il y a un problème de pollution, qui lui doit être pris au sérieux, pour ce qui est du changement climatique, il serait présomptueux de penser que l’homme peut jouer sur les grands bouleversements naturels que l’univers impose.

Pour autant, les décideurs occidentaux restent enfermés dans leur croyance et dévoient systématiquement tout ce qui contredit leur religion, car c’en est une, qu’ils maquillent en science. Cette science n’existe pas, le climat n’en est pas une, plusieurs sciences peuvent aider à en comprendre certains mécanismes, mais il n’y a aucune théorie, aucun théorème capable de prédire ce qui va se passer et comment les éléments réagiront. Rappelons, sans entrer dans les détails, que la Terre connaît des variations climatiques depuis qu’elle tourne et de bien plus grande ampleur que celle qui nous frappe aujourd’hui. Des facteurs essentiels comme l’inclinaison de son axe de rotation, la distance de son elliptique, l’activité solaire, et bien d’autres, sont des acteurs importants qui aujourd’hui, sont tout simplement ignorés au profit d’un seul responsable, l’homme et son activité. Les pays du sud ou ceux qui en ont marre de voire les US et l’Europe dicter la bonne conduite au reste de la planète, se désolidarisent de cette morale punitive et de l’universalisme qu’ils ordonnent, sous couvert d’un monopole de la vérité, décrété par eux même, et qui ne saurait être remise en question.

Car c’est bien là le problème pour ces soi-disant dirigeants. Ils sont incapables, et c’est propre à l’Occident, de s’interroger, d’admettre la controverse et d’écouter les arguments des uns et des autres. C’est normal, ils ne sont pas là pour découvrir la vérité mais pour en construire une, en fonction des objectifs que Davos a imposés. L’art de la contradiction leur est inconnu donc insupportable. Ils s’expriment, arrêtent une pensée, et tout le monde doit s’y plier. Quand ça ne marche plus, ils se disent en colère, oubliant l’Espagne et la France entre autres, qu’ils n’ont plus les moyens de cette ambition, et que leurs états d’âme, le monde entier s’en moque et passe outre. Compte tenu des réactions de ces personnages, on mesure bien que l’atterrissage n’est pas pour demain et qu’ils sont toujours prêts à enfoncer nos économies déjà agonisantes, pour satisfaire à la rhétorique climatique. Ils ont envoyé l’Ukraine dans le mur, ils feront pareil avec l’ensemble de nos économies, si personne ne les sort d’une manière ou d’une autre.

4 décembre 2023

Malgré le demi-tour nucléaire de la COP28, Jancovici veut vous sucrer vos animaux de compagnie

H16

Le monde de l’acrobatie compte une nouvelle figure d’importance : Emmanuel Macron, l’actuel locataire de l’Élysée, vient en effet de réaliser une cascade particulièrement osée, un salto arrière carpé doublé d’un 180° virevoltant afin de… relancer le nucléaire.

Eh oui, le cru de la COP28 de cette année promet d’être franchement charpenté : après des années d’atermoiements, de pleurnicheries sur l’avenir de la planète et sur l’indispensable nécessité de planter des moulins à vent et des miroirs magiques un peu partout, voilà qu’une majorité de dirigeants mondiaux, confrontés aux rendements anecdotiques de ces technologies, se retrouvent à présent à pousser l’énergie nucléaire : c’est ainsi qu’une une vingtaine de pays ont appelé à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020.


On attend donc avec une certaine gourmandise que ces déclarations grandiloquentes se traduisent par des actes et des projets politiques concrets que notre président s’empressera de présenter devant le peuple : après tout, si l’on doit tripler la capacité nucléaire du monde, la France doit faire sa part et devrait donc, en toute logique, construire sur son territoire de nombreux nouveaux réacteurs. Évidemment, après les petites envolées lyriques du frétillant Macron sur Fessenheim, le virage intégral promet quelques moments croustillants et les têtes révulsées et apoplectiques des militants écolo-hystérique du pays promettent de fournir une grosse cargaison de support mémétique .


Et à propos de virage, cette COP28 est aussi l’occasion pour le même Macron d’en réclamer un concernant le charbon : que voulez-vous, c’est cracra, cette source d’énergie, et il faudrait vraiment songer à ne plus l’utiliser.

Certes, mais à qui donc s’adresse le président français ? Certainement pas aux Français qui n’utilisent quasiment pas le charbon, mais plutôt aux Chinois, de loin les plus gros consommateurs de charbon dans le monde : selon le BP Statistical Review of World Energy, ils comptent pour 51,7% de la consommation mondiale de charbon en 2019, suivis par l’Inde (11,8%) et les États-Unis (7,2%).

Dès lors, on peut s’interroger sur la portée réelle des exhortations de Macron, président d’un pays en perte de vitesse sur à peu près tous les sujets (sauf l’imposition de ses contribuables, hein), et ce alors qu’il ne peut même pas faire valoir une quelconque constance dans ses avis, ses projets ou ses dispositions.

En outre, Macron semble un peu oublier que la Chine consomme tout ce charbon pour ses besoins énergétiques gigantesques et notamment lorsqu’elle fait tourner ses usines qui fabriquent les panneaux solaires, les éoliennes, les batteries et les véhicules électriques que le même freluquet pousse à utiliser partout chez nous et en Europe. L’incohérence d’ensemble (appelée État stratège, n’est-ce pas) étant devenu une marque de fabrique macronienne, elle n’étonnera que les plus endoctrinés.


Et si l’on peut malgré tout se réjouir que cette COP28 marque enfin un vague retour au bon sens de certains dirigeants qui comprennent l’absurdité des solutions écologiques “alternatives”, intermittentes et économiquement désastreuses au nucléaire, au pétrole et au charbon, on doit rappeler que ce genre de raouts internationaux ne sont que des spectacles hypocrites proposés par des brochettes de clowns se déplaçant en jet qui crament des tonnes de kérozène pour aller à Dubaï, c’est-à-dire un endroit climatisé et refroidi à grand coup d’énergies fossiles, clowns qui essaient ensuite de nous expliquer comment nous passer de climatisation et de voyages en avion.

D’ailleurs, puisqu’on parle de supprimer les voyages en avion, comment ne pas rappeler le cas (clinique, pour ainsi dire) de Jean-Marc Jancovici qui, récemment, voulait tendrement nous assigner à résidence pour le bien de la planète (un peu) et de son porte-monnaie perso (surtout) via des conférences sur l’énergie à la clef, en limitant de façon arbitraire et ridiculement basse le nombre de vols aériens autorisés par personne dans une vie.

De façon coïncidente, le même verdolâtre vient de nous infliger une nouvelle réflexion, cette fois-ci sur les animaux de compagnie, estimant à tort qu’ils avaient un impact sur le climat. Harpant sur le fait (sans intérêt pour le climat, du reste) qu’un chien représenterait 1 tonne de CO2 (et 12.5 grammes de poudre de perlimpinpin, selon les calculs précis du laboratoire Jancobobar) soit 10% de l’empreinte carbone d’un Français, il en conclut qu’il faudrait tout faire pour se passer d’eux.

Après l’interdiction larvée des voyages aériens (puis de tout voyage, hein, après tout, quel besoin d’aller plus loin que le département ?), après la volonté de masquer les animaux d’élevage, on sent nettement poindre l’envie d’interdire les animaux de compagnie qui mangent, qui occupent de la place et qui pètent sans arrêt.

Finalement, c’est toujours la même chose avec l’écologie punitive : d’abord on calcule tout, on mesure, on vérifie ce qui dépasse et ce qui rentre dans les bonnes cases. Tout doit être connu, compté, avec cette précision que le ridicule ne peut jamais atteindre. Une fois les calculs faits, inévitablement, on commence à limiter, à restreindre pour qu’enfin, les observations rentrent dans les prévisions, qu’enfin la réalité se plie aux plans (quinquennaux). Le côté soviétique n’est pas fortuit : c’est la même pensée mécaniste, collectiviste et anti-humaniste qui est à l’œuvre.

L’étape ultime est bien sûr atteinte lorsqu’on commence à interdire et à punir ceux qui ont bravé les interdictions en leur donnant ensuite le choix entre le goulag ou le plomb.

On pourra cependant faire remarquer à Jancovici que l’Humanité se tournant vers le nucléaire et abandonnant le charbon (notamment chez les plus gros consommateurs), les efforts punitifs des Français en terme de voyages et d’animaux domestiques seront (en plus d’êtres nanométriques) parfaitement inutiles. Il devrait donc garder ses bonnes idées et se les appliquer soigneusement, ce qui lui interdira tout voyage en dehors des frontières française, le brave écolo ayant déjà amplement dépassé son quota personnel de délires carbonés en avion.


https://h16free.com/2023/12/04/76057-malgre-le-demi-tour-nucleaire-de-la-cop28-jancovici-veut-vous-sucrer-vos-animaux-de-compagnie

16 août 2023

Pas d’hydrogène blanc pour les Français ?

H16

L’écologie, ce n’est vraiment pas un sujet facile puisque, comme chacun le sait, l’énergie dont l’Humanité a besoin ne peut plus provenir de sources polluante et limitées. Bien évidemment, le plus simple consisterait à diminuer nos besoins, par exemple en éliminant joyeusement une bonne partie de l’Humanité.

Mais en attendant de mettre sur pied une vraie solution finale de réduction des bouches à nourrir, et de décarboner assez radicalement une grosse partie de ces encombrants bipèdes qui ont, en plus, le mauvais goût de rejeter du dioxyde de carbone en respirant, on se doit de réfléchir à des solutions, même temporaires, pour nous approvisionner en énergie.


Certes oui, bien sûr, le charbon, le pétrole, le nucléaire, tout cela, c’est fort peu pratique : c’est polluant, c’est par évidence non renouvelable et peu importe que cela couvre nos besoins pour des dizaines, que dis-je, des centaines d’années de façon sûre, efficace et maîtrisée. De même, le gaz ne peut être qu’américain (le russe ayant probablement le défaut de n’être pas assez cher) et de préférence de schiste s’il vient de là-bas, c’est-à-dire obtenu avec des procédés qu’on a consciencieusement interdits chez nous.

Certes oui, le photovoltaïque est une blague coûteuse que le premier nuage ou la moindre averse de grêlons un peu costauds vient ruiner, et dont le recyclage, complexe et coûteux, commence tout juste à être pris en compte, à petite échelle et sans la moindre garantie de faisabilité réelle sur le long terme et à grande échelle.

Certes oui, l’éolien ne sert à rien tant l’intermittence de la production doit être compensée (par du gaz, du pétrole, du charbon ou du nucléaire, cette bonne blague). Il a aussi l’enquiquinant effet secondaire de tuer les cétacés, de polluer les sols avec des dalles de béton dont l’extraction, une fois l’éolienne démontée, n’est que très rarement faite, de nous embarrasser avec des pâles peu ou pas recyclables, et de nécessiter de couper des forêts entières (quand elles ne sont tout simplement pas coïncidentalement brûlées quelques mois avant l’implantation des turbines).

Certes.

Mais alors, on ne pourra que se réjouir franchement de l’engouement récemment développé par une nouvelle source d’énergie, l’hydrogène blanc.

Pour rappel, l’hydrogène blanc (ou hydrogène natif) est ce gaz directement présent dans la nature, par opposition à l’hydrogène vert (obtenu indirectement par l’utilisation d’une source d’énergie renouvelable) ou l’hydrogène gris, brun ou noir obtenu à partir de sources fossiles. L’avantage de cet hydrogène natif est qu’il est peu polluant : sa combustion ne fait que relâcher de l’eau dans l’atmosphère (pas de dioxyde de carbone du tout). Son aspect natif en permet donc l’exploitation à un coût très compétitif face à l’hydrogène industriel.

Or, depuis quelques semaines, les nouvelles bruissent de la présence de nombreuses poches de ce gaz qui serait présent dans des quantités suffisamment importantes pour qu’une exploitation industrielle soit envisagée avec gourmandise : ainsi, en Lorraine, des recherches ont permis de mettre à jour un gisement qui pourrait être le plus gros réservoir mondial de ce gaz. Moyennant quelques étapes industrielles simples (filtrage et compression), le gaz pourrait être rapidement utilisé. Pompon de ce gisement : l’hydrogène y serait produit par une réaction chimique sur l’eau des sous-sols et serait donc renouvelé en permanence.

Le seul défaut du dihydrogène étant la taille, minuscule, de cette molécule, cela imposerait une utilisation rapide afin d’éviter les pertes (ce gaz, même compressé, fuit beaucoup). Mais les concentrations observées permettent déjà d’envisager de nombreuses applications industrielles à des coûts très compétitifs.

Une source d’énergie renouvelable, parfaitement sans danger pour l’environnement, disponible et exploitable directement sur le sol français ? Voilà une bonne nouvelle qu’une administration et des politiciens au taquet ne pourront pas laisser passer sans la saboter consciencieusement : l’historique déjà particulièrement gratiné des tentatives d’exploitation du gaz de schiste dans le pays permet de se faire une idée de ce qui risque fort d’arriver à l’hydrogène blanc.

On se rappelle en effet qu’il y a douze ans, la France interdisait toute exploitation des gaz issus de la fracturation hydraulique du schiste sur son sol. Grâce à cette habile interdiction, le pays se retrouvait immédiatement protégé de toute utilisation de pétrole ou de gaz de schistes en provenance de son propre sol. Cela lui aura aussi permis d’éviter la création de milliers d’emplois tout en restant douillettement dépendant de pays exportateurs pétroliers comme la Russie (jusqu’à récemment), l’Arabie Saoudite ou les États-Unis qui nous font maintenant un vrai prix d’ami sur leur gaz liquéfié apporté à coup de douzaines de méthaniers inclusifs écoconscients super-propres.


Compte-tenu de la tendance actuelle des “élites” politiques françaises à saborder les industries du pays avec une application étonnante (que certains, chafouins, pourraient même qualifier de scélérate), on peut raisonnablement parier sur l’interdiction de toute exploitation de l’hydrogène blanc sur le sol hexagonal, ou, au moins, après des batailles juridico-administratives, à une limitation très handicapante garantissant un solide retard que nos industriels ne pourront pas combler devant une concurrence qui aura, elle, le temps de se développer et de fournir des solutions aussi innovantes que compétitives.

Ceci n’est pas une affirmation en l’air : des sociétés se sont déjà lancées, très concrètement, dans toutes les démarches nécessaires pour lancer l’exploitation de cette nouvelle énergie… à l’étranger. Nul doute qu’elles y parviendront dans un temps record, transformant ainsi le futur eldorado de l’hydrogène blanc en revenus juteux qui passeront donc sous le nez des Français. C’est par exemple le cas de la société Koloma qui a récemment reçu un discret investissement de Bill Gates, ce dernier n’entendant pas passer à côté de l’exploitation de la filière hydrogène (dans laquelle il était déjà investi au travers de sociétés comme H2Site par exemple).

Dans quelles contorsions les écolos français vont-ils se lancer pour justifier l’interdiction de l’exploitation de l’hydrogène blanc sur notre sol ? On ne le sait pas encore mais une chose est sûre : une source d’énergie à ce point dépourvue de problèmes environnementaux constitue une menace un peu trop forte pour leur existence et leur raison d’être…


https://h16free.com/2023/08/14/74881-pas-dhydrogene-blanc-pour-les-francais

3 août 2023

Manifeste pour une vraie écologie

Pierre Duriot

Oui, il y a un réchauffement et le recul de la Mer de Glace à Chamonix et bien d’autres phénomènes, sont là pour en témoigner. Pour autant, les scientifiques sérieux travaillent sur du long, voire du très long terme et expliquent qu’il n’y a pas « dérèglement », puisque, disent-ils, il n’y a pas de règle et il n’y en a jamais eu. Le climat de la Terre n’est qu’une longue suite de modifications, parfois spectaculaires, avec plusieurs glaciations, plusieurs périodes de réchauffement. Au Moyen-Age, par exemple, il a fait bien plus chaud que maintenant, avant un refroidissement, à la Renaissance, puis un autre au 19ème siècle, en pleine période industrielle. Le dioxyde de carbone, parlons-en, il est actuellement de 0,0415 %, soit dans le jargon scientifique 415 PPM. Il n’a jamais été aussi bas dans l’histoire de la Terre. Au temps des dinosaures, il fut de 4000 PPM et les dinosaures ne sont pas morts de faim. Et l’humain ne risque rien jusqu’à 5000 PPM. Et que sont les pots d’échappement, ou les cheminées d’usine, en comparaison d’une éruption volcanique, ou d’immenses feux de forêts ?

En réalité, cette version hystérisée de l’écologie, sur une planète où la température moyenne est de 15°C, est une forme de machine médiatique qui poursuit d’autres desseins que purement écologiques. Au Rassemblement du Peuple Français, nous avons un vrai programme écologique, centré sur l’intérêt des habitants et la rationalisation des espaces et des transports. En premier lieu, nettoyer la France, de l’ensemble de ses décharges sauvages, de ses bords de routes jonchés de déchets, nettoyer les quartiers urbains les plus sales, nettoyer les friches industrielles, éliminer ou recycler les vieux bâtiment industriels délabrés. Utiliser pour cela le dispositifs des travaux d’intérêt général et faire nettoyer, aux contrevenants, leurs propres lieux d’habitation. Nettoyer l’ensemble des côtes marines et les cours d’eau de l’ensemble de leurs résidus et particulièrement des plastiques.

Rationaliser les transports en plaçant obligatoirement sur un réseau de ferroutage tous les camions qui ne font que traverser la France, sans s’y arrêter pour des chargements ou des livraisons. Faire de même avec des camions dont les trajets sont longs et réguliers. Relancer les voies fluviales pour les lourds matériaux en vrac. Valoriser les transports publics en y rétablissant la propreté et la sécurité, dans les véhicules et dans les infrastructures attenantes.

Recycler de manière plus systématique les divers matériaux qui peuvent l’être et développer, via la réindustrialisation, leur utilisation dans divers domaines de la production de produits manufacturés. Pousser au maximum la durée de vie des produits manufacturés, toujours via la réindustrialisation du pays.

Cesser les filières des éoliennes, particulièrement en mer, dont l’installation n’a rien d’écologique. Explorer d’autres voies jusqu’ici délaissées, comme la pyrolyse, d’autres types de centrales nucléaires, la production de biocarburants, l’hydrogène vert, l’hydro-électricité, de manière à pouvoir, sur du moyen terme, s’affranchir des gaz et pétrole d’importation. Développer des unités de production locales, épaulées par un réseau national.

Refaire un audit des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture, remplacer les plus toxiques, pratiquer une politique de reforestation, de préservation des haies et des espaces naturels. Réutiliser les espaces déjà artificialisés et laissés à l’abandon, afin de limiter drastiquement le nombre de nouvelles artificialisations. Entre autres... tout cela doit être assorti d’un arrêt des taxations folles, des vignettes et autres pastilles.

Concernant ces variations climatiques, il faut prendre acte du fait qu’il s’agit d’un phénomène. naturel, sur lequel l’humain n’a pas prise. La seule solution est l’adaptation, avec des moyens déjà à notre disposition. Des usines de dessalement d’eau de mer, pour les régions déficitaires en eau. Une gestion plus rationnelle de la forêt, avec des tranchées pare-feu, entre autres, qui existaient à une époque. Des efforts sur la prévention des feux et la répression des incendiaires, rappelons que la très grande majorité des feux de forêt d’été, sont d’origine criminelle. Le retour à des plantations d’arbres en milieu urbain. La rationalisation des arrosages et irrigations des cultures, comme cela se pratique en Israël, par exemple.

Adaptations et innovations doivent devenir le cœur d’un nouveau paradigme écologique, en lieu et place des solutions à visées financières, en forme de transferts massifs d’argent public vers des intérêts privés : les éoliennes par exemple. Sortir également de la frénésie taxatrice et punitive, devenue l’ABC de l’écologie, comme si cela pouvait être une solution à long terme. En résumé, sortir de l’écologie médiatique et prétexte à toutes les formes de privations, pour travailler à une écologie de progrès et modernité. Rappelons que la France est déjà l’un des pays les plus propres d’Europe et que sa participation à la pollution mondiale se situe autour de 1 %. Les Français pourraient bien tous vivre en néandertaliens que le problème planétaire ne changerait pas d’un pouce.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

Décharge sauvage de Carrières-Sous-Poissy

28 mai 2023

Vous crèverez de faim et vous serez heureux ?

H16

Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire assez mal et avec une croissance alarmante des idées plus débiles les unes que les autres : puisque la pandémie n’a pas fait assez peur pour permettre un asservissement efficace de toute la population, il était entendu, dès l’année dernière, que les hystéries climatiques prendraient le relais.

Grâce aux trépidations écologiques, il devient facile de mettre en place des politiques de plus en plus coercitives et de plus en plus violentes à mesure que les injonctions empiètent de façon croissante sur les libertés fondamentales des individus. Ces derniers ayant le toupet d’exister et de ne pas toujours être d’accord, il conviendra donc de les écraser (inclusivement néanmoins) afin de garantir que les petits projets écologistes soient mis en place sans obstacles.

Ainsi, aux Pays-Bas et malgré une grogne aussi grandissante qu’évoquée de façon biaisée par une presse au niveau consternant de propagande, l’idée d’éliminer une majeure partie des petites et moyennes exploitations agricole continue de faire son chemin. Les protestations n’y changent rien : la démocratie, flutiau qui n’est joué que lorsqu’il s’agit de trouver des prétextes pour augmenter les taxes ou partir en guerre, n’intéresse ici plus personne.

En France, si les paroles sont traduites, la musique reste la même : doucement, et sans grande discrétion, les premières graines d’une décroissance agricole forcée sont plantées par une Cour des Comptes devenue l’étonnante courroie de transmission de l’Extrême-Centre macronien. Pour elle, c’est évident, il faut “définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin”.

Il n’est pas question de pollution à l’azote (l’excuse débile utilisée par les excités bataves) mais plutôt les émissions de méthane des bovins, autre idiotie fièrement mise en avant par les enragés français pour faire passer leurs âneries. L’argument est désarmant de bêtise mais c’est pourtant celui-ci : le climat se réchauffe, c’est donc la faute des activités humaines, c’est donc à cause de sa consommation de viande, c’est donc parce que le bétail pète du méthane, c’est donc qu’il faut réduire le cheptel (de moitié, mettons, parce que c’est un ratio facile à comprendre).

Ne cherchez dans les “donc” aucune logique, aucun raisonnement. C’est La Science™ écologiste qui parle, donc la Vérité™.


De façon extrêmement commode, ce rapport survient alors que l’actuel ministre de l’Économie vient tout juste de se dilater s’épancher sur Twitter pour y vanter les protéines végétales (par oppositions à celle qu’on trouve en croquant du bovin, français de préférence).


Cependant, il ne faut guère s’étonner d’une telle déclaration puisque derrière se trouve essentiellement un renflement brun du bon gros lobbying, ce capitalisme de connivence que nos élites osent montrer (c’est à ça qu’on les reconnaît). En effet, la baisse drastique du cheptel, c’est l’assurance, par contraposée, d’une augmentation sensible des protéines végétales, issues majoritairement de sojas et pois protéagineux, qui font partie des rotations céréalières… dans lesquelles on retrouve certains petits malins bien introduits dans les cabinets de la République et, surtout, les “Big Four” céréaliers (le Français Louis Dreyfus, représentant 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et les Américains Bunge, ADM et Cargill pour respectivement 60, 100 et 134 milliards de dollars environ).

Ne vous leurrez pas : ces corporations veulent absolument vous faire manger des bidules de synthèse, des protéines végétales et, pourquoi pas, des insectes parce qu’elles y ont un intérêt financier bien compris et qu’elles ont l’oreille attentive d’impétueux scribouillards de ministères, et non parce que ce serait bon pour vous (c’est même plutôt mauvais), non plus pour lutter contre le climat. En pratique, elles s’en fichent, rien n’indique qu’il se dérègle vraiment et surtout, on peine à voir comment bouffer des insectes, de la viande de synthèse et des protéines végétales pourrait le modifier même à la marge…


En pratique, tous les prétextes sont bons. Les peurs millénaristes idiotes sur le climat sont l’excuse rêvée tant elles marchent bien : non réfutables, elles permettent de tout faire passer auprès d’un nombre affolant d’idiots utiles et de frétillants crétins qui gobent tout, comme du reste ils gobèrent tout ce qui s’est passé les cinq dernières années sans jamais oser se remettre en cause, la peur d’être qualifié de complotiste jouant un rôle formidable de garde-fou et d’autocensure efficace.

Pour faire passer la pilule, il suffira d’enrober de scientisme et de buts “nobles” ces dernières lubies, et ça passera tout seul. Pour cela, on pourra mettre aux manettes les petits taxopathes compulsifs de France Stratégie qui n’hésiteront pas à pondre des rapports aux solutions punitives qui passeront sans souci auprès de médias complètement subjugués.

Le message est clair : en tabassant bien les citoyens (de taxes, de propagande et de flashballs au besoin), on pourra faire en dix ans ce qu’on a eu beaucoup de mal à faire en trente, avec le résultat visible – une désindustrialisation et un appauvrissement massifs du pays – le tout pour des prix de folie, une inflation galopante et des impôts à gogo. Et ce n’est même pas caché.


Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que les 10% les plus riches sont ceux qui, en France, gagnent 3400€ par mois et plus (ce qui, au moment de payer, surprendra certainement plus d’un frétillant citoyen boboïde conscientisé pensant bêtement que les riches, c’était les autres), et on passera pudiquement sur l’aspect temporaire suggéré pour ce nouvel impôt, tant il est vrai que ce genre de choses ne s’éternise pas du tout dans le pays comme en témoignent vignette auto et CSG.

Rassurez-vous cependant : il est évident qu’accroître les impôts pour faire baisser la température, ça va forcément encore mieux marcher que les fois précédentes. Et si ça ne diminue pas assez vite (spoiler : ça ne diminuera jamais assez vite), on mobilisera s’il le faut l’épargne des jeunes, pardi.


Non, décidément, l’agenda 2030 n’est pas une pensée éthérée avec des buts vagues et une réalisation approximative. Il s’agit d’une véritable guerre menée par certaines élites auto-proclamées contre un peuple qui refuse pourtant de décroître et de s’appauvrir. Contre lui, la classe jacassante croit ainsi avoir une vision lucide du futur, de ce qui est bel et bon et de ce qu’il faut faire, vision que le peuple, gras, bête et trop servile, ne peut avoir. Seuls les journalistes, les politiciens et les experts de plateau télé ont la réponse pendant que les autres barbotent dans le marécage de leur ignorance.

Moyennant quoi, cette insupportable classe de parasites imbus d’eux-mêmes ressort absolument toutes les âneries du bolchevisme, du maoïsme, du trotskisme, en vrac et avec fierté, au nom du salut de la planète. Le passé n’a été d’aucun secours, n’offre aucune leçon. Les famines historiques sont au mieux oubliées et au pire, jugées nécessaires pour accomplir leur objectif.

Il y a cependant une “bonne” nouvelle. L’endettement, que ces abrutis entendent faire exploser tout en nous faisant manger de la merde, ne pourra pas avoir lieu car la conjoncture économique est sans appel : les taux d’emprunt vont continuer à grimper, le service de la dette aussi et si la France se dirige vers quelque chose, c’est la cessation de paiement pure et simple qui mettra un terme rapides à ces délires humano-carbophobes.


https://h16free.com/2023/05/26/74361-vous-creverez-de-faim-et-vous-serez-heureux

5 mai 2023

Compostons !

H16

Le 11 février 2020, alors que le monde d’avant était sur le point de passer au monde d’Absurdistan d’après, une loi contre le gaspillage était votée (ENFIN !) permettant la mise en place d’un certain nombre de mesures obligatoires qui – chic alors – rentrent bientôt en application.

Ce fut une petite loi bien goupillée, passée complètement inaperçue, mais dont les conséquences seront sans nul doute importantes et qui mettront du baume dans le cœur des Français en ces périodes d’agitations sociales : il est maintenant question de mettre en place une vraie stratégie de lutte contre le gaspillage qui passe forcément par la mise en place de solution de compostage à domicile. Oui, vous avez bien lu : au premier janvier de l’année prochaine, les Français vont devoir composter, composter, composter comme si leur avenir en dépendait.


Vous vivez en appartement, ou votre maison ne dispose ni de balcon, ni de jardin ? Peu importe, le combat sera le même : vous allez joyeusement participer, d’une façon ou d’une autre, à ce compostage compulsif et entasser quelque part vos pelures de bananes religieusement, pour sauver Gaïa et votre portefeuille (des amendes qui pleuvront sur les récalcitrants). Car tout le monde le sait : le tri des déchets biodégradables permet de lutter contre le gaspillage alimentaire et produit un engrais biologique pour vos plantations, pardi !

Vous n’avez pas de plantation ? Ce n’est pas la question. On vous dit de composter, vous compostez sans barguigner car si ce n’est pas bon pour vos plantations inexistantes, c’est excellent pour l’environnement, l’économie, la lutte contre le gaspillage et la syntonisation du peuple avec la Nature.

Cette lutte contre le gaspillage n’est pas nouvelle. En pratique, cela fait même plus de dix ans que nos gouvernants se sont persuadés que la France se vautrait dans le gâchis le plus pernicieux. Poussée par ceux-là, l’ADEME a établi à 30 kilogrammes la quantité d’aliments jetés par Français et par an.

Quelle masse ! Une horreur. Quasiment un tsunami de gâchis ! 30 kilos par an, mes petits amis, ça fait une sacrée quantité qui, ramenée à la journée, représente … 82g.

Notons au passage que, de brumeux calculs en statistiques foireuses, les articles consacrés à la question font quant à eux état d’un solde subitement gonflé à 83 kg (soit 227 grammes par jour).

82 ou 227 grammes, on voit tout de suite l’ampleur de la catastrophe : enfer, damnation et tupperware mal fermé ! Entre les miettes tombées au sol et les épluchures un peu trop épaisses, sans compter le lait oublié dans la porte du frigo et le camembert un peu trop fait, les Français sont victimes de la société de surconsommation que même l’inflation galopante des prix ne semble pas entamer : non content d’éplucher leurs patates, ces riches Français bedonnants le font hardiment en laissant trop de nourrissant tubercule sur leurs pelures !

On voit à quel point une loi s’imposait.

Et puis il fallait agir : non seulement, les autres sujets sociétaux, politiques, économiques ou sécuritaires ont été brillamment traités et résolus (qui peut le nier ?) mais de surcroît, absolument tout le monde se plaint maintenant du volume insupportable de nos déchets alimentaires !

Oui, tout le monde. Les petits, les grands, les journalistes, les philosophes, les experts de plateau télé, les politiciens, les charcutiers, les facteurs et les retraités de Palavas-les-Flots. L’opinion est claire et n’en peut plus de ces montagnes perdues par le méchant gaspillage de ces adultes et de ces enfants qui ne mangent pas tout leurs légumes. C’est bien simple : les sondages sont formels, puisque 98,3% des individus sont contre le cancer, la pollution et le gaspillage alimentaire.

Il était donc absolument nécessaire de culpabiliser un peu les Français qui vivent trop souvent dans l’insouciance que l’opulence de notre pays leur permet un peu trop facilement. C’est dit : il va maintenant falloir manger *tous* vos légumes qu’on vous dit. Et si vous refusez, ne venez pas vous plaindre qu’on passe rapidement à la farine d’insectes pour tout remplacer, non mais.


Bref, on l’a compris : ça gaspillait à tout va, la loi s’applique, et à présent, l’obligation de composter va mettre de l’ordre dans tout ça.

On respire un peu mieux d’avoir évité le cataclysme éco-climatique, mais il reste quelques questions pratiques : comment tout cela va-t-il se passer ?

Ne vous inquiétez pas, tout a été prévu : ce sera à la fois simple et totalement pratique.

Où que vous soyez, vous devrez vous procurer un composteur ou, mieux encore, un lombricomposteur dans lequel s’égailleront de charmants vers de terre, dans lequel vous entasserez vos épluchures diverses pendant plusieurs mois selon les conditions de température et d’hygrométrie.

Les grandes périodes de chaleur (probable puisque le climat se réchauffe, vous assure-t-on), les périodes de froid intense (probable aussi puisque le climat se dérègle, vous assure-t-on aussi), les périodes pluvieuses, les périodes sèches se succèderont et votre compost va simplement vivre sa petite vie, à condition d’effectuer quelques opérations simplissimes (je cite l’article) comme bien mélanger les déchets en faisant des couches, en aérant le compost régulièrement, en contrôlant son humidité, en faisant une rotation avec de multiples bacs de compost, …

Vraiment, comment ne pas se réjouir à l’avance de ces nouvelles tâches ménagères qui n’attireront ni les mouches, moustiques et autres insectes rigolos, ni les rongeurs et les renards pour les composts des jardins ou des balcons ? Et comment ne pas exulter d’avance lorsqu’à la faveur de températures torrides, le compost parfumera le foyer ?


On imagine déjà tout le bonheur que seront les petits composts des uns et des autres en campagne et dans les petites villes tranquilles. Quant aux composts collectifs de grands ensembles dans les cités émotives, on peut gager qu’ils seront un nouveau point de passage de la citoyenneté renouvelée de ces quartiers créatifs ! La réussite est garantie !

L’aspect obligatoire de ces composts, avec des amendes à la clé (ni trop salées, ni trop sucrées, rassurez-vous) garantit que tout le monde fera un petit effort pour la nature. Il tarde déjà à l’observateur moyen de voir comment seront contrôlés ces composts, notamment dans ces cités riantes, tout comme on espère enfin la mise en place de vraies Patrouilles de Gaïa, avec tasers (exclusivement chargés à l’électricité verte) et gaz lacrymo (bio garanti sans bisphénol).

Les esprits chagrins se demanderont (in peto) pourquoi on leur impose la mise en place de quelque chose qui avait été progressivement banni des villes pour éviter la prolifération de la vermine et de certaines maladies. Les pragmatiques conserveront le silence en observant calmement que si ces composts sont si géniaux, ils ne devraient avoir aucun mal à s’imposer naturellement à tous et qu’a contrario, s’ils ont quelques défauts rédhibitoires, les imposer n’est probablement pas une bonne solution…

Le silence règnera donc devant ce qui apparaît une fois de plus comme une perte de liberté, notamment celle de ne pas avoir de détritus pourrissant pendant des mois dans son foyer. Moyennant quoi, les diktats verdolâtres continueront de s’étendre inexorablement.



30 avril 2023

Et maintenant, la Taxe Carbone pour tous

H16

Voilà, c’est dit ! Dans les prochains mois, dans la joie, la bonne humeur et l’écoresponsabilité frétillante, les foyers européens (et français en particulier) vont enfin participer à la grande lutte contre le méchant dioxyde de carbone qui ne fait rien que de nous garantir du climat tout déréglé : par le truchement d’une Union européenne en roue d’autant plus libre que le citoyen ne l’est plus, la réforme du “marché du carbone” vient d’être entérinée par les États membres.


Oui, vous avez bien lu et malgré les intéressants ronds de jambe de certains “fact-checkeurs” concernant les sommes en jeu, il s’agit bien d’étendre le marché des quotas de dioxyde de carbone au-delà des seules entreprises pour (enfin !) toucher les particuliers directement au portefeuille.

En substance et d’ici 2027 (ou 2028 si les prix continuent de trop grimper), l’Union entend placer un prix (une taxe, donc) sur les émissions de CO2 y compris par les particuliers en englobant les carburants et le chauffage dans les produits touchés.

Pour le moment, on se tatouille encore en haut lieu pour connaître le prix exact de la tonne de CO2 facturée, mais on rassure déjà les moins motivés par cette nouvelle vague d’éco-syntonisation climatique à coup de schlague : tout ceci sera plafonné à 45€ la tonne quoi qu’il arrive. Comme le Français moyen (ce Gaulois réfractaire qui fume des Gitanes, roule au diesel et qui n’est rien au milieu des gares SNCF en grève) produit 8,9 tonnes de dioxyde par an, on peut donc déjà pousser un soupir de soulagement : sa facture sera plafonnée à 400€ seulement.

Quelle aubaine pour avoir la conscience écologique tranquille, vous ne trouvez pas ? Et qui pourrait imaginer que ces gueux Français auraient trouvé mieux à faire de cette somme rondelette en pleine période d’inflation ?


Allons, un peu de réalisme, que diable : le vote écologique (même minoritaire), l’introduction petit à petit de l’écologie punitive un peu partout dans les programmes politiques des Européens, la volonté obstinément affichée, médiatisée et louangée d’absolument lutter contre la méchante présence d’un gaz nécessaire à la vie des plantes mais très rare (0.04% de l’atmosphère, moins que l’argon par exemple, dont seulement 5% dus à l’activité humaine), la mobilisation permanente des bobos, des médias, des collectivistes et des profiteurs a enfin fini par payer : les citoyens européens vont devoir cracher au bassinet !

En France et avec sa perversité habituelle de nigaud inutile, le Chef de l’État s’est d’ailleurs réjoui avec un tweet niais du futur écrabouillement des foyers et des entreprises par la bureaucratie européenne :


Car oui, grâce à ces mesures qui “sont les plus ambitieuses au monde”, au moins va-t-on garantir que ce qui est réalisé en Europe en général et en France en particulier le sera avec plus d’énergie bureaucratique mais moins d’énergie mécanique et donc plus d’huile de coude, de tracasseries et d’efforts, ce qui aura l’immense avantage de se traduire par des prix plus élevés pour tous, propulsant toujours plus bas le niveau de vie des citoyens !

Il suffisait d’y penser.

Du reste, “Face à l’urgence climatique” comme le dit le squatteur de l’Élysée, il fallait bien ça.

Pensez donc : ne rien faire était inenvisageable, car, au contraire de la taille des cornichons et de la composition des marmelades, le climat n’est pas régulé. Il fallait que cela cesse. Les technocrates, les énarques et les politiciens ont donc jugé qu’en payant une taxe, on parviendrait probablement à un résultat souhaité (un climat présentable, bien comme il faut, pas trop chaud en été, pas trop froid en hiver, où il pleut seulement la nuit et seulement sur les cultures qui en ont besoin, avec des horaires et débits accordés aux restrictions préfectorales). Probablement.

Probablement car les nouvelles dispositions ne sont qu’une nouvelle tentative de faire tomber la pluie d’abaisser les températures par des danses rituelles taxes qui, au contraire des incertitudes du climat, sont aussi certaines que la mort. En somme, on échange les affres du doute et de l’indéterminé météo-climatique par la certitude rassurante d’une bonne grosse taxe.


La victoire écrasante de tout un continent contre sa propre civilisation est maintenant à portée de main : grâce à ces mesures finement ouvragées, la zone du monde qui émettait déjà le moins de dioxyde de carbone va enfin ne plus en émettre du tout et de la façon qui, lorsqu’on y réfléchit bien, est la plus efficace : en arrêtant plus ou moins rapidement toute activité humaine, toute industrie et toute croissance, pardi.

Et si cela passe par l’élimination du carbone qui vous compose, eh bien qu’à cela ne tienne : à coup de taxes au début et de pelle dans la nuque à la fin, on est sûr d’y arriver.

À la lecture de tout ceci, si vous sentez ces derniers mois comme une petite accélération des agendas les plus nocifs (fin des moteurs thermiques, haro sur un nucléaire pourtant seul à même de nous sortir de l’ornière, guerre contre les engrais azotés, la viande et l’agriculture en général, taxe carbone), c’est normal : les dirigeants sentent bien le mécontentement monter dans les populations qui commencent tout juste à comprendre l’asservissement qu’on leur réserve à coup de culpabilisation éco-consciente.

Le temps presse donc et l’avalanche de mesure de plus en plus coercitives (sous le sceau des luttes contre le dérèglement climatique, contre le terrorisme, contre la désinformation, contre l’exclusion ou n’importe quel autre sujet à la mode qui peut se traduire par des lois contraignantes) ne doit rien au hasard. À force d’intensification des efforts et de technologies politiques, fiscales et sociétales toujours plus redoutables, le sillon que creusait obstinément le soc idéologique de nos dirigeants dans la terre meuble de nos libertés se transforme en véritable canyon séparant la “plèbe” de “l’élite” à mesure que leurs lubies s’imposent dans nos vies.

L’agenda écologique est devenu un outil redoutable pour notre asservissement à tous, une taxe à la fois ; et au bout ne nous attend qu’une chose.


24 avril 2023

Vers un permis de respirer…

Pierre Duriot

L’ébauche d’un passe carbone a été votée au parlement européen, selon une doctrine idéologique, une fois de plus, totalement hors-sol. Le carbone n’est en aucun cas un polluant, sa présence dans l’atmosphère a été variable au cours de la vie de la planète et sa concentration a été bien plus importante, avant même l’apparition de l’homme. Qu’importe, le prétexte du carbone est utile pour, ni plus ni moins, commencer à taxer le droit d’exister et de respirer. Cela devrait en coûter quelques 450 euros en moyenne, par an, pour les foyers européens. Dans le même panier dogmatique, les panneaux solaires, dont on s’aperçoit qu’en plus de préempter de la terre agricole, ils sont usés au bout d’une quinzaine d’années, soit une durée de vie très inférieure à celle d’un barrage hydroélectrique, ou d’une centrale nucléaire, pour une production bien moindre d’électricité. Mais la filière panneaux solaires, en grande partie chinoise, n’a pas intégré de coûts ni de méthodes de recyclage, pour ces hectares de technologie qui vont rester sur les bras des acquéreurs, en fin de vie et dont ils ne sauront que faire. Dans la même veine, les éoliennes, et particulièrement les éoliennes en mer, en plus de leurs coûts exorbitants, ont des productions aléatoires et elles aussi, des durées de vie relativement courtes, avec des recyclages improbables. Que ferons nous des dizaines de milliers de tonnes de socles de béton largués en mer et dans les terres arables ? Là encore : rien. La notion de profit immédiat à donc primé, sous forme de transfert massifs d’argent public vers des intérêts privés, via des mécanismes de subventions, la plupart du temps opaques.

Ainsi donc, à partir de 2027, il faudra payer pour être et respirer, mais uniquement en Europe. Ces mêmes dirigeants ne sont pas le moins du monde gênés aux entournures, pour aller disputer des jeux olympiques d’hiver en Chine, sur de la neige artificielle, une coupe du monde climatisée en extérieur au Qatar, où aller faire du ski dans des stations artificielles en plein désert. L’écologie punitive et surtout spoliatrice, est évidente et personne, en haut lieu, en dehors de quelques élus éveillés, ne semble prendre acte du virage spoliateur que prend l’Europe, en s’orientant ni plus ni moins vers la mise en coupe réglée des niveaux de vie des européens, sur qui les étaux multiples se resserrent. Permis payant pour respirer, permis payant pour se déplacer, spoliation des habitations par la norme écologique, régression du niveau de vie et décroissance, pour 450 millions d’Européens, quand le reste du monde, c’est-à-dire, la proportion la plus importante et de loin, va continuer à développer et à pratiquer le progrès technique et scientifique. Et des dirigeants qui martèlent une supercherie, avec la complicité permanente des médias, qui reprennent un narratif entièrement et facilement démontable.

Au RPF, nous ne nions pas le réchauffement de certaines parties du globe, les pénuries d’eau et la fonte des glaciers alpins, mais il s’agit là de cycles naturels de la Terre et la NASA ajoute qu’une forme de réchauffement est à l’oeuvre dans l’ensemble du système solaire. Le propre de l’homme et des mammifères, on le sait depuis Darwin, est l’adaptation et il faut prendre acte des phénomènes en cours pour les intégrer à nos modes de vie, soit par un aménagement différent du territoire, soit par la technologie. Récupérer les eaux de pluie, installer le long de nos côtes, des usines de dessalement de l’eau de mer, changer de cultures, replanter des arbres… serait plus rationnel que de brimer une infime partie de la population, avec le prétexte écologique, afin, non pas de changer le climat, mais de leur prélever le fruit de leur travail. Au-delà de notre président Macron, qui est l’un des promoteurs les plus zélés de cette arnaque mirobolante au climat et dont nous demandons la destitution par la voie parlementaire, il faut s’attaquer à cette Europe qui ne cherche même plus à cacher son comportement totalement dictatorial, en décrétant à outrance et en utilisant ce qu’elle appelle des « urgences », climatique, sanitaire, ukrainienne, pour imposer sans le moindre débat des dogmes et procédures mortifères.


22 avril 2023

Le monde écologique : un monde de quotas et de contraintes

H16

La France n’a pas de pétrole, mais elle a des écolos qui ont des idées. Ils ont tellement d’idées (sur tout, et surtout des idées) qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’un ou l’autre groupe de ces frétillants militants de l’Ascétisme Pour Autrui ne ponde une vibrante tribune en faveur de nouveaux quotas ou de nouvelles restrictions qui garantiront enfin une avancée décisive de l’Humanité vers un futur aussi riant que – forcément – sobre.

C’est ainsi qu’on retrouve des chroniques, régulières maintenant, s’étalant avec délice dans le catastrophisme médiatique dans lequel notre avenir ne tient plus qu’à un fil, ce dernier, condition de notre survie, se résumant essentiellement à expier nos fautes par différents moyens, bizarrement mais systématiquement tous coercitifs.

De façon répétitive donc, on retrouve dans les médias, avec une entêtante constance, un appel à nous serrer toujours plus la ceinture. Dans ces appels, il est difficile de ne pas noter les trépignements de certains à vouloir imposer de fermes limitations énergétiques, rebaptisés pudiquement “quotas carbone” pour faire croire à un quelconque lien avec le dioxyde de carbone.

Une fois débarrassés de leur gangue de novlangue écolo, ces appels sont tous calibrés de la même façon : quel que soit le problème réel ou imaginaire qu’on soulève, il existe un coupable évident, pratique et systématique, à savoir l’Humanité qui, une fois soigneusement taxée, contrainte et limitée afin d’expier sa faute, pourra échapper à l’apocalypse si et seulement si elle se laisse diriger par une élite éclairée.


“Permis carbone”, “pass énergétique”, “quota carbone”, les appellations changent, les titrailles s’enchaînent et chaque semaine, de nouvelles propositions sont publiées, rappelant que, déjà, quelques députés sont favorables à cette nouvelle bordée de restrictions sévères qui consistent essentiellement à imposer une limitation énergétique à chaque individu : grâce à ce procédé, chaque citoyen peut être contraint jusque dans son intimité à limiter toutes ses activités, à ne faire que ce qui est approuvé et ne plus avoir ni le droit, ni le temps, ni l’énergie pour faire ce qui lui plaît.

Dans ce monde réjouissant, fini les vols aériens (quatre pour toute une vie suffisent), haro sur la voiture individuelle (à plus forte raison lorsqu’elle roule au pétrole !), la consommation électrique devient millimétrée et on impose bien sûr une interdiction totale de tout gaspillage (sauf lorsque c’est l’État). Moyennant beaucoup de verdure, le goulag éco-conscient sera plus joli.

Du reste, ne comptez pas non plus compenser ces restrictions par quelques douceurs gustatives : l’écologisme militant d’écrabouillement des dissidences climato-catastrogènes entend bien s’immiscer aussi dans votre nourriture, du petit-déjeûner au souper en passant par le quatre-heure à moteur (électrique et encore).

La transition écologique passera par la bouffe, vous n’y couperez pas et il suffit pour s’en convaincre d’éplucher les propositions de groupes de lobbies actuels (finement renommés “Instituts” pour mieux vendre leur soupe) : pour l’un de ceux-là, l’IDDRI, il est même encore laissé trop de latitude à l’individu lorsqu’il va faire ses courses et l’imbécile continue donc d’acheter ce dont il a envie (l’insupportable égoïste) sans trop se soucier du climat, de l’environnement, de la pollution et des ours polaires.

Pour l’IDDRI, il est manifeste que la transition écologique repose encore trop sur l’individu, ce petit mammifère pénible qui, jusqu’à présent, se passait pourtant trop bien d’eux. Il faut mettre un terme à toute cette belle liberté de reprendre deux fois des pâtes.

Car fondamentalement, cette liberté est inégalitaire : devant les incitations (ou le tabassage fiscal) propulsant des buts écolos jusque dans la nourriture, les riches vont faire attention et devenir de bons petits “consom’acteurs”, manger bio et sain, alors que ces sommateurs de pauvres vont continuer à manger des trucs mauvais pour la santé au motif ridicule qu’ils ne sont pas chers, les cons imbéciles.

Las : comme il y a plus de pauvres que de riches, tout ceci va ruiner les efforts de la transition écologique bien visible, en plus d’accroître les méchantes inégalités que ces comportements différents entraînent inévitablement.


La conclusion est sans appel : il faut dilapider l’argent public pour médiatiser et propagandiser, puis contraindre, interdire et empêcher, limiter par la loi, réguler de tous les côtés et tailler en pièce la liberté individuelle, le tout en utilisant des mots inventés de toute pièce comme “surmarge” (qui ne ressemble pas à surprofit ou hyperprofit pour rien, bien sûr). Pour cela, on enchaînera des propositions d’une originalité folle, comme notamment des “chèques alimentations” (en plus des éco-chèques, des chèques carburant et autres chèques repas de mon cul sur la commode que les Français collectionnent à présent comme autant de petits tickets de rationnement).

Bien évidemment, il faudrait, comme l’IDDRI le préconise, mettre en place un “délégué interministériel à l’alimentation” car, c’est bien, connu, rien de tel qu’un Théodule de plus dans les couloirs feutrés de notre République : il va tout changer, tant il est vrai que les milliers de Théodules précédents ont tout changé.

On déplore néanmoins l’absence de proposition d’un Grenelle de la bouffe l’alimentation ou d’un numéro vert qui manque à cette Panoplie du Petit-Étatiste “made in China” … Gageons que c’est un simple oubli qui masque évidemment une vraie volonté de mettre en route ces deux colifichets obligatoires de la réponse politique française à tous les problèmes modernes.


Notons aussi l’absence encore louable de toute proposition de passer à l’entomophagie. L’IDDRI comprend probablement que le grignotage de grillons et de vers de farine ne fait pas encore recette auprès des Français et qu’il faudra patiemment attendre encore un peu (les premières famines ?) avant ce genre de solutions. En attendant, rassurez-vous, l’élimination de la viande et son remplacement par des feuilles de salades flexitariennes reste à l’ordre du jour.

Quotas carbone, pistage de votre alimentation jusqu’au moindre petit pois… Les signaux sont encore discrets, mais ils sont persistants, répétés et de moins en moins faibles : il faut absolument imposer l’ascétisme, les contraintes de la limitation et du jeûne alimentaire et énergétique, à tous, tout le temps.

En réalité, on cache mal le fait que la France s’appauvrit. On cache mal que l’hystérie écologique est maintenant permanente. On cache aussi fort mal qu’il faut maintenant pousser les gens à s’habituer à des pénuries de ce qui nourrit vraiment (de la vraie viande par exemple) ou de ce qui fait vraiment chauffer son foyer.

À force de quotas, de mesures de coercition plus ou moins feutrées, on impose aux individus de se départir de plus en plus rapidement de tout ce qui fait le sel de la vie, à commencer par la liberté de choisir ce qu’on va mettre dans son assiette ou de prendre des douches chaudes plutôt que froides.

Cela va très bien se passer.


14 avril 2023

Voitures électriques : une catastrophe écologique poussée par les écolos

H16

Tout est fort simple : le climat, auparavant réglé au millimètre, est actuellement en plein dérèglement et forcément à cause des activités humaines. Dès lors, pour favoriser le retour du climat à son règlement précédent, il a été décidé par notre indispensable élite que nous devrons tous ou bien nous passer de voiture, ou bien n’en conduire que des électriques.

C’est bien connu : les voitures électriques sont écologiques puisque nos élites en ont décidé ainsi ! Selon les sites officiels (l’ADEME notamment), une voiture électrique qui parcourrait 200.000 kilomètres aurait un “impact carbone” deux fois inférieur à un véhicule thermique. Dès lors, chacun va s’équiper de ces magnifiques batteries sur roues, chargées d’un lithium goûtu au poids étudié pour une autonomie finement calculée.

Et le monde sera plus beau.

Ou presque : il apparaît en effet que faire 200.000 kilomètres avec ces véhicules tient plutôt de la gageure, et ce d’autant plus qu’au moindre pet de travers, la précieuse (capricieuse ?) batterie pourrait être endommagée et conduirait donc les véhicules directement à la casse, la réparation de ces engins étant apparemment trop coûteuse ou trop risquée pour les garagistes et les assureurs qui préfèrent de loin un changement complet du véhicule plutôt que sa remise en état…

C’est en tout cas ce que laisse apparaître une étude de Reuters (qu’on aura du mal à qualifier de climato-sceptique) qui montre une surreprésentation alarmante des véhicules électriques dans les casses autos : plutôt que réparer ces engins délicats, et ce, même lorsqu’ils ont un faible kilométrage, les assurances préfèrent un remplacement complet quitte à salement augmenter la prime d’assurance du véhicule. Il existe en outre une véritable volonté chez certains constructeurs que les batteries ne soient pas facilement remplaçables (l’étude évoque Tesla notamment).

En somme, l’écologie appliquée aux voitures aura abouti à créer des voitures jetables. À quand Bic se lançant dans l’automobile électrique ? En tout cas, pour l’environnement, le climat et tout le tralala, caramba, c’est encore raté !


Histoire de bien comprendre la situation, résumons ce que nous savons actuellement au sujet de ces magnifiques engins.

Pour qu’un véhicule électrique puisse voir le jour, il faut extraire des “terres rares” (qu’on va retrouver dans les électro-aimants utilisés pour les moteurs électriques, par exemple), celles-là même qu’on utilise aussi dans les alternateurs des éoliennes et dont l’extraction entraîne un coût environnemental assez conséquent, les surfaces et volumes de terres à traiter étant rapidement kilométriques.


Mais bien au-delà de ces terres rares, c’est le lithium qu’il faudra extraire en grandes quantités pour constituer les batteries, ainsi que le cobalt (dont l’extraction est éthiquement douteuse), le nickel et le cuivre pour les cathodes. Chacun de ces métaux nécessite des processus de purification et de séparation chimiques et mécaniques particulièrement polluants. Que voulez-vous, l’écologie occidentale s’embarrasse assez peu de l’environnement des contrées lointaines d’extraction…

Cette extraction, cette purification, ces assemblages techniques et la conception complète de ces batteries nécessitent inévitablement une quantité considérable d’énergie. Cette énergie représente des tonnes de dioxyde de carbone que seule une utilisation assez longue du véhicule permettra de compenser.

Mais ce n’est pas tout.

À chaque minute de son usage, cette voiture électrique nécessitera aussi une énergie produite de façon réellement propre ce qui n’est que rarement le cas : l’électricité qui a servi a charger la batterie n’est pas toujours, loin s’en faut, produite par des petits moulins à vent (au bilan écologique rarement positif), des miroirs magiques (au recyclage impossible) ou même de fiers pédaleurs suant sur leurs vélos.


En fait, même en France où l’électricité est majoritairement nucléaire, une part non négligeable de la production est issue de centrales au charbon et au gaz, utilisées notamment pour compenser l’intermittence pénible des énergies dites vertes. Passons en outre pudiquement sur l’idée que la production électrique des éoliennes pourrait suffire (même vaguement) à alimenter un nombre réaliste de voitures électriques sur le territoire français pour comprendre le problème.

Autrement dit, cette voiture électrique polluera aussi pendant son usage et comme expliqué plus haut, à moins de réaliser un grand nombre de kilomètres (200.000), le bilan écologique de la voiture ne sera donc quasiment jamais positif.

Et pire encore, la “rentabilité écologique” (la capacité du véhicule à éviter de relâcher du CO2 dans l’atmosphère) sera d’autant moins bonne qu’un accident peut survenir tôt dans son cycle de vie ; plus il est tôt, plus le bilan carbone de cette voiture sera désastreux.

Enfin, n’oublions pas l’étape finale : lors de sa fin de vie, cette voiture électrique polluera encore et bien plus qu’une voiture thermique comparable.

Non seulement le recyclage de la voiture en elle-même est d’autant plus compliqué que les infrastructures manquent pour ce type de véhicule (manipuler ces véhicules est dangereux, le lithium des batteries pouvant s’enflammer au contact de l’eau contenue dans l’air), mais en plus il n’existe pour le moment aucun moyen simple de recycler efficacement la batterie. Si les métaux comme le cobalt, le nickel et le cuivre sont assez bien récupérables, il en va différemment du lithium qui n’est pour ainsi dire pas récupéré du tout : il n’y a pour le moment aucun procédé économiquement viable permettant de le recycler (et tout indique que la situation ne va pas subitement changer dans les prochaines années).

On peut imaginer qu’avec l’augmentation (forcée) du parc électrique, le recyclage des batteries au lithium pourrait devenir économiquement possible, mais de nombreux obstacles techniques devront être surmontés, ce qui accroît de toute façon l’impact écologique négatif de ces engins le temps moyen.

Oui, pas de doute : la voiture électrique est un extraordinaire bond en arrière écologique.

Censée aider à résoudre le problème du réchauffement climatique, autrement dit un non-problème créé de toute pièce pour des raisons de pouvoir politique, ce type de véhicule apparaît pour ce qu’il est : une abomination économique et écologique.