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11 septembre 2023

Pourquoi l'élargissement des BRICS ?

François Asselineau

https://www.youtube.com/watch?v=2jXcqYFPe6w


François Asselineau tire les enseignements du 15e Sommet des BRICS qui vient de se tenir à Johannesburg. Comme plusieurs autres événements mondiaux, ce sommet marque le déclin de la suprématie occidentale. Malgré une énorme demande de plus de 40 pays, qui ne supportent plus cette domination occidentale, seulement 6 nouveaux États ont rejoint la coalition. François Asselineau émet l’hypothèse que la Chine, par prudence et goût pour le temps long, est sans doute à l’origine de cette modération dans l'élargissement. On peut penser qu’elle a refusé d’intégrer immédiatement les pays du Maghreb et de la CEDAO pour éviter d’ajouter à la déstabilisation de ces régions et pour ne pas agiter le chiffon rouge ni devant Washington ni devant Paris. Devant ces événements historiques qui se déroulent sous nos yeux, on ne peut qu’être triste de constater qu’en France, les dirigeants et les fausses oppositions s’enferrent dans la stupide stratégie qui consiste à rester collé aux États-Unis. La France est solidaire d’une alliance qui décline dans tous les domaines, au premier rang desquels la démographie et l’énergie. Cet aveuglement nous entraîne forcément dans des guerres de rapine pour nous approprier l’énergie dont nous ne pouvons plus disposer par des relations commerciales apaisées. L’Histoire a une logique propre, qui déjoue les "sens de l'Histoire" auxquels ont voulu nous faire croire les utopies mortifères du 20e siècle (URSS, IIIe Reich, impérialisme américain, Union européenne). Le 21e siècle scellera sans doute la fin de ces utopies mondialistes, qui termineront dans les poubelles de l’Histoire. L'Histoire se déroule autrement : le monde multi-polaire qui se construit, la détermination des peuples à rester souverains, la défense des intérêts de chaque pays dans le respect du droit international, tout cela doit nous faire espérer un autre avenir pour la France que celui désastreux dans lequel nous plongent ces vielles lunes que sont notre appartenance à la prétendue "Union européenne" et notre asservissement aux États-Unis d'Amérique.

22 août 2023

La fin de l’empire occidental ?

Eric Vial

Les BRICS (pour Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), cinq pays fondateurs d’une union économique et stratégique se réunissent actuellement, et durant trois jours, à Johannesburg pour leur 15e sommet.
Représentant plus de 40 % de la population mondiale, ces pays contestent ouvertement l’hégémonie occidentale et l’ordre international actuel basé sur des institutions et des accords d’Après-Guerre.
Considérés pendant des décennies comme « des pays émergents », ces nations proposent un nouveau modèle international : « un monde multipolaire, face à la mondialisation et à l’uniformisation occidentale ». Ils veulent laisser davantage de place à l’Afrique, l’Asie, et l’Amérique du Sud dans le concert des Nations.
Selon le président sud-africain, « plus de 20 pays ont formellement postulé pour rejoindre les BRICS », avec des candidats aussi variés que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Argentine, l'Algérie, l'Egypte, le Venezuela, l'Ethiopie et l'Iran… Ainsi les BRICS pourrait devenir économiquement plus important que le G7 ou que le G20.
La Chine semble avoir pris le leadership de ce groupe. Elle souhaite mettre en place une monnaie d’échange commune, qui pourrait venir directement concurrencer le dollar dans les échanges internationaux. Objectif : se libérer de la mainmise des puissances occidentales sur les instruments économiques et financiers ainsi que sur les monnaies avec la domination du dollar dans les échanges commerciaux.
Déjà, depuis 2015, l’une des principales réalisations du groupe a été la création de la Nouvelle Banque de développement (NDB), pour soutenir les projets d’infrastructure et de développement dans les BRICS. Elle est aujourd’hui dirigée par l’ancienne présidente brésilienne, Dilma Rousseff.
Face à cette concurrence, les pays occidentaux et atlantistes semblent persuadés de leur supériorité technologique, politique, militaire et économique. Les réactions officielles sont peu nombreuses.
Une partie de la presse ne s’attarde que sur le fait que « Poutine n’est pas présent ; qu’il est de plus en plus isolé même si son pays y participe par le biais de son ministre des affaires étrangères, Lavrov ».
En 2019, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy avait évoqué les évolutions géopolitiques : « Je ne veux pas cacher mon inquiétude sur une forme de disparition de l’Occident dans l’état du monde. (…) Pendant des siècles, l’axe du monde était occidental. Ce n’est pas être un décliniste que de dire que l’axe du monde est aujourd’hui oriental. Et si on ne le voit pas aujourd’hui, c’est qu’on ne veut rien voir”.

11 juillet 2023

Jean-Pierre Luminet

Je viens de recevoir une curieuse invitation de l’Ambassade de l’Inde à Paris : le premier Ministre de ce grand pays, M. Narenda Modi, souhaite me rencontrer personnellement « as the leader and pioneer in your field » au Plaza Athénée de Paris, lors de son passage à l’occasion du défilé du 14 juillet dont il est l’invité d’honneur.
J’ai évidemment décliné (poliment) l’invitation, me voyant d’une part mal faire un aller-retour Avignon-Paris pour bavarder quelques minutes avec ce certes très important personnage politique, d’autre part me retrouver en plein 14 juillet dans notre capitale cernée par des milliers de CRS et de policiers, casqués et armés comme dans les pires périodes de dictature fasciste.
Cela me conduit cependant à quelques réflexions. Primo, cela est toujours flatteur d’être reconnu à l’étranger pour mes travaux purement scientifiques, alors que dans mon propre pays (nul n’y est prophète, on le sait) je dois dire (sans amertume) que cela n’a guère été le cas, y compris de la part mes propres tutelles (CNRS, Observatoire de Paris, etc.) qui n’ont jamais apprécié ma farouche indépendance d’esprit mais qui, à l’occasion de ma nomination à plusieurs prix internationaux, ont parfois dû se fendre de communiqués de presse élogieux, essentiellement d’ailleurs pour en récolter à leur profit une part de petite « gloriole ».
Secundo, je m’interroge sur les dessous politiques de l’invitation que notre président Macron (pour lequel, vous le savez sans doute, j’éprouve une véritable aversion et le plus profond mépris), a adressée à M. Modi. Je rappelle que l’Inde, devenu le pays le plus peuplé au monde, fait partie avec la Chine, le Brésil, la Russie et l’Afrique du Sud, des BRICS, solide contre-poids à l’hégémonie mondialiste que les États-Unis et leurs valets occidentaux veulent imposer à la planète entière. Les BRICS (auxquels veulent désormais se joindre de nombreuses autres nations qui n’en peuvent plus de la dictature géopolitique américaine), sont partisans d’un monde multipolaire, de la dédollarisation des échanges financiers et économiques, et bien d’autres choses qui font trembler le colosse américain – désormais aux pieds d’argile – qui, sous l’invraisemblable et fallacieux prétexte de la démocratie, maintient depuis des décennies la planète sous ses bottes militaires, arrogantes et belliqueuses.
Or que voudrait Macron dans le dérisoire espoir de redonner du lustre à sa calamiteuse gestion des affaires internes du pays et ses consternantes prestations internationales qui font la risée de tous les pays non-alignés ? Être le premier dirigeant occidental à participer au prochain sommet des BRICS, qui doit se tenir au mois d’août en Afrique du Sud ! D’où sa manœuvre pour dérouler le tapis rouge pour M. Modi.
Je doute qu’il parvienne à le séduire, M. Modi étant tout le contraire de minus de type Trudeau ou Zelensky, sans parler du sénile Biden, la marionnette de l’état profond.

24 juin 2023

Macron : il ne cassera pas de BRICS

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


L’insolence et l’arrogance ne payent qu’en France, en dehors de nos frontières, elles sont sanctionnées. Macron vient une nouvelle fois d’en faire les frais. Depuis sa réélection, il cumule les revers internationaux. Sa demande pour assister au prochain sommet des BRICS qui aura lieu en Afrique du Sud, du 22 au 24 août, a tout simplement été refusée. La voix de Sergueï Ryabkov, le vice-ministre des Affaires étrangères, lui a signifié une fin de non-recevoir. « Les chefs d’État qui mènent une politique hostile envers la Russie, ne sont pas à leur place au sommet des BRICS. » L’orgueilleux président a cru qu’il serait accueilli tel un sauveur, pensant que son seul nom lui ouvrirait les portes. C’est exactement le contraire qui s’est passé. En toute logique les BRICS ne veulent pas de sa présence, ni le voir et encore moins l’entendre.

Camouflet international, honte planétaire. Habitué à s’imposer dans l’hexagone, convoquant ici, intimant là, il a cru s’adresser aux membres des LR, Ciotti ou Retaillaud, les rampants Français qui accèdent à ses demande ventre à terre et langue pendante. Mais ces spécimens n’existent qu’ici. Face à des hommes, logiques, sérieux et intègres, les simagrées ne prennent pas. Qu’aurait-il pu apporter à ce sommet ? Sa vision du monde ? Sa compétence en économie, en géostratégie ? Non, puisque tout ce qu’il entreprend est un échec cuisant. Soumis à Ursula et Biden, il se glorifie de fustiger la Russie, lui vouant une haine atavique, pour bien montrer qu’il suit docilement la ligne tracée, incapable de penser par lui-même, d’être innovant, ou tout simplement honnête avec l’histoire qu’il méconnaît. Le suffisant locataire de l’Élysée s’attendait à quoi ? Il ne cesse de cracher sur Poutine, fait tout pour détruire la Russie, notamment parce qu’elle refuse d’épouser les déviances sexuelles qu’il entend imposer aux Français, et il aurait aimé se présenter devant les BRICS ? La honte ne l’étouffe pas, et comme en interne, ses valets le flattent, il en a oublié ce qu’il est réellement : rien.

Il peut toujours fanfaronner, faire donner les CRS, magouiller avec Fabius et Ciotti. Si en France, il est le roi, hors de nos frontières il n’est que le rebus d’une classe qui s’imagine au-dessus de tous, à force de se le répéter, mais qui retrouve sa vraie valeur face à la réalité.

Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, lors de sa visite en Afrique du Sud, avait pourtant lourdement insisté auprès de son homologue pour que son cher précieux Macron soit accepté. Ridicule elle aussi, en clamant qu’on pouvait être en désaccord, mais qu’il fallait discuter. Fourberie supplémentaire, elle comptait certainement sur le mandat d’arrêt international contre Poutine, et la présence de Macron pour espérer le voir exécuter. Les ronds de jambe n’ont pas été suffisants. Les subventions versées à l’Afrique du Sud, avec notre argent, n’ont pas non plus pesé. Macron, personne n’en veut plus. Il insupporte, il n’a rien d’unique, rien d’irremplaçable, quoiqu’en pense Thierry Ardisson. Il défend un camp voué à la défaite, une conception corrompue de la politique, basée sur la violence et l’intimidation. Macron, qui osait dire lors du forum du Globsec, que « l’Ukraine ne sera pas conquise », aurait voulu aller donner des leçons aux pays les plus puissants de la planète, on croit rêver. Les Russes l’ont remis à sa place. Ça ne devrait pas lui plaire, il n’aime pas être contesté, il ne supporte pas qu’on lui résiste. Il faut donc s’attendre, dans les prochains jours, à une bassesse de sa part comme il en a l’exclusivité. Le pire c’est qu’il n’a pas compris que ce sont justement ses écarts de conduite qui alimentent son rejet.

Les BRICS, que l’on présentait il y a peu encore comme une facétie, sont en train de supplanter les G20 et G7. Le reste du monde ne veut plus suivre les oukases d’un Occident dépravé, surtout soucieux de ne plus différencier un homme d’une femme, et qui ne vit que de menace, de sanctions et de guerres. Ce vieux monde s’écroule et Macron, tête de pont de ce navire en déshérence totale, simplement soutenu par une clique elle-même à la dérive, n’est plus un phare, ni un exemple. En attendant, faute d’avoir des représentants politiques intègres, nous subissons. Ce faisant, Macron se couvre de ridicule, mais hypothèque aussi, un peu plus, notre capacité à nous rapprocher, dans le futur, de ces pays, maintenant bien éveillés et qui vont peser dans la géopolitique mondiale dès l’an prochain. Macron fait jouer à la France, le mauvais cheval et son successeur aura fort à faire pour replacer la France en bonne place sur l’échiquier international.

19 mars 2023

« Mon café russe »

Gilles Casanova

C’est entendu, Vladimir Poutine est le pire des hommes, il a tous les défauts de la Terre, et encore d’autres bien moins courants.

Il reste que la propagande médiocre que l’on nous sert tous les jours ne peut pas aider à comprendre ce qui se passe, ni en Ukraine ni dans le reste du monde.

Et il s’en passe des choses en ce moment, car nous vivons un instant clef de l’histoire des relations internationales au XXIe siècle. La planète se réorganise, mais de la même façon qu’à la chute de l’empire d’Orient, le débat public y portait sur le sexe des anges, ici le débat public porte sur des sottises : un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine lancé par un Tribunal pénal international dont la réalité n’est que de complaire à quelques États occidentaux, dont ne sont pas les États-Unis qui exemptent naturellement tous les opérateurs de leurs interventions de tout jugement et de toute sanction.

Mais le fait important, ces derniers temps, c’est que c’est l’Occident – et plus spécialement les pays de l’OTAN – qui est en train de connaître un poison lent, comparable à celui qui a décomposé l’URSS.

Vladimir Poutine a vécu cette époque, il a vu ce qui se passait et il a compris comment ce poison lent et sûr a tué l’URSS, parce qu’elle voulait maintenir son rang et n’y parvenait plus, et il voit maintenant comment le même processus peut être mis en place pour tuer la domination de l’Occident et tout spécialement du chef de l'Empire, les USA.

Vladimir Poutine n’a absolument aucune intention de lancer ses troupes à l’assaut de l’Europe, vous ne pensez tout de même pas que si la Russie décidait de mettre toutes ses forces dans la balance, elle n’arriverait qu’à avancer d'une cinquantaine de kilomètres en territoire ukrainien. Vous ne croyez tout de même pas à cette fable de la résistance ukrainienne qui soudain crée, à partir de morceaux épars, une Nation qui se rassemble autour d’une sorte de fantaisiste de télévision, habitué jadis au justaucorps en latex, parce qu’il arborerait maintenant des T-shirts de couleur militarisée.

Une sorte de Jeanne d’Arc, qui serait une variété d’hybride entre Charles de Gaulle et Mistinguett.

Non, le jeu de la direction russe est bien plus subtil, il consiste à asphyxier l’Occident comme celui-ci, avec le fantasme de la Guerre des étoiles a asphyxié hier l’URSS.

Vous n’avez probablement pas noté que cette semaine le PIB des BRICS est passé devant le PIB du G7. Vous n’avez peut-être pas noté que la Chine a apporté suffisamment de garanties à l’Iran et à l’Arabie Saoudite pour que celles-ci interrompent leur guerre au Yémen, se réconciliant face à un Israël menaçant, et que les deux vont ainsi rejoindre les BRICS.

Les images fortes qui se déroulaient jadis à Camp David se passent aujourd'hui autour des dirigeants chinois.

L’objectif avoué de ces BRICS, c’est de monter une monnaie alternative au dollar. Et ils progressent à grande vitesse en ce sens, en s’assurant progressivement la maîtrise d’une majorité des ressources naturelles de la planète. L’objectif de cette monnaie c’est de dédollariser l’économie mondiale, et de faire perdre ainsi aux États-Unis leur atout majeur dans la compétition internationale, qui fait que ce sont les autres qui paient – à travers le dollar comme seule monnaie d’échange – leurs acquisitions, comme leurs difficultés.

Le projet est une monnaie qui soit plus rassurante que le dollar, pour pouvoir progressivement se substituer à lui dans la majorité des échanges internationaux. Pour cela, ils ont l’intention que celle-ci soit gagée sur l’or dont l’Afrique du Sud et la Russie sont les principaux producteurs, et dont un certain nombre des BRICS détiennent des stocks importants, contrairement à la banque d’Angleterre qui a tout vendu pour financer les folies de la politique de Margaret Thatcher il y a bien longtemps…

La dédollarisation de l’économie va apporter un coup décisif à la prééminence américaine. À partir du moment où l’Arabie Saoudite accepte de vendre son pétrole, à partir du moment où tous les BRICS acceptent tous de commercer dans une monnaie d’échange qui leur sera commune, gagée sur l’or, qui voudra encore se risquer avec des dollars qu’imprime dans des conditions tellement extrêmes la Banque centrale américaine.

Cette monnaie dévaluée, produira une inflation toujours plus forte, dans le même temps que la crise bancaire et financière que provoquent les centaines de milliards engloutis dans les interventions militaires américaines, notamment en Ukraine, conduisent à une fragilisation de ce système.

Le mécanisme est enclenché, le poison est là et il agit. Après la faillite de la Silicon Valley Bank, ce sont les banques régionales qui ont des difficultés. 125 milliards de dollars sont injectés par la banque centrale ces cinq derniers jours, mais encore faut-il qu’elle trouve quelque part la contrepartie, c’est-à-dire qu’on lui achète des dollars pour que ce ne soit pas simplement une baisse de valeur du dollar et une nouvelle étape d’inflation dans l’ensemble de l’Occident et de la zone OTAN.

Le voilà le danger, bien plus qu’une conquête militaire par les armées russes, c’est l’effondrement de l’intérieur. Plus la situation économique sera difficile, plus les dirigeants américains investiront dans l’armement dans une course en avant, et plus ils investiront dans l’armement et plus il leur sera difficile de trouver les moyens financiers d’empêcher les crises bancaires et financières qui risquent de se multiplier chez eux comme chez leurs amis occidentaux. Peut-être alors regretteront-ils l’offensive massive pour affaiblir leurs alliés européens à l’occasion de la guerre en Ukraine.

À petits pas, l’alternative au dollar se construit, l’alternative stratégique aux États-Unis se construit. Les Chinois se gardent bien d’apparaître comme les « forts » qui vont imposer leurs lois aux Russes, aux Indiens, aux Iraniens, aux Saoudiens, à l’Afrique du Sud ou aux Brésiliens. Ils ont au contraire l’intelligence de comprendre que c’est en faisant profil bas qu’ils seront au cœur d’un dispositif qui les mettra en position d’affronter à armes égales les États-Unis et un OTAN dans lequel progressivement les peuples verront plus un problème qu’une solution.

Plus que jamais l’Histoire n’est pas écrite, pas plus que la paix n’est assurée d’être la résultante de toutes ces opérations. Opérations concomitantes à la volonté d’installer en occident un contrôle total sur les populations pour mettre en place une « société liquide » mondiale qui va se heurter à cette alternative, engendrant des phénomènes inédits.

Ici, nos médias et une partie de nos élites ont une réponse toute prête, la haine du russe. La haine de tout ce qui est russe, de tout ce qui est art, musique, peinture, tout ce qui est russe. C’est médiocre, et ça ne peut pas durer très longtemps, on peut craindre que – dans la tourmente de la crise politique et institutionnelle que vit la France – cela ne convainque guère le peuple…