Affichage des articles dont le libellé est [vaccination Covid]. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est [vaccination Covid]. Afficher tous les articles

26 septembre 2023

Alexis Haupt (auteur et philosophe) : « Nous vivons une drôle d’époque où l’on nous fait croire que douter relève du complotisme. »

Le Média en 4-4-2 / Yoann

24/9/2023 - À travers son recueil de témoignages intitulé « Avez-vous accepté le vaccin par conviction ou par contrainte ? », Alexis explore le délicat équilibre entre la liberté individuelle et la "nécessité collective" en matière de santé publique. Son travail permet de comprendre ce qu’il s’est passé. Car il ne faut pas oublier : des masses entières de la population ont été forcées d’accepter une injection de produit encore à l’essai sous peine de ne pas vivre normalement ou de perdre leur travail.


Alexis Haupt est un penseur engagé qui s’efforce de déconstruire les complexités morales, éthiques et sociétales qui entourent la vaccination par ses analyses nuancées et ses réflexions sur les dilemmes éthiques posés par la pandémie de COVID-19. Dans cette entrevue, nous aurons l’occasion de plonger dans les idées fascinantes d’Alexis Haupt, d’explorer les thèmes centraux de ses livres et de comprendre les implications profondes de cette vaccination dans notre société contemporaine.

« Nombre de politiques savent qu’ils ont menti. Quant aux médias, nombre d’entre eux savent qu’ils ont couvert les mensonges des premiers. Des mensonges extrêmement graves. »

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Alexis, et bienvenue sur Le Média en 4-4-2. Nous vous recevons afin d’évoquer votre livre témoignage intitulé « Avez-vous accepté le vaccin par conviction ou par contrainte ? ». Vous écrivez que l’idée et l’envie de sortir ce livre vous sont venues car vous avez remarqué « qu’on désire tourner la page un peu trop rapidement ». Le « on » étant « les politiques et les médias, voire bon nombre de médecins, de fonctionnaires et de citoyens ». Pourquoi selon vous veulent-ils se débarrasser au plus vite de cette période complètement folle pour passer à autre chose ?

Alexis Haupt : Bonjour, la réponse à cette question est pluridimensionnelle. En effet, le désir de tourner la page au plus vite sans analyser à tête reposée ce qu’il s’est passé, s’explique en grande partie par une émotion primaire qui demeure au plus profond de l’âme de tout être vivant, la peur. La peur que ressentent toutes les personnes ayant eu des responsabilités durant la période que nous avons vécue. Nombre de politiques savent qu’ils ont menti. Quant aux médias, nombre d’entre eux savent qu’ils ont couvert les mensonges des premiers. Des mensonges extrêmement graves. Partant de là, il est facile de comprendre pourquoi tourner la page est pour ces personnes le meilleur moyen de ne pas aborder leurs responsabilités. Elles ont peur.

Puis, il y a de nombreuses personnes, médecins ou fonctionnaires qui, conscientes elles aussi que la période a été totalement démente et sachant qu’elles ont défendu le narratif officiel de cette période ou obéi aveuglément aux protocoles liberticides, préfèrent tourner la page rapidement. En effet, elles savent, consciemment ou parfois même inconsciemment pour celles qui sont plongées dans un profond déni, qu’elles ont été d’une façon ou d’une autre les complices du totalitarisme sous prétexte sanitaire. Tourner la page les arrange, les apaise, les rassure.

Enfin, je pense que beaucoup de gens, peut-être même la majorité de la population, sont eux aussi désireux de tourner la page pour la simple raison qu’ils ont pris conscience de s’être fait manipuler, ou pire, parce qu’ils ont pris conscience que leur paresse intellectuelle les avait rendus complices à leur insu du totalitarisme. Ces gens ont eux aussi envie de tourner la page au plus vite pour se conforter dans leur propre monde factice, un monde où le totalitarisme n’a pas eu lieu. Ils étaient dans un « déni de tyrannie » durant le pic des mesures totalitaires et ils adoptent désormais l’attitude typique des périodes post totalitaires : leur cerveau sait qu’ils n’ont pas dénoncé les folies quand elles étaient là, alors ils font ce que le cerveau humain sait faire de mieux, ils se protègent et ne veulent plus entendre parler de ce qui leur déplaît, de cette trouble période. Bref, ils veulent passer à autre chose et se contentent d’un « à l’époque, on ne savait pas » quand on leur reparle de toutes les incohérences et folies de la récente période. Il faut bien comprendre que l’être humain est sujet à ce que j’ai nommé dans un essai écrit justement pendant cette période : la soumission intellectuelle. Dans le Discours de la servitude intellectuelle, je développe ce concept de soumission intellectuelle et explique qu’il s’agit du fait de se soumettre au récit de l’autorité et de le prendre aveuglément pour argent comptant. Je soutiens que cette soumission intellectuelle engendre un « déni de tyrannie », c’est-à-dire l’incapacité de soutenir du regard des abus de pouvoir, un régime autoritaire ou une tyrannie naissante. Si tous les humains sont plus ou moins sujets à ce phénomène de soumission intellectuelle, les périodes autoritaires l’accentuent grandement. Partant de là, nous pouvons dire qu’en période totalitaire, les personnes souveraines intellectuellement, c’est-à-dire celles capables d’analyser le récit officiel, de douter et d’investiguer, sont l’opposition véritable.

Je conclurai en rappelant que dans l’introduction de mon livre-témoignage, je fais surtout référence aux politiques et aux journalistes quand je parle des personnes désireuses de tourner la page. Ces derniers ont été les pièces centrales du totalitarisme que nous avons subi, les scandales sanitaires sont en train de jaillir de partout dans le monde, partant de là, il va de soi que ceux qui ont joué les rôles les plus importants dans cette affaire veulent vite tourner la page et parler d’autre chose. Ils sont pertinemment conscients que reparler de cette période revient à aborder leur responsabilité dans une histoire d’une extrême gravité.



« Ce livre a donc pour objectif de contrer un éventuel narratif mensonger. Il est important de prendre de l’avance dans une guerre du récit, de penser sur le long terme. »

Le Média en 4-4-2 : Vous écrivez que « Le totalitarisme, c’est un incendie qui brûle la liberté et la dignité des hommes. On ne vient pas avec des seaux d’eau pour éteindre un feu de forêt, quelques semaines, quelques mois ou quelques années après que les flammes ont tout ravagé et qu’il ne reste plus que des cendres ! ». Ce livre a-t-il aussi pour objectif de faire prendre conscience à nos concitoyens de la dangereuse dérive du pouvoir ? Analyser avec le recul nécessaire cette obligation vaccinale déguisée permet-il de prendre conscience du totalitarisme qui prend de plus en plus sa place ?

Alexis Haupt : Ce livre peut en effet aider les gens à comprendre ce que nous disait déjà Montesquieu, à savoir que « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser », d’où l’extrême importance des contre-pouvoirs. Il est important de rappeler que durant la période dont nous parlons, les contre-pouvoirs étaient totalement inexistants. En effet, en proclamant l’état d’urgence sanitaire, le président s’est octroyé les pleins pouvoirs. La proclamation de l’état d’urgence, et ce quelle qu’en soit la raison, peut être le début du totalitarisme, la période l’a démontré.

Néanmoins, le but de ce livre n’est pas tant de dénoncer les abus de pouvoir ni de tenter de convaincre les gens de l’importance qu’il y a à adopter une attitude de vigilance quant aux pouvoirs. L’objectif principal du livre est de réaliser un devoir de mémoire. En effet, le risque que dans le futur, le récit officiel relatant cette période soit faux, existe. Je veux dire qu’il est tout à fait possible que dans les temps à venir, le narratif officiel explique que toutes les personnes vaccinées l’ont fait par conviction, pire, que seule une minorité d’« antivax », sous entendant « anti-science », a refusé l’injection. Ce livre a donc pour objectif de contrer un éventuel narratif mensonger. Il est important de prendre de l’avance dans une guerre du récit, de penser sur le long terme. Je soutiens qu’écrire sa propre histoire, qu’écrire ce que l’on a vécu, est un devoir citoyen. Ce travail est non seulement un devoir de mémoire mais c’est aussi un acte de résistance au sein d’une guerre médiatique qui ne prend jamais de pause. Je répète, quand le pouvoir abuse et devient totalitaire, écrire son histoire personnelle est un acte révolutionnaire. Et puis, si les gens ne le font pas, les « spécialistes » de la réécriture de l’histoire le feront à leur place. Là est la raison principale qui m’a poussé à publier ce livre.

Enfin, donner la parole à de nombreux Français en recueillant leurs témoignages dans un livre est ma façon de faire ma part, de servir la cause de la liberté. Je ne vois en effet pas beaucoup de choses plus liberticides que de contraindre des humains à s’injecter un produit dans le corps. Sans même parler du vaccin-covid, je ne sais pas si les gens réalisent la gravité qu’il y a à forcer des êtres humains, directement ou indirectement, à s’injecter un produit. En effet, comme je dis dans un essai, « si la pseudo-démocratie représentative a privé les peuples de leur droit de disposer d’eux-mêmes, la société pharmaco-punitive a fait pire, elle a privé le citoyen du droit de disposer de son corps ! ». Si ce livre peut servir, ne serait-ce que de façon minime, à éviter qu’une telle folie liberticide réapparaisse un jour ou l’autre, je serai heureux d’avoir modestement contribué à une cause juste.

« J’ai pris conscience de l’importance de libérer la parole, mieux, de la graver dans le marbre. »

Le Média en 4-4-2 : Justement, comment avez-vous recueilli puis sélectionné tous les témoignages présents dans votre livre ?

Alexis Haupt : L’idée de ce livre ne m’est pas venue spontanément. Tout a commencé quand je me suis adressé aux personnes vaccinées sur Twitter afin de leur demander si elles estimaient avoir reçu le vaccin par contrainte ou par conviction. En très peu de temps, beaucoup de personnes ont répondu à cette question. Plus de mille réponses dans la journée. Ces réponses, très parlantes, montraient bien que le consentement avait été extorqué à nombre de gens. En lisant tous les commentaires et en constatant que la propagande médiatique continuait à battre son plein sur ce sujet, j’ai pris conscience de l’importance de libérer la parole, mieux, de la graver dans le marbre. J’ai donc recopié tous les messages. Puis je les ai lus et en ai retenu un certain nombre. Enfin, je les ai publiés anonymement. Ils sont tous retrouvables sur mon compte Twitter puisqu’il s’agit de commentaires publics. Étant nombreux, les messages n’ont pas tous été publiés. J’ai fait une sélection en tentant de prendre des cas dont nous avons tous entendu parler dans notre entourage : obligation de se faire vacciner pour le travail, pour voir un proche à l’hôpital, pour voyager, pour suivre une formation professionnelle etc.

« Des gens se sont vus retirer leurs droits fondamentaux pour avoir refusé un produit expérimental. »

Le Média en 4-4-2 : En « libérant la parole », avez-vous eu des retours de vos témoins ? Était-ce un soulagement pour eux de pouvoir exprimer leur colère ? Vu la propagande médiatique, on image aussi que ce n’est pas aisé d’en parler, encore moins de dire qu’on a été forcé…

Alexis Haupt : Des personnes m’ont remercié d’avoir réalisé ce livre. Je ne sais pas si cela a été pour elles un soulagement d’avoir évoqué ce qu’elles ont vécu. Je pense que la plupart des gens qui ont témoigné étaient prêts à parler de ce qu’il s’est passé et n’ont pas attendu ma question pour le faire. En revanche, je suis certain que le fait de savoir qu’il existe un recueil retraçant ce qu’ils ont vécu leur fait du bien. Je pense en effet que le plus important à leurs yeux est que l’on n’oublie pas ce qu’il s’est vraiment passé pendant cette période, c’est-à-dire que des gens se sont vus retirer leurs droits fondamentaux pour avoir refusé un produit expérimental.

« Les effets indésirables dont sont victimes beaucoup de personnes sont avant tout dus à une société totalitaire dans laquelle nous avons baigné et que je nomme société pharmaco-punitive. »

Le Média en 4-4-2 : Ce « devoir de mémoire », nous le faisons régulièrement sur le site du Média en 4-4-2. En quoi est-ce important de ne pas oublier ce qu’il s’est passé selon vous ? Cela nous prépare-t-il à leur prochaine « pandémie » ?

Alexis Haupt : Le fait de reparler de cette obligation vaccinale dissimulée, c’est-à-dire de cette extorsion de consentement, est d’une importance capitale. Et ce pour plusieurs raisons. Cela permet aux personnes de ne pas oublier ce qu’il s’est passé. En effet, l’oubli est dangereux : c’est à cause de lui que les mauvaises histoires se répètent. Cela permet aussi à ceux qui n’avaient pas les ressources intérieures pour regarder la réalité en face au moment des événements, de l’accepter après-coup. Le psychologue Stanley Milgram nous a démontré que nous n’étions pas tous égaux face aux ordres d’une autorité malveillante, et, dans mon Discours de la servitude intellectuelle, j’ai tenté de démontrer que nous n’étions pas tous égaux non plus quand il s’agissait de regarder en face la nature autoritaire d’un régime. Partant de là, nous comprenons que certains ont besoin de plus de temps que d’autres pour accepter l’idée qu’ils ont vécu une période totalitaire extrêmement grave.

Il est également important de reparler de cette période pour les victimes d’effets indésirables. Car ces dernières ont besoin des mots justes pour dénoncer la cause profonde de ce dont elles souffrent aujourd’hui. Elles souffrent à cause d’un produit qu’elles ont laissé pénétrer dans le sang, certes, mais surtout à cause du harcèlement d’un gouvernement prêt à tout pour extorquer leur consentement, ou bien encore à cause d’une colossale manipulation gouvernementale et des médias de masse. En d’autres termes, il faut bien comprendre que les effets indésirables dont sont victimes beaucoup de personnes sont avant tout dus à une société totalitaire dans laquelle nous avons baigné et que je nomme société pharmaco-punitive. Je lance d’ailleurs l’hypothèse que cette société est un sas d’entrée dans une société de contrôle des masses par le numérique, mais c’est un autre sujet.

Enfin, je crois en effet qu’il est important de se remémorer cette période d’extorsion afin de forger l’esprit des gens et de les préparer aux éventuelles prochaines tentatives de totalitarisme sanitaire ou à d’autres formes de totalitarisme. Ce dernier point est très important. Il est en effet crucial de comprendre que le totalitarisme évolue, qu’il mute avec son temps. La plupart des gens n’ont pas vu venir l’extorsion de consentement et la société « QR code » qui est un embryon de crédit social à la chinoise, parce qu’il leur était inconcevable qu’une telle forme de totalitarisme pût exister. Désormais, on peut dire sans mauvais jeu de mots que beaucoup de personnes sont « vaccinées » contre le covidisme.

« Il ne faut pas oublier que l’histoire a rarement été changée par des masses entières. Au contraire, la majorité est et a toujours été la meilleure alliée de tout type de système. »

Le Média en 4-4-2 : Justement, parlons-en : comment voyez-vous notre avenir plus ou moins proche ? Vous évoquez le contrôle des masses par le numérique et le crédit social à la chinoise ; quelles sont les autres menaces qui pèsent sur nous ? Une « prise de conscience » générale et suffisante est-elle encore possible pour nous éviter le pire ?

Alexis Haupt : Il est très difficile de prévoir l’avenir. Tout ce que l’on peut faire est étudier le présent, faire des liens entres les évènements, et ce, afin de tenter de voir ce qui est possible d’advenir. Dans mon essai intitulé « De la société pharmaco-punitive au crédit social », j’aborde le concept de société pharmaco-punitive en soumettant l’hypothèse que ce que nous avons vécu, la société du pass sanitaire, est un sas d’entrée à la société de contrôle par le numérique. Dans ce petit essai, j’explique que les prétextes servant de sas d’entrée à la société de contrôle des masses peuvent se décliner à l’infini : écologie, sécurité, santé etc., non sans évoquer le risque de vivre dans une société écolo-restrictive. Toujours dans cet essai, je parle de ce que je nomme la « répression tacite » laquelle englobe toutes formes de répression non violente physiquement. Le fait d’interdire à des personnes non vaccinées d’accéder à des lieux ou à des services est certes d’une grande violence, néanmoins, il ne s’agit pas de peines d’emprisonnement, de regroupement dans des camps, d’exécutions extrajudiciaires etc. Cette répression policière brutale et physique a existé et existe encore dans d’autres régions du monde. Eh bien, dans mon essai, je développe le concept de « société de tacite répression », c’est-à-dire de société autoritaire n’utilisant jamais la force ou la violence physique pour opprimer, contrôler, dresser ou réprimer le peuple. Je crois tout à fait possible que ce qui nous attend est une société de ce type-là. Le système de crédit social ou la monnaie numérique exclusive, en pouvant faire de certaines personnes des citoyens de seconde zone, pourrait tout à fait incarner mon concept de société de tacite répression. Je peux me tromper en misant sur l’avènement d’un tel type de société. À vrai dire, je souhaite me tromper ! Cependant, au vu de la gravité de mon propos, il est de mon devoir de citoyen et d’ être pensant d’inciter mes semblables à se pencher sur une telle hypothèse.

Au sujet des prises de conscience collectives, elles sont toujours les bienvenues, évidemment. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’histoire a rarement été changée par des masses entières. Au contraire, la majorité est et a toujours été la meilleure alliée de tout type de système. Même quand il s’agit d’une tyrannie. La Boétie l’explique très bien. Le système qui s’appelle crédit social, s’il devait advenir un jour chez nous, ne dérogera pas à la règle. Il sera porté par le peuple qui aura vite fait de s’y habituer. Il n’empêche que les abus et les dérives d’un tel système doivent être dénoncés, les opposants doivent en faire leur mission. Quand bien même minoritaires, nous serons là pour dénoncer ces dérives, comme nous l’avons fait durant la société du pass sanitaire. Qui « nous » ? Eh bien vous, moi et les gens qui sont en train de nous lire.

« Le seul remède pour contrer tout type d’ingénierie sociale est de faire grandir notre moi-pensant : ce moi intérieur capable justement d’observer nos instincts en pleine conscience et de faire connaissance avec ces derniers. »

Le Média en 4-4-2 : Les luttes actuelles se jouent aussi et surtout sur le terrain de l’information, et de la désinformation. À ce propos, vous avez mis en avant le concept de « complosophisme » ; pouvez-vous nous l’expliquer ?

Alexis Haupt : À vrai dire, j’ai créé ce concept il y a de nombreuses années. J’avais un peu plus de vingt ans et je constatais souvent que dans les médias, nombre de journalistes utilisaient de façon abusive l’étiquette de complotiste pour faire taire sans avoir à débattre les interlocuteurs qui dérangeaient. Je me suis dit qu’il fallait donner un nom à cette sournoise tactique, devenue une forme de censure qui ne disait pas son nom. Je la considère comme sournoise parce qu’elle est invisible. Invisible en cela qu’elle consiste à inviter des gens pour feindre d’avoir envie de les écouter et de débattre avec eux et au final à les empêcher d’argumenter et les faire ressortir avec l’étiquette d’esprit délirant sur le front. Dans une guerre du récit, il est primordial de se saisir des mots pour se défendre. Les puissants le savent très bien, c’est la raison pour laquelle ils ont diffusé massivement le terme « complotiste ». Il faut s’inspirer de ces maîtres en propagande et en manipulation, et contre-attaquer avec les mêmes armes : les mots, les concepts. Et s’ils manquent : utilisons notre moi-pensant pour les inventer ! C’est un exercice auquel j’accorde beaucoup d’importance. Je soutiens que c’est par le concept, entre autres, que l’on pourra contrer la propagande. La conceptualisation favorise la pensée et la conscientisation. Dès lors que le terme complosophisme apparaît, l’idée qu’il renvoie est conscientisé dans l’esprit des gens et cela change tout. D’une part, la maîtrise du concept rend l’individu plus difficile à manipuler, d’autre part ceux qui abusent de cette sournoise censure perdent de leur superbe sous la crainte de se voir étiquetés à leur tour de complosophistes, c’est-à-dire de censeurs. Juste rééquilibrage des choses.

Il faut bien comprendre que le complosophisme n’est pas seulement une censure. C’est aussi et peut-être même avant tout, une méthode de manipulation de masse qui vise à pousser les gens à l’autocensure. Le but est d’effrayer les masses, de faire naître dans l’individu la peur d’être marginalisé. Le tout subrepticement. Les gens ont alors peur de remettre en question la version des médias, ils ont peur d’être prudents et sages, bref d’analyser le récit médiatique avec esprit critique. Ils craignent d’exprimer leur opinion, penser devient un délit. C’est très sournois car c’est une façon de jouer avec les profonds instincts humains, lesquels englobent la peur de l’exclusion, la mise à l’écart du groupe. Il faut bien comprendre que nous sommes des mammifères sociaux et que l’exclusion signifie la mort selon nos instincts de Grand singe. En effet, à l’état de nature, un homme sans le groupe ne fait pas long feu. Nous sommes les descendants des homo sapiens qui ont survécu, c’est-à-dire des humains qui sont restés soudés de peur d’être exclus. Nos instincts n’ont pas changé de ce point de vue là : ils croient encore que nous sommes dans la Nature. Notre conscience interprète donc la mort sociale comme la mort tout court. Là est la raison pour laquelle la peur du collage d’étiquettes péjoratives a toujours fonctionné sur la masse. Je pousse mon analyse loin mais il est important de comprendre que nous avons affaire à de la pure ingénierie sociale. Le seul remède pour contrer tout type d’ingénierie sociale est de faire grandir notre moi-pensant : ce moi intérieur capable justement d’observer nos instincts en pleine conscience et de faire connaissance avec ces derniers. L’homme au moi-pensant mature n’obéit plus aveuglément à ses instincts et court moins le risque d’être le jouet de ceux qui auront médité dessus. En d’autres termes, faire mûrir ce moi intérieur capable d’introspection et qui nous permet de nous connaître nous-mêmes est selon moi la clef pour s’affranchir de toute entreprise de manipulation de masse, dont le complosophisme.

Pour conclure sur ce sujet, je dirais que nous avions presque tous, consciemment ou inconsciemment, remarqué que cette censure invisible existait. Ce que j’ai fait n’est autre que lui donner un nom. Ce concept n’est utile que si on l’utilise. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à le diffuser sur les réseaux sociaux. Montesquieu disait que tout homme qui a du pouvoir était porté à en abuser, qu’il « va jusqu’à ce qu’il trouve des limites », eh bien de la même façon, je pense que toute forme de censure ira jusqu’à ce qu’elle trouve des limites. Ainsi, voici une dizaine d’années que le nom de cette censure m’est venu car je pressentais déjà qu’elle pouvait prendre de l’ampleur. Nous sommes en plein dedans : rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, on nous parlait d’assises du complotisme, qu’un ministre se permettait sans vergogne de coller cette étiquette sur un journaliste qui lui faisait remarquer que la gestion de la crise sanitaire avait été scandaleuse, que les personnes qui prônaient, à juste titre, la pharmacovigilance étaient taxées de complotistes etc. Quand j’ai baptisé le complosophisme, ce n’était « que » de la censure, mais le risque qu’il devienne un jour une répression politique existe ! Faire apparaître ce concept ou un concept similaire, dans le débat public est le meilleur moyen d’en finir avec lui. Tant que les choses n’ont pas de nom, elles n’existent pas dans le conscient des gens. Il ne faut pas attendre des médias de masse qu’ils parlent d’un tel concept, ils ne le feront pas. Pour que le complosophisme disparaisse, il suffit de le faire apparaître dans la conscience citoyenne, donc de le nommer.

« Nous vivons une drôle d’époque où l’on nous fait croire que douter relève du complotisme. C’est justement le contraire qui est vrai. Tous les récits qui parviennent à nos oreilles doivent passer par un sas d’entrée. Ce sas, c’est le « doute méthodique. »

Le Média en 4-4-2 : Merci Alexis pour le temps que vous nous avez consacré, ainsi que pour toutes vos explications et réflexions qui ne manqueront pas de passionner nombre de nos lecteurs ! Nous vous laissons le mot de la fin.

Alexis Haupt : Durant cet entretien, j’ai parlé de moi-pensant. Je nomme moi-pensant ce moi intérieur capable de poser des questions, de douter des réponses à celles-ci, bref, ce moi intérieur chercheur de vérité. Ce moi qui pense est aussi le moi qui doute. Et c’est précisément sur cela qu’il me tient à cœur de conclure : le doute. Je voudrais rappeler à nos lecteurs l’importance du doute. Nous vivons une drôle d’époque où l’on nous fait croire que douter relève du complotisme. C’est justement le contraire qui est vrai. Aristote a dit que le « doute est le commencement de la sagesse » et il a parfaitement raison. Mais encore faut-il savoir ce que douter signifie. Contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, douter ne veut pas dire nier ; douter d’un récit ne veut pas dire croire qu’il est faux. Douter, c’est prendre conscience de son incertitude, de son ignorance et les accepter. Partant de là, tout l’art du doute consiste à ne pas précipiter son jugement devant un récit, c’est-à-dire être capable d’intérioriser l’idée « ce qu’on me dit est peut-être vrai, peut-être pas, je vais la creuser avant de croire ou réfuter ». Ce que j’évoque ici, la suspension du jugement, est une véritable discipline. Hélas, je crains que l’école ne prépare pas les élèves à celle-ci. Ceci expliquant, en partie, la crise de l’esprit critique des adultes ainsi que la forte tendance qu’ils ont à se réfugier aveuglément dans le récit de l’autorité. Tous les récits qui parviennent à nos oreilles doivent passer par un sas d’entrée. Ce sas, c’est le « doute méthodique ». Si vous ne devez retenir qu’une chose de notre entretien, c’est celle-ci : doutez de tout discours, y compris du mien. Quand un récit pénètre votre esprit, il ne faut ni le rejeter ni le croire d’emblée mais le passer sous le filtre de votre esprit critique : c’est-à-dire en chercher les éventuelles failles. Et même lorsque vous êtes parvenus à une conclusion personnelle, bref, même lorsque vous avez fait votre devoir d’être pensant, gardez toujours dans un coin de votre esprit que vous n’êtes pas omniscient et que la conclusion à laquelle vous êtes parvenu est peut être vraie, peut-être fausse, peut-être imparfaite. Tenez-vous prêts à la remettre en question à tout instant. Ainsi, vous aurez une façon d’être au monde qui vous permettra de progresser dans la quête de la vérité, vous serez ouverts au débat, et, conscients de votre non omniscience : vous tendrez vers la sagesse.

Vous pouvez vous procurer le livre « Avez-vous accepté le vaccin par conviction ou par contrainte ? » d’Alexis Haupt sur sa page Contre Propagande.

Retrouvez Alexis Haupt sur son site internet, son compte Twitter, son canal Telegram, sa chaîne Youtube, son compte Instagram et sa page Facebook.

https://lemediaen442.fr/alexis-haupt-auteur-et-philosophe-nous-vivons-une-drole-depoque

27 août 2023

COVID-19 : QUI VA POUVOIR SE FAIRE VACCINER À LA RENTRÉE ?

Juliette Desmonceaux - BFMTV

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid va être lancée à l'automne. Elle sera notamment destinée aux personnes à risques. De nouveaux vaccins seront disponibles, ciblant les variants apparus cet été.

De quoi rappeler des souvenirs. Avec la rentrée, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 est prévue à l'automne, dès le 17 octobre en métropole, en Martinique, Guyane et Guadeloupe, et dès le 6 septembre à Mayotte. Cette nouvelle dose est d'abord destinée aux personnes à risques, mais est possible pour l'ensemble de la population.

"Le vaccin sera ouvert et gratuit pour tous ceux qui le souhaiteront", assure à BFMTV.com l'épidémiologiste Antoine Flahault.

"Il est recommandé pour les personnes fragiles et disponible pour tous les autres", précise-t-il encore.

Les plus de 65 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant concernés

Selon les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le nouveau vaccin est recommandé pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, pour toutes les personnes âgées d'au moins 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) et pour les personnes immunodéprimées.

S'y ajoutent les femmes enceintes et les personnes résidentes en Ehpad et en unités de soins de longue durée, le personnel soignant, ainsi que toutes les personnes en contact régulier avec des individus à risques. Il est conseillé aux plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes à très haut risque de faire un autre rappel au printemps 2024.

Si l'on est en bonne santé, on peut se faire vacciner "si on a des proches fragiles" indique le médecin Antoine Flahault. "Certaines personnes ne peuvent pas se permettre des formes persistantes de Covid", ajoute-t-il, faisant référence aux Covid longs qui peuvent être handicapants dans la vie personnelle et professionnelle.

Pour se faire vacciner, ne pas oublier qu'il est indispensable de respecter un délai minimum de 6 mois après la dernière injection ou après la dernière infection au Covid.

"Éviter une surcharge des hôpitaux"

Pourquoi cette nouvelle campagne? "Il n'y a pas d'indication aujourd'hui que la population voit une baisse de son immunité", reconnaît Antoine Flahault.
"La recommandation (vaccinale) n'est pas liée au taux d'incidence, puisqu'elle date de février, elle est liée au fait qu'on s'attend à ce que le virus revienne par vagues successives", explique-t-il.

Une situation d'autant plus probable avec la rentrée, une "période propice à la propagation du virus dans les écoles notamment", indique l'épidémiologiste.
"Il faut à tout prix éviter une surcharge pour les hôpitaux qui sont déjà malades eux-mêmes", abonde auprès de BFMTV.com l'épidémiologiste au CHU de Lille Philippe Amouyel.

"Les hôpitaux ne pourront pas tenir s'il y a une conjonction entre la grippe et le Covid. Il faut vraiment faire de la prévention", soutient-il. En ligne de mire notamment la triple épidémie de Covid-bronchiolite-grippe qui a saturé les hôpitaux l'hiver dernier. La campagne de vaccination contre la grippe sera d'ailleurs cette année couplée à celle contre le Covid, alors que les deux vaccins sont recommandés pour les 65 ans et plus.

De nouveaux vaccins qui ciblent les nouveaux variants

Pour cette campagne à venir, de nouveaux vaccins seront mis à disposition des patients. Parmi eux, deux vaccins à ARN Messager, recommandés en première intention, l'un produit par le laboratoire Pfizer, l'autre par Moderna. Un troisième vaccin, du laboratoire Novavax, devrait aussi être proposé. Enfin, des vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech seront recommandés pour les moins de 30 ans.

Les deux premiers vaccins sont des vaccins "bivalents" qui "contiennent des antigènes pour le virus XBB.1.5, père d'Éris", explique Philippe Amouyel. Avec ces nouveaux vaccins, la campagne vaccinale entend cibler notamment ce sous-variant d'Omicron qui "est en train de devenir majoritaire en Europe", comme le souligne le médecin.

Si le début de la campagne de vaccination est pour l'instant fixé au 17 octobre en métropole notamment, cela pourrait changer, selon l'épidémiologiste Philippe Amouyel. "Ça ne sert à rien de vacciner plus tôt compte tenu de la tendance, mais si jamais il y a un pic à la rentrée, elle débutera début octobre à mon avis", avance-t-il. 25/8/2023

24 juin 2023

Ces coïncidences statistiques dont on ne veut surtout pas parler

H16

C’est avec un peu d’étonnement qu’on apprend dans une presse globalement discrète que, décidément et malgré tout, l’année 2022 aura vu s’installer une surmortalité de plusieurs dizaines de milliers de morts en France.

Voilà qui est peu commun : autant pour l’année 2020 et l’année 2021, on s’attendait à cette surmortalité évidemment causée par la pandémie dont furent si friands les médias pour remplir leurs colonnes et les politiciens pour remplir leurs poches et leurs agendas, autant pour 2022 qui n’a vu ni pandémie (officiellement terminée) ni événement catastrophique majeur, on pouvait s’attendre à un retour à la normale, à ce petit rythme pépère de 1700 morts quotidiens.

Las. Cela ne s’est pas passé du tout ainsi et c’est un peu étonnant qu’on en parle si peu, justement par contraste avec ces deux années précédentes où tous les médias nous tenaient en haleine avec un compte précis de chaque personne qui mourrait, et dont les plateaux télés se remplissaient de “sommités médicales” qui expliquaient, l’œil vibrant de terreur dès que les chiffres se plaçaient résolument au-dessus de ces 1700 morts quotidiens, que la situation était aussi grave que désespérée (ou quasiment).

Par comparaison, en 2022, on a donc constaté 147 morts de trop tous les jours (1849 observés au lieu des 1702 attendus, soit l’équivalent d’un crash de la Germanwings tous les jours) sans que personne ne s’en émeuve vraiment : pas de “sommité” l’œil tremblant, pas de carte bigarrée des régions en surmortalité évidente, pas de baromètre de la calanche ni de récapitulatif des clabotés.

Autre élément de surprise : zut et flûte, ces morts surnuméraires ne le sont pas à cause du COVID.

Sapristi ! S’agirait-il enfin de ces morts en masse provoquées par le réchauffement dérèglement climatique ? S’agit-il du stress, de jardinage trop intensif, d’un excès de sel dans l’alimentation ou d’une vague de suicides par neurasthénie en écoutant les discours du Président Macron ?

La question s’est posée… Un peu. Les réponses ont été… évasives : en pratique, il y a bien eu nettement plus de morts que prévu, mais “on ne sait pas encore précisément pourquoi”. C’est probablement les reports de traitements de la période Covid qui ne furent pas rattrapés, voire (bien sûr) un délabrement progressif du système de soins français.


Après tout, pourquoi pas.

Ces explications entraînent malheureusement d’autres questions, comme, par exemple, “pourquoi a-t-on observé la même chose dans d’autres pays ?” … En Espagne, en Allemagne, en Italie, on observe la même étrange surmortalité qui décolle, dans tous ces cas, toujours à peu près au même moment. Tout se passe comme si l’année 2020 marquait un emballement soudain de la mortalité dans différents pays occidentaux.


Concernant le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni, on pourra regarder l’intéressante vidéo suivante du Dr. Campbell qui a, depuis le début de la pandémie, opéré un suivi très documenté de ce qui se passe en prenant le parti de n’utiliser exclusivement que des sources officielles et non discutables.


Au passage, on notera que l’analyse des données canadiennes par le Pr Fenton, statisticien de renom, qu’on pourra lire ici, ne laisse pas trop de place au doute : il y a bel et bien une surmortalité marquée, que les bidouilles statistiques frénétiques des institutions officielles ne parviennent pas à faire disparaître (il faut dire que 5 à 10 sigmas d’écart-type pour ce qui est observé actuellement selon les données, c’est une belle bosse qu’il est difficile de cacher sous un tapis aussi moelleux soit-il).

En Allemagne, une étude parue récemment s’est penchée sur le phénomène, en essayant de le quantifier aussi précisément que possible. Ses intéressantes conclusions méritent une petite citation :

“Ces résultats indiquent que quelque chose a dû se produire au printemps 2021 qui a conduit à une augmentation soudaine et durable de la mortalité, alors qu’aucun effet de ce type n’avait été observé jusqu’à présent au cours de la première pandémie de COVID-19.”

Oui, quelque chose a dû se produire, et, plus fort encore, dans plusieurs pays à la fois et à peu près en même temps.

Si l’on s’en tient aux thèses développées par la fine fleur du journalisme français, apparemment, tous les habitants de ces pays ont subi, dans des proportions et des temporalités très comparables, des reports de traitement et, coïncidence encore plus troublante, tous constatent aussi un délabrement de leur système de soin dans des proportions étonnamment similaires au système de santé français que le monde nous envie et que ces petits cachotiers nous avaient finalement copié, dirait-on.

Néanmoins, alors que pour les autorités, le mystère est – bien sûr – presque total, on devra vraiment s’interroger sur ce qui a bien pu provoquer une telle surmortalité dans des pays si éloignés les uns des autres, tous à peu près en même temps, et dans des proportions proches. Notamment lorsqu’on épluche la mortalité des jeunes de moins de 15 ans, qui dépasse ce qu’on observait depuis des années, des décennies, partout en Europe : on est, très bizarrement, passé d’une surmortalité faible (et même négative en 2020) à une surmortalité soutenue en 2022 pour une population qui, normalement, est plutôt en bonne santé.


Au-delà de conditions climatiques, de délabrements malencontreux de systèmes hospitaliers, de retards dans les soins et les diagnostics (qui expliquent fort mal ce qu’on observe chez les moins de 15 ans, au passage), l’observation d’un nombre anormalement élevé de myocardites et de troubles cardiaques divers ajoute son lot de questions au reste du tableau.

Mais que diable se passe-t-il donc ?


Ces éléments, et cette ignorance de plus en plus compacte de toutes les autorités de tous ces pays, imposent de parler, à nouveau, d’une malheureuse épidémie de coïncidences comme de précédents billets en firent mention il y a quelques mois.

Oui, il faut se rendre à l’évidence : quelque chose s’est passé dans le courant de 2021 qui, lentement mais sûrement, a provoqué un paquet de décès supplémentaires en 2022 dans un grand nombre de pays occidentaux. Mais voilà : l’imagination laisse une page blanche, l’esprit plein de conjectures et de questions. On se demande vraiment ce qui a provoqué tout ça.

Tout ceci, c’est vraiment de la malchance, voire du Padbol™ de qualité chimiquement pure !

Tout au plus pourra-t-on se réjouir que les médias ne se sont absolument pas emparés de ces questions qui restent sans réponse : alors qu’ils nous ont largement habitués à surgonfler les problèmes pour exciter nos peurs, que la moindre bourrasque de vent, la moindre pluie, la moindre période de chaleur ou de froid un peu rude déclenchent chez eux une farouche envie de nous expliquer pourquoi, quand et comment l’apocalypse climatique va arriver, cette surmortalité constatée un peu partout en Occident n’a pas du tout déclenché les mêmes comportements…

Certes, quelques articles sont parus dans quelques journaux pour relater, fugacement, les excès observés. Mais aucun n’a voulu montrer que la tendance était observée dans d’autres pays occidentaux. Aucun journal n’a eu le toupet d’enquêter, d’aller demander des comptes aux politiciens, aux statisticiens officiels, aux autorités de santé.

Jouant sans doute la carte de l’apaisement, de la modération, d’une prise de recul saine devant des données encore si pleines de questions, nos médias ont fort aimablement et fort professionnellement limité le sujet à sa plus simple expression avant de bien vite retourner aux sécheresses asymptomatiques du moment.


Pour la vérité sur les morts subites

Gérard Maudrux

En pleine fête de la musique, un musicien meurt de crise cardiaque. La liste des artistes faisant, depuis 2 ans, une crise cardiaque sur scène est impressionnante, tout comme celle des sportifs de haut niveau décédés dans les stades, et qui dépasse les 1 500 dans le monde. Certains pensent que cela est dû aux vaccins, d’autres que ce n’est que le fruit du hasard, une mauvaise série.

On doit savoir, les peuples doivent avoir la vérité, d’autant plus que l’on peut le savoir si on le veut. On ne nous donne pas la possibilité de connaître le statut vaccinal de ceux qui ont des problèmes, si ce n’est pas le vaccin, pourquoi le cacher ? On se désintéresse de la cause de morts subites et en surnombre en évitant les autopsies. Actuellement, il y a en France plus de décès que pendant la crise covid de 2020. Personne ne cherche à savoir pourquoi, si ce n’est pas le vaccin, pourquoi le cacher ?

Aux États-Unis, au Canada, en Europe (cf Eurostat), partout dans le monde on constate la même chose. Conclusions d’une récente étude sur le sujet en Allemagne : “Ces résultats indiquent que quelque chose a dû se produire au printemps 2021 qui a conduit à une augmentation soudaine et durable de la mortalité, alors qu’aucun effet de ce type n’avait été observé jusqu’à présent au cours de la première pandémie de COVID-19.”

On doit savoir ce “quelque chose”, le cas échéant pour se prémunir. Dans le cas contraire, c’est une faute en matière de santé publique, car pouvant générer d’autres décès pouvant être évitables. Pour le savoir, en cas de décès par mort subite, une autopsie bien conduite doit être demandée, permettant de trancher entre les optimistes et les pessimistes, entre les vaccinolâtres et les sceptiques, afin de mettre en place des mesures de prévention et de dépistage le cas échéant.

Pour aller dans ce sens et aider dans les différentes démarches, voici un important travail, documenté par nombre d’études scientifiques. Merci à tous les auteurs, leur travail a été bien supérieur à ma petite participation, pour la recherche de la vérité, qu’elle soit dans le sens des uns ou des autres, peu importe, pourvu qu’on ait LA vérité.

22 juin 2023

Covid : vaccins et/ou traitements ?

Gérard Maudrux

« Il y a des défaites nobles et dignes et des victoires sales et indignes. » (Guillaume Prevel). Les vaccins semblent avoir gagné le premier round contre les traitements. Le problème est de savoir qui est le gagnant. L’industrie ? Les patients ? Les gouvernements ? La science ? Quant à l’arbitre, les médecins, a-t-il été à la hauteur ?

Depuis le début, on a compris qu’il fallait laisser de la place aux vaccins et ne surtout pas leur faire d’ombre. Si des traitements possibles ont été cachés ou bloqués, les vaccins, eux, ont eu droit à tous les égards et toutes les autorisations anticipées, avant de savoir si cela allait marcher et comment.

Sur le plan médical, cela a été une grosse erreur de la part des politiques, et une faute médicale de la part des médecins. En effet, il ne fallait pas opposer vaccins et traitements. Ils ne sont pas antagonistes, l’un n’empêche pas l’autre. Ne jouant pas sur le même registre, ils sont totalement complémentaires, mais on nous a fait croire le contraire.

Un vaccin est fait pour protéger, empêcher d’attraper une maladie en acquérant une immunité contre cette maladie, pour qu’elle ne nous touche pas plus tard. Par son mode d’action, qui peut prendre plusieurs semaines pour se mettre en place, il ne peut traiter une maladie déclarée. Le traitement, lui, ne concerne en rien l’immunité, il est fait pour traiter la maladie quand elle est en place.

Le Larousse semble mieux connaître la médecine que les médecins. Il définit le vaccin comme une « substance d’origine microbienne ou de synthèse, que l’on administre à un individu, pour l’immuniser contre une maladie ». Nous sommes d’accord, ce n’est pas un produit pour traiter une maladie, mais un espoir d’immunisation contre cette maladie, éviter qu’elle n’arrive. Vacciner contre une maladie quelqu’un qui a cette maladie, c’est comme mettre la ceinture de sécurité après l’accident.

Alors si le vaccin n’est pas fait pour traiter une maladie en cours, qu’a-t-on fait pour traiter cette maladie arrivée avant le vaccin ? Est-ce qu’on n’a pas oublié quelque chose ? On n’a rien fait ! On a laissé les malades sans traitement et, même pire, on a aussi empêché de traiter. Une première peu glorieuse depuis que l’homme, que la médecine et les médecins existent. Jusqu’en 2020, le refus de soins était condamnable et condamné, depuis… c’est l’inverse.

Avant l’arrivée des vaccins, on a bloqué les traitements en les attendant, ce qui est une faute car diminuant les chances de survie des malades, ce qui est incompréhensible. Après l’arrivée des vaccins, on a continué d’empêcher les traitements, abandonnant les patients malades, en attendant que tout le monde soit vacciné, ce qui est incompréhensible. Une fois vacciné et quand on a quand même attrapé la maladie, on a empêché de traiter les vaccinés tout comme les non-vaccinés, ce qui est toujours incompréhensible.

Pourquoi n’a-t-on pas laissé cohabiter les deux stratégies, guérir et prévenir ? Pourquoi n’a-t-on pas additionné les deux ? Proférer « cela ne marche pas », avant toute étude, que cela soit vrai ou faux, n’est pas une excuse, le doliprane non plus ne marche pas, et pourtant on l’a imposé. Pourquoi faudrait-il être contre les traitements et uniquement pour les vaccins ? Pourquoi faudrait-il être contre les vaccins et uniquement pour les traitements ? C’est un faux débat, un très mauvais débat, un débat mortel. Si on avait laissé les médecins faire au lieu de leur donner des ordres, si on avait accepté de traiter précocement et de vacciner, il n’y aurait pas eu cette guerre contre tout traitement, guerre dont personne ne sort vainqueur, et on aurait sans doute évité des centaines de milliers de morts. Il est vrai qu’avec des si, on peut faire beaucoup de choses, on peut même sauver des vies !

Alors qu’ont donné cette politique, cette attitude, ces nouvelles pratiques médicales ? On a mis deux ans pour apprendre très officiellement, après l’avoir contesté, que le vaccin n’empêchait pas d’attraper la maladie, n’empêchait pas de contaminer, n’empêchait pas l’épidémie, on a même eu droit à 9 vagues successives, accompagnées du slogan « tous vaccinés, tous protégés ». Certains parlent de succès, je vois plutôt un échec. Quand je vois l’Académie de Médecine demander à ce qu’à l’avenir on vaccine chaque année les soignants contre la covid, avec un vaccin qui ne les empêchera pas d’être contaminés ni de contaminer les autres, je me pose de sérieuses question sur la médecine du XXIe siècle. Soit c’est moi qui suis bête, soit ce sont eux. Si les mêmes avaient été en place en 1920, avec les mêmes moyens et le même discours, cela ferait 113 ans que l’on nous vaccinerait encore contre la grippe espagnole, en affirmant que c’est grâce à cela qu’elle a disparu ! Quant à la protection des formes graves, dernier argument trouvé devant la faillite des précédents, les chiffres, qui ne mentent pas, ne semblent pas aller dans ce sens. Il suffit de comparer 2020 sans vaccin, avec 2021, quel que soit le pays, les chiffres parlent : il y a autant de morts. Quant à 2022, si la mortalité a été légèrement inférieure, c’est parce que les variants étaient de moins en moins létaux, 5 fois moins pour les derniers.

Un échec est toujours possible, y compris en médecine. Mais quand il y a échec, que fait-on habituellement ? On essaye autre chose. Ici, on continue bêtement sur la même voie, peut-être en attendant un miracle. Quand on ne sait pas tirer les leçons du passé, il vaut mieux passer la main. Y avait-il autre chose ? La réponse est oui. Le savait-on en haut lieu ? La réponse est oui. Depuis le début ? La réponse est oui.

Plusieurs traitements avaient sans doute un potentiel qui n’a pas été exploré. Depuis des années, les vétérinaires savent que des traitements antiparasitaires peuvent traiter certaines maladies dues à des virus à ARN. Déjà en 2012, lors de l’épidémie de grippe H5N1, on avait découvert le potentiel d’une célèbre molécule, malheureusement les études démarrées ont été interrompues, l’épidémie s’étant éteinte, il n’y avait plus de patients à traiter. Début 2020, les chinois ont publié plusieurs essais fructueux avec ce même traitement.

Des traitements possibles, il y en avait plusieurs, parmi ceux-ci l’ivermectine. En France, en mars et avril 2020, on savait qu’elle pouvait traiter, si elle était donnée précocement, et même prévenir. À la fois médicament et « vaccin » ! En France cela a été montré à Fontainebleau (Seine et Marne) et à Fontenay-Aux-Roses (Hauts-de-Seine), avec des résultats spectaculaires sur les populations les plus vulnérables , les plus de 80 ans avec de multiples facteurs de risques. Hector Carvallo (Argentine) a ensuite montré chez des soignants que cela protégeait de l’infection, et à un niveau très supérieur au vaccin . Ces résultats n’ont jamais été ni critiqués, ni remis en question, ils ont été cachés. Pour justifier cette attitude, deux ans plus tard on nous a sorti des études sur des populations à moindres risques, avec des moyennes d’âge de 40 à 50 ans, avec des traitements non précoces, afin que l’on voie moins les différences entre traités et non traités, le tout fait par des auteurs bourrés de conflits d’intérêts.

Sur le terrain, des États indiens qui ont 4 fois plus d’habitants que la France ont montré que sans vaccin (3% de vaccinés à l’époque), on pouvait éradiquer la vague delta deux fois plus vite, et surprise, acquérir une immunité par maladie + traitement, supérieure à celle du vaccin seul, et plus durable car naturelle.

Ce qui me choque le plus dans cette affaire, ce n’est pas que l’on ait utilisé ou pas tel ou tel traitement, quel qu’il soit, mais que l’on ait ordonné de ne pas traiter, et que l’on a accepté de ne pas traiter, et ce au nom de quelle médecine ? Celle du XXIe siècle ? Dans mes démêlés avec l’Ordre des Médecins, ils ont soigneusement écarté le débat sur l’efficacité ou non du traitement précoce, sur la balance bénéfice/risque, sur la notion d’obligation de soins. Seul problème évoqué : la reprise de publications d’études (et de la position des autorités !) sur un médicament autorisé depuis plus de 30 ans dans d’autres indications, mais qui n’a pas l’aval du gouvernement ni de l’industrie pharmaceutique. Est-ce le rôle de l’Ordre ? Police politique ou police médicale ? Pour les médecins qui sont poursuivis pour leurs prescriptions, on ne s’occupe pas de savoir si les patients sont guéris. Le résultat est qu’ils sont poursuivis pour avoir guéri des patients, alors que d’autres ne le sont pas pour refus de traiter. Le vrai débat n’est-il pas là ? Quel est le rôle du médecin : soigner ses patients ou obéir à des consignes, bonnes ou mauvaises.

Petit rappel pour certains : si le code de déontologie est devenu désuet, reste le code pénal, et son Article 223-6.

« Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. »

Et comme demain ils sont prêts à recommencer, on doit se poser cette question : comment seront soignés nos enfants demain ? Quel monde va-t-on leur laisser ? Si la devise Liberté, Égalité, Fraternité est sur le fronton de toutes nos mairies, il en est une autre que l’on doit à Ambroise Paré et qui devrait être inscrite au-dessus de la porte de tous les cabinets médicaux et de tous les établissements de santé :

« Guérir parfois, Soulager souvent, Soigner toujours. »

29 mai 2023

Vaccins et mensonges

Didier Raoult

- 25/5/2023 - Comme souvent, une certaine presse adore déformer mes propos, cette fois c'est la ''conjuration des imbéciles'' en délire sur les vaccins, demain ce sera sur les traitements ! Nous avons trouvé en 2021 une mortalité plus faible chez les sujets âgés vaccinés ( plus de 75 ans ). Ceci est en accord avec ce que j'ai toujours dit et écrit (carnets de guerre tome 1 page 337 et carnets de guerre tome 2 page 319) et publié avec P. E Fournier. Certains journalistes ne savent ni entendre ni lire... Il n' y a pas de morts chez les moins de 50 ans hormis les très rares sujets à risque (trisomiques et obèses) dans l'IHU comme en Suède (un mort sur 10 000 infectés) quand on soigne les malades. Chez les jeunes, la vaccination n'a jamais eu aucun bénéfice mais des effets secondaires. La vaccination ne protège pas contre l'infection et la contagion et Pfizer ne les avait ni testées ni évaluées. La vaccination généralisée était inutile, 6 mois après sa mise en place, nous savions que l' obligation vaccinale n'avait pas de sens car il y avait autant de cas chez les vaccinés que chez les non vaccinés sur mon écran quotidien de surveillance. C'est nos gouvernants qui ont changé d' opinion, pas moi, je n'ai pas d'opinion car seuls les faits m'intéressent. Enfin, nous savons que la vaccination ne protège pas contre Omicron. Je n'ai pas de données sur la protection des sujets âgés concernant Omicron à partir de 2022 car mon travail a été arrêté !!! On a cassé le thermomètre !!! Il ne donnait pas la température du gouvernement !!! C'est effrayant, les gens censés vous informer ne savent ni écouter ni lire !

5 avril 2023

Le nuage secondaire, arrêté à la frontière

Gilles La Carbona

La science, du moins, les actionnaires de la médecine moderne, n’en finissent pas de nous étonner. Songez donc, il y a moins de trois ans, les médecins de plateau subventionnés venaient nous vanter les méfaits de la chloroquine et de l’ivermectine, tandis qu’ils acclamaient les vertus du masque, du confinement et des vaccins ARN. Ils allaient même jusqu’à nous expliquer que si on était tous vaccinés, la vie serait plus belle, nous ne transmettrions pas la maladie, surtout, nous éviterions les formes graves d’un variant qui n’en faisait déjà plus. Et si par malheur nous n’avions aucun symptôme, on devait rester prudent, car on était quand même malade sans le savoir.

Pauvres ignorants que nous étions, nous ne pouvions que nous incliner devant tant d’habiles démonstrations et boire les paroles de ces érudits. Bien entendu, il y avait quelques rebelles pour contester la validité de ses allégations télévisées ; hérétiques, impénitents et complotistes, qui furent brûlés sur les bûchers médiatiques allumés un peu partout, sur les chaînes subventionnées. Comme si ce n’était pas suffisant, ils furent aussi l’objet d’un lynchage en règle en direct, puis finirent par ne plus être invités, tant leurs discours étaient faussés par une vision totalement à l’opposé des Saintes Écritures, appelées maintenant « narratifs » et qu’à France Info, par exemple, on s’engage à ne point contredire.

Depuis, bien évidemment, sont apparus ce que ces crétins de révoltés alarmistes criaient haut et fort : des effets secondaires terribles. Certes ils sont quasiment absents en France, mais on a eu peur. Nous sommes, comme toujours, le pays où les mauvais nuages s’arrêtent à la frontière et il en va de même pour les effets secondaires. L’exception française est bien là.

Voilà que l’OMS dévoile une augmentation brutale et surtout, totalement inexpliquée, de la mortalité mondiale. 23,6 millions de décès supplémentaires, soit plus que toute la 1ère guerre mondiale, mais en moins de temps. La médecine nous surprend une fois de plus. Hier si sûre et aujourd’hui incapable de nous dire pourquoi tant de gens meurent, surtout de crises cardiaques, et également de cancers foudroyants. Les médecins seraient-ils embarrassés pour trouver une explication plausible ? Les plus hardis ont déjà avancé que c’était le réchauffement climatique, qui subitement, rendrait nos organismes beaucoup plus sensibles, et nos petits cœurs n’y résisteraient pas. D’autres, que c’était la pollution environnante. Mais c’est un peu court, d’autant que le réchauffement et la pollution n’ont pas fait de bonds spectaculaires, avaient même reculé pendant l’épisode des confinements. Rappelons d’abord que l’homme est la seule espèce à s’être adaptée sous tous les climats, mêmes les plus rudes, il n’y a pas de raison qu’il ne parvienne pas à surmonter quelques degrés de plus l’été.

On peut aisément donner une piste de réflexion à nos médecins. Quel événement a été reproduit à grande échelle dans l’ensemble des pays touchés par cette surmortalité ? Ils devraient finir par trouver le pourquoi de ces morts qui ne cessent de s’accumuler. Pour les aider un peu plus, reprenons ici les conclusions du Dr Thomas Levy, qui déclare qu’au moins 7 millions d’Américains ont aujourd’hui le cœur endommagé par les « vaccins », et de poursuivre que ce chiffre pourrait monter jusqu’à 100 millions, toutes lésions cardiaques confondues. La BBC a même lancé un appel à toutes les victimes d’effets secondaires de se manifester auprès d’elle. Des États, nombreux, commencent à dédommager les personnes souffrant de ces bénéfiques effets secondaires, présentés comme le nécessaire risque à prendre pour éviter l’hécatombe due à une maladie qui, au plus fort du pic, ne représentait que 5% des réanimations. La Bavière a mis en place un numéro vert, pour recenser les éventuels effets secondaires des vaccins : le standard a explosé dès le premier jour.

Si avec tout cela il y a encore un doute sur l’inexplicable mortalité, savamment orchestrée… Pourra-t-on dire que tous les médecins savaient dès le début, qu’ils participaient à ce qui ressemble de plus en plus à une expérimentation foireuse, si ce n’est à un génocide ?

Dernière information, l’OMS vient de recommander aux jeunes en bonne santé de ne pas se faire vacciner. Cette annonce devrait faire du bruit, alors qu’on a interdit de pratique sportive les athlètes non-vaccinés. Plus aucun spécialiste, rémunéré par les laboratoires, ne vient ergoter à la télévision sur la nécessité de se faire vacciner et le livre d’Henrion Caude, ex-pestiférée du PAF, cartonne, au grand dam de Cymès, dernier des Mohicans, qui n’a pas vu la roue tourner. Le nuage devrait passer tout de même la frontière française et les explications commencer, ici aussi.


13 mars 2023

Henrion-Caude, ou le principe de réalité

Pierre Duriot

Le livre d’Alexandra Henrion-Caude se vend comme des petits pains, comme quoi, il y a un décalage total entre le peuple et les élites, ou pseudo-élites, qui n’ont cessé de tourner en ridicule, cette femme scientifique de haut vol, docteur en génétique. Moquée, ostracisée, alors que ses diplômes et ses arguments étaient à écouter, autant, sinon plus, que ceux des médecins de plateaux télévision qui ont, quasiment tous, ce n’est un secret pour personne, touché des sommes rondelettes de la part de laboratoires. Cette intervenante a été qualifiée de « complotiste » et certains ont même émis tout haut la possibilité qu’elle soit devenue folle, qu’elle ait perdu la raison. Se demandant pourquoi une personne adoubée par le système, n’avait pas emboîté le pas du système en question.

Elle est seulement dans la bonne posture scientifique : elle doute. Ce qui devrait aussi être la posture journalistique : le doute. Ni la science, ni le journalisme, ne sont des disciplines exactes et il convient juste de douter. Habituellement, quand tout se passe bien, les scientifiques ne sont pas tous d’accord et les journalistes non plus. Or, pour l’affaire qui nous concerne, ils étaient tous d’accord pour adhérer à un narratif et cela aurait dû suffire, en soi, à faire douter. Pas seulement les scientifiques et les journalistes, mais tout le monde. Il n’y a pas besoin d’être médecin, pour savoir si l’on doit se faire injecter un produit encore expérimental, comme le pensent tous les intervenants, se posant en « sachant » et se donnant pour mission de dire, aux « ignorants », ce qu’ils doivent faire. En principe, quand toute la presse, tous les hommes politiques, tous les « spécialistes », vous répètent la même chose, en boucle, 24h/24h, avec les mêmes mots, les mêmes intonations et la même musique, ça ne peut pas être de la science et face à cela, il aurait convenu de douter. Même en n’étant pas médecin.

Praud, pourtant journaliste de haut vol, n’a pas douté. Il s’est fait vacciner, comme il le dit, a fait vacciner ses enfants et toute sa famille. Et face à Henrion-Caude, il semble perdre plus ou moins ses nerfs, s’affole, pose sa question mais ne la laisse pas répondre. Il n’a rien, ses enfants non plus, alors quoi, qu’est ce qu’elle veut cette généticienne de malheur, avec ses arguments censés et son best-seller ? Elle explique les désordres génétiques possiblement occasionnés par l’ARN. Oui, chez les enfants vaccinés, si la fertilité devait être touchée, on ne va pas le savoir tout de suite. Et si les adultes doivent en faire un cancer, ce sera différé. Mais il y a, en arrière-plan, une mortalité à la hausse, fortement, dans toute l’Europe, aux États-Unis, en Angleterre et en Australie et là, forcément, on se met à avoir la bonne posture : on doute. Mais c’est un peu tard. On pourra toujours accuser le réchauffement climatique, la malbouffe et la pollution, tout cela n’a pas explosé d’un coup. La seule chose tangible qui soit intervenue dans ces pays industrialisés, en dehors de l’air que l’on respire, ce sont bien les massives campagnes de vaccination. Et les pays peu vaccinés serviront de comparatif.

Au RPF, nous ne sommes pas complotistes, nous avons juste douté, depuis le début, devant cette « unanimité » suspecte de la presse. Nous avions préconisé de garder les traitements, qui ont été interdits, de laisser le vaccin aux volontaires et de ne pas l’imposer aux soignants. Tout en étant contre les processus d’enfermement et de privation. En réalité, nous avons toujours préconisé de traiter le Covid comme une grippe annuelle. La plupart des affirmations et des chiffres assénés pendant la pandémie, s’avèrent faux, ou partiellement vrais, les uns après les autres, mais après avoir répété en boucle, sur commande, les médias français ont adopté une autre attitude : ils ne disent plus rien. Et quand Praud, reconnaissons lui ce courage, invite une persona non grata sur le plateau, l’irruption du principe de réalité génère un vent de panique…


11 mars 2023

Le livre d'Alexandra Henrion-Caude

Alexandra Henrion-Caude

Tous les droits sont reversés aux soignants suspendus.


https://www.fnac.com/a17516134/Alexandra-Henrion-Caude-Les-Apprentis-sorciers?fbclid=IwAR3cZ5NRYlccp0Md8iH4jSaGCw-3-O6ms8ocY7V5QeYQM3hPGEm9nqefBaw

« Je ne suis pas complotiste mais généticienne, l'une des plus renommées d'après certains. Dans ce livre, je vous dirai ce qu'est l'ARN messager, celui qui compose les vaccins anti-covid. Parce que vous avez le droit de savoir. Êtes-vous prêts ? »

Lauréate du prestigieux prix Eisenhower Fellowship aux États-Unis en 2013, Alexandra Henrion Caude a dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l'hôpital Trousseau, puis à Necker en tant que directrice de recherche de l'Inserm. Elle a découvert l'implication de l'ARN dans différentes maladies génétiques de l'enfant et a révélé l'existence des ARN MitomiR, qui servent aux régulations fondamentales de la cellule.

9 mars 2023

[Covid] Scandale au Royaume-Uni

Richard Boutry : « Avec le vent qui tourne, il vaut mieux être soi-disant complotiste que véritable comploteur. »

https://www.youtube.com/watch?v=yzyLBvkXakM

5 mars 2023

Vaccins : le silence avant la tempête ?

Pierre Duriot
Porte parole du RPF

Le narratif sur le Covid a quitté les médias. On sent qu’ils ont compris que ça ne passait plus et ils sentent eux-mêmes, que quelque chose ne va plus. Plus aucun journaliste ne fait l’apologie du vaccin, quand bien même passent encore à la télévision quelques publicités zombies adressées aux plus de 75 ans, afin qu’ils aillent à la quatrième dose, dont la prise n’excède pas quelques pour cent. On avait bien senti que l’efficacité des vaccins était devenue sujette à controverse et les langues s’étaient tues sur le sujet. Voilà maintenant que ressortent des choses que l’on n'attendait pas. Ainsi, l’Institut Pasteur reconnaît l’efficacité de l’Ivermectine. Des intervenants de renom s’interrogent tout haut sur l’opportunité qu’il y avait à se dépêcher d’administrer un produit expérimental à tout le monde. D’autres intervenants racontent maintenant assez communément, que le virus a été fabriqué en laboratoire, en Chine, ou on ne sait où, d’ailleurs.

Courant encore, ces statistiques qui montrent que l’activité hospitalière et de soins a été assez peu élevée, en regard des trains et hélicoptères de malades, soi-disant en phase terminale, dont on nous abreuvait à longueur de journaux télévisés. Également, la mortalité a été largement exagérée, dit-on et l’âge des personnes décédées est plutôt canonique. En Belgique, d’éminents médecins ont conclu a une inefficacité totale des campagnes de vaccination. Ils ont dit « totale ». C’est bien d’ailleurs, ce qu’il ressort de l’analyse pragmatique du bilan. Les pays les moins vaccinés s’en sont mieux sortis que les pays européens. Et les détracteurs de vous dire : « Ben oui, les pays africains ont été peu touchés, mais c’est parce que leurs populations sont jeunes ». Alors pourquoi avons-nous forcé nos jeunes à se faire vacciner pour aller faire du sport ? En réalité, l’obligation vaccinale a surtout touché ceux qui n’avaient quasiment aucune chance de faire des formes graves, du type le jeune de 30 ans qui se vaccine pour partir en vacances, parce qu’il a réservé. Du reste, il est impossible, quand on a été vacciné de savoir si le Covid que l’on fait est « moins grave » que si on avait été vacciné. Certains se contentent d’une « efficacité » en se disant que grâce au vaccin, ils ne sont pas morts : risible, en regard du taux de mortalité dérisoire de la maladie.

La Haute Autorité de Santé a pris acte de la non-efficacité du vaccin sur la transmission et s’oriente vers la suppression de l’obligation vaccinale pour les soignants. Il reste donc que les « complotistes » avaient raison sur toute la ligne et qu’ils n’étaient en fait, que des gens qui ont réfléchi à deux fois et fait preuve d’esprit critique. Les hommes politiques se sont-ils laissés abuser par des pseudo-scientifiques, ou ont-ils sciemment monté les choses en épingle, pour effrayer les peuples et si oui, pour quelles obscures raisons ? Reste le tabou des effets secondaires, qui n’a pas encore sauté. Ils sont effrayants, si on en juge par la subite hausse de mortalité qui frappe les pays occidentaux sans autre raison objective que la campagne de vaccination. Certains doivent commencer à s’interroger sur le temps qui reste à courir entre le moment où les premiers posent les bonnes questions tout haut, le moment où cela va faire la une des médias et celui où il va falloir rendre des comptes. Peut-être jamais, espèrent-ils. À Londres, les victimes du vaccin étaient suffisamment nombreuses, handicapées, mais encore en vie, pour organiser un défilé en forme de manifestation. Le compte à rebours semble avoir commencé.


26 février 2023

Vers la réintégration des soignants ?

Pierre Duriot

Les covidistes commencent à se servir, certes tout doucement, de leur cerveau. Et ils confirment une nouvelle approche de la maladie qui consisterait en une stratégie du « vivre avec le Covid-19 ». Ainsi, la Haute autorité de santé a publié ses recommandations vaccinales pour protéger la population la plus à risque de développer des formes sévères du Covid-19 et le gouvernement ne recommande plus la primo-vaccination, pour la population générale. Ils se servent doucement de leur cerveau, car ils pensent encore en terme de « forme moins grave », ce qui est une absurdité, étant donné que cette assertion est invérifiable scientifiquement, vu qu’on ne sait pas, quand un individu est vacciné, ce que la maladie lui aurait occasionné sans vaccin. Nous raconter qu’un type de 35 ans, en bonne santé, fait une « forme moins grave », grâce au vaccin, est de la pure escroquerie. Les équivalents non vaccinés font exactement les mêmes formes, voire moins graves, un comble.

Cette manière de rendre gorge, à petits pas, est typiquement française. En Belgique, un symposium sur le Covid, par de vrais médecins, entendre, pas les corrompus qui sont sur les plateaux télés, a conclu à l’inefficacité totale des campagnes de vaccination, ce qui aurait tendance à corroborer la réalité constatée : la vaccination a permis de faire des formes « moins graves », à ceux qui n’étaient pas susceptibles d’en faire et les gens fragiles sont morts, comme d’ailleurs, ils meurent de la grippe chaque année, avec ou sans vaccin. On n’en est pas encore à réfléchir sur les objectifs exacts de ce tabassage médiatique destiné à forcer les gens à aller à la piqûre.

Dans le groupe de parlementaires « Identité et démocratie », on annonce, de manière vérifiée, jusqu’à 25% de personnes ayant des effets secondaires invalidants, ou même mortels, pour l’instant, ce qui correspond aussi, à une forme de constat sur nos amis, nos familles et proches. Soit que la maladie les prend, eux qui jusque-là n’avaient rien. Soit que des maladies déjà présentes soient aggravées, depuis la vaccination. Et les mêmes de citer un ancien de chez Pfizer, affecté à la génétique, racontant comment on préparait variants et vaccins, pour se « faire du fric ». Ça aussi, correspond à une certaine réalité. Plus de 30 milliards de bénéfices pour les pharmas, payés par les États soucieux de « protéger » leur population. En pure perte, en mars 2022 la France très vaccinée, était le pays le plus contaminé au monde : comme quoi, on aurait tort de gober le narratif.

Du coup, la HAS ne ciblerait plus que les personnes à risque de forme sévère, ainsi que les personnes de leur entourage et les personnes atteintes de certaines comorbidités et les femmes enceintes. On se demande bien pourquoi ? La mortalité est en forte hausse et la natalité en baisse, avec un nombre de plus en plus important de bébés mort-nés. On ne peut pas abruptement lier ces effets aux vaccins, mais force est de constater que cela est concomitant. Tout de même, cette HAS semble s’orienter vers la fin de la vaccination obligatoire pour les soignants, ce qui fera de la France, le dernier pays à réintégrer ces gens injustement virés, puisque le vaccin, en plus d’être « inefficace » selon les médecins belges, n’empêche pas la transmission.

En clair, tout cela commence à ressembler à des ouvertures de parapluies, genre : responsable mais pas coupable. Von der Leyen refuse de rendre publiques, ses conversations. Bourla refuse de répondre aux questions, d’où qu’elles viennent et vous avez remarqué, à la télévision, on préfère ne plus trop aborder le sujet. Reste que l’hécatombe est bel et bien en cours, même si personne n’en parle. Au RPF, nous avons toujours soutenu le libre choix des individus de se faire vacciner ou pas, y compris pour les soignants. Mais si tous les soupçons qui s’accumulent se vérifiaient, les procès devraient monter en puissance. Ils ont déjà commencé, en Suisse, aux États-Unis et des états des lieux assez réalistes commencent à poindre un peu partout… sauf en France.

En illustration, la hausse de la mortalité par catégories d’âges en Angleterre.



22 février 2023

Vaccination anti Covid à base d'ARNm

Vincent Verschoore

En Floride, le patron de la santé publique publiait ce 15 février une note de mise en garde sur la vaccination Covid à base d'ARNm.
Le State Surgeon General informe le secteur des soins de santé et le public d'une augmentation substantielle des rapports du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) en Floride après le déploiement du vaccin COVID-19.
Rien qu'en Floride, on a constaté une augmentation de 1 700 % des rapports VAERS après la mise en circulation du vaccin COVID-19, alors que l'administration globale de vaccins a augmenté de 400 % pendant la même période (figure 1).
Les signalements d'affections potentiellement mortelles ont augmenté de plus de 4 400 %. Il s'agit d'une augmentation inédite, qui n'avait pas été observée lors de la campagne de vaccination contre le virus H1N1 en 2009. Il est nécessaire de mener d'autres recherches impartiales pour mieux comprendre les effets à court et à long terme des vaccins COVID-19.
Les résultats obtenus en Floride sont cohérents avec ceux de diverses études qui continuent de mettre en évidence de tels risques. Pour approfondir cette évaluation, le Surgeon General a écrit une lettre à la Food and Drug Administration (FDA) et aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, illustrant les facteurs de risque associés aux vaccins COVID-19 à ARNm et soulignant la nécessité d'une transparence accrue.

17 février 2023

Laurence Muller Bron : « Cette censure sur les chiffres du Covid19 installe un climat très inquiétant »

Vincent Verschoore

La Sénatrice Laurence Muller-Bron détaille comment l'État censure l'accès aux données de santé, empêchant les chercheurs d'analyser les causes et conséquences sanitaires des politiques covid.

Cette volonté obscurantiste, typique du système de corruption massif qui régit les institutions et le régime français, a pour unique but de cacher le fait que ces politiques n'ont servi qu'à détourner les quelque 400 milliards d'euros gaspillés par la Macronie, mais pas perdus pour tout le monde.

L'impossible accès aux données reliant la mortalité (covid ou autre) au statut vaccinal est sans doute le fait le plus ignoble, le "smoking gun" de la corruption totale du système.


11 février 2023

Vaccination anti-Covid : vivre avec les effets indésirable

ARTE Regards

Depuis le début de la pandémie, plus de 900 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées en Europe. Si ce vaccin est globalement bien toléré, il provoque parfois des effets secondaires sévères. L'absence de points d’accueil et de traitements renforce le sentiment d'abandon chez de nombreuses personnes présentant de graves symptômes après la vaccination. Elles se battent désormais pour être reconnues.


30 janvier 2023

Vaccination ARNm et odeur de sapin

Vincent Verschoore


Le Dr Retsef Levi est un expert en analyse de risques pour le MIT. Il vient de publier une vidéo sur Twitter où, au vu des études d’impact disponibles depuis début 2021 en Israël et ailleurs, il appelle à l’arrêt immédiat de la vaccination type ARNm. Il estime que l’inefficacité et la dangerosité de ces produits, notamment pour les jeunes, est suffisamment démontrée pour en justifier l’arrêt total. Il appelle à une analyse en profondeur sur la manière dont toute une communauté « scientifique » a pu accepter d’imposer un produit aussi mauvais et aussi dangereux, mais aussi financièrement rentable pour ses promoteurs.
(Il faut cliquer sur le lien « pic.twitter » pour accéder à la vidéo, sur Twitter)

Toutes choses que nous, « complotistes » démonisés à la sauce « antivax » par la bien-pensance ségrégationniste, ignorante ou corrompue et ses relais politiques, institutionnels et médiatiques, dénonçons depuis le début de cette histoire. Ce blog a commencé à s’en inquiéter sérieusement au printemps 2021, avec par exemple l’article « Vaccination Covid: la catastrophe qui vient? » (1).

Sans désespérer

Les signaux d’alerte sont apparus immédiatement, soulignés par les changements dans le narratif officiel face à l’avancée du réel, mais sans jamais remettre en cause le fondement purement commercial (et mafieux) de cette vaste expérience agricole. La question de la corruption était déjà abordée en décembre 2021, dans « Vaccination Covid, le grand marché de la corruption. » (2).

Même si la plupart des gens ne veulent plus en parler, le scandale est énorme et ses effets, sur la santé comme sur la confiance envers l’institution, encore difficiles à évaluer.

Entre-temps, les covido-fascistes macronistes et assimilés refusent toujours la réintégration des soignants, pompiers et autres suite à leur refus de se soumettre à l’expérience des Dr Mengele 2.0 (3). Aucun soi-disant « médecin » ne semble regretter avoir touché 900 euros par jour pour faire de l’abattage vaccinal, au mépris de tout serment et de toute éthique médicale.

Aucun repentir ne semble filtrer des ordres miliciens de la Gestapass et des Kapos vérifiant les Ausweis attestant de l’enrichissement des Pfizer et autres Moderna via la corruption massive du politique et des institutions, à commencer par l’Europe et l’infâme Ursula von der Leyen.

Les gens et les systèmes ayant permis et facilité la mise en place de cet immense racket sont toujours là, et ils nous la refont aujourd’hui au profit du complexe militaro-industriel et de la « guerre » non plus contre le virus, mais contre le Russe tout court (4).

Aucun politique ne semble capable d’en tirer la moindre leçon, la soi-disant « opposition » se limitant à se lever demain (le 31 janvier) contre la politique de celui dont elle appelait à la réélection en avril dernier. Alors oui, c’est désespérant, mais la volonté de résistance existe, très clairement, sous diverses formes, et tant qu’elle existe rien n’est perdu.

Censure et Fact-checking

Les Twitter Files et quelques articles parus dans la presse mainstream dévoilent le système de censure intégré aux Gafam, et pilotés par l’establishment, à l’encontre de toute « pensée déviante » et contestation du narratif officiel par des gens pourtant hautement habilités à le faire, tels que l’épidémiologiste Laurent Toubiana ici (5) ou le Dr. Jay Bhattacharya aux USA, pourtant professeur à l’École Médicale de l’université de Stanford. Un médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables.

De toutes évidence, le portrait-type du militant d’extrême-droite « antivax » perpétuellement dénoncé par les bien-pensants ségrégationnistes dont beaucoup, aujourd’hui, arborent sans doute fièrement les insignes du régiment Azov.

Lire la suite