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2 mai 2023

Affaire Ursula von der Leyen: quand les médias français méprisent le devoir d’informer

Chloé Lommisan - France-Soir

Ursula von der Leyen, le 19 avril 2023, à Belfast (Irlande du Nord)
NIALL CARSON / POOL / AFP

JUSTICE - Après une plainte pénale déposée en Belgique contre la présidente de la Commission européenne, l’affaire dite des SMS prend une nouvelle tournure. Le juge chargé de l’instruction devra maintenant avoir accès aux messages échangés en catimini entre Ursula von der Leyen et Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Du fait d’une suspicion de négociation “hors cadre” d’un méga-contrat d’achat de vaccins, ne pas livrer ces SMS considérés comme des documents administratifs constituerait une infraction pénale. Dans le cas de leur destruction, la présidente von der Leyen, en tant que dépositaire de l’autorité publique, devra s’expliquer devant la justice. Le rebond de cette affaire, qui pourrait révéler l’existence “d’un pacte de corruption”, selon l’avocate française Diane Protat, n’est aucunement évoqué dans la presse française, à de rares exceptions près dont France-Soir et l’Humanité. Mais où est passé le devoir d’informer ?

Certes, les contrats sur les vaccins négociés par SMS interposés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Albert Bourla, président du géant pharmaceutique Pfizer, ont fait couler beaucoup d’encre.

Plusieurs articles se sont préoccupés de détailler les méandres administratifs du dossier, lorsque des députés européens ont invité, à deux reprises et sans succès, le PDG de Pfizer à venir s’expliquer devant le parlement européen.

Conflits d'intérêt ? Corruption ?

Depuis octobre 2022, une enquête est en cours au sein même des instances européennes. Par la suite, en décembre, l’association BonSens a initié une procédure devant la Cour de l’État de New York afin d’obtenir la publication des fameux SMS, qui alimentent de lourds soupçons de conflits d’intérêts, voire de corruption à l’encontre de la présidente de la Commission européenne.

En effet, aucun document officiel ne relate exactement les conditions officielles de la négociation du gigantesque troisième contrat d’achat de vaccins Pfizer, portant sur 1,8 milliard de doses, pour un montant supérieur à 70 milliards d’euros.

Si cette démarche n’a pas été beaucoup relayée par la presse, le 25 janvier 2023, le New York Times  (NYT) attaquait en justice à son tour la Commission européenne, dans un objectif comparable.

Le 5 avril 2023, le lobbyiste Frédéric Baldan a déposé une nouvelle plainte, cette fois au pénal en Belgique, devant le juge d’instruction Frenay à Liège. Sa plainte concerne directement la question du troisième contrat d'achat de vaccins et le fait que, de façon manifeste, sa négociation a été menée en dehors du cadre habituel de négociation de ce type de contrat, en court-circuitant un comité de pilotage chargé d’évaluer les offres. Or, Ursula von der Leyen ne dispose d’aucun mandat qui l’autorise à intervenir dans ce type de marché.

Le droit belge bénéficie d’une particularité. Un dépositaire de l'autorité publique qui porte atteinte à un droit garanti par la constitution de façon arbitraire risque une peine de prison (article 151 du code pénal). En l’occurrence, le droit de laisser tout citoyen accéder à des documents administratifs.

Une plainte avec constitution de partie civile automatique (contrairement à la France, la décision d’une saisie du parquet par le juge n’est pas à attendre) est par conséquent enregistrée pour usurpation de fonctions, usurpation de titre, destruction de documents publics, prise illégale d'intérêts et corruption.

Cette affaire est un véritable séisme sur la scène politique européenne, déjà impactée par des soupçons de corruption à l’encontre de la commissaire européenne chargée de la santé, Stella Kyriakidou et le scandale du QatarGate.

Gabegie

Alors que les instances européennes n'ont pas voulu permettre aux citoyens de faire la lumière sur les conditions d’achat dispendieuses de vaccins, une solution judiciaire pourrait donc avoir été trouvée à l’échelle d’un Etat et de sa juridiction, en l’occurrence la Belgique.

Par ailleurs, une dizaine d’États européens, dont la Pologne et la Bulgarie, se questionnent désormais sur le prix d’achat des doses et s’inquiètent quant à l’obligation de devoir recommander des produits qui, au-delà de leur efficacité réelle ou non, ne servent plus à rien alors que le phénomène épidémique de la Covid-19 est terminé.

En France, 46 millions de doses restent sur les bras de l’administration de santé et vont être gaspillées. Ce sont plus de 30 millions de doses en Italie et plus de 10 millions en Belgique. Une vraie gabegie. Comment soutenir - ou avoir pu soutenir l’idée - de devoir alors racheter des doses supplémentaires sous peine d’être poursuivi pour non-respect d’un contrat commercial… que personne ne peut consulter ? Ou, pire, qui tiendrait d’un accord aussi secret que complice conclu au détour d’un envoi de SMS ?

Cette situation, tout à l’avantage de l’industrie pharmaceutique, et principalement de Pfizer qui a fait la razzia sur plus des trois quarts des contrats de vente, fait dire à la députée européenne Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Michèle Rivasi :

“On dirait que ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui ont tenu la plume au niveau de la Commission européenne”.

La députée a pu s’exprimer et détailler l’affaire chez nos confrères de l’Humanité, qui mènent notamment l’enquête sur leur chaîne YouTube depuis plusieurs semaines. Valeurs actuelles a abordé le sujet, dans une chronique de Patricia de Sagazan. Le site d’actualités européennes Euractiv a traité l’information. Sud-Radio a couvert cette actualité grâce à André Bercoff, en laissant la parole à Maître Protat et Frédéric Baldan.

Et c’est à peu près tout, à l’exception de France-Soir, bien évidemment, qui suit ce feuilleton judiciaire depuis le début.

Un silence désastreux pour la démocratie

Un feuilleton qui pourrait devenir un scandale judiciaire et politique majeur. En effet, la présidente de la Commission européenne, qui a déjà un passé agité avec la justice allemande lorsqu’elle était ministre de la Défense, a montré de nombreux signes d’amitié troublants envers Albert Bourla.

La nature des SMS échangés doit être exposée au public de façon à ne pas discréditer davantage les institutions européennes, court-circuitées par la seule volonté de von der Leyen à traiter unilatéralement cette affaire. Des institutions européennes qui souffrent manifestement d’un point faible structurel inquiétant, celui d’être trop exposées à la puissance des lobbys industriels et financiers.

Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, les médias français montrent une désarmante inactivité sur ces dossiers. La déontologie relative à la charte de Munich, qui doit garantir aux citoyens une information objective et factuelle quant aux périls qui menacent la chose publique et l’intérêt commun, est oubliée.

Ce silence est grave pour la démocratie et la stabilité de la sphère politique en Europe. Alors que la défiance des citoyens envers les médias ne cesse d’augmenter en France, cette situation fâcheuse nuit aussi à l’image de la France, sans réaction face aux manquements des institutions supranationales qui la régissent désormais en grande partie. 25/4/2023

https://www.francesoir.fr/politique/affaire-ursula-von-der-leyen-quand-les-medias-francais-meprisent-le-devoir-d-informer

13 mars 2023

La prochaine guerre, au coin du feu ?

Yann Bizien

Madame Ursula von der Leyen serait candidate à la fonction de secrétaire générale de l'OTAN dans le cas ou elle ne serait pas reconduite à la tête de la commission européenne. Elle a d'ailleurs rencontré hier à la maison blanche le vrai patron de l'OTAN, Joe Biden, qui finance le fonctionnement de l’Alliance Atlantique à hauteur de 69%.

Les Américains ont en effet besoin d'un secrétaire général de l'OTAN totalement aligné sur leur obsession d’endiguement de la Chine. Et ils entendent bien utiliser leur bras politico-militaire, l'OTAN, pour cette guerre du siècle.

Joe Biden a probablement l'idée de cautionner la première candidature d'une femme allemande sur ce poste dans le but d'entraîner toute l’Union européenne dans la grande croisade américaine contre la Chine, après leur guerre contre la Russie en Ukraine.

Les peuples occidentaux sont devenus des agents de production et de consommation au service de ceux qui font la guerre en permanence. Ils financent désormais les guerres voulues et conduites à distance par les États-Unis. Ils sont les petits esclaves du train de vie US.


17 février 2023

Vaccins Covid : le Parlement européen ménage le PDG de Pfizer comme Ursula von der Leyen

Ludovic LAMANT / MEDIAPART du 17 février 2023

Il n’y aura pas d’audition publique devant le Parlement européen de la présidente de la commission au sujet du rôle qu’elle a joué dans les négociations sur les contrats anti-Covid avec Pfizer, a décidé jeudi une instance du Parlement. Cette dernière a également refusé, à ce stade, de bloquer l’accès des représentants du laboratoire pharmaceutique à l’hémicycle.

Une instance de décision du Parlement européen s’est refusée jeudi 15 février à sanctionner Pfizer en retirant le badge d’accès aux bâtiments à ses représentant·es, alors que le PDG du laboratoire ne veut pas répondre en personne aux questions des élu·es de l’hémicycle sur la teneur des contrats signés avec l’UE pour la livraison des vaccins anti-Covid.

D’après nos informations, la Conférence des présidents, une structure qui regroupe les président·es des sept groupes politiques du Parlement – parmi lesquels le Français Stéphane Séjourné, pour Renew – et la présidente de l’institution, Roberta Metsola, s’est contentée de renvoyer la question à l’examen des services juridiques. Il n’y a pas eu de vote formel sur le sujet.

Ce choix est plutôt une surprise, alors qu’une large majorité d’eurodéputé·es membres de la commission spéciale sur le Covid-19 s’était prononcée, le 11 janvier, pour interdire l’accès aux représentant·es de Pfizer, sur proposition du groupe des Verts. Il restait à la présidente Roberta Metsola à valider la demande de cette commission, après consultation des président·es de groupe, pour qu’elle devienne effective – ce qu’elle a rejeté ce jeudi, en demandant davantage de temps.

La même instance a par ailleurs désactivé, ce jeudi, une autre demande clé formulée en janvier par la commission spéciale sur le Covid-19. Cette dernière réclamait une audition – publique, en théorie – de la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, pour qu’elle s’explique sur le rôle qu’elle a joué dans la négociation du contrat avec Pfizer, le plus important de tous les contrats conclus avec un laboratoire pendant la pandémie.

Les président·es de groupes ont finalement décidé d’échanger sur le sujet lors d’une prochaine réunion à huis clos avec von der Leyen, en l’absence, donc, des élu·es spécialistes de ces questions, et durant laquelle d’autres sujets – Ukraine ou inflation entre autres – pourraient être abordés. Manière, là encore, de ménager les susceptibilités sur un dossier sensible, mais surtout de limiter fortement la portée politique de l’exercice.

« Ce vote est une honte », s’est emportée l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, par ailleurs l’une des vice-présidentes de la commission spéciale, ajoutant : « Le Parlement européen participe à l’opacité que nous ne cessons de dénoncer, plutôt que d’obtenir la transparence et de statuer sur les responsabilités. »
En 2017, le Parlement européen avait bloqué temporairement l’accès aux lobbyistes de Monsanto, alors que la firme américaine refusait de répondre aux questions d’eurodéputé·es sur le scandale des « Monsanto Papers ».

La commission spéciale sur le Covid, présidée par la social-démocrate belge Kathleen Van Brempt, s’est mise en marche en mars 2022. Elle a auditionné durant l’automne, en visioconférence ou entre les murs du Parlement, plusieurs patrons du laboratoire pharmaceutique.

Albert Bourla, le PDG de Pfizer, avait été invité pour une séance le 10 octobre dernier, mais il s’était fait représenter par une autre cadre du groupe, qui avait évité de répondre aux questions sur les négociations du contrat. Les eurodéputé·es avaient alors formulé une nouvelle demande auprès de Bourla, qui a fini par décliner fin décembre.

Le « New York Times » saisit la justice européenne

Durant la pandémie, la Commission européenne a procédé, pour le compte des 27 États membres, à des achats groupés de vaccins, notamment auprès du duo Pfizer-BioNTech. L’affaire s’est tendue depuis que le New York Times a révélé, en avril 2021, qu’Ursula von der Leyen avait échangé par textos avec Albert Bourla durant la négociation de ce contrat.

Ce contrat est considéré comme le plus important conclu par l’UE durant la période, chiffré à 35 milliards d’euros si toutes les livraisons de doses prévues sont effectuées. Signé le 19 mai 2021, il portait sur la livraison de 900 millions de doses de vaccins en 2022 et en 2023, avec la possibilité de commander 900 millions de doses supplémentaires.

Dès juin 2022, alors que l’exécutif européen refusait de publier les textos en question, la médiatrice de l’UE Emily O’Reilly dénonçait un cas de « mauvaise administration ». Dans un rapport publié en octobre sur l’achat de vaccins, la Cour des comptes de l’UE explique que la Commission a refusé, là encore, de lui transmettre des « informations sur les négociations préliminaires à ce contrat ».

Durant le même mois d’octobre, le parquet européen a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’acquisition des vaccins dans l’UE, « en raison d’un intérêt extrêmement élevé du public » sur cette question. On a par ailleurs appris cette semaine que le New York Times, à l’origine des révélations sur les SMS, avait saisi fin janvier la justice européenne sur le sujet, estimant que la Commission était dans l’obligation légale de rendre publique ces SMS, considérés par le quotidien comme des documents de travail.

Les détails sur le contrat conclu avec Pfizer sont d’autant plus sensibles que des millions de doses se trouvent aujourd’hui stockées dans des entrepôts à travers l’Europe et pourraient se périmer, tandis que des pays d’Europe centrale, dont la Pologne, avaient ouvertement posé la question de mettre fin à ce contrat, de manière anticipée, si la situation sanitaire le rendait caduc.

Lors du vote du 11 janvier au sein de la commission spéciale sur le Covid, seuls le PPE (droite, premier groupe du Parlement par le nombre d’élu·es) et Renew (libéraux, troisième) s’étaient opposés à bloquer l’accès du Parlement aux représentant·es de Pfizer. Ce jeudi, au sein de la Conférence des présidents, les réticences pour désactiver les badges Pfizer semblaient plus partagées autour de la table.

Alors que le groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (cinquième groupe, qui compte le RN), favorable à bloquer l’accès au Parlement du laboratoire pharmaceutique, dénonce déjà un « Pfizergate », le groupe Renew, dirigé par Stéphane Séjourné, assume sa ligne : il est « hors de question de créer des caisses de résonance aux mouvances antivax et complotistes [alors que] cette campagne de vaccination a sauvé des milliers de vie », fait-on savoir chez les libéraux.

Ludovic Lamant

14 septembre 2022

L’Union européenne, une dictature ?

François Asselineau

NOUVEAU NARRATIF

Selon Le Figaro, les crises auraient « renforcé » von der Leyen et son mandat pourrait aller jusqu'en 2029.
Ce narratif promeut cette femme corrompue et vaniteuse parce qu'elle est soumise aux États-Unis, à l’Ukraine et à Pfizer.

LES FRANÇAIS N'ONT PAS LEUR MOT À DIRE !

L’Union européenne est très exactement une DICTATURE

• dirigeants imposés et non élus
• cooptés par un gang de type mafieux
• menteurs
• corrompus
• servant exclusivement les intérêts des milliardaires qui les soudoient
• imposant une censure médiatique féroce
• poussant sciemment à la guerre