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30 août 2022

Gabriel Nerciat

À VOS LUMIÈRES, GENTILS AMIS
 
À propos, est-ce que quelqu'un, parmi mes diligents amis macroniens et/ou euro-atlantistes - ou quiconque considère appartenir de plein droit au cercle supérieur de la raison rationnelle (non, ce n'est pas un pléonasme) -, est-ce que quelqu'un, donc, pourrait m'expliquer, à moi simple d'esprit buriné par l'irrationnalité de l'obscur, pourquoi, de l'aveu même du Banquier Président et de Madame von der Leyen, il est si urgent de déconstruire les souverainetés nationales en Europe (au nom de la paix, du libre-échange, de la solidarité, de l'écologie, de la créolisation, de la masse critique, du nomadisme professionnel, de la xénophilie, de l'extension des partouzes ou de je ne sais quoi d'autre) et pourquoi il ne faudrait absolument pas toucher, d'un cheveu, à la souveraineté nationale de l'Ukraine - un État qui n'existait pas il y a plus de trente ans et auquel une part conséquente de ses citoyens ne veut manifestement plus appartenir.
Toutes les réponses sont bonnes à prendre, merci.


Ces élites détestées qui nous préparent sciemment un hiver misérable

H16

(...) L’élite occidentale actuelle semble avoir un mal croissant à déclencher le moindre enthousiasme dans sa population.

Les citoyens montrent des signes clairs d’agacement surtout lorsque se multiplient les agendas délirants qu’elle fait passer avant les besoins de ces populations. Il est certes évident que les idées sont encore confuses chez l’électeur occidental moyen qui découvre, très progressivement, que les avanies qu’il a subies ces dernières années ont été entièrement architecturées et sinon voulues, au moins empirées ou déclenchées par les conduites imbéciles et obstinées de ces élites et de leurs grands objectifs mondialistes.

Il faut dire qu’est subitement devenu très visible le lien entre les décisions politiques calamiteuses prises ces 10 dernières années – favorisant les énergies renouvelables ingérables et donc le gaz – ainsi que ces dernières semaines – boycott et sanctions multiples – et l’explosion des prix de l’énergie, à la pompe ou au compteur, et qui promet un hiver particulièrement désagréable pour tous.

En outre, maintenant que l’inflation explose, il devient difficile de nier le lien entre ces choix calamiteux, les disruptions logistiques décidées pour des raisons sanitaires fumeuses, les choix de société imposés à commencer par ces choix écologiques ou cette fiscalité délirante afin d’imposer une décroissance et une désindustrialisation jugées polluantes, entrainant des délocalisations massives et un abandon de la valeur ajoutée au reste du monde...

Indéniablement, cet agacement déjà palpable se muera en détestation à mesure que les dirigeants continueront de pousser leurs agendas débiles à base d’électricité rationnée (merci Linky !), de viande remplacée par des insectes, d’abolition de propriété privée et de Pass Carbone qui ne dit pas encore son nom mais dont on chuchote de plus en plus l’existence dans les médias de révérence.

Décidément, si vous aviez apprécié les confinements en 2020 et 2021, vous adorerez leur version « ultra-sobre » cet hiver. Tout en prévoyant un pull, attendez-vous cependant à ce que la grogne monte.

Hiver démocratique

Anne-Sophie Chazaud

- 30/8/2022 - Pendant que la gogoche et la droidroite amusent la galerie et se demandent si les hommes enceints mangent 3 fois plus de barbecues que les femmes au bord de piscines qu’il faudrait interdire – ou pas –, il se passe des choses graves, des choses de grandes personnes.
Comme avec le délire sanitariste, il a donc été décidé et annoncé par Emmanuel Macron que la question énergétique serait gérée à partir de cette semaine en Conseil de Défense (couverte par le secret défense, donc).
L’ineptie, l’absence de vision stratégique de l’exécutif, la bêtise européiste – et atlantiste béate – ont conduit le peuple français dans l’impasse, alors il importe désormais de tout camoufler et, surtout, d’écarter cette question cruciale et sa gestion du champ du débat démocratique normal.
À ce propos, l’on est sans nouvelles de l’opposition qui devrait, si elle avait un peu de dignité, se lever unanimement pour demander qu’il soit mis fin à ces pratiques de gouvernance qui correspondent en réalité à un changement de régime dont on constate bien qu’il est durable. Visiblement les députés ont mieux à faire que de sauver la démocratie.
Nous avions prévenu que l’obsession sanitaire avait introduit des pratiques non démocratiques, nous avions également prévenu que ce ne serait que le début, le prétexte pour s’installer durablement en contournement de la souveraineté et de la représentation nationales. L’on fut alors qualifié et disqualifié par les habituels procès en complotisme et en irresponsabilité, dont on a bien compris désormais qu’ils servent en réalité à protéger le pouvoir contre toute forme d’opposition réelle, de contradiction et d’esprit critique. Ce qui se passe aujourd’hui démontre que nous avions hélas raison et que tout recul de la démocratie et des libertés est toujours irréversible. Aucun parti autoproclamé « de la Raison », aucun parti prétendu « de la Science » n’aurait jamais dû pouvoir sans honte se réclamer de pareilles dérives et il fallait être bien sot pour accepter cette rhétorique aussi stupide qu’indigne.
Les motifs invoqués (santé, énergie et plus tard ceci ou cela, peu importe quoi, il y aura toujours une bonne raison à ériger en peur suprême...) serviront toujours désormais à alimenter la même rhétorique de l’urgence, ce cache-sexe, cette bonne aubaine des confiscations anti-démocratiques.
Lorsqu’on dit que Winter is coming, il faut y voir aussi un hiver politique et social terrible et sans fond. Et ce serait bien de se réveiller avant qu’il ne soit vraiment trop tard.
Je vous souhaite une bonne semaine ce nonobstant.

Du discours trompeur...

Pierre Duriot

L’hôpital craque, ça on le savait. Mais cela va beaucoup plus loin. Sur France-Info, qui n’est pas spécialement une radio complotiste, un président de collectif de défense expliquait que les urgences devaient fermer la nuit et que la sécurité des patients n’était plus assurée. Il prenait comme exemple, une vieille dame, morte dans un service d’urgence, dont France-Info ne mentionnait pas le nom, après avoir passé sept heures sur une chaise, à attendre en vain qu’on la prenne en charge. Le président d’expliquer que ce genre de cas n’était pas isolé. Mais la radio nationale, pourtant légèrement la « voix de son maître », car largement subventionnée, s’est fendue d’un floutage des voix des intervenants qui racontaient ces horreurs. Et pourquoi donc ?
Explication, toujours par le président du collectif : « nous subissons des pressions impensables pour ne pas raconter la réalité » de nos hôpitaux, aujourd’hui. En réalité, malgré le Covid, la période estivale propice aux accidents, les lits ont continué à fermer, en grande quantité, pendant que le gouvernement ne communique pas sur ces décisions et pire, fait croire que tout va bien et ordonne la chape de plomb, au point que personne n’ose raconter quoi que ce soit, de peur de perdre son travail et ne propose de s’exprimer qu’anonymement et avec la voix masquée, dans quel pays vit-on ? À tel point qu’à l’hôpital de Laval, deux syndicats ont déposé un signalement auprès du procureur de la République de Mayenne, alertant sur « la mise en danger du personnel hospitalier de Laval ». Ce service souffre depuis plusieurs mois de fermetures à répétition, à cause d’un manque de personnel et de suppression de lits.
Au Rassemblement du Peuple Français, nous alertons depuis quelques temps sur la tromperie par le discours. L’État ne tente pas de résoudre les crises qui se présentent, contrairement à ce qu’il prétend, il les organise. La destruction méthodique des services publics résulte bien d’une volonté politique, du moins en ce qui concerne la santé, avec les suppressions de lits, la mise à l’écart de personnels non-vaccinés, alors même qu’il est acté que la vaccination n’empêche pas la transmission. Il en va de même, en matière d’éducation, avec la sous-rémunération chronique des profs, les recrutements hasardeux et les suppressions de postes. En matière d’énergie également, puisque le programme a consisté à fermer des centrales nucléaires, sur des critères idéologiques, pour ensuite décréter le rationnement. Ce ne sont pas seulement les personnels hospitaliers de Laval qui sont en danger, c’est la nation tout entière.


Pierre Duriot

Je me marre... prof solide, tout temps et tout terrain, derniers échelons de la hors-classe et de la classe exceptionnelle, quarante ans d’expérience, habillé pas à la mode, avec des méthodes ringardes basées sur le travail et la discipline, exigeant avec les filles et les garçons, quelles que soient leur couleur de peau, leur origine ethnique et leur religion, attend qu’on se mette en rang le matin, qu’on ne parle pas pendant le travail et qui explique et réexplique jusqu’à ce que tout le monde ait compris. Passe pour un vieux con, mais s’en fout. Sait écrire sans faute. N'a pas pris un seul jour de congé pendant le Covid. Espèce en voie de disparition. Fait sa pré-rentrée demain. C’est pas le tout de passer son été à faire le zouave sous l’eau et dans le ciel.


La France loin d’être visionnaire

Eric Vial

C’était en 2018.
J’avais assisté aux débats très intéressants sur LCP.
Dans mes souvenirs, pas un expert n’avait justifié la décision de rompre si subitement avec le nucléaire arguant qu’il y avait un risque important pour « notre indépendance énergétique » et sur « les possibles coupures d’électricité que cela pourrait engendrer ».
Mal préparée à la sortie du nucléaire, et surtout absolument pas en situation de compenser par les énergies renouvelables qui apparaissent toujours comme un pis-aller, la France a choisi de sortir au forceps par dogme et pour faire un coup de com’.
Mal lui en a pris. La guerre en Ukraine a aggravé la situation de notre dépendance énergétique. Désormais notre Pays n’exporte plus de l’énergie mais en importe, creusant du même coup notre déficit commercial. De toute l’histoire de France, jamais, y compris durant la période révolutionnaire, son déficit n’avait été aussi grand. Nos lendemains vont être très difficiles, c’est certain.
Pour compenser, la France rouvre en catastrophe des centrales à charbon dont le combustible est acheté dans le Pacifique, elle achète du gaz de schiste liquéfié aux USA, un gaz tellement dangereux pour la planète que son extraction est interdite en France : des hérésies écologiques.
Comble du comble, le gouvernement annonce désormais qu’il faudra faire des efforts cet hiver, « qu’il sera froid » , que c’est « la fin de l’abondance et de l’insouciance » préfigurant des renoncements sociaux qui seront difficile à faire passer.
Mais est-ce aux Français de supporter des décisions sur lesquelles ils n’ont pas été consultés et sur lesquelles les experts émettaient très clairement des doutes, notamment sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ?
Il serait juste de ne faire supporter aux Français aucune hausse du prix de l’électricité ou du gaz ces prochains mois. Que les politiciens assument leurs choix : c’est leur responsabilité, pas celle du peuple, surtout à une époque où nous comptons 9 millions de pauvres en France !
Il en va aussi de la pérennité de l’Europe qui doit assumer ses décisions.
Les solutions sont dans leurs mains, pas dans les nôtres.


29 août 2022

François Asselineau

GAZ ALGÉRIEN : MACRON COUILLONNÉ PAR DRAGHI

• 26/11/2021 Les médias à la botte crient pour la N-ième fois au génie de Macron parce qu'il signe un traité de coopération avec Draghi.
Le "couple franco-italien" ainsi créé après le "couple franco-allemand" place la France, paraît-il, au centre du jeu européen.

• 25/3/2022 Les médias à la botte hurlent pour la N+1ème fois au génie de Macron parce qu'il annonce que la Commission européenne « aura mandat » pour faire des achats en commun de gaz.
C'est, paraît-il, un beau succès de la "Présidence française de l‘Union européenne" et cela prouve les bienfaits de cette Union européenne !

• 18/7/2022 Prenant tout le monde de court, Draghi va signer à Alger un colossal accord de fourniture supplémentaire de gaz algérien à l’Italie pour 4 milliards de dollars !
Draghi n'en a pas parlé à Macron malgré le "couple franco-italien" de novembre, n'a pas fait d'achat européen en commun malgré l'annonce de mars.

• 26/8/2022 Macron se rend en Algérie 5 semaines après Draghi dans l'espoir de signer un accord de fourniture en gaz comparable.
Mais le président Tebboune n'est d'accord que pour « un partenariat renouvelé, concret et ambitieux ».
Un intitulé ronflant pour camoufler du vide !
Ce «partenariat renouvelé et ambitieux» prévoit :
- la création d'une commission franco-algérienne sur la colonisation
- l'accueil en France de 8 000 étudiants algériens en plus du contingent annuel de 30 000 jeunes
- une rencontre de Macron avec des champions de breakdance

MAIS DU GAZ ? PAS QUESTION !

On apprend le même jour que l‘Algérie n'a plus de capacités de gaz à exporter.
Toute la marge qui lui restait a été vendue à l'Italie par l'accord signé en juillet !
Draghi a donc cocufié Macron avec maestria, en raflant tout le gaz pendant que le Mozart de la finance faisait du jet-ski.

On a aussi appris que le communiqué de victoire de Macron de mars dernier sur les « achats de gaz en commun par la Commission européenne » ne fut qu'un énième bobard de communication.
Dès que la France a quitté la prétendue "présidence de l'Union européenne", le discours de Macron a été mis à la poubelle.
 
Face à une gifle diplomatique et à un revers économique aussi cinglants, Macron a réagi avec un culot monstre.
Tel "Le renard et les raisins" dans la fable de La Fontaine, il a osé :
1/ affirmer que la France n'avait en fait pas besoin du gaz algérien alors qu'il était venu à Alger pour ça !
2/ se réjouir que l’Algérie ait tout vendu à l’Italie.

Conclusion
L'adage de Donald Trump selon lequel « Tout ce que Macron touche se transforme en merde » est une nouvelle fois vérifié.
Macron s'enfonce dans le mensonge pour tenter de cacher ses échecs phénoménaux en tout domaine.







Quand le réel percute l’idéologie…

Jacky Dufourcq

- 29/8/2022 - Nos chers journaux matinaux télévisés nous informent de la moyenne, oui la moyenne pas le maximum, d’âge du parc automobile français qui est de 12,2 ans.
Des Clio, des 207 dans une proportion importante, diesel de surcroît.
Pourquoi ces gens conservent-ils si longtemps des véhicules si anciens et d’une technologie dépassée.
Et bien, c’est une évidence parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement.
La nécessité est souvent l’argument qui conditionne les choix économiques et honni soit qui critique l‘astreinte budgétaire.
Mais alors comment ressentir l’injonction écologique, les interdictions de circuler, la propagande permanente pour « changer de modèle » adressées par les penseurs de la bifurcation climatique quand le réel de la fin de mois contraint en moyenne d’avoir un véhicule de plus de 12 ans d’âge ?
Être pauvre et même être seulement de revenus modestes est un combat permanent pour donner à sa famille le nécessaire, l’indispensable dans la dignité.
Alors cette stigmatisation écologique qui frappe en matière automobile la majorité des Français dans la réalité de l’obsolescence du parc automobile et de la difficulté pour eux d’acquérir un « bon véhicule » est simplement scandaleuse.
Elle frappe les « gens » dans la réalité de leurs contraintes.
Il faudra bien qu’un jour la Gauche repense ses relations avec les Écologistes et leur logorrhée populiste si elle veut renouer avec le Peuple.
« Les faits sont têtus, Camarades » devrait-on rappeler aux Communistes et Socialistes engagés dans une alliance avec le boboïsme écolo !
À intellectualiser en permanence, on en oublie la réalité de la condition « des gens » qui devrait être la base ou le départ d’une pensée politique pour le Peuple.
Le réel existe c’est tout !

Russie

Xavier Tytelman

- 29/8/2022 - Monsieur Jean de Gliniasty, ambassadeur de France en Russie de 2009 à 2013 et chercheurs en relations internationales, répond à nos questions sur la Russie, de l'éclatement de l'URSS au rétablissement de la Russie engagé par Poutine, aboutissant à l'invasion de l'Ukraine.



28 août 2022

Vous avez dit dérèglement climatique ?

Jonathan Sturel

Ils parlent de plus en plus de « dérèglement climatique ». Il n'y a pas si longtemps, ils ne parlaient que de « réchauffement climatique ».
La raison est simple : on ne peut propagander sur le réchauffement qu'en été, lorsqu'il fait chaud et que cette chaleur rend les gens plus attentifs à cette thématique de réchauffement. En hiver, lorsqu'ils ont froid, c'est difficile de leur bourrer le crâne avec des histoires de fortes chaleurs.
En glissant tranquillement vers le « dérèglement climatique », ils élargissent le champ d'expression de la propagande. Ils peuvent maintenant se plaindre du climat y compris en hiver puisque le problème du climat n'est plus qu'il se réchauffe mais qu'il se dérègle, or il peut très bien se dérégler aussi en hiver.
Dès qu'il fera un degré de trop en hiver, ou un degré de moins, ils pourront continuer de nous bassiner avec leurs histoires. « Oh ! On enregistre tant de millimètres de pluie sur le mois de novembre cette année, alors qu'habituellement c'est 2 millimètres de moins, preuve que le climat se dérègle complètement ! »
Et n'importe quelle petite variation, n'importe quelle petite singularité deviendra une occasion supplémentaire de maintenir la pression mentale sur le climat. [...]