Translate

28 décembre 2024

US Trends Today
27/12/2024

Elon Musk prévoit d'acheter ABC et de nommer Tucker Carlson PDG : « La seule façon d'éliminer la culture woke du réseau ».

Isabelle Duchateau
27/12/2024

[BELGIQUE] Victoire pour la liberté d'expression !
Un arrêt de la Cour de cassation du 12 décembre 2024 rappelle un principe fondamental : même dans un débat sensible comme celui des mesures sanitaires et/ou de la vaccination, la liberté d'expression protège aussi (et surtout) les opinions qui dérangent, choquent ou inquiètent.
En cassant une décision disciplinaire de l'Ordre des Médecins, la Cour de Cassation a souligné qu'une autorité disciplinaire comme l'OM ne peut pas imposer ses propres interprétations pour discréditer des jugements de valeur.
Je cite le plus beau passage : "Dans un débat d’intérêt général, la liberté d’expression ne saurait être limitée à l’exposé des seules idées généralement admises ; elle s’étend à la diffusion d’informations qui heurtent, choquent ou inquiètent dans des domaines où la certitude fait défaut."
Eric Vial

- 28/12/2024 - Tous les empires tombent un jour ou l’autre.
Ce qui vient de se passer en Roumanie, l’annulation des élections présidentielles à deux jours du second tour et alors que le candidat anti-européen et anti-OTAN était donné vainqueur à près de 60 % dans les sondages, ne peut qu’interpeller et questionner.
Les leaders européens montent presque tous au créneau en expliquant « qu’il y a eu des ingérences extérieures », sans aucune preuve factuelle et en oubliant un peu vite qu’ils s’ingèrent eux-mêmes dans des débats qui ne devraient pas les concerner puisqu’ils ne sont pas roumains. Ils condamnent aux autres ce qu’ils font, quel paradoxe.
Il résulte le sentiment d’une démocratie gâchée qui rappelle que les intérêts des empires ont toujours prévalu sur la souveraineté des États qui la composent.
De la même manière que dans les anciens empires austro-hongrois ou soviétique, les États européens semblent aujourd’hui bénéficier d’une large autonomie tant qu’ils respectent « l’ordre établi » ; mais il n’est pas possible de sortir du cadre ou d’avoir une stratégie déviante du pouvoir central.
Désormais, chaque élection démocratique est soumise à des débats sur sa légitimité : cela devient étouffant et suscite du doute : Géorgie, Moldavie, Slovaquie et même États-Unis ou Italie ; Il faut que les résultats aillent dans le sens d’un intérêt commun prédéfini sinon c’est le risque de sanctions ou de menaces guerrières. Mais quelle maladie touche donc le vote populaire et la démocratie dans le monde ? Partout les élections sont de plus en plus contestées.
Le caractère rédhibitoire des résultats semble faire oublier un principe de la démocratie : une élection se perd puis se gagne, ou inversement. Le pouvoir n’est confié que pour un temps. C’est cela la force de la démocratie : la capacité dans la paix de changer ses mandants, ses lois, et ses visions pour un groupe donné.
Respecter ce principe c’est avoir foi en l’avenir et accepter que la souveraineté appartient d’abord au peuple, aux gens.
Dès lors, peut-on être certain qu’en imposant aux peuples une doctrine, sous prétexte de perdre son influence à l’échelle mondiale, on ne les précipite pas dans la rébellion en promouvant du même coup des théories obscurantistes. L’histoire a déjà connu cela.
L’idée de l’Europe, garante de la paix, régulatrice du vivre-ensemble est formidable. Elle peut s’appuyer sur ses valeurs démocratiques originelles pour l’emporter et s’imposer.
Pas certain qu’en agissant comme un empire elle ne trébuche pas à la fin.

Marc Amblard
28/12/2024

Breton et l’influence américaine… sans rire

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


- 28/12/2024 - La charge de l’ex-commissaire européen Thierry Breton contre Elon Musk, accusé de s’immiscer dans la politique européenne, pourrait apparaître comme comique, si le sujet n’était pas aussi grave. Voilà Musk, l’homme le plus riche du monde, qui soutient le parti allemand de droite l’AFD, le parti anglais de droite de Nigel Farage et Giorgia Meloni et qui leur propose même de l’argent, son argent. Et cela fait hurler Breton. Le crypto-stalinien français, qui n’en rate jamais une en matière de volonté de censure et d’interdiction, devrait se souvenir que les démocrates américains s’immiscent dans la politique européenne avec une tout autre dimension. Le cabinet McKinsey étant présent dans quasiment toutes les campagnes électorales, payé en plus avec nos impôts, là où Musk donne. Ce même cabinet a fait élire Zelensky. Et derrière, l’administration américaine règle la politique européenne, par l’intermédiaire de von der Leyen, qui fait acheter avec zèle du matériel militaire américain, par l’intermédiaire de Macron, qui fait vendre avec zèle nos fleurons industriels aux Américains. Par l’intermédiaire de l’OTAN qui nous fait avaliser, voire participer aux guerres menées par les États-Unis. Non, c’est vrai, il est dommageable que Musk donne quelques millions à des oppositions européennes, des fois que cela puisse représenter un iota face au rouleau compresseur des influences démocrates…

Nos élites européennes n’en sont jamais à cela près en matière de mauvaise foi. Elles qui se permettent de donner de notre argent pour favoriser les élections de leurs candidats à la tête de pays européens, qui redonnent de notre argent pour faire annuler l’élection d’un candidat qui ne leur plaît pas… la réalité est que l’influence américaine du camp au pouvoir, les démocrates, est permanente, que l’influence américaine tout court est omnipotente. Google, McDonald's, Netflix, Hollywood, BlackRock, McKinsey… règlent nos vies, nos loisirs, nos goûts. Plus loin, nos données de santé et bien d’autres sont gérées par des logiciels américains. En réalité, nous sommes un genre de colonie américaine depuis 1945, mais quand on écoute nos fameux « grands penseurs » comme Breton, le danger, c’est Musk, c’est l’influence russe, c’est l’espionnage chinois… par contre la coupe réglée américaine du camp démocrate ça n’existe pas, ou alors c’est normal, puisque ce sont les « gentils ». La vérité est que cette Europe-là, celle de von der Leyen est une succursale américaine et ce n’est un secret pour personne.

Musk explique que seule l’AFD peut sauver l’Allemagne, face à ce « fou » de Scholz qui a perdu sa majorité : ce serait faux ? L’attentat de Magdebourg nous dit qu’il a raison. Il explique aussi que Starmer, l’Anglais, mène un état policier contre ses propres citoyens. Ce serait faux ? On l’a vu enfermer des Anglais pour un malheureux tweet antigouvernemental, tout en libérant des délinquants étrangers ou d’origine étrangère pour faire de la place. Il a critiqué la décision de la justice italienne contre Meloni qui voulait des centres de rétention pour migrants. Et alors, l’Italie, comme nous, devrait accueillir toute la zone arabo-afro-musulmane ? En réalité, cette Amérique démocrate, pour laquelle l’Europe est une chasse gardée, supporte mal toute forme de concurrence, même à minima et commence à se méfier réellement de l’influence probable de l’équipe Trump que nous décrivions hier. Elle a sans doute très peur de ce qui pourrait revenir à la surface, après des scandales comme la pandémie de Covid ou la guerre en Ukraine et sans doute pas mal d’autres choses.

De notre côté, nous aurions tout intérêt à créer une autre Europe, sous domination de personne, avec ses propres fonds d’investissement, son propre matériel militaire, ses propres logiciels, sa propre industrie culturelle, son propre système financier, une Europe qui ne soit pas sous tutelle américaine permanente et capable de tisser des liens équilibrés d’un côté comme de l’autre, de remettre en place un vrai système démocratique, dans des nations souveraines qui collaboreraient, plutôt que de fusionner comme le voudrait le pouvoir actuel. Nous ne sommes pas les États-Unis d’Europe, les nations européennes étant trop différentes, culturellement, pour espérer en faire un seul pays… la tâche est immense et la volonté politique est loin d’y être.


Le groupe Telegram du RPF :

Le bloc central domine sans partage la politique française

Nicolas Maxime

- 27/12/2024 - Fabius, Chirac, Rocard, Cresson, Beregovoy, Balladur, Juppé, Jospin, Raffarin, De Villepin, Fillon, Ayrault, Valls, Cazeneuve, Philippe, Castex, Borne, Attal, Barnier... Et maintenant Bayrou... et demain Bardella. Les gouvernements se sont succédé avec des couleurs politiques différentes mais continuent de suivre la même ligne politique.
Depuis 1983, avec le ralliement de François Mitterrand au néolibéralisme et l'abandon du gaullisme au profit du thatchérisme par la droite, le bloc central domine sans partage la politique française. Le bloc central, souvent perçu comme se limitant à Renaissance et LR, dispose en réalité d’un périmètre bien plus large qu’il n’y paraît. Les partis du Nouveau Front Populaire – le PS, les Verts et le PCF –, prisonniers de leur européisme, finissent par rejoindre le bloc central une fois au pouvoir. Par pragmatisme, ils se conforment aux injonctions néolibérales de Bruxelles, ne se limitant qu'à des ajustements budgétaires destinés à satisfaire leur principal électorat : les fonctionnaires.
Quant au Rassemblement National, loin d'être une véritable alternative, ce parti fondé par d'anciens vichystes et membres de l'OAS s'est désormais normalisé, reprenant aujourd'hui la dynamique sarkozyste de 2007. Rejetée pour le moment par le bloc central, ce qu'on appelle l'extrême droite se positionne déjà en vue de gouverner, comme en témoigne l'accent mis par ses représentants sur le sérieux budgétaire et le respect des institutions.
Il existe aussi des mouvements souverainistes, mais même unis, ils peinent à dépasser 2 % des voix, le Frexit ne pouvant à lui seul constituer un véritable projet de société.
Reste La France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon et son mouvement ne font évidemment pas partie du bloc central. En 2017, grâce à une stratégie résolument populiste, LFI semblait incarner une véritable alternative aux yeux de ses électeurs. Cependant, à l'approche des élections de 2022, et plus encore pendant les législatives de 2024, le mouvement a changé de position sur l’Union européenne, adoptant une posture ambiguë, tout en procédant à une véritable purge interne de certains de ses membres. La haine que lui voue le bloc central, prêt à tout pour s’unir contre LFI, témoigne de la peur que ce projet politique inspire à la caste médiatico-politique. Cela dit, être l’une des rares alternatives à l’extrême centre ne garantit pas que cette alternative soit viable. J'y reviendrai dans un autre post.
Et pourtant, une alternative crédible est indispensable pour éviter que le bloc central, toujours soumis aux intérêts des marchés financiers et des multinationales, et en voie de radicalisation, ne soit une fois de plus reconduit.

27 décembre 2024

Le budget de Barnier sur la table… comme prévu

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


- 26/12/2024 - C’est officiel Bayrou va présenter le même budget que celui qui a fait tomber Barnier, avec des modifications à la marge, qui ne pourront faire oublier le précédent censuré. Ce que nous avions annoncé au RPF, dès le début. Soi-disant il n’aurait pas le temps de changer quoi que ce soit et de repartir d’une page blanche. Pour quelle raison ? Devant l’impérieuse nécessité de sortir la France de l’ornière financière que sa ministre de l’éducation a largement creusée, il y a lieu justement de tout reprendre. Le manque de temps n’est pas valable, d’autant que l’ancien budget a été reconduit dans ses principes fondamentaux, donc rien n’est bloqué. Pourquoi ne pas profiter de cette pause pour tout reprendre, si ce n’est parce que Bayrou n’a aucune solution à présenter ! Qu’à cela ne tienne, au RPF nous tenons nos propositions d’économies d’échelle et de réductions d’impôts à son service, elles sont d’ailleurs publiées sur de nombreux sites. Bayrou ou l’immobilisme annoncé... voilà, c’est fait, sans innovation, sa bande de recyclés n’est pas en mesure de modifier la trajectoire, mais ça nous le savions tous. On l’avait écrit tout de suite, Bayrou allait faire exactement comme Barnier, la preuve est donc avancée avec cette confidence d’Europe 1.

Qu’attend-il en osant venir présenter le même texte qui n’a pas passé le cap du 49.3 ? Une mansuétude soudaine, un détournement des esprits, les mêmes causes produisant les mêmes effets, Bayrou devrait tomber encore plus vite que Barnier. Ce qui est hallucinant c’est de voir avec quelle obstination les erreurs du passé, très récent pour ce qui est du budget, sont reconduites à l’identique. Une constance cependant, l’aveuglement, ou cette idée que les députés n’auraient « pas le choix ». On écarte le résultat des législatives, on fait comme s’il ne s’était rien passé, pire on prétend être dans la majorité présidentielle, alors que cette dernière n’existe plus depuis juin 2024. On applique ce vocabulaire pour se persuader qu’on est la seule force légitime pour gouverner, mais c’est exactement l’inverse. Ainsi on s’érige en unique solution, expliquant en boucle qu’on ne peut en définitive que faire ce qui n’a pas marché, en l’occurrence on ne parle pas d’une politique appliquée il y a quelques années, mais de seulement quelques jours. Barnier tombe sur un texte, eh bien on reprend le même ! Provocation, stupidité ?

Sont-ils foncièrement malhonnêtes, ou totalement idiots ? C’est brutal, mais il faut bien se poser cette simple question. Trouver des excuses ou des justifications est impossible devant autant de persistance dans la folie. Obtus jusqu’à la démence, Bayrou ne parait pas plus stable que son patron pour se conduire de la sorte. Il est évident que les oppositions doivent répondre à cette arrogance supplémentaire par une censure encore plus rapide. Mais cela ne sera visiblement pas suffisant et Macron joue au chat et à la souris, compte sur cet acharnement à refaire les mêmes erreurs pour rejeter la faute sur ces méchantes oppositions qui bloquent les institutions alors que le problème c’est lui et sa volonté de ne pas tenir compte du résultat des urnes, pas plus que de tirer les leçons de la censure. Il le fait exprès, encore une fois, ce ne sera pas de sa faute et les médias aux ordres vont avoir bien du mal à nous expliquer, lorsque Bayrou va tomber à son tour, que le président n’y est pas pour quelque chose, ou que Bayrou lui-même n’est pas le responsable de son propre malheur. La stratégie macroniste de la terre brûlée est désormais mise à nue. Mais le risque est grand pour le pouvoir de sans cesse attiser les braises du chaos en espérant en sortir vainqueur. Les Français ne sont plus dupent de la manœuvre de Macron qui consiste à l’amener à vouloir s’emparer des pleins pouvoirs pour régler la fracture et le blocage dont il est le seul artisan. Si les parlementaires ne peuvent plus travailler sereinement, pire, si l’exécutif confisque le pouvoir au prétexte qu’il n’y a plus de solution politique à la crise de régime provoquée par l’entêtement d’un homme à demeurer sourd à la voix des urnes, les parlementaires n’auront pas d’autres choix que de tout faire pour se débarrasser de Macron.

Nous le répétons depuis des semaines au RPF, le régime de Macron met en scène tous les ingrédients pour que sa fin soit dramatique, en tout cas indigne d’une nation moderne européenne. Face à l’adversité qui nous est imposée, les solutions institutionnelles deviennent indigentes en l’état, et glissent peu à peu vers d’autres chemins ou l’on voit poindre des troubles autrement plus graves, voulus, alors que la sagesse devrait nous épargner cette épreuve qui arrive. Cet article 16, si on en venait là, ne marche que si les corps d’État acceptent d’obéir aux ordres d’un seul homme, et dans le cas présent, à ses caprices, dont tout le monde a bien compris qu’ils nous ruinent. Et ce n’est pas gagné pour lui... Comptons sur les déterminations, de ceux qui tiennent encore un peu les manettes, des oppositions et la fermeté de ceux qui ont la parole pour prendre les bonnes décisions le moment venu, tout en gardant à l’esprit qu’il n’est pas question pour eux, représentant des millions d’électeurs, ni de reculer et encore moins de renoncer. Le sens de l’histoire serait que Bayrou tombe et que Macron tombe aussi. Cette fin de règne n’en finit plus...


Le groupe Telegram du RPF :
Ze Rhubarbe Blog

Ukraine : le motto "jusqu'au dernier Ukrainien" fait de moins en moins recette.
Vu dans le Guardian :
"Un sondage réalisé en décembre par YouGov en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Suède, au Danemark et au Royaume-Uni a révélé que le désir du public de soutenir l'Ukraine jusqu'à la victoire - même si cela signifie prolonger la guerre - s'est effondré dans les sept pays au cours des 12 derniers mois.
Le soutien à une résolution alternative du conflit - une fin négociée des combats, même si cela laisse à la Russie le contrôle de certaines parties de l'Ukraine - a augmenté dans tous les pays, selon l'enquête, et constitue l'option préférée dans quatre d'entre eux."
Sur ces quatre on retrouve la France malgré le va-t-en guerre Macron, l'Allemagne (en train de couler du fait de la guerre), l'Espagne et l'Italie, malgré le retournement de veste de Meloni en faveur de sa nouvelle copine Ursula.
Même au RU, qui n'arrive pas à faire la différence entre la Russie et l'Argentine, le sentiment change. N'oublions pas que l'accord de cessez-le-feu, signé à Istanbul en mars 2022 par les deux camps, fut saboté par le RU et les USA, choisissant ainsi de sacrifier des dizaines (centaines ?) de milliers d'Ukrainiens au nom de leurs propres intérêts.
Mais the big question est : que va vraiment faire Trump après le 20 janvier ?


Christian Dubuis Santini

Jean Mizrahi

- 26/12/2024 - Je suis d'accord avec cette journaliste, mais il lui manque une analyse de la raison de cette évolution et c'est là qu'est le problème.
Les Français en ont "ras-le-bol" de cette classe politique qui profite d'une Constitution finalement mal fichue pour faire joujou à la politique. Surtout des hauts fonctionnaires qui ont un filet de protection grâce à la grande mamelle publique. La seule chose qui intéresse nos "politichiens", c'est leur élection, leur réélection, les rémunérations supplémentaires qu'ils peuvent attraper ici ou là, les postes prestigieux : ministres bien sûr, mais surtout président, le graal de ces gens "qui ne pensent qu'à ça".
Avec ces gens, le destin de la France part à la poubelle, et cela se voit dans les chiffres : des déficits (financiers, commerciaux) abyssaux, un endettement qui explose, des services publics qui partent à la dérive, un retard technologique effrayant.

Ce sont DES FOSSOYEURS

Il faut changer tout ça, et le seul moyen est de changer de système politique, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. La tare primordiale de notre système politique est la prédominance des partis eu détriment du peuple. De Gaulle avait bien tenté de court-circuiter les partis avec le référendum, mais depuis 2005, quand les Français ont "mal voté", plus aucun président ne s'est avisé de consulter le peuple. Comme si le peuple était sale, bête et méchant. Les Suisses ont une autre approche et décident collectivement tous les mois ou presque. Résultat : un peuple qui se sent concerné par le destin commun. Peut-être décideront-ils bêtement à certaines occasions mais ce sera LEUR décision.
En France, ce ne sont qu'insultes et provocations, et cela n'a qu'une cause : du côté des politiciens, un spectacle de foire conçu pour manipuler les médias, et du côté du peuple, une frustration grandissante, le sentiment de voir les trains passer sans pouvoir les prendre.
De temps en temps, il est bon de rebattre les cartes, et il est devenu temps de le faire en France. Il faut CASSER ce système pervers qui promeut des hypocrites et des démagogues, et il faut (re)donner au peuple un poids dans les décisions, qu'elles plaisent ou pas à l'élite du pays. In fine, ma conviction est qu'en consultant fréquemment le peuple, on le rend adulte et responsable. C'est parce qu'on l'ignore qu'il peut le cas échéant se comporter en enfant gâté.
Qu'ils dégagent.