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21 août 2022

CONTRE LE PASS VACCINAL

lundimatin#323

Depuis septembre 2021, le Théâtre National de Strasbourg exige la présentation du fameux pass sanitaire. Mais cette obligation ne se limite pas au public, elle s’étend aussi aux étudiants et comédiens qui s’y forment. Extension du domaine du contrôle sanitaire. En réaction, trois étudiantes se sont mises en « grève » et passent les heures de cours sur le parvis du théâtre, assises sur des chaises. Alors qu’elles détiennent le fameux pass, elles refusent néanmoins qu’il conditionne leur accès au bâtiment et donc à leurs cours de théâtre. L’une d’entre elle nous a transmis la lettre qu’elle a lu lors de l’assemblée générale du TNS et qui explique son refus.

Chers toutes et tous,

Je vous écris aujourd’hui pour tenter de rompre, à ma moindre échelle, une politique de silence, d’invisibilisation, de discrédit et donc de division.

Si, parmi les droits fondamentaux, le droit de circuler librement, le droit au travail, à l’intégrité corporelle, à la liberté de réunion... sont bien victimes directement d’un gouvernement qui scinde par la loi la population en deux catégories (les bons citoyens et les mauvais, voire les citoyens et les anciens-citoyens), le droit à l’éducation n’a, à ma connaissance, pas encore été entravé par des pratiques liberticides. Me positionner de façon neutre ou continuer à rester dans le silence, face aux dérives d’un gouvernement qui foule l’article premier de sa constitution, ne m’est plus possible. Me positionner de façon neutre face à des idéologies aux dérives fascisantes ne m’est plus possible.

Les conséquences du "maintien de l’ordre public" après la loi anti-casseurs lors de maintes manifestations ayant eu lieu ces dernières années ne sont que la partie visible d’une politique d’État répressive et dangereuse pour les droits fondamentaux de toutes et tous.

À partir de demain, mercredi 19/1/22, je vous informe donc que je ne pourrai plus avoir accès au bâtiment du TNS, mon lieu d’études. Lorsque je dis "je ne pourrai plus avoir accès au bâtiment", entendons-nous. "Légalement", je peux y entrer. Je peux, une nouvelle fois me résigner, prendre sur moi et montrer mon QR Code pour passer les portes du théâtre afin d’aller étudier. Fermer les yeux, non par bêtise mais par survie, comme je l’ai fait jusqu’à présent. Éthiquement, en revanche, je ne le peux plus. Je ne le peux d’autant plus, que pour faire valoir mon droit à l’éducation, nulle part ailleurs en France - à ma connaissance - des étudiants n’ont à se soumettre à ces mesures... Je le peux en revanche si on ne m’y empêche pas l’accès sans que j’aie à présenter un passe, quel qu’il soit. Si nous sommes parmi les premiers, encore étudiants, à être soumis à la présentation d’un passe (sanitaire ou vaccinal), ne doit-on pas craindre que celle-ci soit bientôt élargie aux autres lieux d’apprentissage ? Car je ne suis pas la seule à constater que le classique « à contexte exceptionnel, mesures exceptionnelles » peut se transformer en « à mesures exceptionnelles, inscriptions progressives dans le droit commun ».

Ayant une pensée empathique et solidaire à l’égard de toutes celles et ceux ne pouvant plus avoir accès à leur lieu de travail, qu’ils soient de cet établissement ou ailleurs, je ne me résous pas à me taire face au constat que les étudiants de cette école soient soumis à un contrôle de passe pouvant, qui plus est, dorénavant être accompagné d’un contrôle d’identité. Que cette mesure de contrôle de passe (sanitaire ou vaccinal) ait été appliquée pour rentrer dans l’école sans concertation avec les étudiants est d’autant plus offensante, la mise en application des directives de l’État ne doit pas exclure le débat.

En septembre dernier, aucune solution n’ayant été trouvée pour venir étudier sans contrôle de passe, cela a abouti à une acceptation de l’inacceptable (par contrainte). Je me suis déjà sentie une première fois privée de mon droit à l’éducation, et j’atteste ne pas avoir été la seule, lorsqu’il a fallu présenter un passe sanitaire sans concession pour entrer dans l’enceinte du bâtiment. Comme beaucoup je m’y suis faite, en me disant qu’il n’y aurait pas pire.

Mais, jusqu’à quand faut-il attendre le pire ? À quel moment dire : stop, je ne me rends plus complice ? Est-ce si radical de ma part, de faire apparaître, par mon impossibilité d’entrer dans le bâtiment, l’absurdité à laquelle nous sommes toutes et tous confrontés ? De rendre visible le refus d’accepter l’addition d’une contrainte de droit, qui n’est imposée par aucune loi ? (je dis imposée et non justifiée à dessein).

Je ne jubile pas à l’idée d’avoir à rester à l’extérieur. D’avoir à ne plus pouvoir exercer ma pratique artistique en tant que comédienne. J’ai peur moi aussi, de cet avenir auquel je ne crois qu’avec amertume, dans lequel toute perspective de projection me semble amputée. La situation actuelle me fait perdre des heures de sommeil, du poids, de l’énergie. Ce qui arrive n’est un choix pour personne. Les conséquences physiques et psychologiques sur les individus se font sentir, deviennent presque palpables. Pour la première fois, comme de très nombreux jeunes de ma génération, la possibilité du suicide m’est parfois apparue comme une solution. Que retenir de cela ? Car si pour ma part l’endroit n’était que de l’ordre de pensée furtive, cette pensée est tentative voire acte pour de nombreux jeunes, surtout ces 2 dernières années. Cela relève aussi de santé publique.

Mais c’est en tant qu’artiste d’abord, que je me positionne. Prendre la parole et rendre visible ce qu’une stratégie politique parvient à rendre invisible (par autocensure, par silence, par peur, parce que questionner c’est être suspect, parce qu’on nous incite à devenir partisan d’une politique de délation, où chacun est potentiellement le flic de l’autre). Prendre la parole en tant qu’étudiante artiste-comédienne de 24 ans, en école supérieure de théâtre, au sein d’une institution, c’est aussi parce que je n’ai pas su trouver d’écho avec mes pairs, chez les artistes. Parce que je refuse qu’on me vole ma voix, ma pensée critique, mon humanité.

En 2017, la ligue internationale des droits de l’Homme s’est dite “inquiète de l’avenir de l’Etat de droit en France, vacillant dangereusement sous prétexte de lutte contre le terrorisme”. Aujourd’hui, j’étends cette inquiétude au prétexte de lutte contre la pandémie. Et si je ne remets pas en question la réalité du contexte sanitaire (d’autant plus grave que l’hôpital public meurt à petit feu depuis des années par manque de moyens et par fermetures de lits, même en temps de crise) je questionne l’endroit de bascule entre protection sanitaire et projet politique.

Ainsi, je demande afin de ne pas bafouer un droit supplémentaire, à ce que, comme tous les étudiant.es de France, nous n’ayons plus à être soumis.es à un contrôle de passe, sanitaire ou vaccinal, et à ce que le droit au secret médical soit respecté. À ce que chaque étudiant, vacciné ou non, en possession d’un passe valide ou non, ait accès à son lieu d’étude.

J’entends que notre statut légal nous considère comme public à l’intérieur du bâtiment. Or, j’ai une carte d’étudiante en Jeu au TNS au sein du groupe 47 et non une carte de “public”. J’ai passé les concours d’entrée pour être étudiante comédienne et non public. Nombreux sont celles et ceux ayant payé des frais d’inscription et cela afin d’être étudiant et non "public".

Je demande à ce que des solutions soient appliquées afin que toutes et tous nous puissions, sans discrimination, avoir accès à notre lieu d’étude, de recherche, de création.

Car ce qui nous relie devrait se tenir dans la conviction qu’être vivants, c’est être les témoins de notre temps. Que le vivre-ensemble tient dans le fait de se sentir responsables, vitalement, passionnément, brutalement responsables, de l’avenir collectif de notre société.

Merci de m’avoir lue, Juliette Bialek, comédienne G47

Le pass vaccinal ou la déchéance de citoyenneté

Xavier Méra

Après les propos de Macron sur les non-vaccinés, doit-on comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées ?

Si l’actuel président de la République française, chef des armées et grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur, a tenu des propos gravissimes dans Le Parisien, ce n’est pas parce qu’il a utilisé un gros mot à l’encontre des personnes non-vaccinées. En réglant immédiatement leur focale sur la forme de ses déclarations, les éditorialistes de la presse bien-comme-il-faut ont fait mine de ne pas entendre l’essentiel. Car, n’étant certainement pas totalement incompétents dans les fonctions qu’ils occupent, ni le chef de l’État ni les rédactions concernées ne peuvent ignorer ce que le mot « citoyen » signifie normalement dans la bouche d’un président.

Lorsqu’il explique que les « antivax » s’en prennent à la « solidité d’une nation », menacent la liberté d’autrui, sont ainsi irresponsables et qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », on est fondé à comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal et au-delà, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées contre la covid. On l’est d’autant plus qu’il parle de ce pass vaccinal comme d’une « nouvelle étape » dans une série de mesures prises depuis juillet dernier, laissant ainsi entendre que d’autres ne sont pas à exclure, dans sa volonté de leur mettre la pression « jusqu’au bout ».

Pass vaccinal : les non vaccinés sont-ils toujours des citoyens ?

Autrement dit, ce très officiel gardien – et donc interprète – de la Constitution, suggère que l’État n’est pas obligé de leur reconnaitre, entre autres, un droit d’être propriétaire, de se marier, et d’être soumis aux mêmes lois que les autres en matière d’accès aux emplois publics, de liberté de pensée, d’opinion et d’expression, de religion, de circulation, de réunion, d’association, de manifestation et de fiscalité. Il suggère que l’État peut licitement leur retirer le droit de travailler et d’obtenir un emploi, le droit de grève, le droit à l’éducation et à la sécurité sociale. Et alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, il sous-entend que l’État n’est pas tenu de leur reconnaître le droit de voter et de se présenter à une élection.

De plus, on se rappellera que la définition du « schéma vaccinal complet », requis pour avoir un pass vaccinal valide, a déjà changé et est susceptible de changer à nouveau par simple décret du gouvernement, alors qu’on avait initialement fait miroiter aux personnes inoculées deux fois une vie normale en récompense de leur coopération. Le statut de citoyen pourrait alors être modifié sur cette base, les vaccinés d’aujourd’hui étant potentiellement les non-vaccinés et ex-citoyens de demain, s’ils ne se soumettent pas à de nouvelles mises en demeure. D’autant que, comme l’a expliqué le Premier ministre, la limitation dans le temps du dispositif, sur un critère sanitaire à déterminer, « n’est pas ce qui, à ce stade, est prévu ». (...) 

La question immédiate à laquelle chacun d’eux se sentirait obligé de répondre serait plutôt de savoir si les menaces du président sont compatibles avec son rôle de gardien de la Constitution et, si ce n’est pas le cas, de savoir ce qui peut et doit être fait pour en finir avec de tels comportements au sommet de l’État. De tels débats auraient certes plus de chances d’avoir lieu si les médias en question n’étaient pas largement sous tutelle étatique, ne bénéficiaient pas en permanence de subventions et autres exonérations, et que l’Élysée ne les avaient pas fait bénéficier en plus de rallonges covid.

La méditation de pleine conscience en entreprise pour développer bien-être et performance au travail

Stéphane Leluc - Entreprendre - 6/8/2022




La vie professionnelle dans la plupart des entreprises est devenue trépidante, caractérisée par une surcharge cognitive et une complexification croissante des aspects technologiques, juridiques et organisationnels du travail. Le rythme est extrêmement soutenu et la généralisation du fonctionnement en mode multitâches (l’illusion que nous pouvons faire plusieurs choses en même temps) fait chuter notre niveau d’attention et de concentration. Résultat : le stress est devenu un « mode de vie » et le nombre de jours de maladie dus au stress ou à des maladies psychologiques a augmenté rapidement, atteignant l’inquiétante proportion de 54% des absences maladie chez les cadres et entrainant des coûts afférents élevés pour les entreprises. Même les employés en bonne santé ressentent une pression permanente et font l’expérience d’une baisse de leur satisfaction au travail, de leur créativité, de leur résilience et de leur ouverture à de nouvelles compétences.

Les résultats provenant de la recherche neuroscientifique et les expériences menées par quelques entreprises innovantes montrent que de nouvelles voies émergent pour réduire le stress, renforcer la résilience, la satisfaction au travail et la collaboration. Un aspect central de ces approches est la formation aux pratiques de méditation de pleine conscience, également connues aujourd’hui sous le nom de Mindfulness, une méthode qui a déjà fait ses preuves dans les secteurs de la santé mentale et de la prévention du Burnout.

Au niveau le plus fondamental, la méditation de pleine conscience fait référence à notre capacité d’être complètement attentifs à ce que nous faisons. Diriger notre attention est un aspect fondamental de l’esprit, et nous le faisons tout le temps. Pourtant, au milieu de la richesse d’information à notre disposition dans notre univers professionnel et dans notre vie sociale, nous perdons de façon croissante notre capacité à poser notre esprit sur un sujet et à y réfléchir, ou à être pleinement présents à ce que nous faisons. Nous avons tendance à être facilement distraits, pas présents dans nos conversations, nous avons du mal à nous détendre et à arrêter notre esprit de ruminer ou de s’inquiéter, et pensons souvent à d’autres choses alors même que nous sommes en train d’effectuer une tâche demandant un niveau de concentration élevé.

Le cerveau possède une capacité innée à l’attention. Il ne s’agit aucunement de quelque chose d’étranger que nous devrions apprendre, mais plutôt d’une qualité que nous pouvons cultiver et utiliser plus fréquemment. Etre attentif nous permet de reconnaitre et de comprendre des choses que nous manquons avec un esprit agité et inattentif. Quand nous nous engageons dans des activités ou des pensées avec attention, nous sommes plus à même de comprendre leur signification. La Pleine Conscience, l’attention dénuée de jugement que nous portons à ce qui se passe en nous et autour de nous dans l’instant présent, est la base de toutes les capacités cognitives plus élevées telles que la concentration.

Dans les années 1980, le Dr Jon KABAT ZIN, docteur en biologie moléculaire et directeur de clinique à Boston, a testé cette approche en formalisant un protocole de 8 semaines de formation à la Pleine Conscience pour les patients de sa clinique afin de les aider à réduire leur niveau de souffrance et de stress liés à leur maladie et à l’éventuelle perspective de la mort. Connu sous le nom de MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction – la réduction du stress fondée sur la pratique de la méditation de pleine conscience), ce protocole de formation s’est rapidement développé an Amérique du Nord tout d’abord dans le secteur hospitalier dans les années 1990, puis a atteint le monde de l’entreprise américain dès la fin des années 2000.

Dépouillée de toute référence religieuse ou spirituelle, la formation à la méditation de pleine conscience apprend à notre esprit à faire une pause, à lâcher prise de nos schémas de pensées discursives, et à atteindre un état naturel de paix. Des recherches scientifiques de grande envergure (8 000 études ont été consacrées à la pleine conscience depuis 20 ans) ont prouvé que ces techniques transforment réellement la structure du cerveau.

Grâce à l’introduction de formations fondées sur la méditation dans le milieu professionnel, les organisations ont intégré les découvertes scientifiques concernant les impacts neurophysiologiques de la pleine conscience sur la journée de travail et la culture d’entreprise. De nombreuses sociétés (Google, General Electric, Intel, Mercedes, Jaguar, Novartis, Orange, SNCF, RATP, L’Oréal, Sodexo, HSBC, Natixis, Schneider Electric) offrent aujourd’hui à leurs collaborateurs des formations à la pleine conscience.

Les recherches déjà réalisées sur l’efficacité de la Pleine Conscience dans la vie professionnelle ont mis en évidence les résultats suivants :

– Une réduction significative (71%) du stress perçu *

– Un renforcement de la résilience et une baisse de 50% du nombre de jours de maladie**

– Une capacité de concentration accrue (+38%)*

– Une amélioration de la capacité à rester calme et lucide durant des périodes de stress

– Une amélioration des rapports humains et de l’intelligence collective au sein des équipes, ressentie par 85% des participants aux formations de Mindfulness*

– Une meilleure acceptation (+45%) des situations de travail ainsi que de la satisfaction au travail*

– Une créativité accrue (+24%)*

– Une prise de décision plus claire et plus éthique. ***

Enfin, la pleine conscience intéresse désormais également les hommes politiques : au Royaume Uni, le projet UK MINDFULNESS INITIATIVE (www.themindfulnessinitiative.org.uk), commission d’enquête parlementaire conduite par des députés britanniques, conçoit, accompagne et rend compte de la mise en œuvre de programmes de Mindfulness dans les domaines de l’Education, la Santé, la Justice – la Défense – L’Intérieur et les Entreprises. Une initiative similaire a pris forme à l’Assemblée nationale en France où 3 groupes de députés ont déjà effectué des formations à la pleine conscience depuis 2017.

Sources: *Université de Coburg – Dr Kolhs – Generation Research Program – LMU – 2013.

**Transport for London – Health and Well-being Forum – 2012

***INSEAD : Understanding and Responding to Societal Demands on Corporate Responsibility

Directeur d’Awaris France, Stéphane LELUC intervient auprès de grands groupes français et étrangers ainsi qu’au parlement européen pour introduire, intégrer et approfondir la Pleine conscience au sein des organisations afin d’aider les entreprises à libérer leur potentiel de collaboration et de créativité. Co-auteur du « Guide pratique de méditation – Déployez vos talents », il pratique la méditation et les disciplines contemplatives depuis 30 ans.

https://www.entreprendre.fr/la-meditation-de-pleine-conscience-en-entreprise-pour-developper-bien-etre-et-performance-au-travail/?fbclid=IwAR0plwLN7MXueGJ-DUGou2DhujKPG9qwwZUAMSHNTOnbrLzNrUAgo55_W3o

18 août 2022

Jean Mizrahi

La Science

Je suis impressionné, évidemment sans être admiratif, par la méthode employée par la macronie pour discréditer les scientifiques crédibles qui s'élèvent contre la politique "sanitaire" absolument délirante de ce gouvernement. Didier Raoult est probablement celui qui a le plus subi les assauts des divers médias pour salir la personne et son travail, jusqu'à Mediapart joignant sa voix à celle des médias para-gouvernementaux. Il y a eu d'autres voix ainsi effacées du domaine public, et les groupes qui contrôlent désormais l'essentiel de la communication directe (journaux, radios, télévisions) ou indirecte (réseaux sociaux) ont activement collaboré à l'entreprise de décrédibilisation, le cas échéant par voie de censure. Alliance des médias nationaux et des GAFAM venant faire taire les discours ne rentrant pas dans la norme communément admise. Le politiquement correct a gagné.
J'ai extrait de la vidéo publiée par Raoult hier la partie la plus explicite quant à sa vision de l'inanité de la politique d'obligation vaccinale mise en place par le gouvernement. Quatre minutes en or de la part d'un expert parmi les plus cités dans le monde dans ce domaine. Il y a quelques jours, un prix Nobel peu conformiste est mort dans l'indifférence générale, on a aujourd'hui un scientifique de grand renom qui met les pieds dans le plat, et les Français de vaquer à leurs occupations, et les médias de se taire et de regarder l'homme de haut comme s'il était fou alors que s'il y a un expert, c'est bien lui.
Je me suis accroché avec plusieurs macronistes convaincus, dont Monsieur P, historien dont le père a participé au réseau de résistance dirigé par mon grand-père, et qui a tout simplement fini par me bloquer. On ne discute pas avec des macronistes, on n'échange pas des arguments, on se fait regarder de haut, ils vont jusqu'à mettre en doute votre intelligence. Opposez des arguments, des faits, vous vous voyez opposer des affirmations définitives. Ce qui me frappe dans le discours de pratiquement tous ces gens, c'est qu'ils sont persuadés être touchés par la grâce de la Science. La Science parle par leur bouche ("les scientifiques affirment que"), et toute parole dissidente est inévitablement celle de complotistes, d'ignorants, d'extrémistes. Celui qui parle contre le discours officiel est rejeté à la marge.
Il n'est pas nouveau que l'intelligentsia d'un pays choisisse de faire barrage aux discours dissidents. Ce qui est nouveau, c'est la collusion du pouvoir, des médias nationaux et internationaux, et des intellectuels, dans un contexte de pays à peu près libres, avec le droit de vote toujours en place. Il existe bien quelques intellectuels qui parlent autrement, mais ils sont bien rares et je note qu'ils sont souvent des philosophes (des vrais, pas des clowns à la Enthoven), des mathématiciens ou des physiciens (Villani, encore député issu de la majorité, a voté contre le pass), mais aussi quelques noms issus de la recherche biologique ou médicale. Raoult en fait partie.
Aujourd'hui la Science est officielle. On affirme dans les plus hautes sphères de l'État et le reste doit suivre. La trouille à transformé la majorité en un troupeau de moutons dociles prêt à croire en une science officielle énoncée par le pouvoir. Le ministère de la Vérité est en marche, et je crains malheureusement que le peuple français et ses élites, drogués au confort et à la consommation, ne portent plus aucune attention à tous ceux qui sortent des sentiers battus. La voie est libre pour une dictature, du moment que le confort reste.


Michel Rosenzweig

L'Empire du Bien contrattaque

- 9/3/2022 - Après deux années d'intoxication par la propagande anticovid nous voilà à présent sommés d'adhérer à la propagande binaire antiPoutine pro-Ukraine. Tout le monde s'y est mis du jour au lendemain, individus, associations, institutions, organismes, services publics, partis politiques, médias, même l'opérateur des télécoms belges Proximus s'est récemment fendu d'un nouveau logo défilant "Stop invasion", comprenez que la guerre c'est mal et que la paix c'est bien, l'Empire du Bien cher à Philippe Muray n'a jamais aussi bien porté son nom. Hier c'était au nom de la santé, aujourd'hui c'est au nom d'une morale convenue à deux balles.
Or, il n'aura échappé à aucun esprit avisé que rien n'est binaire et simple dans cette affaire russo-ukrainienne exactement comme rien ne le fut jamais non plus dans cette autre affaire plus politique que sanitaire qui nous a pourri la vie pendant deux années de contraintes existentielles les unes plus ineptes et plus délétères que les autres.
Exit la psychose collective pandémique, bonjour l'hystérie collective suivante, j'ai nommé la russophobie à laquelle nous sommes tous conviés d'adhérer sous peine du même rejet et des mêmes condamnations sociales : bannissement des auteurs et personnalités russes et appel à l'assassinat décomplexé de Poutine.
Rien de tel que la désignation d'un ennemi commun pour ressouder les peuples avachis.
De même qu'il était interdit de penser autrement le Covid, il est à présent interdit de penser autrement cette guerre qui ressemble beaucoup à l'autre drôle de guerre par bien des aspects.
Quant au Président Zelensky, déjà promu au rang de héros planétaire par les médias de masse, le voilà qui trépigne d'impatience en râlant comme un enfant qui n'aurait pas reçu ses jouets promis par le père Noël, ses avions de combat ne sont pas encore arrivés, fustigeant l'OTAN qui rechigne, à juste titre, à établir une no flight zone.
Mais qu'importe le flacon pourvu que Zelensky ait l'ivresse d'étendre ce conflit en grande guerre mondiale dans le monde, après moi les mouches, l'Ukraine vaut bien une apocalypse nucléaire, quelle autre cause serait-elle plus importante que la sienne, on se le demande puisqu'une majorité de nos semblables ont déjà emboîté le pas de la solidarité en bêlant exactement de la même manière qu'ils l'ont fait avec le régime sanitaire, accordant un statut spécial à ces réfugiés qui méritent plus d'attention et de considération que tous les autres (indigents indigènes compris).
La guerre contemporaine est à géométrie politique et idéologique variable, celle du Kosovo était parfaitement illégale, mais légitime pour les puissances atlantistes, celle de l'affreux Poutine représente le mal absolu autour duquel il est urgent de se réunir et tous les éléments historiques avérés qui pourraient éclairer la généalogie de ce conflit sont systématiquement frappés par la censure du camp du Bien, à l'instar des éléments éclairant sur la nature de la pandémie : coup d'état de 2014 et participation officielle des groupes néonazis, corruption systémique du pouvoir, implication de la CIA et de l'UE, menace d'adhésion à l'OTAN, milliers de morts à l'Est, interdiction de la langue russe, acharnement et discrimination des minorités russophones.
Côté média, les médecins de plateaux de la scène du Covid ont été remplacés par une kyrielle de généraux à la retraite et en charentaises, ainsi que par des journalistes reporters de guerre, des géopolitologues, des défilés de femmes ukrainiennes puissantes et conformes à leur réputation, et même des psychiatres de salon se risquant à de douteux psycho diagnostic à distance (c'est l'air du temps, le zeitgeist) sur la structure de personnalité de Vladimir Poutine. https://www.lejdd.fr/.../tribune-le-psychiatre-daniel....
Notre époque est résolument celle du degré zéro de la pensée, un degré intellectuel qui ne tolère aucune contradiction, aucune remise en question et promouvant une doxa binaire et unique structurée entre un Bien et un Mal décrétés universels et indiscutables.
Vous avez cru que la pandémie était terminée et que la paix universelle allait enfin régner ? Et que cette fin de l'histoire tant attendue était enfin advenue ?
Erreur, le tragique repointe son nez et même les compteurs épidémiologiques recommencent à s'affoler en France comme en Belgique, remplaçant déjà la une des infos sur certains médias (RTBF).
Bientôt la prochaine vague rejoindra celle de cette guerre dont l'extension économique produira encore plus de misère sociale et émotionnelle.
La jonction entre les deux axes du Great Reset (épidémie et guerre) se prépare à l'ombre de la propagande de masse et de la fabrique de l'opinion et du consentement.
L'ère des sacrifices ne fait que commencer.
La boîte de Pandore est ouverte, nous sommes tous des Iphigénie.
©Michel Rosenzweig

Illustration : Jean-Bernard Restout, Le sacrifice d'Iphigénie
1760, Huile sur toile, 92,5 x 118 cm,
Musée départemental Georges de la Tour, Vic-sur-Seille

13 août 2022

Vaccination anti Covid-19 : le scepticisme toujours présent

- 5/5/2021 - Ni complotistes, ni anti-vaccins, de nombreuses personnes refusent d'accorder une confiance aveugle au discours dominant, pointent du doigt les incohérences de la politique "sanitaire" et revendiquent la souveraineté de chaque individu sur sa santé.
Cette courte compilation est représentative des commentaires qui fleurissent en abondance sur les réseaux sociaux.

– Et toi, t’es un tel super génie que quand on te dit qu’il faudra éventuellement une 3ème dose de Pfizer, il n’y a rien qui t’interpelle ?

– Quand on te dit que tu peux attraper à nouveau le Covid quand tu es vacciné, je vois pas bien comment tu ne comprends pas que le vaccin est inefficace.

– Il a été affirmé par des toubibs que ces vaccins n'immunisaient pas, qu'il fallait toujours porter le masque, et puisqu'on pouvait attraper ce virus, on pouvait aussi le refiler. Donc ce n'est pas un vaccin. Il atténue vaguement les effets indésirables du Covid19, c'est tout.

– De plus c’est vrai que malgré la vaccination on devra porter le masque, garder la distanciation dite sociale !
Où est donc l’intérêt de se faire vacciner si ce n’est se faire injecter un produit dans le corps qui est encore en test.
Avec les variants nouveaux qu’il va y avoir à chaque hiver, il va falloir se refaire vacciner encore et encore...

– Pile-poil comme la grippe, donc.

– Vaccin => immunisé.
C'est complétement con et faux.
Mais je vous laisse entre experts.

– Le vaccin n'empêche que les formes graves, d'après ce qu'on nous dit, c'est bien ça qu'on entend dans la bouche des vaccinologues, non ?

– Cette phrase est une imposture car ça veut dire que le vaccin il te protège un peu mais pas tout à fait... C'est du beau foutage de gueule !

– Nouveau vaccin, puis nouveau variant, puis nouveau vax... Il est super long et chiant ce film apocalyptique, et y’a même pas de suspense.

– Quand les médias auront crié au loup assez de fois, le Français finira par comprendre qu'il s'est bien fait voler ses libertés mais il sera trop tard.
Le bétail, parqué, nourri industriellement et tatoué aura le droit à son susucre et à sa promenade autorisée et aura oublié ce que le mot liberté signifie.
Ou un réveil des consciences aura lieu et chacun réalisera qu'il est souverain et responsable de lui-même.
Je penche pour un truc entre les deux.
Je ne peux concevoir l'être humain aussi stupide.

– Ce que je retiens de cette année de pandémie (et mes 21 années d'existence terrestre) c'est qu'il existe des œillères solidement collées aux yeux de l'espèce humaine.
Des œillères qui masquent la cruauté de cette société qui ne laisse pas la place à ce qui dépasse.

– L'espoir... délicate petite chose qu'on brise si facilement.

– Ce n'est plus un film, mais une série et, à ce niveau, on en est au moins à la saison 3 ou 4.

– Pour info, être vacciné ne vous empêche ni d'attraper la Covid-19 (une forme "légère", paraît-il), ni de contaminer autrui. Donc, une fois pour toutes, que les fragiles se fassent vacciner et laissent vivre le reste de la population.

– Donc pour vous ce virus est très dangereux ? Si c'était vraiment le cas, je peux vous affirmer (et en douter serait de la naïveté) que notre exécutif aurait été vacciné en priorité. Eh oui, ils sont les indispensables à la nation, les premiers de cordée, ceux que l'on protège de tout en priorité.

– Je suis en traitement d'une lourde pathologie, donc fragile, mais hors de question qu'on m'injecte encore une saloperie qui viendrait perturber encore plus mon système immunitaire.

– Faites comme bon vous semble et je fais comme bon me semble.

– Je constate que tous ceux qui ne vont pas dans le sens de la pensée unique n'ont plus le droit de s'exprimer. La vaccination n'est pas le moyen d'éradiquer ce virus, il faut absolument trouver/accepter un médicament.

– Je ne répondrai qu'à vous, car il y en a d'autres dont les déclarations et explications "scientifiques" commencent sérieusement à me fatiguer Premièrement, je publie ce qui me plaît sur ma page, deuxièmement, je n'ai jamais demandé à qui que ce soit d'être d'accord avec moi, troisièmement je continuerai à m'informer et me poser des questions pour éviter de rejoindre le troupeau de ceux qui acceptent tout sans broncher ... Que ceux qui vivent dans la peur gardent leurs angoisses pour eux et s'abstiennent de faire la morale aux autres ... verdeckel noch e mol !

– On renforce ses défenses immunitaires avec de la vitamine D, K, C et zinc et bien sûr on respecte les gestes barrières quand il y a des risques.

– Je déteste polémiquer mais je rajouterai quand même que toute cette histoire est plus un truc politique que sanitaire... seuls les médecins devraient être habilités à prendre des décisions concernant cette pandémie.

– La peur n'empêche pas de mourir mais de vivre ! Sur ce, bonne journée !

12 août 2022

CharlElie Couture
19/3/2021

Au secours c’est trop long... Dans le mou, dans le dur, un an que ça dure, un an de balbutiements et de n’importe quoi, un an d’errance, une année en apnée, une année de brimades et de frustrations, un an de pouvoir absolu, un an d’énarques (et de copains affairistes qui ont su tirer profit de la situation), un an d’affirmation « c’est comme ça et pas autrement », et puis, changer d’avis et jurer l’inverse le lendemain avec encore plus d’aplomb. Un an à vouloir faire croire qu’ils détiennent la solution lumineuse en s’appuyant sur les avis « éclairés » de centaines d’épidémiologistes, de virologues, de chercheurs, de réanimateurs hospitaliers, de pneumologues, de cardiologues, d'hématologues, radiologues, gérontologues ou pédiatres, professeurs et autres spécialistes en tous genres, un an qu’on les voit défiler, fanfaronnant comme des stars venues de nulle part aux micros des radios/télés/internet, tantôt adulés, tantôt abandonnés, dénigrés ou conspués, eux qui nous ont démontré tout et son contraire. Un an de fables ineffables et milliers d’heures de blabla. (...)
Un an de travail de jour mais interdit de jouir de la nuit. Un an de stades vides, de spectacles interdits, de Culture au rancart, (d'ailleurs on n'en parle même plus), un an d'âmes broyées, hachées. Démarrer les trucs dans l’urgence puis les annuler en dernière minute. Redémarrer et à nouveau décaler. Un an de hoquet.
Une année de mensonges et de fausses promesses, une année d’âmes damnées. Une année de survie au jour le jour, une année à suivre, haletants, les médias au fil des scoops du monde, un an de graphiques à la noix et de fausses infos, ivres de vérités médias inféodées, soumises aux ires des hommes de l’Ordre, des sbires de la communication et vassaux du terrible roitelet. Un an de « faites ceci, faites cela », de messages sanitaires et de matraquages : « le port du masque est désormais obligatoire » (sans que ça ait vraiment plus d’effet que lorsqu’il ne l’était pas), un an de décisions hasardeuses et de godilles, changements de directions. Un an à devoir coûte que coûte obéir aux injonctions les plus idiotes et devoir attendre sur les trottoirs.
Un an de mauvaises décisions, de punitions et d’amendes, de vexations et d’autorité malveillante, et à l’arrivée nous voilà revenus au même point. La honte ! Et ils ont continué de fermer des lits dans les hôpitaux, ils ont jeté les milliards d’argent par les fenêtres, ils ont fait des généralités à partir des cas d’exceptions sans prendre du recul et sous prétexte de précaution, encore récemment gaspillé des milliers de doses d’un vaccin qu’on attendait comme le sauveur, et ridiculisé les généralistes en leur disant ce qu’il fallait faire ou NE PAS faire, tout en essayant de nous faire croire qu’ils se trouvaient face à un impondérable, un an de pleurnicheries de midinettes, un an de sourires masqués, une année d’injures et de tensions, un an de pure méchanceté déguisée en « je fais ça pour votre bien ».
Nous voilà après un an de cercle vicieux, un an d’ulcères et de maladies non détectées à temps, un an de diagnostics repoussés d’un mois / deux mois ou plus, oui, voilà une année que les autres maladies sont laissées sur le carreau, un an que les petites sociétés qui se cassent la gueule mais les grosses compagnies (de distribution) ramassent le pactole des subventions et s’en mettent plein les fouilles, un an sans partage, sans restau, sans fête, sans famille, (un an sans pouvoir rencontrer "les amis des amis" comme dit très justement je ne sais plus qui), un an d'alcool et de "philtres", un an de malades sans suivi psychologique, un an de suicides, un an de couples qui se déchirent... Un an passé à s’enlaidir ! Un an à réaliser qu’on n’est rien que des brebis dociles dans une société qui promet d'en profiter pour se réinventer, mais qui ne cesse de reproduire les mêmes schémas, parce que l’homme est ainsi fait qu’il faut prendre sur soi, être éduqué, encouragé par une forme de communion et d’entraide et s’ouvrir à la Culture pour prendre conscience qu'on fait partie d'un Tout et penser aux autres.
En guise d’En marche, un an de surplace. Tous aussi nases que je le suis moi-même, n’arrivant à démontrer que leur incapacité à maîtriser la « chose ». Mais maîtriser quoi ?? Peut-on seulement « maîtriser » l’invisible?
CharlElie COUTURE
Mars 2021

9 août 2022







Eric Vial
 

T'en veux ? Pire que le chichon, l'alcool, ou la cigarette... le produit qui fait fureur sous le manteau : la chloroquine. Car oui, pour le gouvernement, l'hydroxychloroquine tue mesdames, messieurs : elle est désormais interdite en France. Oui pendant des dizaines d'années, on a donc traité des patients avec du poison. Je commence à faire des stocks d'aspirine, on ne sait jamais...

C'est un peu comme avec l'homéopathie ou l’acupuncture, les savants occidentaux affirment que "ça ne marche pas" que "scientifiquement rien ne prouve l'efficacité" ; sauf que des millions de personnes trouvent que "ça marche très bien" et que "c'est ça qu'ils veulent pour se soigner".
 
Et si on continuait à faire confiance à nos médecins pour prescrire ce qui nous convient le mieux, ce ne serait pas mieux ? En terme de liberté individuelle bien sûr, mais aussi afin de ne pas infantiliser des grands professionnels qui nous connaissent sans doute beaucoup mieux que des membres du gouvernement... ?

Pass sanitaire

⬦ J’adore les pass qui passent et repassent de main en main...
ADK   

⬦ Pas de laissez-passer dans le métro, par contre exigé à la terrasse du café du village. Tellement absurde que ce serait drôle, si cela ne servait pas une politique aussi folle.
AN

⬦ À quand une subvention aux organisateurs des manifestations ANTI PASS SANITAIRE qui animent la ville gratuitement depuis 13 semaines avec chants, danses et bonne humeur ?
C.K.

⬦ URGENT Jean Castex vient d'annoncer que le Pass Sanitaire sera désormais obligatoire pour pouvoir aller se faire vacciner. Mesure sévère mais juste à mon sens.
F.N.

⬦ Je voulais vous dire que tout va si mal que tout va bien.
F.E.

⬦ Cette politique de santé publique, autoritaire et délétère, bafoue tous les principes ! le QR code est un premier test vers le contrôle social numérique à la chinoise pour récompenser les bons citoyens obéissants et mettre les autres au ban de la société. Seuls les idiots utiles qui pensent mordicus que c'est pour leur bien, ou les complices, peuvent applaudir ce pass liberticide et discriminatoire.
C.N.


☐ Comment fabriquer de faux pass sanitaires ? L'État panique. (Animation vidéo)

Depuis quelques heures, vous pouvez voir sur les réseaux sociaux le pass sanitaire de Mickey Mouse et d'Adolf Hitler. Vous pourriez croire à des blagues... Mais les QR Codes fonctionnent. L'application TousAntiCovid Verif les reconnaît et nous indique qu'Adolf Hitler, né en 1900, a reçu une dose de Pfizer le 1er octobre 2021. Il est autorisé à voyager, tout comme Mickey Mouse et Bob l'éponge. Pourtant, le système des QR Codes était réputé inviolable.

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8 août 2022

Liberté

Nous vivons une période où le mot "liberté" est sur toutes les lèvres et employé parfois à tort et à travers. Après les anti pass dont c'est devenu le leitmotiv, c'est au tour des candidats à l'élection présidentielle d'en faire l'un des thèmes majeurs de leur campagne.
Dans une tribune publiée par les Echos, le philosophe Gaspard Koenig revient sur cette notion de liberté et en note les dérives et les outrances. Une notion qui, tout au long de l'histoire, a interpellé bon nombre de penseurs, d'artistes et de politiciens.


Génération Libre

« Dans les Echos, Gaspard Koenig dénonce les libertés à la carte défendues par les candidats à l’élection présidentielle. Pour nous autres libéraux, « la liberté est insécable ».

Gaspard remarque que la liberté individuelle n’est plus considérée comme une question abstraite de « sujet de philo ». Au contraire, la pandémie a rendu le sujet brûlant. Chacun a pu s’interroger sur les possibilités qu’il avait d’exercer sa liberté de déplacement par exemple. D’après Gaspard, le sujet de la liberté individuelle va donc s’imposer comme la question centrale de la présidentielle, d’autant que les plans de relance conjoints de la BCE et de Bercy ont – temporairement – éloigné l’autre sujet épineux, celui des difficultés économiques et des réformes nécessaires.

« L’excellente nouvelle, c’est que la question de la liberté individuelle devrait s’imposer dans la campagne présidentielle. »

La liberté est un sujet dont il est urgent de débattre. Le numérique offre aux individus des possibilités nouvelles mais présente le risque de nous faire suivre les modèles asiatiques de contrôle et de surveillance. Les inégalités économiques soulèvent comme jamais la question de la redistribution des richesses. Les enjeux écologiques pourraient tenter les citoyens d’accepter des plans liberticides.

« Pour beaucoup de candidats, parler des libertés, c’est s’autoriser à piocher celles qui nous arrangent. Liberté d’expression pour les racistes, pas pour les salafistes. Liberté de disposer de son corps pour les antivax, pas pour les transgenres etc. (…) Or la liberté, comme ne cesse de le répéter Mario Vargas Llosa, est insécable. Les libéraux cohérents la déclinent sur le plan à la fois économique, juridique, sociétal et institutionnel. »

Aux candidats ou candidats putatifs – Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon – qui défendent certaines libertés pour certains seulement, Gaspard oppose les libéraux authentiques qui déclinent la même conception de la liberté sur tous les sujets : juridique, institutionnel, sociétal, économique. Et ce sans compromis : car c’est aussi accepter que, parfois, choisir la liberté individuelle ne va pas dans le sens du « bien-être collectif ».

Le contexte politique encourage les libéraux à proposer des solutions toujours nouvelles pour répondre aux défis contemporains, et motive depuis 2013 GenerationLibre à proposer de nouvelles politiques publiques qui responsabilisent sans contraindre davantage. »

Pour lire la chronique de Gaspard, cliquer ICI

Pour retrouver notre Observatoire des Libertés Confinées, cliquer ICI


Citations

⬦ La liberté commence où l’ignorance finit.
Victor Hugo

⬦ Votre vraie liberté commence lorsque vous pouvez choisir entre deux choses.
Richard Bolles

⬦ Ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.
Benjamin Franklin

⬦ Si je suis pour la liberté en toute chose, il faut savoir aussi ne pas aller trop loin.
Prince, Le Monde, 16/10/2009

⬦ Le droit est l’ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s’accorder à la liberté de tous.
Emmanuel Kant

⬦ Chante l'amour à voix basse, et tout haut la liberté !
Victor Hugo, L'art et le peuple

⬦ La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.
Montesquieu

⬦ Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.
Jean Jaurès

⬦ On parle souvent de sacrifier la liberté de chacun à la liberté collective. Stupidité ! Il n'y a pas de liberté collective : il n'y a que des libertés individuelles.
Jean-Charles Harvey, Les paradis de sable

⬦ Mieux vaut encore inquiétude et liberté, que servitude et sûreté.
Jacques Formage, Le Serin et la Fauvette

⬦ La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté.
Max Stirner, L'unique et sa propriété

⬦ Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté...
Henri Jeanson, La fête à Henriette

⬦ La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme et le despotisme ramène la liberté.
Honoré de Balzac, La peau de chagrin

⬦ L’unique liberté des peuples est celle de changer de maîtres.
Jacques Deval, Afin de vivre bel et bien

⬦ La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à celle d'autrui.
Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'inégalité

⬦ La liberté ne peut pas être une institution. La liberté n'existe que dans le mouvement de conquête de la liberté.
Alain Robbe-Grillet, Le voyageur

⬦ On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.
Ignazio Silone, Le pain et le vin

La liberté n'est pas quelque chose que l'on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent ; et ils sont aussi libres qu'ils désirent être libres.
James Baldwin, Nobody knows my name

⬦ La liberté existe pour et par ceux qui l’ont conquise.
André Malraux

⬦ Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ?
Albert Camus

⬦ On concède la liberté en gros pour la contraindre dans le détail.
Robert Sabatier, Le Livre de la déraison souriante

⬦ À la liberté de provocation, répond la liberté d'objection.
Bernard Pivot, Le Métier de lire

⬦ Au train où vont les choses, bientôt la seule liberté qui nous sera tout à fait indispensable sera la liberté de réclamer.
Marcel Jullian, Courte supplique au roi

⬦ Être libre, ce n’est pas pouvoir faire ce que l’on veut, mais c’est vouloir ce que l’on peut.
Jean-Paul Sartre

⬦ Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.
Périclès

⬦ Je préfère mourir debout que vivre à genoux.
Charb, Interview pour Le Monde, 2012

⬦ Qu’est-ce que la liberté ? Une multitude de points multicolores dans les paupières.
André Breton, La Révolution surréaliste

⬦ La liberté est incompatible avec la faiblesse.
Vauvenargues

⬦ La liberté d'expression reste un éternel combat.
Siné