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5 juillet 2025

Dominique de Villepin

"Le CRIF devrait se rappeler qu’il n’est ni une institution d’État, ni un ministère des Affaires étrangères israélien.
En France, on a encore le droit de critiquer un État même Israël sans être accusé d’antisémitisme.
Le vrai danger, c’est cet amalgame systématique que vous faites entre juif et israélien, entre critique politique et haine raciale.
Vous croyez défendre une communauté ? En réalité, vous la mettez en danger. Vous étouffez la liberté d’expression. Vous divisez le pays.
La France n’est pas une extension du Likoud. Et vous n’êtes pas l’arbitre de ce qui peut être dit ou pensé ici."

L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ N’EST PAS CE QUE VOUS CROYEZ

Marc Amblard

-5/7/2025- Un rapport de l’Australian Medical Professionals’ Society (AMPS) sorti en juin 2025, révèle comment l’OMS a permis à des intérêts commerciaux d’influencer la politique de santé mondiale.
« Nombreux sont ceux qui pensent que l'OMS est un organisme indépendant dont l'objectif est d'améliorer la santé mondiale », a déclaré le Dr Duncan Syme, président de l'AMPS. « Or, notre enquête montre que l'OMS agit principalement pour le compte de l'industrie pharmaceutique, échangeant de l'argent contre des faveurs. »
Le rapport indique comment l’OMS séduit les donateurs en leur offrant un retour sur investissement de 3 400 % en prenant des décisions orientées.
L'étude a également révélé que la majorité des 100 principaux donateurs de l'OMS sont des sociétés pharmaceutiques ou bien des entités économiques liées qui lui ont versé plusieurs milliards.
Selon le professeur Ian Brighthope, de l'Australasian College of Nutritional and Environmental Medicine : « Il est clair que l'industrie pharmaceutique exerce une influence néfaste sur la politique de santé mondiale et que l'intérêt public n'est pas servi. »
« Les Australiens méritent la meilleure approche possible en matière de santé », déclare le Dr Syme, « et non des politiques conçues par les industries pharmaceutiques pour faire profiter leurs actionnaires aux dépens des contribuables ».

Le rapport est disponible  ici 

Anne-Sophie Chazaud
5/7/2025

Chers Amis,
C'est avec un peu de beauté et de fraîcheur (dont je ne révélerai toutefois pas le lieu paradisiaque caché) que je voulais d'une part remercier ceux d'entre vous, fidèles à travers les ans numériques, qui m'ont souhaité mon anniversaire il y a quelques jours, et d'autre part vous souhaiter pour ma part un bel été tout en vous donnant quelques nouvelles.
Depuis plus de 10 ans que j'ai découvert les réseaux sociaux, au départ avec une grande réticence immédiatement suivie d'une sorte de compulsive addiction (pour des raisons multiples ayant trait à la période de ma vie où cela se situait), mes interventions et ce qui m'a lié à vous portait principalement sur mes observations et parfois mes analyses étayées de la vie publique française. Je suppose qu'après des décennies de couvercle mitterrandien puis post-socialiste, je trouvais ici, comme beaucoup de ceux de la génération X, enfin un exutoire et un lieu qui nous permettait de donner du sens et de partager ce que nous avions traversé et subi politiquement pendant tant de temps dans une relative solitude au milieu du troupeau. Qui ne manqua pas de bêler...
Je ne regretterai jamais cette formidable bouffée d'oxygène et d'expression enfin libérée que cela nous a permis de construire et de partager ensemble.
Depuis, beaucoup de choses se sont produites.
L'on a assisté à un double-mouvement : le foisonnement de la parole, un foisonnement jamais connu dans les années antérieures et qu'elles que soient les pulsions liberticides du pouvoir et des maîtres-censeurs. Et dans le même temps, nous vivons, en direct, un effondrement civilisationnel comme on n'en avait jusqu'alors lu que dans les livres d'Histoire.
Cet effondrement, particulièrement perceptible en France en raison du haut degré de décomposition, de nuisible médiocrité, de corruption de ses "élites" et du travail de sape effectué depuis des décennies en profondeur contre le pays lui-même par ceux qui avaient pour mission officielle la "fabrique du citoyen", a pris depuis l'élection de la Créature macronienne une tournure tout à la fois catastrophique et grotesque. On retrouve cet effondrement avec différentes spécificités locales sur le nuancier européen.
Pour ma part, j'ai déjà eu l'occasion de vous faire partager mon profond désarroi depuis la reconstitution du bloc des baltringues lors des dernières législatives. Qu'on me comprenne bien, mon souci n'est pas l'échec du RN, a fortiori lorsqu'on constate ce qu'est devenu cette formation désormais à peu près semblable à l'UDF de Giscard d'Estaing. Non, ce que je n'ai pas encore bien réussi à mentaliser, c'est le niveau de débilité d'un peuple qui cautionne pour la soixantième fois l'alliance de Retailleau, de Raphaël Arnault et de François Bayrou, en une sorte d'immonde et répugnant Centipède Humain.
Une chose est certaine, j'ai ressenti alors avec une grande violence le fait que je ne me sentais plus faire partie de ce peuple, un sentiment de sécession intérieure qui est allé, me concernant, jusqu'à la langue elle-même, que je ne parvenais plus vraiment à utiliser car je sentais que plus rien ne nous liait les uns aux autres dans ce fatras chaotique et que, normalement, c'est à cela que sert le Logos.
J'ai donc, comme vous l'avez constaté, déserté ce champ du Logos, n'y trouvant plus la matière commune d'un groupe (un peuple) aux valeurs élémentaires partagées.
J'aurais pu, bien sûr, continuer de m'indigner du matin au soir, au sacrifice de la vraie vie et de mes proches, j'aurais pu penser que j'avais pour mission auto-instituée de porter Dieu sait quelle parole collective au milieu de ce fatras. J'ai fait le choix de la vie et de la préservation du temps de vie (qui nous est compté) pour ceux et ce que j'aime plutôt que celui de la dilution de soi dans le chaos.
Les réseaux sont emplis de gens qui du matin au soir, dimanches et jours fériés inclus, s'indignent, se toxifient jusqu'à l'écœurement du spectacle de cet effondrement collectif et qui, au prétexte de l'analyser sans relâche, y contribuent par l'exposition continuelle d’un profond vide intérieur. Je parle d'expérience...
Je n'ai pas souhaité participer, poursuivre et surenchérir à cette agitation continuelle, non pas pour me complaire dans quelque distance prétentieuse et vaguement détachée, non, mais parce qu'il m'a semblé que ce n'était pas là que j'allais trouver ou donner du sens aux choses.
J'ai par ailleurs acquis la totale conviction que cette agitation continuelle en forme d'opposition systématique à TOUT (et Dieu sait que les sujets ne manquent pas vu le niveau de déchéance ambiant) loin de changer quoi que ce soit au cours des choses, y contribuait, et j'ai souvent eu l'occasion de dire que dénoncer le spectacle en y rattachant son existence de tous les instants, c'était encore en faire partie. Je suis enfin totalement convaincue que très peu de gens changent d'avis et d'opinion à la lecture des analyses des uns et des autres. J'ai d'ailleurs observé qu'en dépit de ses nombreuses qualités, ce qu'on appelle par facilité la "réinfosphère" produit elle-même ses propres poncifs, ses lieux-communs, ses indignations réflexes et son prêt à penser, exactement comme le "mainstream" auquel elle croit s'attaquer. C'est en tout cas la raison pour laquelle j'ai, personnellement, cessé d'y intervenir, puisque je ne m'y retrouvais plus en dépit de la sympathie, du soutien ou de l'estime que je peux avoir pour tel ou tel de ses membres.
Le pas de côté géographique que ma vie personnelle me permet de faire, m'a par ailleurs fait mesurer quelque chose dont il est devenu difficile de se souvenir en France : il existe encore des pays où les élus, certes imparfaits, œuvrent pour l'intérêt général et dans le respect de leur peuple. Oui, ça peut paraître fou, mais c'est la réalité.
Le dézoomage est donc d'utilité publique en termes d'espérance.
Alors s'est posée pour moi la question de "que faire?" : continuer de publier des textes sur le mode antérieur m'est apparu comme dénué de sens au regard de tout ce que je viens d'exprimer. Dire le chaos, railler la médiocrité, énoncer l'effondrement, certains en ont empli leur quotidien, ils le font parfois de bonne et utile manière, je l'ai moi-même abondamment pratiqué, mais je n'ai pas, pour ma part, envie que mon existence consiste désormais en cela.
En divorçant de mon pays, j'ai par ailleurs ressenti une profonde tristesse, au-delà du mépris de surface, et le sentiment de chagrin de lâcher la main de tous ceux qui, pour lui, pour ce pays qui m'a faite, sont morts. J'avais le sentiment, quoi qu'il en soit, de les abandonner et de les trahir.
Pour ces différentes raisons, j'ai pris la décision de suspendre mon site dans sa forme antérieure, afin de lui en donner une nouvelle, une nouvelle impulsion. Plutôt que de décrire l'effondrement, je veux valoriser ce qui est beau, ce que j'aime, ce qui demeure positif, ce qui me plaît ou me passionne. Je souhaite par conséquent aller vers une narration à rebours de l'effondrement, non pas dans une forme d'optimisme niais, mais qui décrive un autre réel que celui de la déchèterie qu'est devenue la vie publique française.
Je veux parler de ce que j'aime, de ce qui est beau, de ce qui réussit, je veux reprendre dans la mienne la main de ceux qui, morts pour nous, nous regardent depuis la tombe les yeux écarquillés et incrédules, en nous demandant des comptes sur ce que nous avons fait de leur héritage.
Je prends donc l'été pour redéfinir cette manière d'aborder les choses, et je reviendrai vers vous à la rentrée avec cette fois-ci une forme d'expression et des sujets qui, je l'espère, vous apporteront du plaisir, de l'intérêt, de l'émotion, des vibrations et de la joie, qu'il s'agisse de rencontres, de lieux, de sports, de musique, de métiers d'art, de gens qui font des choses qui marchent, de sciences, de techniques, bref, ma part de résistance à la déréliction du régime se situera en marge des lourdes et bavardes joutes théoriques et j'irai tremper ma plume dans quelque élan vital non toxique plutôt que de nager dans la Seine boueuse (ce qui m'apparaît comme le meilleur symbole de la vie publique cloacale actuelle).
Je vous donne donc rendez-vous à la rentrée pour ceux qui me feront l'amitié de me suivre encore malgré mes longues absences et infidélités, et je vous embrasse.
Prenez soin de vous.
ASC

4 juillet 2025

Monique Plaza

-4/7/2025- Notre culture est attaquée de tous les côtés. La chute programmée des compétences linguistiques devient vertigineuse en France.
Les professeurs sont sidérés face à la baisse des exigences au brevet et au bac.
Les nouvelles consignes de correction, en invitant à ignorer les fautes de langue, actent une vision pédagogique où l’orthographe est réduite à un facteur d’inégalité sociale, et donc écartée comme exigence prioritaire.
Par quel étrange renversement la défense de l’orthographe est-elle devenue politique ?
Anne, professeur de français depuis vingt ans dans l’académie de Montpellier – un lycée rural en montagne, très familial – pourtant militante d’extrême gauche, tient à désamorcer tout procès en conservatisme. "Dès qu’on s’inquiète de l’état de l’école publique, on est vite catalogué à droite et accusé de déclinisme. Pourtant, quoi de plus démocratique que l’exigence scolaire ?", déplore-t-elle.
La réunion d’harmonisation des barèmes, organisée par le personnel de l’inspection avec les professeurs coordinateurs de l’oral du baccalauréat de français l’a fait bondir.
"À quoi servent les professeurs ? On appelle cette démagogie de la bienveillance ?", s’est-elle insurgée dans une tribune publiée sur le site de l’AFPEAH. "Cette manière de procéder est très violente pour les professeurs, et les élèves qui se préparent consciencieusement".

Monique Plaza
4/7/2025

C’est d’autant plus effarant que Boualem est français, écrit en français et qu’il se retrouve sous le coup d’un jugement, d’une accusation et d’une sanction algériennes totalement aberrantes pour avoir simplement exprimé son opinion.
Il est l’otage d’un conflit entre l’Algérie et la France, au péril de sa vie.
Laurence Muller-Bronn
4/7/2025

[Tribune dans Valeurs actuelles : Le DPE, un suicide français !]
 
Avec Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or, nous appelons le gouvernement à revenir au DPE (diagnostic performance énergétique) initial et non contraignant.
Exclure du marché plusieurs millions de logements est une folie dans la crise actuelle. Cessons d'asphyxier le pays et de paralyser nos concitoyens !
Le DPE est opposable pour louer ou vendre un logement uniquement en France.
Dans tous les autres pays européens, notamment en Allemagne, il est seulement informatif.

Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est l'un des nombreux symbole de l'écolobureaucratie à la française. Photo © Pixabay

TRIBUNE. La France connaît une crise du logement sans précédent, qui paralyse des millions de nos concitoyens et asphyxie peu à peu notre vie économique et sociale. Parmi les facteurs de cette crise, le DPE dans sa version obligatoire et opposable à la vente comme à la location, est une erreur majeure. Une comparaison avec le DPE allemand confirme qu’il est urgent de revenir au dispositif initial.

Par Alain Houpert, Laurence Muller-Bronn
Publié le 4 juillet 2025 à 15h00

Conçu comme un outil informatif et incitatif, la réforme du DPE français en 2022 n’a fait l’objet « d’aucune étude d’impact préalable, alors qu’il a des conséquences majeures sur la situation patrimoniale des Français et sur le marché immobilier », nous rappelle la Cour des comptes dans un rapport paru le 3 juin dernier. Ce rapport dénonce un dispositif entaché de fraudes, de notes contradictoires d’un diagnostic à l’autre, d’algorithmes éloignés de la consommation réelle d’énergie, qui se révèle particulièrement inadapté aux 11 600 000 logements (!) dans le bâti ancien.
Ce classement peu fiable incarne pourtant la quête du Graal climatique pour les « Gueux du DPE », dirait Alexandre Jardin.
Affublés des notes F, G et bientôt E en 2028, seul un long et coûteux parcours de rénovation énergétique leur permettra d’accéder à la note magique ouvrant les portes du marché immobilier.
Le classement énergétique est un déclassement social
Nous pourrions rire de cet énième avatar de l’Absurdistan si la situation n’était pas aussi catastrophique. 58 % des Français ont des difficultés à accéder au logement, particulièrement la classe moyenne qui subit le blocage du parcours résidentiel et de l’accession à la propriété. Prisonniers de leurs logements, les acheteurs se heurtent à des refus de crédits selon le classement énergétique des biens et à une augmentation mécanique des prix, due au provisionnement des travaux obligatoires.
La pénurie d’offres locatives paralyse la mobilité indispensable aux parcours étudiants, aux carrières professionnelles et au développement des entreprises. Des salariés pourtant en CDI sont désormais hébergés dans des campings « résidentiels ». Va-t-on leur opposer un nouveau « DPE spécial Mobile-home » ?
Tout est possible, les passions tristes de l’écologie punitive ne connaissent pas de limites.

DPE français versus Energieausweis allemand

En Allemagne, le Energieausweis (Certificat de Performance Energétique) est comparable au DPE français ; la note énergétique d’un bien étant obligatoire pour la vente ou la location, mais uniquement dans un but informatif et de transparence des coûts, comme l’était le DPE avant 2022. L’Allemagne, qui connaît une crise du logement depuis plusieurs décennies, n’est pas tombée dans le panneau photovoltaïque ! Il aurait suffi de regarder au-delà de nos frontières pour comprendre, mais l’irrationnel l’a emporté encore une fois sur l’intérêt général et les droits fondamentaux que sont la propriété et l’accès à un logement.
« Il faut protéger l’environnement pour les générations futures ». On ne peut qu’être d’accord, mais sacrifier leur avenir en asphyxiant leurs projets de vie n’a rien à voir avec l’écologie.
Nous le savons, ce sont les aides publiques à la rénovation qui constituent le véritable levier de la transition énergétique. Les Français sont aujourd’hui convaincus de cette nécessité, comme en témoigne le succès de Ma Prime Rénov’.
Nous appelons donc le gouvernement à revenir, le plus rapidement possible, à la version initiale du DPE et à supprimer son caractère obligatoire et opposable. Ce qui a été décidé par décret peut également être supprimé par décret. Cessons cette folie !

#LaurenceMuller_Bronn est sénatrice Les Républicains du Bas-Rhin, #AlainHoupert, sénateur Les Républicains de la Côte-d’Or.

USA : LE VASTE PROJET DE LOI BBB VIENT D’ÊTRE APPROUVÉ

Marc Amblard
4/7/2025

VOICI SES GRANDES LIGNES

Le projet de loi One Big Beautiful Bill soutenu par le président Donald J. Trump et qui reprend une grande partie de ses promesses électorales a finalement été approuvé par le Congrès américain. Observons ensemble ses dispositions les plus marquantes :
1. Importante réduction d’impôts. Par exemple, les Américains gagnant entre 30.000 et 80.000$ paieront environ 15% d'impôts en moins.
2. Réduction importante du déficit avec 1,6 trillards d'économies obligatoires.
3. Exonération d’impôt sur les pourboires et les heures supplémentaires.
4. Achèvement du mur sur la frontalière mexicaine.
5. Renforcement des effectifs de la police des frontières (13.000 nouveaux agents seront recrutés).
6. Augmentation du crédit d’impôt pour enfants à 2.500$ par famille.
7. Renforcement de l’assurance médicale gratuite pour les Américains à faible revenu et suppression de l’aide pour les clandestins qui en bénéficient illégalement (1,4 millions environ).
8. Suppression des centaines de milliards de $ de crédits d'impôt destinés prétendument à lutter contre le réchauffement climatique (500 milliards $ d’économies annuelles).
9. Suppression des aides sur les véhicules électriques.
10. Promotion du « MADE IN AMERICA » en récompensant les entreprises qui fabriquent leurs produits aux États-Unis (baisse d’impôts).
11. Réduction du financement des universités qui font la promotion du wokisme.
12. Fin du remboursement des frais liés au changement de sexe.
13. Revitalisation de la construction navale et de l'industrie maritime.
14. Financement de la reconstruction de l'armée.
15. Renforcement des bourses universitaires et baisse des frais de scolarité.
16. Responsabilisation des universités, des étudiants et des contribuables en matière de prêts étudiants.
 
… et une trentaine d’autres points très importants pour la vie des américains.

Yann Bizien

-4/7/2025- Les États-Unis décident de stopper la livraison de missiles et de munitions à l’Ukraine pour obliger Zelensky à négocier enfin la paix.
Ce n'est pas une trahison des Américains. C'est la prise de conscience d'une guerre d'usure, meurtrière, coûteuse et surtout ingagnable.
Donald Trump est un réaliste. Pas un idéaliste. Il a pris conscience d'une évidence que seuls les dirigeants européens, aveugles, ne veulent toujours pas voir.
Il faut désormais regarder cette guerre plus froidement, autrement, sans orgueil et sans passion.
L’Union européenne ne peut certainement pas compenser la fin de l'aide militaire américaine à l'Ukraine en qualité et en quantité. Ses États membres sont bien trop divisés, surendettés, désindustrialisés et affaiblis pour intensifier leur soutien financier et militaire à l'Ukraine.
Par ailleurs, les contribuables français ne vont pas vouloir se serrer davantage la ceinture pour Zelensky et pour cette guerre déjà mondialisée tant les soutiens directs sont nombreux entre deux blocs.
Emmanuel Macron doit renoncer à son ambition narcissique et impossible. Il ne parviendra jamais à faire plier le régime russe. Sans majorité, en disgrâce, il n'a plus assez de légitimité pour nous imposer sa volonté d'amplifier le soutien français à l'Ukraine.
La guerre est avant tout un affrontement de volontés et, depuis février 2022, le président français sous-estime largement la détermination des Russes à préserver leurs intérêts vitaux contre l'expansion ostentatoire de l'OTAN vers l'est.
Les solutions pour un cessez-le-feu et pour la paix à l'est de notre continent sont connues. Il suffit de les regarder en face avec davantage de lucidité, de réalisme et d'humilité.
La décision de Donald Trump est un vrai coup dur, pas seulement pour Zelensky, mais aussi pour nos dirigeants européens qui rêvaient jusqu'ici de faire chuter le régime russe et de remporter une grande victoire dans une guerre par procuration qui aura sacrifié honteusement deux peuples à cause de l'absurdité des hommes, mais aussi les contribuables que nous sommes.
Depuis plus de trois ans maintenant, tout ce que j'affirme ici est validé par la réalité de cette guerre.
Toutes les guerres doivent avoir une fin. Il est temps de terminer celle-ci. Mais nos parlementaires n'ont toujours pas le courage de destituer un président prêt à nous réclamer davantage d'efforts pour ce que nous devons tous redouter : l'escalade du pire.

Déficit, dettes, impôts : la fuite en avant

H16

-4/7/2025- Fatigue conséquente à la canicule ou épuisement chronique ? Il apparaît en tout cas que la politique française n’a plus aucun souffle. Dans le meilleurs des cas, elle fait s’agiter nos politiciens sur l’écume des jours, dans le pire des cas, elle entraîne le froufroutement pressé du législateur pour inventer une nouvelle taxe ou une nouvelle ponction.

Ici, on pourrait épiloguer de longues phrases sur les consternantes déclarations de l’une ou l’autre élue sur la climatisation, ou plutôt son absence consciencieusement organisée par toute l’intelligentsia française dont le leitmotiv actuellement consiste à la fois à nous expliquer que la canicule est grave et nécessite autant d’actions puissantes de l’État avec l’argent gratuit du contribuable, et à la fois à nous expliquer qu’elle n’est pas si grave et que s’équiper de climatisation est, globalement, une faute majeure dans la religion écocarbonée.


Il est vrai que la météo n’incite pas à de violents efforts (et certainement pas intellectuels) ce qui explique sans doute l’incroyable médiocrité du personnel politique actuellement déployé sur les plateaux télé français, et du journalisme totalement en roue libre qui en vient à se demander ingénument si, par le plus grand des hasards, la climatisation ne serait pas essentiellement un concept d’extrême-droite.

Le contraste avec d’autres sujets est tout de même assez frappant : alors qu’il semble clair qu’une poignée de jours à plus de 30°C sur l’Hexagone nécessite des centaines de reportages, des « analyses » et des « débats » sans fin (notamment pour savoir comment se passer de climatisation et comment bien s’hydrater, on constate qu’en revanche, les hordes d’OQTF, le niveau scolaire en chute libre, les magistrats qui sabotent la justice, des adolescents assassinés pour des broutilles, des octogénaires violées à domicile, des députés qui vendent, achètent ou trafiquent de la drogue (éventuellement à des mineurs), tous ces sujets ne semblent pas nécessiter ni débat, ni articles enflammés, ni questions acharnées des journalistes qui ont toujours aqua-poney dans ces cas là.

Et lorsqu’un article évoque quelque question piquante – comme l’insécurité galopante des parcs parisiens, surtout le soir, dans lesquels il n’est plus possible de chercher la moindre fraîcheur la nuit tombée en ces temps de canicule sans se faire trouer le bedon – ce sera pour mieux éviter d’évoquer l’éléphant au milieu du salon, à savoir l’impéritie de plus en plus grave de l’État dans sa gestion du régalien.

Eh oui : les Français paient non seulement pour se faire baratiner chaque heure du jour et de la nuit afin de leur faire oublier l’effondrement soviétique de leur pays, mais ils paient aussi pour des services absents ou indigents.

Or, justement, voilà qu’on évoque le budget 2026 !

Compte-tenu du drame que fut celui de 2025, on sait qu’on doit s’attendre à de grands moments de politique politicienne : la France est techniquement en faillite depuis des années et échappe probablement de peu, chaque mois, à une cessation de paiement grâce au roulement d’une dette qu’il devient de plus en plus difficile à fourguer.

Dès lors, établir un budget, de surcroît en déficit massif, c’est clairement indiquer à tous ceux qui prêtent à l’État français que la fête du slip bat son plein. Ces derniers devenant nerveux (au point que plus une agence de notation n’ose toucher à celle de la France), il faut donc leur fournir d’emblée quelques gages solides.

La question presse : même Moscovici, actuellement président de la Cour des Comptes, préconise des efforts budgétaires très exigeants pour redresser des comptes publics dont il estime la dérive préoccupante, ce qui, venant du clown qui a montré l’ampleur de ses compétences en matière de budget lorsqu’il était lui-même à Bercy, donne une bonne idée de l’infini en matière de foutage de gueule.

Alors certes, les arbitrages ne sont pas encore rendus, mais déjà quelques pistes sont ouvertement évoquées dans la presse friande de ces petits mots : pour le budget 2026, on n’exclura rien, et surtout pas des hausses d’impôts !


Quelle surprise ! Vraiment, on ne s’y attendait pas ! L’inventivité de nos politiciens ne connaît décidément aucune limite, et ce renouvellement perpétuel dans les moyens mis en œuvre pour, une nouvelle fois, équilibrer avec brio le prochain budget ne peut que rassurer sur la capacité de l’État à fonctionner encore un an de plus !

En pratique, il apparaît donc que les différents membres du gouvernement ont commencé à plancher sur le budget et, comme l’a expliqué Yaël Braun-Pivet à l’Assemblée nationale, ce serait vraiment dommage d’« exclure d’emblée toute hausse d’impôts » !

De façon intéressante, voilà que la politicienne envisagerait même de revenir sur l’abattement de 10% dont bénéficient les retraités. Pour une macroniste dont l’intégralité du parti repose sur le vote de cette catégorie de l’électorat, que voilà une proposition épicée ! Il est vrai que la survie de ce parti au-delà de 2027 est furieusement compromise avec l’impossibilité de se représenter pour l’actuel locataire de l’Élysée…

Peut-être Braun-Pivet croit-elle amadouer ainsi le fameux « Nicolas Qui Paie », dont un des leitmotiv demande justement une baisse des retraites afin d’alléger ses propres impôts ?


Non bien sûr ! Tout le monde l’aura compris : c’est bel et bien un nouveau piège.

D’une part, la présidente de l’Assemblée croit faire un tour de passe-passe malin en proposant d’augmenter les impôts de certains retraités, en lieu et place d’une baisse des retraites (et surtout celle des retraités du public) qui grèvent lourdement les finances de l’État.

D’autre part, il apparaît qu’à côté de ces propositions se nichent d’autres truculentes trouvailles fiscales, à commencer par une hausse de la CSG, car tout le monde sait qu’augmenter une taxe, accroître un impôt, amplifier une ponction, ce sont autant de « pistes d’économies » bien sûr !


Bref, il apparaît parfaitement clair qu’entre deux polémiques idiotes et quelques saillies agressivement débiles de la classe jacassante, le gouvernement travaille une fois encore pour tabasser le contribuable. Toutes les taxes seront envisagées, toutes les augmentations d’impôts sont sur la table, aucune ponction n’est écartée !

Mais pour ce qui est de baisser les dépenses de l’État, il n’y a toujours personne.

Inévitablement, les Français vont se faire plumer, les uns après les autres, pour un État qui ne les protègera plus de rien, pour des politiciens qui n’ont absolument aucune considération pour eux, et pire encore, pour des institutions, des médias, des associations et des administrations qui les méprisent et le leur disent régulièrement.

La faillite de ce régime n’arrive pas assez vite.


https://h16free.com/2025/07/04/81280-deficit-dettes-impots-la-fuite-en-avant

2 juillet 2025

ALERTE STRATÉGIQUE

Kuzmanovic Georges
2/7/2025

Sans préavis, les États-Unis suspendent la livraison de missiles antiaériens et de munitions de haute précision à l’Ukraine.
Décision brutale, à effet immédiat, y compris sur les cargaisons déjà en transit, qui sont rapatriées (sources : Politico, New York Times).
Que révèle cette décision ?
• Les stocks américains de missiles et d’intercepteurs sont à un niveau bas critique.
• L'industrie de défense américaine ne parvient pas à compenser l’épuisement des réserves.
• La "guerre de 12 jours" a fortement entamé les capacités israéliennes, notamment en antimissiles – comme nous l’analysions sur Fréquence Populaire Media avec Jacques Sapir.
• La crise entre l’Iran, Israël et les États-Unis reste ouverte : Washington, sans surprise, arbitre en faveur de Tel-Aviv plutôt que de Kiev.
• L’armée ukrainienne, déjà en difficulté face à l'offensive estivale russe, encaisse un coup stratégique sévère.
• Cette décision confirme un fait désormais difficile à ignorer : en matière de production d’armements et de munitions, les États-Unis et l’OTAN sont dépassés – non seulement par la Russie et la Chine, mais aussi par l’Iran. Le rattrapage, s’il est possible, sera long et incertain dans un contexte de crise économique persistante en Occident.
• Compte tenu des déficits publics graves dans la plupart des pays occidentaux, réarmer devra se faire au détriment du social et de l'Etat providence comme le montre d'ailleurs clairement le budget que vient de passer Donald Trump... et toujours à l'immense bénéfice de l'oligarchie financière et du complexe militaro-industriel.
• C'est un exemple idéal-typique de là où nous ont menés 40 années de doxa néolibérale : affaiblissement de l'État qui est mis au service de l'accroissement de la puissance de l'oligarchie, transfert de richesse du public vers le privé.
• Le projet néoconservateur, après 30 années d'expérience, est un désastre dont la conséquence paradoxale aura été d'avoir durablement affaibli l'Occident alors que l'objectif initial était d'en assurer l'hégémonie sous la direction des États-Unis.
Zelensky peut méditer (encore une fois) la célèbre citaton de Kissinger "Être un ennemi des États-Unis est risqué. Être leur allié est souvent fatal".
Sic transit gloria mundi.