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7 juillet 2025

Le coût croissant de l’incurie

H16

-7/7/2025- C’est l’été, les vacances ont commencé depuis quelques jours pour tous les jeunes et moins jeunes que l’école n’occupe plus. Pour certains, c’est l’occasion de sortir de leurs habitudes et, quand l’opportunité se présente, de tester les plans d’eau autour d’eux…

Et comme les années précédentes, voilà donc que commence le nouvel arc narratif des plans d’eau, piscines et autres aquaparcs soudainement pris d’assaut par des bandes plus ou moins ingérables. Rapidement, quelques petits articles de la presse quotidienne régionale ou nationale s’enchaînent pour décrire ce que les Français connaissent maintenant assez bien.


Ici, c’est près de Lyon, dans la petite ville de Mornant, qu’un centre aquatique doit faire intervenir le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, les agents de sécurité puis la gendarmerie locale n’ayant pas réussi à venir à bout d’une trentaine de « jeunes » (l’appellation généraliste pour la racaille qu’on retrouve maintenant un peu partout en France) fort agressifs.

Là, c’est un article de Marianne qui nous détaille, entre autres, l’agression d’une maître-nageuse frappée pour avoir demandé à une jeune femme de ne pas se baigner habillée, ou les multiples problèmes allant jusqu’aux rixes qui se déclenchent autour de certains plans d’eau, certains parcs ou certaines piscines de l’Hexagone.

En Essonne, quelques images témoignent de la « bordélisation des piscines » locales.


Dans certaines communes en Suisse, ils ont finalement décidé d’interdire purement et simplement leurs piscines aux Français, ceux-ci provoquant trop de problèmes.

Pas de doute, la saison 2025 des Jeux d’Eau Ruinés vient de commencer pour les Français, notamment grâce à l’inaction assez marquée de l’État et des forces de l’ordre : comme des lapins dans la lumière des phares d’une voiture, il semble en effet que les maires, les préfets, la gendarmerie ou la police soient complètement débordés, exactement comme l’année dernière, l’année précédente et les 10 années qui les précédèrent.

La surprise semble totale : comment diable ? Sapristi, des jeunes, apparus subitement de l’éther, se matérialisent à proximité de ces plans d’eau et, agissant en groupe, y déclenchent rixes, agressions, vols voire attouchements, bref, le chaos ! C’est totalement nouveau !

Cette surprise est largement suivie d’une inaction complète, ou, lorsqu’il y a bien quelques mesures prises, elles sont suivies de la mollesse symptomatique de la Justice qui, ayant depuis longtemps renoncé à punir les coupables, se contente de constater (et d’utiliser le prétexte de) l’absence de places en prisons. Grâce à une solide distribution de rappels à la loi, de lettres aux mots sévères et d’injonctions avec un ton ferme, la Justice peut ensuite retourner à son assoupissement estival.

La semaine dernière a cependant montré ce que cette inaction coûte effectivement dans un cas précis.

Dans la Sarthe, un gérant a vu son aquaparc vandalisé par une horde de racailles quelques heures après son ouverture, en plus de débordements et de violences physiques avec les clients et la sécurité locale, ce qui l’a obligé à fermer le site.

L’investissement, conséquent puisqu’on évoque 165.000 euros, est globalement perdu pour le chef d’entreprise : la structure ne pourra pas être rouverte, assurer sa sécurisation de façon satisfaisante semblant très improbable. Il a dû tout démonter et a dû, dans la foulée, licencier trois de ses six salariés.

Autrement dit, ces actes de vandalisme perpétrés par ces hordes de racailles qu’on retrouve maintenant saupoudrées partout sur le territoire ont provoqué une perte financière importante pour un entrepreneur, la perte de plusieurs emplois, l’évaporation instantanée de cotisations sociales et d’impôts qui ne rentreront pas dans les caisses. Ces racailles ont aussi détruit un lieu de jeux et donc directement privé les habitants du voisinage d’une source de plaisir et de tous les moments qu’ils auraient pû y passer agréablement.

On retrouve exactement le même constat dans les milliers d’événements sportifs, festifs, amicaux ou familiaux où ces groupes de vermines s’imposent brutalement, qu’ils ruinent systématiquement au point que tous les Français doivent maintenant composer leurs emplois du temps, leurs loisirs ou leurs sorties en tenant compte de ce facteur.


Combien de centaines de millions ou de milliards d’euros perdus sur tout le territoire parce que le comportement de cette engeance n’est pas canalisé et sévèrement puni ?

Combien de sorties, combien de fêtes, combien d’événements seront tout simplement annulés, faute de pouvoir y mettre une sécurité suffisante afin d'éviter les inévitables échanges de coups, voire les crimes qui pourraient y être perpétrés ?

Combien d’opportunités – d’emploi, d’affaires, de développement – ces comportements ont-ils définitivement sabotées ?

Combien de ces exactions resteront largement sans suites judiciaires, sans la moindre justice, et ne seront qualifiées que « d’incivilités » par une presse en dessous de tout, relai médiatique d’une justice absente, véritablement jmenfoutiste ?

Pourtant, il apparaît évident qu’une simple application de la loi, un retour à l’ordre permettrait de résoudre ces problèmes ; ce retour à l’ordre suppose bien sûr des forces de l’ordre à même d’effectuer leur travail – ce n’est plus le cas depuis un moment en France – ainsi qu’une magistrature apte à comprendre l’enjeu – là encore, ce n’est plus le cas depuis un moment en France – et un système carcéral adapté – et ce n’est pas plus le cas depuis un moment en France.

La France fut un pays riche tant que dura la société de confiance, dans laquelle ses enfants et ses citoyens étaient instruits, éduqués et élevés de façon adéquate. Depuis qu’il semble devenu impossible d’élever certains enfants dans un cadre adapté pour en faire des adultes fonctionnels, et que ce sont maintenant plusieurs générations d’adultes inopérants qui sévissent sur le territoire et pondent des enfants ingérables et carrément dangereux, la France a abandonné sa société de confiance pour instaurer une société de défiance qui lui coûte, petit-à-petit mais de plus en plus vite, tout ce qui a fait sa grandeur.

Et comme il apparaît clair qu’un nombre majoritaire d’individus refuse encore que soient mises en place les solutions, efficaces et testées, qui permettraient d’inverser la tendance toxique, une seule conclusion s’impose.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/07/07/81324-le-cout-croissant-de-lincurie