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6 février 2024

Gastel Etzwane

Ça plait aux Français d’être traités en abrutis ?
- « Faut pas dépasser 19 degrés. »
- « Le prix augmente parce que vous ne consommez pas assez. »

26 janvier 2024

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

H16

26/1/2024 - Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.


Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.


Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.


Petit à petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.


Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.


25 janvier 2024

Gilles Casanova

Une urgence pour montrer aux agriculteurs comme aux salariés la voie à suivre probablement ?

6 décembre 2023

Il a bien envie d’emmerder tous les Français

H16

Ouf, la sévère flambée d’inflation qui a touché l’Occident ces derniers mois montre des signes d’affaiblissement. Ceci s’accompagne immédiatement d’un grand soulagement chez Bruno Le Maire dont certains des sphincters vont à nouveau pouvoir se dilater normalement.

“Nous sortons de la crise inflationniste”, se réjouit-il en n’imaginant pas une seule seconde que le pays sort de cette crise inflationniste pour mieux rentrer dans une crise plus générale, à base de récession par exemple. Bruno ne s’inquiète pourtant pas : quoi qu’il arrive (quoi qu’il en coûte ?), il va continuer son sacerdoce ministériel sachant que, quelle que soit la crise qui va s’abattre sur les Français, il n’en ressentira pas les effets.


En cela, il sera rejoint par tous les autres ministres et toute la nomenklatura du pays qui, il faut bien le dire, ne semble guère inquiète de son sort et peut donc continuer d’emmerder les Français comme jamais. Si l’actuel locataire de l’Élysée entendait, le 4 janvier 2022, emmerder les non vaccinés, il apparaît à présent qu’il va tout mettre en œuvre pour emmerder aussi tous les autres (par souci d’égalité je présume).

Pour y parvenir, lui, son gouvernement et les députés qui forment l’indépassable brochette de clowns de l’actuel Cirque Républicain Permanent vont donc multiplier les mesures pour transformer le quotidien pénible des Français en véritable cauchemar.

Ainsi, prenant l’habituel prétexte de la santé (un classique inusable, apparemment), les autorités vont donc augmenter encore les prix du tabac, avec un paquet de cigarette prévu à 12€ en 2025 puis 13€ courant 2026. Rassurez-vous, il augmentera aussi de 40 à 50 centimes dès janvier 2024.

L’inflation marque le pas ? Le gouvernement prend la relève !

Bien évidemment, cette augmentation de prix s’accompagne d’une nouvelle bordée d’interdictions sans lesquelles cette inflation taxatoire passerait pour une aimable plaisanterie : même être à l’extérieur ne sera plus suffisant pour pouvoir fumer, puisque l’actuel ministricule a décidé l’extension des espaces sans tabac aux plages, aux parcs, aux forêts et aux abords de lieux publics.

En utilisant une définition assez large de “abords”, nos dirigeants devraient parvenir à faire de la France un espace non fumeur intégral.

Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que, comme le prévoient tous les économistes un peu sérieux, ces mesures ont un effet très mesurable sur le marché noir : à mesure que les tarifs officiels, soumis à l’inflation gouvernementale, grimpent toujours plus haut, les Douanes notent des trafics et des ventes transfrontières en nette augmentation.


Dans la même veine, et toujours parce qu’il s’agit à l’évidence d’emmerder tous les Français, des sénateurs proposent actuellement d’instaurer un prix plancher, situé autour de 50 centimes par unité d’alcool pur, sur les boissons alcoolisées. Encore une fois, l’argument de la santé est mis en avant (8% des Français engloutissant à eux seuls plus de la moitié de l’alcool bu dans le pays) pour créer ainsi une nouvelle vague d’inflation dirigée sur certains prix et taxer ainsi un peu plus le moutontribuable français. En effet, si la proposition devait passer, plus aucune bouteille de vin ne pourrait coûter moins de 3,50 euros. Quant aux autres formats, l’inflation serait encore plus forte. Fini les cubis à 10 euro, aucun ne pouvant plus être à moins de 24…

Enfin, rappelons que les buvettes parlementaires ne seront de toute façon pas concernées par ces prix planchers, ce qui mettra les sénateurs et les députés à l’abri de toute désintoxication dangereuse.

Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin : la route vexatoire française est toute tracée et sur celle-ci ne roule que des véhicules dûment incités par l’État, trop content de pouvoir attacher un nouveau fil à la patte de ses contribuables. C’est ainsi qu’en 2024, la guerre contre les véhicules à moteurs thermiques va redoubler de violence puisque le gouvernement, dans son projet de Loi de Finances, a entrepris un véritable tapis de bombes, pardon de malus à destination de toute une catégorie de véhicules dont les prix vont exploser.

Les écolo-hystériques seront ravis. Momentanément cependant puisque l’actuel projet, peu au fait des particularité du marché et comme d’habitude construit avec une trop forte dose d’idéologie et assez peu de pragmatisme, va conduire nombre de véhicules à des prix si prohibitifs qu’on peut raisonnablement tabler sur de nombreux effets de bords. Outre l’effondrement évident de certaines ventes (avec une compensation plus que partielle vers des véhicules électriques dont la plupart ne sont en réalité pas adaptés aux demandes réelles des acheteurs) qui mettra directement en péril fabricants, concessionnaires et tous les commerçants autour de ce secteur, on se doit de noter que les malus appliqués concerneront aussi les véhicules professionnels ce qui promet, là encore, des ajustements plus ou moins violent du marché.

Notons que dans cette histoire, ce sont surtout les fabricants chinois qui vont se frotter les mains, puisqu’ils sont les premiers à produire des véhicules dans une gamme de prix accessible au pouvoir d’achat français qui se rétrécit de jour en jour… D’autant plus que même si l’inflation ne grimpe plus aussi vite (au grand réjouissement de Bruno qui ne comprend décidément pas grand chose à l’économie), cela ne se traduira pas par des baisses sur les prix des produits alimentaires en rayon.

Alcool, tabac, voiture, interdictions tous azimuts et taxations en folie ; voilà qui fournit des exemples précis de la guerre larvée mais permanente que mène contre les Français l’occupant intérieur (les administrations et la nomenklatura parasitique actuelle) et son chef qui a manifestement très envie de continuer à emmerder tous les Français.


31 mars 2023

En s’appauvrissant, la France met le larcin à portée des bourgeois

H16

C’est LA tendance mode du moment, la fast-fashion éco-hype au rayon frais de votre supermarché : l’antivol massif sur le steak Charal et l’entrecôte dans une boîte en plastique transparent qui ne s’ouvre qu’en caisse… Décidément, la France de 2023 explore de nouveaux espaces incongrus et des latéralités carrément glucoses !

On l’aura compris : on assiste à une véritable course à la sécurisation des articles vendus en grande surface et l’antivol coincé sur la viande n’est plus une surprise pour le consommateur habitué.

Cela n’est pas sans rapport avec l’augmentation constatée des vols à l’étalage, de 14% selon le ministère de l’Intérieur, qui n’est pas non plus sans lien avec la valse guillerette des prix qui, nonobstant les dénégations du Bruneau de Bercy, continuent de marquer une belle vigueur à la hausse.

Or, phénomène intéressant, cette inflation ne baisse que marginalement la consommation des ménages. Certains en déduiront hardiment que les Français ne veulent plus faire d’efforts sur la nourriture, pendant que d’autres en concluront que cette baisse modérée est surtout liée au fait que ces mêmes Français ne peuvent plus sacrifier leur nourriture pour faire des économies.

Autrement dit, on arrive à ce moment douloureux où un nombre croissant de nos concitoyens se voit contraint à se tourner vers les Restos du Cœur (avec une hausse de leur fréquentation effectivement constatée) ou, plus prosaïquement, … à voler.

C’est ainsi qu’un très récent article du Figaro nous fait découvrir quelques-unes de ces personnes confrontées à de grosses difficultés pour se nourrir correctement. Pour certains étudiants, même les 3.30€ du CROUS par jour représentent une somme trop importante ; pour d’autres, en situation précaire ou dépendants des aides sociales, ce sont des courses qu’on “améliore” très substantiellement de quelques “oublis” en caisse…


Petit-à-petit et sans que plus personne ne puisse le nier, la France – qui serait la 7ème puissance économique mondiale – s’appauvrit visiblement : à force de ponctions pour alimenter une redistribution qui n’a jamais marché, ne marche pas et ne marchera jamais que dans l’imaginaire des collectivistes de plus en plus virulents, les individus sont confrontés à la dure réalité qui, elle, ne se satisfait pas de beaux discours mélenchonesques. D’un côté, le salaire ou les aides versées augmentent beaucoup moins vite que l’inflation voire (pire) diminuent, de l’autre, les ponctions de l’État sont de plus en plus importantes et systématiques, et le temps passé à courir après les aides (cet impôt invisible que les pauvres paient si cher) aboutissent à une vie de plus en plus coincée financièrement.

Et dans ce cas là, à la moindre crise, au moindre problème, au moindre pépin de la vie, l’effet ciseau est implacable : le réfrigérateur ne se remplit plus.

Cependant – et l’article du Figaro illustre bien cela – la situation a ceci de particulier qu’elle ne touche pas que certaines classes de populations, certains âges. De façon encore plus étonnante, on observe même en parallèle que certains en profitent ouvertement.

Ces petits malins n’ont pas besoin, mais n’hésitent pourtant pas à le faire… Par idéologie. Eh oui : qui, sinon eux, serait à même de lutter contre les giga-turbo-marges de la méchante distribution ? Qui s’élèverait contre les caisses en libre-service “qui détruisent les emplois” et qui ont été installées à la demande “des boomeurs pendant la crise covid pour éviter les contaminations” ? Rien de tel qu’y rapiner tranquillement avec les facilités mises en place et, en prime, on se donne bonne conscience, le poing idéologiquement tendu avec un petit “no pasaran !” qui sent bon le pneu brûlé CGT.

Et puis, comprenez bien qu’on ne vole pas dans les petites boutiques, le commerçant local et l’artisan bio-éco-conscient qui syntonise son quinoa avec Gaïa ! Non, seules les grandes surfaces sont la cible de ces profiteurs dont le courroux (contre les marges sKandaleuses de la grande distribution) trouve là un moyen de s’exprimer tout en profitant d’un petit pic d’adrénaline à coût réduit.

Or, selon le Figaro qui cite les grandes enseignes elles-mêmes, “Ce profil de voleurs par opportunisme, ainsi répertorié par les magasins, constitue le gros bataillon des pilleurs”.

Sapristi.


Certes (et compte-tenu de l’historique torturé de nos journaux en matière d’exactitude des faits rapportés), on devra considérer ces allégations avec la plus grande prudence, mais cependant, est-ce invraisemblable d’imaginer qu’après des décennies à enseigner l’économie façon Marx au sein de l’Éducation nationale, certains se soient imbibés des notions de plus en plus approximatives d’économie et surtout de la morale particulièrement souple des collectivistes en culotte courte ?

Serait-ce si incroyable d’imaginer qu’à peu près tout un peuple, biberonné à la lutte des classes, à l’exploitation des petits par les gros, dont l’imaginaire collectif est celui du Grand Méchant Capital Qui Spolie Sans Arrêt Le Prolétaire, ne finisse pas par croire, dur comme fer, que les commerçants sont majoritairement là pour leur faire les poches et qu’il faut donc, de temps en temps, rendre coup pour coup coût pour coût et donc dérober ce que l’on peut… et de préférence plutôt de grosses entrecôtes, du safran ou de la vanille plutôt que des boîtes de thon en miettes ?


Du reste, la véritable myopie de ce genre de comportement d’une part aisée de la population ne doit pas surprendre : les conséquences des actes des uns et des autres étant soigneusement évités, tus, cachés ou déformés dans l’enseignement français actuel, il n’est pas étonnant que ces pratiques se répandent.

La multiplication de ces coûts (liés aux vols constatés, puis aux mesures à mettre en place pour les réduire, depuis les antivols jusqu’aux caméras en passant par les vigiles et le reste) entraîne mécaniquement une augmentation des prix sur tous les produits vendus : il faut bien rattraper la perte encourue. Mais ceci semble totalement échapper à ces hordes de bourgeois courroucés qui ont décidé de “voler éthique”.

Mais surtout, pourquoi s’en priver ?

Lorsqu’ils sont constatés, rares sont les vols qui aboutissent à un dépôt de plainte… Et pour cause : elle n’est suivie la plupart du temps d’aucun effet, la société française ayant décidé que ceci n’en valait pas la peine.

À raison peut-être puisque, d’un autre côté, les exactions de plus en plus violentes de certains privilégiés du système (tant Black Blocs, racailles de réseaux ou amis du pouvoir en place, aux deux bouts du spectre de la richesse relative) ne sont pas non plus suivies par la justice qui semble bien plus occupée à débouter les demandes des propriétaires concernant les squats, ou traquer le multirécidiviste de l’excès de vitesse en Doblo à 2 km/h près sur autoroute.

Il faut se résoudre à l’évidence : certes, la pauvreté progresse vite et fort. Mais elle ne masque plus vraiment l’état de déréliction et de pourrissement de la société française dont chacune des composantes, grâce à la magie du socialisme appliqué, est maintenant en guerre contre les autres.

Ce pays est foutu.


6 mars 2023

Inflation

Yann Bizien

L'inflation fait de la résistance. Elle devient générale et persistante. Elle n'est pas sectorielle, ni ponctuelle. Elle écrase le pouvoir d'achat des Français.
Dette à 3000 milliards d'€uros, explosion des prix à la consommation, des matières premières, énergétiques et des produits alimentaires (déjà + 14,5%, et encore plus 10% dans les semaines qui viennent), 1560 milliards de dividendes versés à l'étranger, trois fois plus de Français soutenus aujourd'hui par la Banque alimentaire par rapport à l'année 2011, ratio dette publique/PIB à 115% aujourd'hui contre 20% en 1980, faire des pates (+ 32%), une omelette ou son plein de carburant devient un luxe pour beaucoup de Français.
Car le front des prix est "rouge écarlate" pour les Français. Il suffit de faire ses courses, de se rendre dans une station de délivrance de carburants et de faire ses comptes pour prendre conscience que ce Gouvernement dépassé n'est toujours pas à la hauteur des enjeux et de l'histoire.
La fièvre a même gagné le marché des dettes souveraines.
L'exécutif laisse filer l'inflation. Elle se généralise, devient incontrôlable et entame sérieusement le pouvoir d'achat avec un nombre de bénéficiaires des Restaurants du cœur qui explose.
Le Gouvernement ne fait plus que courir derrière elle, nous faisant croire qu'il n'y aura pas de mars rouge pendant que les experts et les acheteurs de la grande distribution nous affirment, au contraire, qu'elle va durer.
Dans un contexte international et social très tendu, les Français cherchent une raison d'espérer pendant que la France clochardisée et précarisée par François Hollande et Emmanuel Macron croule sous l'inflation, la pénurie de médicaments, le coût de l'énergie, la pauvreté et l'insécurité.
En macronie la déconnexion est totale. Il se produit toujours l’inverse de ce qui est officiellement annoncé. Le pouvoir fait de la "COMM" et ment aux Français. La réalité est qu'il ne maîtrise plus rien.
D'où la défiance et la colère du peuple, qui n'est pas qu'une simple inquiétude, Monsieur le Président.

17 février 2023

Des millions de Français paupérisés

Yann Bizien

Une étude toute fraîche de "France stratégie" est arrivée sur le bureau d'Emmanuel Macron. Elle jette une lumière qu'il ne voit pas sur la dureté du quotidien des français. La hausse des prix du gaz, de l'électricité, des carburants, des produits alimentaires fracasse le pouvoir d'achat des Français avec de plus en plus de familles surendettées et en grande difficulté.
Emmanuel Macron fait du trompe-l'œil sur la situation de l'emploi dans le pays qui ne s'améliore pas comme il le laisse entendre pour faire diversion. Il fait du trompe-l'œil sur sa réforme des retraites qu'il n'assume pas et qu'il délègue. Et il ne voit pas la souffrance du peuple qui encaisse tous les chocs d'une politique économique, fiscale et énergétique inadaptée à l'état du pays et à nos besoins.
La contestation de la rue peut donc très probablement se durcir davantage. Des millions de Français, paupérisés, précarisés, confrontés à l'inflation qui rogne leur pouvoir d'achat, ne peuvent plus faire face à la réception de leurs factures comme au paiement de leur loyer et de leurs frais de transport. Pour beaucoup, il n'y a quasiment plus de "reste à dépenser" avant la fin du mois.
Ces millions de Français ne peuvent plus se contenter des mesurettes insuffisantes et humiliantes du Gouvernement quand leurs dépenses incompressibles ne cessent de s'emballer. Et c'est désormais la hantise d'Emmanuel Macron qui subventionne "en même temps" une immigration coûteuse et une guerre qui n'est pas la nôtre.