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7 septembre 2023

Jusqu’ici, tout à l’air d’aller bien…

Pierre Duriot


Dans un contexte de ralentissement économique mondial, la France semble peu affectée en termes de consommation, selon plusieurs formules habituelles, celle d’un matelas connu de plus de 6 millions de fonctionnaires, qui en cas de crise, constituent un fonds de consommation minimal, une classe aisée, moins touchée que les autres par le phénomène d’inflation et qui continue à consommer, tout en battant des records en matière d’épargne et une classe moins aisée qui pratique le crédit à la consommation.

Et les mauvais indicateurs, taux d’intérêts élevés, inflation et pouvoir d’achat en baisse, n’ont pas l’air d’affoler les Français, du moins pas pour l’instant. Chez nos partenaires, pourtant, les stigmates sont déjà là, avec une Allemagne en récession et une Chine en déflation. La bourse se porte tout de même bien, avec des cours en hausse, des bénéfices en progression de 11%, sur les entreprises du CAC40. Le paysage est donc inhabituel, alors que le pouvoir d’achat par habitant devrait reculer de 0,4 % en 2023 et que le PIB par habitant recule. Cela permet à l’inénarrable Le Maire de se féliciter de la bonne santé de l’économie française, sans rire, tout en craignant, selon son mot, une « smicardisation » du salariat.

La prudence est plutôt de mise chez Martin, le patron des patrons qui voit dans cette situation pour le moins contrastée, des raisons de ne pas trop avoir confiance en l’avenir. Sur le mode du type qui tombe et qui se dit que tout va bien, tant qu’il n’a pas heurté le sol. La bonne santé insolente du CAC ne cadre pas avec la difficulté des PME et TPE à investir, augmenter les salaires et payer des charges de plus en plus importantes. Elles sont coincées, rognent sur leurs marges, hésitent à licencier, alors que leur activité diminue, de peur de ne pas s'y retrouver en cas de remontée de leur activité : une situation qui ne peut durer éternellement.

En réalité, certains secteurs de l’économie vont vers le ralentissement, notamment l’industrie qui suit un large mouvement mondial, avec des carnets de commande de crise. L’immobilier ralentit également, du fait de la remontée des taux d’intérêt et du manque de confiance en l’avenir des banques, qui prêtent moins facilement à de jeunes ménages. Enfin, ce marché de l’emploi, soi-disant en plein essor, ne cadre définitivement pas avec la situation économique en quasi récession. Comment expliquer qu’un pays où tout le monde travaillerait soit en crise ? Au RPF, nous y voyons un trucage éhonté des chiffres du chômage qui restent le seul argument économique sur lequel le gouvernement puisse mentir, puisqu’il compte lui-même ses chômeurs. D’où un marché de l’emploi non corrélé à la situation économique et un chômage qui se situerait plus, selon d’autres formes de comptage, autour de 18 %. Ce gouvernement nous a habitué à tricher, un peu comme quand il faisait croire, pendant la crise Covid, à un engorgement des hôpitaux.

Il ne faut donc pas se fier, ni au bon chiffre de l’emploi, ni à celui de la consommation, portée de manière artificielle, également, par des aides de l’État. Le nombre en explosion des bénéficiaires des aides caritatives, les Restos-du-Coeur, ou le Secours Populaire, l’augmentation des crédits à la consommation, sont autrement alarmants et témoignent d’une partie de la société qui a commencé à vivre au-dessus de ses moyens, dans un paysage inflationniste. Cela ne pourra pas durer bien longtemps.

Il faudrait se résoudre à baisser les taxes, celles sur les carburants en premier lieu : la France est le seul pays d’Europe où ces fluides n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Covid. Cesser de donner à l’Ukraine qui a perdu la guerre. Cesser les dépenses sociales inconsidérées en direction de l’accueil des étrangers. Alléger les taxes sur le travail. Privilégier les emplois non délocalisables et la réindustrialisation. Remettre dans le giron public les grandes infrastructures autoroutières, aéroportuaires, énergétiques, propriétés de la nation et qui servent de rentes à quelques actionnaires amis.

Incontestablement, Macron, en restant arc-bouté sur le tarif européen de l’électricité, sur la position atlantiste en faveur de la guerre, sur l’accueil inconsidéré d’hommes arabo-africains et l’augmentation perpétuelle des taxes, joue contre la France et asphyxie en toute connaissance de cause, les forces encore valides de son propre pays. Martin, le patron des patrons, le dit en termes politiquement corrects, mais il n’est pas très optimiste.

30 août 2023

La fourberie de l’abaya

Pierre Duriot


Cette histoire d’abaya à l’école illustre la fourberie permanente des prosélytes religieux et le jeu étrange des gauchistes, éternels collaborateurs zélés de ce qu’ils pensent être leur électorat et qui leur fait passer les pires compromissions avec les pires radicaux.

Pour expliquer leur mécontentement, les prosélytes musulmans expliquent qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux. Mais s’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux, pourquoi prennent-ils mal son interdiction par le tout jeune ministre de l’Éducation, Gabriel Attal ? Ils expliquent qu’il ne s’agit que d’une mode vestimentaire, un peu comme le serait le jean à trous. Mais alors, comment se fait-il que seules les jeunes élèves musulmanes la portent ? Il n’y a pas d’équivoque, cette abaya est bien une tenue religieuse et Attal a toutes les raisons de l’interdire. On verra comment sera appliquée cette interdiction face à des gens qui désormais ne se cachent plus de braver ouvertement les règles de la République et dont certains voient de l’islamophobie dans le simple refus de se soumettre.

Du côté des gauchistes, on soutient les prosélytes avec le même grand écart, arguant que le port du vêtement n’est pas un signe religieux, mais que son interdiction serait islamophobe. Ces militants bornés nous ont habitués à une bêtise et une mauvaise foi dignes d’un enfant de quatre ans capricieux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’en cas d’autorisation, le vêtement va rapidement devenir majoritaire et que celles qui ne le porteront pas, seront violemment harcelées jusqu’à ce qu’elles le portent. Y compris pour les professeures, à qui on expliquera qu’elles devront se conformer à leurs élèves... par respect. Et celles qui ne voudront pas risqueront pour leur sécurité.

Ils n’ont pas compris non plus que ce qu’ils pensent être leur électorat se sert d’eux pour avancer dans la conquête de l’espace public et que cet électorat-là, quand il devient majoritaire, ne vote plus pour des gauchistes, mais pour un candidat communautaire. Les exemples dans des villes de la grande couronne parisienne ne manquent pas.

Mais que fera ce gouvernement en cas de manquement ? Il exclura ? Et les familles auront beau jeu de dire que l’on prive leurs filles d’instruction ? Ce ne sera jamais que ce qui se passe en Afghanistan, où les filles n’accèdent plus à l’enseignement post-primaire. Les allocations familiales seront supprimées ? Cela devrait déjà avoir été fait pour les mineurs caillassant nuitamment les policiers. Donc ça ne sera pas fait. Tout ce petit monde n’a pas l’air de comprendre que la seule voie que nous enjoignent les radicaux, c’est la soumission et que face à ce combat radical, il faudra un jour des mesures radicales, quitte à entamer un vrai bras de fer ; sinon, le scénario de la soumission débordera des cités sensibles pour s’étendre à l’ensemble du territoire, comme c’est d’ailleurs déjà plus moins le cas.

Si ce gouvernement avait du répondant, ça se saurait. Il manque aussi des profs, parce que justement, plus personne ne veut aller dans ces zones plus ou moins déjà conquises par la contre-société religieuse. Et en septembre, entre rentrée scolaire, rentrée sociale, faillites d’entreprises en cascade, tentative d’épouvante avec un nouveau virus fantoche et guerre perdue en Ukraine, Macron ne saura plus où donner de la tête.

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3 août 2023

Manifeste pour une vraie écologie

Pierre Duriot

Oui, il y a un réchauffement et le recul de la Mer de Glace à Chamonix et bien d’autres phénomènes, sont là pour en témoigner. Pour autant, les scientifiques sérieux travaillent sur du long, voire du très long terme et expliquent qu’il n’y a pas « dérèglement », puisque, disent-ils, il n’y a pas de règle et il n’y en a jamais eu. Le climat de la Terre n’est qu’une longue suite de modifications, parfois spectaculaires, avec plusieurs glaciations, plusieurs périodes de réchauffement. Au Moyen-Age, par exemple, il a fait bien plus chaud que maintenant, avant un refroidissement, à la Renaissance, puis un autre au 19ème siècle, en pleine période industrielle. Le dioxyde de carbone, parlons-en, il est actuellement de 0,0415 %, soit dans le jargon scientifique 415 PPM. Il n’a jamais été aussi bas dans l’histoire de la Terre. Au temps des dinosaures, il fut de 4000 PPM et les dinosaures ne sont pas morts de faim. Et l’humain ne risque rien jusqu’à 5000 PPM. Et que sont les pots d’échappement, ou les cheminées d’usine, en comparaison d’une éruption volcanique, ou d’immenses feux de forêts ?

En réalité, cette version hystérisée de l’écologie, sur une planète où la température moyenne est de 15°C, est une forme de machine médiatique qui poursuit d’autres desseins que purement écologiques. Au Rassemblement du Peuple Français, nous avons un vrai programme écologique, centré sur l’intérêt des habitants et la rationalisation des espaces et des transports. En premier lieu, nettoyer la France, de l’ensemble de ses décharges sauvages, de ses bords de routes jonchés de déchets, nettoyer les quartiers urbains les plus sales, nettoyer les friches industrielles, éliminer ou recycler les vieux bâtiment industriels délabrés. Utiliser pour cela le dispositifs des travaux d’intérêt général et faire nettoyer, aux contrevenants, leurs propres lieux d’habitation. Nettoyer l’ensemble des côtes marines et les cours d’eau de l’ensemble de leurs résidus et particulièrement des plastiques.

Rationaliser les transports en plaçant obligatoirement sur un réseau de ferroutage tous les camions qui ne font que traverser la France, sans s’y arrêter pour des chargements ou des livraisons. Faire de même avec des camions dont les trajets sont longs et réguliers. Relancer les voies fluviales pour les lourds matériaux en vrac. Valoriser les transports publics en y rétablissant la propreté et la sécurité, dans les véhicules et dans les infrastructures attenantes.

Recycler de manière plus systématique les divers matériaux qui peuvent l’être et développer, via la réindustrialisation, leur utilisation dans divers domaines de la production de produits manufacturés. Pousser au maximum la durée de vie des produits manufacturés, toujours via la réindustrialisation du pays.

Cesser les filières des éoliennes, particulièrement en mer, dont l’installation n’a rien d’écologique. Explorer d’autres voies jusqu’ici délaissées, comme la pyrolyse, d’autres types de centrales nucléaires, la production de biocarburants, l’hydrogène vert, l’hydro-électricité, de manière à pouvoir, sur du moyen terme, s’affranchir des gaz et pétrole d’importation. Développer des unités de production locales, épaulées par un réseau national.

Refaire un audit des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture, remplacer les plus toxiques, pratiquer une politique de reforestation, de préservation des haies et des espaces naturels. Réutiliser les espaces déjà artificialisés et laissés à l’abandon, afin de limiter drastiquement le nombre de nouvelles artificialisations. Entre autres... tout cela doit être assorti d’un arrêt des taxations folles, des vignettes et autres pastilles.

Concernant ces variations climatiques, il faut prendre acte du fait qu’il s’agit d’un phénomène. naturel, sur lequel l’humain n’a pas prise. La seule solution est l’adaptation, avec des moyens déjà à notre disposition. Des usines de dessalement d’eau de mer, pour les régions déficitaires en eau. Une gestion plus rationnelle de la forêt, avec des tranchées pare-feu, entre autres, qui existaient à une époque. Des efforts sur la prévention des feux et la répression des incendiaires, rappelons que la très grande majorité des feux de forêt d’été, sont d’origine criminelle. Le retour à des plantations d’arbres en milieu urbain. La rationalisation des arrosages et irrigations des cultures, comme cela se pratique en Israël, par exemple.

Adaptations et innovations doivent devenir le cœur d’un nouveau paradigme écologique, en lieu et place des solutions à visées financières, en forme de transferts massifs d’argent public vers des intérêts privés : les éoliennes par exemple. Sortir également de la frénésie taxatrice et punitive, devenue l’ABC de l’écologie, comme si cela pouvait être une solution à long terme. En résumé, sortir de l’écologie médiatique et prétexte à toutes les formes de privations, pour travailler à une écologie de progrès et modernité. Rappelons que la France est déjà l’un des pays les plus propres d’Europe et que sa participation à la pollution mondiale se situe autour de 1 %. Les Français pourraient bien tous vivre en néandertaliens que le problème planétaire ne changerait pas d’un pouce.

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Décharge sauvage de Carrières-Sous-Poissy

29 juillet 2023

Pierre Duriot

Je me marre... cette scène des bébés embrochés n’est que symbolique, allons, allons, c’est de l’art, bien sûr, au festival d’Avignon. Nos très gentils acteurs de théâtre de couleur ne sont là que pour l’art, évidemment. Nick Conrad, le rappeur, venu se faire soigner en France, avait lancé cette idée de tuer les bébés blancs. De l’art on vous dit. Et puis le public d’Avignon, bobos cultureux, a l’esprit largement ouvert. Ils savent bien, ces braves gens instruits, que ce pourrait être leurs petits enfants à eux, mais ils sont parfaitement conscients que cela n’est que de l’art et que ça ne prête absolument pas à confusion, à intention, ou à velléité. D’un point de vue psychologique, ce pourrait être un message subliminal, histoire de commencer à montrer que ce genre de scènes pourrait devenir régulier, plus réel que symbolique et que ma foi, ça pourrait relever de la normalité. C’est de l’art certes, mais si on inversait les choses et que des acteurs blancs embrochaient des poupées et baigneurs noirs, ce ne serait plus de l’art, ce serait du racisme et ça vaudrait à l’auteur de la pièce, aux acteurs, au producteur, un bannissement définitif du monde bien pensant de la culture et un billet pour le tribunal le plus proche, avec une condamnation exemplaire, à n’en point douter. Souriez, la pièce n’est pas subventionnée de manière symbolique, mais bien réelle et avec notre argent.

19 mai 2023

Le malaise structurel des FDO

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF


Rien ne va plus chez les policiers et les gendarmes, depuis le Covid. La Cour des comptes qui s’est penchée sur les hommes en uniformes, se contente des constats et de la correction politique. On ne trouve pas trace de ces missions qui ont consisté à fliquer le promeneur sans son auto-autorisation, ou l’adepte du café bu assis, ou debout. Pas trace non plus des effets de l’obligation vaccinale, complètement inutile, on le sait maintenant. Pas non plus d’allusion à ces missions dans lesquelles les FDO sont envoyées au contact des populations mécontentes, pour se prendre force projectiles sur la figure, alors même que ces hommes subissent, comme le peuple, les effets ravageurs de la politique actuelle. On pourrait même hasarder que les FDO ne sont plus spécialement au service de la protection de la population, mais servent d’outil de maintien d’un système devenu inique et totalement impopulaire. Toujours est-il que des policiers et gendarmes rêvent de partir et que trop peu de candidats, rêvent d’y aller. (...)

« Le retour à la normale de l’activité opérationnelle n’a pas entraîné de retournement de la situation budgétaire par rapport à 2021. Les programmes ont continué à sous-consommer leurs crédits de masse salariale à cause de difficultés de recrutement et de fidélisation qui s’accroissent

10 840 départs dans la Police, soit +33 % en quatre ans et 15 078 dans la gendarmerie, soit +25 %. Et ce malgré une augmentation des rémunérations, comme quoi, le problème ne se situait pas là.

Plus grave, les responsables de programme sont contraints « de dégrader la qualité des recrutements et des formations », c’est à dire que les représentants des forces de l’ordre, sont à la fois recrutés avec moins de qualités et en plus, ils sont moins bien formés. Les seuils de sélection ont été abaissés, pour pallier le manque de candidats et on se retrouve à admettre des gens qui voici quelques années, n’auraient eu aucune chance. Le problème est le même avec les réserves opérationnelles. Et la Cour des comptes de préconiser une amélioration des conditions de travail et une gestion « plus dynamique » des ressources humaines. Allez donc savoir ce que signifie le « plus dynamique ».

Comme tous les Français, les forces de l’ordre subissent aussi l’inflation, qui se traduit par des tensions sur les dépenses de fonctionnement de la mission. Le tout, mis bout à bout peut contribuer, à grande échelle, à « abaisser le potentiel opérationnel de la police nationale », s’inquiète encore la Cour des comptes.

Non seulement, en très haut lieu, on minimise tous ces paramètres, mais en plus on feint d’ignorer où se situe la délinquance la plus palpable et celle qui nécessiterait qu’on augmente à la fois le nombre et la qualité des personnels. Le Ministre se concentre sur la « lutte contre l’extrême droite », dont on cherche vainement les exactions. Ses gesticulations en sont devenues cocasses. Mais sur le terrain, on lutte contre les mineurs isolés d’importation, les quartiers sensibles, où les lois de la république ne s’appliquent plus, les phénomènes de drogue, de violences de toutes natures, qui sont majoritairement circonscrits à des zones et des types de populations parfaitement identifiés, mais dont personne au gouvernement, n’a l’air de vouloir prendre acte.

En résumé, à force de sciemment se tromper de cible, de cantonner les personnels à des tâches dictées par l’idéologie et non par les réalités de terrain, la lassitude a envahi les troupes, les départs sont nombreux, le moral, au plus bas et tout porte à croire que la protection des populations victimes défaille.

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14 mai 2023

Retraites : pourquoi il ne faut justement rien lâche

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF

« Je souhaite maintenant que nous tournions la page et que nous nous engagions sur d’autres sujets », explique Bruno Le Maire, doctement. Il faut traduire cette phrase en langage plus abrupt et considérer que quand ce gouvernement fait passer un dispositif contre 80% de l’avis des Français, il faut « se la fermer », et que « passer à autre chose », signifie, faire passer une infamie du même type, par la même méthode, après laquelle, il faudra également se taire et « passer à autre chose ».

Il ne faut au contraire, rien lâcher, les décrets d’application ne sont pas encore là et les recours pas tous épuisés. Première raison, le système n’est pas en péril financièrement, il est même excédentaire et les 12 à 13 milliards qui manqueraient, sont pure invention. le Conseil d’orientation des retraites et l’INSEE ont fait tous les deux le constat d’une inutilité de cette réforme, sur fond d’augmentation de la mortalité, qui va améliorer la santé financière du système. Mais ce gouvernement n’a cure des services de l’État, auxquels il substitue, à très grands frais, des cabinets de conseil à sa solde.

Cette réforme est une commande de l’Europe non élue, la Commission européenne, qui a menacé la France d’une perte de liquidités et de financement auprès de la banque européenne, en cas d’échec de la réforme. Breton, le commissaire européen l’a dit quasiment clairement. Il s’agit, en passant à 64 ans et 43 annuités de cotisation, de faire en sorte que plus personne ne puisse avoir une retraite par répartition complète, étant donné que l’âge moyen d’entrée dans le monde du travail est passé à plus de 25 ans. La réforme va donc stimuler les revenus supérieurs, pour leur faire souscrire des retraites complémentaires par capitalisation, auprès des grands groupes amis des dirigeants et de la caste de Bruxelles.

L’argument d’un logique alignement sur les autres pays européens ne tient pas, puisque, même si l’âge de départ est parfois de 67 ans, le nombre d’annuités de cotisation est souvent bien inférieur à 43 ans.

Enfin, d’un point de vue sociologique, si l’espérance de vie tourne autour de 80 ans, celle de vie en bonne santé est d’environ 65 ans, ce qui fait que la grande majorité des « jeunes retraités » seront en réalité des malades. Sans compter, un quart des salariés qui sont morts, avant même d’arriver à la retraite.

D’un point de vue financier, quand bien même il y aurait cette somme qui manque, de 12 milliards d’Euros, elle est dérisoire et facilement trouvable. Macron a trouvé 200 milliards pour ses confinements, donne chaque année 10 milliards à des pays africains, également plusieurs milliards à l’Ukraine. L’État passe aussi des dizaines de milliards d’aides sociales aux étrangers, encore plus dans des subventions versées aux entreprises, lesquelles servent bien souvent directement à la rémunération des actionnaires et se traduisent également souvent, un comble, par des licenciements. On peut également inclure dans cet inventaire, des dizaines de milliards de fraudes sociales et fiscales, qui rendent les 12 milliards de retraites invoqués par Macron, totalement dérisoires. D’autant plus que ce gouvernement a toujours menti sur la réalité des faits et continue de le faire sur de multiples dossiers, comme le Covid, le réchauffement climatique, l’Ukraine, ou la vaccination… Pourquoi faudrait-il le croire sur les retraites ?

L’expression « tourner la page », serinée par les ministres, actuellement, sur toutes les ondes, n’est jamais qu’une injonction déguisée à se soumettre, en attendant d’autres calamités. Il ne faut donc rien lâcher et Macron le sait, puisqu’il ne se déplace plus, désormais, qu’avec un dispositif de protection supérieur à celui utilisé pour assurer la sécurité des visiteurs de marque en Ukraine, au plus proche de la guerre. Comme à Dunkerque, où la ville a été en état de siège pendant la visite du président. Au RPF, nous espérons que la démarche d’annulation de cette réforme, entamée par la LIOT arrive à son terme et incitons nos sympathisants à faire de la pédagogie autour d’eux, afin de préserver cet héritage gaulliste bénéfique au peuple et qui n’est nullement en péril.


3 mai 2023

Sauver la peau du président ?

Pierre Duriot


Les analyses de la violence des manifestants et des policiers, sont assez simplistes, dans les médias, qui s’appliquent à nous servir le monde manichéen dont ils ont l’habitude. Les bons Ukrainiens, les méchants Russes, le méchant virus et le bon vaccin, le gentil démocrate incompris et la méchante d’extrême droite, le bon migrant et le méchant xénophobe. Tout cela tombe avec le temps, mais sur le moment ça marche et deux semaines après, il faut « passer à autre chose », nous disent maintenant les ministres, avec les mêmes rebonds dans la voix, que quand ils serinaient, « la seule solution, c’est la vaccination ». Et les pseudos journalistes de répercuter : « c’est inadmissible dans une démocratie », devant les images de policiers molestés.

La première des violences est bien la violence d’État, qui se comporte comme un père qui bat sa femme, tout en enseignant à son garçon, qu’il ne faut pas battre sa femme. L’État bat son peuple, le brime, le ruine, le confine, le tue au travail, l’empêche de se soigner, de se nourrir, d’avoir des loisirs, lui demande d’être économe, écologique, frugal et respectueux, tout en faisant l’exact contraire de tout cela. En faisant l’exact contraire, avec en plus, un effet d’affichage, d’arrogance même : oui, mais nous, on a le droit de ne pas respecter la loi qu’on édicte. Insupportable. Mais il va plus loin, il laisse mourir les entreprises, alors qu’il pourrait sortir des tarifs européens de l’énergie, pour sauver les emplois et l’activité : il ne le fait pas et tout le monde le sait. N’est ce pas d’une grande violence ? La population est à l’image de ses gouvernants, devenue violente, de manière systémique, puisque le pouvoir ne répond plus que par la violence, de manière systémique également.

On ne peut pas s’émouvoir du policier en feu, plus que du Gilet jaune amputé. On ne peut pas condamner le jusqu’au boutisme des casseurs et accepter le jusqu’au boutisme du 49.3. On ne peut pas expliquer qu’il ne faut pas manquer de respect au président, quand le président évoque ceux qui ne sont rien. Et les solutions à cette violence systémique passent par des mesures qui ne résolvent rien. Par exemple, le président du syndicat des petits commerces explique qu’il faut penser à des indemnisations pour les commerçants qui se font fracasser leurs vitrines, parce qu’ils sont sur les itinéraires des manifestations. Ou alors, il préconise qu’on change de temps en temps les itinéraires, pour mieux répartir la casse, sans doute ? Le mieux ne serait-il pas de supprimer la casse ?

Violent toujours, le gouvernement n’écoute que si on casse et encore. Imaginez que 10 millions de personnes descendent dans la rue pour protester et que tout se passe bien, qu’il n’y ait pas le moindre heurt, pas de black-blocs, pas de casse, rien… que se passerait-il avec Macron ? Rien. Avec cet homme là, violent systémique lui aussi, on aurait droit à son traditionnel « Les Français m’ont élu », synonyme pour lui de « Je fais donc ce que je veux ». Clairement, la France a quitté le groupe des démocraties pacifiques, parce qu’elle n’est simplement plus, de fait, une démocratie dans laquelle, quand le peuple revendique, on l’écoute, on discute, on amende. Il n’y a plus rien de tout cela, on envoie les policiers à la baston, parmi lesquels, beaucoup commencent à douter du bien fondé des ordres et des missions.

Mais l’État fait pire, il sait qui sont les casseurs, il sait où ils habitent, il en laisse même venir de l’étranger, peut-être même qu’il commande leur venue et il ne les arrête pas. Il les laisse faire, casser, piller, blesser les forces de l’ordre et invoque les blessures subies par les forces de l’ordre, pour justifier encore plus de violence, non pas contre les casseurs en question, mais contre le peuple. Et cet État se situe, en ce moment, exactement juste avant l’ordre de tirer sur la foule, à balles réelles, achevant ainsi de passer officiellement dans le camp des dictatures. Et expliquer qu’on peut le faire, parce qu’on est les gentils, qu’on n’est pas l’extrême droite, ne trompera personne. Il y a une incongruité quotidienne à expliquer que le danger de l’extrême droite, c’est les autres et à se comporter comme un gouvernement d’extrême droite, qui n’écoute pas, ne discute pas, mais passe son temps à cogner, parce qu’il s’autoproclame le camp du bien.

Il serait pourtant possible de faire cesser cette folie, qui se cristallise autour de la personne du président, qui voulait qu’on aille le chercher. Il sait qu’il en est proche et se barricade, pire qu’un dirigeant de Corée du Nord, pour aller au foot. Avec une procédure de destitution, les motifs ne manquent pas, les députés arrêteraient cette violence et sauveraient également, en même temps, la peau du président dont la seule mention, la seule apparition, hérisse désormais, le poil de toute la nation. Il s’agirait, dans le respect de la constitution, d’une exfiltration symbolique et salutaire, qui apaiserait les tensions, au moins quelques temps et permettrait de lever la soupape d’une cocotte minute sociale et économique, qui n’en finit plus de monter en pression.

1 mai 2023

Gouvernement : le joujou extra…

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF


Il y a un truc qui ne tourne pas rond, dans ce gouvernement et si ce n’était qu’un. Il y en a un, par contre, qui n’a rien de politique, ni de gestionnaire et qui n’a rien à faire là. Ce ministre de l’économie, qui écrit sur son temps de travail, des livres aux pages grivoises, si ce n’est pornographiques… Le Maire, avec sa tête de premier de la classe, qui suggère l’acte anal dans des parutions, en tant que ministre ? Marlène Schiappa, ex-Maria Minelli, auteur de romans pornographiques également, a été recrutée, en tant que ministre, sur quels critères, quelles études et quelles qualités, on aimerait savoir ? Elle n’a que le bac…

Olivier Dussopt, ministre du travail, qui parle de son homosexualité dans les médias, est-ce bien la communication d’un ministre ? Bruno Attal, ministre des comptes publics, qui parle aussi de son homosexualité dans les médias, qui parle de son compagnon et de leur désir d’enfant. Est-ce bien ce que l’on attend de lui ? Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national, avoue également son homosexualité à la presse. Le lui a-t-on demandé ? Et pourquoi faire ?

Pap N-Diaye, qui explique qu’il faut mettre le paquet sur l’enseignement de l’éducation sexuelle à l’école, auprès des enfants, dès le CP. N’est ce pas le travail des parents et à quoi cela rime-t-il, avec des enfants si jeunes ? La ministre de la Culture, qui souhaite que les minorités sexuelles soient plus représentées dans les médias, pour quoi faire ? Ne serait-ce pas normal qu’elles soient représentées à hauteur de ce qu’elles sont vraiment dans la société et pas sur-représentées ?

Avec en prime, le président et son obnubilation à toucher ses interlocuteurs, quels qu’ils soient et à s’afficher avec de jeunes éphèbes bronzés : quel intérêt pour l’image de la France et de sa politique internationale ? Même en faisant preuve d’ouverture d’esprit, on a du mal à comprendre cet intérêt gouvernemental pour la chose sexuelle permanente. Imagine-t-on le général de Gaulle, ou ses ministres, dans de tels étalages et même ceux de Giscard d’Estaing ? Où va-t-on avec cette image, mélange de pornographie, d’homosexualité et d’affichage ? C’est bon pour qui, pour quoi ? Cela est représentatif de qui, de quoi ? Où est-ce tout simplement le symptôme d’une perte de sens, de rigueur et de droiture, au profit de la sensualité, du sexuel et de la dépravation, une symbolique du passage de l’utilisation du cerveau supérieur à celui, archaïque, de l’animalité ? « Un président ne devrait pas dire ça », titrait le livre sur Hollande, lors du précédent quinquennat. Aujourd’hui, « Un gouvernement ne devrait pas se conduire comme cela », pourrait être le second tome, en plus grave, de la dérive, vers l’étalage de la chose privée, commencé sous Sarkozy.

29 avril 2023

Mais pourquoi tant de haine ?

Pierre Duriot


Les comportements et discours, sur les plateaux télés, de Borne, Attal, Guérini et consorts, n’en finissent pas d’étonner. À se demander s’ils ne sont pas tous, à la fois déconnectés et autistes. Les voilà qui jouent les victimes, à s’étonner du pourquoi de tant de haine. « Oui, bon, la réforme des retraites est passée aux forceps, mais c’est de l’histoire ancienne, il faut avaler ça et passer à autre chose, aller de l’avant, en restant correct et en ne nous accueillant pas avec des casseroles, à chaque déplacement, ça en devient pénible et surtout très inconvenant, nous sommes ministres quand même »… nous disent-ils en substance, ne semblant pas comprendre la réalité sur le terrain, de leurs actions depuis cinq ans et plus.

Ils ne perçoivent pas les effets cumulatifs sur le peuple français. Maltraité du temps des Gilets jaunes, maltraités encore pendant l’épisode Covid, matraqué de narratifs hors sol, sur l’Ukraine, le réchauffement climatique, la vaccination, l’inflation, le prix des carburants, des fluides en général, le peuple devrait tout accepter sans broncher et garder sang-froid et civisme devant ses bourreaux ? Il ne faut pas oublier, en remontant un peu plus loin dans le temps, ce virage marquant du déni de démocratie, quand le non à l’Europe est devenu oui, par la grâce de Sarkozy, introduisant la guerre perpétuelle contre le peuple. L’Europe a été vendue comme un gage de paix, de prospérité et de stabilité et c’est bien l’exact contraire qui en advient : la guerre, la régression des niveaux de vie et l’instabilité chronique, dont on sent maintenant pertinemment que tout cela n’est pas subi malencontreusement, mais bien savamment orchestré, avec la complicité justement, de ces dirigeants qui jouent les vierges effarouchées, depuis qu’ils ne peuvent plus mettre un pied nulle part.

Ils oublient aussi, ce qui a fait la gloire du gaullisme : l’exemplarité. Le président, avec son ton perpétuellement méprisant, Borne et son 49.3, Dupont-Moretti et ses doigts d’honneur, Le Maire et ses romans grivois, écrits pendant le travail et les affaires en cascades, détournements, prises illégales d’intérêts, pots de vin, travaux fictifs condamnés ou effacés par une justice sous influence, qui classe sans suite, plus vite que son ombre, quand le petit peuple subit la nouvelle délinquance d’importation, les effets secondaires des vaccins, l’inflation, les pertes de libertés et le mépris. Mais au-delà du peuple, que ces gens ont pris l’habitude de mépriser, il y a les sacro-saints marchés financiers, à qui tout cela était censé plaire : même pas. L’agence Fitch qui évalue la solidité financière d’un État, a abaissé la note de la France de AA à AA- mettant en cause « l’impasse politique et les mouvements sociaux », pas rassurée pour deux sous par la réforme des retraites, bricolée à la hâte pour liquider la répartition gaulliste et libéraliser le marché des retraites complémentaires. Ce dont ont horreur les marchés, c’est de l’instabilité, du manque de vision à long terme, à la fois sur les plans politique et économique. Que faire avec ce pays où le président ne peut plus aller voir un match, sans barrière, sans arrêtés préfectoraux, sans drones, sans policiers et sans respect des habitudes présidentielles ? Que faire avec ce gouvernement dans lequel les malversations, les débordements comportementaux et de langage sont légion ?

Pour autant, Macron va aller à New York assister au « Global Citizen NOW », du 30 avril au 2 mai, avec Ghassan Salamé, père de Léa, la « journaliste », membre du conseil d’administration de l’open society foundations de Georges Soros, cet homme richissime qui milite pour une gouvernance mondialisée et une disparition des frontières, tout en vivant, à plus de 90 ans, dans un bunker. Cet événement réunira plusieurs politiques, des banques d’affaires, des multinationales, les fondations Soros et Ford, Ursula von der Leyen, Claude Schwab, Macron, Justin Trudeau, Open society, fondation Rockefeller et d’autres, pour un bain de brillantes idées, déjà à l’œuvre en Europe et qui contribuent à en faire ce que nous constatons aujourd’hui. Avec sans doute, cette vieille coutume des communistes ou des nazis, qui estiment souvent, que si leur concept n’a pas marché, c’est qu’on n’est pas allé assez loin dans son application. Il serait au contraire, bien temps de changer de paradigme…

27 avril 2023

Mayotte : la France humiliée par un pays confetti

Pierre Duriot


La France, ex-puissance coloniale, forte d’un arsenal nucléaire, d’une marine de guerre, certes moins pléthorique qu’elle ne le fut, mais opérationnelle et moderne, est en train de se plier aux injonctions du président comorien Azali Assoumani, qui souhaite privilégier « la voie du dialogue » avec Paris, sur la question du renvoi sur l'archipel de personnes présentes illégalement, dans le département français voisin de Mayotte. En clair, il ne veut pas récupérer ses propres ressortissants. Et donc l’opération « Wuambushu », lancée par les autorités françaises, visant à déloger des migrants illégaux, comoriens, des bidonvilles de Mayotte, est en train de tourner à l’humiliation de la France, sur la scène internationale. Elle se laisse dicter sa loi par un petit président d’une île confetti, qui parle comme s’il était le patron.

Et pourtant, la France crache au bassinet, l’argent du contribuable de métropole, dans le cadre d’un accord signé en juillet 2019, par Macron donc, entre la France et les Comores, qui prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Et la France reste le premier bailleur de l’Union des Comores, avec l’aide publique au développement (APD), qui a financé 55% du budget de l’État comorien en 2020. Cette APD représente aujourd’hui 87 euros par habitant. Les investissements ont été concentrés dans les domaines de l’éducation, les infrastructures ou encore l’aide alimentaire, ce qui n’a pas amélioré durablement le niveau de vie des Comoriens. Le tout avec un président notoirement anti-français. On se résume donc : la France donne de l’argent à un pays qui lui est hostile, pour qu’il garde ses habitants, il ne le fait pas et se permet d’être autoritaire avec la main qui le nourrit.

La France aurait largement les moyens, militaires, diplomatiques et financiers de rétorsion, mais elle ne le fait pas. Sans doute de peur d’être accusée de racisme, d’islamophobie, ou de je ne sais quoi, alors même qu’en métropole, faire tirer au au flash-ball, confisquer des casseroles et bousculer des femmes manifestantes, ne semble poser aucun problème, mais contre la population autochtone évidemment. Les ordres attendus n’arrivent pas et la France se prend une nième déculottée sur la scène internationale, par le président d’un pays grand comme un département français de taille moyenne. Du grand comique.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous demandons, la suspension immédiate de l’aide et du plan de développement de 150 millions d’Euros, l’arrêt de la délivrance des visas aux Comoriens, l’interdiction des transferts financiers de la diaspora vers les Comores, laquelle représente 15% du PIB des Comores, le débarquement, par les moyens militaires, des Comoriens présents illégalement à Mayotte, à la baïonnettes, si cela s’avérait nécessaire. Et pour toute la nation : la fin du droit du sol.

Dans tous les cas de figures, avec les Comores, comme d’ailleurs avec les pays du Maghreb, il semble que la France soit le seul pays du monde qui soit obligé de garder les ressortissants de la Terre entière et à qui, n’importe quel pays puisse dicter sa loi. Là où les Suisses réexpédient sans problèmes, même les délinquants algériens en Algérie. Cela doit cesser et les ordres fermes doivent être donnés.

24 avril 2023

Vers un permis de respirer…

Pierre Duriot

L’ébauche d’un passe carbone a été votée au parlement européen, selon une doctrine idéologique, une fois de plus, totalement hors-sol. Le carbone n’est en aucun cas un polluant, sa présence dans l’atmosphère a été variable au cours de la vie de la planète et sa concentration a été bien plus importante, avant même l’apparition de l’homme. Qu’importe, le prétexte du carbone est utile pour, ni plus ni moins, commencer à taxer le droit d’exister et de respirer. Cela devrait en coûter quelques 450 euros en moyenne, par an, pour les foyers européens. Dans le même panier dogmatique, les panneaux solaires, dont on s’aperçoit qu’en plus de préempter de la terre agricole, ils sont usés au bout d’une quinzaine d’années, soit une durée de vie très inférieure à celle d’un barrage hydroélectrique, ou d’une centrale nucléaire, pour une production bien moindre d’électricité. Mais la filière panneaux solaires, en grande partie chinoise, n’a pas intégré de coûts ni de méthodes de recyclage, pour ces hectares de technologie qui vont rester sur les bras des acquéreurs, en fin de vie et dont ils ne sauront que faire. Dans la même veine, les éoliennes, et particulièrement les éoliennes en mer, en plus de leurs coûts exorbitants, ont des productions aléatoires et elles aussi, des durées de vie relativement courtes, avec des recyclages improbables. Que ferons nous des dizaines de milliers de tonnes de socles de béton largués en mer et dans les terres arables ? Là encore : rien. La notion de profit immédiat à donc primé, sous forme de transfert massifs d’argent public vers des intérêts privés, via des mécanismes de subventions, la plupart du temps opaques.

Ainsi donc, à partir de 2027, il faudra payer pour être et respirer, mais uniquement en Europe. Ces mêmes dirigeants ne sont pas le moins du monde gênés aux entournures, pour aller disputer des jeux olympiques d’hiver en Chine, sur de la neige artificielle, une coupe du monde climatisée en extérieur au Qatar, où aller faire du ski dans des stations artificielles en plein désert. L’écologie punitive et surtout spoliatrice, est évidente et personne, en haut lieu, en dehors de quelques élus éveillés, ne semble prendre acte du virage spoliateur que prend l’Europe, en s’orientant ni plus ni moins vers la mise en coupe réglée des niveaux de vie des européens, sur qui les étaux multiples se resserrent. Permis payant pour respirer, permis payant pour se déplacer, spoliation des habitations par la norme écologique, régression du niveau de vie et décroissance, pour 450 millions d’Européens, quand le reste du monde, c’est-à-dire, la proportion la plus importante et de loin, va continuer à développer et à pratiquer le progrès technique et scientifique. Et des dirigeants qui martèlent une supercherie, avec la complicité permanente des médias, qui reprennent un narratif entièrement et facilement démontable.

Au RPF, nous ne nions pas le réchauffement de certaines parties du globe, les pénuries d’eau et la fonte des glaciers alpins, mais il s’agit là de cycles naturels de la Terre et la NASA ajoute qu’une forme de réchauffement est à l’oeuvre dans l’ensemble du système solaire. Le propre de l’homme et des mammifères, on le sait depuis Darwin, est l’adaptation et il faut prendre acte des phénomènes en cours pour les intégrer à nos modes de vie, soit par un aménagement différent du territoire, soit par la technologie. Récupérer les eaux de pluie, installer le long de nos côtes, des usines de dessalement de l’eau de mer, changer de cultures, replanter des arbres… serait plus rationnel que de brimer une infime partie de la population, avec le prétexte écologique, afin, non pas de changer le climat, mais de leur prélever le fruit de leur travail. Au-delà de notre président Macron, qui est l’un des promoteurs les plus zélés de cette arnaque mirobolante au climat et dont nous demandons la destitution par la voie parlementaire, il faut s’attaquer à cette Europe qui ne cherche même plus à cacher son comportement totalement dictatorial, en décrétant à outrance et en utilisant ce qu’elle appelle des « urgences », climatique, sanitaire, ukrainienne, pour imposer sans le moindre débat des dogmes et procédures mortifères.


15 avril 2023

Du barrage républicain à la guerre totale

Pierre Duriot

La date du 14 avril 2023 entrera sans doute dans notre histoire, comme la fin de la Vème République, écrite sur mesure pour un honnête homme et exploitée, dans la moindre de ses imperfections, par des voyous, au service d’intérêts supranationaux. Elle marque aussi la naissance d’un mouvement, qu’il est trop tôt pour qualifier de révolutionnaire, encore que… L’histoire est une succession de soubresauts, avec le recul on pourra peut-être un jour, écrire que tout en commencé avec les Gilets jaunes en 2018. Ce vendredi 14 avril nous avons assisté vraisemblablement à l’enterrement de cette Vème République, non pas pour son inadaptation à la chose publique, mais pour son défaut de conception face à la perversité, la triche et la corruption. Les conclusions du Conseil constitutionnel sont sans surprise, tant celui-ci ne peut plus être considéré comme un groupe de « sages » au service d’une nation. Constitué de repris de justice et de profils controversés, aux prises avec les conflits d’intérêts permanents, il n’a pas existé en tant que tel. Sa mission consisterait à amender, à réparer et il ne fait qu’avaliser, se transformant en vulgaire chambre d’enregistrement, là où les constitutionnalistes les plus avertis voient les failles dans les décisions. Même Fabius, après avoir validé les passes sanitaire et vaccinal, a reconnu qu’ils n’étaient pas constitutionnels.

Le peuple, qui devrait être confiant dans ses institutions, aurait dû attendre sagement la décision ; au contraire, il a commencé à manifester avant, tant il savait qu’il n’y avait plus rien à attendre de ces institutions délitées. Le Conseil lui même est bien conscient de sa déconnexion d’avec le peuple et de son statut de « non-sages », puisqu’il y eut besoin de le protéger avec des hordes de policiers. Tout cela ne peut être vu comme le triomphe d’une démocratie à son apogée. L’image fera le tour de la planète, en même temps qu’elle signera la honte de notre modèle politique. La rupture est donc consommée, et la validation de la loi marque le début de la chute du régime voulu par le Général de Gaulle. Il n’y aura pas de miracle. L’instabilité politique et sociale ne va faire que croître, attisée par la répression de la police politique de Macron, que seule une autre force pourra contraindre à reculer.

Ironie du sort, le Conseil constitutionnel aurait fait supprimer les avantages contenus dans la réforme et à destination des représentants des forces de l’ordre. Il faudra se pencher sur les termes exacts de ces modifications, mais si c’est le cas, ces policiers, passés dans le camp du pouvoir, avec certes plus ou moins de zèle, se seraient faits enfler eux aussi. On peut parfaitement s’interroger sur la légitimité d’un gouvernement, soi-disant démocratique, mais qui a en permanence besoin de matraques et de canons à eau pour exister. Il n’y a plus ni démocratie, ni république, mais une macronie, coupée de toute base républicaine et même légale, en guerre permanente contre le peuple, avec tous les moyens dont elle dispose, usant de violence, de corruption par la subvention et transformant chaque instance susceptible de contre-pouvoir, en chambre de validation à sa botte : conseils, presse, parlementaires. Parmi ces derniers, de petits bras, appelant à voter Macron à des fins de « lutte contre l’extrême droite », sans se douter que Marine Le Pen, se risquant à faire le dixième de ce que fait Macron, aurait immédiatement été arrêtée par les contre-pouvoirs. Et que dire des Ciotti, ou Retailleau, permettant l’échec de la motion de censure, dans l’espoir sans doute d’obtenir un poste qui finalement, leur est passé sous le nez. Décidément, ils n’ont, les uns et les autres, pas compris qu’il ne fallait surtout pas croire aux promesses du président et se seront tous faits enfler.

« J’ai été réélu ! » clame Macron pour justifier une violence qui le pousse à promulguer une loi scélérate le soir même de la décision du Conseil, signant par là même l’évidence d’un passage en force au service d’intérêts supérieurs, comme l’explique à demi-mot, le commissaire européen Thierry Breton. Mais le divorce est donc consommé et l’intéressé ne veut pas laisser sa place, alors que la cohabitation avec les Français est devenue impossible. Il y a maintenant entre ce régime et le peuple, un fossé bien trop grand pour être comblé et il ne pourra se maintenir au pouvoir que par la cruauté, qu’il justifie comme légale.

Plus étonnant, ces voix qui s’élèvent pour expliquer lamentablement, qu’il faut « passer à autre chose », parce que le Conseil aurait parlé. Encore faudrait-il que toute cette procédure et tous ces hommes aient été clairs et propres. Vont-il nous servir à chaque épisode, cette formule qui revient à se soumettre ? Avec la même méthode violente, l’Europe va imposer la retraite à 70 ans, la vaccination obligatoire pour tout et n’importe quoi, les privations d’énergie, de nourriture et de propriété et pourquoi pas l’euthanasie, à l’issue d’une vie de travail et les mêmes moutons bêlants ressasseront qu’il faut « passer à autre chose » ? En ce qui nous concerne, nous pensons qu’il faut retrouver l’esprit gaulliste, c’est à dire, l’écoute et le service du peuple et de ses intérêts, rénover nos institutions, changer les hommes et établir des garde-fous susceptibles de pouvoir contrer les pires dérapages des pires dictateurs, afin de garantir cette forme de démocratie, à la laquelle nous avons cru en Occident et qui a permis, un temps, notre rayonnement.


11 avril 2023

Pierre Duriot

Je me marre… à l’heure où sort un rapport, qui, en mots choisis, dézingue la gestion d’une épidémie, qui n’en fut pas une, par le gouvernement et qui nous aura coûté plusieurs centaines de milliards, en pure perte, il faut tout de même se pencher sur quelques détails croustillants, que nous avions dénoncés et qui nous avaient fait passer pour des « complotistes ». Maintenant que les cerveaux sont reposés, on peut y réfléchir, avec un peu plus d’acuité et un peu moins de matraquage télévisuel. Les premiers vaccins sont arrivés dans des camions frigorifiques, à moins 70°C, escortés par des motards et les derniers traînaient des jours, sur les étagères, dans les barnums improvisés, pour vacciner en masse. Et pourtant, c’était censé être le même produit. Il fallait se faire vacciner « pour les autres », je vous laisse cogiter sur un processus scientifique permettant ce tour de passe-passe. La moyenne d’âge des gens qui mouraient du Covid était de 83 ans, ça n’a jamais été un secret et les 12-65 ans, y sont allés pour faire « une forme moins grave ». Intéressant non ? Les masques, dans un premier temps, interdits à la vente chez les pharmaciens et dont la porte-parole du gouvernement ne savait pas se servir, ont finalement été rendus obligatoires, à partir de six ans. Un type qui nageait tout seul dans la mer, pouvait être verbalisé. Selon que vous buviez votre café debout ou assis, la contamination n’était pas la même. La caissière du super marché qui tripotait vos produits avant de vous les rendre, opérait derrière un plexiglas. Les rayons des livres et journaux n’étaient pas dangereux, celui des petites culottes, si. Les parachutistes pouvaient enlever leur masque dans l’avion, au-dessus de 2500 mètres, mais pas avant. Les mecs en bonne santé étaient asymptomatiques. Des types se baladaient tout seuls, dans leur voiture personnelle, avec un masque. Etc… à se demander si un jour, nous aurons des explications rationnelles…

29 mars 2023

Que nous proposent les écologistes ?

Pierre Duriot

On se demande quel monde nous proposent les écologistes. Ils ne veulent pas de méga-bassines, le sujet mérite d’être discuté. Mais ils ne veulent pas non plus des voitures électriques ou thermiques. Ne veulent pas que l’on mange de viande. Ne veulent pas que l’on se chauffe. Ne veulent plus d’avion. Pas de cargos pour transporter les marchandises. Ne veulent plus que l’on fasse d’enfants. Plus non plus de Data-Center. Pas d’ondes électromagnétiques. Pas de centrales nucléaires, à pétrole, à charbon, qui occasionnent des rejets ou des déchets. Pas de barrages hydroélectriques qui saccagent les sites naturels. Pas de fauchage le long des routes. Pas de chasseurs. Pas de paysans qui labourent. Pas d’éleveurs de vaches qui pètent du méthane, les vaches, pas les éleveurs, quoique. Mais ils veulent bien d’une expérimentation à grande échelle d’un pseudo-vaccin, produit dont personne ne sait ce qu’il contient vraiment.

Que nous reste-t-il ? Comment préconisent-ils que l’on vive ? Quand on fait le total de leurs combats, on s’aperçoit que nous devrions en revenir à un stade d’avant « La guerre du feu », puisque le feu pollue et contribue au déboisement. Ils nous voient, à la rigueur, comme australopithèques, vivant dans la nature de cueillette, sans trop déranger les autres animaux ? Mais le tout, uniquement en Occident. Que les saoudiens fassent du 4x4 dans les dunes, que les Africains creusent des mines gigantesques à ciel ouvert, que les Asiatiques déversent 80% du plastique dans les mers, peu importe. Ce qui les anime est le retour des Occidentaux et particulièrement des Européens, à un mode de vie sauvage. Il serait temps que l’on se passe des avis de ces énergumènes fanatisés, qui n’ont trouvé que l’outrance pour se rendre intéressants.

Darmanin : le spectacle du camion qui brûle

Pierre Duriot

Darmanin, tranquillement, explique qu’il y avait un millier de radicaux à Sainte-Soline, dont près de 200 fichés S. Seulement, ce faisant, il avoue deux choses, pourtant inavouables. En premier lieu, que les fichés S peuvent aller et venir sans entrave, rejoindre un lieu stratégique sans être inquiétés et se balader avec du matériel de combat de zadiste. On se demande à quoi ça sert d’être fiché S, si on n’est pas plus surveillé que ça ? En second lieu, sachant que ces types sont ce qu’ils sont, il n’a pas cherché à les empêcher de rallier Sainte-Soline, les a laissés se préparer, s’organiser, se regrouper, avant d’envoyer les fonctionnaires du maintien de l’ordre, au casse-pipe. Le même scénario, exactement que quand Philippe, premier Ministre, avait laissé des centaines d’activistes, dont beaucoup d’étrangers, rallier le site de Notre-Dame-des-Landes, avant d’envoyer, de la même manière, les gendarmes au casse-pipe. Etait-ce si difficile d’alpaguer ces activistes sur les quais de gare, ou les ronds-points, avant qu’ils n’arrivent ? Ces gens ne font pas du maintien de l’ordre, il font du spectacle, pour épater le téléspectateur et se fichent royalement des dégâts collatéraux chez les fonctionnaires. Il y a des pourtant des extincteurs dans chaque véhicule de service, pourquoi ne sont-ils pas utilisés dès le départ du feu ? À croire qu’on laisse les camions bleu-marine brûler pour les caméras. Nos fonctionnaires, en plus d’être blessés, passent pour des glands au niveau international, où on scrute à la loupe nos techniques de maintien de l’ordre. Et les spécialistes doivent nous utiliser pour montrer à leurs élèves gendarmes, ce qu’il ne faut surtout pas faire. Pour les zadistes, ils savent ce qu’ils risquent. On est habitué à ce gouvernement qui a toujours la tentation d’éteindre les incendies en y jetant de l’essence. (...)


27 mars 2023

Macron : « intelligence avec des puissances étrangères »

Pierre Duriot

L’entreprise Segault, fondé en 1921, est sensible dans la mesure où elle fait partie de la base industrielle et technologique de défense : BITD. Elle conçoit et fabrique, depuis 1950, une robinetterie répondant à des situations d’utilisations extrêmes, pour le nucléaire et l’aéronautique. Basée dans l’Essonne près de Paris, elle équipe les chaufferies nucléaires embarquées sur la totalité des sous-marins nucléaires français et du porte-avions Charles de Gaulle et figure dans la liste des fournisseurs critiques de Naval Group. Segault fournit également la robinetterie dans les bâtiments des réacteurs à un quart des centrales nucléaires en service dans le monde.

La multinationale américaine Flowserve a racheté, en février, le canadien Velan, maison-mère de Segault. Cette boîte américaine met donc la main sur Segault. La PME française avait été elle-même rachetée en 2007 par Velan, qui fournit ce même matériel aux navires de guerre américains. La texane Flowserve, ayant racheté Velan pour 245 millions de dollars, dans une opération doit être finalisée d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023, va donc hériter de nos secrets et techniques de fabrication, mais aussi de maintenance, sauf si l’État français se réveille et bloque ces transferts de technologies, comme il en a les moyens. Ce même État qui a déjà laissé partir Photonis, les turbines Arabelle de nos centrales et s’est fait flouer sur les sous-marin australiens.

Comme un malheur de vient jamais seul, Ursula von der Leyen a rappelé que l’Union européenne n’allait pas soutenir outre-mesure l’énergie nucléaire, dans le cadre du règlement concernant la production domestique de technologies propres. En ligne de mire, la France et son réseau de centrales, qui ne bénéficiera donc pas du soutien européen, pour son ambitieux programme de construction de nouveaux réacteurs, soit 15 à 18 milliards d’Euros de financements publics. Tout en continuant à payer gros une Europe obèse, mais aussi corrompue, qui se permet en plus, de bloquer les enquêtes sur ses malversations.

En résumé, Macron laisse partir notre indépendance militaire vers les Américains, on ne peut plus douter du fait qu’il le fasse exprès. Mais il se fait flouer par l’Europe également, alors qu’il adhère, avec notre argent, à la guerre en Ukraine, à la voiture électrique et au tarif prohibitif de l’électricité ARENH. Là où les Allemands et quelques pays, sauvent leurs industries liées à la voiture thermique, Macron se voue au tout électrique, se fait enfler par l’Europe sur le nucléaire et sera donc privé de la production nécessaire pour alimenter ses fameuses voitures. Comprendre qu’il cherche sciemment à couler notre pays devient une évidence, il faudrait seulement qu’il nous dise en échange de quoi ?

19 mars 2023

Guerre en Ukraine : le ton changerait-il ?

Pierre Duriot

France info change de ton, en commentant la visite de Vladimir Poutine en Crimée et reconnaît que le président russe est en position de force économique et diplomatique, reconnaît que les mesures de sanctions économiques prises contre la Russie ont plutôt bénéficié à la Russie, qui va relier ses gisement du nord à la Chine, devenue son alliée inconditionnelle. Reconnaît que l’OTAN a quasiment épuisé ses munitions conventionnelles, alors que la Russie peut continuer à mener sa guerre. Reconnaît que la Cour Pénale Internationale, c’est du vent et que Poutine peut se permettre de n'en avoir cure. Elle reconnaît enfin que Poutine est plutôt bien accueilli, par des habitants enthousiastes et souriant, quand il se rend à Marioupol, tout en subodorant que les interviewés ont sans doute été choisis.

Il est vrai que choisir ses intervenants, dans nos démocraties, ça ne se fait pas. Chez nous, le même patient vacciné explique dans plusieurs hôpitaux que le vaccin lui a évité une forme grave. Les « passants » qui témoignent sont des proches des élus LREM et les ministres ont consigne de faire gaffe dans leurs déplacements. Tandis que les caméras pratiquent les gros plans pour faire croire qu’il y a du monde aux meetings de Macron. En matière de communication, nous n’avons rien à envier à Poutine.

Plus sérieusement, ce revirement de la part d’une radio, qui explique également qu’au-delà de la guerre russo-ukrainienne, le véritable enjeu est celui des équilibres stratégiques, a quelque chose de prémonitoire : la consigne a dû changer. On sait parfaitement que cette radio d’information continue n’est jamais que le principal organe de propagande de Macron.

Dans l’affaire, nous avons perdu la sécurisation de nos approvisionnements énergétiques et nos nations européennes, lourdement endettées, vieillissantes et soumises à une invasion arabo-musulmane débridée, voient leurs industries péricliter et leur sécurité intérieure malmenée. Ce que nous allions gentiment chercher en Russie, dans le cadre de relations à peu près cordiales, il va falloir aller le chercher dans des pays où sévissent dictatures et extrémisme religieux outrancier, nous allons comprendre notre douleur.

Au RPF, nous l’avons dit dès le début, il faut discuter avec Poutine, du sort des populations russophones du Donbass, de nos approvisionnements énergétiques, de notre réindustrialisation et de nos souverainetés. Aujourd’hui, pour ne pas avoir à se dédire, nos gouvernants nous emmènent dans le mur. Il faut les arrêter, ils sont corrompus. Leur gestion du Covid et celle de la guerre en Ukraine recèle largement de quoi les traduire en justice. Il faut que passent les enquêtes et tombent les mises en examen.


Souvenez-vous...

Pierre Duriot

Souvenez-vous, cet homme a favorisé l'épidémie, en interdisant les masques, en supprimant les médicaments, en interdisant aux médecins de nous soigner. A organisé l’apartheid social, sur la base d’une injection forcée et contraire aux lois, qu’il savait expérimentale, a privé la nation, puis les non-vaccinés de vie sociale, menti sur la réalité des chiffres de la mortalité et occasionné un trou dans nos finances de plus de 200 milliards. Et pour finir, bâillonné nos gosses dès six ans. Et il voudrait qu’on avalise tranquillement une réforme injuste, commandée par les puissances financières. Il ne devrait déjà même plus être là.

16 mars 2023

Pierre Duriot

Je me marre… j’étais dans le cortège de la manifestation, contre la réforme des retraites, parce que c’est un héritage gaulliste et que nous y tenons, à ce dispositif qui permet, normalement, à chacun de vivre dignement, arrivé à l’âge où le corps ne peut plus travailler. Et qu’on ne vienne pas nous dire que le système est en péril, puisque le COR et l’INSEE ont dit qu’il ne l’était pas. Même Attali, le liquidateur, estime que Macron n’a pas à aller chercher bien loin les 12 milliards qui ne manquent même pas. Non, le plus drôle, sont ces infâmes gauchistes, qui braillent contre celui qu’ils ont fait élire, pour éviter le chaos avec Marine Le Pen, paraît-il. Le chaos, ils l’ont, alors heureux ? Marine Le Pen aurait-elle fait pire ? Rien n’est moins sûr. Au moins, avec elle au pouvoir, ces braillards auraient voté une motion de censure pour faire tomber un gouvernement. Ils pourront toujours se consoler en pensant qu’avec Macron, ils ont eu une « forme moins grave » du chaos, ce qui, comme pour le vaccin, est tout à fait invérifiable. Si seulement, pour la prochaine élection, ça leur apprenait à rester dans leur boulot de syndicaliste et qu’à l’occasion du second tour, ils ferment leur grande g… ce serait déjà un sacré progrès.

13 mars 2023

Henrion-Caude, ou le principe de réalité

Pierre Duriot

Le livre d’Alexandra Henrion-Caude se vend comme des petits pains, comme quoi, il y a un décalage total entre le peuple et les élites, ou pseudo-élites, qui n’ont cessé de tourner en ridicule, cette femme scientifique de haut vol, docteur en génétique. Moquée, ostracisée, alors que ses diplômes et ses arguments étaient à écouter, autant, sinon plus, que ceux des médecins de plateaux télévision qui ont, quasiment tous, ce n’est un secret pour personne, touché des sommes rondelettes de la part de laboratoires. Cette intervenante a été qualifiée de « complotiste » et certains ont même émis tout haut la possibilité qu’elle soit devenue folle, qu’elle ait perdu la raison. Se demandant pourquoi une personne adoubée par le système, n’avait pas emboîté le pas du système en question.

Elle est seulement dans la bonne posture scientifique : elle doute. Ce qui devrait aussi être la posture journalistique : le doute. Ni la science, ni le journalisme, ne sont des disciplines exactes et il convient juste de douter. Habituellement, quand tout se passe bien, les scientifiques ne sont pas tous d’accord et les journalistes non plus. Or, pour l’affaire qui nous concerne, ils étaient tous d’accord pour adhérer à un narratif et cela aurait dû suffire, en soi, à faire douter. Pas seulement les scientifiques et les journalistes, mais tout le monde. Il n’y a pas besoin d’être médecin, pour savoir si l’on doit se faire injecter un produit encore expérimental, comme le pensent tous les intervenants, se posant en « sachant » et se donnant pour mission de dire, aux « ignorants », ce qu’ils doivent faire. En principe, quand toute la presse, tous les hommes politiques, tous les « spécialistes », vous répètent la même chose, en boucle, 24h/24h, avec les mêmes mots, les mêmes intonations et la même musique, ça ne peut pas être de la science et face à cela, il aurait convenu de douter. Même en n’étant pas médecin.

Praud, pourtant journaliste de haut vol, n’a pas douté. Il s’est fait vacciner, comme il le dit, a fait vacciner ses enfants et toute sa famille. Et face à Henrion-Caude, il semble perdre plus ou moins ses nerfs, s’affole, pose sa question mais ne la laisse pas répondre. Il n’a rien, ses enfants non plus, alors quoi, qu’est ce qu’elle veut cette généticienne de malheur, avec ses arguments censés et son best-seller ? Elle explique les désordres génétiques possiblement occasionnés par l’ARN. Oui, chez les enfants vaccinés, si la fertilité devait être touchée, on ne va pas le savoir tout de suite. Et si les adultes doivent en faire un cancer, ce sera différé. Mais il y a, en arrière-plan, une mortalité à la hausse, fortement, dans toute l’Europe, aux États-Unis, en Angleterre et en Australie et là, forcément, on se met à avoir la bonne posture : on doute. Mais c’est un peu tard. On pourra toujours accuser le réchauffement climatique, la malbouffe et la pollution, tout cela n’a pas explosé d’un coup. La seule chose tangible qui soit intervenue dans ces pays industrialisés, en dehors de l’air que l’on respire, ce sont bien les massives campagnes de vaccination. Et les pays peu vaccinés serviront de comparatif.

Au RPF, nous ne sommes pas complotistes, nous avons juste douté, depuis le début, devant cette « unanimité » suspecte de la presse. Nous avions préconisé de garder les traitements, qui ont été interdits, de laisser le vaccin aux volontaires et de ne pas l’imposer aux soignants. Tout en étant contre les processus d’enfermement et de privation. En réalité, nous avons toujours préconisé de traiter le Covid comme une grippe annuelle. La plupart des affirmations et des chiffres assénés pendant la pandémie, s’avèrent faux, ou partiellement vrais, les uns après les autres, mais après avoir répété en boucle, sur commande, les médias français ont adopté une autre attitude : ils ne disent plus rien. Et quand Praud, reconnaissons lui ce courage, invite une persona non grata sur le plateau, l’irruption du principe de réalité génère un vent de panique…