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25 septembre 2024

Radu Portocala

25/9/2024 - Le Parlement européen a adopté le 19 septembre dernier une résolution dont le nom peut faire frémir : « Pérennité du soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine par les États membres de l’Union ».
Le Larousse définit ainsi la pérennité : « Caractère, état de ce qui dure toujours. » Il faut donc comprendre que, si le Parlement européen connaît le sens des mots, le « soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine » ne cessera jamais. La ruine définitive de l’Europe est assurée.
Au point 8 de ce texte, le Parlement européen « exhorte les États membres à lever immédiatement les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentales livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe, car celles-ci entravent la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit à la légitime défense en vertu du droit public international et exposent la population et les infrastructures de l’Ukraine aux attaques ».
Autrement dit, les députés tiennent à créer les conditions de déclenchement d’une guerre mondiale. Car ce sont les services occidentaux de renseignement qui doivent définir et localiser les cibles ; ce sont les capitales occidentales qui doivent autoriser les frappes ; enfin, ce sont des techniciens militaires occidentaux présents sur le sol ukrainien qui doivent programmer les missiles et les lancer. Ce qui signifierait logiquement une participation directe de l’Occident à la guerre. La Russie verrait dans cette situation la justification de l’envoi de ses missiles vers des cibles occidentales.
En totale contradiction avec ce qui précède, le point 11 « invite la Commission à déployer une communication stratégique dans les États membres afin d’expliquer l’importance de la défense de l’Ukraine pour la stabilité de l’Europe au sens large et de veiller à ce que les citoyens de l’Union soient bien informés de l’importance de cette aide, tant pour la souveraineté de l’Ukraine que pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Union ». Ce qui voudrait dire qu’autoriser des bombardements sur le territoire russe signifie la paix en Europe.
Ce texte qui met en danger notre survie a été voté par tous les députés européens appartenant aux partis Renaissance (Macron), MODEM, PS et Place publique (Gluksman), ainsi que par 4 des 6 députés LR et 4 sur les 5 élus sur la liste Reconquête (Eric Zemmour), dont Marion Maréchal. Tous ces gens ont-ils vraiment exprimé la volonté de leurs électeurs ? Sont-il certains que ceux qui ont voté pour eux veulent la guerre avec la Russie, c’est-à-dire la guerre mondiale ? À ce point une partie de l’électorat français serait-elle inconsciente ? Difficile à croire. Mais nous savons qu’un élu ne représente que ses propres intérêts et ceux de son parti, mais nullement ceux de ses électeurs.

LA VOCATION DE DIDIER MIGAUD

Gabriel Nerciat

25/9/2024 - Hier, le nouveau garde des Sceaux a entrepris de donner des leçons de droit et de science politique à son collègue de la place Beauvau.
Aujourd'hui, il va sans doute proposer des cours du soir accélérés aux parents de la jeune et défunte Philippine.
Il est vrai que pendant dix ans, à la tête de la Cour des Comptes, il n'a fait que ça, donner des leçons.
A tout le monde, du président de la République et du ministre des Finances jusqu'au moindre directeur d'hôpital du Beaujolais ou du Limousin.
Je l'imagine à sept ou huit ans, avec encore quelques cheveux sur le dessus du crâne, répondre à sa maîtresse, qui lui demande ce qu'il veut faire quand il sera grand.
- Je veux donner des leçons, Maîtresse. Mais pas comme vous. Des leçons que personne ne peut apprendre sauf moi. Ce sera mon métier. Si d'après vous, vos tables et vos lois, 9 fois 9 font 81, je vous expliquerai dans la cour de récréation pourquoi 80 plus 1 ne peuvent pas en faire autant. Avec moi, le 1 ne s'additionne pas ; c'est juste un embellissement du zéro.
Même la maîtresse n'aurait pas osé le mettre au piquet, ce gosse.

Anna Rocca

Surveillance pour tous : Pavel Durov cède à la pression, Telegram pourra balancer ses utilisateurs à la Kommandantur
Les conditions d’utilisation de Telegram ont changé, alerte le magazine Nexus.
« Si Telegram reçoit une ordonnance valide des autorités judiciaires, nous pourrons divulguer votre adresse IP et votre numéro de téléphone. »
Une info confirmée par BFM qui se réjouit que « les numéros de téléphone d'utilisateurs faisant l'objet d'une demande légale et valide » seront divulgués.
Reste à faire confiance aux autorités pour que les « demandes légales » ne concernent que la lutte contre la « pédophilie » et la « cybercriminalité », dans un pays où certaines opinions constituent un délit.

Bernard Pivot, Les mots de ma vie (2011)

"J'aurais pu dire "vieillir, c'est désolant, c'est insupportable, c'est douloureux, c'est horrible, c'est déprimant, c'est mortel", mais j'ai préféré "chiant" parce que c'est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand çà a commencé et l'on sait encore moins quand çà finira. Non, ce n'est pas vrai qu'on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant, invulnérable. La vie devant soi, même à cinquante ans, c'était encore très bien.... même à soixante.
Si, si, je vous assure, j'étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entretemps, j'ai vu le regard des jeunes... des hommes et des femmes dans la force de l'âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J'ai lu dans leurs yeux qu'ils n'auraient plus jamais d'indulgence à mon égard, qu'ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m'en rendre compte, j'étais entré dans l'apartheid de l'âge."

24 septembre 2024

La surprenante évolution des températures sur 485 millions d'années

Ze Rhubarbe Blog

Extrait de l'article du Washington Post :
"La chronologie, publiée jeudi dans la revue Science, est la reconstruction la plus rigoureuse des températures passées de la Terre jamais réalisée, affirment les auteurs. Créée en combinant plus de 150 000 preuves fossiles avec des modèles climatiques de pointe, elle montre le lien étroit entre le dioxyde de carbone et les températures mondiales et révèle que le monde était beaucoup plus chaud pendant la majeure partie de l'histoire de la vie animale complexe.
Au plus chaud, l'étude suggère que la température moyenne de la Terre a atteint 36°C – bien plus que les 14,98°C historiques que la planète a atteints l'année dernière."
La conclusion générale de l'article est que cette étude démontre le lien causal entre le taux de CO2 et la température moyenne globale, que cette variation peut être extrême, et que la hausse actuelle rapide de cette température est due à l'augmentation de CO2 associé à l'activité humaine.
On peut remarquer au moins deux choses : d'une part la température actuelle moyenne de la planète est à son niveau le plus bas depuis 485 millions d'années (avec un niveau similaire voici quelque 330 millions d'années), et donc on peut penser que si l'humain n'existait pas, elle aurait tendance à remonter tout à fait naturellement, comme elle le fait depuis toujours.
D'autre part, si la corrélation entre température et CO2 se vérifie, ce n'est pas le cas de la causalité : est-ce le CO2 qui pilote la température, ou est-ce la température qui pilote le CO2 ?
Comme le dit la co-autrice de l'étude :
"Cette étude montre clairement que le dioxyde de carbone est le principal facteur influençant les températures mondiales à travers les temps géologiques", a déclaré Jessica Tierney, paléoclimatologue à l'université de l'Arizona et coauteur du nouvel article. "Lorsque le taux de CO2 est faible, la température est froide ; lorsque le taux de CO2 est élevé, la température est chaude."
Néanmoins, hors la sphère du GIEC tout le monde ne s'accorde pas sur le lien causal entre CO2 et température. Ce que l'on sait, c'est qu'il était extrêmement bas depuis au moins 800 000 ans (selon les données extraites de carottes glacières), et qu'il a dépassé son seuil haut naturel (300 ppm) dans les années 1940-50, pour atteindre 420 ppm aujourd'hui.
Selon le site earth.org, la Terre connaissait un taux similaire de CO2 voici 20-30 millions d'années, avec des températures de 4-6°C supérieures à l'actuelle. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle, car même les idéologues du "net-zéro" savent qu'au mieux du mieux on peut espérer freiner voire arrêter la hausse des émissions anthropiques de CO2 d'ici quelques décennies, mais certainement pas faire diminuer le taux de CO2 vu que la hausse de température, réputée inévitable, entraine mécaniquement une hausse du taux de CO2 (effet de feedback positif).
On en revient toujours à la même question : se battre contre le CO2, ou apprendre à mitiger les effets de la hausse de température ? Les autorités techno-totalitaires veulent nous persuader que la réponse A est la bonne, mais la simple observation du monde actuel démontre de manière flagrante qu'elle n'est pas possible : nous consommons toujours plus de carburants fossiles, et les "élites" qui nous font la morale consomment elles-mêmes de manière toujours plus ostentatoire, sans même parler de leur amour des guerres – le pire du pire en matière climatique.
Il va dont falloir se débrouiller sans elles ou, plus précisément, malgré elles.



23 septembre 2024

France : des dirigeants en roue libre

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

23/9/2024 - Ah, ça y est ! Grâce à Super Barnier, nous disposons à présent d’un fort beau gouvernement état neuf, très peu servi. Et vu les cadors qui le composent, on sait que le pays va sortir en chantant de l’ornière dans laquelle son président l’avait malencontreusement fourré : en effet, grâce à la pirouette de la dissolution, nous sommes passés d’une situation complexe où le chef de l’État semblait avoir perdu les coudées franches ainsi qu’une partie de sa légitimité, à une situation encore un peu plus complexe où il a perdu encore un peu plus de ses marges de manœuvre et le peu de légitimité qui lui restait.


Voilà assurément, un progrès pour Macron qui, une fois encore, vole de victoire en victoire.

Certes, les plus naïfs persistent à penser que Macron, fin stratège, aurait prévu toute la piteuse séquence qui nous a été infligée depuis les élections européennes, faisant ainsi mine de prendre la mouche après la déculottée de Cunégonde Hayer aux européennes, il aurait en réalité profité de cette déroute largement anticipée afin – via la dissolution – de rebattre habilement les cartes pour forcer le pays dans l’impasse dans laquelle il se trouve actuellement.

Les moins naïfs s’interrogeront sur l’intérêt de cette impasse, sur le bénéfice politique d’une assemblée bloquée et le gain obtenu de l’absence de gouvernement : le pays aurait plutôt besoin d’inspirer la confiance et la sérénité et absolument tout dans les séquences politiques qui se sont succédées depuis la dissolution montrent fébrilité, approximation et gesticulations.

Pire : avec le départ du nigaud de Bercy, on se rend compte que les finances françaises sont en pleine déconfiture et qu’il va falloir trouver 10, pardon 20 pardon 50 ou 60 milliards d’euros très très vite pour éviter de mauvaises surprises d’ici à la fin de l’année…

Heureusement, le calibre de ceux qui ont été placés par Barnier à l’Économie d’un côté et au Budget de l’autre laissent présager le meilleur : tous deux jeunes et inconnus au bataillon, l’un énarque – on en manque tant, en France ! – l’autre repêché de la BPI et autres émanations de l’État, tous deux macronistes de la première heure (et probablement de la dernière), il fallait au moins ce niveau d’inconscience pour se lancer dans ces ministères pas du tout minés.

Vraiment, la direction générale maintenant impulsée par le couple Barnier-Macron montre sans la moindre ambiguïté que le pouvoir a consciencieusement fait l’impasse sur le vote du peuple, ses préoccupations et qu’il n’a absolument rien à carrer de ce qui se passe effectivement dans le pays : alors que les Français ont très clairement indiqué par leurs votes qu’ils ne voulaient plus des bras cassés macronards, c’est dans ce vivier de semi-habiles terminés à la chaux que piochent allègrement le président et le blob mou qui lui sert de Premier ministre.


En réalité, ce gouvernement est la confirmation de ce que l’on pressentait déjà : on observe maintenant une partition complète entre la France provinciale, la France périphérique et la France de centre-ville.

Cette dernière est, sans même beaucoup caricaturer, cette France des petits bourgeois aux fins de mois sans souci, mondialistes et connectés au reste du monde, éco-conscients en diable et, parce qu’auto-définis comme “de bonnes personnes”, obstinément attachés aux discours lénifiants des médias de grand chemin, dans un extrême-centre sans compromis : ils ont signé pour le monde d’après, ils l’appellent de leurs vœux car croient farouchement qu’ils vont y gagner. Par nature, ils ne représentent en réalité plus qu’une frange assez minoritaire de la population totale mais comme ils sont à la tête des médias, des administrations, des grandes entreprises et des lieux de savoir et de pouvoir d’où l’on parle, on les voit tout le temps et on les croit donc nombreux.

Par opposition, la France périphérique, c’est cette masse nettement plus nombreuse de population qui voudrait bien accéder aux avantages et émoluments de la frange précédente notamment parce qu’elle est en contact quotidien avec elle, qu’elle en hume les fragrances enivrantes et qu’elle jalouse son pouvoir et ses introductions partout où il faut être. Là où la petite frange bobo vote bien sagement pour les macroneries, les républiconneries ou les autres horizonades ensemblistes, cette France périphérique estime trouver son compte auprès du Nouveau Front Populaire et des cas sociaux qui l’animent de façon colorée.

Enfin, par élimination, les principaux problèmes de la France provinciale n’étant abordés par aucun des blobs politiques précédents et ne semblant occuper un peu l’esprit que du Rassemblement National et de ces “divers droite” (rapidement fourrés à l’extrême-droite par la presse peu soucieuse de nuances), tout le reste de la population ou à peu près se retrouve donc là.

Le souci de cet état des lieux est que, par différents artifices démocratiques et politiques comme on l’a vu ces derniers mois, ce dernier groupe est sous-dimensionné par rapport à son assise populaire. Pire, les deux autres blocs n’ont pas du tout à subir les mêmes avanies que ce troisième. Le premier est à l’abri de l’insécurité et le second bénéficie largement des mannes de l’impôt, très essentiellement ponctionné sur le troisième.

En fait, la France est revenue à la situation d’Ancien Régime où le tiers-État paye toutes les factures (économiques, sécuritaires et sociétales).


Au passage, ce constat n’est d’ailleurs plus unique à la France : petit à petit, en Europe, on observe la même cristallisation avec des peuples, perclus d’impôts et de contraintes administratives de plus en plus ubuesques, admonestés sans arrêt par les Pères La Morale de l’élite mondialiste qui s’est progressivement arrangée pour conserver le pouvoir et en tenir éloigné ces peuples turbulents (populistes même !) dans un coup silencieux fort bien décrit ici : en France comme en Europe et de façon similaire aux États-Unis, les non-élus construisent une société parallèle, loin des pénibles contraintes introduites par les élections.

Quant à ces dernières, elles continuent avec plus ou moins de fraudes d’ailleurs mais n’aboutissent qu’à placer des factotums plus ou moins crédibles dans des institutions dont le pouvoir réel, mesurable, est rapidement devenu nul. L’Assemblée française en est un exemple, devenue chambre d’enregistrement quelque peu accessoire, le Parlement européen en est un autre.

Oh certes, l’opinion publique peut ainsi s’exprimer, des politiciens peuvent tout à fait être élus, mais finalement, les États et les administrations font exactement comme elles avaient prévu de faire depuis belle lurette, sans aucunement tenir compte des élections, des programmes et des promesses (de toute façon, qui les tient, hein). Ce n’est pas une vue de l’esprit, cela a même été quantifié (on pourra lire à profit ce récent billet).

Cependant, d’après vous, combien de temps peut tenir la supercherie ? Combien de temps peut tenir ce système alors que les élites ne s’imposent plus aucune limite et considèrent de plus en plus ouvertement que le peuple se trompe, qu’il est bête, inutile, ne sent pas bon et doit, à ce titre, disparaître ?

Les élites semblent persuadées pouvoir se passer du peuple. Mais à mesure que les tensions s’accumulent, il apparaît maintenant évident que le peuple n’est pas d’accord et qu’il entend de plus en plus le faire savoir.


https://h16free.com/2024/09/23/78720-france-des-dirigeants-en-roue-libre
Ze Rhubarbe Blog

Dans le Brandebourg, le SPD fait de la résistance, mais l’extrême droite progresse nettement
Les sociaux-démocrates arrivent en tête de l’élection régionale du Brandebourg, à l’est de l’Allemagne, considérée comme un test pour la coalition gouvernementale au pouvoir. Mais ils sont talonnés par l’AfD, le parti d’extrême droite. Les Verts décrochent et l’Alliance Sahra Wagenknecht confirme sa percée.
Le décrochage des Verts, alors que l'on parle partout de catastrophe climatique et de transition énergétique, est sans doute le prix de la trahison exercée par ce parti : applaudissement de l'attaque contre Nordstream (propriété allemande) par ses "alliés", ayant mené à la grave panne économique actuelle de l'Allemagne au seul bénéfice des producteurs de gaz américains, et le support hystérique à l'escalade guerrière contre la Russie mené par son ex-présidente Annalena Baerbock, ministre inepte et dangereuse des affaires étrangères allemandes sous le régime Scholz.
Un vide à gauche en partie comblé par la nouvelle alliance BSW de Wagenknecht, ex-Die Linke, une alternative à l'AfD pour ceux que la vassalité allemande aux intérêts économiques et géopolitiques US révulse. 23/9/2024


Sébastien Beaurepaire

L'hypocrisie de l'UE mise en évidence dans cette petite vidéo. Un eurodéputé se fait censurer, puis il reçoit une leçon de morale sur la liberté d'expression... On dirait une blague... mais ce n'en est pas une.

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22 septembre 2024

Laurence Muller-Bronn

Suite au reportage d'Elise Lucet #cashinvestigation sur France 2 hier soir :

En 2022, au Sénat : je dénonçais déjà l'omniprésence des consultants dans la crise sanitaire – confinements, tests PCR, couvre-feu, vaccinodromes, aides, etc... McKinsey a piloté TOUTES les étapes, avec les mêmes scénarios à travers le monde.