Translate

9 août 2025

Eber Haddad

-9/8/2025- Trump semble avoir réussi l’impossible, la paix entre l’Azerbaïdjan  et l’Arménie.
Après avoir obtenu une cessation des hostilités entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, et la paix entre la République du Congo et le Rwanda, ce dernier accord relève du miracle. Si Trump n’obtient pas le Prix Nobel de la Paix après tout ça alors qu’Obama l’a obtenu sans aucune raison c’est que cette institution aussi a été corrompue encore plus qu’on ne le soupçonnait.
Inutile de dire que tout cela est minimisé par la presse francophone, le Quai d’Orsay et le vibrion président Macron qui n’ont même pas été capables d’obtenir la libération de Boualem Sansal !

8 août 2025

Quand la Finlande bascule dans la bêtise et l’aveuglement

Regis de Castelnau
8/8/2025

Être limitrophe de la Russie n’est pas une situation facile. Même si celle de la Finlande est meilleure que celle de la Pologne située géographiquement et très précisément entre le marteau allemand et l’enclume russe. Ce qui l’amènera à faire ce que Marx avait déjà décrit au XIXe siècle « très courageusement les choses les plus stupides ». Et de continuer gaiement au XXIe siècle.

La Finlande, qui est un petit pays, c’est différent. La Russie tsariste a toujours considéré que la Finlande faisait partie de la Russie. Les bolcheviks n’ont pas repris ces revendications à leur compte et ont foutu la paix au minuscule voisin. Jusqu’au moment où Staline sachant bien ce qui l’attendait de la part de l’Allemagne nazie, lança une guerre de rectifications de frontières (la Guerre d’hiver) qui lui permit après beaucoup de déboires d’arriver à ses fins. Le problème, c’est que les Finlandais profitèrent de Barbarossa pour déclarer la guerre à la Russie en s’alliant avec les nazis, le 26 juin 1941 soit quatre jours après l’offensive hitlérienne. Et en particulier, ils jouèrent un rôle important en bouclant l’atroce siège de Leningrad et en participant au massacre. Mais finalement, les Finlandais s’en sont bien tirés. En septembre 1944, après Bagration, les soviétiques étaient très occupés à terminer le conflit pour aller tuer la bête dans sa tanière. Aussi ils acceptèrent la demande finlandaise de sortir de la guerre et signèrent un armistice. Pour finir par mettre fin officiellement et juridiquement au conflit entre Union soviétique et la Finlande par un traité de paix signé à Paris en 1947. Les Finlandais qui s’en tirèrent très bien malgré leurs lourdes responsabilités dans ce qui fut infligé à l’URSS, mais le traité contenait une condition déterminante : la Finlande devait rester neutre sur le plan international. Avec les restrictions suivantes : la possession d’armes offensives telles que des missiles à longue portée, des sous-marins ou une aviation stratégique, le réarmement au-delà d’un certain seuil, la propagande fasciste ou revancharde. Après les débuts de la guerre froide, au traité de paix de 1947 fut ajouté un complément spécifique entre les deux parties qui prévoyait que la Finlande ne permettrait pas que son territoire soit utilisé pour une attaque contre l’URSS. Qui de son côté reconnaissait la souveraineté de la Finlande et s’engageait à ne pas interférer dans ses affaires intérieures, tant que la Finlande respectait ses engagements.

Ce statut d’État neutre lui permit un développement normal, une certaine autorité dans le concert international, et des relations cordiales avec son puissant voisin. Au point que le terme « finlandisation » entra dans le langage courant pour caractériser une solution particulièrement profitable dans le contexte de la guerre froide.

la suite ici ↴

Une Europe bien coincée entre Chine et États-Unis

H16
8/8/2025

La semaine dernière, nous apprenions, quasiment par voie diplomatique et derrière le sourire particulièrement crispé de von der Leyen, que l’Europe avait choisi un suicide économique lent, par vassalisation aux États-Unis. Cependant, ce suicide s’ajoute à un véritable sabotage géopolitique.

Le nouveau chef américain des forces de l’OTAN en Europe, Alexus Grynkewich, a mis en garde contre une éventuellement coordination des Russes et des Chinois : les premiers pourraient attaquer l’Europe pendant que les seconds se chargeraient de Taïwan. En d’autres termes, toujours selon Grynkewich, les pays de l’OTAN devraient se préparer à un conflit mondialisé contre les deux puissances de l’Est.


Disons le franchement : l’Europe n’a absolument pas la capacité d’affronter la Chine. Du reste, l’analyse montre que même les États-Unis devraient faire preuve de précautions en cas de conflit avec l’Empire du Milieu et il est fort probable que les Américains privilégieront des affrontements indirect plutôt qu’un conflit ouvert.

Mais même dans le cas de rupture de relations avec la Chine, le prix à payer serait très élevé pour les Européens : ainsi, la Chine est le premier pays d’origine des importations de bien en Europe, et les États-Unis suivent juste derrière en tant que seconde source des importations en Europe. Du côté des exportations, la Chine reste la troisième destination des biens européens, la première étant les États-Unis (et la seconde, le Royaume-Uni).

Pour ne rien arranger, on le sait, la Chine dispose d’un quasi monopole sur l’exploitation d’un certain nombre de ressources essentielles comme les terres rares qui sont nécessaires pour toutes les technologies modernes.

Enfin, cerise sur un gâteau déjà fort roboratif, la Chine a pris le contrôle de plusieurs terminaux dans des ports majeurs de l’Europe. Après des années à observer le rachat total ou partiel (comme en Grèce) ainsi que les prises de participations de compagnies chinoises dans différents ports européens, la Commission et les autorités européennes commencent tout juste à se réveiller et à comprendre que laisser faire sans proposer de solutions alternatives « plus souveraines » n’était peut-être pas l’idée du siècle. Pire : certaines de ces prises de contrôle sont plutôt récentes et ont eu lieu après que la sonnette d’alarme ait été tirée.

Outre-Atlantique, les Américains ont été plus réactif au sujet de leurs ports et ont vite compris – depuis plusieurs décennies – que la Chine allait être leur grand rival en lieu et place de la Russie. Les efforts entrepris ces dernières années pour rapatrier des technologies et de la production sur le continent américain en sont l’illustration concrète.


Ainsi la plus grande entreprise de fabrication de semi-conducteurs, le taiwanais TSMC, est en train d’investir aux États-Unis depuis plusieurs années, avec la bénédiction et le soutien des administrations américaines : une usine est en construction en Arizona. L’entreprise a même annoncé, plutôt dans l’année, qu’elle allait investir plus de 100 milliards aux États-Unis.

Autant d’éléments qui pointent vers le fait que les États-Unis mettent en place les politiques afin de sécuriser à terme une production intérieure et de mitiger les impacts d’une invasion de Taïwan, qui produit actuellement la majorité des semi-conducteurs mondiaux.

D’une façon similaire, notons que les terres rares se trouvent en quantité importante sur le continent américain, principalement au Canada et au Groenland (ce qui explique au passage l’intérêt de l’actuel président américain pour ces pays). Nul doute que si des tensions, voire un conflit, devaient advenir avec la Chine, les deux pays (États-Unis et Canada) se rapprocheraient fortement et modérerait les gênes logistiques d’approvisionnement en terres rares, et ce d’autant plus que, malgré certains discours enflammés qui appartiennent au théâtre politique, Mark Carney – l’actuel premier ministre canadien – répond très favorablement aux demandes du président Trump…

Autrement dit, il apparaît assez probable que les Américains et les Chinois, assez interdépendants l’un de l’autre, auront tout intérêt à limiter dans le temps et leur profondeur tout conflit possible.

Il en va un peu différemment des Européens.


Le conflit en Ukraine s’est principalement traduit par des gesticulations plutôt qu’une réflexion en profondeur : au lieu de prendre au sérieux l’exploitation des ressources directement disponibles sur le sol européen, et de réduire les réglementations et les contraintes bureaucratiques pour s’assurer un développement économique souverain, les dirigeants européens ont pour la plupart préféré bomber le torse et se maintenir dans des postures, pour essentiellement s’appuyer sur les États-Unis.

Or, ces postures et ces gesticulations ne concernent qu’un conflit contre une Russie dont la dépendance européenne ne concerne essentiellement que les hydrocarbures, et pour laquelle on connaît des solutions – le nucléaire, typiquement – efficaces et nettement moins coûteuses que celles actuellement mises en place, si les politiciens n’avaient pas choisi, par pur calculs électoraux sans vision de long terme – de laisser s’installer un discours antinucléaire.

On voit mal l’efficacité de ces postures et ces gesticulations devant une Chine beaucoup plus puissante que la Russie, économiquement, militairement et technologiquement.

Un sommet s’est récemment tenu entre l’Union européenne et la Chine, qui ne s’est traduit par aucune avancée notable (on peut même parler de sabotage de von der Leyen, celle-ci sachant à ce moment qu’elle allait ramper un peu plus tard devant Trump), le tout sur fond de hausse de compétitivité de l’industrie chinoise qui joue en défaveur de l’exportation européenne.

Ce constat d’échec s’ajoute à l’accord douanier avec les États-Unis qui semble surtout concerner les Allemands – qui passent des hydrocarbures russes aux hydrocarbures américains, quitte à sacrifier le nucléaire français et ironiquement l’environnement – et qui va leur coûter très cher.

En somme, l’Europe, déjà complètement dépendante de la Chine au point de ne plus pouvoir lui exercer la moindre pression, accroît fortement sa dépendance aux États-Unis, et se retrouve donc complètement tiraillée entre les deux géants mondiaux.

Voilà qui est habile, vous ne trouvez pas ?


https://h16free.com/2025/08/08/81568-une-europe-bien-coincee-entre-chine-et-etats-unis
Laurence Muller-Bronn
7/8/2025

Je connaissais Corinne Lalo, grand reporter et journaliste d'investigation, fidèle amie de Michèle Rivasi. Elle est venue me présenter son dernier livre "Fausses pandémies, vrais mensonges".
Elle a travaillé pour des médias comme TF1 (35 ans), TV5 Monde ou France 3, spécialisée dans les thématiques de santé et environnementales, elle est aussi journaliste indépendante depuis des décennies. Elle a couvert de nombreux scandales sanitaires (Tchernobyl, sang contaminé, Mediator, le Levothyrox, les perturbateurs endocriniens.)
Dans cet ouvrage d’enquête en 10 leçons, Corinne Lalo décrypte les mensonges autour de la pandémie du Covid-19, passé, présent et futur.
Chaque chapitre décrypte un mensonge majeur autour du Covid‑19, suivi d’une leçon pour ne pas répéter ces erreurs :
1. On nous a fait croire à une pandémie surprise, alors qu’elle aurait été préparée.
2. On nous a fait croire à une hécatombe en Chine, alors que…
3. On nous a fait croire à un virus naturel, alors que…
4. On nous a fait croire à une urgence internationale, alors que…
5. On nous a fait croire à une pandémie mortelle, alors que…
6. On nous a fait croire qu’il n’y avait pas de traitements, alors que…
7. On nous a fait croire qu’il fallait des confinements et des pass sanitaires, alors que…
8. On nous a fait croire que les vaccins étaient la seule solution, alors que…
9. On nous a fait croire que les vaccins étaient sûrs et efficaces, alors que…
10. On nous a fait croire que les pouvoirs publics et privés agissaient dans notre intérêt, alors que…
Elle critique aussi :
- les confinements, le pass sanitaire, les tests PCR, et les campagnes vaccinales jugés disproportionnés ou dangereux ;
- l’absence d’exploration des traitements alternatifs et de la mémoire immunitaire naturelle. Les conflits d’intérêts au sein de l’OMS et des agences sanitaires influencées ;
- la minimisation des effets secondaires des vaccins.

Marc Amblard

Face à la loi Duplomb, ces betteraviers bio montrent qu’un autre modèle est possible

Reporterre, Laure Noualhat
6/8/2025
Clément Lemaire, producteur de betteraves bio dans l'Aisne. © Jérômine Derigny / Reporterre

Présentés comme indispensables à la culture de la betterave par les soutiens de la loi Duplomb, les néonicotinoïdes n’ont pourtant jamais fait partie de l’arsenal de Clément et Élodie, agriculteurs bio dans l’Aisne.

Dizy-le-Gros (Aisne), reportage

Dans leur champ de betteraves sucrières, pris en sandwich entre deux parcelles de maïs vigoureux, Clément et Élodie Lemaire contemplent, ravis, les rangées de feuilles charnues qui se déclinent en camaïeux de vert. Sous les feuilles en panache, les betteraves sucrières, couleur craie, poursuivent leur croissance jusqu’à la récolte de septembre. Sauf peut-être celles au feuillage jauni et cramoisi, qui boudent un peu au milieu de cette marée verte.

Les plants abîmés sont victimes du virus de la jaunisse (Closterovirus flavibetae), transporté d’une plante à l’autre par diverses variétés de pucerons, contre lesquels les soutiens de la loi Duplomb ne voient qu’un remède : l’acétamipride, pesticide interdit en France depuis 2018 et présenté comme indispensable aux betteraviers malgré ses dangers pour la biodiversité et la santé humaine. Pourtant, certains producteurs, comme Clément et Élodie, se sont toujours très bien passés de ce néonicotinoïde, comme des autres produits phytosanitaires.


« Fin mai, sur certaines betteraves, j’ai bien vu plusieurs centaines de pucerons par plante », raconte Clément en montrant une photo de ses tubéreuses prises d’assaut par des colonies de pucerons. Mais le jeune cultivateur n’a recouru à aucune molécule chimique pour protéger ou booster ses betteraves, dont il produit 600 à 1 000 tonnes par an : depuis les semis de mars, il a simplement désherbé mécaniquement sa parcelle et laissé faire la nature. Les coccinelles présentes se sont repues des pucerons noirs agglutinés sur les plants. « Si on laisse de la place aux prédateurs du puceron, tout se passe bien », dit-il.

Sans l’acétamipride, la filière sucre s’effondrerait en France, affirment pourtant ses soutiens. Laurent Duplomb, le sénateur (Les Républicains) à l’origine du texte, dénonce même une « concurrence déloyale », le néonicotinoïde étant autorisé dans les autres pays de l’Union européenne.

Se passer de l’arsenal chimique

Clément et Élodie vivent très bien sans, dans leur ferme de 240 hectares de Dizy-le-Gros (Aisne), où se côtoient quatorze cultures : de la luzerne, du blé, de l’épeautre, du colza, des lentilles, des pois… Bref, un petit havre d’autonomie alimentaire converti en bio, dès son installation en 2017. Le champ compte quelques chardons, des adventices, mais aussi des abeilles, des coccinelles, des vers de terre et pas mal d’insectes rampants.

Clément et Élodie Lemaire, agriculteurs bio dans l’Aisne, dans leur champ de betteraves. © Jérômine Derigny / Reporterre

Clément a abandonné sa carrière tranquille d’informaticien pour reprendre cette ferme à la suite de son père, partisan de l’utilisation de produits phytosanitaires. Son épouse, Élodie, a renoncé à son travail d’opticienne pour se former à l’entrepreneuriat agricole et l’accompagner dans cette aventure.

Clément a souvent discuté avec son père – mort d’un cancer du pancréas – de son passage en bio. « Cela ne lui plaisait pas forcément, il avait du mal à changer ses habitudes. Pour lui, comme les produits phytos faisaient du bien aux plantes, ils faisaient forcément aussi du bien aux hommes. »

Une coccinelle, qui se nourrit des pucerons transmettant la jaunisse aux betteraves. © Jérômine Derigny / Reporterre

Les biocides, engrais et autres produits phytosanitaires avaient toujours eu droit de cité sur l’exploitation. Clément se souvient d’un père obligé de se dévêtir avant de rentrer à la maison après les aspersions de produits, d’un grand-père pratiquant les mélanges dans les cuves à mains nues ou du scaphandre requis pour traiter ses cultures…

Pour lui, impossible d’utiliser tout cet arsenal chimique. « Je préfère essayer de comprendre comment ça marche, pourquoi telle ou telle culture a des problèmes, plutôt que d’appliquer des recettes toutes faites. » « D’autant que tu n’aimes pas faire la cuisine ! » rigole Élodie.

Une betterave récoltée dans le champ de Clément et Élodie Lemaire. © Jérômine Derigny / Reporterre

Plutôt que des pesticides, le salut des producteurs pourrait d’ailleurs venir des betteraves elles-mêmes. « La filière sera beaucoup plus sereine quand les semenciers mettront sur le marché des variétés moins appétantes pour le puceron  », estime Fabienne Maupas, directrice du département scientifique de l’Institut technique de la betterave. Car au-delà du recours aux produits phytosanitaires, la filière betteravière travaille également sur la mise au point de variétés plus résistantes aux pucerons et aux virus. Un travail en cours qui va se poursuivre encore quelques années.


« Pourquoi rien n’a été mis au point avant ? » s’étonne Clément, alors que la question des néonicotinoïdes agite le secteur depuis des années. Peu importe les prochaines variétés, le couple – qui a signé la pétition contre la loi Duplomb – se sent léger et droit dans ses bottes en caoutchouc : « Nous, dans ce débat, on n’a plus à se poser de questions. On a appris à faire sans et puis c’est tout. »

Marc Amblard
7/8/2025


Commentaires

– M.A. : Ce doit la fameuse immunité... parlementaire.

– M.F. : Moi, j'en veux plus à tous ceux qui ont accepté ces différences entre citoyens. Ces vaccinés que l'on plaint aujourd'hui à cause des effets secondaires, ces mêmes à l'époque qui avaient des droits que toi non vacciné n'avait plus, parce que des enfoirés au pouvoir avaient décidé de créer deux catégories de citoyens. On sait que les politiciens sont corrompus, on a vu que les flics non soumis à l'injection et au pass se sont bien gardés de la ramener, que beaucoup de soignants se sont vus si beaux et si indispensables qu'ils ont agi contre les patients mais le pire, le pire, ce sont nos frères, nos amis, nos collègues, nos connaissances, nos voisins qui vaccinés nous ont rejetés ! Ni oubli, ni pardon. Que chacun assume ce qu'il a fait et dit pendant la période du covid...

– C.P. : Ces cons n'avaient qu'à juste refuser d'obéir. Maintenant qu'ils se démerdent avec les effets secondaires dont ils nient encore la cause.

– O.K. : Sauf pour ceux qui y ont été forcés pour garder leur emploi et élever leur famille.

– M.A. : Désolé, pour moi, ce sont des faibles, des imbéciles. On ne se fait pas injecter une mixture douteuse dans le corps pour conserver un emploi. Cela revient à faire passer son confort devant sa santé. Celle-ci devrait être la priorité des priorités.

– M.K. : À l hôpital, c'était : soit ça, soit plus de salaire du jour au lendemain. Quand t'as des enfants et un crédit immobilier, tu fais comment ? Et ce n'est pas faute d'avoir résisté et manifesté. Les coupables ce sont aussi toutes les petites mains qui ont exécuté les ordres.

– M.A. : Donc, il faut accepter de jouer à la roulette russe pour payer les traites de son écran plat ??? Stupide. Jamais de la vie.

– M.K. : Non d'un toit et de la nourriture pour les enfants déjà.

– M.A. : Donc imaginons que des psychopathes désireux de fortement réduire la population (pure hypothèse de raisonnement) imposent de nouveau une injection dont on sait qu'on a une chance sur deux d'en mourir. Selon vous, on n'a pas le choix, il faut quand même s'y soumettre pour garder sa maison et son frigo rempli. Et tant pis si on en crève dans quelques mois. Exact ? Ça fait froid dans le dos cette soumission ! On n'est pas sorti des emmerdes...
Je grossis volontairement le trait pour pointer le fait qu'entre la santé et le confort, on a toujours le choix. Toujours. La santé est la priorité des priorité. Elle ne se brade pas.

– M.K. : Nous n avons pas la même vie... Je suis seule et mon premier devoir sera de faire en sorte que mes enfants ne soient pas à la rue. Là où il y a eu un bug, c'est quand certains d'entre nous ont défilé, manifesté, fait grève, le reste de la population n'a pas suivi.
Même les avocats que nous rencontrions tous les soirs n'ont servi à rien !!
La bataille est dans ce cas perdue d'avance si on est un contre dix millions et que même ceux qui sont censés défendre nos droits n'y arrivent pas.

– JCD : Qui vous dit que tout le monde avait les éléments factuels, avec l'information fournie sur les médias indépendants.
On sait que c'était la roulette russe maintenant, au début c'est autre chose.

– M.A. : Sérieusement, dès le début les indices d'une escroquerie sanitaire étaient nombreux pour peu qu'on ait pris soin de faire quelques recherches. Juste quelques uns parmi tant d’autres :
• Le fait que la plupart des pays occidentaux ont agi de façon coordonnée montrait que les injonctions provenaient de l’OMS dont le plus gros contributeur n’était autre que Bill Gates (GAVI et Fondation B. & M. Gates), lui-même, un des plus gros actionnaires de Moderna et Pfizer. Sacré conflit d’intérêt.
• On a retiré aux médecins la liberté de prescrire, fait totalement inédit depuis que la médecine existe. Curieux, non ?
• En octobre 2019, soit quelques semaines avant l’apparition des premiers cas de Covid, la ministre de la santé a demandé et obtenu le classement d’hydroxichloroquine en substance vénéneuse. Même chose pour l’ivermectine aux USA...
• Les autorités ont très vite déclaré que les hôpitaux était surchargés alors que les enquêtes sur place ont montré qu’il n’en était rien.
• Et tout ce cinéma au sujet de la mortalité qui en réalité n’était pas plus élevée que celle observée durant les années grippales.
• La disparition soudaine de la grippe
• ---
Ça puait quand même à plein nez, non ?

– L.C. : Certains n'ont pas eu le choix, afin de conserver leur emploi.

– M.A. : Arrêtez un peu. On a toujours le choix. Pour ma part, j'aurais préféré renoncer à mon petit confort en allant faire des ménages ou en travaillant sur un chantier plutôt que de me laisser injecter dans le corps une mixture dont on ignore totalement les effets à long terme. La véritable explication n'est pas là. Elle tient à l'ignorance, à la naïveté, au conformisme grégaire ou encore au refus de savoir par confort. Appelons un chat un chat.

– C.P. : Une amie soignante a eu le courage de changer de métier après avoir été suspendue. Contrairement à plus de 90% du corps médical qui a trahi le serment d'Hippocrate.

– M.A. : Ma sœur infirmière a démissionné pour faire autre chose. On a toujours le choix.

– M.C. : Attention, dans le lot, il y a eu également des personnes qui se sont fait injecter la potion en toute bonne fois pensant que la potion magique était réellement salvatrice... Et bien sûr tous les autres, pour aller au resto, voyager, travailler... bref on connaît la musique.

– M.A. : Pas plus de compassion pour les uns que pour les autres. Considérant le mépris voire la haine qu'ils ont manifestés à l'égard de ceux qui ont préféré être prudents, je réserve ma compassion pour les vraies victimes de ce monde.

– S.B. : Leur naïveté a donné les pleins pouvoirs aux apprentis sorciers, permettant d’écraser et de tourmenter les plus vigilants qui ne voulaient pas se faire empoisonner par le pseudo-vaccin.

– M.A. : Espérons qu'ils réfléchirons un peu à l'avenir.

– T.M. : Tout à fait d’accord, surtout que ce comportement naïf de masse aurait pu être vraiment tragique pour les « prudents », pointés du doigt et faisant l’objet d’un lynchage médiatique permanent (peut-être pas jusqu’à l’étoile jaune mais c’était presque à se demander à un certain moment…).

– JCD : Certains "cons" pour garder leur emploi et subvenir à la famille n'ont guère eu le choix !!!
Facile de fanfaronner quand on n'est pas dans cette situation.

– C.M. : Ce qui me sidère c’est que peu de gens aient étés choqués de toutes ces incohérences et absurdités de la période covidiste.

– M.K. : La servitude volontaire. Il y aura toujours des moutons et des crédules. Le pire est que grâce à eux les choses peuvent se faire.

– JLB : On parle du pass vaccinal et du vaccin, on pourrait aussi parler des tests.

– M.A. : En effet, une énorme escroquerie...

– ADW : Un commissaire de police me confiait en hochant la tête : "Nous, les policiers, nous n'avons pas été obligés [de se faire vacciner] et les gendarmes ont été obligés." (France). Ceci prouve que cette opération n'a rien de sanitaire. Parfois, je me demande si la vie des militaires et des gendarmes comptent moins aux yeux du pouvoir.

– C.A. : Le nombre de victimes de l’injection en 2025 déjà supérieur à 2024. Toujours personne en prison.

– V.M. : Pour rappel de ce que nous avons dû subir à cause des covidiots majoritaires.
Interdictions pour les non-vaccinés :
Accès aux lieux publics et sociaux
•  Interdiction d’accès aux restaurants, cafés, bars, même en terrasse
•  Refus d’accès aux cinémas, musées, théâtres, bibliothèques
•  Interdiction de fréquenter les salles de sport, piscines, clubs de sport
•  Interdiction d’entrée dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m² dans certaines zones
•  Refus de participation à des mariages, funérailles, événements familiaux (dans les lieux soumis au pass)
•  Interdiction d’accès aux transports longue distance (TGV, avion, bus interrégionaux)
•  Exclusion de certains hôtels ou lieux de vacances
•  Interdiction d’entrée dans les foires, salons, événements culturels

 Accès aux soins
•  Interdiction de visite à l’hôpital ou en EHPAD sans schéma vaccinal complet (hors urgences)
•  Consultations et soins non urgents refusés dans certains établissements
•  Opérations chirurgicales déprogrammées pour les non-vaccinés
•  Patients non vaccinés retirés des listes de greffe dans plusieurs hôpitaux publics
•  Chimiothérapies reportées pour patients non vaccinés (cas signalés publiquement)
•  Soins retardés ou refusés pour certains cancers ou maladies chroniques
•  Refus de transplantation d’organe en raison de non-vaccination (cas en néphrologie, cardiologie)
•  Accès restreint aux soins dans des maisons de santé pluridisciplinaires

 Emploi et sanctions professionnelles
•  Obligation vaccinale stricte pour :
•  Soignants (hôpitaux, cliniques, EHPAD, libéraux)
•  Pompiers, ambulanciers, aides à domicile, pharmaciens
•  Refus de se vacciner = suspension sans salaire
•  Aucun droit au chômage ou à une allocation durant la suspension
•  Licenciements ou ruptures de contrats indirectes dans le privé
•  Refus de stages ou de diplômes dans le secteur médical ou paramédical
•  Pressions au licenciement dans les secteurs non concernés officiellement

 Éducation et formation
•  Étudiants en santé ou soins sociaux exclus de stages ou de diplômes
•  Refus d’inscription ou de présence en établissement sans pass vaccinal
•  Exclusion d’examens, concours ou entretiens en présentiel
•  Interdiction d’accès à certains internats ou logements étudiants

 Mobilité et déplacements
•  Interdiction de voyager en train, avion ou bus interrégional sans pass vaccinal
•  Restrictions d’entrée ou de retour dans de nombreux pays (tests, quarantaines)
•  Impossibilité de voyager pour raisons familiales, professionnelles ou médicales

 Finances et vie quotidienne
•  Tests PCR/antigéniques devenus payants pour les non-vaccinés (hors ordonnance) à partir d’octobre 2021
•  Sanctions sociales indirectes : refus d’accès à l’emploi, pressions sociales/familiales
•  Vie sociale considérablement restreinte : isolement, marginalisation

 Médiatisation et discours public
•  Non-vaccinés qualifiés de “non-citoyens” ou de “dangereux pour les autres” (ex. discours présidentiels ou ministériels)
•  Culpabilisation publique dans les médias : “les non-vaccinés surchargent les hôpitaux”
•  Rupture du secret médical : obligation de prouver son statut vaccinal pour de nombreux actes

 Remarques
• Ces mesures ont été appliquées entre mi-2021 et début 2022, et levées progressivement à partir du printemps 2022.
• Certaines décisions médicales (greffes ou soins reportés) relevaient de protocoles internes hospitaliers, mais ont eu un impact dramatique sur certains patients non vaccinés.
• Aucune loi générale n’a interdit les soins, mais dans la pratique, des refus ou des déprogrammations ont bel et bien eu lieu.

– M.M. : Ces mesures étaient prises totalement en violation du Code de Nuremberg, du Code de la Santé Publique et contre la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Tout homme a le droit de refuser un traitement médical et l’état de santé ne doit jamais être discriminant, c’est un droit fondamental. Elles étaient donc sans valeur et personne n’aurait dû les appliquer.

– V.M. : Tout ça est voulu et organisé méthodiquement. Le prochain « confinement », il ne faudra pas se laisser faire par les mêmes « covidiots ». N’oublions pas que lorsqu’il n’y a plus de joueurs, le jeu s’arrête.

7 août 2025

La France est condamnée à mort par ses taxes et sa bureaucratie

H16

-6/8/2025- Pour son administration, la France est un pays bien tenu : tout y est défini, calibré, mesuré et surtout réglementé. La loi décrit ce que vous avez le droit de faire, de ne pas faire, d’envisager ou d’oublier bien vite.

Alors comme ça, vous voulez vendre votre voiture ? Pas de problème, nous sommes dans un pays libre après tout, mais libre ne veut pas dire qu’on va vous laisser procéder sans encadrer tout ça avec quelques petits cerfas bien remplis. Comment ? Vous comptiez – connement, je dois le dire – apposer une petite affichette « À VENDRE » sur le pare-brise et hop, l’affaire est réglée ? Mais, malheureux, si tout le monde faisait ça, ce serait le début de la jungle, et ce serait fermement puni.

Ainsi, l’article R644-3 du code pénal prohibe l’utilisation d’un panneau directement sur un bien destiné à la vente et punit d’une contravention de 4e classe (750 euros) les délirants aventuriers qui se risquent à ce genre de manœuvres séditieuses et antirépublicaines.

Si vraiment vous voulez vendre votre véhicule, vous devrez en demander l’autorisation à la bureaucratie la plus proche de chez vous (votre mairie) qui vous fournira sa réponse par un courrier recommandé (le numérique, c’est pour les chiens). Quinze jours après réception de ce courrier, vous pourrez poser votre affiche.


La bureaucratie, c’est LA production nationale dont la France est la plus fière : c’est à la fois le produit d’une armée de politiciens en roue libre et le service rendu avec obstination par un État qui ne roule plus que pour lui-même. Cette bureaucratie, c’est, en France, plusieurs points de PIB à la gloire du papier et de la procédure, une ode aux tubulures chromées de l’administration et aux coups de tampon, et une opportunité offerte à des bataillons de petits fonctionnaires, perdus derrière un bureau, d’opposer leur véto à votre vie, vos rêves, vos ambitions.

La bureaucratie, c’est cette homéopathie de l’administration appliquée à la teinture mère de la responsabilité, et qui a été tellement diluée dans chaque direction, chaque service qu’il n’en reste plus aucune trace statistiquement significative. C’est l’effet placebo appliqué au service public.

À présent, la bureaucratie a infusé dans tous les domaines de l’Hexagone, de la capitale au moindre petit village campagnard perdu entre deux collines verdoyantes : chaque commune se trouve maintenant noyée dans une paperasse épaisse et gluante, à tel point que les fêtes de village traditionnelles finissent par être abandonnées ; les bénévoles, qui organisent et animent ces événements communaux, sont formels :

"S’il y a bien quelque chose qui freine l’enthousiasme des troupes, c’est bien ça! C’est chronophage. Il faut le trouver, le temps, pour remplir tous ces dossiers à la préfecture : entre les aspects sécuritaires, le personnel à déclarer et j’en passe…"

Grâce à cette envahissante bureaucratie, à ces formulaires innombrables à remplir, à ces autorisations à réclamer, photocopier, signer, parapher et tamponner vigoureusement, les motivations s’évaporent, des coutumes s’oublient et des traditions sont abandonnées.

Ce faisant, les richesses que pouvaient créer ce genre de réunions festives disparaîssent : les commerçants et artisans spécialisés dans les événementiels doivent se reporter sur un nombre toujours plus restreint de villes, les touristes ne viennent plus dans ces communes. La sécurité (thème ô combien délicat) étant un bazar sans nom à garantir dans un pays en pleine déliquescence et encore plus à organiser dans une marée montante de cerfas, certaines fêtes se terminent mal ce qui n’incite guère à continuer.

Le bilan est sans appel : en quatre ans, près de 30% de ces fêtes ont disparu.


Bien sûr, cette bureaucratie coûte cher non seulement de façon indirecte avec la paperasserie chronophage, la démotivation et l’évaporation de richesses par annulation, mais elle coûte aussi fort cher de façon directe : produire les cerfas, les lire, les analyser, les classer, les archiver prend du temps et de l’argent. Les procédures doivent être suivies et les petits rouages fonctionnaires qui s’en assurent ne sont pas gratuits.

Tout ceci se paye et pour pouvoir payer son imposante bureaucratie, l’État a trouvé un moyen simple : les taxes, les impôts, les ponctions, les accises, les prélèvements et les cotisations.

Et si, pour générer de la richesse, la bureaucratie est toujours à court d’idées – tant le principe même d’en créer lui est étranger – elle dispose en revanche d’une imagination fertile lorsqu’il s’agit de ponctionner, de taxer et de fiscaliser plus ou moins violemment les richesses des autres. Ce qui appartient à la bureaucratie n’appartient qu’à elle mais ce qui vous appartient est, a contrario, toujours négociable.

Dès lors, les taxes pleuvent et se multiplient, avec d’intéressants effets de bords – en général diamétralement opposés à l’effet recherché mais superbement ignorés par une administration qui ne vit ni pour l’optimisation, ni pour l’idéologie, mais seulement pour sa bureaucratie.

Dernier exemple en date avec la lumineuse idée d’une taxe de solidarité sur les billets d’avions dont la récente augmentation va illustrer à la fois l’imperméabilité de la bureaucratie au bon sens et les effets de bords débiles déjà mentionnés : en choisissant – une fois encore – de tabasser les compagnies aériennes (et donc, les passagers aériens), les autorités françaises ont finalement poussé la compagnie Ryanair à annuler plusieurs centaines de milliers de places sur leurs vols, ainsi que supprimer 25 lignes dans 3 aéroports.

Pire : les passagers, orphelins de ces vols et de ces aéroports, vont donc devoir se reporter sur les aéroports plus éloignés (ce qui alourdit leur facture carbone au passage). Pour une taxe censée lutter contre cet aspect, voilà qui est superbement raté. On pourra ajouter aux effets de bords indésirables la baisse, mécanique, des rentrées fiscales pour les communes des aéroports concernés par le départ de Ryanair, et le tableau du désastre sera complet.

Ici comme dans les exemples précédents, la bureaucratie délirante et les taxes qui la font vivre auront donc contribué à l’appauvrissement général du pays, à sa perte de traditions, à son enfoncement dans l’immobilisme et la médiocrité, ainsi qu’à sa transformation en enfer millimétriquement ajusté.

Pas de doute : grâce à sa bureaucratie maintenue coûte que coûte, ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/08/06/81644-la-france-est-condamnee-a-mort-par-ses-taxes-et-sa-bureaucratie

6 août 2025

L’affaire Nour Atallah et l’enquiquinante puissance des réseaux sociaux

H16

-4/8/2025- Si vous n’en avez pas entendu parler, il est indispensable de prendre connaissance de l’affaire Nour Atallah, cette jeune femme originaire de Gaza accueillie avec frétillement par la classe jacassante française : dans un court reportage paru sur RMC le 28 juillet dernier, on la découvre généreusement hébergée chez Étienne Peyrat, l’actuel président de l’IEP de Lille, qui s’est réjoui de pouvoir la faire étudier à SciencePo Lille dès septembre.

Tout ceci est fort choupinet jusqu’au moment où de chafouins internautes découvrent, médusés, des pelletées de tweets consternants dans l’histoire de l’immigrante : apologie d’Hitler, soutient vigoureux du Hamas et notamment son opération du 7 octobre 2023, tout ceci fait plutôt désordre pour une future « étudiante » dans les locaux de l’IEP lillois.


Cela picote suffisamment fort pour que certains s’interrogent : serait-ce parce qu’Etienne Peyrat est intraitable avec les nazis et les apologistes du terrorisme qu’il héberge même chez lui pour mieux les combattre ?

Rapidement, quelques députés relaient les interrogations et la stupéfaction de ces internautes qui demandent des comptes, tant au directeur de l’IEP Lille qu’au Quai d’Orsay (qui a donc laissé rentrer une personne clairement indésirable en France) et aux journalistes – à commencer par ceux de RMC – qui n’ont pas cru bon de faire leur travail avant de fourrer un gros micro mou sous le pif de l’impétrante pro-Hitler.

On se doute que la journée qui s’écoule alors a dû être quelque peu nerveuse pour Jean-Noël Barrot : le ministricule des Affaires étrangères, complètement à la ramasse, a fort probablement découvert l’existence de l’étudiante et de son passé et s’est retrouvé acculé à pondre un communiqué pâteux.


Voilà, l’affaire est réglée : les « criblages effectués par les services compétents n’ont pas fonctionné »… Ou disons, lorsqu’on voit la facilité consternante avec laquelle l’apologiste antisémite a été débusquée, que les services n’étaient pas compétents (ce qui est la plus charitable des hypothèses) ou que les criblages n’ont pas été effectués du tout, par personne, ni les services, ni Barrot, ni Science-Po Lille qui se doutait assez probablement mais s’en foutaient en espérant que ça passe au bleu, comme à peu près tout dans le pays actuellement.

Prenant son courage à deux mains (pas les siennes, ses bras sont trop petits), Barrot a finalement décidé de l’expulsion de la jeune femme et, dans la foulée, d’arrêter les processus d’importation gourmande de gazaouis à l’historique chargé, le tout dans une déclaration pleine de tact et de classe qui lui permet d’accuser en filigrane les autorités israéliennes d’avoir manqué d’avertir les autorités françaises de l’énormité de la situation.

Pendant que certains avocats rappellent qu’on dispose déjà des lois nécessaires pour éviter de conserver sur notre sol un individu manifestement hostile, du côté gauche de la classe jacassante, les gesticulations gênées se multiplient pour éviter l’expulsion, faisant jouer à fond le relativisme gauchiste (y compris pour les discours apologétique d’Hitler), au point qu’un intéressant reportage de FranceInfo, jamais en retard d’une saloperie, nous explique à quel point l’étudiante (celle-là même qui réclamait qu’on filme les mises à mort d’otages en haute définition) serait « bouleversée », la pauvrette.

À ce point de l’intéressante histoire, on se demande – comme l’a fait du reste François-Xavier Bellamy sur Europe1 – où sont passés tous les partis de gauche et d’extrême gauche qui prétendent depuis des années lutter contre le nazisme ? Leur évaporation soudaine n’inquiète pas vraiment, mais la curiosité titille.

Cependant, alors que la polémique concernant Nour Atallah n’était pas encore apaisée, on apprenait dans la foulée que la France venait aussi d’accueillir un autre réfugié palestinien au passé croustillant et clairement aux antipodes du vivrensemble tintinabulesque dont toute la gauche nous rebat les oreilles à longueur d’ondes et de débats parlementaires.


Saperlipopette, il apparaît ainsi que Fady Hossam Hanona, un « collaborateur régulier » pour France 24, a lui aussi fait l’apologie du nazisme et appelé à « tuer et brûler les Juifs », notamment en 2022, ce qui lui avait valu de ne plus pouvoir travailler avec le New York Times qui avait jugé sa collaboration un peu trop sulfureuse.

Décidément, les criblages des services de Jean-Noël Barrot sont particulièrement légers, ou défaillants, ou pas faits. Ou peut-être Jean-Noël prend-il son travail par dessus la jambe et n’a l’air vraiment éveillé que sur les plateaux télé ? Peut-être ce clown devrait-il démissionner, ses couacs s’accumulant maintenant de façon inquiétante ?

En tout cas, une chose apparaît clairement : la décontraction avec laquelle les autorités françaises, depuis les services consulaires jusqu’au ministère des Affaires Étrangères en passant par la direction d’établissements universitaires, accueillent des personnes ouvertement antisémites serait passée complètement inaperçue sans l’intervention des réseaux sociaux et notamment de la plateforme américaine de Musk, dont l’audience permet un relai efficace des informations pertinentes.

Si ce réseau n’existait pas, ou disons, s’il était lourdement censuré comme il le fut par exemple dans la période de la crise pandémique, ceux qui auraient appris les frasques passées des Gazaouis effervescents n’auraient pas pu les faire connaître. Et c’est précisément ce qui agace le pouvoir actuellement.


C’est d’autant plus vrai que les faux-pas et les débilités gouvernementales s’empilent et provoquent ce genre d’incidents.

On apprenait par exemple, toujours via le réseau social X, qu’une poignée de dangereux taulards allait bénéficier d’une semaine de surf du côté de St Malo.

Il s’agissait en fait de la mise en avant, par un compte très suivi, d’un communiqué consterné d’un syndicat pénitentiaire découvrant ce programme médical de surf.

Sans les réseaux, sans la diffusion de ce message, il est assez peu probable que Darmanin, l’actuel ministricule de la Justice, se serait emparé du dossier pour annuler la semaine de surf de ces détenus violents.

Ces cas comme celui de Nour Atallah ou tant d’autres avant ont montré que les réseaux sociaux pouvaient imposer un agenda aux médias grand public et aux politiciens. Or, un tel pouvoir, hors de la portée de nos dirigeants, leur est rapidement insupportable.

Pas étonnant dès lors qu’ils font tout pour les censurer.


https://h16free.com/2025/08/04/81614-laffaire-nour-atallah-et-lenquiquinante-puissance-des-reseaux-sociaux

ILS MEURENT POUR RIEN

Jean-Claude Delhez

-5/8/2025- Autant les médias aiment à commenter la mort du moindre civil dans les bombardements de la guerre russo-ukrainienne (mais seulement ukrainien, ce civil, jamais russe), autant ils ne se soucient pas de là où les hommes meurent vraiment, c'est-à-dire au front. Sauf à propager des chiffres hautement fantaisistes. Aucun chiffre de pertes diffusé jusqu'ici n'est fiable. Ce qui est certain, c'est qu'elles sont plus élevées pour les Ukrainiens, alors même que le pays est quatre fois moins peuplé que la Russie. Et cela pour une raison simple : ce sont eux qui reculent. Et ils reculent sous la pression, sous le feu, jour après jour. Actuellement, l'armée ukrainienne perd en moyenne un village chaque jour, sur tous les fronts, depuis le Dniepr jusqu'au-delà de Kharkov. La ville de Tchassiv Yar vient de tomber, celles de Pokrovsk et Koupiansk sont en train de suivre.
Plus que des villages, l'Ukraine perd surtout des hommes. Face à cela, Zelensky fait feu de tout bois. Il vient d'autoriser l'engagement de militaires de plus de 60 ans. Le mois dernier, il avait lancé un appel aux mercenaires étrangers afin qu'ils viennent se battre en Ukraine au sein d'une légion internationale. Or, il y a déjà foule d'étrangers sur le front ukrainien, notamment des Colombiens (pas très satisfaits de leurs « conditions de travail »). Le pouvoir ukrainien va aussi recruter dans ses prisons. Et il emploie de plus en plus de femmes au front. Dans le même temps, comme il est en faillite, il a fait une demande à l'Europe pour qu'elle paie la solde des militaires ; et il est accusé de ne pas verser la pension aux veuves de guerre. Par contre, certains membres de ce pouvoir s'enrichissent en s'appropriant une partie de l'argent destiné aux contrats militaires.
Du côté des mobilisés, la situation ne s'améliore pas. Les recruteurs continuent leur chasse à l'homme dans les rues d'Ukraine, éventuellement avec bastonnade à la clef, pour forcer le civil à rejoindre la caserne (malgré l'hostilité des populations locales). Dans ces conditions, on ne s'étonnera pas du nombre considérable de déserteurs. Exemple parmi tant d'autres, on se souvient de la brigade Anne de Kiev, formée et équipée en France pendant plusieurs mois et qui, une fois arrivée au front, a vu une partie de ses hommes disparaître dans la nature. Dans un pays comme l'Ukraine, la corruption joue aussi son rôle, permettant à certains, issus de la bourgeoisie, d'échapper à l'enrôlement. C'est dans ce contexte que les bombardements russes ont ciblé, il y a quelques semaines, tous les centres de recrutement militaires du pays. Les Russes prétendent que des civils ukrainiens leur transmettent les adresses de ces centres de recrutement dans l'espoir d'échapper à la mobilisation si ces centres finissent détruits.
Cela ne signifie pas que les Ukrainiens sont des lâches, mais qu'ils savent bien qu'ils vont au casse-pipe, à la boucherie. On ignore le nombre de tués et de blessés mais le chiffre des gueules cassées a circulé récemment : 60.000. Les gueules cassées, ce sont les hommes à qui il manque un bras, une jambe, un bout du crâne... À cela, il faut ajouter ceux qui sont internés en hôpital psychiatrique.
La démographie ukrainienne est une catastrophe. La population s'effondre depuis la fin de l'URSS. Les décès sont plus nombreux que les naissances et des millions d'habitants migrent. La guerre n'a fait qu'amplifier le phénomène. Le pays se vide de sa population, en particulier des jeunes. Ce qui donne une démographie déséquilibrée, avec beaucoup de personnes âgées, et des milliers d'hommes mûrs qui manquent parce qu'ils sont morts au front. Et plus la guerre dure, plus ce phénomène s'accentue. Or, cette guerre, on le sait depuis longtemps, l'Ukraine ne peut pas la gagner. Donc, au front, les soldats meurent pour rien. Plus exactement, ils meurent pour que le pouvoir en place, en Ukraine et en Europe, ne perde pas la face (« On va gagner, on ne négocie pas avec les Russes, etc. »), et poursuive la politique des néo-conservateurs américains visant à affaiblir la Russie avec le sang des Ukrainiens.