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12 octobre 2025

Gastel Etzwane

-11/10/2025- Il faut avoir la mémoire courte pour oublier que ceux qui s’arrachent aujourd’hui les cheveux devant le chaos politique sont souvent les mêmes qui, hier, nous sommaient de « faire ce qu’on voulait, mais de voter Macron ».
Souvenez-vous de ces unes unanimes : Libération, L’Obs, Les Inrocks… Le même refrain, la même panique morale : il fallait sauver la République, coûte que coûte. L’article d’Euractiv le rappelle : toute la classe politique, ou presque, avait signé le chèque en blanc.
Résultat ? Trois ans plus tard, la République qu’ils prétendaient sauver est à genoux. Le pays est fracturé, l’État disloqué, la parole publique discréditée, et la politique réduite à un théâtre d’ombres.
Alors oui, la responsabilité de ce naufrage ne pèse pas seulement sur celui qui gouverne sans majorité, mais aussi sur ceux qui l’ont remis là, par confort, par peur ou par lâcheté. Ceux qui, au nom du “barrage républicain”, ont préféré la servitude du moindre mal à la liberté de penser autrement.



Le pire, c’est qu’ils recommenceraient.