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22 septembre 2025

Radu Portocala

-22/9/2025- On s’émeut et on critique la décision d’un grand nombre de maires d’arborer le drapeau palestinien sur leurs mairies. La loi s’y oppose, en effet, mais ce n’est pas cela qui provoque les critiques. L’initiative est de gauche et elle contrarie la droite - ce qui est assez inhabituel puisque la droite s’empresse très souvent à cautionner les idées de gauche.
Le débat, cependant, peut étonner si on pense au nombre de mairies et autres bâtiments officiels qui, ignorant la loi et dans une prodigieuse concorde, ont arboré pendant des mois le drapeau ukrainien, souvent même au-dessus de celui de la France. Et que dire de la cheffesse de Bruxelles qui, avec ses larbines, a eu l’idée grotesque, digne d’un carnaval d’école primaire, de se costumer en bleu et jaune. Personne ne s’est indigné alors. Bien au contraire.
Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’une transgression de la loi en même temps que d’une manifestation politique puérile. La réalité géopolitique est telle qu’elle est et arborer des drapeaux sur des mairies n’y changera rien. Cela montre, en revanche l’importance qu’ont prise les gesticulations stériles et le caractère incantateur de la politique actuelle, de plus en plus proche d’une forme assez stupide d’occultisme.

20 septembre 2025

LE TARTUFFE DU LANGUEDOC

Gabriel Nerciat

-20/9/2025- Après le personnage de Chabrol en Vendée, tartufferie droitarde opus 2 en Languedoc.
L'odieux Robert Ménard a été en effet l'un des premiers maires de France à exhiber le drapeau bleu et jaune de l'entité ukrainienne au balcon de sa mairie de Béziers, et à s'en regorger sur tous les plateaux de télévision.
Aujourd'hui, il postillonne partout en s'étranglant de rage et réclame avec Retailleau (à juste titre, au demeurant) qu'on contraigne les maires pro-palestiniens à retirer du fronton de leurs mairies le drapeau de la Palestine (qui est d'ailleurs en réalité celui de la dynastie hachémite d'où étaient issus les anciens chérifs de La Mecque) qu'ils veulent exhiber lundi prochain.
Mais lui, on peut le parier, ne retirera pas son dérisoire fanion bandériste, et le ministre de l'Intérieur ne fera rien pour l'y contraindre.
Or il n'y a pas de demi-mesure : soit on ne tolère aucun drapeau étranger au fronton des édifices publics (même l'emblème marial de l'UE est une scandaleuse incongruité puisque l'UE n'est pas une fédération) ; soit on peut au gré des préférences du maire en tolérer d'autres, qui deviendront autant de motifs de discorde et de détérioration de la paix civile.
Or l'hypocrisie des droitards en la matière est toujours plus gênante que celle des gauchistes, parce qu'ils prétendent se vouloir garants de l'ordre public et de l'unité nationale, que les seconds ouvertement méprisent.