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31 octobre 2025

Vincent Verschoore
Ze Rhubarbe Blog

-30/10/2025- Les Français ont de plus en plus de mal à payer leur énergie. Plus du tiers des foyers (36%) déclarent avoir peiné à régler certaines factures de gaz ou d'électricité ces douze derniers mois, un taux inédit sur fond de hausse des prix de l'énergie, selon le baromètre annuel du médiateur national de l'énergie, publié mardi.
Au même moment, les acteurs du grand cirque des COP, dont les dizaines de jets privés vont bientôt se précipiter au Brésil et qu'attendent autant d'hôtels climatisés, fustigent les aides financières apportées aux ménages précaires du fait qu'il s'agit d'une forme de subvention aux énergies fossiles.
En même temps, ils déplorent l'insuffisance des subventions aux pays pauvres (300 milliards par an) pour lutter contre les effets du réchauffement, ainsi que le manque de volonté générale pour sortir du fossile.
Le fait est que le monde ne sortira pas du fossile avant longtemps, et qu'on peut juste espérer que la croissance de la demande sera majoritairement comblée par du renouvelable.
Il est donc raisonnable de se préoccuper de la mitigation des effets du changement climatique, et ce qu'il soit de nature anthropique ou non. Mitigation qui implique non pas de massacrer financièrement les gens normaux à coups de taxes et de normes débiles (DPE, ZFE...) mais de rendre beaucoup plus onéreux les usages inconsidérés de l'énergie, ce qui est l'apanage des riches :
"Le 10 janvier 2025, l’élite économique mondiale a déjà épuisé sa part du budget carbone annuel."
Malheureusement, c'est elle qui fait les lois et elle n'a aucune intention de restreindre son mode de vie ostentatoire, signe de sa puissance. L'hypocrisie du système est sans doute la raison première de la perte de crédibilité du discours climatique alarmiste car, en effet, si l'élite y croyait vraiment elle commencerait par agir sur son propre mode de vie et de représentation. La guerre, par exemple, est le pire scénario en matière d'usage outrancier d'énergie fossile et de pollution, or l'élite ne parle que de réarmement et de guerres à venir.
Le premier vecteur d'action est l'impact local : la Chine développe des solutions (type réacteurs Thorium) car elle subit une pollution d'origine fossile susceptible d'alimenter la révolte populaire. Le reste, c'est du théâtre, et on va encore y avoir droit lors de la COP30 au Brésil...